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Commentaire sur la partie 3 (Usage des bâtiments) du Code national du bâtiment du Canada : 1985

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(1)

Conseil national National Research

B* 1

de recherches Canada Council Canada

Commentaire sur la

partie

3

(Usage

des

bâtiments)

du

Code

national

du

bâtimenti

du

Canada

1985

publié par le

Comité associé du Code national du bâtiment

Conseil national de recherches Canada

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Commentaire sur la partie 3

(Usage des btltlments)

du

Code national du btltlment du Canada

1

985

Publie par le

Comite associé du Code national du bâtiment

Conseil national de recherches du Canada

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Commentaire sur la partie 3

Table des rnatlbres

Chapitre 1 Domalne d'appllcatlon et gdndralltds Domaine d'application de la partie 3 Lien entre la partie 3 et le Code nationa,l de prevention des incendies

GRneralites de la partie 3 Chapltre 2 Objet

Plan de la partie 3 4

Gdndralites (CNB section 3.1) 4

Exigences de sécurité incendie suivant l'usage et

les dimensions des batiments (CNB section 3.2) 5 Exigences de sécurité dans les aires de plancher

(CNB section 3.3) 6

Exigences relatives aux issues (CNB section 3.4) 7

Vides techniques (CNB section 3.5) 7

Exigences de salubrite (CNB section 3.6) 7 Conceptiondesacc~ssansobstacle(CNBsection3.7) 8

Chapltn 3 Tennlnologie et notlons Gdn6ralit6s

Qu'est-ce qu'un batiment?

Classification des batiments par usages principaux Saparation des usages principaux

Types de construction Degr6 de resistance au feu

SBparations coupe-feu et degres de resistance au feu Protection des ouvertures

Murs coupe-feu Coupe-feu

Indices de propagation de la flamme Revdtement interieur de finition Toits

Couvertures

Nombre de personnes

Chapltre 4 Exlgencer, applicables 8 l'ensemble du b8tlmant Gdndralites

Calcul des dimensions des batiments

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Commentaire sur la partie 3

Protection incendie des structures 37

Distances limitatives 42

Construction des murs ext6rieurs 54

Ouvertures dquivalentes 57

Rayonnement entre des compartiments rksistant au feu 57

Propagation verticale du feu 57

Raseaux avertisseurs d'incendie 59 Raseaux detecteurs d'incendie et detecteurs de fuma0 62 Accès du service d'incendie

l nstallat ions d'extinction Bâtiments de grande hauteur Aires communicantes

Chapltn 5 S(Lcurft4 dan8 le8 alre8 de plancher GAn6ralit6s

Accès aux issues Suites

Corridors

Capacit6 de I'acchs à l'issue Établissements de feunion

Établissements hospitaliers, d'assistance ou de d6tention Habitations Établissements d'affaires Établissements commerciaux Établissements industriels G6n6ralit6s Largeur des issues

Nombre d'issues et distance de parcours Distance entre les issues

Portes

S6paration des issues

Propagation de la flamme dans les issues Issues horizontales

Escaliers de secours Chapltn 7 lnstallatlons technlquer

Ga n&ralit6s Locaux techniques

Vides techniques verticaux Vides techniques horizontaux

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Commentaire sur la partie 3

Préface

Le present Commentaire a pour but d'aider les utilisateurs du Code national du bâtiment 1985

a

mieux comprendre les exigences de la partie 3. 11 a et6 preparé sous la direction du Comite permanent de la sécurit6 incendie et du Comite permanent de l'usage des bâtiments du Comit6 associe du Code national du batiment, qui sont responsables de la preparation des exigences de la partie 3 du Code.

Ce commentaire décrit le contenu de la partie 3 et son lien avec le Code national de prevention des incendies du Canada 1985. 11 fournit des 6daircis- sements sur les notions de base et la terminologie utilisees dans la partie 3 et donne de nombreux exemples pour illustrer et expliquer les exigences les plus complexes.

Toutes les suggestions propos du present document seront examinees et doivent Atre adressées au Secretaire, Comît6 associe du Code national du bâtiment, Conseil natlonal de recherches du Canada, Ottawa (Ontario), K1A OR6.

This document is also available in English. Any order should be addressed to: The Secretary, Associate Committee on the National Building Code, National Research Council of Canada, Ottawa, Ontario, K1A OR6.

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Commentaire sur la partie 3

COMMENTAIRE SUR LA PARnE 3 (USAGE DES BÂTIMENTS)

DU

CODE NATIONAL DU

BA~MENT

DU CANADA 1985

CHAPITRE 1

DOMAINE D'APPLICATION ET GÉNÉRALITÉS

Ce commentaire est destine à aider les utilisateurs de la partie 3 du Code national du batiment (CNB) à cause de la complexitd et de la diversitd des conditions auxquelles elle doit s'appliquer.

La partie 3 du CNB porte essentiellement sur la sécurite incendie et la salubrite des bâtiments. Cependant, pour presenter ce Commentaire, il est necessaire de situer le domaine d'application de la partie 3 par rapport aux autres parties du CNB et de noter le lien entre la partie 3 et le Code national de prevention des Incendies du Canada (CNPI), qui est un code distinct prdpare sous les auspices du Comite associe du Code national de prdvention des incendies.

La partie 3 s'applique à tous les batiments dont l'usage principal est du groupe A, division 1,2,3 ou 4, du groupe BI division 1 ou 2, ou du groupe FI division 1 , quelles que soient leurs dimensions. Elle s'applique agalement aux batiments destines à tous les autres usages principaux lorsque l'aire de batiment est superieure

a

600 m2 ou lorsque la hauteur de batiment est supérieure

a

trois dtages. Les autres batiments sont soumis aux dispositions de la partie 9 intitulde Maisons et petits batimentsm

.

Lorsque des batiments vises par la partie 9 comportent des pibces ou des locaux utilisds comme des dtablissements de rdunion, des dtablissements hospitaliers, d'assistance ou de ddtention, ou des dtablissements industriels à risques trbs 6lev6s1 ces pibces ou locaux doivent aussi Atre conformes aux exigences pertinentes de la partie 3. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Commentaire sur la partie 3

En ce qui concerne l'installation des semices techniques et de I'equipement des batiment, la partie 3 contient les exigences qui ne sont pas d6jA formuldes dans d'autres parties du Code. La partie 6 reglemente le chauffage, la ventilation et le conditionnement d'air et la partie 7, qui renvoie au Code canadien de la plomberie, reglemente les installations de plomberie.

