A côté de ces sociétés, nous voyons au- jourd'hui poindre une institution nouvelle,

• in m. juics m e n e r Berne

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Troisième année. — N0 42.

P r i x du numéro IO centimes

Samedi 25 mai 1889.

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O r g n n e d e I a S o c i é t é i n t e r c a u t o n a l e tles i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s i i m u s t r i e l s .

S u r v e i l l a n c e e t c o n t r ô l e . L'organisation du système de surveil- lance et de contrôle des sociétés par ac- tions, en France, est en ce moment l'ob- jet d'une élude très intéressante de la part d'hommes fort compétents et bien renseignés. L'un d'eux, M. P.Leroy-Beau- lieu, vient de publier divers articles met- tant au grand jour les vices de l'insti- tution des commissaires de surveillance et censeurs, telle qu'elle est organisée dans ces sociétés; il en démontre l'insuf- fisance, au point de vue des intérêts des actionnaires, qui ne sont nullement sau- vegardés ; et il insiste particulièrement sur les inconvénients fréquents, résultant de la présence dans l'administration, de membres influents, peu scrupuleux, se servant de la société, aussi bien pour se débarrasserde mauvaises affaires que pour en accaparer de bonnes, et cela sans ren- contrer d'opposition,—Cette organisation défectueuse n'existe pas en France seule- ment; elle existe encore ailleurs, et règne en Suisse, d'une manière moins générale, peut être, mais non moins certaine; des laits notoires, parfois assez retentissants, sont là pour l'attester. Toutefois, le public ne parait pas s'en émouvoir; et cepen- dant des sommes considérables, repré- sentant une partie importante de la for- tune publique, sont entre les mains d'ins- titutions de toutes sortes: sociétés finan- cières, industrielles, mutuelles, sociétés de consommation, caisses d'épargne, etc.

A côté de ces sociétés, nous voyons au- jourd'hui poindre une institution nouvelle,

celle des syndicats, qui représente des intérêts considérables, et dont l'organi- sation administrative ressemble beaucoup à celle des sociétés par actions; le mo- ment semblerait donc bien choisi pour examiner la question de près et voir ce qui se passe ailleurs.

Or, il existe, en Angleterre, une institution qui rend des services inappré- ciables aux sociétés, corpomlions et entre- prises privées. Cette institution pourrait s'implanter en Suisse et y rendre les mêmes services qu'en Angleterre. Les intérêts les plus divers en profiteraient, et elle ouvrirait une carrière nouvelle à beaucoup de jeunes gens capables sor- tant de nos écoles supérieures, et princi- palement des écoles de commerce.

Nous ne pouvons mieux faire pour pré- senter cette institution à nos lecteurs que de transcrire, à peu près in-extenso, un article publié par l'Economiste fran- çais sous le titre de :

La vérification des comptes dans les e n t r e - prises industrielles et commerciales en

Angleterre.

« Dans des articles récents, publiés ici même, M. Paul Leroy - Beaulieu a montré combien l'institution des commissaires de surveillance et censeurs, telle qu'elle est organisée en France, dans les sociétés ano- nymes, est défectueuse et insuffisante pour sauvegarder les intérêts des actionnaires. Il insistait notamment sur ce point que les cen- seurs ont rarement les capacités et les con- naissances voulues pour entrer dans tous les détails d'une comptabilité compliquée. Nous avons bien en France, des personnes qui font métier d'examiner les comptabilités. Ge sont les experts et arbitres comptables et les li- quidateurs près les tribunaux ; mais on ne recourt à leur office que lorsqu'une entre- prise périclite ; si elle parait prospérer, on ne songe pas à les appeler. Cela est vrai des sociétés par actions comme des entreprises privées. La profession des vérificateurs de comptabilité implique toujours chez nous un mandat donné par le tribunal. Elle ne compte d'ailleurs que peu de membres. Il n'en est pas de même en Angleterre, où le nombre de ces vérificateurs appelés « Public Accun- tants » atteint presque 2,000 pour l'Angle- terre seule et le pays de Galles, et où les so- ciétés, et même les simples commerçants, font couramment appel à leurs services. »

