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DEUX TRAITS

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DEUX TRAITS

DE LA VIE DE ERÉDÉRIC-GUILLAUME III.

Le Messager Boiteux de l'année der- nière a publié des Anecdotes extraites de l'ouvrage très récent intitulé : Frédéric-

Guillaume III et Louise, roi et reine de Prusse, par Werner Hahn.

Nous apprenons qu'elles ont eu, comme nous nous v attendions au reste, beau- coup de succès parmi le publie neuchàte- lois. C'est une raison de plus pour nous (le ne pas nous en tenir à ce que nous en avons déjà publié. La matière est bien loin d'être épuisée. Cette année ci nous nous bornons à deux récits, qui en valent bien plusieurs, indépendamment de leur étendue assez considérable.

Le premier de ces récits est intitulé dans l'ouvrage de M. Werner Hahn :

Une lettre anonyme et un meurtrier.

Le Roi avait en Silésie, au pied de la montagne des Géants, une propriété con- sidérable, le chàteau d'Ermannsdorf. Il aimait infiniment ce séjour, surtout parce qu'il y échappait au cérémoniel et à l'éti- quette de la cour; là il n'y avait aucune garde à sa porte, aucun chemin n'était in- terdit à personne. Il y vivait en toute li- berté

, comme eût pu le faire un simple particulier, n'y était vêtu que comme un bourgeois

, sans décoration ni distinction quelconque; il faisait des promenades au loin dans la campagne, pénétrait dans la profondeur des forêts , sous les chênes et les hêtres de la Silésie; aucun domestique ne l'accompagnait dans ses courses ; rien ne troublait sa solitude et ses pensées si- lencieuses.

Un jour il reçut de Breslau , par la poste

, une lettre anonyme, qui contenait des choses étranges :- Le Roi, y était-it

dit, devait prendre des précautions, avoir des sentinelles devant son chàteau, en Faire, fermer soigneusement les portes à l'entrée de la nuit ; ne pas s'éloigner du château, sans être bien accompagné; surtout ne pas aller le soir dans la forêt : un assassin rôdait dans les environs ! Le Roi ne pou- vait être trop sur ses gardes. »

Que fit le Roi? . Je ne suis pas seul, se dit il

, Dieu est avec moi. Je n'ai fait de tort à personne; je n'ai donc personne à craindre.. Il ne changea rien à sa manière de faire et de vivre.

Un soir il faisait, comme à son ordi- naire, une promenade dans la forêt; les derniers rayons du soleil perçaient le feuil-

lage des chênes et des hêtres. Le Roi, dans un religieux recueillement, admirait ce spectacle et les merveilles de la créa- tion. Tout à coup de derrière un arbré sort un homme qui s'avance vers lui. Cet homme avait un aspect sauvage, rébarba- tif, un regard sinistre , les cheveux en désordre. Sa démarche prenait quelque chose de plus arrogant, à mesure qu'il s'approchait davantage du Roi. Sa redin-

gote., ouverte en haut, était boutonnée en bas. Sa main droite plongeait dans la poche intérieure de sa redingote , et il agitait sa main gauche d'une manière tout à fait inconvenante :" Est-ce que je trouve donc enfin le Roi ?, demanda l'inconnu, et en même temps il se plaça insolemment devant Sa Majesté. Le Roi le regarde très-tranquillement et sans se déconcerter le moins du monde. « Il n'y a aucune jus- tice dans le monde, , poursuit l'inconnu, avec l'expression de l'emportement ; puis

il garde un silence farouche.

Le Roi, qui n'était nullement troublé, tenait les yeux fixement attachés sur lui, attendant ce qu'il aurait encore à dire.

« J'ai eu, il ya déjà longtemps, dit bru- talement cet homme , un procès qui m'a coûté beaucoup d'argent ; j'aurais dû le

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gagner, et pourtant je l'ai perdu! Je veux, je veux que justice me soit faite. -

Mettez vos griefs par écrit, -lui ré- Pondit le Roi; faites un mémoire qui puisse , être présenté aux tribunaux. Je prendrai

soin que votre affaire soit examinée..

Faire un mémoire! Examiner votre affaire! dit l'inconnu, interrompant inso- lemment le Roi

, eh bien oui ! le Roi en- verra une lettre au même tribunal qui ne m'a pas rendu justice , et qui jugera une seconde fois tout comme la première!

C'est là la justice! Y -- R Est-ce la mau- vaise conduite ou le malheur, se demanda le Roi, qui a bouleversé les idées de cet homme et l'a réduit à un tel désespoir? . Et d'un ton sévère et bienveillant tout en"

semble :n Il est facile de comprendre, lui dit-il

, qu'ici où nous sommes nous ne ferons avancer en rien votre affaire. Soyez Balme

, pas ainsi emporté. Venez avec moi ! Vous me raconterez à loisir toute

votre affaire ; nais que ce soit en toute bonne foi et très exactement. Cet hom- me accompagna en effet le Roi, qui se dirigeait du côté du château. En chemi-

nant il lui raconta les détails de son pro- cès, mais d'un ton très-peu convenable,

entremêlant ses paroles de jurements et d'imprécations. De temps à autre le Roi lui disait quelques bonnes paroles , pro- pres à l'adoucir. Peu à peu, l'état d'agi- tation extrême où il avait été d'abord, fit place à un état plus calme.

Arrivé au château , le Roi manda aus- sitôt son secrétaire, lui fit meure par écrit ce qui venait de se passer , intercalant çà

et là à son récit des observations favo- l'ables à ce misérable, à qui il dit ensuite:

Demain on avisera encore à ce qu'il ya de mieux à faire. Vous avez sans doute

faim et êtes fatigué. Allez vous reposer. » Puis il donna des ordres pour qu'on servit à cet homme quelque chose à man-

ger et qu'on lui préparât une chambre à coucher.

Le lendemain au matin , le Roi lui de- manda s'il avait à ajouter encore quelque chose qui eût rapport à son affaire , lui promit qu'il donnerait des ordres pour qu'elle fût soumise à un nouvel examen, plus approfondi que le précédent, et lui mit, en attendant, dans la main une petite

somme d'argent, assez considérable pour le faire vivre quelque temps.

Quelques semaines après , le tcibunai qui l'avait condamné prononça un second Jugement, qui ne fut autre que le pre-

mier; on avait jugé cet individu selon le droit et la justice, et rien ne pouvait être changé à la sentence. Riais ce jugement

ne ferma pas le coeur du Roi à la compas- sion que lui inspirait ce malheureux : il lui

fit parvenir des secours suffisants pour as- surer sa subsistance.