Llen entre la partle 3 et le Code natlonal de prdventlon des Incendies

II est essentiel de comprendre le lien qui existe entre la partie 3 du CNB et le CNPl dans le domaine de la sécurite incendie et la necessite de consulter les deux codes pour ce qui a trait A la conception, A la construction et A l'entretien des batiments. Le r6le respectif des deux Codes en ce qui concerne la sécurite incendie peut se resumer de la façon suivante.

Le CNB traite de la sécuritd incendie dans les batiments neufs, les batiments modifias, y compris les additions ou les transformations, et les batiments qui font l'objet d'un changement d'usage.

Le Code national de prdvention des incendies (CNPI) traite aussi de la lutte contre l'incendie et de la sécurite incendie dans les batiments occupés, des activitds presentant des risques d'incendie, de l'entretien de l'équipement de sécuriie incendie et des moyens d'dvacuation ainsi que des exigences relatives aux extincteurs portatifs. II impose des limites au contenu des batiments, prevoit I'atablissement de phns de securite incendie et I'organisa- tion du personnel de surveillance pour les cas d'urgence. II traite agalement de la prevention des feux qui peuvent se ddclarer A I'exterieur des batiments et constituer un danger pour le voisinage.

Les deux codes sont complementaires et ont Rte Rlaborés de façon A réduire au minimum les possiblitds de divergence. II est important que les agents du batiment et les responsables de la sécurii6 incendie connaissent bien les exigences des deux codes afin de les appliquer A ban escient.

La partie 3 a Rte Rlaborde en tenant compte du fait que les exigences ne portent que sur le batiment consider6 et en aucun cas sur les constructions ou propriet6s voisines. Les exigences du Code sur la distance limitative, par exemple, sont fonddes sur la notion de limite de propriete plut& que celle de distance entre deux batiments lorsqu'ils ne sont pas situes sur une mQme propriete. Ainsi, tout batiment doit satisfaire aux exigences indépendamment

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Commentaire sur la partie 3

des proprietes voisines et ces dernieres devront satisfaire aux memes exi- gences lorsque des travaux de construction y seront entrepris.

II est pievu que les exigences de la partie 3 seront interpretees et appliquees par des personnes faisant preuve de discernement. Ceci est d'autant plus important que les utilisateurs du Code sont paifois confrontes

a

des situations ou ades methodes deconception qui n'ont pas et6 envisagees par les cornites au moment de 1'6laboration des exigences. II est souvent difficile de prendre une décision

a

cause du manque de donnees petmettant de comparer la sécurite relative d'une situation par rapport

a

d'autres. De toute façon, dans la conception de bâtiments importants, complexes ou comportant des carac- teristiques inhabituelles, il se presentera des situations dans lesquelles on devra trancher car le Code ne peut inclure toutes les situations possibles. Toutefois, le Code est revis6 periodiquement en fonction de I'exp6rience acquise et des resultats de la recherche.

On suppose qu'un service d'incendie est en mesure d'intervenir en cas d'urgence. Ce service peut 8tre constitue d'un personnel volontaire ou permanent ou, dans certain cas, d'un service prive. Lorsqu'il n'y a pas de service d'incendie, des mesures de s6curiib supplementaires peuvent être exigees et, ici encore, on doit faire preuve de discernement.

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Commentaire sur la partie 3

CHAPITRE 2 OBJET

Plan de la partle 3

La partie 3 contient les sept sections suivantes :

3.1 GRneralites

3.2 Exigences de securite incendie suivant l'usage et les dimensions des batiments

3.3 Exigences de sécurite dans les aires de plancher 3.4 Exigences relatives aux issues

3.5 Vides techniques 3.6 Exigences de salubrite

3.7 Conception des accbs sans obstacle

Gdnéralltés (CN B section 3.1 )

La section 3.1 se compose en grande partie des exigences qui definissent les notions utilises dans la partie 3. Dans une large mesure, elle peut dtre conside fée comme un complement

a

la section des definitions du CNB, sauf que certaines notions sont plus complexes. La plupart des sujets pour lesquels des exigences sont decrites se rapportent

a

des expressions definies sous forme abrégee dans la sous-section des def initions (sous-section 1 -3.2.). La section 3.1 decrit l'objet de la partie 3. Elle contient également une methode de classification des batiments en fonction de leur usage principal. Cette classification est fondamentale pour l'application des exigences de la partie 3. La section 3.1 contient les exigences relatives aux constructions com- bustibles, en gros bois d'œuvre, incombustibles, aux tentes et structures gonflables, aux sdparations coupe-feu, aux coupe-feu dans les vides dissi- mules, aux indices de propagation de la flamme, aux revdtements interieurs de finition, aux toits, aux couvertures et au nombre de personnes. La plupart de ces termes sont definis

a

la sous-section 1.3.2. et sont utilises dans la partie 3 selon les limites imposees par la section 3.1

.

La section 3.1 sert de base

a

toutes les exigences de la partie 3.

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Commentaire sur la partie 3

Exlgenœa de sOcurlt4 lnœndle sulvant I'wage et

ies

dimensions des bâtlmonts (CNB section 3.2)

Les exigences de cette section portent sur Iaint6grii6 structurale des batiments. Environ les deux tiers de la section reglementent la compartimentation coupe- feu 6tage par dtage et le degr6 de resistance au feu des 6lements porteurs. Les exigences varient selon l'usage du batiment, ses dimensions, le nombre de rues sur lesquelles il donne et selon qu'il est dquipe ou non d'extincteurs automatiques à eau. Comme beaucoup d'exigences dependent des dimen- sions du batiment, on explique en detail comment les determiner.

La section 3.2 contient aussi des exigences qui precisent les distances minimales de separation pour Aviter que le feu se propage d'un batiment à l'autre, les limites de surface des baies non prot&g&es et la construction des façades. Les exigences de construction des façades de batiment qui peuvent &tre exposees au rayonnement ou qui peuvent presenter des dangers pour les autres batiments sont exprimees en fonction des degres de resistance au feu et de la combustibilitd, mais ne doivent pas &tre confondues avec les exigences de protection des dlements porteurs mentionnes au para- graphe 8.4. Les exigences de protection de la structure en cas d'incendie visent & assurer la stabilite structurale du batiment pendant un certain temps aprbs le debut d'un incendie, tandis que les exigences relatives aux façades de rayonnement visent à retarder la propagation de I'incendie à un autre batiment

.

