• Aucun résultat trouvé

Problème 1 : Grandes déviations.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Problème 1 : Grandes déviations."

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

Problème 1 : Grandes déviations.

Partie 1 : généralités

1. Mettons en facteur l'exponentielle p

N

e

yNt

d'exposant maximal ϕ(t) = (ε − y

N

)t − ln(p

N

) − ln (1 + r(t))

avec r(t) =

N−1

X

k=1

p

k

p

N

e

−(yN−yk)t

∼ p

N−1

p

N

e

−(yN−yN−1)t

→ 0 à cause de la stricte croissance des y

k

. En développant le ln :

ϕ(t) = (ε − y

N

)t − ln(p

N

) − r(t) + o(r(t))

= (ε − y

N

)t − ln(p

N

) − p

N−1

p

N

e

−(yN−yN−1)t

+ o(e

−(yN−yN−1)t

) 2. D'après la formule de transfert :

E(e

tY

) = X

xk∈X(Ω)

P (X = k)e

t(xk−m)

3. a. D'après la question précédente,

ψ(t) = εt − ln

p

1

e

t(x1−m)

+ · · · + p

N

e

t(xN−m)

= ϕ(t)

en notant X(Ω) = {x

1

, · · · , x

N

} (du plus petit au plus grand), y

k

= x

k

− m et p

k

= P (X = x

k

) . On en déduit

ψ(0) = 0 et ψ

0

(t) = ε − p

1

(x

1

− m)e

t(x1−m)

+ · · · + p

N

(x

N

− m)e

t(xN−m)

p

1

e

t(x1−m)

+ · · · + p

N

e

t(xN−m)

⇒ ψ

0

(0) = ε − p

1

(x

1

− m) + · · · + p

N

(x

N

− m) p

1

+ · · · + p

N

= ε car p

1

(x

1

− m) + · · · + p

N

(x

N

− m) = m − m = 0 (la variable Y est centrée).

Comme la fonction est C

, elle est strictement croissante au voisinage de 0 donc strictement positive dans un petit intervalle ]0, a] .

b. Le développement obtenu dans la première question s'applique à la fonction ψ . On en déduit que

ψ −−→ −∞ ⇔

+∞

ε < y

N

= max(X (Ω)) − m.

c. Comme ψ diverge vers −∞ en +∞ , il existe un réel b tel que ψ(x) ≤ 0 pour x ≥ b . La fonction ψ prend des valeurs strictement positives dans [0, b] . Elle est majorée et atteint sa borne supérieure car elle est continue dans le segment [a, b] . Cette valeur maximale est strictement positive donc c'est aussi la plus grande valeur de ψ sur [0, +∞[ car ψ est négative au delà de b . On note h

+

(ε) cette valeur.

4. La variable aléatoire e

t(Sn−nm)

est à valeurs strictement positives, on peut donc lui appliquer l'inégalité de Markov :

P

e

t(Sn−nm)

≥ e

ntε

≤ E e

t(Sn−nm)

e

ntε

Or, la fonction exponentielle étant strictement croissante, on dispose d'une égalité entre événements :

e

t(Sn−nm)

≥ e

ntε

= (t(S

n

− nm) ≥ ntε) = ((S

n

− nm) ≥ nε)

ce qui permet de conclure pour t > 0 . Si t = 0 , le membre de droite vaut 1 donc l'inégalité est évidente (probabilité).

5. D'après l'expression de ϕ trouvée en 3 :

e

−nψ(t)

= e

−nεt

 X

y∈Y(Ω)

P (Y = y)e

ty

n

= e

−nεt

Y

i∈J1,nK

 X

yi∈Yi(Ω)

P (Y

i

= y

i

)e

tyi

= e

−nεt

X

(y1,···,yn)∈Y1[Ω)×···×Yn(Ω)

P (Y

1

= y

1

) · · · P (Y

n

= y

n

)e

t(y1+···+yn)

= e

−nεt

X

(y1,···,yn)∈Y1[Ω)×···×Yn(Ω)

P ((Y

1

= y

1

) ∩ · · · ∩ (Y

n

= y

n

)) e

t(y1+···+yn)

car les variables Y

i

= X

i

− m sont mutuellement indépendantes. La variable somme S

n

− nm = Y

1

+ · · · + Y

n

apparait alors :

e

−nψ(t)

= e

−nεt

X

s∈(Sn−m)(Ω)

X

y1+···+yn=s

P ((Y

1

= y

1

) ∩ · · · ∩ (Y

n

= y

n

)) e

ts

!