« La profession est assez ancienne dans ce pays, mais c'est seulement à partir de 1870

qu'elle a pris de l'extension. De 1870 à 1877, se formèrent à Londres, Liverpool, Manches- ter etSheffield, diverses associations d'Accoun- tants qui avaient pour but « de rehausser la

profession et d'augmenter son influence, en obligeant les membres à l'observation de rè- gles strictes de conduite, et en élevant le ni- veau du savoir professionnel. »

« Le 11 mai 1881, ces associations se firent reconnaître publiquement et se firent octro- yer une charte, qui créait « l'Institut des Accuntants de l'Angleterre et du Pays de Galles.» Le seul privilège donné à ses mem- bres était le droit de prendre, à l'exclusion de tous autres, le titre de «CharteredAccoun- tants. » Mais l'entrée dans l'association était si libéralement ouverte à toutes les person- nes honorables présentant les capacités vou- lues, et si étroitement fermée aux autres que tous les accountants sérieux s'y sont fait ad- mettre. »

« L'institut est dirigé par un conseil élu, qui se subdivise en comités, dont le comité d'exa- men et le comité de discipline. Ge dernier a pour mission de surveiller l'exécution des règles fondamentales de l'Institut et la con- duite professionnelle des membres, dont il peut proposer la suspension ou la radiation.

L'article 20 de la Charte énumère ainsi les causes de suspension ou d'exclusion : La vio- lation des règles de l'institut, la condam- nation pour crime, délit ou fraude, un fait ou une faute déshonorante, la faillite ou le con- cordat avec les créanciers, l'exercice d'une profession incompatible avec celle d'accoun- tant, etc. »

<r Les candidats ont à subir un certain stage dans une étude de chartered accountant et à passer des examens. Ge stage est en principe de cinq ans. Ces stagiaires sont sous la sur- veillance du conseil de l'institut, qui peut annuler le contrat d'apprentissage en cas de mauvaise conduite. Ces examens sont au nombre de trois, avant, pendant et après l'ap- prentissage. Le premier correspond à notre baccalauréat, et peut être remplacé par la production de grades d'une université du Royaume-Uni, ou de certificats de certaines écoles ou universités mentionnées dans le règlement. Ces deux derniers sont exclusi- vement pratiques et portent sur les objets suivants : 1° tenue de livres et comptabilité;

2° vérification de comptes ; 3° liquidation amiable d'une association et comptabilité d'un exécuteur testamentaire ; 4° droits et devoirs

212 LA FEDERATION HORLCOERE SUISSE

des liquidateurs, fidéi-commissaires et comp- tables ; 5° principes de la loi des faillites ; 6° principe de la loi sur les sociétés par ac- tions ; 7° principes du droit commercial ; 8°

principes de la loi des arbitrages et juge- ments. »

« Le recrutement présente donc de grandes garanties de capacité et d'honorabilité ; aussi les entreprises et sociétés sérieuses s'adres- sent-elles uniquement à des membres de l'ins- titut, qui jouissent ainsi d'une sorte de mono- pole de fait sinon de droit. »

« La vérification des comptes d'une entre- prise par une personne étrangère à l'exploi- tation n'est organisée en France que pour les sociétés par actions ; et ce contrôle est trop souvent illusoire. Combien de vols remontant à plusieurs années ne se sont découverts que très tardivement ! En Angleterre, la vérifica- tion des comptes d'une entreprise par un ac- countant est un fait général, même si cette entreprise appartient en entier à une seule personne. Go comptable n'est plus alors qu'un teneur de livres. Les accountants de profes- sion remplissent leurs fonctions d'une ma- nière complète et efficace, car s'ils étaient

convaincus de négligence, ils en seraient immédiatement punis par la perte de leur clientèle.*

« Le secret professionnel existe en Angle- terre pour les accountants, comme il existe ici pour diverses professions et comme il pourrait être institué pour le genre d'experts

que nous voudrions voir s'établir . . .

- > M f r « ! -

CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE

Chaux-de-Fonds, le 23 mai 1889.

Monsieur le Rédacteur,

Jusqu'ici, le mouvement d'organisation hor- logère, commencé il y a trois ans à Bienne, était resté dans les limites de l'initiative privée et sur le terrain de la libre entente.

Le voilà aujourd'hui lancé en plein dans le domaine politique et les partis s'en emparent avec plus ou moins de conviction, mais sans aucun doute avec l'arrière pensée d'en tirer profit au point de vue de leur influence.