Des exigences particulibres portent sur les corridors communs, les voies de passage couvertes pour v6hicules et les passages. Les reseaux detecteurs et avertisseurs d'incendie sont prescrits en fonction des dimensions du batiment, de son usage et du nombre de personnes. Les exigences relatives à la lutte contre I'incendie comprennent des dispositions applicables aux accbs, à I'alimentation en eau, aux reseaux de canalisations d'incendie et aux reseaux d'extincteurs automatiques à eau. II y a aussi des dispositions particulibres à ladclairage et & I'alimentation dlectrique de secours ainsi qu'à I'6clairage des issues et des aires publiques.

La section 3.2 contient des exigences suppl6mentaires pour les batiments de grande hauteur. Ces exigences traitent du contrôle des fumees, des dispo- sitifs de commande des ascenseurs, des ascenseurs à l'usage des pompiers, du desenfumage, de la protection de certaines aires par des extincteurs automatiques à eau, des postes centraux d'alarme et de commande, des reseaux de communications phoniques et de I'alimentation Alectrique de secours pour les Aquipements essentiels.

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Commentaire sur la partie 3

La section 3.2 prAvoit des mesures de sAcuritA supplAmentaires pour les batiments dont certains planchers comportent des ouvertures non protégAes par des dispositifs d'obturation (ex. : batiments avec mezzanines ou aires communicantes).

Exigences de skurlt6 dans le8 alres de plancher (CNB sectlon 3.3.) La section 3.2 vise le batirnent dans son ensemble, tandis que la section 3.3

reglemente chacun des Atages en fonction de son usage.

La section 3.3 traite de la sécuritA des aires de plancher, y compris de toutes les pieces et de tous les locaux autres que les locaux et vides techniques qui font l'objet de la section 3.5. Les exigences sont regroupées en fonction de I'usage de I'aire de plancher, de la pièce ou du local. Cet usage n'est pas forcément I'usage principal pour lequel le batiment, en tout ou en partie, a At6 classif id.

Par exemple, un immeuble à bureaux peut Qtre classifie dans le groupe D d'aprbs son usage principal. Les exigences de la section 3.2 relatives à la protection de la stwcture contre le feu et à I'Aquipement de lutte contre l'incendie pour un usage principal du groupe D s'appliqueraient donc à l'ensemble d'un batiment. Par ailleurs, dans ce batiment, un local ou une aire de plancher qui constitue un usage secondaire peut Qtre classifié comme Atablissement de rAunion, Atablissement hospitalier, d'assistance ou de dAtention, Atablissement d'affaires, Atablissement commercial ou Atablisse- ment industriel, auxquels cas les exigences particulieres de la section 3.3

s'appliquent à la piece ou à I'aire de plancher contenant cet usage particulier. Une salle de rAunion doit donc satisfaire aux exigences de la section 3.3

relatives aux Atablissements de rAunion, mAme si elle est situde dans un Atablissement d'affaires, un Mpital, un hdtel, un thAatre, une usine ou un batiment dont I'usage principal ne fait pas partie du groupe A.

Dans le CNB, la sécuritA des occupants d'un local ou d'une aire de plancher dApend en premier de I'usage de ce local ou cette aire de plancher. C'est le dAbut d'un incendie qui est la phase la plus critique pour les occupants. Les dangersvarient selon I'usage des locaux ou aires de plancher et les exigences doivent Atre adaptees en consequence. La section 3.3 réglemente I'accbs aux issues à partir des aires de plancher ouvertes et de celles divisees en suites. L'accbs à l'issue comprend toutes les parties de I'aire de plancher sauf I'issue. La section 3.3 prAvoit les dimensions des accbs aux issues et prescrit des distances limites de parcours d'un point quelconque d'une aire de plancher à une issue. Elle contient Agalement des restrictions concernant la conception des garde-corps autour des ouvertures et des escaliers, et l'emploi du verre pour les portes ou les fendtres pouvant être confondues avec des portes.

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Commentaire sur la partie 3

Exigences relatives aux lswer (CNB sectlon 3.4)

Les exigences relatives aux issues sont distinctes de celles relatives au batiment dans son ensemble (section 3.2) et de celles relatives aux aires de plancher (section 3.3). L'issue fait partie d'un moyen dlAvacuation qui conduit de l'aire de plancher qu'il dessert à un autre bâtiment, à une voie publique ou A un endroit exterieur securitaire. Dans un batiment typique comportant des escaliers d'issue, l'issue comprend la porte qui donne sur l'escalier, l'escalier lui-meme et la porte situ60 au pied de l'escalier et donnant sur I'exterieur. Dans I'issue, on considdre que l'occupant est en s6curit6 relative jusqu'à ce qu'il parvienne à I'exterieur. Une fois engage dans I'issue, il doit donc pouvoir sortir du batiment sans avoir à pénetrer dans une aire de plancher du meme batiment.

La section 3.4 ddtermine les diffarents types d'issues et contient les exigences applicables : nombre et emplacement, separations coupe-feu les isolant du reste du batiment, ainsi que signalisation et Aclairage.

VI- technlqum (CNB sectlon 3.5)

La section 3.5 inclut des dispositions relatives aux vides prevus dans un batiment pour y dissimuler les installations techniques telles que les ddvaloirs, les conduits, les tuyaux ou le câblage. Elle comprend également des exigences sur les combles, les vides sanitaires, les vides pievus pour le pas- sage des conduits, les gaines techniques, les locaux techniques et les vides dissimul6s A I'interieur des murs et des planchers. Les dispositions appli- cables aux vides techniques forment une section distincte de la partie 3 car ces vides ne sont generalement accessibles qu'au personnel d'entretien. Dans la plupart des cas, ils sont sans occupant, sauf lors d'inspections ou de réparations.

Exlgencas de salubfit6 (CNB section 3.6)

La section 3.6 contient les exigences concernant la salubrite. Renvoyant à d'autres parties du Code, elle reglemerite la hauteur, la surface minimale des pidces, l'éclairage naturel et la ventilation, et elle contient des dispositions sur les appareils sanitaires, compte tenu de l'usage du batiment et du nombre de personnes. Des exigences portent agalement sur les tuyauteries de distribu- tion de gaz médicaux.

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Commentaire sur la partie 3

Conception des

accbs

sans obaacle (CNB sealon 3.7)

La section 3.7 contient des exigences relatives à la conception des batiments pour en assurer I'accessibilit4 pour les personnes en fauteuil roulant. Les principaux sujets r6glementes sont I'acc&s exterieur au batiment, I'entree et les degagements à I'interieur du batiment, les stationnements, la disposition et la conception des salles de toilette et des salles de bain ainsi que les ascenseurs. D'autres mesures visant à satisfaire les besoins particuliers de personnes souffrant de handicaps physiques, qui ne les confinent pas à un fauteuil roulant, sont incluses dans d'autres sections de la partie 3.

