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570 FMHLouez-moi – le cabinet médical sur le cloud

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

16 1 7. 4 . 2 01 9

569 Editorial

Commerce et secret médical:

risque de collision?

576 Organisations du corps médical

Hydrochlorothiazide et risque de cancer de la peau:

appel à la prudence

600 «Et encore…»

par Susanne Hochuli

Comment soigner un secteur de la santé qui est malade?

570 FMH

Louez-moi – le cabinet

médical sur le cloud

(2)

Avec le Bulletin des médecins suisses, vous trouvez rapidement le poste de vos rêves ou le candidat idéal pour votre offre d’emploi.

Chaque semaine, la plate-forme centrale d’offres d’emploi du Bulletin des médecins suisses publie les postes vacants actuels en Suisse,

* WA N T E D *

MÉDECIN ( HOMME/FEMME ) POUR

SOMMAIRE 567

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Yvonne Gilli

569 Commerce et secret médical: risque de collision? 

E-HEALTH: Reinhold Sojer, Lukas Fässler, Fabian Röthlisberger

570 Louez-moi – le cabinet médical sur le cloud Comme les contrats proposés par les fournis- seurs comportent des réglementations différentes et parfois insuffisantes, la FMH a élaboré des exigences minimales que tous les prestataires de services à distance (cloud) devraient remplir de manière uniforme lorsque des médecins font appel à ce genre de services.

573 Nouvelles du corps médical 

Nécrologie

575 In memoriam Esther Fischer-Homberger (1940–2019)

Organisations du corps médical

Isabella Sudano, Carlo Mainetti

576 Hydrochlorothiazide et risque de cancer de la peau: appel à la prudence

Autres groupements et institutions

FMC: Peter Berchtold, Marc Cikes

578 Ärztenetze und Integration: Was koordinieren? Wie kooperieren?

STIFTUNG EFA: Benjamin Schlesinger 580 Anerkennung für Mesotheliom- Erkrankte

Courrier / Communications

581 Courrier au BMS

584 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

586 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

(3)

Von der Kummer- zur

Schlummermutter – ein faszinierendes Porträt der Schweizer Schauspielerin, Künstlerin und Kunst-Ermöglicherin

Linda Geiser und eine Hommage an ihr legendäres ‹Red House›

in Manhattan

Zytglogge Verlag | www.zytglogge.ch | info@zytglogge.ch

Gabriela Kaegi / Heinz Stalder AUFTRITT LINDA GEISER DAS LEBEN DER NEW YORKERIN AUS BERN

Erstausgabe April 2019 Gebunden mit Schutzumschlag 397 Seiten

Mit zahlreichen Abbildungen CHF / EUR 36.– inkl. Versand ISBN 978-3-7296-5007-7

Foto: Hansueli Trachsel

Kaegi-Stalder_Geiser_210x064.indd 1 28.02.19 07:38

ANNA

SOMMAIRE 568

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Die Medienmacher AG, Muttenz, www.medienmacher.com

Tribune

POINT DE VUE: Josef E. Brandenberg 593 Die lässliche Sünde des Alain Berset

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Enrico Danieli 595 Disharmonie in Dysbalance

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 597 Reiselust

NOTES DE LECTURE: Gabriella Hunziker 598 Tabuthema Uranmunition

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

599 Une éthique pour humanistes combattants

Et encore…

Susanne Hochuli

600 Comment soigner un secteur de la santé qui est malade?

(4)

Commerce et secret médical:

risque de collision?

Yvonne Gilli

Dr méd., membre du Comité central de la FMH, Département Numérisation / eHealth

Récemment, le New York Times a analysé une base de données de localisation d’une entreprise qui achète et vend des données issues d’applications [1]. Il s’agit des données que les applications utilisent pour localiser une personne et afficher la météo ou les nouvelles locales sur son téléphone, par exemple. Malgré leur anonymisation, ces données parfois très précises sont mises à la disposition d’entreprises publicitaires, de commerçants ou même de fonds spéculatifs qui  cherchent à connaître le comportement des consommateurs. Dans certains cas, la localisation est actualisée jusqu’à 14 000 fois par jour, ce qui gé- nère une quantité d’informations phénoménale. Aux Etats-Unis, plus de 75 entreprises suivent et analysent les données de près de 200  millions d’appareils mo- biles. Foursquare est l’une d’entre elles; comme son appli- cation est compatible avec de nombreuses applications très répandues (Twitter, Uber ou encore TripAdvisor), elle sait où se trouvent les appareils en temps réel. Sur la base de ces données, elle établit ensuite un profil indiquant où une personne est allée et vers où elle se dirige, dans le but d’influencer ses actions.

Bien qu’elles soient anonymes, les données de localisa- tion peuvent révéler des détails très intimes sur une personne. En 2013 déjà, un article publié dans la revue Nature avait souligné le caractère unique des données de localisation [2], qui permettent de retrouver la trace d’une personne avec très peu d’informations externes.

L’utilisateur doit certes donner son consentement pour activer et autoriser le transfert de ses données, mais malheureusement, peu de gens ont conscience des conséquences que cela implique. Même dans un do- maine aussi sensible que celui de la santé, de nom- breux Suisses seraient en effet prêts à fournir leurs données, comme l’a montré une enquête commandée par Comparis, publiée il y a quelques jours [3]. Les pos-

sibilités diagnostiques étant toujours plus nombreuses et faciles d’accès, il devient de plus en plus difficile d’anonymiser les données de santé. Il en va de même dans le domaine de la génomique ou du diagnostic mo- léculaire, dans lequel le traitement sûr et conforme à la loi de données à l’aide du cloud computing représente actuellement un véritable défi pour la recherche bio- médicale.

Sans aller jusqu’aux grands réseaux de recherche, les problèmes commencent au cabinet médical déjà, lorsque les données médicales sont stockées dans le cloud ou que le cabinet est intégralement géré via un logiciel à distance. Ces données et programmes étant hors de la sphère d’influence directe du médecin, il faut s’assurer que les tiers qui traitent les données res- pectent les mesures de protection et de sécurité des données afin de préserver le secret médical. Cela est d’autant plus vrai lorsque des prestataires intermé- diaires sont impliqués (p. ex. pour la facturation). Pour garantir le secret médical et le respect du devoir de diligence des médecins, la FMH a récemment élaboré un projet de contrat1 pour les services à distance (cloud), comprenant un ensemble d’exigences minimales. J’en- courage vivement tous les médecins qui souhaitent franchir le pas à utiliser ce modèle et à exiger systéma- tiquement des fournisseurs de services cloud qu’ils res- pectent ces consignes.

Références

1 Valentino-DeVries J, Singer N, Keller M, Krolik A. Your Apps Know Where You Were Last Night, and They’re Not Keeping It Secret.

New York Times. 10 Dec 2018.

2 de Montjoye Y-A, Hidalgo CA, Verleysen M, Blondel VD. Unique in the Crowd: The privacy bounds of human mobility. Sci. Rep.

2013;3:1376.

3 comparis.ch. Contre 50 francs, les Suisses seraient prêts à fournir aux assureurs les données relatives à leur santé. 2019 [online].

Available: https://fr.comparis.ch/comparis/press/medienmittei- lungen/artikel/2019/krankenkasse/fitnesstracker/handy_gesund- heitsdaten [accessed: 3 Apr 2019].

1 Cf. article « Louez-moi – le cabinet médical sur le cloud » dans ce numéro.

Bien qu’elles soient anonymes, les données de localisation peuvent révéler des détails très intimes sur une personne.

Les données de patients stockées dans le cloud échappent à l’influence directe du médecin.