Partisan absolu et convaincu de la liberté individuelle et de la non ingérence de l'Etat dans des domaines qui, selon moi, doivent être réservés à la libre initiative des citoyens, je ne vois pas sans une certaine crainte, le mouvement qui se produit en faveur de l'obli- gation officielle imposée aux citoyens, de faire partie de syndicats industriels.

J'y vois : une atteinte à la liberté indivi- duelle, un empiétement de l'Etat dans un domaine où il n'a rien à voir, et un danger pour notre industrie qui se trouvera lancée dans une réorganisation ou une désorganisa- tion dont on ne prévoit pas l'issue.

Autre chose serait une organisation libre- ment consentie, profondément étudiée, inspi- rant assez de confiance aux patrons et aux ouvriers pour qu'ils comprennent que leur intérêt est d'y entrer, en un mot une orga- nisation telle que celle que l'on a cherché à établir et à laquelle on aboutirait certaine- ment en y mettant un peu de bonne volonté et beaucoup de patience.

Une organisation syndicale libre, ayant assez de force morale pour contraindre "tout le monde à y entrer, j'en suis. Mais de syn- dicats imposés à une population industrielle qui n'est pas encore d'accord sur la signifi- cation exacte qu'il faut donner au mouve- ment actuel, je n'en suis pas et vous com- prendrez facilement que tout homme qui réfléchit ne puisse pas en être.

Agréez, etc.

* * *

*

Nous ne sommes pas d'accord avec notre correspondant el, quoique nous soyons de ceux qui ont un peu réfléchi aux différents points soulevés par le dif- ficile problème de notre organisation hor- logère, nous arrivons à une conclusion différente de la sienne.

La question de principe ne se pose pas entre partisans des syndicats libres et par- tisans des syndicats obligatoires; elle se pose entre ceux qui veulent des syndicats et ceux qui n'en veulent pas. Or nous envisageons que ceux qui admettent qu'une organisation syndicale de l'industrie hor- logère est susceptible de produire une amélioration de notre situation générale, doivent vouloir le moyen d'obtenir cette organisation.

Sans doute, il serait très désirable que patrons et ouvriers, mieux conscients de leurs intérêts, viennent d'eux-mêmes aux groupements de nos diverses branches horlogères; mais, après trois années d'ef- forts qui ont. abouti à la constitution de syndicats dont, aucun ne réunit la totalité des intéressés et qui laissent tous, en dehors d'eux, des minorités qui les para- lysent plus ou moins dans l'exécution de leurs programmes d'activité, il a fallu renoncer à l'espoir de réaliser notre or- ganisation générale sur le terrain de la libre entente.

Le système de l'obligation est le seul qui soit à notre disposition ; il aura l'in- contestable avantage d'éviter les mesures coërcitives que les syndicats sont par- fois appelés à prendre contre les non- adhérents, puisqu'il placera tout le monde sous la loi commune.

Quit veut la fin veut les moyens.

NOUVELLES DES ASSOCIATIONS

Les nouvelles qui nous arrivent de l'accueil fait, par les cercles industriels, à la circulaire de convocation de l'aseni- blée du 31 mai, à NeucMtel, font pres- sentir une forte participation.

Du côté des ouvriers, tous les syndi- cats organisés et un certain nombre de sections enverront des délégués. Du côté des patrons, on s'attend aussi à ce que les principaux syndicats se fassent repré- senter.

La Commission du syndicat des fabri- cants d'horlogerie, le Syndicat des mon- teurs de boîtes argent, la Société des fabricants et chefs d'atelier de Bienne et environs ont déjà désigné leurs délégués.

Celte dernière société a, dans sa séance du 21 courant, émis un vote favorable à l'insti- tution des syndicats obligatoires, à l'una- nimité des membres présents.

O r g a n i s a t i o n o u v r i è r e .

On nous communique le projet de statuts d'une Fédération ouvrière, élaboré par une commission et soumis aux sociétés et syndi- cats ouvriers du canton de Genève.

Le but de la Fédération ouvrière genevoise est :

1° De rechercher et d'étudier toutes les mesures pouvant contribuer au développe- ment des intérêts généraux des ouvriers ;

2° D'étudier les améliorations susceptibles d'être apportées à la situation générale éco- nomique, ainsi que les modifications éven- tuelles aux conditions de travail ;

3° La création de toutes institutions pou- vant favoriser le développement intellectuel et pratique des ouvriers et des apprantis ;

4° De régler à l'amiable, par voie d'arbi- trage, tout litige pouvant surgir entre les membres des corporations.

