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20 14. 5. 2014

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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editorial 765

La SSMI lance sa campagne «Smarter Medicine»

et la première liste «Top 5» de Suisse

OUI aux soins médicaux de base 772

«Cet article constitutionnel est une décision systémique d’avant-garde»

Tribune 794

Zwischen Ethos und Markt: zum gegenwärtigen Wandel des beruflichen Rollenverständnisses des Chefarztes

Horizons 803

L’éthique à l’écoute des neurosciences

«Et encore…» par Bruno Kesseli 804

Le charme éternel de l’Uetliberg

20

14. 5. 2014

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S O M M A I R E

FMH

Editorial

765 La SSMI lance sa campagne

«Smarter Medicine» et la première liste

«Top 5» de Suisse Jean-Michel Gaspoz Comité central

767 Nouvelles du Comité central 768 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

769 «Smarter Medicine»: 5 interventions SSMI à éviter en médecine interne générale ambulatoire

K. Selby, J. Cornuz, S. Neuner-Jehle, A. Perrier, A. Zeller, C. A. Meier, N. Rodondi, J. M. Gaspoz

La Société suisse de médecine interne générale se penche sur la problématique du surdiagnostic et du surtraitement depuis 2012 et a décidé de publier une liste comprenant 5 interventions n’apportant pas ou peu de bénéfices à de nombreux patients.

OUI aux soins médicaux de base 771 Breite Abstützung des Verfassungs­

artikels über die medizinische Grund­

versorgung Bernhard Stricker

D’après l’auteur, le principal danger de ce vote est l’abstention. Par conséquent, il lance un appel à tous les médecins pour qu’ils se rendent aux urnes afin de faire adopter ce nouvel article constitutionnel à une large ma-

jorité.

772 «Cet article constitutionnel est

une décision systémique d’avant­garde»

Bruno Kesseli

Entretien avec Peter Tschudi, co-responsable du comité de votation «Oui aux soins médicaux de base» qui ré- pond notamment à la question de savoir s’il n’aurait pas mieux fallu maintenir l’initiative populaire «Oui à la médecine de famille».

Autres groupements et institutions SWISSINT

774 Echanger son cabinet de médecin de famille contre un container Peter Spirig

L’auteur avait besoin de changement et il a donc accepté un poste de «Chief Medical Officer» dans le cadre d’une opéra- tion de maintien de la paix de l’Armée suisse. Il relate son expérience au Kosovo qui pourrait bien faire des émules parmi celles et ceux qui souhaitent élargir leur horizon.

Courrier / Communications

776 Courrier au BMS

779 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

780 Geld und Aufwand sparen?

781 Effectuez le check­up de votre LPP!

782 Zahlungseingang pünktlich 783 Emplois et cabinets médicaux

Tribune Thème

794 Zwischen Ethos und Markt Tina-Maria Willner

Présentation d’un projet de recherche basé sur des entre- tiens avec des médecins-chefs d’hôpitaux publics, des médecins de cliniques privées, des membres de la direc- tion et des responsables des ressources humaines. L’en- quête a porté sur les mutations auxquelles sont sou- mises l’éthique professionnelle des médecins et la ma-

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 300, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe SA, Muttenz Marketing EMH

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2014 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Tribune

Point de vue

798 Krankenpflegeversicherung und Off­Label­Use:

Die Ärzteschaft ist gefordert Max Giger

L’utilisation de médicaments hors étiquette pose de nombreux problèmes. Les demandes de rembourse- ment ne sont souvent pas assez élevées et cela entraîne de longues négociations entre assureurs et industrie pharmaceutique. Max Giger exige notamment que les montants des remboursements soient réglementés.

801 Spectrum

Horizons

Sous un autre angle

802 F wie Fernweh oder f(v)erwöhnt Dominik Heim

La nostalgie des pays lointains est-elle typiquement suisse? Nous n’avons effectivement pas de vue sur la Méditerranée, à moins de se rendre dans le Sud. Petit aperçu de futures vacances au bord de la mer.

Horizons

Notes de lecture

803 L’éthique à l’écoute des neurosciences Jean Martin

Jean Martin présente le livre de Bernard Baertschi, profes- seur à l’Université de Genève. En sa qualité de philo- sophe, ce dernier s’intéresse aux neurosciences et à leur importance dans les questions éthiques.

Et encore…

804 Le charme éternel de l’Uetliberg Bruno Kesseli

Cela fait déjà 8 ans que les Journées zurichoises de la santé se tiennent sur l’Uetliberg. Organisée par la So- ciété des médecins zurichois (AGZ), cette manifestation s’est intéressée cette année aux futurs défis pour les soins de santé. L’occasion également de prendre congé d’Urs Stoffel, qui quitte sa fonction de président de la société.

Anna

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E d i t o r i a l

F M H

Lors des Symposia Platin de la Société suisse de médecine interne générale (SSMI) à Thoune en 2012 et 2013, un panel d’orateurs, de représentants de médecins en pratique ambula- toire privée, des hôpitaux, des universités, de la FMH, de l’OFSP, de l’industrie pharmaceutique, des assurances mala- dies, du monde politique et des médias, ont débattu du thème

«Can less be more?».

Ce thème a représenté l’enjeu de la «Choosing Wisely Ini- tiative» [1], lancée aux USA en 2012, et de NICE, au Royaume- Uni, dès 1999 [2], bientôt reprises en Australie [3], en Italie et ailleurs. Dans ce cadre, un nombre important de disciplines médicales se sont lancées dans l’établissement d’une «Top-5 list», c’est-à-dire une liste de 5 investigations ou traitements à éviter, dont les évidences scientifiques montrent qu’ils n’offrent pas (ou peu) de bénéfices pour les patients, com- portent des risques potentiels d’effets secondaires (notam- ment par les examens complémentaires ou les interventions qu’ils peuvent indûment induire) et sont pourtant fréquem- ment prescrits par les médecins des disciplines concernées.

Après avoir procédé à de riches échanges de vues sur le sujet à Thoune, la SSMI s’est sentie prête à relever ce défi et à se lancer, en pionnier, dans une initiative de type «Choosing Wisely» en Suisse. Cette démarche, intitulée «Smarter Medi- cine», s’inscrit dans la droite ligne de la prise de position de l’Académie Suisse des Sciences Médicales «pour un système de santé durable pour la Suisse» [4]. Elle rejoint également d’autres réflexions menées dans le monde sur la surutilisation en médecine, intitulées «too much medicine» [5].

Un article de ce numéro présente la première liste Top 5 établie par la SSMI dans le domaine de la médecine interne générale ambulatoire. L’an prochain, une liste Top 5 sera pu- bliée concernant des interventions pratiquées dans le cadre de la médecine interne générale hospitalière.