FMH Editorial 569

(5)

Nouvelles consignes et conditions générales pour les services cloud

Louez-moi – le cabinet médical sur le cloud

Reinhold Sojera, Lukas Fässlerb, Fabian Röthlisbergerc

a Dr rer. biol. hum., chef de la division Numérisation / eHealth, FMH; b avocat et expert en informatique, FSDZ Rechtsanwälte & Notariat AG, Baar;

c collaborateur scientifique Numérisation / eHealth, FMH

Autrefois, il était tout à fait normal d’acheter des disques puis des CD et de les écouter autant de fois qu’on le voulait. C’était la même chose avec les logi­

ciels, qu’on installait sur son ordinateur personnel une fois les droits d’utilisation obtenus. Aujourd’hui, les fournisseurs de logiciels proposent de plus en plus souvent leurs programmes uniquement sous forme de services et mettent leurs applications à disposition en ligne pour une durée déterminée via le cloud compu- ting. Ils restent propriétaires et détenteurs des droits sur les programmes d’application, qui n’ont plus be­

soin d’être installés sur des terminaux. Ce type de pres­

tations est qualifié de logiciel service (SaaS pour Soft­

ware as a Service) et, selon le même principe, il est

possible de proposer des plateformes ou des infrastruc­

tures informatiques complètes sur le cloud (infrastruc­

ture service, IaaS; plateforme service, PaaS). Pour les utilisateurs, l’avantage de ce concept est de ne plus devoir se préoccuper de l’infrastructure requise pour une exploitation sécurisée de l’application. La seule condition à remplir: avoir un accès internet qui fonc­

tionne. De la même manière, c’est aussi aux presta­

taires de services à distance de veiller à une exploita­

tion sécurisée et au respect de la protection des données ce qui, en soi, n’est pas un inconvénient: le prestataire a fondamentalement de meilleures dispo­

sitions pour actualiser ses systèmes et les exploiter selon un standard de sécurité élevé [1].

Systèmes informatiques pour cabinets médicaux sur le cloud

Les prestations sous forme de logiciel service se géné­

ralisent aussi dans le domaine de la santé. Cette évo­

lution est animée par l’énorme augmentation des volumes de données et la complexité croissante des in­

frastructures, qui doivent répondre entièrement aux

exigences de la protection et de la sécurité des données dans ce domaine sensible. Les fournisseurs de logiciels pour cabinets médicaux optent désormais pour des modèles de licence sur le cloud, au détriment de solu­

tions installées localement sur les ordinateurs du cabi­

net. Pour le corps médical, cela signifie de nouveaux enjeux et de nouvelles obligations au moment de conclure un contrat avec un fournisseur de logiciels:

en plus des exigences en matière de protection des données, de sécurité de l’information, de secret profes­

sionnel et médical et de propriété des données, il est essentiel de réglementer correctement le sort des don­

nées en fin de contrat.

Comme les contrats proposés par les fournisseurs com­

portent des réglementations différentes et parfois in­

suffisantes, la FMH a élaboré des exigences minimales que tous les prestataires de services à distance (cloud) devraient remplir de manière uniforme lorsque des médecins font appel à ce genre de services. Ces exigences minimales sont donc, pour les médecins, des consignes de leur organisation professionnelle pour la conclusion de contrats conformes à la loi (garantie d’exercer en conformité avec la loi) et, pour les fournisseurs, une ligne directrice pour que leur nouvelle offre de logiciel service réponde aux exigences élevées du corps médi­

cal tout en restant conforme aux modalités du contrat.

L’exploitation de logiciels à distance pour cabinets médi caux comprend nécessairement les éléments sui­

vants, qui doivent donc être couverts par le contrat:

Licence d’exploitation (octroi des droits d’utilisa­

tion des structures informatiques et des applica­

tions);

Prestations d’entretien, de maintenance et de sup- port du prestataire de services à distance pour les applications utilisées dans les cabinets (dépannage et analyse des causes de la panne, hotline, helpdesk, mises à jour);

– Garantie de la poursuite du développement des applications mises à disposition (adaptations aux changements dans la loi, p. ex. TARMED);

Puissance d’exploitation des serveurs des fournis­

seurs de services à distance (disponibilité, chiffre­

Pour les utilisateurs, l’avantage de ce concept est de ne plus devoir se préoccuper de l’infrastruc- ture requise.

FMH eHealth 570

(6)

ment du transport, chiffrement des données sauve­

gardées, obligation de mettre en œuvre des mesures de sécurité techniques et organisationnelles lors de l’enregistrement de données de patient sensibles, etc.);

Réglementation de la restitution des données de patients, gérées en toute confiance par le corps médical, en cas de résiliation de contrat et conclusion d’un nouveau contrat avec un autre prestataire de services à distance sans entraves de la part du fournisseur précédent;

Garantie du logiciel applicatif (dès que l’application sur le cloud proposée au corps médical devient im­

portante pour le système, c.­à­d. dès que l’applica­

tion concernée est utilisée par un grand nombre de médecins; garantie de la possibilité de poursuivre son développement en cas de faillite, de dépôt de bi­

lan suite à un surendettement ou de décision de stopper le développement du logiciel par le fournis­

seur actuel de l’application).

Le projet de contrat nouvellement élaboré par la FMH pour les services sur le cloud comprend un ensemble d’exigences minimales contractuelles que le corps mé­

dical peut appliquer avec des fournisseurs lors de l’uti­

lisation de tels services. Ces exigences doivent, en par­

ticulier, être inscrites dans les conditions générales d’utilisation, qui reposent sur des dispositions stan­

dard répandues et éprouvées (comme les CG de la CSI

de 2015 [2], les modèles de contrats SVD de SWICO). Cela permet au corps médical de continuer d’exercer la médecine conformément à la loi en utilisant des solu­

tions informatiques à distance (cloud). Ces dispositions seront examinées ces prochains mois avec l’Associa­

tion des spécialistes suisses pour l’informatique médi­

cale (VSFM) afin de garantir une large acceptation et la standardisation de ces clauses contractuelles mini­

males dans la branche. Les exigences minimales de la FMH définissent entre autres la participation de tiers pour fournir un service, la manière de gérer les inci­

dents de sécurité et la restitution des données au terme du contrat. En pratique, ces points ne sont pas ou pas encore suffisamment réglementés. Les exigences ga­

rantissant la protection et la sécurité des données par le prestataire de services à distance doivent également être fixées. Ces conditions minimales sont nécessaires pour répondre aux spécificités du secret médical ou des obligations de documenter du corps médical. Par ailleurs, cette structure de contrat offre la possibilité au fournisseur de logiciels ou de services à distance de définir lui­même ses prestations individuelles sous forme de Service Level Agreements (SLA).

Le projet de contrat va maintenant être présenté aux fournisseurs de logiciels, qui ont déjà manifesté un vif intérêt pour une réglementation uniforme, et il sera ensuite publié par la FMH au cours de l’été 2019.

Les médecins et les cabinets de groupe qui feront gérer à l’avenir leurs applications sur le cloud ont tout intérêt à mener les négociations contractuelles avec leurs fournisseurs sur la base des exigences minimales dé­

veloppées en tant que dispositions standard par la FMH afin de garantir les mêmes conditions au sein du corps médical pour ce genre de services et de respecter les obligations légales régissant un traitement conforme à la loi des données de patient sensibles.

Références

1 Kessler T. Sécurité de l’information avec le cloud computing.

Bull Med Suisses. 2017;98(45):1493–4.

2 Conférence suisse sur l’informatique, CG de la CSI, 2015 [online].

http://www.sik.ch/agb­f.html [accessed: 17 March 2019].

Correspondance:

Dr Reinhold Sojer Chef de la division Numérisation / eHealth FMH

Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH­3000 Berne 15 Tél. 031 359 12 04 reinhold.sojer[at]fmh.ch

Figure 1: Projet de contrat de la FMH pour les services à distance (SaaS)

(en bleu: exigences minimales de la FMH, en gris: Service Level Agreements individuels du fournisseur).

Le projet de contrat nouvellement élaboré par la FMH pour les services sur le cloud comprend un ensemble d’exigences minimales contractuelles.

