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1867, L’année de tous les Rapports Prologue

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1867, L’année de tous les Rapports

Les lettres et les sciences à la fin du Second Empire

Ouvrage coordonné par Évelyne Barbin, Jean-Luc Godet et Gerhardt Stenger Éditions du Temps (2009) – ISBN 978-2-84274-494-6

Prologue

III. Les auteurs des Rapports sur les progrès des lettres et des sciences en France

Jean-Luc Godet

Dans les deux tableaux reproduits ci-après, les cinquante-quatre auteurs des vingt-neuf Rapports publiés sur les progrès des lettres et des sciences en France sont considérés au sein de leurs trois grands groupes disciplinaires (vingt-cinq pour les Lettres, neuf pour les Sciences mathématiques et physiques, vingt pour les Sciences naturelles) dans l’ordre adopté par les éditions Hachette1. Le premier tableau permet une lecture synoptique de l’état civil, de la formation et de la place institutionnelle de ces rapporteurs. Le second, plus ramassé, se borne à mettre en exergue leurs appartenances éventuelles à l’Institut ou à l’Académie de médecine.

Du premier tableau, on peut déduire que l’âge moyen des rapporteurs est de cinquante-quatre ans. Cette moyenne est d’un an inférieure pour les Lettres et les Sciences mathématiques et physiques, de trois ans supérieure pour les Sciences naturelles. Dans chacun des trois groupes, à un an près, le plus jeune rapporteur a trente-cinq ans, le plus vieux soixante-treize, soit l’âge qu’atteindront en moyenne les différents rapporteurs à la fin de leur vie. Leurs âges en 1867 sont par ailleurs assez uniformément répartis entre ces deux limites. Comme le montrent les deux tableaux, la plupart des auteurs de Rapport sont membres de l’Institut (vingt-neuf) ou de l’Académie de médecine (cinq), ou bien vont le devenir (huit et trois, respectivement). Hors le champ particulier de la médecine, sept auteurs ne feront jamais

1 Les tableaux ne comprennent pas les neuf auteurs pressentis de Rapports qui n’ont finalement pas été publiés : l’académicien Charles Giraud (Histoire du droit), le sénateur et conseiller d’État Louis de la Guéronnière (Droit des gens), les conseillers d’État Sébastien-Joseph Boulatignier (Droit public et droit administratif) et Jean-Baptiste Duvergier (Législation civile et pénale), le sénateur, conseiller d’État et académicien Michel Chevalier (économie politique), Jules Jamin (optique), le sénateur et académicien Jean-Baptiste Dumas (chimie), l’académicien Charles Sainte-Claire Deville et Ferdinand Fouqué (géologie-phénomènes éruptifs).

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partie de l’Institut : quatre en lettres ou histoire, trois en physique ou mécanique. Ceux-là n’étaient pas et ne sont pas tous devenus des inconnus. Les noms de Paul Féval ou Théophile Gautier en témoignent dans le champ littéraire. En revanche deux physiciens, Bertin et l’inspecteur général Quet, n’ont qu’une notoriété scientifique médiocre en 1867 alors qu’ils sont déjà cinquantenaires. Ils n’en acquerront guère davantage ensuite et échoueront dans leurs tentatives répétées d’être élus à l’Académie des sciences. Le choix des auteurs ne s’est donc pas strictement limité aux seuls membres de l’Institut. Parmi les vingt- six rapporteurs des Lettres, on relève un nombre élevé de titulaires ou suppléants du Collège de France, il est vrai tous membres ou futurs membres de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Mais il existe probablement d’autres liens dans ce groupe, comme semble par exemple le montrer la remarquable proportion d’anciens élèves (sept) ou professeurs (quatre, dont l’historien Thiénot, ancien élève lui-même) du Lycée Charlemagne2. Sans que cela constitue une surprise, tous les rapporteurs des sciences mathématiques et physiques sont issus de l’École polytechnique ou de l’École normale supérieure. À l’exception du saint-cyrien d’Archiac, les géologues viennent également de ces écoles, et aussi de celle des Mines en ce qui concerne Daubrée et Élie de Beaumont. Dans le champ des sciences de la vie, plutôt que des grandes écoles, ce sont surtout les diverses facultés des sciences, de pharmacie et de médecine qui ont assuré la formation initiale des auteurs. Par ailleurs, l’insertion des rapporteurs des sciences naturelles dans les Académies est la règle quasi générale (ce qui paraît corrélé à la moyenne d’âge plus élevée de ce groupe). Enfin, il est notable que deux médecins parmi ces rapporteurs soient attachés personnellement à l’Empereur, Lévy en tant que médecin consultant, et Nélaton, en tant que chirurgien. Cependant, le nombre de rapporteurs qui occupent une fonction encore plus directement politique est réduit. Parmi les cinquante-quatre, la présence de quatre sénateurs (Sylvestre de Sacy, Saulcy, Élie de Beaumont et Claude Bernard) et d’un conseiller d’État (Rougé) doit être relevée. Mais on trouve autant de sénateurs et conseillers d’État parmi les neuf pressentis qui n’ont pas terminé leur manuscrit. Le Sénat et le Conseil d’État n’ont guère été des relais efficaces du ministre Duruy pour le travail de rédaction des Rapports prévus pour l’Exposition universelle de 1867.