Quelque temps s'était écoulé ; cet homme voulut participer à la sainte-scène;

sa conscience était bourrelée; il sentait le besoin de la décharger; il dit au ministre de la religion, à qui il s'adressa à cet

effet :« Un péché pèse sur mon âme ; Dieu me le pardonnera-t il ? Je guettais le Roi dans une forêt. J'étais irrité parce que ses tribunaux ne m'avaient pas rendu justice. Je tenais de ma nain droite un

poignard caché sous ma redingote; mais le calme du Roi ébranla ma résolution,

et , lorsque néanmoins ma main allait tirer le poignard, la crainte subite que je res- sentis en présence de cet homme de bien, ôta à ma main toute sa force. Enfin mon coeur trembla, et je boutonnai compléte- ment ma redingote jusqu'au dernier bou-

ton , tellement que le diable n'aurait pu faire parvenir mes doigts jusqu'au poi- gnard. Il me fallut passer la nuit sous le même toit que lui. L'angoisse et la honte m'empêchèrent de fermer les yeux. Le lendemain matin je me trouvai de nouveau

en présence du Roi, qui me dit: « Il ne faut pas perdre l'espérance : un jour on

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est mal, puis le lendemain on est mieux.,,

4

Je voulus en pleurant me jeter à ses ge- noux et baiser ses pieds. Il m'en empêcha et inc donna de l'argent. Le Seigneur petit il me pardonner un tel péché ?u

Le ministre de la religion soulagea sa conscience, en lui parlant de la miséri-

corde de Dieu envers les pécheurs repen- tants. Le reste de sa vie prouva la réalité de sa repentance : il se conduisit jusqu'à sa mort religieusement et en homme d'hon-

neur.

Le Roi continua à vivre à Erdmanns- dorf, comme il l'avait fait auparavant :

nulle garde devant le chàteau , nul verrou aux portes; il ne renonça point à ses pro- Inenades solitaires dans la forêt.

Le second des récits que nous em- pruntons à l'ouvrage de M. Werner Hahn

, est intitulé dans cet ouvrage : Le Colonel de Massenbach en prison , puis rendu à la liberté.

Le Roi, après son accident (il s'était cassé une jambe le 44 décembre 4826 en descendant un escalier, ) passa bien des , nuits sans dormir. Dans ses insomnies,

ses pensées se reportaient souvent sur les divers événements de sa vie et de son règne, dont les uns lui laissaient de doua souvenirs, les autres des souvenirs pé- nibles. Au nombre de ceux-ci il comptait ires particulièrement la conduite et le chà- tinment du colonel de Massenbach. C'était

un des otliciers qui, avant la malheureuse campagne de 4 806 , se prononcèrent le plus fortement contre les dispositions

prises par le duc de Brunswick, alors gé- néral en chef des troupes prussiennes. Il lui reprochait ses lenteurs , ses irrésolu-

tions, ses demi-mesures; il lui repro- chait de n'avoir point fait de plan de cam- pagne. Bien qu'il eût assisté à toutes les pé; ºpces du conseil de guerre , et qu'il eût

eu de fréquentes conférences avec le duc de Brunswick lui-même, il n'était jamais

parvenu à faire prévaloir ses idées et adopter ses plans. Les batailles d'Iéna et d'Auerstädt ayant été perdues par la

Prusse, il vit dans ces désastres les con- séquences nécessaires des fautes qu'il avait signalées à l'avance, et une punition

méritée par la Prusse pour sa faiblesse volontaire et son inexcusable impré- voyance.

Mais les reproches si sévères qu'il sa- vait si bien adresser aux autres , il devait bientôt avoir à se les appliquer à lui- même ; car, à Prenzlow, ayant été envoyé en avant pour faire une reconnaissance , et ayant engagé le corps de Hohenlohe à se rendre, ensuite de la nouvelle qu'il ap-

portait que l'ennemi avait des forces bien supérieures à ce qu'elles étaient en réa- lité, il dut tôt après avouer qu'il avait fait ce rapport dans un moment de préoccu- pation et de trouble inexplicable pour lui.

Les fautes des autres, les siennes propres et leurs funestes conséquences exerçant sur son esprit la plus déplorable influence, le jetèrent dans une fatale voie, que, sans cela , son caractère honorable ne lui eût pas permis de suivre. Au lieu d'accompa- gner, en serviteur fidèle, le Roi fugitif, dans la Prusse orientale, il demeura tran- quillement à Berlin et à Potsdam , où il devint un des plus chauds partisans de Napoléon

, un admirateur passionné " de son vaste génie, de ses talents militaires, de son grand et noble caractère. - 11 ne laissait pourtant pas de sympathiser en- core avec les malheurs de la Prusse et de chercher ày apporter un remède ; il dé- sirait que son pays, si profondément abais- sé et si déplorablement affaibli , recouvrit sa position et ses forces. Or voici les moyens étranges qu'il imagina à cet effet

« La Prusse, à l'entendre, devait s'en re- mettre de sou sort, avec la confiance la

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plus absolue, à la France et à son grand

j

justes, les offenses les plus odieuses, et empereur; changer ses institutions, con- gn outre calomniait indignement toute la

l'ormément à1 esprit du gouvernement cour.

français

, avoir dans chaque province uq président français

, au lieu d'un président prussien

, et à la tête de chaque régiment prussien un otlicier français nommé et cédé par Napoléon. Comme gage de la sincérité de la Prusse

, les princes prus- siens

, spécialement le Prince royal , se- raient envoyés à Paris et élevés à l'école de l'empereur Napoléon

, sous sa direc- tion et son influence..

Il exposa ces idées dans un écrit assez étendu, et, ne voyant de salut pour la Prusse

que dans la réalisation de ses plans, il les fit parvenir au Roi. On voit jusqu'où allaient ses illusions et son aveuglement.

Comment avait-il pu concevoir de pareilles idées? Et surtout comment avait-il pu croire que le Roi verrait dans sa commu- nication autre chose qu'une dérision et une

offense? Le Roi lui répondit :n Je ne vous ai pas demandé vos conseils. Vous devriez

plutôt vous occuper à expliquer la làclieté de votre conduite à Prenzlow..

Le colonel ne se contenta pas de faire cette démarche auprès du Roi; il commu- niqua également son travail au ministre de

Stein,

qui lui fit une réponse encore plus sévère que celle du Roi. Le ministre lui

écrivit

:n Ne pouvant m'élever à des con- ceptions aussi grandes et à des idées aussi

hautes

que les vôtres, je vous renvoie votre écrit,

qui est pour moi entièrement inu- tile. »

Cette ironie, qui fut le dernier coup Porté à l'amour-propre de Massenbach, acheva de troubler sý)n cerveau et de dé-

ý'Plopper chez lui de mauvaises passions.

Oubliant le respect qu'il devait à son sou- verain et passant toutes les bornes, il écrivit un nouveau livre, dans lequel il se

permettait envers la personne du Roi et celle de la Reine les attaques les plus in-

Le Roi crut devoir dénoncer le libelle diffamatoire aux tribunaux , qui prononcé- veut : Que le colonel de Massenbach s'était rendu coupable du crime de lèse-

majesté au premier chef, u et. en consé- quence le condamnèrent à mort.

Le Roi commua la peine en celle de la prison perpétuelle, que le coupable devait subir dans la forteresse de Glatz.