Les statuts de la Fédération ont été adres- sés aux 26 sociétés suivantes :

Maçons; Coiffeurs; Cordonniers; Diaman- taires; Lithographes; Charpentiers ; Plâtriers- peintres Suisses ; Plâtriers-peintres; Menui- siers ; Typographes; Garçons de café; Tein- turiers ; Brossiers; Faiseurs de cadrans;

Monteurs de boîtes ; Tapissiers ; Tailleurs ; Tailleurs de pierres ; Faiseurs de limes ; Terrassiers ; Union métallurgique ; Graveurs;

Mécaniciens ; Garçons de magasin; Commis ; Bijoutiers.

» » •

NOUVELLFS DIVERSES

B i e n n e . — M.James, directeur de l'Ecole d'horlogerie a accepté l'appel qui lui a été adressé de Genève pour entreprendre la direction de l'Ecole d'horlogerie de cette ville et sa réorganisation d'après son excel- lente méthode éprouvée à Bienne. U a donné sa démission pour l'automne prochain. Tous ceux qui dans cette ville ont à cœur le déve- loppement de l'Ecole d'horlogerie regret- teront Ie départ de cet homme consciencieux et capable.

C o n s e i l f é d é r a l . — Le Conseil fédéral adresse à l'Assemblée fédérale son rapport sur les pétitions de la Sociélé du Grutli, con- cernant la revision de la constitution fé- dérale.

Le Conseil fédéral soumettra aux Cham- bres, dans le courant de cette année et au plus tard jusqu'à la session de printemps 1890, des messages sur la question de sa- voir s'il y a lieu de reviser les articles sui- vants : 73 (arrondissements électoraux fédé- raux pour le Conseil national), 80 (élection du Conseil des Etats), 89 (référendum), 120 (revision de la constitution), 75 (éligibilité et droit de vote pour le Conseil national), 85 et 90 (élection du Conseil fédéral), 49 et 27 (éducation religieuse des enfants) et 27 (école populaire).

Pour la prochaine session d'hiver, le Con- seil fédéral a l'intention de soumettre à l'As- semblée fédérale une proposition relative à l'assurance des ouvriers contre les accidents.

Vu l'importance et la difficulté de cette ques- tion, il lui parait très désirable qu'elle reste, comme les dernières questions à reviser, isolée dans les débats et qu'elle ne soit pas discutée avec d'autres points de la revision au sein des Conseils législatifs, et qu'éven- tuellement elle paraisse seule devant le vote du peuple et des cantons.

T é l é g r a p h e » . — Le prochain envoi de télégrammes à destination du sud de Santa

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Elena aura lieu par vapeur partant seule- ment le 24 de Guayaquil pour Payta. — La ligne Saigon-Bangkok est rétablie.

Q u e s t i o n s p o s t a l e s . — On écrit de Berne :

Parmi les postulats de Ia commission du conseil des Etats chargée d'examiner la ges- tion, se trouve celui des taxes postales des journaux. C'est une vieille histoire dont le Département des finances approuvera la con- clusion quand on aura enfin compris que l'administration est faite pour le public et non le public pour l'administration. Il en est de ces diminutions de taxes comme de cer- taines améliorations urgentes : on les ré- clame toujours sans jamais les obtenir, parce- que les unes et les autres ont l'air de nuire aux intérêts du fisc. Certes, le fisc est en soi chose respectable,sacrée même,si l'on y tient;

cependant l'intérêt du public est pour lemoins aussi respectable et aussi sacré. Il l'est même davantage. D'ailleurs, ces deux intérêts ne sont pas opposés l'un à l'autre, comme on paraît le croire. Je pose en fait que tou- tes les expériences en matière postale ten- dent à démontrer d'une manière irréfutable que chaque fois que des facilités ont été ac- cordées au public, le fisc en a profité. Les objections que l'administration peut élever contre le projet de mettre à ψ de centime la taxe des journaux, sont les mêmes, ou à peu près, que l'on faisait autrefois contre la diminution des ports de lettres.

Puisque je suis à vous parler de ces cho- ses, voulez-vous me permettre de placer ici une idée que je soumets à l'administration des postes.