Comme vous le verrez dans ces textes, la SSMI se veut res- pectueuse du médecin et du malade. Le nom de sa campagne,

«Smarter medecine», en atteste: nos pratiques médicales suisses sont «smart»; peuvent-elles l’être encore plus? Ainsi, la SSMI a émis des recommandations quant aux stratégies à éviter, à moins que les conditions cliniques ou le contexte individuel d’un patient, et de la relation qu’il entretient avec son méde- cin, ne dictent le contraire. A terme, ceci devrait contribuer à promouvoir le concept de décisions partagées entre médecins et patients.

En effet, «to choose wisely» suppose un dialogue méde- cin–malade permettant cet échange. Ceci implique parfois, pour les médecins, un apprentissage de techniques d’entre- tien appropriées, et pour les patients, une responsabilisation vis-à-vis de leur maladie. Sur le plan des systèmes de santé, cela exige un large consensus et un effort de communication médiatique d’envergure. L’ambition de la SSMI est de contri- buer positivement à ces efforts et ces débats.

Prof. Jean-Michel Gaspoz, président du directoire de la Société suisse de médecine interne générale

1 Choosing wisely: an initiative of the ABIM Foundation 2013.

(www.choosingwisely.org).

2 Sarah Garner. Disinvestment form low value clinical interven- tions: NICEly done? BMJ. 2011;343:d4519 doi: 10.1136.

3 Elshaug AG, et al. Over 150 potentially low-value health care practices: an Australian study. MJA. 2012;197:556–60.

4 Un système de santé durable pour la Suisse. Feuille de route des Académies suisses des sciences. Académies suisses des sciences; 2012.

5 Glasziou P, et al. Too much medicine; too little care. Time to wind back the harms of overdiagnosis and overtreatment.

BMJ. 2013;347:f4247. doi: 10.1136.

La SSMI lance sa campagne «Smarter Medicine»

et la première liste «Top 5» de Suisse

Ces deux dernières années, la Société suisse de médecine interne générale (SSMI) s’est – entre autre chose – penchée sur la question de l’utilité de certains examens et traitements. Pour la première fois, elle publie une liste de tests et de traitements en médecine interne générale qui offrent peu de bénéfices pour les patients et auxquels il est généralement possible de renoncer. Ces évaluations de leurs propres pratiques par les médecins permettent des améliorations qui vont dans le sens du bien-être des patients. La FMH soutient cette initiative.

Dr Jürg Schlup, président de la FMH

Les pratiques médicales suisses sont «smart»: peuvent-elles l’être encore plus?

«To choose wisely» implique un

dialogue entre médecin et malade.

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767

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 20

Séance du 13 mars 2014

Nouvelles du Comité central

Dépistage précoce du cancer du sein –La Ligue suisse contre le cancer a invité la FMH à se prononcer sur sa proposition de standards de qualité dans l’or- ganisation du dépistage précoce du cancer du sein.

Le Comité central (CC) a approuvé la prise de posi- tion élaborée à l’intention de la Ligue contre le can- cer sur la base des informations données par les orga- nisations représentées à la Chambre médicale.

International Health Policy Survey –Depuis 2010, la Suisse participe à l’enquête annuelle de la fonda- tion «Commonwealth Fund» intitulée International Health Policy Survey. Alors que le thème principal change à chaque édition, celle de 2015 se concen- trera sur les médecins de premier recours. Le CC est d’accord de collaborer avec l’OFSP pour répondre au questionnaire 2015.

Sel et santé – La prise de position «Sel et santé», éla- borée par la Fondation suisse de cardiologie en col- laboration avec plusieurs sociétés de discipline et la division Promotion de la santé et prévention, a été approuvée par le CC et doit appuyer la stratégie 2012–2016 de la Confédération en matière de sel.

Loi sur les professions de la santé (LPSan) – Selon la FMH, le projet de loi sur les professions de la santé doit réglementer pour les diplômes de bachelor de certaines professions de la santé les compétences spécifiques à chaque profession mais aussi les ni- veaux de master. D’une part, le domaine d’appli- cation de la loi devrait être étendu à d’autres profes- sions de la santé, par exemple aux assistantes médi- cales. D’autre part, il serait judicieux d’en élargir la portée au droit public notamment pour la sécurité des patients.

Reconnaissance ultérieure d’un titre pour les infir- mières – Aujourd’hui, l’obtention ultérieure d’un titre n’est prévue que pour les professions de la santé

au niveau des hautes écoles spécialisées comme les sages-femmes ou les physiothérapeutes. La révision partielle de l’ordonnance concernée doit permettre aux infirmières avec certains diplômes d’obtenir une reconnaissance ultérieure de leur titre. Le CC ap- prouve cette modification de la loi et propose par ail- leurs de permettre la reconnaissance d’autres titres soumis à l’ancien droit.

Convention Médicrime –Le Conseil fédéral a ou- vert la procédure de consultation concernant la mise en œuvre de la convention Médicrime, élaborée par le Conseil de l’Europe et portant sur la contrefaçon de médicaments et de produits médicaux. Dans sa prise de position, le CC soutient cette convention mais rappelle que l’importation par les médecins de mé dicaments non autorisés en Suisse ne doit pas être rendue plus difficile.

Protection de l’enfance – D’après la modification du Code civil suisse, les professionnels ayant des contacts réguliers avec des enfants seront tenus d’aviser l’autorité s’ils ont connaissance d’un cas d’abus ou de maltraitance ou s’ils soupçonnent qu’un enfant pourrait être menacé dans son déve- loppement. La FMH salue l’introduction du droit d’annoncer pour les personnes soumises au secret professionnel, qui permet d’uniformiser les diffé- rents droits cantonaux en la matière. En revanche, il faut renoncer à la généralisation de l’obligation d’an- noncer qui peut fréquemment avoir des effets contre-productifs.

Compendium –Le CC a discuté des possibles solu- tions pour remplacer le Compendium des médica- ments. Il a décidé de poursuivre les prochaines étapes conjointement avec l’industrie pharmaceu- tique, Swissmedic et les professions médicales inté- ressées.

C o m i t é c e n t r a l

F M H

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Personalien

gie sowie Hämatologie FMH, Konsiliarärztin im Kantonsspital Baden seit 25. März 2014 Lars Englberger, 3627 Heimberg, Facharzt für Herz- und thorakale Gefässchirurgie FMH, Praxiseröffnung in der Hirslanden Klinik Aarau per 1. Mai 2014

Reinhard Gamisch, D-80805 München, Praxis- eröffnung in Neuenhof per 1. Juli 2014 Nicola Geissendörfer, 5405 Dättwil, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Praxis- gemeinschaft in Dättwil per 1. Juni 2014 Christos Kolotas, 3012 Bern, Facharzt für Radio- Onkologie / Strahlentherapie, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in der Hirslanden Klinik Aarau seit 1. Januar 2014

Avnija Ramadani, Praktischer Arzt FMH, 4057 Basel, Praxiseröffnung in Aarburg per 1. Mai 2014

Zur Aufnahme als Chef- und Leitender Arzt hat sich angemeldet:

Stephan Ness, 5708 Birrwil, Facharzt für Anäs- thesiologie FMH, Leitender Arzt im Spital Menziken seit 1. Februar 2014

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzte- verbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent- scheidet die Geschäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Thomas Rueff, Facharzt für Innere Medizin FMH, Monbijoustrasse 68, 3007 Bern

Oliver Sutter, Facharzt für Kinder- und Jugend- medizin FMH, Kreuzgasse 17, 3076 Worb Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen in- nerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein- gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Todesfälle / Décès / Decessi

Hans Willener (1917), † 4.4.2014, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3762 Erlenbach i. S.