Cela se passait dans le courant de l'an- née 9890. Seize ans s'étaient écoulés de- puis; maintenant le Roi était retenu dans son palais, couché dans un lit de maladie, où , nuit et jour, il éprouvait de grandes

douleurs; en cet état il se souvint du pri- sonnier de Glatz. Une nuit la souffrance

l'empêchant de fermer l'oeil, il roulait dans son esprit une foule de pensées, entr'autres celle des torts et de la punition de Mas- senbach ; il s'efforçait d'éloigner ce sou-

venir, mais il n'y parvenait pas; il ne pouvait oublier que Massenbach lui avait manqué de la manière la plus grave, avait profondément navré son cSur, surtout en cherchant à ternir la réputation sans tache de son épouse bien-aimée, de la vertueuse Reine Louise.

Il finit pourtant par s'endormir, et, lorsqu'il se réveilla, c'était le lever du so- leil, dont les rayons pénétraient jusqu'à son lit ; les douleurs avaient diminué ; il se sentait ranimé, fortifié de corps et d'es- prit. Sans qu'il sût comment cela était ar-

rivé , il lui revint en mémoire ce passage de la Sainte Ecriture :" Aimez vos enne- mis, faites du bien à ceux qui vous per- sécutent. Sur-le champ il demanda une

plume et du papier, et de son lit même écrivit au commandant de la forteresse

de Glatz : Le colonel de AIassenbach doit être remis eu liberté. , Ni l'adjudant du Roi

, ni lei membres de son cabinet ,

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d

ui personne autre n'eut connaissance de cet acte. Ce fut pour tout le monde le su- jet d'un grand étonnement que l'arrivée à

Berlin du brave fils du colonel de Massen- bach venant remercier personnellement le

Roi de ce qu'il avait rendu son malheureux père à sa famille, depuis si longtemps plongée dans le deuil. Ce ne fut que par cette démarche que l'on connut l'acte de clémence du Roi. Chacun bénit Dieu, qui

lui avait fait trouver une telle force d'àme dans la faiblesse de son corps, et inspiré

la chrétienne résolution de faire du bien à un homme dont il avait reçu une si grave offense.

Nous n'ajoutons pas de réflexions à ces deux récits, laissant aux coeurs de nos lecteurs le soin de les faire.

DEUX BONS MOTS.

Nous disions dans l'almanach de 4849 que notre pays n'avait pas eu sans doute d'hommes plus spirituels que M. le pro-

fesseur Monvert, et nous lui appliquions ces vers d'un poète parlant de Molière :

... Sous sa plaisanterie

Que de raison souvent et de philosophie!

Nous annoncions que notre almanach

reproduirait peut-être plus tard quelques- uns de ses mots les plus saillants.

Nous en citerons deux cette année-ci, comme échantillon de son esprit et comme

confirmation du jugement que nous en avons porté.

Dans une réunion familière d'hommes de lettres, un ancien pasteur de Neuchâ- tel, l'un des plus grands talents qu'ait produits notre pays, mais que la nature n'avait pas favorisé sous le rapport des dons extérieurs comme sous celui des fa- cultés intellectuelles, et qui ne laissait pas,

malgré sa haute supériorité, d'avoir parfois des idées un peu singulières , racontait

qu'il quittait assez souvent le dimanche sa paroisse pour aller entendre prier un prédicateur du voisinage: c Ce prédicateur avait dans la voix , quand il priait , quel- que chose qui faisait impression sur lui et lui allait an coeur. .

Toutes les personnes qui faisaient partie de la réunion, approuvaient, trouvant qu'il n'y avait rien là que de très-simple et de

très-naturel.

M. Monvert seul fit un signe dubitatif, et, avec un sérieux qui allait rendre plus saillante sa critique :e S'il vous plaît, Messieurs

, dit-il

, pas une si prompte ap- probation , car puisque vous trouvez bon que M. N. ne sache prier à l'église qu'a-

vec un ministre qui ait une voix vibrante, harmonieuse, sonore, et que sais-je en- core? pourquoi ne pardonnerait-on pas d'autres exigences et fantaisies à d'autres auditeurs

, par exemple celle-ci : de ne pas savoir s'édifier d'une prédication d'ail- leurs excellente , quand le prédicateur n'aurait pas une figure régulière, agréable et intéressante? Vous seriez alors joli gar- çon ! monsieur N....

N'y avait-il pas dans ce mot saillant au- tant de raison que d'esprit ?

On se rappelle la sensation que fit à Neuchâtel, dans des soirées publiques, lors de son premier séjour, le célèbre im-

provisateur français M. de Pradel. Il bril- lait également dans les réunions particu-

lières, où il rencontrait ordinairement un Neuchâtelois qui pouvait rivaliser avec lui, non pour les improvisations poétiques , mais pour les saillies. lis étaient à dîner dans une des principales maisons de Neu- chätel et y échangeaient saillies contre saillies, cette fois avec un avantage mar- qué du côté de M. Monvert, dont le ré-

pertoire était inépuisable. M. de Pradel paraissait presque piqué de succès mo- mentanément plus grands que les siens.

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Mus voici que M. Monvert semble être à bout de ressources ; il garde quelques se- condes le silence :« Mon verre est vide, "

dit malicieusement l'improvisateur , qui goûtait beaucoup le vin de Neuchâtel , en tendant son verre à son rival. Tous les con- vives d'applaudir, comme on le comprend.

Pradel, repartit M. Monvert, sans une seconde d'hésitation, et en remplissant le verre qui lui était tendu , Pradel est Plein... d'esprit et d'amabilité. " Pradel s'avoua vaincu.

mliüT1PJtzO

AURONS-NOUS LA GUERRE OU LA PAtI.

De toutes les questions dont on assaille

un pauvre Messager Boiteux dans sa lente et pénible tournée, celle-ci est assurément la plus ordinaire, la plus fréquente, la plus impitoyablement répétée. Il est vrai (et il faut convenir que c'est pourtant là quelque chose), il est vrai que l'on a la bonté de ne pas nous rendre responsables des guerres et des révolutions ; mais on voudrait savoir où et quand elles éclate-

ront

, on voudrait en connaître le jour et l'heure;

et pour cela on trouve tout aussi naturel de s'adresser à nous que s'il était question de foires, d'éclipses ou des pha-

ses de la lune.

Aurons-nous la paix ou la guerre? Que se prépare-t-il en Allemagne? Comment s'arrangeront les affaires en France ? Que deviendra l'Angleterre avec son énorme dette ? etc., etc. - Tel est le perpétuel interrogatoire

que nous avons à subir toute l'année.