On regrette très vivement dans le public la disparition des enveloppes timbrées. Je com-

prends les motifs qui ont engagé l'adminis- tration à les supprimer ; mais il me semble qu'il y aurait mieux à faire. De quoi se plai- gnait-on ?

1° De ce que l'administration fournissait les enveloppes gratuitement. On a paré à cet inconvénient en faisant payer au public un centime par enveloppe, ce qui était aussi juste qu'ennuyeux.

2° Des formats adoptés.

3° Du fait qu'on ne délivrait que des enve- loppes de 5, 10 et 25 centimes. Eh bien ! il y aurait un moyen fort simple de satisfaire à la fois le public, les marchands d'envelop- pes et le fisc. Ce serait d'accorder au public le droit de faire timbrer d'avance les enve- loppes qui lui conviennent. Cela se pratique ailleurs, en Amérique, par exemple, et tout le monde s'en trouve bien. On aurait ainsi tous les formats désirables et le fisc y gagne- rait puisqu'il encaisserait par avance des sommes assez considérables.

Ce système pourrait aussi être appliqué aux bandes timbrées, qui actuellement sont détestables. »

Le département fédéral des postes et che- mins de fer est autorisé à conclure avec l'ad- ministration italienne des postes, une conven- tion définitive exécutoire le 1e r octobre pro- chain, d'après laquelle les limites de poids et de dimensions des échantillons de mar- chandises échangés entre les deux pays par la poste aux lettres sont portées à 350 gram- mes au lieu de 250 et à 30, 20 et 10 centi- mètres au lieu de 10, 20 et 5. Le poids maxi- mum pour les échantillons de soie et de graine de vers à soie resterait le même cependant.

E x p o s i t i o n u n i v e r s e l l e d e P a r i s . — Les membres suisses du Jury pour la classe

26, horlogerie, ont été désignés comme suit : Jurés MM. C. Brandt, de la maison Louis Brandt et fils, à Bienne; Docteur Hirsch, di- recteur de l'observatoire de Neuchâtel ; colo- nel Dufour, de la maison J.-E. Dufour à Genève ; Suppléant M. Ie colonel Perret, de la maison D. Perret fils à Neuchâtel.

S y s t è m e m é t r i q u e . — Le système mé- trique a été adopté en Bulgarie. Les mesures métriques pour les céréales seront obliga- toires à partir du 1/13 juin prochain, les autres mesures et les poids à partir du 1/13 janvier 1892.

l é g i s l a t i o n d u t r a v a i l . — Le Portugal a annoncé officiellement au Conseil fédéral qu'il enverra des délégués au Congrès pour la législation internationale sur le travail.

l i e s a n n o n c e s c o n c e r n a n t l e s o f f r e s e t d e m a n d e s d ' o u v r i e r s o u d ' e m - p l o y é s p o u r l ' h o r l o g e r i e , a i n s i q u e l e s c o n v o c a t i o n s d ' a s s e m b l é e s d ' a s - s o c i a t i o n s p a t r o n a l e s e t o u v r i è r e s j o u i r o n t d ' u n p r i x d e l a v e u r e t s e r o n t i n s é r é e s à r a i s o n d e I O c e n t i m e s l a l i g n e o u s o n e s p a c e .

G e n è v e , 22 mai

Escompte Banque du Commerce 3 %•

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9 D J)

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Les candidats devront être de nationalité suisse.

Ils pourront présenter des titres indiquant qu'ils ont déjà ensei- gné ou qu'ils ont pratiqué la branche pour laquelle ils se présentent.

Toutefois, un examen sur les matières qu'ils auront à enseigner pourra leur être imposé.

Les maîtres devront tout leur temps à leur enseignement et se con- formeront aux heures de travail prescrites par le règlement de l'Ecole.

Les maîtres de blanc, de remontoirs et de finissages recevront de 2,500 à 3,000 fr. par an, ceux d'échappements et de cadrature de 4,000 à 4,500 fr., le maître de repassage de 4,000 à 5,000 fr. par an.

Le professeur de théorie recevra, pour une heure de leçon par semaine, de 170 à 210 fr. par an, soit en tout de3,900 à 4,800 fr. par an.

Les personnes qui désirent s'inscrire peuvent demander des programmes détaillés de leur enseignement au conseil administratif.

L'inscription sera close le 10 juin prochain.

Genève, le 8 mai 1889. (H3527X) 707

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