Juerg Hodler (1922), † 7.4.2014, Facharzt für Nephrologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3006 Bern

Rolf Max Schmid (1926), † 14.4.2014, Facharzt für Chirurgie, 3780 Gstaad

Praxiseröffnung / Nouveaux cabi- nets médicaux / Nuovi studi medici BL

Cornelius Sebastian Weiller, Facharzt für Neuro- logie, c/o Dr. Dagmar Schoett, Hauptstrasse 7, 4102 Binningen

BS

Gerhard Wiesbeck, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Gerbergasse 16, 4001 Basel Robert Kilger, Facharzt für Orthopädische Chir- urgie und Traumatologie des Bewegungsappa- rates, St. Johanns-Vorstadt 86, 4056 Basel SG

Barbara Margarete Schmidt-Gabriel, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Allmeind- strasse 15, 8645 Jona

ZH

Viola Habermeyer, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Weinbergstrasse 9, 8001 Zürich

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band als ordentlich praktizierende Mitglieder haben sich angemeldet:

Claudio Cerletti, 5742 Kölliken, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates FMH, Praxisgemein- schaft in der Hirslanden Klinik Aarau per 1. Januar 2015

Jorge Alfredo Coutino, 5504 Othmarsingen, Fach- arzt für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Praxiseröffnung in Lenzburg per 1. Juni 2014 Heidi Dazzi, 8006 Zürich, Fachärztin für Allge- meine Innere Medizin, Medizinische Onkolo-

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich angemeldet:

Birgitt Silvia Marbach, Fachärztin für Gynäkolo- gie und Geburtshilfe, ab Mai 2014: Praxis am Spital Sursee, Spitalstrasse 18, 6210 Sursee Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Preise / Prix / Premi

Astellas Urologie- und Urogynäkologie- Forschungspreis 2014

Der mit 150 000 US-Dollar dotierte Urologie- und Urogynäkologie-Forschungspreis 2014 der Astellas European Foundation geht an ein schweizerisch-österreichisches Forscherteam.

Es untersuchte chronische, nichtbakterielle Blasenkrankheiten, die oft schleichend begin- nen und häufig zu spät erkannt werden. Die in- ternationale Jury hat das Konzept einer inter- disziplinären und internationalen Forschung honoriert. Am Forschungsprojekt beteiligt sind:

Dr. sc. nat. Marianne Gamper, Molekularbio- login und wissenschaftliche Projektleiterin, Frauenklinik Frauenfeld; JoEllen Welter, Master of Public Health, wissenschaftliche Mitarbeite- rin der Frauenklinik Frauenfeld; Professor Dr. med. Volker Viereck, Chefarzt Urogynäkolo- gie, Blasen- und Beckenbodenzentrum der Frauenklinik, Kantonsspital Frauenfeld; und Professor Dr. med. Sigrid Regauer, Fachärztin für Pathologie, Institut für Pathologie der Medizi- nischen Universität Graz.

F M H

Nouvelles du corps médical

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous! Dans la rubrique forum, nous présentons régulièrement des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé. Donnez votre avis ou com- mentez les affirmations de vos confrères. Pour accé- der au forum: www.bullmed.ch/forum/

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769

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 20

«Smarter Medicine»: 5 interventions à éviter en médecine interne générale ambulatoire

Introduction

Dès 2012, la Société Suisse de Médecine Interne Géné- rale s’est intéressée à la problématique de la sur-utili- sation en médecine et a décidé d’établir, dans le do- maine de la médecine interne générale ambulatoire, une liste de 5 interventions, pratiquées chez un nombre important de patients, sans leur apporter de bénéfice, ou un bénéfice marginal, tout en compor- tant de possibles effets secondaires et en contribuant à augmenter les coûts de la santé.

Méthodes

Une version plus détaillée de la méthodologie utilisée sera publiée prochainement. En bref, une revue de la littérature a identifié trois projets internationaux, dont la «Choosing wisely intiative» aux Etats-Unis, qui ont énuméré des interventions à éviter, dans le but d’améliorer l’efficience et la qualité des soins [1–3]. Sur cette base, une présélection de 38 interventions de médecine interne générale ambulatoire a été effectuée.

35 experts issus de la médecine interne générale et de la médecine de famille ont participé à un processus Delphi électronique, lors duquel ils ont classé les re- commandations internationales selon leur degré de priorité et proposé 12 nouvelles recommandations.

Les 18 interventions ayant obtenu les scores les plus élevés ont été revues et classées selon la fréquence de leur utilisation en Suisse, pour retenir une liste finale de 10 interventions. Sur la base des recommandations du Comité d’experts, le Comité de la SSMI a ensuite choisi parmi elles 5 interventions pour sa première liste officielle de recommandations.

Résultats

La Société suisse de médecine interne générale recommande de ne pas pratiquer les tests ou prescriptions suivants:

1. Un bilan radiologique chez un patient avec des douleurs lombaires non-spécifiques depuis moins de 6 semaines.

33 % de la population suisse de > 15 ans déclare souf- frir de légers maux de dos et 10 % de douleurs sévères [4]. Des recommandations internationales existent depuis plusieurs années visant à proposer une prise en charge conservatrice pour tout patient sans signaux d’alarme («red flags»), tels que déficits neurologiques graves ou progressifs, ou suspicion de processus malin ou infectieux. Malgré cela, une étude récente a mon- tré une augmentation de l’utilisation des nouvelles technologies d’imagerie (CT et IRM), sans diminution de l’utilisation de radiographies standards, entre 2000 et 2010 [5]. Or, une imagerie dans les six premières se-

maines d’une lombalgie non-spécifique augmente les coûts de la santé sans amélioration de la douleur ni di- minution du risque de handicap [6]; en particulier, la prescription d’IRMs augmente le taux de chirurgie lombaire sans diminuer l’intensité ou la durée des douleurs et de l’invalidité [7].

2. Le dosage du PSA pour dépister le cancer de la prostate sans en discuter les risques et bénéfices avec le patient.

25 % des hommes de 50 à 74 ans en Suisse subissent une mesure du PSA (prostate specific antigen) chaque année [4]. Deux grandes études randomisées ont donné des résultats contradictoires concernant le bé- néfice de ce dépistage; or les risques de faux positifs, de sur-diagnostic, ainsi que ceux des investigations et traitements subséquents sont non négligeables [8].