= e

−nεt

E

e

t(Sn−nm)

(2)

On aurait aussi pu rédiger en utilisant des résultats de cours plutôt qu'en les redémon- trant. Si X et Y sont des variables aléatoires indépendantes, alors f (X) et g(Y ) le sont aussi (avec la fonction exponentielle). L'espérance du produit de variables aléatoires mutuellement indépendantes est le produit des espérances.

6. On peut utiliser la question 4 ; avec

(S

n

− nm ≥ εn) = S

n

n − m ≥ ε

⇒ P S

n

n − m ≥ ε

≤ e

−nεt

E

e

t(Sn−nm)

= e

−nψ(t)

Cette inégalité est valable pour tous les t > 0 . On a vu en question 3.c. qu'il existe un t

max

tel que ψ(t

max

) = h

+

(ε) . En appliquant l'inégalité précédente justement en ce t

max

, on obtient

P S

n

n − m ≥ ε

≤ e

−nh+(ε)

Partie 2 : cas des variables de Bernoulli

1. L'espérance de

Snn

est p donc en prenant la racine n -ème de l'inégalité de la n de la première partie (question 6). On obtient

P

S

n

n − p ≥ ε

1n

≤ e

−h+(ε)

2. a. D'après la formule de transfert :

E(e

tY

= P (X = 0)e

−tp

+ P (X = 1)e

(1−p)t

= (1 − p)e

−tp

+ pe

(1−p)t

= 1 − p + pe

t

e

−pt

b. Utilisons l'espérance calculée à la question précédente pour préciser ψ et ψ

0

.

ψ(t) = εt − ln q + pe

t

e

−pt

= (ε + p)t − ln(q + pe

t

) ψ

0

(t) = 1

q + pe

t

(ε + p)q + (ε − q)pe

t

en posant q = 1 − p et après réduction au même dénominateur.

Comme 0 < ε < q = 1 − p , la fonction est croissante de 0 à t

max

puis décroissante ensuite avec

t

max

= ln p + ε

q − ε q p

= ln p + ε

p

− ln(q − ε) + ln q h

+

(ε) = ψ(t

max

) = (ε + p)t

max

− ln

q + p + ε q − ε q

= (ε+p)t

max

−ln q−ln(p + q)

| {z }

=0

+ln(q−ε) = (ε+p) ln p + ε

p

+(1−ε−p) ln q − ε

q

Finalement

h

+

(ε) = (p + ε) ln p + ε

p

+ (q − ε) ln q − ε

q

3. Dans cette partie, comme les variables X

i

suivent une loi de Bernoulli de paramètre p , la somme S

n

suit une loi binomiale d'espérance np . On traduit l'événement considéré à l'aide de la loi binomiale. Il est important de remarquer que p + ε < 1 car ε < q . On en déduit que k

n

≤ n

S

n

n − p ≥ ε

= (S

n

≥ (p + ε)n) Or k

n

> (p + ε)n donc (S

n

= k

n

) ⊂

Snn

− p ≥ ε d'où

P S

n

n − p ≥ ε

≥ P (S

n

= k

n

) = k

n

n

p

kn

q

n−kn

4. a. Pour obtenir un développement de ln(u

n

) , factorisons par αn :

ln(u

n

) = ln(αn + O(1)) = ln(αn) + ln

1 + O( 1 n )

= ln(n) + ln(α) + O( 1 n ) On en déduit

u

n

ln(u

n

) = (αn + O(1))

ln(n) + ln(α) + O( 1 n )

= αn ln(n) + αn ln(α) + O(ln(n)) = αn ln(αn) + O(ln(n))

| {z }

∈o(n)

car O(1) ∈ O(ln(n)) .

(3)

b. Les suites (k

n

) et n − k

n

sont de la forme traitée en question a.

( k

n

=(p + ε)n + O(1) n − k

n

=(q − ε)n + O(1)

( k

n

ln(k

n

) =(p + ε)n ln ((p + ε)n) + o(n) (n − k

n

) ln(n − k

n

) =(q − ε)n ln ((q − ε)n) + o(n) En utilisant le fait que o(k

n

) ∈ o(n) et o(n − k

n

) ∈ o(n) ainsi que le début de la formule de Stirling rappelée par l'énoncé, on obtient un développement du coecient du binôme

ln k

n

n

= ln

n!

k

n

!(n − k

n

)!

