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MONITORAGE DE LA CURARISATION

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

MONITORAGE DE LA CURARISATION

Dr Olivier CANTINI

(2)

Introduction

œ 1ère utilisation en 1958

œ Indispensable à cause des variations

interindividuelles importantes de sensibilité aux curares

œ Doit être disponible en SSPI

œ Utilisation periopératoire

(3)

Rappel physiologique

œ Site d’action des curares : la jonction neuromusculaire

œ Principal neuromédiateur : l’Acétylcholine (Ach)

œ Fixation sur les récepteurs post-synaptiques cholinergiques

œ Dégradation de l’Ach par l’acétylcholinestérase

(4)

Le bloc neuromusculaire (1)

Les curares non dépolarisants

œAntagoniste compétitif de l’Ach au niveau des récepteurs post-synaptiques

œ2 familles : les benzylisoquinolines et les dérivés stéroïdiens

œBloc non dépolarisant :

Ö fatigue à 1 stimulation soutenue

Ö facilitation post-tétanique

(5)

Le bloc neuromusculaire (2)

Les curares dépolarisants

œAgoniste non compétitif de l’Ach

œReproduit l’action de l’Ach et entraîne une dépolarisation post-synaptique

œBloc dépolarisant :

Ö pas d’épuisement

Ö pas de facilitation post-tétanique

(6)

Bloc non dépolarisant

Bloc

dépolarisant

Fasciculations NON OUI Reponse à une

stimulation

Fatigue OUI NON

Facilitation post-

tétanique OUI NON Antagonisation OUI NON

(7)

Effets des curares sur les

différents groupes musculaires

Pour une même dose de curare, il existe des

différences entre les différents muscles en ce qui concerne :

œ le délai d’action

œ la durée d’action

œ l’intensité de l’effet

(8)

Muscles respiratoires (1)

Diaphragme

œPlus résistant que les muscles périphériques

œDose nécessaire : 1,4 à 2 fois plus que pour l’adducteur du pouce

œSe curarise plus rapidement que l’adducteur du pouce

œVascularisation importante

œDécurarisation plus rapide

(9)

Muscles respiratoires (2)

Autres muscles respiratoires

œSensibilité intermédiaire entre le diaphragme et les muscles périphériques

(10)

Muscles des voies aériennes

Muscles adducteurs laryngés

œ Commandent ouverture des cordes vocales

œ Installation de la paralysie rapide

œ Résistants aux curares

œ Présence de fibres musculaires à contraction rapide

(11)

Muscles des voies aériennes

Autres muscles

(base de langue, masséter, paroi postérieure du pharynx)

œ Assure la déglutition et la perméabilité des voies aériennes

œ Sensible à l’action des curares

(12)

Muscles périphériques (1)

œ Adducteur du pouce

Ö innervé par le nerf cubital

Ö le plus utilisé en pratique clinique

Ö sensible à l’action des curares

œ Fléchisseur du gros orteil

Ö innervé par le nerf tibial postérieur

Ö sensibilité proche de celle de l’adducteur du pouce

(13)

Muscles périphériques (2)

œ Orbiculaire de l’œil

Ö innervé par une branche du nerf facial

Ö sensibilité proche de celle du diaphragme

(14)

Muscle Sensibilité

Cordes vocales Diaphragme

Grands droits de l’abdomen Orbiculaire de l’œil

Résistant

Base de langue Masséter

Paroi postérieure du pharynx

Adducteur du pouce Sensible

(15)
(16)
(17)

Monitorage instrumental

œ Estimation visuelle ou tactile simple mais peu sensible

œ Le monitorage instrumental permet de diminuer l’incidence de la curarisation résiduelle en SSPI

(18)

La mécanomyographie (MMG)

œ Méthode de référence

œ Permet de mesurer la force musculaire à l’aide d’une jauge de contrainte

œ Utilisation uniquement à l’adducteur du pouce

œ Réservée à la recherche

(19)

L’électromyographie (EMG)

œ Enregistrement du potentiel d’action d’un muscle après stimulation du nerf

correspondant

œ Utilisation possible sur différents muscles

œ Quelques discordances avec la MMG……..

œ Méthode de recherche

(20)

L’accélérométrie

œ Méthode la plus récente et la plus utilisée en clinique

œ Principe : 2ème loi de Newton

Force = Masse x Accélération

œ Utilisation rapide et facile

œ Possibilité de monitorer différents muscles

œ Bonne corrélation avec l’EMG et la MMG

(21)
(22)

Sites de stimulations (1)

œ Nerf cubital

Öflexion des quatres derniers doigts de la main et adduction du pouce

Öintensité du courant : 60 mA

œ Nerf facial

Ö contraction de l’orbiculaire de l’œil

Ö intensité de 30 mA

(23)

Electrode négative

(24)

Electrode négative

(25)

Sites de stimulations (2)

œ Nerf tibial postérieur

Ö flexion du gros orteil

Ö même intensité que pour le nerf cubital

(26)

Electrode négative

(27)

Différents types de stimulations

œ Train de quatre (Td4)

œ Post-tetanic count (PTC) ou compte post-tétanique

œ Double burst stimulation (DBS)

(28)

Train de quatre (Td4)