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Commentaire sur la partie 3

CHAPITRE 3

TERMINOLOGIE ET NOTiONS

Dans ce chapitre du Commentaire, certaines expressions et notions de base qui sont definies à la sous-section 1.3.2. et utilisees à la partie 3 seront traitees plus en detail. II n'est pas question de passer en revue toutes les expressions utilisées, mais on se concentrera plut6t sur celles qui semblent donner lieu au plus grand nombre de malentendus.

Qu'est-ce qu'un bât lment ?

On a tenté à plusieurs reprises dans le passe de definir plus précisement le terme bdtiment mais sans grand succds toutefois, car plus une nouvelle definition est précise, plus elle donne lieu à de serieux probldmes au moment de son application. Ce qui convient parfaitement à une autorite competente ou à une municipalite ne convient pas forcement à une autre. II faut donc faire preuve de discernement au moment d'appliquer la definition actuelle qui affirme tout simplement qu'un batiment est une construction utilisee ou destinde à Btre utilise8 pour abriter ou recevoir des personnes, des animaux ou des choses.

Une autorite cornpetente qui adopte le CNB peut souhaiter exclure certaines constructions particulidres du Code ou encore certaines constructions visees par d'autres règlements. Dans la pkipart des cas, il n'y a aucun doute sur ce qui fait qu'une construction est un bdtiment. Mais il existe cependant des cas ou une structure ne serait normalement pas classifi6ecomme un batiment (par exemple une tour de t6lhmmunication). II y a donc certains avantages qui peuvent découler de la souplesse de la definition actuelle dans le cas ou une construction presente un risque potentiel pour le public mais ne corres- pond pas à ce qu'on designe normalement par batiment.

Comme on vient de le voir, la definition du terme batiment comprend des structures qui ne seraient pas normalement considerdes comme des batiments au sens courant. Ceci se produit plus souvent avec les locaux industriels, par- ticulidrement ceux qui abritent des installations et du materiel de fabrication qui nécessitent une conception particulidre. Ces structures peuvent rendre impossible l'application de certaines exigences de la partie 3. Citons par

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Commentaire sur la partie 3

exemple le cas des acieries, alumineries, raffineries, centrales electriques et installations de stockage de liquides. Un reservoir d'eau ou une raffinerie de petrole, par exemple, ne comportent pas d'aire de plancher au sens de la definition du Code; il est donc avident que les exigences relatives aux issues, qui sont basdes sur les aires de plancher, ne s'appliquent pas. L'application des exigences sur la protection des structures contre le feu à de grandes acieries ou

a

des usines de pates et papier, en particulier dans certaines sections, peut Btre difficile

a

realiser en pratique compte tenu de la construc- tion imposde par le processus de production. Dans d'autres parties du mBme batiment, cependant, on peut raisonnablement concevoir l'application des exigences de la partie 3 (ex. : partie reservee aux bureaux).

Les aires telles que les locaux techniques hors toit, qui ne sont occup6es que periodiquement par le personnel d'entretien, ne nécessitent pas les mAmes types d'issues que les aires de plancher occupees de façon permanente. II faut donc faire preuve de bon sens et de discernement pour determiner si une exigence s'applique dans un cas particulier en s'assurant que la securite des occupants ne se trouve jamais compromise.

II est parfois difficile de decider pour certains batiments ce qui en fait partie intégrante ou non. Par exemple, une cour

a

ciel ouvert entourde de murs est réglementee par les exigences relatives aux moyens d'6vacuation anoncees

a

la partie 3, bien qu'a proprement parler elle ne fasse pas partie du batiment. Lorsqu'un plancher ou un toit a une partie en encorbellement et que l'espace au-dessous n'est pas encloisonn6, le fait de considerer cet espace comme partie integrante du batiment ou comme un espace situ6 à I'exterieur du batiment n'est parfois qu'une question d'interpretation. On pourrait citer de nombreux exemples sur ce sujet et chacun peut constituer une variante du mBme problbme. Puisque le degr6 de reglementation de certains aspects du batiment est fonction de ses limites, celles-ci peuvent Atre trbs importantes lorsqu'il s'agit d'appliquer les exigences pertinentes. II n'existe Avidemment aucune solution simple

a

ce problbme plut& complexe et, la encore, il faut faire preuve de discernement au moment d'dtablir les limites des batiments.

Classlflcatlon des b8tIments par usages prlnclpaux

La classification d'un batiment en fonction de son usage principal constitue normalement le point de depart dans la determination des exigences du Code qui s'appliquent

a

ce batiment. II ne faut pas confondre usage principal et usage. L'usage principal designe l'usage dominant, reel ou prdvu, d'un batiment ou d'une partie d'un batiment. Un usage principal comprend tout usage auxiliaire qui en fait partie integrante.

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Commentaire sur la partie 3

Prenons par exemple le cas d'une école (usage principal du groupe A, division 2). Outre les salles de classe, le batiment pourrait inclure des bureaux, des laboratoires, des gymnases et des ateliers qui seraient consideres comme des usages auxiliaires. Neanmoins, I'usage principal du batiment ap- partient au groupe A, division 2, et cette classification est applicable dans tous les cas où les exigences portent sur l'usage principal.

De même, prenons un batiment destine

A

la fabrication. Son contenu combustible pourrait Atre tel que les batiments doivent Atre classifies selon I'usage principal dans le groupe F, division 2, mais il pourrait s'y trouver des usages auxiliaires directement lies aux activites de l'usine tels que des bureaux ou une cafeteria. Ces usages auxiliaires ne seraient pas normale- ment consideres comme des usages principaux distincts tant qu'ils sont subordonnes

a

I'activite principale, qui est la fabrication.

Dans le cas où un bâtiment compte plusieurs usages principaux, il doit dtre classifie suivant chaque usage principal pour lequel il est prevu. Par exemple, il peut y avoir dans un batiment des boutiques au rez-de-chaussee et plusieurs Atages de bureaux qui n'ont aucun rapport avec l'exploitation des commerces. Dans un tel cas, le batiment doit Atre classifie suivant chacun des deux usages principaux (groupe D et groupe E) qui

a

son tour pourrait aussi avoir des usages auxiliaires.

