Exposition universelle de Paris, en 1900

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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Treizième Année. — N0 26.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .

Dimanche 3 Avril 1898.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

Un an: Sii mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»

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Paraissant le Jeudi et le a la tarde-Fonds

ANNONÊES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces seraient d'avance.

O r g a n e d e l a Société i n t e r c a n t o n a l e d e s Industriel» d u J u r a , de» C h a m b r é e d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .

S o c i é t é i n i e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s du J u r a

Exposition universelle de Paris, en 1900

Aux Sections de l'Intercantonale, Monsieur le Président,

Les règlements de l'Exposition pré- voient : qu'à l'exposition contemporaine sera jointe une exposition rétrospective, centennale et que chaque groupe, et au- tant que possible chaque classe aura p o u r vestibule une sorte de petit musée où quelques repères convenablement choisis m a r q u e r o n t les principaux p r o - grès réalisés depuis 1800.

L o r s de l'assemblée de délégués des sections de la Société, du 22 février 1898, M. Gustave Ador, Commissaire général suisse, avait émis l'idée que les organes de l'horlogerie soient appelés à examiner l'opportunité d'organiser une

exposition centennale de l'horlogerie.

Après discussion, on avait admis q u ' u n e telle exposition ne serait utile à nos intérêts qu'autant qu'elle pourrait être organisée d'une façon complète et brillante, qu'elle soit intéressante en elle- m ê m e tout en constituant une réclame p o u r notre horlogerie, et qu'il y avait Heu de surseoir à toute décision, jusqu'à ce q u ' u n e e n q u ê t e sérieuse, faite dans les milieux intéressés, permette aux ex- perts spéciaux du groupe de l'horlogerie d'émettre un avis en parfaite connais- sance de cause.

Sur l'invitation qui m'en est faite p a r M. le Commissaire général, j ' a i l'hon- neur de procéder à une enquête préli- minaire auprès des sections de la So- ciété.

A titre d'indication générale, o n peuj a d m e t t r e q u ' u n e exposition centennale devrait comprendre :

Deux cartes de Suisse, l'une de 180((

et l'autre de 1900, faisant apparaître

clairement le développement de l'horlo- gerie en Suisse, p e n d a n t ce siècle.

Des tableaux graphiques, analogues à ceux que la Classe d'Industrie de la So- c i é t é d e s Arts, de Genève, avait dressés, à l'occasion de l'Exposition nationale, p o u r d é m o n t r e r les progrès réalisés dans le réglage.

Une notice soigneusement rédigée, avec quelques b o n n e s illustrations.

A côté de ces documents, il y aurait l i e ï t de r é u n i r , dans dfes' vitrines, une collection des genres de m o u v e m e n t s et m o n t r e s produits dans ce siècle, des boites décorées pour m o n t r e r les p r o - grès réalisés dans l'art de la décoration et, si la possibilité en est démontrée, des machines, outils et procédés de fa- brication divers.

Une exposition rétrospective centen- nale de l'horlogerie exigeant, p o u r être conduite à bien, une longue et minu- tieuse préparation, les sections de l'In- tercantonale sont invitées à procéder à un examen très attentif des questions qui leur sont posées ci-après :

1° Etes-vous d'accord, en principe, sur l'utilité et l'opportunité d'organiser une exposition rétrospective et centennale de l'horlogerie suisse, à l'Exposition universelle de Paris, en 1900?

2° Envisagez-vous que cette exposition devrait c o m p r e n d r e :

a) les cartes et tableaux mentionnés ci-avant.

b) les procédés de fabrication — ma- chines, outils, etc., employés dans les cent dernières années.

c) une collection des genres de mou- vements et montres produits dans ce siècle, et de boites décorées?

3° L'exposition rétrospective devrait- elle revêtir un caractère général et na- tional, collectif par conséquent, ou se*

rait-il préférable de laisser à chaque çan·- ton, région ou exposant individuel, la

faculté de grouper les éléments d'une telle exposition et dé les présenter sous son n o m ?

4° Quelles sont les modifications ou développements qu'il vous paraîtrait utile d'apporter au plan esquissé à titre d'indication générale ?

E n d e h o r s d e s s e c t i o n s d e l ' I n t e r - c a n t o n a l e , l e s p e r s o n n e s q u ' u n e ex- p o s i t i o n r é t r o s p e c t i v e d e l ' h o r l o g e - r i e i n t é r e s s e à u n t i t r e q u e l c o n q u e , s o n t p r i é e s , d e l a f a ç o n l a p l u s p r e s - s a n t e , d e v o u l o i r b i e n c o m m u n i q u e r , a u s e c r é t a r i a t s o u s s i g n é , l e u r o p i - n i o n e t l e u r s p r é c i e u x c o n s e i l s .