Oh ! que de fois, ami lecteur ! que de fois j'ai été tenté d'apostropher durement

les questionneurs, et de leur dire en face:

Eh ! messieurs ! que vous importe ? En quoi cela vous regarde t-il ? De quoi donc

vous mêlez-vous ? Chacun de vous ne fe- rai t-il pas mieux de s'inquiéter un peu moins des affaires de l'Europe et un peu plus des siennes ? Que t'importe à toi, Simon, que la paix se maintienne en Suisse et s'affermisse en Europe ? La guerre n'est- elle pas déclarée chez toi ? N'es-tu pas perpétuellement en guerre soit avec ta

femme, soit avec tes deux frères, soit avec ton oncle , soit avec tes voisins , soit avec tes ci-devant amis ? Il n'est certes.

pas besoin d'être prophète pour te pré- dire la guerre, et pour t'annoncer que

tant que tu conserveras ton caractère vio- lent et ton humeur querelleuse, jamais la

paix n'approchera de ta maison.

Tu ne comprends pas , David

, ce qu'il adviendra finalement de cette monstrueuse

dette qui pèse sur l'Angleterre ! Moi non plus , je n'en sais rien du tout; mais je vois et prévois d'autant plus clairement ce

qu'il adviendra de tes propres dettes à toi, de ces dettes que tu aurais pu et que tu n'as jamais voulu éteindre. Je vois bien clairement, te dis-je., qu'à moins que tu ne changes de conduite, à moins que tu ne deviennes beaucoup plus assidu à ton travail et d'autant moins assidu au caba- ret , ta chute précèdera celle de la nation anglaise, que plus tôt ou plus tard , mais à coup sûr beaucoup plus tôt que tu ne le penses, tes dettes te chasseront de ta mai- son et de tes terres.

Que d'observations de ce genre ne pourrais-je pas lancer, en guise de ré- ponse, et à Pierre et à Jaques et à Jean, et à tant d'autres questionneurs politiques ! Mais il faut savoir s'arréter, et je n'en ajouterai qu'une seule.

Représentez-vous

, lecteurs

, des pas- sagers réunis sur un vaisseau tellement vieux , usé et délabré

, que par le temps le plus calme et le plus serein , ils sont à tout moment menacés du naufrage.

Voilà l'image d'une famille désunie,

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2

-que ses discordes intérieures , ainsi que la décadence qui en est la suite, empê-

chent de profiter de la paix et de la prospérité générales. - Voulez-vous au contraire vous faire une juste idée de ce que devient, au milieu même des orages politiques, une famille vertueuse et

bien unie ? Représentez-vous des voya"

geurs qui dans un vaisseau neuf, solide, bien pourvu de tout , et gouverné par d'excellents marins , ne s'inquiètent et ne

s'effraient d'aucune tempête.

Les cinq blessures.

On connaît la naive simplicité de ce Valaisan, qui en félicitant son fils de s'être tiré sain et sauf d'une sanglante bataille, lui écrivait :" J'ai appris avec

bien du chagrin que ton brave capitaine .a été blessé; mais on m'a pourtant bien

consolé, en m'assurant que sur les cinq blessures qu'il a reçues , il n'y en a que a deux de mortelles. N

Je ne puis m'empêcher de penser à ce bon homme, quand je vois tant de gens

se tranquilliser sur l'esprit d'une localité, parce que sur 500 habitants et plus, on y compte à peine 200 hommes sans principes.

L'heureuse guérison.

Une riche veuve avait un procès assez important, dont elle se tourmentait outre mesure. Mais sa fille unique, enfant de

trois à quatre ans, en était bien plus mal- heureuse encore. Plus de caresses mater- nelles ; plus de sourires d'amitié ; plus de

ces jolies promenades, de ces petits jeux, entremêlés de petites leçons, qui abré- geaient si agréablement même les jours de pluie. -" Mais pourquoi donc maman

ne m'embrasse-t elle plus? u deman- dait la pauvre petite. - C'est à cause de son procès, répondait- on.

.

» Mais pourquoi est-elle si triste ?

" Pourquoi ne veut-elle plus se pro-

mener? ? Pourquoi me gronde-t-elle si . souvent? .A tous ces pourquoi et à cent autres, le refrain des gens de la mai- son était le procès de sa maman, sans que personne prit la peine d'expliquer à la pauvre petite ce que c'est proprement qu'un procès ; en sorte qu'elle finit par conclure, en sa sagesse , que ce ne pouvait être autre chose qu'une fàcheuse maladie.

Or un beau jour grande nouvelle! La petite entend annoncer dans la maison que Madame a perdu son procès. Transpor- tée de joie, elle court à sa mère, se jette à son cou , en disant :" Oh maman ! que

" je te félicite d'avoir enfin perdu ce vi- lain procès qui nous a tant tourmentées!

" Comme nous allons nous retrouver heu-

" reuses !"-A d'autres précieuses qua- lités la veuve joignait un rare bon sens ; c'est assez dire qu'elle entendit cette naïve leçon : elle serra son enfant sur son coeur, comme elle ne l'avait jamais fait, et dès cette heureuse journée la gaieté et la sé- rénité rentrèrent dans le ménage.

Certain jour un Romain, de noirs soucis chargé, Vint conter à Caton que la nuit précédente

Son soulier des souris avait été rongé,

Chose qui lui semblait tout à fait effrayante.

Ami! lui dit Caton, reprenez vos esprits;

Cet accident, en soi, n'a rien d'épouvantable.

Nais, si votre soulier eût rongé les souris, C'eût ét,

, je l'avoue, un prodige effroyable.

Pourquoi cette jeune fille est-elle tou- jours de si bonne humeur? demandait

quelqu'un en parlant d'une servante.

«Parce que chaque jour elle fait sa tàche

,n lui répondit-on. Retenez bien ce mot, lecteur.

(9)

MESSAGER BOITEUX

Almanach h

CONTENANT

des Observations : astronomiques sur chaque mois. Le cours du Solèil et de la Lune. Les principales foires de la Suisse, d'AAlleumagne, de

France, de Savoye, etc. Enfin, un recueil dFhistoires et d'anecdo-

tes acconapagnéei de planches. Pour l'AN DE GRACE ET DJSSEXTIL . _ý`

ýý ý ý` ý`ý' ý.

_ : ý. ýýýý ý

Par Ah'rorbiE

SOU CI,

Astronome et Histoi. ioýralýIie,

(107-. ANNiE. )

ý1-%- -ý -w- 1z -- Comput éctésiastique.

Nombre (Vor... 10

Cycle

solaire. .. 15

I djctioi romaine. )o Lettre donzinicaleD. C.

Depuis la création du

monde ... 5801 Dep'. le noue. cal. 270 QUATIUL' Tumi, s.

3 Mars.

-2 Juin.

f5 Septembre. 15 I/S- cembre.

Fpaete.

. ....

IY Entre Noël 1851 et

leCarème

1852 il ya 8seznaines et 3 jours.

Sel)tnagésiwe 8 Févr.

Mardi gras 24 Mars.

Les Ccudres 25 Afars.

Pa+dues

.. r1 Avril Les Rogations ii Avril Ascension.

.. . 9o Mai Pentecôte.

