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Academic year: 2022

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Intitulé du projet : Film recherche. Construction d’une unité urbaine, déconstruction du canevas agricole périurbain, transformations paysagères et stratégies d’acteurs

Equipe de recherche : Dynamiques rurales (JP FONTORBES, A GRANIE, JM CAZENAVE) Demandeur(s) et statut : Olivier Bories – EC Aménagement

Porteur(s) du projet : Olivier Bories

Thème(s) de l’appel d’offre dans lequel se situe le projet :

□x Appui à un programme de recherche (pour un(e) chercheur(e), un(e) doctorant(e)

□ Appui à l’organisation de manifestations scientifiques

□ xTransfert et/ou valorisation de la recherche

□ Collaboration de deux ou plusieurs UMR de l’ENFA dans un projet de recherche en lien avec les missions de l’école (formation, appui, expertise)

Montant global prévisionnel du projet : Nombre d’années du projet : 3 ans Montant total demandé pour la campagne 2013/2014 :

Dont investissement : Dont fonctionnement :

Pourcentage par rapport aux recettes prévisionnelles du projet :

N.B. : Le bénéficiaire de l’aide s’engage à fournir un compte-rendu au Conseil Scientifique un an après l’acceptation de son dossier.

Date de dépôt : Octobre 2013

Signature du (des) porteur (s) du projet :

Avis et signature(s) du (ou des) responsable(s) d’UMR

Appel d’Offre Interne

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Le quartier pavillonnaire : de l’espace agricole à l’espace habité.

Transformations spatiales, mutations paysagères et stratégies d’acteurs.

1. Contexte et enjeux

La promotion d’une ville compacte qui se traduit par la densification (comblement des dents creuses, élévation de l’habitat, etc.) et le déploiement des couronnes vertes et autre continuités ou corridors

« naturels » et écologique (de type trame verte et bleue) visent un « développement urbain maitrisé ». Ces dispositions de gestion sont aujourd’hui dans les documents d’urbanismes (SCOT, PLU, etc.) de grandes priorités d’aménagement des périphéries d’agglomérations. Elles servent notamment, en posant un principe général d’interdiction de construction, à contraindre et à limiter l’artificialisation des proches campagnes afin de préserver et de conserver les espaces agricoles jugés pérennes et les espaces naturels remarquables. Elles participent d’une politique de planification territoriale durable portée par différents textes législatifs : LOADDT 1999, Loi SRU 2000. Dans ce cadre elles soutiennent pleinement la conservation d’une identité spatiale et paysagère des pourtours de noyaux villageois encore ruraux.

Cependant depuis 40 ans, bien que connaissant un ralentissement significatif, l’étalement urbain se

poursuit. Il est renforcé et relayé par le développement de pôles secondaires (polycentrisme), nouveaux

ancrages d’une diffusion urbaine plus lointaine et pénétrante de lieux jusque-là épargnés (zones de

montagne par exemple). La participation des investisseurs immobiliers amplifie la dynamique de

construction par la production répétée de logements collectifs et individuels. De cette façon, entre 2006 et

2010 ce sont 315 milliers d’hectares qui se sont urbanisés, principalement aux dépens des terres agricoles

(pour 58 %) mais aussi des milieux semi-naturels et forestiers, brouillant davantage les frontières spatiales

et modifiant la physionomie des territoires et des paysages de la ruralité.

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2. La problématique et objectifs de la recherche

Dans ce contexte, paradoxal, où se répondent schématiquement stratégie politique et demande sociale, il est opportun de s’intéresser à la déconstruction d’une frange rurale par la construction d’un quartier pavillonnaire.

Dans le processus d’artificialisation des terres agricoles, le quartier pavillonnaire s’impose comme l’archétype stigmatisé de la forme urbaine constructive de la « fabrique périurbaine » (D. CALLEN, 2011). Le pavillon est cette entité uniformisante des contours ruraux, décriée, responsable de transformations durables dans la trame rurale et de profondes dégradations paysagères à endiguer.

Néanmoins, pour de nombreux ménages, éloignés de ses préoccupations spatiales et esthétiques, le pavillon continue d’incarner la possible accession à la propriété. Cette incarnation est renforcée par la hausse et le coût prohibitif de l’achat au cœur de l’agglomération. Le pavillon est également ce lieu de vie situé à proximité d’une nature convoitée parce qu’elle procure toujours bien-être, vie saine et satisfait au projet et à l’épanouissement familial (P. DONADIEU 2002 ; E. ROUX, S. LOUARGANT, 2011).