Quasiment tous les guidelines actuels recommandent qu’un homme ne soit pas dépisté par un test du PSA sans être au clairement informé sur les enjeux d’un ré- sultat positif et les limites de cet examen, en utilisant un entretien structuré selon les modèle des décisions partagées. De plus, ce dépistage ne devrait pas être proposé au-delà de l’âge de 75 ans. Néanmoins, seuls 13 % des hommes américains ayant subi ce dépistage ont eu une discussion approfondie avec leur médecin portant sur les avantages, désavantages et incertitudes liés au dépistage par le PSA [9].

3. La prescription d’antibiotiques en cas d’infection des voies aériennes supérieures sans signe de gravité.

En Angleterre, un quart de la population consulte chaque année son généraliste pour une infection des voies aériennes supérieures et le traitement d’infec- tions respiratoires est responsable de 60 % des anti- biotiques prescrits [10]. Or, l’on sait que la plupart de ces infections sont d’origine virale, les expectora- tions purulentes ne prédisant pas une cause bacté- rienne; les symptômes d’IVRS durent en moyenne de 7 à 11 jours; la prise d’antibiotiques n’en raccourcit pas la durée et augmente le risque de résistances [11]. Les prescriptions symptomatiques et les conseils spéci- fiques semblent satisfaire autant les patients qu’une or- donnance d’antibiotiques [10].

4. Une radiographie du thorax dans le bilan préopératoire en l’absence de suspicion de pathologie thoracique.

Plus d’un million d’interventions chirurgicales sont effectuées annuellement en Suisse; un bilan préopéra- toire incluant une radiographie de thorax est souvent K. Selby a, J. Cornuz a,

S. Neuner-Jehle b, A. Perrier c, A. Zeller d, C. A. Meier e, N. Rodondi f, J. M. Gaspoz g a Policlinique médicale

universitaire, Lausanne b Institut für Hausarztmedizin

Zürich

c Service de médecine interne générale, Hôpitaux Universitaires de Genève d Institut für Hausarztmedizin,

Basel

e Department Innere Medizin und Spezialdisziplinen, Stadtspital Triemli, Zürich f Clinique Universitaire de

Médecine Interne Générale, Hôpital de l’Ile, Université de Berne

g Service de médecine de premier recours, Hôpitaux Universitaires de Genève

Correspondance:

Kevin Selby

Policlinique médicale universitaire Rue du Bugnon 44

CH-1011 Lausanne

S S M I

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

(8)

S S M I

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

demandé. Cependant, seules 2 % des radiographies ef- fectuées chez des patients asymptomatiques vont mo- difier leur prise en charge; aucune étude ne montre qu’une radiographie de thorax apporte des informa- tions supplémentaires à celles amenées par l’anam- nèse et l’examen physique, ou qu’une radiographie de thorax apporte un bénéfice au patient. Il n’y a pas de données suggérant qu’une radiographie «de base»

change la prise en charge en cas de complications, sauf chez des patients âgés (70+) avec maladie pulmo- naire préexistante [12].

5. La poursuite à long terme d’un traitement d’inhibiteurs de la pompe à proton pour des symptômes gastro-intestinaux sans utiliser la plus faible dose efficace.

La prescription d’IPP est en forte augmentation. Par exemple, entre le début 2000 et la fin 2008, la consommation d’IPP dans le canton de Genève a aug- menté de presque 500 % [13]! Les IPP sont efficaces pour réduire des symptômes récurrents de reflux et traiter les ulcères gastro-intestinaux au stade aigu;

mais en dehors d’ indications formelles basées sur des résultats pathologiques d’endoscopies, ils n’ont au- cun bénéfice préventif [14]. En revanche, un traite- ment chronique par IPP peut provoquer une augmen- tation du risque de fractures ostéoporotiques, de pneumonies, d’infections à Clostridium difficile, de néphrites interstitielles et de carence en vitamine B12 [13] et ces risques augmentant en fonction de la dose.

Par conséquent, il convient d’évaluer la nécessité de poursuivre toute prescription à long terme et, si né- cessaire, de donner la plus faible dose efficace, dans le cas de symptômes fréquents, considérer une prise in- termittente lors de symptômes récurrents, ou propo- ser un autre médicament.

Conclusion

Cette première liste de tests ou de prescriptions à évi- ter fait partie d’un projet ambitieux lancé par la SSMI, nommé Smarter Medicine (www.smartermedicine.ch), qui vise à améliorer la qualité des soins tout en préser- vant l’autonomie de décision des médecins et des pa- tients. Elle devrait permettre une réflexion sur la sur- utilisation en médecine et promouvoir le concept de décisions partagées entre médecins et patients.

Références

1 American Board of Internal Medicine Foundation.

Choosing Wisely. 2013. www.choosingwisely.org/

2 National Institute of Health and Clinical Excellence.

NICE «do not do» recommendations. 2013. www.nice.org.

uk/usingguidance/donotdorecommendations/

3 Elshaug AG, Watt AM, Mundy L, Willis CD. Over 150 potentially low-value health care practices: an Australian study. The Medical Journal of Australia. 2012;197:556–60.

4 David Altwegg et al. Statistiques de la santé 2012.

Neuchâtel: Office fédéral de la statistique; 2012.

5 Mafi JN, McCarthy EP, Davis RB, Landon BE. Worsening trends in the management and treatment of back pain.

JAMA internal medicine. 2013;173:1573–81.

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La campagne «Smarter Medicine»: un engagement judicieux et durable en faveur du bien-être du patient en Suisse

Le 14 mai 2014, dans le cadre du congrès ESCIM 2014 de Genève, la Société Suisse de Médecine In- terne Générale (SSMI) dressera, pour la première fois en Suisse, une liste d’examens et de traitements qui, dans le contexte de la médecine interne géné- rale, ne comportent pas de valeur ajoutée pour les patients et dont les risques peuvent dépasser les bénéfices potentiels. Cette liste constitue la base des activités prévues par la SSMI dans le cadre de sa campagne «Smarter Medicine». Cette campagne unique en Suisse, qui comprend également des ac- tivités de recherche, par exemple dans le cadre de l’appel à projets «Choosing wisely» 2013/2014 de la SGIM-Foundation, s’inscrit dans l’objectif d’une médecine efficiente et basée sur les preuves scienti- fiques, et se fonde sur la prise de position «Un sys- tème de santé durable pour la Suisse» de l’Acadé- mie Suisse des Sciences Médicales (ASSM). Les acti- vités prévues donnent la priorité au bien-être du patient ainsi qu’à l’augmentation de la qualité et de l’efficience du système de santé suisse.

www.smartermedicine.ch

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Breite Abstützung des Verfassungsartikels über die medizinische Grundversorgung

Der neue Verfassungsartikel über die medizinische Grundversorgung (der direkte Gegenentwurf des Parlamentes zur zurückgezogenen Volksinitiative «Ja zur Haus- arztmedizin»), über den das Schweizer Volk am 18. Mai 2014 abstimmt, zeichnet sich vor allem dadurch aus, dass er von einer breiten Trägerschaft unterstützt wird – über Partei- und Berufsgrenzen hinweg. Gemeinsames Fazit: Nur eine auf der Basis eines Verfassungsartikels stehende Grundversorgung wird im Hinblick auf eine de- mographisch veränderte Bevölkerungsstruktur langfristig in der Lage sein, den zu- sätzlichen Bedarf an ärztlichen und pflegerischen Leistungen sicherzustellen.