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération distin- guée.

La Chaux-de-Fonds, 31 mars 1898.

Le Secrétaire le la Société Intercantoiale des Industries da Jura :

F . HUGUENIN.

P. S. — Il est instamment recommandé de répondre d'ici à fin avril prochain au plus tard.

s·***- :

Les apprentissages dans le canton de Neuchâtel

(Suite)

Dans ses conclusions, l'inspecteur d e s apprentissages insiste encore sur le double b u t auquel il lui parait que doi- vent tendre désormais les écoles d'hor- logerie :

Sans être à même de faire des propositions en absolue connaissance de cause, nous croyons qu'il serait utile d'aviser aux voies et moyens de donner aux écoles d'horlogerie un caractère d'écoles populaires et nationales qui leur manque peut-être encore un peu.

L'insuffisance des moyens de relever la va- leur de l'enseignement privé est un péril pour notre industrie, nous avons le devoir de le signaler.

Nous avons déjà dit tout le bien que nous

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150 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

ne cessons de protester contre la tendance des familles voulant des apprentissages aussi courts que possible, mais cela n'empoche pas les écoles d'avoir des établis vides tandis que les maîtres les plus incapables de l'enseigne- ment privé recrutent autant d'élèves qu Us en veulent.

Bien des fois nous avons pris l'avis des fa- bricants d'horlogerie ou de chefs d'atelier qui occupent d'anciens élèves des écoles; presque toujours l'on objecte que l'école ne stimule pas assez les apprentis sous le rapport de l'habileté manuelle, c'est-à-dire de la capacité de production au travail pour que ceux-ci puissent rivaliser à leur sortie avec les jeunes ouvriers formés dans les ateliers.

On se plaît d'ailleurs à reconnaître que les élèves des écoles d'horlogerie possèdent des connaissances générales plus étendues et des principes pratiques de beaucoup supérieurs aux apprentis des ateliers.

Ceci est hors de discussion, mais ce que nous voudrions, c'est faire disparaître la lé- gende qui veut que l'école d'horlogerie ne soit utile que pour les jeunes gens ayant une as- sez bonne situation de fortune pour être, après leur sortie, quelques mois sans gagner chez un patron qui leur forme la main.

En dehors des horlogers capables d'exécu- ter, ou au moins de diriger le travail de tou- tes les parties de la montre, notre industrie a besoin de spécialistes : elle manque de bons faiseurs d'échappements, de bons remonteurs, de bons sertisseurs.

Les ateliers privés demandent de trois ans à trois ans six mois au maximum, pour for- mer un apprenti repasseur-démonteur-remon- teur ou un apprenti planteur d'échappements à ancre: 2 ans, au maximum, pour former un apprenti sertisseur, ces apprentis sont gé- néralement habiles à leur sortie mais incapa- bles de livrer un ouvrage fidèle exécuté dans les principes.

Nous voudrions pouvoir dire aux parents:

Si vous placez vos fils dans une école d'hor- logerie, dans la même durée d'apprentissage, on en fera des ouvriers aussi habiles et tra- vaillant mieux que s'ils avaient appris chez un maître particulier!

Il est incontestable que la discipline des écoles d'horlogerie a gagné énormément de- puis quelques années, nous croyons cependant, pour l'entendre dire, que le contact des élèves de familles étrangères ayant de l'argent à dépenser et travaillant un peu en amateurs, n'est pas favorable aux apprentis du pays que leur situation destine à être de simples ou- vriers.

Des classes d'horlogers spécialistes, réser- vées aux éléments nationaux, obvieraient croyons-nous à cet inconvénient.

L'espace dont n o u s disposons nous oblige à passer sous silence divers cha- pitres d'une portée générale ; n o u s avons t e n u à signaler plus spécialement les ob- servations concernant l'industrie horlo- gére sans m ê m e pouvoir entrer bien avant dans le sujet puisqu'il faudrait parler de trente et quelques professions qui se rattachent à l'horlogerie et font l'objet de la surveillance des appren- tissages dans le canton de Neuchàtel.

Nos lecteurs qui s'intéressent à la question p o u r r o n t demander par simple carte postale à l'inspectorat des appren- tissages à la Chaux-de-Fonds le rapport que n o u s venons de résumer, il leur sera expédié de suite et gratuitement.

L Horlogerie au Japon

La légation de France à ï o k i o , adresse au Moniteur officiel du Commerce les renseignements suivants sur le commerce de l'horlogerie au Japon.