L’augmentation croissante du coût de la mobilité, la valeur foncière qui contraint la construction à davantage d’éloignement, et les pouvoirs publics qui s’emploient à économiser la ressource foncière en privilégiant le renouvellement urbain et le développement de nouvelles formes urbaines comme alternative au pavillon (éco-quartier), ne parviennent pas véritablement à stopper la demande sociale de nombreux ménages, à la ralentir peut être. En effet, les stratégies sociales du déplacement paraissent s’adapter progressivement aux nouvelles contraintes (co-voiturage, télétravail, transport en commun, ajustement des horaires de travail, achat de véhicule hybride). Par ailleurs les ménages organisent de plus en plus leurs déplacements quotidiens autour de pôles de services et d’emplois secondaires, aussi bassin de mobilité, situés à proximité de leur domicile. Simultanément les logiques de développement des grands axes de circulation facilitent et pérennisent davantage un possible éloignement géographique. Enfin le contexte socio-économique actuel qui place l’investissement immobilier comme une valeur refuge, un placement sécurisant et financièrement soutenu (prêts avantageux, taux 0 pour la construction neuve), encourage l’accédant potentiel à se lancer dans l’achat et la construction de terrain périphérique.

A travers cette thématique le film-recherche poursuit plusieurs intentions, de nature scientifiques, mais

aussi pédagogiques. Trois objectifs scientifiques bornent le projet filmique.

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Le premier concerne la mise en image du processus d’urbanification de terres initialement réservées à un usage agricole. Par conséquent, il s’agit, en trois grandes étapes structurantes (naissance du projet d’urbanisation pavillonnaire, construction de l’unité urbaine, installation des résidents dans les pavillons) de filmer un changement progressif d’affectation du foncier, souvent soudain et rapide, de montrer comment s’opère la déconstruction d’un maillage rural par l’implantation d’une unité urbaine, de donner à voir surtout la nature des modifications physionomiques qui l’accompagnent. Il s’agit encore de filmer la périurbanisation autrement, en plaçant la caméra de l’autre côté, côté campagne, inversant la façon de regarder le processus. Il ne s’agit plus d’étalement urbain mais de « contraction » rurale.

Le deuxième vise à réunir et à interroger dans un même sujet toute la chaine des acteurs impliqués dans la diffusion du quartier pavillonnaire, du début à la fin du projet, du classement de la terre agricole en zone constructible à l’entrée du résident dans son pavillon, interrogeant tour à tour ou collectivement l’élu, l’aménageur, l’agriculteur, le promoteur, l’architecte, l’habitant et le voisin. De cette façon, il s’agit de révéler des positions, d’identifier et d’analyser des motivations, de questionner des rôles et des stratégies, certainement différentes et à qualifier, vraisemblablement complexes et « métissées », peut être source de conflits et sous tendues par divers enjeux (économiques, politiques, environnementaux, sociaux, etc.) à caractériser aussi. Ces enjeux président pour certains (élus, aménageurs, etc.) aux décisions de gestion et d’aménagement durable des territoires, pour d’autres (résidents) aux choix du lieu de vie et aux manières de l’habiter. C’est l’occasion donc d’interroger et de croiser, autour de la construction pavillonnaire, des paroles d’acteurs renseignant une diversité de pratiques, d’intérêts, de besoins, de désirs, et de contraintes. C’est l’opportunité de mettre en regard des objectifs et des attentes différentes pour éventuellement souligner des adéquations et des dissonances, pour mieux comprendre la nature des engagements des uns ou des autres dans le projet.

En fil conducteur, le troisième objectif s’attache à la mesure des changements. En filmant un quartier

pavillonnaire aujourd’hui, il s’agit de pointer les évolutions, de souligner des transformations à la fois

dans les pratiques de gestion et d’aménagement, mais aussi dans les façons de produire l’urbain. Les

acteurs engagés dans la diffusion du modèle pavillonnaire au sein du tissu agricole procèdent t’ils

aujourd’hui comme auparavant ? Constate-t-on vraiment comme indiqué dans les plans de gestion et

d’aménagement une fabrication urbaine plus évoluée qui cesse de dévorer les terrains agricoles, avec un

rapport à la nature voisine différent ? Le pavillon construit de nos jours est-il d’aspect véritablement

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distinct de celui construit il y a quelques années et dans l’affirmative de quelle façon ? Quelles sont les variations remarquables ? En ce sens le film recherche est « un arrêt sur image » qui permet véritablement de faire le point sur d’éventuelles évolutions dans les manières de faire tant dans la gestion de l’espace que dans les façons de construire.