Les principales sources utilisées pour les deux tableaux sont les comptes rendus des Rapports présentés dans cet ouvrage, les sites officiels de l’Institut et de l’Académie de médecine et différents dictionnaires biographiques du XIXe siècle3.

2 Cf. E. de Ménorval, Les Jésuites de la rue Saint Antoine, l'église Saint Paul - Saint Louis et le lycée Charlemagne ; notice historique, Paris, Aubry, 1877.

3 En particulier le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse (Paris, Administration du grand Dictionnaire universel, 1866-1877) et le Dictionnaire des parlementaires français (Paris, Bourloton, 1889).

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ableau n°1 AUTEURS DES RAPPORTS SUR LES PROGRÈS DES LETTRES ET DES SCIENCES EN FRANCE Rapports sur les lettres apport sur la marche et progrès de la littérature en ance

Samuel-Ustazade Silvestre de Sacy (1801-1879)

Collège Louis-le-Grand. Licencié de l’École de droit. Journaliste.

Académie française (1854). Conseil impérial de l’Instruction publique (1864). Sénateur (1865). Paul Henry Corentin Féval (1816-1887) Lycée de Rennes. Licence de Droit (1836).Président de la Société des Gens de Lettres (1865-1868). Théophile Gautier (1811-1872) Lycée Charlemagne de Paris. Feuilletoniste, romancier, poète. Président de la Société nationale des Beaux-Arts (1862). Édouard Thierry (1813-1894) Lycée Charlemagne de Paris. Administrateur général de la Comédie-Française (1859-1871). a philosophie en France XIXe siècleJean Gaspard Félix Ravaisson-Mollien (1813-1900)

Lycée Rollin de Paris. Agrégé (1836). Thèse de philosophie à la Sor- bonne (1838).

Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1849) Inspecteur général de l’enseignement supérieur [Lettres] (1852-1870). Président du jury d’agrégation de philosophie (1863). Conseil impérial de l’Instruction publique (sauf 1866-1867). xposé des progrès de chéologie [depuis vingt s]

Louis Ferdinand Alfred Maury (1817-1892)

Études de médecine et de droit. Se forme en travaillant aux Bi- bliothèques royale, de l’Institut.

Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1857). Bibliothécaire des Tuileries (1860). Chaire d’histoire et morale au Collège de France (1862). rogrès des Études clas- es et du Moyen Âge, phi- gie, numismatique

Joseph Daniel Guigniaut (1794-1876) [Avant-propos ; coordinateur du rapport]

École Normale Supérieure (1811). Professeur au lycée Charlemagne de Paris (1813-1818) Directeur de l’ÉNS de 1830 à 1835. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1837) ; secré- taire perpétuel en 1860. Chaire d’histoire et morale au Collège de France (1854- 1862). Membre de la Société asiatique. Conseil impérial de l’Instruction publique (1865). Émile Egger (1813-1885) Docteur ès-Lettres (1833). Agrégé des Lettres (1834).Pr. de littérature grecque au lycée Charlemagne (1839) Académie des inscriptions et belles-lettres (1854). Chaire de littérature grecque de la faculté des lettres de Paris (1855).

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Gaston Boissier (1823-1908) École Normale Supérieure. Maître de conférences à l’École normale (auparavant pro- fesseur de rhétorique au lycée Charlemagne). Suppléant de Charles de Sainte Beuve à la chaire de poé- sie latine au Collège de France (1865). [Collège de France en 1869, Académie française en 1876 et des inscriptions et belles-lettres en 1886]. Léopold Delisle (1826-1910) École des Chartes Thèse : « Essai sur les revenus publics en Normandie au XIIe siècle » (1849).

Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale (1852). Académie des inscriptions et belles-lettres (1857). François Guessard (1814-1882) Lycée Charlemagne de Paris. École des Chartes. Chaire de latin du Moyen-Âge à l’École des Chartes (1850). Académie des inscriptions et belles-lettres (1867). Henry d’Arbois de Jubainville (1827-1910)

École des Chartes (1851).Directeur des archives de l'Aube. [Collège de France en 1882 et Académie des inscriptions et belles-lettres en 1883]. 5. Progrès des études relatives à l’Égypte et à l’Orient Joseph Daniel Guigniaut [coordinateur du rapport] Voir plus haut. Voir plus haut. Olivier-Charles-Camille- Emmanuel de Rougé (1811-1872)

Études de Droit. Étudie seul l’Arabe, l’Hébreu et les hiéroglyphes.

Conservateur du musée égyptien du Louvre (1849). Académie des inscriptions et belles-lettres (1853). Conseiller d'État (1854).[Sénateur en 1870, non nommé] Chaire de philologie et archéologie égyptienne au Collège de France (1860). Félix de Saulcy (1807-1880) École Polytechnique (1826). École d’application de l’artillerie et du génie Metz (1828).

Académie des inscriptions et belles-lettres (1842) Sénateur (1859). Salomon Munk (1803- 1867) (Rapport revu par Ernest Renan)

Universités de Berlin et de Bonn.Académie des inscriptions et belles-lettres (1858) Chaire de langues hébraïque, chaldaïque et syriaque au Collège de France (1864). Joseph-Toussaint Reinaud (1795-1867) (Rapport revu par W. de Slane)

Élève de Sylvestre de Sacy (1815). Académie des inscriptions et belles-lettres (1832) Chaire d’Arabe de l’École spéciale des Langues orientales (1838) ; Président de l’École (1864-1867). Président de la Société Asiatique (1847). Conservateur des manuscrits orientaux à la Bibliothèque impériale (1858).

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Charles Defrémery (1822-1883) École des Chartes. École spéciale des Langues orientales. Suppléant d’Armand Pierre Caussin de Perceval à la chaire d’Arabe au Collège de France (1859) [Académie des inscriptions et belles-lettres en 1869] Jean, Paul, Louis Édouard Dulaurier (1807-1881)

École spéciale des Langues orientales (1838).École spéciale des Langues orientales (créateur en 1841 de la chaire de malais). Académie des inscriptions et belles-lettres.(1864). Henri Léon Feer (1830-1902) Licencié en lettres et en droit. Professeur à l’École des langues orientales (1864). Membre de la Société académique indochinoise. Aignan Stanislas Julien (1797-1873) Petit séminaire d’Orléans. Études classiques au Collège de France.

Chaire de Langue et littérature chinoises et tartare- mandchoues au Collège de France (1832). Académie des inscriptions et belles-lettres (1833). Conservateur des manuscrits chinois à la Bibliothèque royale puis impériale (1839). Administrateur du Collège de France (1859) Michel Bréal (1832-1915) École Normale Supérieure (1852). Chaire de grammaire comparée au Collège de France (1866). [Académie des inscriptions et belles-lettres en 1875]. apport sur les études oriquesMatthieu-Auguste Geffroy (1820-1895) Lycée Charlemagne de Paris. École Normale Supérieure (1840- 1843).

Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux (1856). Professeur à l' École Normale Supé- rieure de Paris (1862). [Académie des sciences morales et politiques en 1874 ; directeur de l'École française de Rome en 1875-1882 et 1888-1895]. Jules-Sylvain Zeller (1813-1900) Lycée Charlemagne de Paris. Agrégé d’histoire (1844). Thèse de doctorat consacrée au réformateur Ulrich de Hutten (Rennes,1849).

Professeur d’histoire à l’ École Normale Supérieure et à l’École Polytechnique. [Académie des sciences morales et politiques en 1874]. Jules Thiénot (1823-1870) Lycée Charlemagne de Paris. Professeur de rhétorique (1847) puis d’histoire (1854) au Lycée Charlemagne. Maître de conférences à l’École Normale Supérieure (vers 1863). apport sur l'organisation s progrès de l'Instruction blique

Charles Marie Gabriel Bréchillet-Jourdain (1817-1886)

Lycée Charlemagne de Paris. Thèse de doctorat ès lettres (1838). Agrégé de philosophie (1840).