. 5o Mai La Trinité 6 Juin

La Fîar_-Dieu roJuin Jeûne fédéral rq sep.

Premier Dimanche de l'avent 28 Novemb.

Entre la Pentecôte et l'avent 25Dinranclres

-4 NE UCHATE L,

clae-- Charles, LICHTENHAHN, rue de l'H opital.

(10)

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mener de }'oraëe, Dernier

quart.

le14, àih.

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av mi. au ène du froid.

Nouvelle lune le à 7h. 54II"

av M. produituue

éclipse de-soleil in- visible et dies tour- billons le neige.

Premier

slnart.

le 29, à 11 h. ýj m.

av. ni. produit un vent froid.

JANVIER,

Vient de Jnmus, à qui les Roinai#u

consacraient le premier jour de l'a ri née.

Le go du mois le soleil entrera au signe du Ver- seau.

Du 1 jus- qu'au Ji Jýuz-

vier les jours ., nt cru de 64

111<<rchrs aux 73estiaux du mois (le Jaitvir r 1852.

Berne 6 cbés aux chevaux 3 Moudon , c. Vaud 5 ;, evey , C. Taud. so I, bstnºtrly, e. Vaud 8 io. 17,24 et 51 Orbe, c. Vaud s6 Yverdon, e. Vaud 27 Lqcle e. 1\euch . mar-

I

Morges, eVaud 71 l'ayerne e. Va ud 2

Q J, d b-

.? 214"

obscur

Couch. du sol. 4 Ir, 23 m.

"--. Chrrtrer ora- é: arrt en ac>lèr-v, geul

^1

-- ce

G h. 3 7, av. a.

da, Qýi

CP 3(l Q3-

n'est pas pu--

Coucla. du eol'. 4 h. 3'i m nir, c'est le nen- ora

Q 5`. ger. Ce- geua lui-là est haïs- orage

s li. 46, av. - -- Q e, y 3G froid Q -Y. sable qui 1. roid

parle obscur

Couch. du sol. 4 h. 4o na.

, toujours nei- d 9. de lui. geu,

au u,

11. b4'ß av.

d ý-" Je ne connais ven- Cuuch. du Sul. 4 h. F) 1 ni.

d'at urice per- teux mise que

celle du temps. vent C d'

, c( b. riUeux

1

(11)

4-1.

ýý -

Foires du

mois

de

IANVIfiR1852.

Aarbourgc. Arovie 13 Aerclii

caidon de' Berne 13

Aix en Savoye 2

A hriiu"ecanton Fribourg 12 Altkirelr ( hr: Rhim 22 1 Alcorf

c. Cri 21)

Ani l:, érieux

%Ain b7

Appcnzcll 7

Ariutl,

od (Jura) 23

Baden

canton d'Argovie 27 Bauma

c. Zurich 2t Belfort h. ricin 5

Berne

Blacnont (ll(, ubs) 5 Wettcrans (Jura) 27 Boltil;

en c. Berne 13 Brigue Canton du Valais 17 Rulac: lr c: Zurich 13

l'ullc

canton rie Fribourg 8 huisingen (B den) 15 Coire c. Grisans 2 Clerval (Doubs)

Dannemaric I. I'

' llin Dclle l,. rliiu

Eq; lisau C. Zurich [: II;; c. ZuricL

13 13 19

14

Ettswvl

21

c. Lucerne 27 Faucogncy haute SJoNC 1 Fribourh

cri Suisse 3 Geaseuai canton de Berne 2 Gironiagny h. rliia 13

Grenolilc (lsèce) 22 11a;

iz canton (les Grisons 20 Klingnau

c. Argovie 7 huonau

canton Zurich 5 Küblis

c. Griscus 16

Lagnien (Ain) 22

Laufenburg

c. Argovie 16 Lotis-le-Saunier (Jura ) 15 Massevaua b. rhia 19

alegève

en Savoye 2

MIcllingen

canton Argovie 19 , 1leyenberg

c. Argovie 26 Montbéliard (Doubs) 26

Monthey c. Valais 31

Montuiclian 26

Mont sur Vaud. 19 Aloi-ges c. de Vaud 14 Morteau ( Doubs) 27 1! ioîiiiers en Tarentaise 12 Neu-Brisaeh b. rhin 17 Neustadt forêt noire 20 Nidau canlou de Berne 27

OUon c. Vaud 9

Olten c. Soleure 26

Orgelet (Jura) 24

P. isaýant. 19

Port sur Saone ( Doubs) 30 Porentrui c. Berne. 19 R. tpperschw"il c. S. Gall. 28

rlieinis. 12

Rheinfelden o. Argov. 28

Romale 31

Rc: uonnt cauton Fribourg 13

Rouchaud 22

i

Rougemont c. Vaud 17 1 St. Aniour ( Jura )3I

St. Claude (Jura ) 12 Ste. Ursauce c. Berme 12

Salins 29

Sclmafil, a+nsen 13 Sclhiersch c. Grisons 2

Scliwilz 2G

Sempach canton Luceru. 2 Sivericz c. Fribourg 20

Soleure 20

Stein ani Rhein c. Sch. 28 Suisee canton Lucerne 12 Tagninge cil Savoye 7

hintersten canton B. 2 28 Utznach canton St. Gall 20 Versoix canton Genève 14

Vevey c.. Vatd 20 Winterthur e. Zurich 29

Yvcrdon c. , and 27 Zof Ingen c. Argovit 6

o cr---

Recette pour détruire les punaises.

Prenez la valeur d'un tuyau de plume de mercure, deux cuillerées de sain doux, trois coquilles d'eeufs brûlées et ré-

duites en poudre très-flue. - Mélangez le tout avec une pe- tite spatule en bois jusqû à ce que les globules de mercure

aient entièrement disparu. Enduisez les objets et cudroits iirfcstS de punaises. Répétez l'opération jusqu'à dé]iNi-atice_.

qui no se fera pas attende.

(12)

12

1 IIMoI3.1 FEVR1CR. =

5.

2 Lundi 5 ISl ard. i

4 Murcre 5 Jeudi 6 Vendre

Samedi 6.

8

q Lundi 1o Mardi 11 l%l crcrc 12 Jeudi 15 Vendre 14 Samedi

7.

15

16 Iindi 1 "/ Mardi 18 lercre ig Jeudi 20 Vendre s; Sanlédi

8.

22

25 Lundi

14

Mardi

15

Mercre

26 Jeudi

"i, Vendre

28 Samedi 9.

Lever du sol. 7 ji. 27 m.

s Brigide. », 17 s Blaise

s Véronique s Ar, atJie

s Uorothée, s Nélène

ýý

o

)-KK 15

427.

12

ý ý

I1

ýLever du soi. 7 h. iô m.

s Salouionjn U6 s ApPoline ýL% 11 s Scholastique trpt !à6 s Séverin, abbé,, cyë 10

s Damien ce s

s Jonas Cast. U$

s Valeutin, rnarl. ý, t st Lever du sol. 7 h. 7 M.