FMH eHealth 571

(7)

Todesfälle / Décès / Decessi Christoph Kieser (1928), † 23.2.2019, Facharzt für Chirurgie, 8702 Zollikon

Markus Rutishauser (1936), † 21.3.2019, Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin und Facharzt für Intensivmedizin, 4102 Binningen

Tibor Kovac (1928), † 27.3.2019, 1934 Villette (Le Châble VS)

Ekkehard Steuble (1946), † 28.3.2019, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 9050 Appenzell

Oscar Koralnik (1927), † 1.4.2019,

Spécialiste en néphrologie et Spécialiste en médecine interne générale, 1207 Genève

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

Elspeth Aghanya, Spécialiste en pédiatrie, Place de la Diversité 1, 1217 Meyrin

Charlotte Brun,

Spécialiste en médecine interne générale, Route d’Aire-la-Ville 215, 1242 Satigny

Rita Maria Couto Malta,

Spécialiste en pédiatrie, Rue de la Prulay 35, 1217 Meyrin

Tamara Rochat,

Spécialiste en pneumologie et Spécialiste en médecine interne générale, Chemin de Beau-Soleil 12, 1206 Genève

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Stefanie Frey, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, FMH, Waldeggstrasse 30, 3097 Liebefeld

Claudine Henggeler, Fachärztin für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, FMH, Einschlagstrasse 46, 3065 Bolligen

Antonie E. Pasch, Fachärztin für Chirurgie und Fachärztin für Gefässchirurgie, FMH, Bremgartenstrasse 117, 3012 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein- gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Francesco Marra, Facharzt für Chirurgie und Facharzt für Gefässchirurgie, FMH, Pünt 11, 8598 Bottighofen

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte- gesellschaft hat sich angemeldet:

Thomas Hunziker, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewe- gungsapparates, FMH, Orthopaedicum AG, Brünigstrasse 181, 6060 Sarnen

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsi- dentin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375 Becken- ried, zu richten.

Société Médicale du Valais / Walliser Ärztegesellschaft Se sont annoncés comme candidats à l’admission à la Société Médicale du Valais:

Zur Aufnahme in die Walliser Ärztegesell- schaft haben sich angemeldet:

Membres ordinaires / Ordentliche Mitglieder Myriam Aufdenblatten,

Fachärztin für Ophthalmologie, FMH

Maryam Borhan-Modjabi, Spécialiste en ophtalmologie, FMH

Johannes Brettschneider, Facharzt für Neurologie, FMH

Gabriele Angelika Brumm, Fachärztin für Ophthalmologie

Yannick Bürer, Spécialiste en médecine interne générale, FMH

Michael Colin,

Spécialiste en anesthésiologie, FMH

Sabine Custovic, Spécialiste en pédiatrie, FMH Jonathan Dabiri,

Spécialiste en oto-rhino-laryngologie

Célie Deleglise, Spécialiste en pédiatrie Judith Fournier, Spécialiste en médecine interne générale, FMH

Jean-Yves Fournier,

Spécialiste en neurochirurgie, FMH

Anne-Claude Froidevaux, Spécialiste en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale FMH

Daniel Heimendinger-Dreyfus, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, FMH

Silke Johann, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH

Fabiana Karlen, Spécialiste en pédiatrie, FMH Arthur Robert Kurzbuch,

Spécialiste en neurochirurgie, FMH

Régine Lachat,

Spécialiste en gynécologie et obstétrique

Philippe Magistretti, médecin praticien Sara Manzocchi Besson, Spécialiste en méde- cine interne générale et en angiologie, FMH

FMH Nouvelles du corps médical 573

Nouvelles du corps médical

(8)

Véronique Masserey-Bonvin, Spécialiste en médecine interne générale, FMH

Mourad Medjadji,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie

Laura Alexandra Mureseanu,

Spécialiste en médecine interne générale

Anthony Nghiem, Spécialiste en cardiologie et maladies vasculaires

Cécile Nieto ép. Rambinaissing, Spécialiste en pédiatrie

Silvestro Parillo, Spécialiste en médecine interne générale, FMH

Bodo Preuss,

Spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, FMH

Christine Rappaz, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, FMH

Ramzes Werner Römhild, Facharzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie

Veronica Rugolotto, Spécialiste en médecine physique et de réadaptation

Manuel-Alfredo Schilling,

Spécialiste en anesthésiologie, FMH

Timo Schmid, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie

des Bewegungsapparates, FMH

Thomas Simon, Facharzt für Chirurgie

Colin Simonson, Spécialiste en gynécologie et obstétrique, spéc. gynécologie-obstétrique opératoire

Daniel Teta, Spécialiste en médecine interne et en néphrologie, FMH

Yaëlle Van Dommelen,

Spécialiste en neurochirurgie, FMH

Philippe Zufferey, Spécialiste en médecine inter ne générale, FMH

Membres extraordinaires / Ausserordent- liche Mitglieder

Eduardo Ramon Gonzalez Mederos, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, FMH

Alexandre Lunebourg,

Spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, FMH

Yacine Oughlis,

Spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, FMH

Fredy-Michel Roten,

Facharzt für Anästhesiologie, FMH Les avis opposés à l’une ou l’autre admission sont à adresser au Secrétariat de la Société Médicale du Valais (Route de Vissigen 70, 1950 Sion) dans un délai de 10 jours après publication.

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind innerhalb von 10 Tagen seit der Publikation schriftlich an das Sekretariat der VSÄG (Route de Vissigen 70, 1950 Sion) einzureichen.

FMH Nouvelles du corps médical 574

Soutien, collaboration et coordination grâce aux plateformes en ligne, newsletters ou projets qualité.

La qualité en médecine.

Les médecins s’organisent en faveur de la qualité.

En savoi r

plus sur

www.asq m.ch

(9)

In memoriam Esther Fischer-Homberger (1940–2019)

Die Frei-Denkerin

Die Berner Pionierin der Medizin- und Geschlechterge- schichte ist gestorben. Ein Nachruf auf Esther Fischer- Homberger.

Heute spricht man vom «Bikini-Blick». Die Tageszei- tungen berichten erstaunt über den statistisch nach- gewiesenen Effekt, dass Leiden von Männern eher ernst genommen und diese auf dem Notfall schneller behandelt werden. Bei Frauen achtet die Medizin vor allem auf die spezifischen Frauenkrankheiten; andere Sym ptome wie chronische Schmerzen oder Migräne werden oft vorschnell als typisch weibliche, hormonell oder psychisch bedingte Leiden abgehakt.

Man könnte auch von der «Krankheit Frau» sprechen und damit den Titel eines Buchs verwenden, das Esther Fischer-Homberger vor 40 Jahren veröffentlichte.

In  einer Zeit, als die Medizingeschichte noch stark mit den Erfolgen grosser Männer beschäftigt war und sich die Geschlechtergeschichte hierzulande erst langsam entwickelte, untersuchte sie den männlichen Blick auf

den weiblichen Körper. Sie legte dar, wie Nervosität, Hypochondrie, Hysterie und Menstruation als Krank- heiten konstruiert wurden, die dem weiblichen Körper eingeschrieben sind. Auch wenn Fischer-Homberger dezidiert kritisch-historisch argumentierte, so waren ihre flüssigen Texte immer auch als Beitrag zu aktuel- len Debatten zu lesen. Wer sich für den «Bikini-Blick»

interessiert, wird ihr Buch auch heute noch mit Ge- winn lesen.