Professeur en Lycée puis chef de cabinet (1849) et de di- vision au Ministère de l’Instruction publique (1851). Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1863). [Inspecteur général de l’instruction publique en 1869]

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Rapports sur les sciences mathématiques et physiques 8. Rapport sur les progrès les plus récents de l’analyse ma- thématique

Joseph Bertrand (1822-1900) École polytechnique (1839).Académie des Sciences (1856). Chaire de physique générale et mathématique au Collège de France (1862).Conseil supérieur de l’Enseignement spécial. [Académie française en 1884]. 9. Rapport sur les progrès de la géométrie Michel Chasles (1793-1880) École polytechnique (1812).Professeur à la Sorbonne (1846). Académie des sciences (1851). 10. Exposé de la situation de la mécanique appliquée Charles Combes (1801-1872) École polytechnique (1818). École des mines (1820).Directeur de l’École des Mines (1857). Académie des Sciences (1847) ; président en 1853-1854. Édouard Phillips (1821-1889) École polytechnique (1840). École des mines (1842).Professeur de mécanique appliquée à l’École Centrale (1864). Professeur de mécanique à Polytechnique (1866). [Académie des sciences en 1868]. Édouard Charles-Romain Collignon (1831-1913) École polytechnique (1849).Répétiteur à l’École polytechnique (1863) et à l’École des Ponts et Chaussées (1866). 11. Rapport sur les progrès de l’astronomieCharles-Eugène Delaunay (1816-1872) École polytechnique (1836).Académie des sciences (1855) ; président en 1867. Bureau des longitudes (1862). 12. Rapport sur les progrès de la Théorie de la ChaleurQuentin Paul Desains (1817-1885) École Normale Supérieure (1835). Chaire de physique de la Faculté des sciences de Paris en 1853. [Académie des sciences en 1873]. 13. Rapport sur les progrès de la thermodynamique en France

Pierre Augustin Bertin (1818-1884) École Normale Supérieure (1841). Enseignant à la Faculté des sciences de Paris (1849) puis Maître de conférences à l'ÉNS (1867). Suppléant de V. Regnault à la chaire de physique générale et expérimentale du Collège de France (1867). 14. De l’électricité, du magné- tisme et de la capillaritéJean Antoine Quet (1810-1884) École Normale Supérieure, agrégé de sciences (1833).Inspecteur général de l’Instruction publique Ancien recteur de Besançon et Grenoble. Rapports sur les sciences naturelles 15. Rapport sur les progrès de la géologie expérimentaleGabriel Daubrée (1814-1896) École Polytechnique (1832). École des Mines (1834).Académie des sciences (1861). Professeur de minéralogie à l'école des mines (1862), de géologie au MHN et inspec- teur général des mines (1867). 16. Rapport sur les progrès de la stratigraphieJean-Baptiste Armand Louis Léonce Elie de Beaumont (1798-1874)

École Polytechnique (1817). École des Mines (1819).Académie des sciences (1835) ; secrétaire perpétuel en 1853. Professeur à l’École des Mines (1835) et au Collège de France (1832-Histoire naturelle). Sénateur à vie (1852).

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. Rapport sur les progrès de inéralogieGabriel Delafosse (1796-1878) École Normale Supérieure (1813). Élève de René Haüy (1743- 1822).

Professeur de minéralogie à la Sorbonne (1841), puis à l’ENS (1846) et au Muséum Histoire naturelle (1857). Académie des sciences (1857). . Paléontologie de la anceÉtienne Jules Adolphe Desmier de Saint-Simon, vicomte d’Archiac (1802-1868)

École militaire de Saint-Cyr (1819). Professeur au Muséum (1851). Académie des sciences (1857). . Rapport sur les progrès nts des Sciences zoolo- es en France

Henri Milne Edwards (1800-1885) Médecin (thèse en 1823). Prix de physiologie de l'Acadé- mie des sciences (1828). Docteur es sciences (zoologie).