A ces objectifs s’adjoint de façon sous-jacente, l’usage d’une autre façon de rendre compte. Le film- recherche est l’occasion d’écrire scientifiquement autrement et de s’inscrire davantage dans ce monde de l’image à l’intérieur duquel nous évoluons.

Par ailleurs il faut remarquer que l’espace périurbain et le quartier pavillonnaire ont fait l’objet d’écrits divers notamment dans le cadre de l’analyse du processus de périurbanisation (dynamiques d’étalement, identification des ménages installés, etc.). Ils ont aussi souvent été photographiés, justement pour dénoncer l’uniformisation, la banalité et la dégradation paysagère, pour montrer « la France moche » (observatoires photographiques). Rarement ils ont été filmés. Les recherches menées font état de productions plutôt récentes, surtout attachées à évoquer l’installation pavillonnaire des résidents, mais positionnant quoiqu’il en soit la thématique dans une actualité scientifique qu’il est opportun d’investir.

Ainsi JL. ANDRE réalise en 2006 un film intitulé « Villa mon rêve » qui décrypte les aspirations des candidats à l’accession en conjuguant le quotidien des « pavillonnaires » et l’histoire de la maison individuelle. R. SAUDET en 2010 signe un documentaire appelé « le lotissement », composé de deux volets « à la recherche du bonheur » et « le temps des illusions ». Ce documentaire suit l'installation des familles dans leur maison individuelle et part à la rencontre des résidents d'un lotissement évoquant la pluralité des situations qu’ils y rencontrent. La même année c’est Y. SINIC qui réalise « un monde pour soi », film récompensé, qui pose la question de l’urbanisme à la campagne s’intéressant aux modes d’habiter les territoires ruraux, aux évolutions du cadre de vie et du paysage suite à l’urbanisation des villages, à la vie sociale qui découle de ces nouvelles constructions et de leurs implantations.

C’est dans cette veine filmographique qu’il s’agit d’inscrire le projet de film-recherche, mettant surtout

l’accent sur la nature des différents mécanismes à l’œuvre (stratégies et décisions) dans l’artificialisation

des campagnes et les évolutions des positions.

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3. Le dispositif méthodologique et terrain

Le dispositif méthodologique qui sera déployé repose essentiellement sur l’usage d’entretiens semi- directifs réalisés auprès des acteurs concernés. Ils seront filmés comme d’ailleurs l’ensemble des scènes qui nous intéressent : état des lieux, construction des logements, entrée des résidents, etc. Les diverses séquences filmés sur les trois années feront l’objet d’un « dérushage » minutieux au cours duquel il s’agira de sélectionner les parties utiles à l’écriture, à insérer dans le montage pour construire le film-recherche.

Le terrain d’étude sélectionné

Le choix du terrain d’étude se porte sur l’agglomération toulousaine. Particulièrement attractive (pôle aéronautique, pôle universitaire, etc.) elle connaît un rythme de croissance démographique qui s’accélère (20 000 habitants de plus chaque année). Selon l’Insee (2006), le dynamisme démographique de la couronne périurbaine se renforce également (6100 habitants de plus chaque année). Par ailleurs, contrairement à d’autres agglomérations (Marseille par exemple), elle possède une superficie territoriale à exploiter importante encourageant un étalement en « tache d’huile », de surcroît non contraint par la proximité d’un relief accidenté, et même grandement favorisé par un réseau « étoilé » de grands axes de communication. Certainement comme ailleurs, en résulte selon le Syndicat Mixte d’Études de l’Agglomération Toulousaine (SMEAT) dans son rapport de synthèse du SCOT de la grande agglomération toulousaine : « une profonde mutation des paysages inhérente à un développement urbain qui s’opère quasi exclusivement sous forme pavillonnaire, avec pour conséquences une forte consommation d’espace et une insertion dans le site en rupture avec l’architecture traditionnelle ».

Dans ce cadre, l’agglomération toulousaine réunit les conditions propices à la réalisation d’un sujet traitant du processus de déconstruction des franges agricoles par la construction pavillonnaire, des stratégies d’acteurs et des transformations paysagères qui l’accompagnent.