Schon als die Volksinitiative «Ja zur Hausarztmedizin»

Anfang 2012 ins Parlament kam, zeichnete sich ab, dass die Anliegen der Initiative auf viel Verständnis und die Hausarztmedizin generell auf viel Sympathie stiessen.

Als sich dann National- und Ständerat auf einen ge- meinsamen Gegenvorschlag einigten und das Initiativ- komitee den Rückzug der Initiative beschloss, began- nen sich die Reihen fast vollständig zu schliessen: Mit Ausnahme der SVP – allerdings mit einigen abweichen- den Kantonalparteien – standen und stehen alle im Parlament vertretenen Parteien hinter der Vorlage.

Der Medienauftritt der Parlamentarierinnen und Parlamentarier am 8. April 2014 vor der Bundeshaus- presse machte dies deutlich: Mit Ausnahme der SVP (die aber mit Nationalrat Heinz Brand immerhin im Co-Präsidium des Personen-Unterstützungskomitees vertreten ist) waren alle relevanten Parteien dabei:

Christine Egerszegi-Obrist, Ständerätin FDP (AG), Pierre-Alain Fridez, Nationalrat und Hausarzt SP (JU), Yvonne Gilli, Nationalrätin und Hausärztin Grüne (SG), Lorenz Hess, Nationalrat BDP (BE) Christian Lohr, Nationalrat CVP (TG) und Thomas Weibel, Nationalrat glp (ZH) begründeten ihr JA zur Vorlage.

Eine Woche zuvor, am 1. April 2014, dem «Tag der Hausarztmedizin», eröffnete das Abstimmungskomitee zusammen mit zahlreichen Berufsverbänden die heis - se Phase des Abstimmungskampfes und demons- trierten die gelebte Zusammenarbeit in der medizini- schen Grundversorgung. Neben Peter Tschudi (Präsi- dent des Initiativkomitees) und Marc Müller (Präsident des Berufsverbandes Hausärzte Schweiz) plädierten Jürg Schlup (Präsident FMH), Nicole Pellaud (Präsi- dentin Schweizerische Gesellschaft für Pädiatrie), Pierre-Yves Rodondi (Vorstandsmitglied Schweize- rische Gesellschaft für Allgemeine Innere Medizin (SGIM), Tresa Stübi (Präsidentin Schweizerischer Ver- band Medizinischer Praxisassistentinnen), Dominique Jordan (Präsident Schweizerischer Apothekerverband – pharmaSuisse), Pierre Théraulaz, (Präsident Berufsver-

band der Pflegefachfrauen und -männer – SBK) und Walter Suter (Präsident Spitex) für ein JA zum Bundes- beschluss über die medizinische Grundversorgung.

Bereits am 24. Februar 2014 hatten Bundesrat Alain Berset und Regierungsrat Carlo Conti an einer gemein- samen Pressekonferenz im Namen des Bundesrates und der kantonalen Gesundheitsdirektoren Einigkeit in der Sache und Schulterschluss signalisiert – über alle Interessens- und Kantonsgrenzen hinweg!

Eine solche Konstellation ist auf nationaler Ebene eher selten, zeigt aber deutlich auf, wie berechtigt das Anliegen der medizinischen Grundversorgung, bzw.

das Anliegen der Haus- und Kinderärzte ist. Und wie unbestritten. Das beinhaltet aber auch die Gefahr, dass der Verfassungsartikel über die medizinische Grundversorgung neben den drei anderen, wesentlich emotionaleren Abstimmungsvorlagen (Gripen, Min- destlohn, Pädophilen-Initiative) «unterzugehen»

droht, auch was die Meinungsbildung betrifft. Es war denn auch keine Überraschung, dass die erste gfs-Mei- nungsumfrage Anfang April 2014 aufzeigte, dass sich (neben 66 % Unterstützung) 24 % der potenziellen Stimmbürger noch keine Meinung gebildet hatten.

Die Situation nahm in den letzten Wochen zuwei- len groteske Formen an: Viele Medien monierten, dass die Abstimmungskampagne «kaum wahrnehmbar»

sei, waren aber ihrerseits –mangels Interesse oder man- gels «Quoteneffekt» – nicht bereit, über diese Vorlage ausführlich zu informieren.

Auch für die «Arena» des Schweizer Fernsehens war von Anfang an klar: Kein Interesse! Denn die Redaktion wusste nicht, wen sie auf der Gegner-Seite hätte einladen sollen.

So bleibt als einzige Gefahr noch die Stimmabsti- nenz. Deshalb hier ein letzter Aufruf an alle Ärztin- nen und Ärzte, die noch nicht abgestimmt haben:

Wir bitten Sie, an die Urnen zu gehen, um dem neuen Verfassungsartikel mit einem JA zu einem überzeu- genden Sieg zu verhelfen.

Bernhard Stricker Medienbeauftragter Abstimmungskomitee

«JA zur medizinischen Grund versorgung»

Korrespondenz:

lic. phil. Bernhard Stricker Waaghausgasse 5 CH-3011 Bern Tel. 031 311 40 91 Fax 031 311 28 69 b.stricker[at]bluewin.ch

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J a z u r m e d i z i n i s c h e n G r u n d ve r s o r g u n g

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Interview de Peter Tschudi, coprésident du comité de campagne «OUI aux soins médicaux de base»

«Cet article constitutionnel est une décision systémique d’avant-garde»

Peter Tschudi, professeur de médecine de famille à l’Université de Bâle, est l’un des pères de l’initiative populaire «Oui à la médecine de famille» qui a été retirée en faveur du contre-projet direct sur lequel portera la votation du week-end prochain.

Dans l’interview ci-dessous, il prend position sur l’article constitutionnel «Soins médicaux de base».

Peter Tschudi, au sein de la population, les demandes des médecins de famille et de l’enfance sont accueillies avec beaucoup de sympathie. Est-ce que la votation du week- end prochain semblait une évidence dès le départ?

Le week-end prochain, nous voterons sur un «texte constitutionnel sec», portant la désignation «neutre»

suivante: «arrêté fédéral concernant les soins médi- caux de base». Le principal défi consistait à expliquer à la population que ce titre peu parlant recouvre des possibilités et des voies de solution pour d’impor- tants problèmes tels que le vieillissement des méde- cins de famille et de l’enfance, le défaut de relève et la fermeture de cabinets médicaux, la médecine à deux vitesses avec/sans médecins de famille et de l’en- fance.