.s Faustin, e 4;

s Julienne, mart. eýe s SVlvain évêg.

s Siméon , éveque&*

s P, ouifaoc. év, bi"ý s Constantin ý

s Léonore

Lever du sul. Ç 1t. 56

lYqýI

S

Josué

e

e

QtSt

s VI Cor et

s Nestor s Sara

Lever du sol. 6 Ie. '13 s Leaeder»

c

1^, 2Ç'

l 'l 2}

6 18

lit.

o 12 24-

G 19

12

!! t.

! ýI: n: i: ''

d>

1 LUN.

IISONS.

I Couch. (lu sol. 5 h. s ni 1 p ý-. Ce n'est n ei-

pas a iir setinents geux CP 4" (itr'uwr ý À, so, a1).

LEJ(' ÿU

crfvu- .Jr..

c. ouc; h. da sol. 5h. 12 ni.

cp ý.. tc, iui, humide brouillai d

Ç: ý â, ý ý+.

, c'eet

la pro- veut d3

bité. froid

Couch. du sol. 5 h. 25 na.

Q y. Oil iýe ûuruide

,Pa, Qe, YariiaLle d }. ntu: lýle veuCeu. -,

0 i 1l . 22 Lh. aY. M, inaperaepti- froid

(iuac%i. (lu svl. 5 /i. 2 , '> iu.

ble- froid ment d ý.

0 J, d b. orageux sr; r cçu: t clraiýbuzýui

orage et tou2"bil- 5 h. 59 M. ac. " i. lau 1 Cuieçli. da sU6.5 h. 4-5 na.

15Iqu'un fréqueltte. dNC; ibe 1

Plginelune le 5 à711.2oM, aP. tu.

amctue de là neige.

Dernier ßuýrt.

1e 12, à je td' îo m. av. vi_ piuduit mi vent fi'ui1.

Nouveue luve le 2o, à, li. p2 m.

av. midi, groduit un temps ffuid.

I'reuàier quart.

: 28, à5 li.. 59 m.

av. tui. amène de l'orage avee. tuur- tJiilous it'e neige.

ýýe, ýrr-

FÉVRIER

vient de Februa- re , qui signifie faire eeâ

, expia- tions.

L iq,, lesoleil fera souentrée au signe ßvs Poisons

Depuis le i au i8 février les js'urs u'il çru de 95 mi- nutes.

. JlrcrchWs aux Bestiaux du mois A , L'ývrier 185.2.

Berne 5chés aua dýevau$ 7. jV4Rrýfun, c. 2 Yeaey, c. ýraud 2ri C. ý'aiul ý 2I 14.2 i. sS.

I

04e, c. Vaud-, gai Xf ýrdvn, c. `'aud 24 /.:;, I,,. mar 17nrýrs, c. Vaud -t; Pýýtierne, c. Vaua 5

_..., ---.. -,. ---_. ___,. i_..., - ----=---"ý---. ,

(13)

Aarau

. 35 Aarbeng c. Berne )i i bbevillcrs i Aiguebelle en Sav. 26

Appenzell y

Arbuis Jura i5 Auduux Doubs

Avenches c. Vaud G 13; ilstail V. Soleure a3 Bauma c. Zurich 18 Belfort h. rhin s Bellinzonec. Tessin 5 Benfelden

berne 23 3

Berthoud c. Berne 26 Besançon Doubs q Bienne

c. Berne 5 13iscliofzel1

c. Thur. ºq Bla:.

lont (Doubs) 4 Bourg ( Ain) 5 Brcrugarten c. Arg. iG Brugg

c. Argovie Io dulie

c. Fribourg 12 Buren

c. Berne q5 Cerfier

c. Berne

. 25 Châloas

s. Saune a8 Châteaud'Oex

e. V.

CLauiaout

stu" Frau:

en Savo) e ti Clairvaux (Jura) ýjo

Clerval Doubs 10 Collo+ige (Ain) 16 Coire

c. Grisons Ci t<'Utel

a. Dcuis e. F. i3 Delémont

c. Berne 4 Delle

h. rhin 16 Dic;

seiàhufen c. Th. 9

DôLe 6

t: riatleu.

+ C. Vaud s6 retisan

c. Zurich 3 Lulleuz

c. Tluºrg. 19 Eetavaier

e. Frib. 18 Etiskyl

c. I. uc. ui l'aueogney(h.

S. ) 5 t'rauenfeld

c. Ttt. 23 Fribourg

en Brisg. 25 1Çriýourg Suisse 7, º6

Flick c. ArgoY ie.

Gigny (Jura)

(': irotnagiiJ h. rh. io Gossau c. s. Gall 23

Graudvillard h. r. io Grccnchen c. Sul. q

gen C. Zug'. 24 Gruyère C. - Frib. )7 Haguenau b. rh. 3 Héricourt (Doubs) iq Iléri; au C. Appenz. 6 HuudwiN e. Ahpen. 2 i llanz c. Grisous. 17

ýý ý . ýý. "

S. Amour (Jura) z

S. Claude. 12

S Triphon C. Vaud 20 S1uiwus (Savoie) 4

Laferté 9ô Schwellbrun e. A. io Langnau c. Berne 15 Secwen c. Soleure t8 Langres. 16 SeeNvis C. Grisons 6

Laufen c. Berne ï I au.. annc c. Vaud 14 Lencbonrg c. d'Ar. 5 Liccliteusteig s. Gal 9 Liestal c. Basie 11

Lons-le-Saunier 16 L. crach d. de Bade 18

Lucerne 16

111artignv c. Valais 16 Alc)ýculeld c. Gris. 5 Alet tmenstctten c . Z. 5

Montbéliard Doubs ,3

Moutbozon 3

Morgesc Vaud.

. 25 Munster c. Lucerne 26 Moutriou Savoie

Neuchâtel J8

Ornucus C. Vaud :5 Orbe c. Vaud 9 Oi elct (Jura) 94 O1"u: tus (Doubs) 37

O}"mile, 26

Pa'`erne c. Vaud 12

Pfalfcuhofcn 90

Pfelrikou c. Zurich 5

Poligny s.

Pontarlier Doubs 1 l'orentrui C. Berne 16

Rullec. Vaud

. 2?

Rue c. Fribourg 4 Ruffach h. rhin i

Scinnelégier c. Bern 2

Seillères 6

Sidivald e St. Gall 26 Sierie c. Valais 93 Sion C. Valais 21 Tervai le Château 11 Thann h. rh in 2º

Thiengen 3

Thun c Berne 28 Unterhallau Schaf. 9

Utznacbt

c. s. Gall -, i Yercel ( Doubs) !2m et

tous Ies, aineclia jus- qu'à l'Asurnaion.

ti esoul le ý9 et tous les samedis

jusqu'à l'Ascension

ý'illisau c. Lucerne 23 V iusen Sallazcn Sav. 4 Waldenbour c. li.