Esther Fischer-Homberger wurde 1940 geboren, stu- dierte in Zürich Medizin, habilitierte sich dort in Me- dizingeschichte und wurde 1978 als Professorin für Medizingeschichte nach Bern berufen. Sie baute ein kleines Institut auf, forschte erfolgreich nicht nur zum Frauenkörper, sondern auch zur Gerichtsmedizin und Psychiatriegeschichte, äusserte sich öffentlich in Vor- trägen und Interviews – und trat 1984 von ihrem Amt zurück. Sie begründete ihren Entscheid mit mangeln- dem Raum für schöpferische Arbeit, Verzettelung,

«Ausstech- und Turniermethoden zur Entscheidung fachlicher Fragen» und Normen und Werten, die sie nur teilweise zu den ihrigen machen konnte. Die von Kollegen geäusserte Kritik der Verantwortungslosig- keit und Unberechenbarkeit von Frauen konterte sie mit der Bemerkung, es wäre erfrischend, wenn mehr Professoren, die ihren Elan und Erfindungsgeist ver- loren haben, zurücktreten würden, statt nur noch auf  die Pensionierung zu warten. Fischer-Homberger kehrte zu ihrer «alten Liebe», der Psychiatrie, zurück und war daneben – im Austausch mit, aber ohne Ein- engung durch die Universität – bis zuletzt auch medi- zinhistorisch tätig.

Frischen Wind versuchte sie als Berner Grossrätin der Freien Liste (1984–1990) auch in die politische Diskus- sion zu bringen: Sie schlug tägliches Durchlüften, bunte Kostüme für verschiedene Fraktionen oder Lügenver- bote vor – und natürlich viele ernstere Programme. Im Rat konstatierte sie Polarisierung, mangelnde Diffe- renziertheit und Tiefe der Diskussion.

Esther Fischer-Homberger war verheiratet mit dem Schauspieler Kaspar Fischer und lebte seit 1984 mit der Autorin Marie-Luise Könneker. Sie ist am 21. März in Bern verstorben.

Hubert Steinke, Prof. Dr. med. Dr. phil., Institut für Medizingeschichte, Universität Bern

Korrespondenz:

Prof. Dr. med.

Dr. phil. Hubert Steinke Institut für Medizin- geschichte Bühlstrasse 26 Postfach CH-3000 Bern 9 Tel. 031 631 84 29 hubert.steinke[at]

img.unibe.ch

Esther Fischer-Homberger

NÉCROLOGIE 575

(10)

Position de la Société Suisse d’Hypertension et de la Société Suisse de Dermatologie et Vénéréologie

Hydrochlorothiazide et risque de can- cer de la peau: appel à la prudence

Isabella Sudanoa, Carlo Mainettib

a PD Dr, présidente de la Société Suisse d’Hypertension; b Dr méd., président de la Société Suisse de Dermatologie et Vénéréologie

Deux études cas-contrôles utilisant les registres danois de cancer et de prescription ont récemment rapporté l’association entre la prise d’hydrochlorothiazide (HCTZ) et le risque de cancer de la peau: carcinomes basocellulaires ou épidermoïdes, et mélanome no- dulaire. Ces deux publications montrent qu’une dose cumulée élevée d’HCTZ (>50 g) est associée à une aug- mentation dose-dépendante du risque de cancer de la peau, mais pas de type mélanome. Le risque était légè- rement plus élevé pour les cancers épidermoïdes et négligeable pour les basocellulaires. Il faut cependant considérer le fait que le bénéfice sur la réduction de la mortalité liée à la baisse de pression artérielle grâce à l’HCTZ est beaucoup plus important que le faible risque de carcinomes épidermoïdes.

Il faut souligner des limitations importantes dans ces études. Premièrement, s’agissant d’études observa- tionnelles, les associations statistiques ne prouvent pas la relation causale. L’hypertension est de plus sou- vent associée à d’autres facteurs de risque de cancer, comme le tabac. Néanmoins, une relation causale pourrait être favorisée par une photosensibilisation induite par l’HCTZ. Deuxièmement, une dose cumula- tive de 50 g est élevée: cela correspond à 12,5 mg d’HCTZ pris quotidiennement pendant plus de dix ans. C’est pourquoi les résultats de ces études pourraient être applicables seulement aux patients prenant de l’HCTZ durant une période prolongée. Troisièmement, les trai- tements antihypertenseurs comme l’HCTZ, en prolon- geant la durée de vie, augmentent le temps à risque pour le développement de cancers. A notre connais- sance, ces facteurs confondants n’ont pas été pris en compte de façon appropriée dans les études mention- nées précédemment. Quatrièmement, la population danoise a une peau plutôt claire. Hors les personnes de peau claire sont plus à risque de cancers de la peau.

Enfin, l’information sur les prédispositions génétiques (mutations, par exemple), l’exposition au soleil ou aux ultraviolets, qui sont des facteurs de risque majeurs pour tous les types de cancer de la peau, manque dans  ces études. C’est pourquoi il faut être prudent au moment de vouloir généraliser les résultats d’une population danoise aux autres populations.

Cependant, ces nouvelles données méritent d’être prises en considération. Etant donné qu’il existe poten- tiellement une augmentation du risque de carcinome épidermoïde avec la prise sur le long terme d’HCTZ, la Société Suisse d’Hypertension recommande d’autres alternatives chez les jeunes patients. Par précaution, l’HCTZ devrait également être évité chez ceux ayant déjà souffert par le passé de cancers épidermoïdes.

La  Société décourage aussi la prescription d’HCTZ chez les patients avec une anamnèse familiale positive ou une prédisposition génétique aux cancers ou pré- cancers cutanés, ainsi que les patients sous immuno- suppresseurs. Toutefois, pour la majorité des patients hypertendus, il n’y a aucune raison d’arrêter l’HCTZ au vu du faible risque de développer un cancer de la peau, négligeable par rapport au risque de ne pas traiter l’hyper tension.

La Société Suisse d’Hypertension et la Société Suisse de Dermatologie et Vénéréologie recommandent d’éva- luer le risque-bénéfice de la prescription d’HCTZ de fa- çon individuelle. Le choix des antihypertenseurs doit toujours se baser sur les recommandations actuelles (www.swisshypertension.ch). Pour les patients sous HCTZ, la peau devrait être examinée par le généraliste annuellement. L’utilisation de crème protectrice contre les UV est recommandée de façon générale par les der- matologues pour la prévention des cancers cutanés, et un contrôle de la peau régulier est toujours suggéré même en l’absence d’HCTZ!

Correspondance:

Société Suisse d’Hyper- tension

Dufourstrasse 30 CH-3005 Berne

Info[at]swisshypertension.ch

Société Suisse de Dermato- logie et Vénérologie Dalmazirain 11 CH-3005 Berne sgdv-ssdv[at]hin.ch

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL 576

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Ärztenetze und Integration:

Was koordinieren? Wie kooperieren?

Peter Berchtolda, Marc Cikesb

a PD Dr. med., Präsident fmc Schweizer Forum für Integrierte Versorgung; b Arzt, Vorstandsmitglied fmc

Die bessere Vernetzung und Koordination innerhalb und zwischen den ambulanten und stationären Sektoren wird immer bedeutsamer in der Gesundheitsversorgung, besonders bei chronisch und mehrfach kranken Patienten. Ärztenetze spielen eine wichtige Rolle für diese anspruchsvolle Patientengruppe.

Die Entwicklung der Schweizer Ärztenetze ist eine Er- folgsgeschichte: Sie haben sowohl die Grundversor- gung (Primary Care) wie auch die Integrierte Versor- gung massgeblich geprägt und vorangebracht. Als Generalisten sind Hausärztinnen und Hausärzte – neben den Patienten und ihren Angehörigen – die ein- zigen, die den gesamten Behandlungsverlauf im Blick haben. Und sie sind in der Lage, Patientinnen über das medizinische Fachwissen hinaus zu beraten, zu beglei- ten und zu unterstützen. Eine ihrer zentralen Rollen ist, zwischen unterschiedlichen Krankheitsaspekten zu differenzieren, die entsprechenden Spezialisten ein- zubinden und – wo nötig – den Zugang zu nachgelager- ten Leistungserbringern wie Spital und Spitex zu ermöglichen und zu koordinieren.