Sur proposition du SICOVAL (partenaire et autre financeur du projet), nous travaillerons sur la commune

de Vigoulet-Auzil. Elle se situe dans la première couronne de l'agglomération toulousaine, à une dizaine

de kilomètres au Sud de Toulouse, dans le canton de Castanet-Tolosan. D'une superficie de 346 hectares,

la commune compte au dernier recensement (RGP 2006) un total de 962 habitants. Vigoulet-Auzil

appartient à la communauté d'agglomération du SICOVAL qui regroupe 36 communes. Elle est

actuellement couverte par un Plan d'Occupation des Sols. La commune a décidé, par délibération en date

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du 23 novembre 2010, la révision totale de son Plan d'Occupation des Sols (POS), qui devient compte tenu de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) du 13 décembre 2000 un Plan Local d'Urbanisme (PLU). Le projet porte notamment sur la création de nouvelles zones à urbaniser sur la commune. Soit une superficie de 10,94 ha de zones AU et 8,79 ha de zones AU0, soit un total de 19,73 ha pour ces zones à urbaniser. C’est à ce titre que nous l’avons choisi, aussi parce que le projet suscite de vives réactions de mécontentement. L’Association pour l’Environnement de Vigoulet-Auzil (APEVA) réunit un collectif de résidents particulièrement opposés au projet, qui s’oppose actuellement au projet de PLU tel qu’il vient d’être présenté (Juin 2013) et qui fait appel au tribunal administratif. Ce contexte mêlé d’urbanisation « sociale » de terres sur une commune de résidents majoritairement aisés, qui s’opposent pour certains farouchement au projet promet une matière riche d’informations pour notre travail filmique et le sujet concerné.

Les partenaires impliqués

Le projet de film recherche mobilise deux partenaires, le laboratoire de recherche Dynamiques Rurales d’un côté et le SICOVAL d’un autre. Par accord de principe et sous réserve d’attribution de financement pour moitié du projet par l’Ecole Nationale de Formation Agronomique, le SICOVAL s’engage à financer l’autre moitié (6000 euros).

Crée en 1991, le laboratoire Dynamiques Rurales rassemble 38 enseignants et chercheurs (économie- gestion, sociologie, politiques publiques, géographie, développement, audio-visuel) qui travaillent sur le

« rural ». Ils y représentent trois institutions : l’ENFA, l’UT2 (département de géographie) et l’Institut National Polytechnique de Toulouse-INPT (l’École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse – ENSAT). Ce groupe interdisciplinaire analyse les transformations agricoles et spatiales des sociétés rurales. Il étudie comment les nouvelles dynamiques et structurations redonnent un sens aux attributs de la ruralité, dans les pays du Nord comme du Sud. Le laboratoire ancre ses pratiques de recherche dans l’interdisciplinarité et les liens entre recherche, étude de terrain, et formation. Si Dynamiques Rurales comporte 3 axes de recherche, c’est précisément à l’enrichissement de l’axe 2 « Habiter, consommer, et travailler dans les espaces ruraux ou comment vivre la complexité et l’incertitude des territoires de la ruralité » que le film-recherche vient apporter ici une contribution à la réflexion scientifique.

Le SICOVAL est une Communauté d’Agglomération crée en 1975. Elle s’étend sur 250 km2 et comprend

36 communes du Sud-Est toulousain, soit 70 000 habitants, qui sont associées pour élaborer et conduire,

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ensemble (127 élus) un projet commun intercommunal de développement mêlant urbain et rural. Le SICOVAL en défend les intérêts sur le territoire dans les domaines multiples relevant de ses compétences, notamment dans les domaines de l’aménagement de l’espace et du développement rural qui nous intéresse.

S’appuyant sur la réflexion collective et l’adoption d’une charte d’aménagement le SICOVAL affiche clairement des priorités ancrées sur la gestion raisonnée (économe) du foncier et la pérennisation d’une agriculture en territoire périurbain. Les objectifs visés concernent alors un développement équilibré par une maîtrise et une régulation de la croissance urbaine, la préservation et la mise en valeur des espaces naturels et agricole (60 % du territoire sont consacrés à l’agriculture, aux espaces naturels), la valorisation paysagère notamment par la diversification et l’amélioration de l’offre et des formes d’habitat.

Ces orientations ciblées d’accompagnement et d’actions de gestion et d’aménagement des territoires périurbains font du SICOVAL un interlocuteur privilégié, fin connaisseur de terrain ancré au cœur des interrogations qui structurent le projet filmique. Par ailleurs, il est un partenaire de travail qui permet l’établissement d’une connexion essentielle entre les acteurs de la recherche et les acteurs locaux porteur du projet de développement de territoire aidant à mettre en regard des préoccupations scientifiques et des pratiques territoriales.

4. Résultats attendus et retombées sociales pour le système d’enseignement agricole

Les résultats attendus sont principalement liés à la démonstration d’une évolution spatiale. Il s’agit de garder trace en image d’un changement d’affectation du foncier et de révéler les changements physionomiques d’un pourtour d’agglomération. Il s’agit aussi de recueillir des paroles d’acteurs impliqués pour révéler les processus à l’œuvre (politique, sociaux, économiques) dans l’artificialisation des sols et les enjeux attenants.