Ces exemples sont relativement bien definis, mais il en existe d'autres où la ligne de demarcation entre I'usage principal et I'usage auxiliaire est moins claire et il faut faire preuve de discernement pour en arriver

a

classifier le batiment de façon appropriee. Dans un hbtel, par exemple, un bon nombre de boutiques, louees ou non, occupent le rez-de-chaussee. Bien que ces boutiques dessewent laclientele de I'hbtel et d'autres clients, elles ne sont pas vraiment rattachees

a

l'usage principal du batiment, qui est le groupe C. Les boutiques peuvent Atre consider6es comme un autre usage principal, du groupe E. Si I'hdtel contient également de grandes salles de congres, on pourrait compter un tmisieme usage principal, soit le groupe A, division 2. Sauf dans le cas des usages principaux du groupe F, division 1 ou 2, lorsque la surface totale de I'usage principal dans une division ou un groupe particulier ne depasse pas dix p. 1 O0 de l'aire de plancher de I'atage ou il se trouve, il n'est pas necessaire de classifier le batiment d8apr&s cet usage aux fins de la protection incendie de la stnicture. Ces usages principaux sont quand mAme soumis aux exigences de la section 3.1 concernant la separation des usages principaux, mAme s'ils occupent moins de dix pour cent de l'aire de plancher de I'etage. De mdme, cette exigence ne permet pas de deroger aux autres exigences de la section 3.2 pour ces usages principaux de faible surface, notamment en ce qui a trait aux distances limitatives et aux reseaux avertis- seurs d'incendie, ni aux exigences pour les usages speciaux de la section 3.3. Les plans et devis de tout projet de construction doivent contenir suffisamment

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Commentaire sur la partie 3

d'information pour permettre de classifier le batiment suivant son usage principal et les aires de plancher suivant I'usage auquel elles sont destinees. La classification d'un batiment suivant son usage principal depend de I'usage prevu du batiment. Des activites de nature occasionnelle qui n'&aient pas prevues au moment de la conception originale ne sont pas reglementees par les exigences de la partie 3. De telles activités peuvent necessiter le recours à des mesures de seairite suppiementaires pour ne pas gdner I'acchs aux issues, pour limiter le contenu combustible et ne pas retarder I'intewention en cas d'incendie. Le Code national de prevention des incendies constitue une bonne source de renseignements à ce sujet et contient des exigences pour de tels cas.

SBparatlon des usages principaux

Dans certains cas, il est necessaire de separer un usage principal d'un autre en raison du danger qu'il constitue.

Dans le cas d'un usage principal du groupe A ou il peut y avoir un grand norribre de personnes, du groupe B ou se retrouve des detenus ou des malades, ou du groupe C ou des personnes peuvent dormir, il peut Btre nécessaire de proteger I'usage principal des risques que presente un autre usage principal. Le Code exige que chacun des usages principaux soit protege par des separations coupe-feu ayant un degr6 de resistance au feu donne. Le but de cette exigence est de permettre I'Avacuation.

Dans le cas des usages principaux du groupe Dl division 1, qui incluent des Atablissements industriels

a

risques très Aleves, on connaît le niveau de risque. Par cons6quent, de tels usages principaux doivent étre isoles des autres par des separations coupe-feu ayant un degr6 de résistance au feu prescrit. Dans ce cas, le but principal est de confiner le feu

a

I'interieur de I'usage principal du groupe FI division 1, et non de proteger I'&tablissement industriel contre les effets d'un feu dans un local voisin. Toutefois, la separation coupe-feu empêchera également la propagation du feu

a

I'usage principal du groupe F, division 1. A cause du risque extrdme present, il est interdit d'incorporer un usage principal du groupe F, division 1, dans un batiment contenant un usage principal du groupe A, B ou C.

Les usages principaux du groupe El du groupe D et du groupe FI divisions 2

et 3, ne presentent pas de risques d'incendie aussi alevds que les usages du groupe F, division 1. II n'est donc pas nécessaire de les isoler de la mBme façon. La securite des personnes dans ce type d'usages n'est pas aussi critique que dans les usages principaux des groupes A, 0 et C. Les occupants

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Commentaire sur la partie 3

sont en general conscients et Aveilles et il ne s'y pose pas de problbmes particuliers d96vacuation. Pour ce type d'usages principaux, la separation des usages principaux n'est pas jug6e nécessaire. Il existe 6galement d'autres exigences de separatbn basees sur d'autres criteres que l'usage principal. Ces exigences dependent des activites qui ont cours sur l'aire de plancher et ne sont pas necessairement confinees à un usage principal particulier.

De nombreuses exigences de la partie 3 varient selon que le batiment est de construction combustible ou de constniction incombustible. Les batiments d'une aire ou d'une hauteur de batiment superleure ti une certaine valeur doivent Btre de constniction incombustible. La hauteur et l'aire maximaies de batiment pour lesquelles une constniction combustible est autorisde sont fonction de l'usage principal, du nombre de rues sur lesquelles le batiment donne et de la presence d'extincteurs automatiques à eau. Étant donne que la constniction combustible est definie comme Atant un type de construction qui ne repond pas aux exigences d'une construction incombustible, il est peut- Btre plus important de comprendre ce que l'on entend par construction incombustible et de faire la distinction entre sa signification et celle du terme incombustible applique à des materiaux de construction partiai liers.

Applique ti un materiau, le terne incombustible signifie que le materiau satisfait aux exigences d'incombustibilite de la norme CAN4-S114, «Methode d'essai normalisee pour la determination de I'incombustibiiit6 des materiaux de construction*. Cet essai est trds rigoureux, mais il ne constitue pas le seul criibre pour juger de I'acceptabilite d'un materiau de construction.