Académie des sciences (1838). Professeur de zoologie au Muséum d’histoire naturelle, (professeur de zoologie et de physiologie à la faculté des sciences de Paris). Doyen de la faculté des sciences. Membre des Conseils impérial de l’Instruction publique (1864) et supérieur de l’enseignement spécial. . Rapport sur les progrès de otanique physiologiquePierre Simon Etienne Duchartre (1811-1894)

Faculté des sciences de Paris (1827). Fondateur de la Société botanique de France en 1854 (pré- sident en 1859). Professeur de Botanique de la Faculté des sciences de Paris (1861). Académie des Sciences (1861). . Rapport sur les progrès de otanique phytographique Adolphe Théodore Brongniart (1801-1876)

Faculté de médecine, Paris (1817). Professeur de Botanique au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris (1833). Académie des Sciences (1834). Inspecteur général, membre des Conseils impérial de l’Instruction publique et (sauf 1864-1866) supérieur de l’enseignement spécial. . Rapport sur la marche et progrès de la physiologie nérale en France

Claude Bernard (1813-1878) Études de pharmacie puis de mé- decine (thèse en 1843). Prix de physiologie expérimen- tale (1851).

Académie des Sciences (1854). Chaire de médecine au Collège de France (1855), Membre étranger de la Royal Society (1864), Sénateur (1865).[Académie française en 1868]. . Rapport sur les progrès de thropologie Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau (1810-1892)

Faculté de Strasbourg (doctorats de physique en 1829 et de méde- cine en 1832).

Académie des sciences (1852). Professeur d'anthropologie au Muséum d'histoire naturelle (1855). . Progrès de la Médecine France Jules Auguste Béclard (1817-1887) Médecin, anatomiste, physiolo- giste Thèse (1842), Agrégé (1844).

Académie de médecine (1862). Auguste Axenfeld (1825-1876) Thèse de médecine à Paris (Sor- bonne). Professeur à la Faculté de médecine et médecin chef de l'hôpital Beaujon.

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25. Rapport sur les progrès de la médecine vétérinaire de- puis vingt-cinq ans

Jean-Henry Magne (1804-1885) École vétérinaire de Lyon (1824). Directeur de l’École vétérinaire de Maisons-Alfort à partir de 1861. 26. Rapport sur les progrès de la chirurgieCharles Pierre Denonvilliers (1808-1872) Anatomiste et chirurgien. Thèse en 1837. Agrégé en 1839.

Chaire d’anatomie (1849). Inspecteur général de l’Instruction publique (1858) Académie de médecine (1859). Auguste Nélaton (1807-1873)Chirurgien. Thèse (1836).Professeur à l’Hôpital Saint-Louis (1839-1851-1867). Chirurgien personnel de Napoléon III (1866). Académie des sciences (1867)[Sénateur en 1868]. Alfred Armand Louis Velpeau (1795-1867) Anatomiste et chirurgien. Agrégé.Chaire à la Faculté de médecine de Paris (1833-1867). Académie de médecine (1832). Académie des sciences (1843). Jean-Casimir, Félix Guyon (1831-1920) Anatomiste et chirurgien. Thèse (1858). Agrégé (1860).

Chirurgien des hôpitaux. [Académies de médecine en 1878 et des sciences en 1892]. Léon Labbé (1832-1916) Médecin, chirurgien. Thèse (1861). Agrégé (1863).

Chirurgien des hôpitaux (1864). Société de médecine (1865). [Académies de médecine en 1880 et des sciences en 1903]. 27. Rapport sur les progrès de l’hygiène Apollinaire Bouchardat (1806-1886) Médecin, pharmacien, agrégé en 1833. Académie de médecine (1852). Professeur d’hygiène à la faculté de médecine de Paris (1855). 28. Rapport sur les progrès de l’hygiène militaireMichel Lévy (1809-1872) Ancien élève-chirurgien de l’Hôpital d’instruction des Ar- mées. Thèse de doctorat de mé- decine à Montpellier.

Académie de Médecine (1850) ; ancien président (1857). Médecin consultant de l’Empereur. Inspecteur du Service de santé des armées. Directeur de l’École impériale d’application de médecine et de pharmacie militaires. 29. Rapport sur les progrès de l’hygiène navaleAlfred Le Roy de Méricourt (1825-1901) Chirurgien de marine.Professeur à l’École de médecine navale de Brest (1855). [Académie de médecine en 1873].

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Tableau n°2 : Appartenance des rapporteurs à l’Institut et à l’Académie de médecine.

Chaque case correspond à un rapporteur. Les nombres à l’intérieur des cases renvoient à l’ordre des Rapports présenté plus haut.

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