Comment le comité de campagne a-t-il abordé ce défi?

Parallèlement à la phase de consultation parlemen- taire sur l’initiative, nous avons, au cours des der- nières années, informé régulièrement la population de l’évolution inquiétante de la médecine de famille et de l’enfance, notamment au moyen d’un bus des médecins de famille qui circulait en Suisse depuis 2011. Cette démarche porte désormais ses fruits. La population a compris qu’il s’agit de sa santé, de ses médecins de famille et de l’enfance dans ses quartiers/

villages. On nous a régulièrement répété que la popu- lation helvétique, que ce soit en ville ou à la cam- pagne, souhaite des soins de base reposant sur la mé- decine de famille et de l’enfance. De tous les projets sur lesquels on votera le 18 mai, celui qui concerne les soins médicaux de base aura certainement les effets les plus directs sur tous les habitants et habi- tantes du pays. Pour absolument tout le monde, et partout en Suisse, il est extrêmement important d’avoir une bonne médecine de famille et de l’en- fance.

Pouvez-vous résumer brièvement les principales améliora- tions qui résulteraient du nouvel article constitutionnel?

Avec le projet sur les «soins médicaux de base», pour la première fois, un objectif de politique de la santé sera inscrit dans la Constitution fédérale. Du point de vue politico-réglementaire, cela signifie que cet article constitutionnel est une décision systémique d’avant-garde. La Suisse, le peuple suisse posent les voies d’un système de santé basé sur des soins de base et une médecine de famille et de l’enfance solides.

Quels sont les liens entre le nouvel article constitutionnel et le Masterplan?

Le Masterplan du conseiller fédéral Alain Berset contient tous les éléments essentiels d’une revalorisa- tion de la médecine de famille et de l’enfance. Le nou- Interview: Bruno Kesseli

bkesseli[at]emh.ch

«Il ne s’est jamais agi d’une ‹protection sectaire› de notre profession mais bien des soins médicaux de base pour la population, à long terme»: Peter Tschudi au sujet de la votation sur l’article constitutionnel «Soins médicaux de base».

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vel article constitutionnel garantira que le Master plan sera mis en œuvre tel qu’il a été négocié. Dans ce contexte, l’engagement en faveur d’un système de santé reposant sur des soins médicaux de base so- lides et donc aussi sur une médecine de famille et de

l’enfance solide est particulièrement important.

L’inscription de ce principe est ce qui compte le plus pour nous, car elle est dans l’intérêt de tous. Ce n’est pas en priorité la profession de médecin de famille et de l’enfance qui doit être ancrée dans la Constitu- tion, mais bien plus la fonction. C’est ce qui est sensé. Le mandat et l’importance des soins médicaux de base et de la médecine de famille et de l’enfance seront ainsi garantis sur le long terme.

Les membres du corps médical qui affirment que l’article constitutionnel contourne en partie les demandes origi- nelles de l’initiative «Oui à la médecine de famille» ont donc tort?

Oui, ils ont tort, cela n’a aucun sens. Pourquoi approuverions-nous un article constitutionnel qui apporterait moins que notre propre initiative? Grâce à l’ancrage solide de la médecine de famille et de l’enfance au sein de la population, l’initiative popu- laire «Oui à la médecine de famille» a fait bouger les politiques et poussé le Parlement et le gouvernement à agir. Entre-temps, le Conseil fédéral et le Parlement ont non seulement mis en œuvre les principales re- vendications de l’initiative populaire – renforcement de la formation pré- et postgraduée, facilités pour l’exercice de la profession, par exemple pour le labo- ratoire, corrections du système tarifaire –, mais égale-

ment créé, avec le nouvel article constitutionnel, la base durable des soins médicaux de base en général et le renforcement de la médecine de famille et de l’enfance en particulier.

N’aurait-il pas fallu tout de même maintenir l’initiative?

Les demandes des initiants ont été reprises par les au- torités, et de nombreuses exigences ont été satisfaites plus rapidement qu’elles n’auraient pu l’être en cas d’issue favorable d’une votation sur le texte originel de l’initiative. Sur ce point, il faut saluer les mesures mises en place – notamment le Masterplan – et le contre-projet des autorités fédérales. Après que les initiants, le Parlement, le Conseil fédéral et d’autres acteurs du secteur de la santé se sont accordés sur une démarche et un programme communs, le co- mité d’initiative a donc retiré son initiative fin sep- tembre 2013. Ceci également pour exprimer notre volonté de compromis, car il ne s’est jamais agi d’une

«protection sectaire» de notre profession, mais bien des soins médicaux de base pour la population, à long terme.

Si le projet est accepté, quelles seront les conséquences pour la médecine de famille et de l’enfance en Suisse?

Les soins médicaux de base et la médecine de famille et de l’enfance seront définitivement acquis pour

tout le monde en Suisse. Cela signifie aussi que la médecine de famille et de l’enfance sera inscrite dans la Constitution fédérale, et ainsi ancrée comme un mandat permanent dans le droit constitutionnel.

En tant que l’un des pères de l’initiative pour la médecine de famille, vous espérez certainement un succès lors de la votation. Quel serait le rapport des voix qui vous satis- ferait?

Je compte sur une nette victoire et le oui de tous les cantons. Le résultat sera d’autant meilleur que le score sera élevé. Un grand merci!

«Je compte sur une nette victoire et le oui de tous les cantons.

Le résultat sera d’autant meilleur que le score sera élevé.»

«Le nouvel article constitutionnel garantira que

le Masterplan sera mis en œuvre tel qu’il a été négocié.»

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S w i s s m e d i c

W E I T E R E O R G A N I S AT I O N E N U N D I N S T I T U T I O N E N

Un témoignage

Echanger son cabinet de médecin de famille contre un container

Quel médecin n’a-t-il pas au moins une fois rêvé de se débarrasser du joug pesant que représentent ses rendez-vous de consultation, les contraintes dans le domaine de la formation continue et du perfection- nement, les rencontres liées à la politique profession- nelle, et – non des moindres – son engagement fami- lial, pour se lancer dans quelque chose de complète- ment différent? Prendre une sorte de «congé sabbatique» librement choisi. Ce ou cette collègue peut être aidé(e). Vous pouvez vous engager pour un mois ou plus comme Chief Med ical Officer (CMO) en faveur d’une mission de la paix au sein de l’Armée suisse.

Nous nous accrochons tous à notre profession et nous l’aimons. Voilà pourquoi nous ne souhaitons pas quitter notre place de travail. Cependant, un changement de décor est intéressant, quand celui-ci nous offre la possibilité d’exercer notre métier dans un pays étranger, dans une culture différente et parmi d’autres personnes. A celui qui est suffisam- ment curieux et en verve pour accepter un challenge original, un tel engagement est taillé sur mesure.