Waldshut ( forêt n. )5 Wangen c. Berne 22 WeiufeltlcnTurg. 18 Wyl c. St. Gall Io ZÀ, jrnticu C. Arg. 2t Zn-eisiinmen c. Bern 5

Trait de probité.

Il ya de ces traits de probités qu'il ne faut pjýas laisser passer sans Lurdonuer toute la pu_

Llicité et leur rendre la }ustive qui leur est dluc.

Le 26 janvier i 85o , Mine. veuve tiWickham avait perdu art chemin de fer (lu Nord à Paris, un p)i-te-feuille contenant la somme de i iao fr.

en billets de banque; le 3 février, tri ltonnéte euvrierlampiste, M. Bréant, rue St Jaques, ,, le lui rapporta, avec le contenu bien entendu.

Honneur à ce jeune et digue ouvrier, que ta Providence saura riicompeuser plus largement que n'a pu le foire la paavre veuve Wickhaui dans sa modeste poition da fortune.

(14)

IM ý- HI MOIS. 1 Alois. MA Pl. S. pe, L4

--- -- -- -

1ý"1-

.1

I ý

ý ý ý

Luiºdi

51 Mardi 3 Mercre 4 Jeudi

5 Vendre 6 Saniedi

]O..

s Huutn, eveyrre )-

s Siml, lice, pape x#ý8 s _llariii; J

s Adrian s Eusèbe

s Fridolin

Lever du s(, 1.6) h. 50

1ýis Thom. I. --e

ý tS

. I. iýucli S. 101

1 lathan illarcli 40 týart}"rs

Io illercre s rratcoi se Iii

Jeudi s Cuuibcrt

12

'Vendre 13 Saillctli

I 14 L. '-.

11.

,.

ibI. ur. cli 16 Mardi 17' lýicrcre i8 Jeudi

ic) Vendre 2a Samedi

1 21

2rl uFl

=%

aR

:, 3

30

J1

aR

=, 3 30 J1

t

14.

I-ttncli Mardi ýTerýrc Jeudi

Vendre Samedi

13.

*: if,

Lundi Mardi Itilcrcrc

ý. ý

l

1 LUNA . ývýý , ir so s. (

Pleine lune le 6, 6, à5h. 58m. av.

midi , produit un temps variable.

Dernier quart.

le i2, à81i. 57m.

ap. m., peut ame- ner de la neige et de la pluie.

Nouvelle lune le 20, à7b. iom.

ap. ni., maintient un temps liuniide.

Premier gnart.

ý le 28, à9h. ih m.

ap. m. ne peut sué-i claircir comme il faut.

.ý i

MARS, était) consacré au clieu1 Mars par Rocou-.

lus. C'était le pre-1 fluer mois de fan-1 née martiale.

Le so (le re m'I le soleil fera son entrée au signe du,

liélier.

Du 1 au 3t de ce mois les fours ont crû deý

Il ! Aliriuteö.

; alEtrncés aux Bestiaux du rnuis tle 17lurs 1852.

Berne :::: 2Ij, ocle c. I1'euch, mar- Morges c. Vaud 5 Payerne, c. Vaud 4 Coasorzay c Vaud iif cLé aux chevaux 6,

I

Motufon, C. Vaud 1I j'evey,

, c. Vaud. ;o ý -: . z- -. -n ne. 1 .SI1î, -0 et - '7. Orbe c. Vaud .9 Yverdo: y e Vaud 5o

ý

Ck'.

cb9 e

IIA

s I1'icepliore , do. rýZ j Lever du seil. 6 Ir. 37

s ý13atLil Pr

81 ý, 1 01 K! <ý

21

5

20

5

20 Ili.

5

20

5

20

4

Itýi 1 T71.

l1

S LOnýýin crý 2V

s lIérihcrtý évé1. ý9

s Gabriel, arcla.

t2 ! I D< Ç

ý i5

s Joachim 27

Lever (lu sol 6 h. à ni.

dý" ý

Q ý. Drr sanr; - neige Q 3L, neigeux ý ý. froid et ora- 5h 5t3, av.

Coucher (lu sol. 5 h. 53 m de la sui- geux

ý, Q 2'. te, humide J h. pluie d 1, C. c'est le moyen

de se faire obéir. froid 8 h. 5-7, ap.

humide Couch. du sol. 6 h. 3 in.

v, ([ ul

Q Sý. Celui qui pluie D g. Pluie vend son hon- humide ý

7 11., o, -ap.

Couch. (lu

sol.

6 h. 13 ni.

s Benoit, e, 9dý, zzn. er .

s Nicolas de Plue ,2iQ a`. n'en retire pluie s Tl)éoclore g, 5

Cr tj. que (le obscur s Siméon OK, 14 d Y. l'in/ýrinie. Veil.

26 2c. 1/faul vzria- s Cesar. I\'. D. deC 9 calibrer l'instruc- ble

s L-vdie 2c tion pour ombrageux

Lever dz.,

, col. 5 h. 4.9 in Couch. du sol. 6 iz. 2z nt.

s HuPpert* 5ý, à9b. i8 m. ah. m, s Ec, s` ýase, abbé I tj . àtý 11, Q ý. l'esprit

s Qiuiriu, tribun fr,

,o Dg

ýd , e, D f). qui

s Balbine eý I -i la reçoit.

(15)

Aarberg

c. Berne g Aarbourgc. Arg. ig

Abbevillers Dbs. 4 16 Aigle

canton Vand io Altkirch h. Rhin le 4

et i8 A ltorf

c. Uri 18 Antbérieux Ain 24 A+tet

c. Berne. 17 A ppeºrzel l 17 AI bon c. Tnrg. Si Artvangen

c. 1; erne 18 Auhonue C. Vaud i6 AYenclles

c. Vaud t2

Bal lon i9

Belfort h. Rhin ,

$elvove L'erchier 1

c. Vaud 1.9 eerthoud

c. Berne 18 Ikx C. Vaud n6 Bienne

c. Berne 4 F3larnont ]lrntbs 6 Rolzano Tvrol 1t5 13onnevillé

Savoye 15 Bonsen Savoye 9 rotu"- ( Ain )4

RVeitenbach

c. U.

13ulactt g

c. Zurich 2 Pttlle

c. Fribourg }o Candel b. Min n Carougcc. Genèva it Cltamp:

tgni 27

Clianev

C. Genève 26 Cliaulrctt;

i g

Ch Cl'aux s' -)0

(le fonds g Lheýeauy

c Vaud So

Chesne=rbdnex 5

Cltiètres

c. Frib. 95 Clerval

Doubs 9

Clnses

en Savoye y6 e'-iligni

Ain 18

COLPar h.

rhin 3

Concizs

C' Vaud 8 Coýtailloc. a

Neuch 9 Cossonai.

Vaud ii Courrendli.

n c. Ber. 17

ýT ,

Foires du mois de M Ans 1852.