Les montres ayant le p l u s d'écoule- ment au Japon sont les m o n t r e s en ar- gent ne coûtant pas plus de 20 fr. au lieu d'origine et valant entre 7 et 8 dol- lars mexicains au Japon (20 à 23 fr.)

Il se vend extrêmement peu de mon- tres avec bulletin d'observatoire.

Les plus importantes maisons euro- péennes sont à Yokohama *) :

Favre-Brandt.

Colomb frères.

Ge sont des maisons suisses.

Elles revendent aux horlogers japonais et monopolisent pour ainsi dire tout le com- merce de l'horlogerie au Japon.

MM. Favre-Brandt et Colomb frères ont déjà leurs correspondants en Suisse. MM. Co- lomb ont leur propre fabrique qui ne travaille que pour eux. Aussi on doute fort qu'ils ac- ceptent une nouvelle représentation. MM. Co- lomb notamment ont à plusieurs reprises re- fusé des offres de services qui leur étaient faites.

D'un autre côté, on ne saurait engager à traiter directement avec des maisons japo- naises, cette manière de procéder étant dange- reuse, à moins, bien entendu, que ce soit au comptant.

Les maisons japonaises les plus importan- tes à Tokio sont :

Tamay, ginza, 3 chômé, n° 5 ; Hyoya, ginza 4, chômé, n° 14;

Hattori, ginza 3, chômé, n° 8 :

Yoshinuma. nihonbaski, Kabusocho, n° 3 : Tenshôdo, owaricho, "2 chômé, n° 18.

On traite généralement au comptant.

(Communication de la légation de France à Tokio.)

l) Ces noms sont donnés à titre de simple indication et sans aucune responsabilité.

fluence, la nation qui a le plus grand com- merce du monde a, plus qu'aucune autre, le droit de réclamer cette sphère.

Un toast n'engage à rien, et le bon minis- tre chinois a bien te droit de se congratuler d'avoir parler pour ne rien dire.

La Chambre de commerce de Londres A l'occasion du banquet annuel de la Chambre de commerce, M. Ritchie, ministre du commerce, a fait un discours dans lequel il a touché aux questions du moment.

Rappelant les difficultés pendantes, il a dit que la politique anglaise n'est pas agressive et que le seul but poursuivi par l'Angleterre est de sauvegarder ses intérêts commerciaux.

La concurrence étrangère, a ajouté M. Rit- chie, n'a jamais été si formidable et celle des Etats-Unis est plus à redouter que celle de l'Allemagne.

Un passage du discours du ministre du commerce est des plus onctueux mais peu modeste. Il dit : « Les événements démon- treront que l'Angleterre est une nation vertueuse et morale. »

C'est beau, mais les faits sont loin d'en dé- montrer l'exactitude.

Trop de vertu nuit, trop de morale cuit ! En parlant de l'Ouest africain, M. Ritchie, a conseillé le maintien et l'augmentation des marchés anglais.

Le ministre de Chine, en réponse au toast, a profité de l'occasion pour faire sa cour à l'Angleterre.

Il a dit que la Chine était liée à !"Angleterre par désintérêts commerciaux et qu'elle avait retiré de grands avantages de ses rapports avec l'Angleterre et, à une époque où certai- nes puissances recherchent des sphères d'in-

Les deux partis en Allemagne Les deux partis en Allemagne, les conser- vateurs et les libéranx, sont aujourd'hui, d'a- près leurs programmes, nettement divisés sur la question de la politique commerciale, c'est-à-dire sur le point de savoir s'il faut con- tinuer la politique des traités commerciaux, comme le veule les libéraux, ou l'abandon- ner. Les protectionnistes modérés, parmi les industriels, sont maintenant d'accord avec les libéraux pour reconnaître que le renchérisse- ment de la vie diminue la faculté de consom- mer et causer un préjudice non seulement à l'industrie et au commerce, mais finalement à l'agriculture elle-même, et qu'il faut s'op- poser à la politique d'isolement préconisée par les agriculteurs. Même des journaux comme le journal de Cologne et le journal de Magdebourg, qui ont soutenu, jusqu'à main- tenant, avec les nationaux-libéraux, la politi- que protectionniste de Bismarck, sont actuel- lement revenus aux libéraux. Les libres échangistes ne considèrent pas les traités commerciaux comme l'idéal : au contraire, ils maintiennent toujours, qu'il est de l'intérêt du peuple de pouvoir s'approvisionner à bon marché, même si les autres pays ne veulent pas accorder de concessions; ils appellent la politique des traités de commerce «un protec- tionniste éclairé.» Mais ils le préfèrent à l'i- gnorance profonde des agrariens, qu'ils ac- cusent de vouloir, par l'étroitesse de leurs principes, détruire la situation économique de l'Allemagne.