Des exigences qui correspondent aux expériences d’un médecin généraliste

Après mon examen fédéral, je voulais partir décou- vrir le monde en tant que médecin de bord sur un navire. Cela ne s’est pas déroulé ainsi, car je me suis vu offrir en Suisse une place de rêve à laquelle je ne pouvais ni ne voulais refuser. Mais la chance m’a souri quand j’ai pu réaliser mon rêve à la fin de ma carrière. J’ai été pour la première fois en engagement comme CMO avec la SWISSCOY au Kosovo en jan- vier 2010. Etant donné que j’ai très bien vécu cette expérience, plusieurs autres engagements de plus ou moins longue durée ont suivi au sein du quartier gé- néral (HQ) de la Kosovo Force (KFOR) à Pristina.

Avant le départ, nous avons été préparés pour l’engagement au centre d’instruction du centre de compétences SWISSINT à Stans-Oberdorf. Une for- mation militaire préalable, quoique utile, n’est pas absolument indispensable. Des femmes médecins sans expérience militaire antérieure peuvent elles aussi suivre l’instruction axée sur l’engagement. Pen- dant quelques quatre semaines sont acquises les com- pétences nécessaires pour l’accomplissement d’une mission de la promotion de la paix à l’étranger.

Les exigences professionnelles pour un médecin dans un engagement de la promotion de la paix à l’étranger correspondent à la formation et aux expé- riences d’un médecin généraliste. Heureusement, les soldats en engagement ne se blessent que rarement dans l’accomplissement de leurs activités. Ainsi, lors des consultations, on en vient à poser essentielle- ment les diagnostics suivants: lésions des tissus mous ou fractures simples des extrémités suite à des acci- dents de sport, piqûres d’abeilles, maux de dents, ma- ladies internes saisonnières telles que refroidisse- ments et infections grippales jusqu’aux pneumonies.

Épaulé par une équipe de médecins internationale

Lors d’accidents graves ou pour déterminer des diag- nostics différentiels peu clairs, le médecin militaire ne reste pas complètement livré à lui-même. Par me- sure de sécurité, il peut s’appuyer sur une solide équipe de médecins internationaux. A une heure de voiture au sud de Pristina se trouve l’hôpital militaire de campagne de l’armée allemande (Bundeswehr). Ce- lui-ci est comparable à une clinique universitaire, et offre la possibilité d’hospitaliser des patients. Dans ce camp militaire sont également stationnés des Peter Spirig

Correspondance:

Cornelia Mathis M. A.

Eidgenössisches Departement für Verteidigung, Bevölkerungs- schutz und Sport VBS Führungsstab der Armee / SWISSINT

Kasernenstrasse 8 CH-6370 Stans-Oberdorf cornelia.mathis[at]vtg.admin.ch

Le docteur Peter Spirig a réalisé son rêve en s’engageant auprès de la SWISSCOY comme médecin militaire.

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AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

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militaires suisses et autrichiens. Ainsi, les équipes tri- nationales de médecins et de personnel soignant s’entraident mutuellement et assurent le suivi médi- cal si nécessaire. Seulement dans certains cas ex- trêmes, le patient doit être rapatrié, et donc renvoyé à la maison par la voie des airs. Pour en revenir au HQ de la KFOR: dans le cabinet de médecine géné- rale, le Medical Center, une équipe médicale suisse consistant en un médecin, une Chief Nurse et un/e autre infirmier/-ère œuvre avec des collègues autri- chiens. La collaboration est exemplaire: des standards médicaux comparables ainsi que l’usage d’une langue commune contribuent à une bonne coopéra- tion.

Le centre médical austro-suisse du quartier général de la KFOR peut être comparé à un cabinet de médecin de famille.

Les bottes de combat peuvent être portées – Un soldat est surveillé par le personnel médical.

Regard au-delà des sentiers battus:

des entretiens professionnels avec des médecins venus de toute l’Europe

Les soins médicaux du Medical Center mentionné plus haut sont tout d’abord prévus pour les militaires suisses et autrichiens. Occasionnellement, des cama- rades allemands viennent aussi chercher de l’aide au Medical Center, car ils y trouvent la possibilité de formuler leurs requêtes dans leur langue maternelle.

Cela va sans dire que dans des cas d’urgence médi- cale, les patients d’autres nationalités et la popula- tion locale sont également pris en charge. La KFOR est composée de 31 pays membres. Dans le quartier général se trouve en plus du Medical Center austro- suisse une autre installation médicale accessible à toutes les nations. Celle-ci est toujours exploitée par le pays dont est issu le commandant de la KFOR. Actuel- lement, l’Italie est la «Lead-Nation». Là ont également lieu des formations continues et des cours de perfec- tionnement entre les médecins des différents pays. Les échanges entre médecins sont largement tributaires des initiatives individuelles. Cette collaboration est sans aucun doute intéressante, voire passionnante et répond à la soif de curiosité avancée plus haut.

Élargir son horizon de manière exceptionnelle Tout médecin assoiffé/e de connaissances et dispo- sant d’un caractère entreprenant, tout médecin intéressé/e par un défi qui sort de l’ordinaire, ne col- lectera pas seulement des expériences médicales, mais sera aussi enrichi/e aux niveaux humain, social et éthique. De cet élargissement d’horizon, même les parents et amis laissés à la maison en profiteront d’une manière inhabituelle et inattendue. Person- nellement, je recommande vivement à mes collègues un tel engagement, certain qu’aucun médecin ne re- grettera. Autrement, je me tiens à disposition 24 h / 24 pour d’éventuelles réclamations. (Numéro de téléphone connu de SWISSINT.)

Avons-nous suscité votre intérêt?

Le centre de compétences SWISSINT recrute du personnel médical pour un engagement de six mois dans le cadre de la promotion de la paix.

Pour en savoir plus: www.armee.ch/peace- support. Nous nous réjouissons de votre postu- lation: recruit.swisspso[at]vtg.admin.ch N’hésitez pas de nous contacter par téléphone:

058 467 58 86

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Briefe an die SÄZ

der Hoffnung, dass einige Goldkörner Wahrheit darin sind: In der gegenwärtigen Diskussion über Präimplantationsdiagnostik und bei der Frage, was mit den überzähligen Embryonen geschehen soll, darf in Erwägung gezogen wer­

den, dass die Auseinandersetzung darüber sich erübrigen würde, falls wir einsehen könnten, dass wir die Hauptweiche – die Entscheidung darüber, ob im Reagenzglas Leben gesät werden soll oder nicht – schon vor längerer Zeit in fal­

scher Richtung überfahren haben. Im gross­

zügigen Zurückbuchstabieren in der Fortpflan­

zungsmedizin wäre dann die Lösung für die diskutierten Detailprobleme gefunden und wir könnten uns an den im Tal gewachsenen farbi­

gen Blumen freuen.