= n ln(n) − n

− (p + ε)n ln ((p + ε)n) + (p + ε)n

− (q − ε)n ln ((q − ε)n) + (q − ε)n + o(n)

= (1 − (p + ε) − (q − ε)) n ln(n)

+ (−1 − (p + ε) ln(p + ε) + (p + ε) − (q − ε) ln(q − ε) + (q − ε)) n + o(n)

= − ((p + ε) ln(p + ε) + (q − ε) ln(q − ε)) n + o(n) On dispose aussi de développements de k

n

et n − k

n

(avec O(1) ∈ o(n) )

ln k

n

n

= − ((p + ε) ln(p + ε) + (q − ε) ln(q − ε)) n + o(n) ln(p

kn

) =(p + ε)n ln(p) + o(n)

ln(q

n−kn

) =(q − ε)n ln(q) + o(n) On peut tout combiner

ln k

n

n

p

kn

q

n−kn

=

(p + ε) ln p

(p + ε)

(q − ε) ln p

(q − ε)

n + o(n)

∼ −nh

+

(ε) 5. Notons z

n

= ln

k

n

n

p

kn

q

n−kn

. Les questions 6. et 9. conduisent à l'encadrement

e

zn

≤ P S

n

n − p ≥ ε

≤ e

−nh+(ε)

dont on prend la racine n -ième

e

znn

P S

n

n − p ≥ ε

n1

≤ e

−h+(ε)

Comme (

znn

) converge vers −h

+

(ε) on en déduit par le théorème d'encadrement que la suite converge vers e

−h+(ε)

.

Problème 2 : Matrices stochastiques.

Partie 1 : Un exemple en dimension 2

1. a. On trouve A 1

1

= 1

1

et A −α

β

= λ −α

β

.

b. Notons u ∈ L( R

2

) l'endomorphisme canoniquement associé à A . Posons e

1

= (1, 1) et e

2

= (−α, β) . D'après la question précédente, u(e

1

) = e

1

et u(e

2

) = λe

2

. Dans la base B = (e

1

, e

2

) la matrice de u vaut diag(1, λ) . Notons P la matrice de passae de la base canonique vers la base B . On a par la formule de changement de bases :

P

−1

AP = 1 0

0 λ

.

De plus :

P =

1 −α

1 β

et P

−1

= 1 α + β

β α

−1 1

.

c. Pour tout n ∈ N, on a : A

n

= P

1 0 0 λ

n

P

−1

=

β + αλ

n

α(1 − λ

n

) β(1 − λ

n

) α + βλ

n

.

2. a. D'après la formule des probabilités totales et les hypothèses de l'énoncé

P (X

k+1

= 0) = P

(Xk=0)

(X

k+1

= 0) P (X

k

= 0) + P

(Xk=1)

(X

k+1

= 0) P (X

k

= 1)

= (1 − α) P (X

k

= 0) + β P (X

k

= 1) De même

P (X

k+1

= 1) = P

(Xk=0)

(X

k+1

= 1) P (X

k

= 0) + P

(Xk=1)

(X

k+1

= 1) P (X

k

= 1)

= α P (X

k

= 0) + (1 − β ) P (X

k

= 1)

(4)

Soit

P (X

k+1

= 0) P (X

k+1

= 0)

=

1 − α β α 1 − β

P (X

k

= 0) P (X

k

= 0)

=

t

A

P (X

k

= 0) P (X

k

= 0)

b. D'après la question précédente, P (X

n

= 0)

P (X

n

= 0)

= (

t

A)

n

P (X

0

= 0) P (X

0

= 0)

On en déduit les formules annoncées avec l'expression de A

n

trouvée en 1.c..

c. Admettons que

P

(X0=0)

(X

n

= 0) = β + αλ

n

α + β P

(X0=1)

(X

n

= 0) = β (1 − λ

n

) α + β P

(X0=0)

(X

n

= 1) = α(1 − λ

n

)

α + β P

(X0=1)

(X

n

= 1) = α + βλ

n

α + β

ce qui est justié par la formule des probabilités totales. On peut alors écrire une union disjointe