Le film-recherche poursuit également un objectif pédagogique. « Ecrire la connaissance en image »

c’est aussi se doter d’un autre outil pour sa diffusion en classe. Si la ressource bibliographique reste la

pierre angulaire de l’apprentissage scolaire, le film vient s’ajouter à la diversité des supports aujourd’hui

mobilisables. Profitant de nouvelles techniques et technologies il s’agit donc de proposer aux équipes

pédagogiques une nouvelle ressource à utiliser avec la classe. Accompagné de propositions pour son

utilisation pédagogique (sous forme d’un livret identifiant les programmes ou référentiels intéressés)

gageons de l’efficience du film dans les apprentissages d’apprenants aujourd’hui familier de l’image et

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enthousiasmés par son utilisation. Avec le film-recherche il s’agit d’intéresser et de mobiliser l’attention différemment pour provoquer l’échange, la critique et le débat.

Les transformations spatiales et paysagères par l’artificialisation notamment pavillonnaire des espaces ruraux et les multiples enjeux qui y sont attachés (économiques, politiques, sociaux, environnementaux, etc.) constituent une problématique vive de gestion et d’aménagement durable des territoires, abordée en filigrane dans les programmes de formation. Le film-recherche peut être par exemple mobilisé en Seconde GT Option EATDD pour travailler l’exploration d’une situation problème porteuse d’enjeux de durabilité pour le territoire (Objectif 1 du module) ou l’approche d’un territoire par une lecture de paysage (Objectif 2 du module).

5. Le calendrier de réalisation

Sur ce projet il est particulièrement difficile de renseigner un calendrier de réalisation précis. Nous pouvons toutefois indiquer que le projet s’étalera sur plusieurs années, trois probablement. L’urbanisation d’une terre agricole est une action d’aménagement délicate à mener sur un territoire, plus particulièrement encore sur celui que nous avons choisi au regard du nombre d’acteurs impliqués, et des enjeux forts (politique, économique, sociaux, paysagers). Nous avons cependant commencé à tourner quelques images, contraint et pressé par des rendez-vous à ne pas manquer (conseil municipal par exemple, moisson cet été, etc.). Nous proposons ci-dessous un calendrier de réalisation prévisionnel.

Année 1 (2013.2014) Etat des lieux

Entretiens des acteurs (élus, résidents concernés, agriculteur)

+ sélection des images

Année 2 (2014.2015) Travaux

Entretiens des acteurs (architectes, constructeurs, etc.)

+ sélection des images Année 3 (2015.2016)

Année 4 (2016.2017)

Fin des travaux

Entretiens des acheteurs (habitants)

+ sélection des images et montage

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6. La bibliographie

ANDRE JL. (2006), « Villa « Mon rêve », Film, Coproduction PB productions / ARTE France, 40 min.

BORIES O. (2008), « Le paysage dans les manières d’habiter des résidents du périurbain. Le cas de l’agglomération toulousaine », Thèse de doctorat, Université de Toulouse II, 496 p.

CALLEN D. (2011), « La fabrique périurbaine, système d’acteurs et production des ensembles pavillonnaires dans la grande couronne francilienne », Thèse de doctorat, Université Paris I Panthéon, 402 p.

DONADIEU P. (2002), « La société paysagiste », Eds. Actes SUD/ENSP, 143 p.

FONTORBES JP. (2013), « La mise en scène des identités. Constructions scientifiques au croisement de mon cinéma et d’une sociologie », Habilitation à Diriger des Recherches UT2 ESAV, 3 tomes, 3 films recherche.

GRANIE A.M. (2005), Figures de constructions identitaires. Regards croisés. « Le film, le réalisateur et la sociologue ». Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), ESAV- Université de Toulouse le Mirail GRANIE A.M, FONTORBES JP. (2007), « Paroles d’habitants, manières d’habiter », Eds. Educagri, DVD 46 min.

LOUARGANT S., ROUX E. (2011), « Futurs périurbains : de la controverse à la prospective, TERRITOIRES 2040, Documentation française, pp.33-49

SAUDER R. (2006), « Le lotissement, à la recherche du bonheur », Film documentaire, Coproduction France 5 / Bonne Compagnie, 52 min.

SINIC Y. (2010), « Un monde pour soi », Film d'interpellation, 26 min.

SMEAT. (2010), « Rapport de présentation, synthèse SCOT », 32 p.

Références

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