Die wichtigste Patientengruppe der Zukunft – betagte, chronisch und mehrfach kranke, häufig demente Men- schen – verlangt ein Höchstmass an Koordination und Kooperation. Denn diese Menschen benötigen neben medizinisch-pflegerischen Leistungen meist auch so- ziale Unterstützung. Zudem ist oft juristischer Rat nötig (wenn zum Beispiel die Urteilsfähigkeit zu bestimmen ist). Oder es sind Ergänzungsleistungen zu beantragen.

Damit kommen weitere Leistungserbringer wie Sozial- dienste, zusätzliche Kostenträger wie Gemeinden und andere Sozialversicherungen ins Spiel. Das heisst: Die Komplexität der Behandlung, Betreuung und Beglei- tung wird nochmals zunehmen.

Ärztenetze sind eine feste Grösse

Unbestritten ist deshalb: Eine starke Primary Care ist auch für die Integrierte Versorgung unerlässlich. Das zeigt sich exemplarisch am «Patient-centred Medical Home» oder kurz «Medical Home». Dieses Hausarzt- bzw. Grundversorgungs-orientierte Modell will im Kern eine feste medizinische Ansprechperson sowie die Ko-

ordination der Behandlungen gewährleisten. «Medical Homes» können auch als regionale, interprofessionelle Gesundheitszentren ausgestaltet und damit eine sinn- volle Perspektive für Regionalspitäler sein, welche durch die Ambulantisierung in der Versorgung mehr und mehr unter Druck geraten. In verschiedenen Stu- dien konnte gezeigt werden, dass «Medical Homes» die Behandlungsqualität und Beanspruchung von Leistun- gen positiv beeinflussen.1 Solche Ergebnisse sind ein deutliches Zeichen dafür, wie eng Primary Care und In- tegrierte Versorgung verknüpft sind und auch künftig sein sollen.

Drei von zehn Personen in der Schweiz werden in einem Ärztenetz betreut, das einen speziellen Vertrag mit den Versicherern hat. Und gemäss FMH-Statistik waren 2017 schweizweit rund 52 Prozent der ambulant tätigen Ärz- tinnen und Ärzte einem Ärztenetzwerk angeschlossen.

Dieser Anteil ist in der Grundversorgung noch um eini- ges höher; in den 18 Kantonen mit Ärztenetzen haben sich rund sieben von zehn Hausärztinnen und Hausärz- ten einem solchen angeschlossen. Ein Drittel aller Netze nimmt auch spezialisierte Ärzte auf. Und ein weiteres Drittel bietet zwar nur Grundversorgung an, ist jedoch in vertragliche Kooperationen mit nachgelagerten Leis- tungserbringern eingebunden, insbesondere Spitäler.

Damit sind Ärztenetze seit vielen Jahren eine tragende Säule der Gesundheitsversorgung in der Schweiz. Und es spricht vieles dafür, dass diese Bedeutung in Zu- kunft noch stark zunehmen wird: Denn Organisationen wie Ärztenetze sind geeigneter als unabhängige Einzel- praxen, wenn es zum Beispiel um flexible Arbeitsbe- dingungen für (junge) Hausärzte/-innen geht (Anstel- lung, Teilzeit) oder um neue Arbeitsfelder wie Triage und Koordination für Pflegeexpertinnen/ANP. Und solche Entwicklungs- und Innovationsmöglichkeiten werden für die künftige Grundversorgung entschei- dend sein.

1 Kern LM, Edwards A, Kaushal R. The patient-centered medical home and associations with health care quality and utilization. Ann Int.

Med 2016; 164: 395–405

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS fmc 578

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Bedrängt von vielen Seiten

Mittlerweile werden Ärztenetze aber stark konkurren- ziert: Spitäler gründen oder kaufen Arztpraxen und verbinden den ambulanten mit dem stationären Be- reich. Investoren bauen Praxisketten auf und entwi- ckeln integrierte Behandlungskonzepte über mehrere Stufen. Krankenkassen bieten Versicherungsprodukte an, bei denen die versicherte Person eine Apotheke als primäre Anlaufstelle für gesundheitliche Probleme wählt. Diese Entwicklungen sind auch vor dem Hinter- grund zu verstehen, dass sich die Gesundheitsversor- gung im Allgemeinen und die Integrierte Versorgung im Speziellen differenzierter und je nach (regionalem) Kontext unterschiedlich entwickeln – ein Trend, der sich in nächster Zukunft weiter akzentuieren wird. Bei- spielsweise indem in städtischen, tendenziell überver- sorgten Gebieten andere Lösungen gefragt sind als in ländlich-peripheren, tendenziell unterversorgten Ge- bieten. Und in der Deutschschweiz andere Integrati- onsformen als in der Westschweiz präferiert werden.

Die erste Nationale Erhebung zur Integrierten Versor- gung, die das fmc initiierte und das Obsan im Frühjahr 2017 veröffentlichte, zeigt eindrücklich die Vielfalt an Akteuren und Initiativen, welche die Behandlung und Betreuung besser koordinieren wollen2. Eine zuneh- mende Vielfalt zeigt sich aber auch bei den Ärztenetzen:

Während zu Beginn der Schweizer Managed-Care-Bewe- gung fast ausschliesslich Hausärztinnen und Hausärzte sich diesen Netzstrukturen angeschlossen hatten bzw.

anschliessen konnten, zeigt sich heute ein bunteres Bild:

a) Reine Hausarztnetze, die grundsätzlich nur ärztli- che Grundversorgung anbieten.

b) Hausarztnetze mit erweiterter Grundversorgung, beispielsweise einem Chronic Care Management, das

als Teamleistung von Hausärzten, Medizinischen Praxisassistentinnen (MPA) oder Medizinischen Pra- xiskoordinatorinnen (MPK) angeboten wird.

c) Ärztenetze mit Grund- und spezialisierter ambu- lanter Versorgung, angeboten als Teamleistung von Haus- und Spezialärzten sowie allenfalls MPA/MPK.

d) Ärztenetze mit/um Gesundheitszentren, die dem

«Medical Home»-Modell nahestehen.

Dieses vielfältige Bild wird in jüngster Zeit durch eine weitere Entwicklung bereichert. In ländlichen und pe- ripheren Regionen starten mehr und mehr Initiativen zum Aufbau von bevölkerungsorientierten Versor- gungsnetzen, zum Beispiel im Simmental-Saanenland, im Freiamt (Aargau) oder der Region Grauholz (nörd- lich von Bern). Knappe hausärztliche Ressourcen, mögliche Spitalschliessungen und Versorgungslücken führen dazu, dass sich die Leistungserbringer einer be- stimmten Region in einer übergeordneten Netzstruk- tur organisieren wollen, um durch bessere Vernetzung und Koordination die Versorgung längerfristig ge- währleisten zu können.

Gefragt ist Innovationskraft

Bei all diesen Entwicklungen spielen Hausärztinnen und Hausärzte eine entscheidende Rolle. Unterstützung erhalten sie fallweise von den Kantonen, die sich um die Grundversorgung (namentlich in ländlich-peripheren Gebieten) sorgen und mehr oder weniger laut über För- derprogramme nachdenken (und die Bevorzugung von Hausärzten/-innen, die in Netzen tätig sind, zum Bei- spiel bei der Zulassung). Ebenfalls sehr aktiv zeigen sich viele Gemeinden, denn eine solide Grundversorgung gilt inzwischen als wichtiger Standortfaktor.

Ärztenetze dürfen sich jedoch nicht auf den Staat ver- lassen, sondern müssen selber Innovationsinitiativen starten. Das heisst zum Beispiel:

– neue interprofessionelle Arbeitsformen mit ande- ren Berufsgruppen, gerade beim Chronic Care Ma- nagement;

– konsequenter Einbezug von Patienten und Ange- hörigen, einerseits bei Behandlungsentscheiden, an- derseits beim Monitoring des Behandlungsverlaufs;

– neue Austauschformate mit anderen Berufsgrup- pen wie Care Boards;

– neue, pauschalierte Vergütungsmodelle mit Perfor- mance-Orientierung;

– Nutzung von digitalen Hilfsmitteln zur Identifika- tion von Krankheitsrisiken, zur Verknüpfung mit Behandlungsempfehlungen etc.