Dr. med. Eduard Dolder, Wald 1 Nationale Ethikkommission im Bereich

Humanmedizin (NEK­CNE).

Medizinisch unterstützte Fortpflanzung.

Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(10):387.

Der barmherzige Samariter, vor der Aufklärung eine Ausnahme?

Zum Spectrum-Beitrag «Mehr Mitgefühl» [1]

Das Buch von Ute Frevert «Vergängliche Ge­

fühle» behandelt anscheinend nur «Gefühle von Empathie» ab 1700.

Dazu einige Daten zuvor: 30 n.Chr. Die Menge der Gläubigen war ein Herz und eine Seele. – Vom Erlös des Verkauften wurde jedem zu­

geteilt, je nach Bedarf (Apostelgeschichte 4,32;35)

Nach 312 n. Ch. gab’s in Sebaste das erste uns bekannte Xenodochion für Kranke und Aussät­

zige: 356 n. Ch.

370 baute Basilius d.Gr. (329–379) am Rande von Kaisareia in Kappadokien ein Kloster, Wohnungen für Kleriker, ein Fremdenhospiz, ein Armenspital mit Ärzten, Krankenpflegern, Werkstätten und Transportkapazitäten. In sei­

nen Briefen PG 32 Ep. 94, 142, 143, 150 ver­

langte er von seinen Ärzten eine genaue Beob­

achtung der Wirksamkeit der Verordnungen und Therapien: Das war die erstbekannte Ver­

laufskontrolle in der Medizin.

Zur gleichen Zeit errichtete Ephräm der Syrer (gest. 9.6.373) in Edessa für 300! Kranke ein Notspital.

Die Ethikkommission in mir Zum Artikel «Medizinisch unterstützte Fortpflanzung» [1]

In mir regt sich der Gedanke, dass die Zeugung eines Kindes im Reagenzglas dem entspricht, was die übermütige Jumpfer Vreneli gemacht hat, als sie auf einen Glärnischgipfel stieg und dort oben in alpiner Höhe einen Garten an­

legte. Als es auf die von ihr gesäten Blumen zu schneien begann, stülpte sie sich zum Selbst­

schutz den mitgebrachten kupfernen Käse­

kessel über den Kopf.

Schliesslich war sie mit Haut und Haar voll­

ständig eingeschneit und das Schneefeld, unter dem sie seither begraben liegt, ist weithin unter dem Namen Vrenelisgärtli sichtbar.

Wir befinden uns im Labor für medizinisch unterstützte Fortpflanzung gleichsam auch auf 3000 Meter Höhe, verpflichtet der Ansicht, dass man die für sich und seine Mitmenschen gute, hilfreiche Lösung aufgrund des eigenen linearen menschlichen Fühlens und Denkens finden könne. Mit der gegensätzlichen Mei­

nung, dass wir uns als Menschen nicht auf ei­

nem so hohen Berg befinden, von dem aus wir die Übersicht über den Himmel und Erde hät­

ten, befinden wir uns wohl auf dem festen, si­

cheren Grund des Talbodens.

Die Transzendenz, das Nichtsichtbare und das Nichtrechenbare – das Totaliter aliter – erhält so bei unserer ethischen Entscheidungsfindung eine Schlüsselrolle, im Wissen, dass der zu einem heilsamen Ziel führende Weg immer wieder neu ganz anders ist als die Lösung, die wir mit unserer eigenen Intelligenz anvisieren.

Eine solche Ethik gründet auf der vom Theolo­

gieprofessor Luyten formulierten Aussage: «Für die Wahrheit gibt es keine Argumente.» Die in unseren üblichen Diskussionen über ethische Fragen angeführten Argumente und Gegen­

argumente können nur in die Nähe der richti­

gen Entscheidung führen. Auf der letzten Weg­

strecke zu dieser finden wir häufig kein Argu­

ment mehr, welches den Nagel unfehlbar auf den Kopf trifft. Es bleibt uns da die Möglich­

keit, die uns mit Haut und Haar wandelnde göttliche Schöpferkraft zu erbeten, im Glauben, so die richtige Entscheidung vom allwissenden Herrgott geschenkt zu erhalten.

Obwohl ich nicht den Anspruch erhebe, die Wahrheit im Hosensack zu haben, möchte ich doch an dieser Stelle mein Herz ausschütten, in

Fabiola, gest. 399, errichtete in Portus bei Rom ein Hospital für Bedürftige.

529 fordert Benedikt von Nursia: Die Mönche sollen Kranke wie Brüder betreuen.

612 gibt’s unter Gallus ein Leprosorium in St. Gallen.

820 fördert Hatto, (763–836) Bischof von Basel und zugleich Abt von Reichenau, den Kloster­

bau nach dem noch erhaltenen Plan im Archiv von St. Gallen: Jedes neue OSB­Kloster baut zum Kloster auch ein Arzthaus mit Betten, ein Spital für Schwerkranke, ein Aderlasshaus und einen Kräutergarten.

1223 Franziskus von Assisi (1182–1226) schreibt in seiner Regel: «Wenn schon eine Mutter ih­

ren leiblichen Sohn umhegt und liebt, mit wie­

viel grösserer Sorgfalt muss einer seinen geistli­

chen Bruder lieben und umhegen. Und sollte jemand von ihnen krank werden, dann sollen die anderen Brüder ihm so dienen, wie sie selbst bedient sein möchten». Im Testament schrieb er: «Da ich in Sünden war, erschien es mir unerträglich bitter, Aussätzige anzubli­

cken. Und der Herr selbst hat mich unter sie geführt, und ich habe ihnen Barmherzigkeit (Kuss) erwiesen. Und während ich fortging von ihnen, wurde mir gerade das, was mir bitter schien, in Süssigkeit der Seele und des Leibes verwandelt». Mit dem wichtigen Hintergrund, dass Franziskus jede Geldannahme durch seine Brüder strengstens verbot, bestimmt er doch in der ältesten Regel für den 3. Orden: Die Kassen­

verwalter (Laien) sollen in den monatlichen Versammlungen vor allem für die Kranken Geld sammeln. (1221)

Katharina von Bora (1499–1552), die Frau Mar­

tin Luthers, nimmt acht Armenhauskinder ab Platz vom Erbsenpflücken zu ihr, wäscht, ver­

bindet und pflegt sie. Das kränklichste behält sie bei sich. Zu ihren eigenen fünf Kindern zog sie noch zwei Pflegekinder auf.

1780 fordert Josephus II. nach dem Tode seiner Mutter Maria Theresia: Alle Klöster mit Frauen sollen aufgehoben werden, wenn sie sich nicht caritativ oder in der Schule nützlich machen.

Die Pflege durch Nonnen war anscheinend schon vor der Aufklärung Usanz.

Dr. med. Josef Bättig-Mettler, Muttenz 1 Spectrum. Schweiz Ärztezeitung.

2014;95(14):596.

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

Courrier au BMS

Références

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