Acétylène

L'acétylène fait l'objet d'une exposition à Berlin. On se rappelle que le carbide est for- mé de chaux et de charbon, qui se combinent dans un four réfractère, sous l'inHuence de courants électriques puissants. L'acétylène se dégage du carbide lorsque l'on met celui-ci dans de l'eau. Aujourd'hui l'on n'emploie plus l'acétylène liquide, même s'il est sous haute pression. On n'oublie pas les leçons données par les expositions de Paris, de Berlin et de New-York. Les petites bombes d'acétylène étaient commodes, maison les regarde comme trop dangereuses. A l'Exposition de Berlin, il n'y a pas une seule application du système d'après lequel on conduit l'eau au carbide. On met toujours maintenant le carbide dans l'eau alors la décomposition se fait entièrement, et sans aucun danger. L'excédent d'eau sert à faire disparaître la trop grande chaleur qui s'est développée. Une des choses les plus in- téressantes de l'exposition est l'exposition française du carbide granulé avec lequel on peut donner toutes les dose désirées. Plu- sieurs méthodes sont exposées, par lesquelles on préserve le carbide de la décomposition par l'humidité pendant le transport. On croit même pouvoir obtenir ce résultat au moyen du pétrole. A Berlin, on emploie la lumière acétylène sur les chemins de fer circulaires et métropolitain et on fait des essais d'un mé- lange de gaz gras et d'acétylène pour les che- mins de fer de l'Etat. On a l'intention de l'in- troduire sur tout le réseau prussien. La lu- mière est à mielleur marché que la lumière électrique, mais coûte plus cher que celle du

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 151

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Nouvelles diverses

Une décision de la Cour suprême des E t a t s - U n i s relative au droit des Etats parti- culiers de limiter les tarifs des chemins de fer est assez intéressante. L'Etat du Nebraska avait promulgué une loi de ce genre et cette loi vient, d'être déclarée inconstitutionnelle par la Cour fédérale contrairement à la plaidoierie de M. Bryan, l'ancien candidat à la prési- dence des Etats-Unis. La Cour a décidé qu'une société de chemins de fer, tout aussi bien qu'une personne vivante, est une per- sonne dans le sens de la constitution lorsque celle-ci déclare qu'on ne peut enlever à per- sonne sa propriété sans une indemnité raison- nable. Or, lorsqu'on abaisse les tarifs hors de proportion avec les dépenses des sociétés qui ont construit les lignes, on les dépouille de leur propriété.

A s s u r a n c e s . — Le rapport du bureau fédéral des assurances pour 1890 sur les en- treprises privées d'assurances autorisées en Suisse, paraîtra au commencement de mai et contiendra, comme l'année dernière, des inT

dicalions très détaillées sur la situation et

l'activité de toutes les sociétés d'assurances soumises à la surveillance de la confédéra- tion.

En vous adressant jusqu'au 15 mai, au bu- reau soussigné, ce rapport vous sera envoyé contre remboursement de 2 f r a n c s . Passé ce délai, ce rapport ne se vendra plus que dans les librairies à un prix plus élevé.

J a p o n . — Pour compléter l'information de notre n° 92 du 23 mars, nous pouvons ajouter aujourd'hui que le traité de commerce austro-japonais du 5 décembre 1897 a été présenté le 23 mars courant à la ratification du Reichsrat autrichien, mais il n'est pas en- core possible de prévoir à quelle époque cette ratification aura lieu.

(Feuille off. suisse du commerce.) C o n c u r r e n c e déloyale. — Une curieuse affaire occupe, en ce moment, la justice hon- groise. Il y a quelques jours, le comte Frédé- ric de Waldeck, résidant à Tisza Roff, reçut deux télégrammes de Vienne lui annonçant que deux cambrioleurs se présenteraient chez lui, sous prétexte de lui faire contracter une assurance contre la vie, mais dans le but de reconnaître les lieux en vue d'un vol prochain.

Les télégrammes furent communiqués au parquet et le lendemain deux messieurs se présentèrent au château et furent immédiate- ment arrêtés. Ils établirent facilement leur identité. C'étaient deux agents d'une société d'assurance dont le siège est à New-York.

La justice ouvrit une instruction pour décou- vrir les expéditeurs des télégrammes et son enquête fut couronnée de succès. Les coupa- bles étaient des agents d'une société rivale établie à Vienne. La «concurrence déloyale»

leur coûtera eros.

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