Es ist zu hoffen, dass Ärztenetze auch in Zukunft eine gestaltende Innovationskraft für die weitere Entwick-

2 Schusselé Filliettaz, S., Kohler, D., Berchtold, P. &

Peytremann-Bridevaux, I.

(2017). Soins intégrés en Suisse. Résultats de la 1re enquête (2015–2016) (Obsan Dossier 57).

Neuchâtel : Observatoire suisse de la santé.

Nationales Symposium Integrierte Versorgung am 12. Juni 2019 in Bern

Das Symposium 2019 des fmc Schweizer Forum für Integrierte Versorgung steht ganz im Zei- chen von Ärztenetzen und Integrierter Versorgung und wird zusammen mit medswiss.net (Schweizer Dachverband der Ärztenetze) durchgeführt. Die Keynotes von Prof. Jacques Cor- nuz (Unisanté Lausanne), Prof. Thomas Rosemann (Uni Zürich) und Dr. med. Regula Kauf- mann (Centramed) stellen die Grundversorgung ins Zentrum. In Tischgesprächen werden mehrere Szenarien für die Weiterentwicklung von Ärztenetzen debattiert und bewertet: Wie werden sie künftig die Vernetzung mit Spitälern, Spitex oder Pflegeheimen vertiefen? Umge- kehrt: Welche Ansprüche haben andere Leistungserbringer an die Koordination und Koope- ration mit Ärztenetzen? Wie wird die Zusammenarbeit mit dem Sozialbereich (und den Ge- meinden) funktionieren? Welche Entwicklungen in der Westschweiz werden den Weg in die Deutschschweiz finden – und umgekehrt?

Alle weiteren Informationen sowie die Möglichkeit, sich anzumelden, sind auf www.fmc.ch zu finden. Das Symposium ist vom SIWF als Fortbildungsveranstaltung anerkannt (5 Credits).

Für Ärztinnen und Ärzte, die einem Mitgliedernetz von medswiss.net angehören, ist die Teil- Korrespondenz:

fmc Schweizer Forum für Integrierte Versorgung PD Dr. med. Peter Berchtold Präsident

peter.berchtold[at]

college-m.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS fmc 579

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Stiftung Entschädigungsfonds für Asbestopfer (EFA)

Anerkennung für

Mesotheliom- Erkrankte

Benjamin Schlesinger

Geschäftsleiter der Stiftung EFA

Die Stiftung Entschädigungsfonds für Asbestopfer – kurz Stiftung EFA – kämpft dafür, dass Mesotheliom- Erkrankte zu Lebzeiten eine faire und schnelle Ent- schädigung erhalten. Ein Rennen gegen die Zeit.

Asbest galt lange als Wunderfaser. Erst spät wurde er- kannt, dass Menschen beim Umgang mit asbesthal tigen Materialien Schaden nehmen können. Bei der Verarbei- tung entstehen feinste Fasern, die bereits in geringer Konzentration das Risiko eines malignen Mesothelioms, eines bösartigen Tumors des Brust- oder Bauchfells, erhö- hen. Noch heute erkranken jedes Jahr rund 120 Personen in der Schweiz an einem malignen Mesotheliom, weil sie zu einem früheren Zeitpunkt eine gesundheitsgefähr- dende Menge Asbestfasern eingeatmet hatten. Stark be- troffen sind Arbeitnehmende aus dem Bauhaupt- und -nebengewerbe, aber auch Angehörige, die durch den Kontakt mit kontaminierten Kleidern erkrankt sind.

Ein Rennen gegen die Zeit

Diesen Menschen will die Stiftung Entschädigungs- fonds für Asbestopfer – kurz Stiftung EFA – Anerken- nung ermöglichen und schnell, fair und unbürokratisch Hilfe zur Verfügung stellen. Die Stiftung Entschädi- gungsfonds EFA wurde am 28. März 2017 mit einem Startkapital von 6 Mio. Franken gegründet und besteht aus Vertretern von Unternehmen, Verbänden und So- zialpartnern. Die Stiftung EFA sieht die Wirtschaft und Industrie ganz klar in der Pflicht, ihren Beitrag zu leis- ten. Denn es geht um ein Rennen gegen die Zeit: Ist die Krankheit einmal ausgebrochen, bleiben Betroffenen meist nur noch ein bis zwei Jahre Lebenszeit. Diese Per- sonen sollen noch zu Lebzeiten Anerkennung und eine faire Entschädigung erhalten.

Suche nach Mesotheliom-Betroffenen läuft

Hauptaufgabe der Stiftung EFA ist es, insbesondere für Personen, deren in der Schweiz verursachte und ab 2006 ausgebrochene Mesotheliom-Erkrankung nicht als Berufskrankheit nach Bundesgesetz über Unfall- versicherung UVG anerkannt ist, eine faire Lösung zu finden. Dies umfasst etwa Hobby-Handwerker oder Angehörige, welche beispielsweise kontaminierte Klei- der gewaschen haben und somit nicht berufsbedingt in Kontakt mit Asbest gekommen sind. Ende 2018 hat der Stiftungsrat zudem grünes Licht gegeben, Entschä- digungen an einen erweiterten Personenkreis zu täti- gen. Seither werden Auszahlungen auch an Mesothe- liom-Erkrankte oder deren Angehörige vorgenommen, deren Erkrankung nach UVG als Berufskrankheit an- erkannt ist. Die Stiftung hat zum Jahresende 2018 die Freigabe zur Auszahlung eines Entschädigungsvolu- mens von 1,4 Mio. Franken zugunsten von 23 Hinterblie- benen von Asbestopfern erteilt. Seit der Gründung der Stiftung im März 2017 wurden zudem 33 Gesuche von Betroffenen (oder Hinterbliebenen) bewilligt, bei denen das maligne Mesotheliom seinen Ursprung nicht in eine m beruflichen Zusammenhang hatte. Die Entschä- digungssumme dieser Gesuche beläuft sich bis heute auf 4,4 Mio. Franken. Die Stiftung EFA arbeitet intensiv dar an, Spenden zu generieren und Betroffene zu errei- chen, die einen Anspruch auf Entschädigung haben.

Kostenlose Beratung für Betroffene

Neben der finanziellen Entschädigung leistet die Stif- tung EFA in Zusammenarbeit mit den Lungenligen Zürich, Waadt und Tessin auch psychosoziale Betreu- ung und hat einen kostenlosen Care-Service einge- richtet. Geschultes Fachpersonal unterstützt Betrof- fene, dere n Angehörige und Interessierte telefonisch oder in persönlichem Kontakt in Zürich, Lausanne und Lugano bei Fragen, die im Zusammenhang mit einer Asbest erkrankung auftreten – so zum Beispiel Behand- lungsmöglichkeiten, Gesundheitschecks, Ernährung, Bewegung, Rauchentwöhnung und finanzielle Beratung.

Wir benötigen Ihre Unterstützung

Viele Betroffene und deren Angehörige haben leider noch keine Kenntnis von der Stiftung EFA und deren Leistungen. Deshalb brauchen wir Ihre Unterstützung. Als mögliche Kontaktperso- nen zu Erkrankten sind Sie wichtige Multiplikatorinnen und Multiplikatoren für unsere Arbeit.

Auf unserer Website finden Sie einen Flyer mit allen Informationen auf einen Blick . Sie können diesen online herunterladen oder via admin[at]stiftung-efa.ch gratis bestellen. Gerne sind wir bei Fragen unter Telefon +41 41 418 89 79 für Sie da.

Die Stiftung EFA dankt Ihnen für die Bekanntmachung ihrer Leistungen.