Puisque le terme incombustible s'applique aux materiaux et produits en particulier, le concept de constniction incombustible a et6 incorpore au Code. Ce type de constniction doit Btre réalise en materiaux incombustibles, sauf que certains Alements combustibles sont permis. Les seuls Alements com- bustibles qui peuvent Atre utilises sont ceux qui sont spécifiquement men- tionnes ti I'artide 3.1.4.5. De plus, lorsque des materiaux combustibles sont autorises, il y a souvent des restrictions quant aux proprietes de propagation de la flamme et, comme dans le cas des revetements interieurs de finition, quant ti I'bpaisseur de materiau combustible autorisee. Lorsqu'un ensemble essentiellement incombustible contient des elements combustibles qui ne sont pas spécifiquement autorises dans la construction incombustible (un bardage combustible par exemple), cet ensemble est consider4 comme 6tant combustible. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Commentaire sur la partie 3

Les constnidbns combustibles sont les constructions traditionnelles

a

os- sature de bois et les constructions en gros bois d'oeuvre. Les constructions traditionnelles

a

ossature de bois sont décrites en ddtail à la sedion 9.23 du CNB. Les constructions en gros bois d'oeuvre constituent un type particulier de construction combustible et sont acceptables lorsqu'un degrd de rdsis- tance au feu de h est exigd. Ce degrd de rdsistance au feu est assurd par l'imposition de dimensions minimales pour la section des poteaux et poutres ainsi que pour I'dpaisseur des dldments de plancher et de toit. Ces dimensions minimales exigdes, ajoutdes au fait que ce type de construction ne contient gdndralement pas de vides dissimulds, assurent un degrd de sdcuritd non ndgligeable en cas d'incendie. II est assez difficile de mettre le feu il une cons- truction en gros bois d'oeuvre et, une fois enflammde et exposde au feu, cette dernihre a une assez bonne rdsistance à l'effondrement. Dans les conditions d'essai normalisd, le bois se carbonise

a

une vitesse moyenne de 0'64 mm d'dpaisseur par minute, de sorte qu'aprbs 40 minutes, le bois a brifld sur une profondeur d'environ 25 mm. On peut donc déduire qu'un dldment maintient sa stabilitd structurale d'autant plus longtemps qu'il a une forte section. La partie 3 vise également une autre catdgorie de construction : les tentes et les structures gonflables. Les structures gonflables sont les structures dont la forme est maintenue au moyen d'une pression d'air constante fournie par une soufflante. Ces structures doivent se conformer aux exigences de distance limitative applicables

a

toutes les autres structures (sauf lorsqu'elles sont situdes sur la meme propridtd) et doivent rdpondre aux exigences de la sectlon 3.3 relatives la sdcuritd incendie dans les aires de plancher et de la section 3.4 relatives aux issues. Bien qu'il ne soit pas obligatoire que ces structures satisfassent aux exigences de la section 3.2 relatives à la combusti- bilitd et

a

la protection de la structure contre le feu, elles doivent être construites en matdriaux conformes

a

la norme ULC-S109, «Standard for Flame Tests of Flame-Resistant Fabrics and Films.. Cette ddrogation s'ex- plique par le fait que ce genre de structure n'a pas de murs interieurs, de planchers, de mezzanines ni de constructions similaires.

Degré de réslstanœ au feu

Le degrd de rdsistance au feu est ddtermind en premier lieu en fonction des rdsuitats d'un essai au cours duquel des dprouvettes sont soumises dans un four

a

des conditions nomalisdes de feu d'un seul cdtd pour simuler un feu qui se ddveloppe rapidement. Les dprouvettes de mur doivent avoir une surface d'au moins 9'3 m2 et les dprouvettes de plancher, une surface d'au moins 1 6,7 W. La température atteint 538 OC aprés 5 mn, 704 O C au bout de 1 0 mn,

927 OC aprbs 1 hl 1 01 0 OC aprhs 2 h et 1093 OC au bout de 4 h.

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Commentaire sur la partie 3

La norme canadienne servant à determiner le degr6 de resistance au feu est la norme CAN4-SI 01 des Laboratoires des assureurs du Canada, uM6thodes d'essai normalisees de resistance au feu des constructions et des materiaux M .

La resistance au feu de I'dprouvette est determinee en fonction de sa conformit6 à plusieurs criteres. LB6l&vation moyenne de temperature sur le côte non expose du mur ou du plancher ne doit pas depasser 139 OC, mais aucun de ses points ne doit subir une &levation de plus de 181 OC. Aucune flamme ni gaz chaud susceptible d'enflammerdu coton ne doit traverser le mur ou le plancher. L'dprouvette ne doit pas s'effondrer sous l'effet d'une charge donnde. La période acoulee avant qu'une defaillance survienne determine le degr6 de rdsistance au feu du mur ou du plancher. Les murs et cloisons qui doivent avoir un degr6 de rdsistance au feu d'au moins 1 h doivent aussi resister au jet d'une lance d'incendie. Toutes les faces des poteaux sont exposees à la temperature prevue par l'essai normalise.

II existe en Amerique du Nord plusieurs methodes d'essai similaires pour Rvaluer la resistance au feu, et IBautorit6 cornpetente peut aussi prendre en compte les resutats de ces methodes et les comparer à ceux de la norme CAN4-SI 01 pour determiner si elles peuvent Atre acceptees.

Le chapitre 2du Supplement du CNB 1985, intitule comportement au feu des materiaux de constructionm, mentionne les methodes de determination de la resistance au feu de nombreux ensembles r6aIises à partir des materiaux de construction les plus courants. Les valeurs sont obtenues principalement à partir d'essais, bien qu'on ait 6galement tenu compte de certaines considera- tions théoriques pour déduire des valeurs à partir de donnees exp6rimentales. Au Canada, les Laboratoires des assureurs du Canada et la socidte Les services professionnels Warnock Hersey Ltde publient des listes de produits et ensembles brevetes qui ont 616 mis

a

l'essai et auxquels un degr6 de resistance au feu a et6 assigne; ces listes constituent une source d'information utile.

La resistance au feu des ensembles plancher-plafond et des ensembles toit-plafond est determinee à partir de la face infefleure seulement. La resistance au feu des murs interieurs et des cloisons est determinee pour chaque face (une à la fois). Par contre, celle des murs exterieurs est determinde à partir de la face intefleure seulement. Un degr6 de resistance au feu est attribue aux ensembles combustibles aussi bien qu'incombustibles, uniquement en fonction de la conformite de la construction aux criteres d'essai. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Commentaire sur la partie 3

Séparations coupe-feu et degres de r6slstance au feu

II est important de ne pas oublier ladistinction entre les expressions séparation coupe-feu et degr4 de resistance au feu. Une separation coupe-feu est un ensemble de construction destine à empêcher la propagation du feu. Lorsqu'un ensemble doit faire fonction de séparation coupe-feu, toutes les ouvertures qu'il comporte doivent Btre protegees. Un degr6 de resistance au feu n'est pas nécessairement exige d'une separation coupe-feu. Par contre, un degr6 de resistance au feu est une indication de la durée pendant laquelle l'ensemble est capable de resister au feu dans les conditions de l'essai normalise. Lorsque, par exemple, un degr4 de resistance au feu d'une heure est exige pour une separation coupe-feu, on l'exprime generalement ainsi : aune separation coupe-feu ayant un degr4 de resistance au feu d'au moins 1 hm. On parle parfois de useparatbn coupe-feu de 1 hm, ce qui signifie la mBme chose. Les toits et les murs exterieurs ne doivent pas nécessairement former des separatbns coupe-feu, mais ils doivent dans de nombreux cas avoir un degr4 de resistance au feu. II n'y a pas de restriction quant au nombre de baies non protégees permises dans un ensemble devant avoir un degr6 de résistance au feu. Toutefois, des baies dans des murs exterieurs ont un effet sur les distances limitatives exigees entre deux batiments sulune même propriete ou sur la distance entre un batiment et la limite de propriete.