œQuatre brèves stimulations de 0,2 ms reparties sur 2 secondes

œNe pas répéter le Td4 à des intervalles inférieurs à 10 secondes

œNombre de réponses obtenues et rapport T4/T1

œMode de stimulation indolore

œDébuter le monitorage avant l’injection du curare

(29)

Train de quatre (Td4)

Installation de la curarisation

œ Disparition T4 : dépression de T1 de 75% par rapport à la valeur contrôle

œ Disparition T3 : dépression de T1 de 80% par rapport à la valeur contrôle

œ Disparition T2 : dépression de T1 de 90% par rapport à la valeur contrôle

(30)

Train de quatre (Td4)

Décurarisation

œ Réapparition de la 2ème réponse pour valeur de twitch simple supérieure à 20%

œ Réapparition de la 4ème réponse pour valeur de twitch simple supérieure à 25% (début de la décurarisation)

œ Puis on estime le rapport T4/T1

œ Patient décurarisé pour T4/T1 > 0,9

(31)
(32)

Post-tetanic count (PTC)

œExplore la curarisation profonde

œStimulation tétanique de 50 Hz, intervalle libre de 3 secondes puis 10 à 20 stimulations simples

œMode de stimulation douloureux

œA répéter toutes 5 minutes au maximum

œUtilisation à l’adducteur du pouce

(33)

Post-tetanic count (PTC)

œ Pas de réponse : bloc trop profond

œ Plus de 5 réponses : 1ére réponse au Td4 réapparaît bientôt

(34)

Double burst stimulation (DBS)

œ Phase de réveil

œ Curarisation résiduelle ??

œ Deux brèves stimulations tétaniques séparées par un intervalle de 750 ms

œ En cas de mesure visuelle : épuisement de la 2éme réponse

œ Plus sensible que le Td4 pour la décurarisation

(35)

Conduite pratique du

monitorage de la curarisation

œInstallation de la curarisation

œSurveillance peropératoire

œPériode de réveil

(36)

Installation de la curarisation

œ Site de stimulation : nerf facial

œ Mode de stimulation : train de quatre

œ Reflet de la curarisation des muscles adducteurs laryngés

Î Attendre la disparition des 4 réponses

(37)

Surveillance peropératoire (1)

Bloc modéré

œ Site de stimulation : nerf cubital (ou tibial postérieur)

œ Mode de stimulation : train de quatre

œ Aucune contraction : bloc trop profond => pas de réinjection

œ 1 à 3 contractions musculaires : bloc satisfaisant

œ 4 contractions présentes : bloc insuffisant => réinjection nécessaire

(38)

Surveillance peropératoire (2)

Bloc profond

œ Site de stimulation : nerf facial

œ Mode de stimulation : train de quatre

œ Aucune contraction : bloc trop profond => pas de réinjection

œ 1 à 3 contractions musculaires : bloc satisfaisant

œ 4 contractions : bloc insuffisant => réinjection nécessaire

(39)

Surveillance peropératoire (3)

Bloc profond

œ Site de stimulation : nerf cubital

œ Mode de stimulation : Post-tetanic count

œ Aucune contraction : bloc trop profond

œ 1 à 5 contractions musculaires : bloc satisfaisant

œ 5 à 10 contractions musculaires : bloc insuffisant

(40)

Période de réveil (1)

Définition de la décurarisation

œ Elle débute quand T4/T1 = 25 % à l’adducteur du pouce

Ö visualisation des 4 réponses musculaires

œ Fin de cette période ++++

Ö T4/T1 = 70% puis 90%

Ö EVITER LA CURARISATION RESIDUELLE

(41)

La curarisation résiduelle

œ Fréquente en SSPI

œ Toujours présente malgré les curares de durée d’action intermédiaire

œ Risques :

Ö Trouble de la déglutition

Ö Hypoxémie

Ö Inhalation

Ö Infections pulmonaires

Ö décès

(42)
(43)

Période de réveil (2)

Tests cliniques de décurarisation

œ Tests respiratoires

Ö Mesure du Vt, Ventilation-minute, PETCO2

Ö Résultats peu affectés par une curarisation résiduelle

(44)

Période de réveil (3)

œ Head lift test

Ö Mal corrélé à la valeur du T4/T1

Ö Grande variabilité chez le volontaire sain

Ö Limites de ce test

œ Test de la canule buccale

Ö Meilleure corrélation au T4/T1

Ö Plus sensible que le Head lift test

(45)

Période de réveil (4)

Tests instrumentaux de décurarisation

œ T4/T1 visuel :

Ö Nombre de réponses

Ö Incertitude entre 0,4 et 0,9

œ DBS :

Ö Plus fiable

Ö Doute au delà de 0,6

œ « vrai » T4/T1 :

Ö Valeur numérique fiable

(46)

Période de réveil (4)

Antagonisation

œ Site de stimulation : nerf cubital

œ Mode de stimulation : train de quatre

œ 2 contractions visibles : antagonisation possible

œ Cas du pancuronium : 4 contractions visibles nécessaires

(47)

TOF

orbiculaire DBS pouce PTC pouce TOF pouce

Bloc modéré Bloc

profond

Récupé ration Antagoni

sation Chirurgie

Instal lation

recommandé utilisable

(48)

Conclusion

œ Dispositif simple et peu coûteux

œ Utilisation periopératoire

Ö intubation

Ö période peropératoire

Ö réveil

œ Outil diagnostique et thérapeutique

Références

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