Korrespondenz:

Benjamin Schlesinger Geschäftsleiter der Stiftung EFA

Info[at]stiftung-efa.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Stif tung EFA 580

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Lungentransplantierte schütteln den Kopf

Brief zu: Frei A, Aemissegger U, Beerli A, Sicher M, Stoffel G.

Organspende am Lebensende. Schweiz Ärzteztg.

2019;100(14):508–10.

Die Patientengruppe der Schweizer Lungen- transplantierten ist befremdet über einen Ar- tikel in Ihrer Zeitung, der einem Verein eine Plattform gibt, der die Organspende radikal verbieten will. Wir schütteln den Kopf, und zwar weniger über die Argumentation dieser Gruppe, die wir zwar nicht nachvollziehen können. Nein, wir wundern uns, dass die renommierte Schweizerische Ärztezeitung einer kleinen radikalen Gruppe so viel Raum gibt, die eine seit Jahrzehnten etablierte The- rapieform in Frage stellt. Man käme wohl auch nicht auf die Idee, Querschläger zu Wort kommen zu lassen, welche zum Beispiel aktu- elle Krebstherapien generell in Frage stellen oder Operationen am offenen Herzen verbie- ten wollen.

Der Artikel würde «echte Fragen» aufwerfen, heisst es in einem Kommentar Ihrer Zeitung.

Dabei ist die Frage des Hirntods in der Schweiz durch Ethik-Kommissionen und rechtliche Grundlagen längst geregelt. Natürlich ist es wichtig, dass der Hirntod eines Patienten in jedem einzelnen Falle immer wieder genau geklärt werden muss. Auch die Frage der Wi- derspruchslösung soll und darf kontrovers geführt werden – das halten wir sogar für wichtig. Jeder darf seine eigene Meinung ha- ben. Aber blicken wir nach Deutschland, wo die Widerspruchslösung derzeit heftig disku- tiert wird. Selbst dort ist man sich über Partei- grenzen hinweg einig, dass die Organspende unbestritten gefördert werden muss. Nie- mand stellt sie generell in Frage.

Im übrigen möchten wir noch erwähnen, dass wir Transplantierten im erwähnten Artikel keine Stimme haben. Wir existieren offenbar nicht für die Gegner der Organspende. Gerne laden wir die Schweizerische Ärztezeitung ein, uns einmal bei einem unserer Treffen zu be- suchen. Sie können sich ein Bild davon ma- chen, wie glücklich Menschen sein können, denen dank einer neuen Lunge ein zweites Le- ben geschenkt wurde.

Peter Padrutt Präsident NOVARIA Verein der Schweizer Lungentransplantierten

Vorschlag: Spende-Register oder Widerspruchslösung

Brief zu: Frei A, Aemissegger U, Beerli A, Sicher M, Stoffel G.

Organspende am Lebensende. Schweiz Ärzteztg.

2019;100(14):508–10.

Für die Frage der Organspende und -trans- plantation gäbe es eine aus meiner Sicht recht elegante und klare Lösung: Es existiert ein zentrales Spende-Register (www.swiss transplant.org / de / nationalesorganspendere gister/). Jeder(r) gewillte Einwohner(in) könnte sich in dieses Spende-Register eintragen, das geht so einfach wie der Ausdruck der Spende- karte. Wer auf dieser Liste ist, hat auch das Recht auf ein Spender-Organ. Wer nicht – schade (und sich erst eintragen, wenn man auf die Warteliste will, geht nicht).

Oder die Widerspruchslösung: Wer einer Or- ganentnahme zu Lebenszeiten aktiv wider- spricht, hat auch kein Anrecht auf ein Organ.

Do ut des.

Dr. med. Urs Bader

Kommentar zur Grafik im SIWF-Geschäftsbericht

Brief zu: SIWF-Geschäftsbericht 2018, Kurzfassung: Nach der Akkreditierung ist vor der Akkreditierung. Schweiz Ärzteztg.

2019;100(14):494–8.

Es geht in diesem Leserbrief nicht um das SIWF. Das SIWF macht – soweit ich es als ge- meiner Lehrarzt beurteilen kann – einen ta- dellosen Job. Dafür gebührt dem SIWF unser Dank.

Es geht in diesem Leserbrief einzig und allein um die eine Grafik. Auf Seite 497. Es geht darum, dass 2018 1029 eidgenössische Arzt- diplome erteilt und 3292 ausländische Arztdi- plome durch die MEBEKO anerkannt wurden.

Es geht um ein Missverhältnis von 1:3. Es geht darum, dass es in der Schweiz – Hort der hu- manitären Tradition – tausende von wissbe- gierigen Maturanden gibt, die gerne Medizin studieren würden, aber nicht dürfen. Es geht darum, dass die Schweizer Politik von links bis rechts es bevorzugt, drei ausländische Di- plome auf ein Schweizer Diplom zu anerken- nen. Und es geht darum, dass es uns allen egal ist, dass es so ist. Oder doch nicht?

Dr. med. Telemachos Hatziisaak, Trübbach

La dictature des bonnes intentions Ayant fait ma formation de MPH il y a 30 ans, et travaillé dans ce domaine en Afrique subsa- harienne et ailleurs, en plus de mon FMH de  pédiatrie, je constate avec bonheur que les planètes semblent alignées! L’éditorial de notre confrère Carlos Beat Quinto dans le nu- méro 47 du BMS et l’article de Bertrand Kiefer (Revue médicale suisse du 21 novembre) pa- raissent issus de la même vision. Non, la santé publique n’est PAS une nouvelle société de discipline (comme les autres), mais recouvre comme la neige le paysage de nos pratiques, réflexions, et osons l’espérer bientôt aussi nos connaissances. La parfaite démonstration en a été faite par ces deux références. Non, la santé publique n’est pas seulement l’intérêt porté par certains aux «conditions de vie» de leurs patients. La santé publique n’est PAS que la somme des excellentes pratiques de nous tous dans nos cabinets, structures de soins, etc., avec un souci de déterminer le traitement de manière la plus adéquate et de le placer dans le monde où vit notre patient. Il doit aussi y avoir un réel souci de la communauté, même «non-souffrante» dans l’immédiat.

Non seulement dans l’économie de moyens qui nous est prescrite, et mais aussi d’investir de manière proportionnée dans la prévention secondaire, et surtout primaire si faire se peut. L’exemple criant de notre inefficacité est la non-réduction du nombre de suicides en Suisse, surtout chez les jeunes, où tout méde- cin apporterait une bonne contribution si ce qui se fait et se dit au cabinet était suffisant.

Aucun programme de prévention primaire et secondaire digne de ce nom, aucune initiative des multiples autorités concernées en vue de juguler ce problème n’a vu le jour! On peut se dire que le monde est mal fait, mais je crois que nous subissons la dictature des bonnes intentions (voir le livre de Noam Chomsky,

«La doctrine des bonnes intentions», 10/18, 2005), et que l’on se dispense trop aisément d’une cure d’âme, en se défaussant par le

«deal» bien connu et tellement implicite, «je

COURRIER 581

Courrier au BMS

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/publier/remettre-

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fais déjà le bien, donc laissez-moi tranquille».

Le monde peut être changé si on le veut, même si mesurer le changement prend du temps. Globalement nous avons la confiance du public. Je veux croire à la générosité d’une proportion notable d’entre nous, qui com- prend intuitivement que «cela ne va plus», et que à la fois nos pratiques et l’écologie doivent être défendues, malgré la pression des lobbies.

Et malgré notre part obscure, qui nous en dis- suaderait. La planète est en danger par le ré- chauffement diagnostiqué tout de même il y a 35 ans déjà, et des mesures efficaces, connues, doivent être mises en place de toute urgence.

Tout comme la réflexion et l’action en santé publique.