En general, les planchers doivent fomer des separations coupe-feu, mais il

y a quand mdme des exceptions à cette regle. Audessus d'un vide sanitaire

il n'est pas obligatoire d'avoir une separation coupe-feu ni un degr4 de resistance au feu, à condition que le plancher reponde à certains criteres. Dans ce cas, il n'est pas necessaire de proteger les ouvertures dans les planchers car aucune separation coupe-feu n'est requise. Des ouvertures dans les planchers sont parfois autorisees pour creer des aires communican- tes. Ce sujet sera traite plus loin sous la rubrique air es communicant es^. En rbgle generale, lorsque des ouvertures pratiquees dans un plancher sont susceptibles de permettre la propagation du feu d'un atage à un autre, il faut prevoir une protection par des gaines, des registres coupe-feu ou des coupe- feu selon les dimensions et la fonction de ces ouvertures. Les parois de telles gaines doivent avoir un degr6 de resistance au feu en rapport avec celui des planchers qu'elles traversent.

Protection des ouvertures

Un dispositif d'obturation est defini comme utoute partie d'une separation coupe-feu destinée à femer une ouverture, comme un volet, une porte, du verre arme ou des briques de verre, et comprenant les ferrures, le mécanisme de fermeture, l'encadrement et les pieces d'ancrage.. Un degr6 pare-

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Commentaire sur la partie 3

flammes n'est pas toujours exige pour un dispositif d'obturation. L'expression degr6 pare-flammes est utilis6e au lieu de degr6 de r6sistance au feu car les criteres utilises pour d6terminer le degr6 de rdsistance d'un dispositif d'obtu- ration sont diff 6rents. MAme si le dispositif d'obturation est soumis

a

la mAme exposition

a

la chaleur que lors des essais norrnalis6s de comportement au feu des murs et des planchers, les criteres pour determiner le degr6 pare- flammes des dispositifs d'obturation sont moins rigoureux. Par exemple, en g6n6ral1 les dispositifs d'obturation n'ont pas

a

satisfaire aux criteres d'bl6va- tion de temperature de la face non expos6e. Les portes d'issue dans les batiments de plus de trois 6tages' telles que les portes coupe-feu ouvrant sur des cages d'escalier d'issue et les portes coupe-feu donnant sur un corridor en impasse constituant le seul accbs

a

I'lssue, font exception

a

cette regle d1616vation de température illimit6e. Des limites d1616vation de temp6rature sont irnpos6es pour les portes afin que les occupants du batiment puissent passer devant sans Atre gAn6s par lachaleur du feu. Quand une porte d'issue est pmtég6e par un sasou un corridor qui ne contient aucun usage, ces limites ne sont plus imposees car le risque d'exposition directe au feu est consid6ra- blement réduit. On impose aussi des limites dt616vation de température pour les portes situees dans des murscoupe-feu acause de l'importance de ce type . de sdparation coupe-feu.

Pour les dispositifs d'obturation, on autorise un degr6 inf6rieur

a

celui des murs ou des planchers dans lesquels ils sont situes. En effet, les dispositifs d'obturation ne constituent normalement qu'une partie d'une s6paration coupe-feu et n'ont pas de fonction structurale, de sorte qu'il est possible de tol6rer un degr6 inferieursans compromettre la s6curit6 en cas d'incendie. De plus, on pr6sume qu'aucun pmdu it combustible ne sera stock6 à proximit6 des dispositifs d'obturation.

Par exemple, une cage d'escalier d'issue traversant un plancher qui doit avoir un degr6 de r6sistance au feu de 2 h doit avoir des murs d'un degr6 de r6sistance au feu de 2 h et la porte d'issue doit avoir un degr6 pare-flammes de 1 '12 h et Atre équip6e de ferrures et fermetures appropri6es. II n'est pas obligatoire que les portes d'issue donnant sur 11ext6rieur aient un degr6 pare- flammes, sauf si cela est exige

a

cause du risque d'exposition.

II y a également des situations spéciales où des portes d'une r6sistance au feu de 20 mn sont autoris6es dans des s6parations coupe-feu ayant un degr6 de r6sistance au feu de 1 h. On peut obtenir un degr6 pare-flammes de 20 mn au moyen d'une porte en bois

a

ame pleine de 45 mm d16paisseur, avec des ferrures et un encadrement capables de r6sister à un essai de tenue au feu de 20 mn. G6n6ralernent1 ces portes ne sont autorisees que dans les sdparations coupe-feu pour lesquelles on n'exige pas un degr6 de r6sistance au feu de plus de h dans des batiments d'une hauteur maximale de 3 Rtages et à Iaentr6e de suites, de salles de classe ou de chambres de malades

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Commentaire sur la partie 3

lorsqu'on n'exige pas que les separations entre le corridor et ces pieces aient un degr6 de resistance au feu supérieur à 1 h.

Lorsqu'on a calcule le degr6 de resistance au feu d'un plancher ou d'un toit à l'aide du chapitre 2, 4omportement au feu des materiaux de construction» du Supplement du CNB 1985, et lorsqu'une partie ou la totalite de la resistance au feu exigee est assurde par un faux-plafond en plaques de platre ou en lattis avec enduit par exemple, les ouvertures pratiquees dans le faux-plafond et donnant sur des conduits peuvent étre pmtégees par des clapets coupe-feu destines à assurer I'intégrite du faux-plafond. II faut noter qu'un clapet coupe- feu est simplement un dispositif permettant d'assurer I'integrite d'une paroi de protection tandis qu'un registre coupe-feu est un dispositif qui est mis à l'essai et classifie separement afin d'assurer le degr4 pare-flammes exige. Ces clapets coupe-feu sont autorises uniquement lorsque les ouvertures ont moins de 930 CH et permettent d'accéder directement à des conduits incombustibles. II existe dgalement des restrictions quant à l'espacement et au pourcentage des ouvertures autorisees dans les faux-plafonds à I'interieur de tout compartiment resistant au feu.' Lorsque les ouverkires ont moins de 130 cm2 et qu'elles donnent directement sur des conduits incombustibles, les clapets coupe-feu ne sont pas obligatoires. Lorsqu'un ensemble comportant des ouvertures de dimensions differentes ou en quantités differentes a et6 mis à l'essai et qu'il n'y a eu aucune réduction de la resistance au feu en deçà de la valeur exigee, cet ensemble est autorise, mais on ne peut ajouter aucune autre ouverture. Les figures C-1 , C-2 et C-3 illustrent des exemples ou des clapets ou des registres coupe-feu sont exiges.