(X

n

= X

0

) = (X

n

= 0) ∩ (X

0

= 0) ∪ (X

n

= 1) ∩ (X

0

= 1)

⇒ P (X

n

= X

0

) = P

(X0=0)

(X

n

= 0) P (X

0

= 0) + P

(X0=1)

(X

n

= 1) P (X

0

= 1)

= β + αλ

n

α + β P (X

0

= 0) + α + βλ

n

α + β P (X

0

= 1) d. Montrons l'inégalité demandée à l'aide de la fonction auxiliaire Φ donnée par

l'énoncé. On a Φ

0

(x) = 1 − λ

n

≥ 0 puisque −1 < λ = 1 − α − β < 1 . Donc Φ est croissante. Pour tout x ≥ r , Φ(x) ≥ Φ(r) . Or :

P (X

n

= X

0

) = Φ β

α + β

P (X

0

= 0) + Φ α

α + β

P (x

0

= 1) donc :

P (x

n

= X

0

) ≥ Φ(r).

C'est le résultat demandé.

On pouvait aussi démontrer le résultat sans étude de fonction. Pour plus de com- modité, notons u = P (X

0

= 0) et v = u = P (X

0

= 1) . Alors :

P (X

n

= X

0

) = β

α + β u + α α + β v +

α

α + β u + β α + β v

λ

n

Dans la deuxième parenthèse, remplaçons u par 1 − v et v par 1 − u

P (X

n

= X

0

) = β

α + β u(1 − λ

n

) + α

α + β u(1 − λ

n

) + λ

n

≥ r(u + v)(1 − λ

n

) + λ

n

= r + (1 − r)λ

n

3. On note X

0

le message initial et pour tout k ∈ J 1, n K, X

k

le message après le passage

du k -ème relais. On a pour tout k ∈ J 0, n − 1 K : P (X

k+1

= |X

k

= 0) = 1 − α

P (X

k+1

= 1|X

k

= 0) = α et

P (X

k+1

= 1|X

k

= 0) = α P (X

k+1

= 1|X

k

= 1) = 1 − α Ainsi, la probabilité pour que le message nal soit identique au message initial vaut :

P (X

n

= X

0

) ≥ Φ(r) avec r = 1

2 (puisque α = β ). Donc :

P (X

n

= X

0

) ≥ 1 + (1 − 2α)

n

2 .

Mais il faudrait majorer cette probabilité et non la minorer ! Pour cela, reprenons l'expression de la question 2.c. On a comme α = β :

P (X

n

= X

0

) = 1 + (1 − 2α)

n

2 P (X

0

= 0) + 1 + (1 − 2α)

n

2 P (X

0

= 1) = 1 + (1 − 2α)

n

2 .

On cherche n tel que P (X

n

= X

0

) ≤ 1 − ε . Pour cel il sut d'avoir : 1 + (1 − 2α)

n

2 ≤ 1 − ε ⇔ n ln(1 − 2α) ≤ ln(1 − 2ε) ⇔ n ≥ ln(1 − 2ε) ln(1 − 2α) car les deux logaritmes sont négatifs. En posant :

n

ε

=

ln(1 − 2ε) ln(1 − 2α)

on a :

∀n ∈ N , n ≥ n

ε

= ⇒ P (X

n

= X

0

) ≤ ε.

(5)

Partie 2 : Spectre d'une matrice stochastique

1. Soit (i, j) ∈ J 1, n K

2

. Par dénition, a

i,j

≥ 0 ( > 0 si A est strictement stochastique).

Alors :

a

i,j

n

X

k=1

a

i,k

= 1 et l'inégalité est stricte si A est strictement stochastique.

2. Soit A = (a

i,j

)

1≤i,j≤n

∈ M

n

( R ) à coecients positifs. Pour tout i ∈ J 1, n K, la i -ème ligne de la matrice colonne AU vaut :

n

X

j=1

a

i,j

.

Ainsi, AU = U si et seulement si A est stochastique.

3. Soient A = (a

i,j

)

1?eqi,j≤n

, B = (b

i,j

)

1≤i,j≤n

∈ M

n

( R ) deux matrices stochastiques.

Notons (c

i,j

)

1≤i,j≤n

= AB . Pour tout (i, j) ∈ J 1, n K

2

:

c

i,j

=

n

X

k=1

a

i,k

b

k,j

.