Dr Virgile Woringer, Lausanne

Demontage des Arztseins

W. Grete hat in zwei Beiträgen in der SÄZ [1, 2]

die aktuelle Situation der Ärztinnen und Ärzte im Ruhestand im Kanton Zürich mit Senio- renbewilligung ausführlich und objektiv beschrieben. Dennoch drängt es mich, v.a. zu- handen der nicht zürcherischen Ärzteschaft, welche wahrscheinlich in ihren Kantonen diese Problematik «noch» nicht kennt, als Ergänzung zu seinen Ausführungen meine persönliche Erfahrung diesbezüglich mitzu- teilen.

Im September 2018 erhielt ich einen einge- schriebenen Brief der Gesundheitsdirektion (GD) des Kantons Zürich mit der Information, dass meine Seniorenbewilligung auf Ende Jahr 2018 auslaufen wird.

Seit Januar 2018 ist diese eingeschränkte ärzt- liche Tätigkeit im Kanton Zürich gemäss GD nun nicht mehr möglich, da sie dem MedBG Art. 36 ff. nicht entspricht, einem Gesetz, wel- ches jedoch schon im Juni 2006 auf eidgenös- sischer Ebene Gültigkeit erlangte. Falls ich jedoch an einer Umwandlung in wieder eine reguläre Berufsausübungsbewilligung BAB interessiert sei, sei mir dies unter Fristanset- zung und Gebührenfolge mittels Einreichen eines entsprechenden Gesuchs (Mutations- meldung) und unter Nachweis der notwendi- gen Unterlagen und Voraussetzungen gemäss MedBG möglich.

Nach Erreichen des 65. Lebensjahres hatte ich meine vieljährige und erfolgreiche freiberuf- liche Facharzttätigkeit als Anästhesiearzt in einer Fachärztegruppe an einem Zürcher Pri- vatspital 2007 beendet. Mit einer Senioren- bewilligung, da ja weiterhin eidg. dipl. Arzt, war ich seither für Familie und den engen Freundeskreis v.a. beratend aufgetreten – meistens Drittmeinung – und habe selbst- verständlich rezeptpflichtige Medikamente für den Eigenbedarf problemlos unter Arzt-

ausweis mittels HCP-Karte der FMH ohne Eigen- oder Fremdrezept in Apotheken in der Schweiz und im Ausland bezogen.

Bevor ich entschied, gegebenenfalls ein Ge- such um Umwandlung in wieder eine regu- läre BAB zu stellen, erkundigte ich mich vor- sichtshalber bei der GD, inwieweit ich für den Eigen bedarf ohne Seniorenbewilligung und Fremdrezept mit der HCP-Karte allein auch rezeptpflichtige Medikamente in Apotheken der Schweiz beziehen könne, wobei die Kos- ten weiterhin von der obligatorischen Grund- versicherung mir rückvergütet würden. Als Antwort erhielt ich die Auskunft, dass ich selber mich bei meiner «Hausapotheke» am Wohnort und bei meiner Krankenversiche- rung entsprechend absichern müsse. Der Apo- theker war zunächst sprachlos, da es in Apo- thekerkreisen diesbezüglich keine Weisungen gab; meine Krankenversicherung erklärte eine Rückvergütung weiterhin für selbstver- ständlich. Ich verzichtete auf eine Gesuchstel- lung.

Auf Beginn 2019 erhielt ich dann von der GD Zürich wiederum einen eingeschriebenen Brief mit der Bekanntgabe, dass infolge Aus- bleibens eines Gesuchs meinerseits meine Seniorenbewilligung nun abgelaufen ist. Unter Verdankung meiner langjährigen ärztlichen Tätigkeit zum Wohle der Zürcher Bevölke- rung (!) wurde im Schreiben noch darauf hin- gewiesen, dass entsprechende Meldung an di- verse amtliche Stellen (u.a. SASIS AG Ressort ZSR, Kantonale Heilmittelkontrolle, GD in- tern) und an den kantonalen Berufsverband AGZ erfolgen wird.

Für den Moment fühle ich mich als weiterhin dipl. Arzt degradiert. Ich habe volles Verständ- nis für die Bewilligungsvoraussetzungen gemäss MedBG für die fachlich eigenverant- wortliche ärztliche Berufsausübung mit Rech- nungsstellung. Was ich aber nicht verstehe, ist, dass die Zürcher Behörden erst nach über zehn Jahren es für notwendig erachten, den Status der Seniorenbewilligung auf ihre Lega- lität hin zu überprüfen und zu agieren, nach- dem das MedBG für die ganze Schweiz ja schon 2006 Rechtskraft erfuhr. Behörden und Politik hätten schon viel früher zusammen mit der kantonalen Ärztegesellschaft eine für den Kanton einvernehmliche gesetzeskon- forme Lösung suchen und dann im kantona- len Gesundheitsgesetz einführen können/

müssen. Erkundigungen meinerseits ergaben bis heute, dass in unserem grossmehrheitlich föderalistisch organisierten schweizerischen Gesundheitssystem in anderen Kantonen die Frage der weiteren beruflichen Tätigkeit von Ärztinnen und Ärzten im sog. Ruhestand noch keine Wellen wirft. Es scheint, dass Zü- rich einmal mehr diesbezüglich eine Leader- rolle zu übernehmen gewillt ist.

Für meine Person erübrigt sich altershalber

eine weitere Aktivität in dieser Causa. Ich ver- trete jedoch mit Nachdruck die Ansicht, dass die Möglichkeit eines Bezugs von rezeptpflich- tigen Medikamenten für den Eigengebrauch für Ärztinnen und Ärzte im Ruhestand ohne Fremdrezept, aber mit Arztausweis weiterhin bestehen bleiben soll und dass eine Rückver- gütung von dabei anfallenden Medikamen- tenkosten verbindlich bleibt. Sinnvoll scheint mir ein gesamtschweizerisches Vorgehen.

Was spricht denn gegen eine diesbezügliche Ergänzung des MedBG bzw. der diversen kan- tonalen Gesundheitsgesetze?

Dr. med. Karl Niedermann, Küsnacht

1 Grete W. Ein Rezepturverbot für Ärztinnen und Ärzte im Ruhestand? Schweiz Ärzteztg.

2018;99(38):1295. DOI: https://doi.org/10.4414/

saez.2018.17057

2 Grete W. Damit der emeritierte Arzt nicht zum Bitt- steller in der Apotheke wird … Schweiz Ärzteztg.

2019;100(13):466. DOI: https://doi.org/10.4414/

saez.2019.17665

En matière de climat comme pour le tabac – Désinformation par des lobbys Merci à notre confrère François Pilet pour son article «Myopie ou cécité?», à propos de l’inaction – en tout cas la lenteur – du Parle- ment fédéral sur des enjeux majeurs [1]. A ce propos, on peut rappeler que, dans le dernier quart du 20e siècle, des chercheurs genevois notamment ont mis à jour l’étendue des manipu lations de l’industrie du tabac pour minimiser grossièrement les données scienti- fiques quant à la nocivité de leur produit et discréditer ceux qui œuvraient pour la santé de la population.

Plus ça change, plus c’est la même chose… La presse romande s’est récemment faite l’écho (24 heures du 15 mars, voir aussi Le Temps du 14 mars) d’attaques à l’endroit des scienti- fiques qui attirent l’attention sur le dérègle- ment climatique et ses effets: dans le style de qui a été fait par les cigarettiers, ces actions vi- sent à disqualifier ces personnes voire les in- sulter. Parmi les cibles de ces manœuvres, deux professeurs d’université et climato- logues reconnus, Martine Rebetez, de l’Université de Neuchâtel, et Reto Knutti, de l’EPFZ.

On a à faire ici à des milieux dont les efforts sont en opposition frontale avec les intérêts de la santé publique et le maintien d’un en- vironnement vivable. Plus inquiétant encore, il apparaît que ces groupes économiques et leurs communicants sont proches les uns des autres. De plus, on sait que trop de parlemen- taires fédéraux sont liés à ces influenceurs délétères. L’industrie du tabac a le bras long, comme ont le bras long les multinationales

COURRIER 582

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