Courtemaiclle c. B 15 Montbéliard Doubs2q S. Julien en Sav. =r Dannemarie h. rit. 50 Montfaucon c. Ber 22 S Lupirin

Delémont C. Berne 1. MMlonboiun les lundis S. Tris ter de C. 1.5 Delle h Rhin 15 dcca: ênle. S. Ursarne C. Bi rne 1 Ellg C. Zurich 5 Montmélian 26 Sa laricltcs en Sav.

Erlenbach c. Berne g Morat e. Fribourg 2 Schallhauscn 2 Erstein (basrhin. ) 15 Morteau ( Doubs) 2 Schinzn1cll C. Arg. ryl Fallcogtley h. S. 4 Motiers-travers 18 Sclrleüht: im e Sctl. _týJ Fenin c Neuch. 2 Meudon c. Vaud 5 Scll! ettstatlt (b. R. ) a

Ferrctte h. R. 16 Mortiers en Tar. 29 Schwitz 1 ; 't Feucrntlullcn c. Z. So Mulhausen h. Rhin 2 Seengen Argovie n!

Flatvyi c. S. Gall 1'7 Munster G T. il. r. 1a Secwis C. Grisons t;

Fontaines e. Neuch. 18 Neu-(', risach. 19 Sclongev c. d'or 1(i Frauenfeld c. Th. 22 Neustadt f, noire. 22 Sépey c. Vaud 2cp Fribourg en Suisse 1 Neuveville e. Berne 3o Signau c. Berne 1

Frutigen C. Benne 26 Nidau C. Berne 23 Soleure 2

Gaillard en Savoye 22 Nie. lersept 11. Rhin 5 Stæfa c. Zurich Ii Gais c. Appenzell 2 Nyon c. Vaud !1 Stein aln Rhein J1

Geblveiler (h. Rh. ) i5 Olten c. Soleure 15 S, IIz (h. rltin) l0 Gelterkinden c. Ba.. 3 Orchamps. 20 Sunlmiswald c. B. 12 Gex Ain 1 et 25 Orgelet Jura 2"F Tagninge ti Gironlagny 11. Rh. q Ornans Doub 16 1'asseniéres 2g' Grandson Vaud 1. o Ormnnt-dessous 29 Terll'en c. Appenz. 291

Graulvillardh. Rh. g Petite, Chiottes 10 Travers c. l\eue. 4(

Ilabsheinl h. rhin t Pontarlier Doubs 25 Ueberlingen lac (le

Ilerzogeubuebsee B. Si Pont de Roide 1 Constance 5 Ilorgen c. Zurich 11 Pont du Bourg 16 Unterseen c. Berne S

1luth wl c. Berne 10 Porentrr i c. Berne 15 Utznaclt c. S. G. 20' liant C. Grisons 16 Port su r Silone (D° )51 Vercel (Doubs)

Jorgue Doubs 17 Pully c. Vand t8 tous les Sa nlcdis

Fdtiignau c. Argov. 19 Ragatz c. S. Gall 2a jusqu'à l'Ascension.

6wlliken e. Argov. 17 Rallon 8 Terrieresc. Neuch. 50 Kahn c. Argovie 12 Regensberg c. Zur. 16 Vil, nergen c. Arg. 22 'Iiyburg c. Zurich 211 Reicllensee c. Luc. 17 Villerfarlai 20

I agnieu (Ail] )8 Rornaintr. ôtier c. V. 26 Vcs ul tons les sacre Landeron e. \cuch. 8 Roniont c. Fribourg 2 dis jusqu'à l'Ascen- Landser h. rhiu 5 Rue c. Fribourg 10 siou.

Ta Sarraz c. Vaud g Sa^kingen c. Arg. 6 \Valrlshut f. n. 17 31 Levier 15 Saillans Drôme 18 1Vegenstctten c. A. 15 Libnières C. Neuch. 23 S Amour 4 ZVciniugen c. Zur. 1 Locle c. Neuchâtel 23 S Aubin c. Neuch. 26 Wildlingen c. Sch. 22 Lons-le-Saunier 15 S. Blaizec. Neuch. 1 Zurzach c. Arg. 6

Lucerne 23 S `_ 1aude 12 Zweisilnmen Berne 4

Maillerai c. Berne 11S. Genis 12

A4arignat. 23

11a.., evaua h. Rhin ;9

Mayence 23

lZil'ccourt Vosges a

ýýýý

(16)

1- 4

JIV Mois. 1 AVRIL.

II ,

1 Jeudi 2 Vendre 5 Samedi

1'4.

4

5 Lundi 6iiiardi

7 Mercre 8 Jeudi

q Vendre 1o Samedi

i5.

ii

12 Lundi 15 Mardi 14 Mercre 15 Jeudi

t6 Vendre 17 Samedi

i6.

18 Lundi il(

! 2o Mardi 21 Mercre u Jeudi

23 Vendre 24 Samedi

i

26 Lundi 127 r, larcli

28 Mercre 2q leucli 3u Vendre

1

sH ugues, éVér . e4

s Nisier Fr. Paule 13 s Eugène & 28

Lever (la sol. 5 h. 55 in.

sls. ýç i3

s Christian t%

s Sixte, C,

--Ise cý s Alexaºzulre

29.

14

cýW 29

sPr. a i3 sD. e 2;

s Lzechiel fix 10 Lever (la sol. 51i. 22 m

sLM 23

s JulesOÂ 6 sJustin, mari. É* 18

`l'; lýuý"ce o

s Olympe 12

s Daniel , ý; ' 21

s Roýlolph fe, 6

Lever du sol. 5hqm.

sA 1º. p 18 s Sévère. Léon 11, ,o

s Sull)ice e, 11 s Anselme ge, 24 s Soter et Cajus m6

» i8

s Albert. JOË( o

Lever du sol. 4h 57 na.

s Amélie. 4,! p e6

s Anastase Xq

s Vital, mari. 23

s Itebert 7I

s Si-ismonclý in. <U 22

Q ý, Q 2? 4 doux avec

La apparition de C.

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LUNAISUN3'.

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produit un temps doux avec appnti- tion de loieil.

Dernier quart leji, à9h. 27m.

av. mi. est au va- riable.

Nouvelle lune le i g, àoh. a3m.

ap. m. produitile la pluie.

Premier quart.

le 27e à8 b" 3o m.

av. m. amène tin temps changeant.

AVRIL vient d'Apýerire qui si- gnilie ouvrir. Les germes et les plan -

tes commencent à ouvrir le sein de la

terre.

Le ig de ce mois le soleil en- trera au signe du taureau.

Depuis le i jusqu'au 3o

Avril les jours ont cru de io4 minutes.

Dlurchés aux Bestiaux du mois c1'Avril 1852.

Berne 6Locle, c. Neuc. march. ana . ýýorcdr n, w. Vaud à «2 Paý-erne, C. Vaud C'ussur: ay, e. Yaud $f cheýaua 3. ro t7. "et 4{I Nenc/tei[el $ YeUee, e. Vaud

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