Pour tout (i, j) ∈ J 1, n K

2

et tout k ∈ J 1, n K, a

i,k

b

k,j

≥ 0 donc c

i,j

≥ 0 . Si A et B sont strictement stochastiques, l'inégalité est stricte.

Pour tout i ∈ J 1, n K :

n

X

j=1

c

i,j

=

n

X

j=1 n

X

k=1

a

i,k

b

k,j

=

n

X

k=1 n

X

j=1

a

i,k

b

k,j

=

n

X

k=1

a

i,k n

X

j=1

b

k,j

| {z }

=1

=

n

X

k=1

a

i,k

= 1.

Donc AB est stochastique (strictement stochastique si A et B le sont).

4. Notons X =

 x

1

...

x

n

 . Pour tout i ∈ J 1, n K, la i -ème ligne de AX vaut :

n

X

j=1

a

i,j

x

j

= λx

i

= ⇒ (a

i,i

− λ)x

i

= −

n

X

j=1

a

i,j

x

j

.

Notons i un indice tel que |x

i

| = max{|x

j

| , j ∈ J 1, n K } . Comme X 6= 0 , alors |x

i

| > 0 . On a en divisant l'égalité précedente précedente par |x

i

| on obtient par l'inégalité triangulaire :

|a

i,i

− λ| ≤

n

X

j=1 j6=i

a

i,j

x

j

x

i

|{z}

≤1

n

X

j=1 j6=i

a

i,j

.

5. Raisonnons par contraposée et supposons A non inversible : il existe X =

 x

1

...

x

n

 ∈ M

n,1

( R ) tel que AX = 0 . D'après la question précédente :

|a

i,i

| ≤

n

X

j=1 j6=i

|a

i,j

| .

Donc A n'est pas à diagonale dominante.

6. a. Soit i ∈ J 1, n − 1 K. Alors :

1 = a

i,i

+

n

X

j=1 j6=i

a

i,j

> a

i,i

+

n−1

X

j=1 j6=i

a

i,j

puisque a

i,n−1

> 0 . Donc :

|1 − a

i,i

| = 1 − a

i,i

>

n−1

X

j=1 j6=i

a

i,j

=

n−1

X

j=1 j6=i

|a

i,j

| .

Donc A

1

− I

n−1

est à diagonale dominante.

b. A

1

− I

n−1

est inversible donc A − I

n

possède une sous-matrice inversible de taille (n−1)×(n−1) . On en déduit que rg(A−I

n

) ≥ n−1 . Mais comme U ∈ Ker(A−I

n

) , alors dim(Ker(A − I

n

)) ≥ 1 soit rg(A − I

n

) ≤ n − 1 par la formule du rang. On en déduit que dim(Ker(A − I

n

)) = 1 .

7. a. D'après la question 8, on a par la minoration de l'inégalité triangulaire :

|λ| − a

i,i

n

X

j=1 j6=i

a

i,j

= ⇒ |λ| ≤

n

X

j=1

a

i,j

= 1.

(6)

b. Supposons que |λ| = 1 . Si λ 6= 1 , alors λ 6∈ R

+

donc d'après le cas d'égalité dans l'inégalité triangulaire :

|λ| − a

i,i

< |λ − a

i,i

|

donc en reprenant la question précédente, on obtient |λ| < 1 .

Références

Documents relatifs

[r]

On inverse la fonction v donc aussi les variations puis on multiplie par −1 on inverse donc ` a nouveau

Pour ce faire, nous devons effectuer O(log(n)) produits matriciels. Comme dans la partie a) de l’exercice, le coˆ ut d’une multiplication n’est pas constant, parce que les valeurs

Puis, il faut multiplier le résultat de l'étape 1 par la valeur en volt d'un carreau et trouver ainsi la valeur en volt de Um (tension maximale). Sur l'axe des abcisses (l'axe du bas)

Exemple, dans le cas du secteur de fréquence f= 50 Hz, la tesnion sinusoïdale alternative périodique se répète 50 fois par seconde (du moins c'est sont plus petit motif qui se

3pts Tache 3 : sachant que le congélateur et le téléviseur doivent fonctionner sans arrêt, évaluer le nombre minimum de lampes à éteindre pour utiliser le fer à

[r]

N IP ) le nombre de couples