Les ouvertures dans les faux-plafonds faisant partie d'un ensemble ayant un degr6 de resistance au feu determine par un des laboratoires d'essai men-

~ÉPARATI ONS COUPE-FEU EXIGEES

D'UN MAILLON FUSIBLE DANS LE FAUX-PLAFOND ET CLAPET SÉPARATION COUPE-F EU VERTICALE COUPE-FEU N O N OBLIGATOIRE

Figure C-1 18 Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Commentaire sur la partie 3

SEPARATION DUIT COUPE +EU

EXIGÉE

ISTRE COUPE-FEU MAINTENU POSITION OUVERTE AU CLAPET C0üPE-F E YEN D'UN MAILLON FUSIBLE

SEPARATION COUPE-FEU VERTICALE

Figure C-2

SÉPARATION COUPE-FEU VERTICALE CLAPET COUPE-F

I I

RESISTANCE AU FEU AU MOINS

ÉGAL A CELUI DE LA SEPARATION

l COUPE-FEU VERTICALE

I 1

Figure C-3

tbnnes précédemment doivent Atre protegees selon les methodes spécifiees par le laboratoire pour cet ensemble et non selon celles prevues par le chapitre 2 du CNB 1985. Par exemple, les appareils d'éclairage fluorescent encastres dans un plafond doivent Atre protéges selon les methodes in- diquees par le laboratoire d'essai.

Une partie d'un faux-plafond qui a un degr6 de resistance au feu inferieur à celui exige pour l'ensemble en question doit aussi Atre protégee pour assurer une resistance continue du faux-plafond pendant le temps requis. Plusieurs fabricants ont mis au point des dispositifs de protection particuliers pour les appareils d'éclairage encastres dans le faux-piafond. Le but de cette protec- tion supplementaire est d'eviter que la chaleur transmise par rayonnement dans l'espace ferme ne provoque une defaillance prematuree des elements structuraux. Le Code autorise cependant quelques ouvertures mineures pour

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Commentaire sur la partie 3

le passage des câbles, des tuyaux. des conduits et des boîtes Blectriques sans protection suppl6mentaireI mais seulement

a

I'interieur de certaines limites. Murs coupefeu

Les murs coupe-feu constituent un type particulier de separation coupe-feu et sont essentiellement utilises pourdiviser un batiment en au moins deux parties pouvant btre considerees comme des batiments distincts aux fins de la protection incendre. Lorsqu'un batiment chevauche une limite de propriete, le mur mitoyen doit Atre un murcoupe-feu. On peut également construire un mur coupe-feu

a

I'interieur d'un batiment situe sur une seule propriete et apparte- nant

a

un seul proprietaire afin de pouvoir assouplir les exigences relatives

a

la protection incendie 6tant donne que, par definition, l'aire de batiment peut btre delimitee par un mur coupe-feu. Les exigences relatives aux reseaux avertisseurs d'incendie font toutefois exception cette règle generale s'il y a des portes dans le mur coupe-feu. Dansce cas, le r6seau avertisseur doit btre conçu comme s'il ne s'agissait que d'un seul batiment.

PLATELAGE PANNE DU TOIT L TRANSVERSALE TL

-

-

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-

-

-

- -

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-

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-

A -&- A r I r L SEMELLE OU FONDATION SELON LE CAS Figure C-4 Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Commentaire sur la partie 3

II est important de souligner qu'un mur coupe-feu maintient sa stabilitd structurale lorsqu'il est expose au feu pendant le temps correspondant son degrd de rdsistance au feu. Ainsi, lorsqu'une partie d'un batiment situde d'un cdtd ou de l'autre d'un mur coupe-feu est exposée

A

un feu d'une intensitd égale

A

celle reproduite dans les conditions nonalisdes de l'essai de rdsistance au feu, I'effondrement d'une partie du batiment pendant cette pdriode n'entralnera pas l'effondrement du mur coupe-feu. Lorsque le concepteur choisit d'utiliser deux murs coupe-feu pour assurer le degrd de rdsistance au feu exige, il doit s'assurer que I'effondrement d'un des murs n'endommagera pas l'autre mur, ce qui réduirait sa stabilitd structurale pendant la dur68 prévue. Voir les f igures C-4 et C-5 pour des murs coupe-feu types.

Si un mur coupe-feu pour lequel est exige un degr4 de rdsistance au feu de 2 h supporte un toit ayant une rdsistance au feu de 1 h, le toit doit 6tre conçu de manidre à ne pas compromettre la stabilite du mur coupe-feu en cas d'effondrement du toit. Par contre, si tout l'ensemble avait un degr6 de resis- tance au feu de 2 h, il ne serait pas avantageux de prdvoir des caracteristiques spéciales pour que le toit puisse s'effondrer sans endommager le mur coupe- feu dtant donne qu'à ce moment le mur coupe-feu n'a plus à former une sbparat ion coupeLf eu.

PLATELAGE

PANNE

SELON LE CAS Figure C-5

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Commentaire sur la partie 3

Les murs coupe-feu doivent dtre r6alis6s de sorte que le degrd de résistance au feu provienne du béton ou de la maçonnerie. Tout materiau suppl6rnen- taire tel que celui d'un revdtement n'est pas consider6 comme contribuant au degr6 de rdsistance au feu. Lorsqu'un mur coupe-feu comporte un d6cro- chement vertical, la structure d'un batiment doit avoir au moins le mdme degr6 de r6sistance au feu. En règle g6n6rale' les murs coupe-feu doivent partir de la semelle de fondation et traverser tous les 6tages. Cela signifie que si une partie de batiment d'un Rtage est contigu6 à une partie de trois Atages, le mur coupe-feu doit se prolonger le long des trois étages. La seule exception

a

cette règle est le cas d'un mur coupe-feu situ6 au-dessus d'un garage de station- nement en sous-sol. Dans ce cas, le mur coupe-feu peut s'arrdter au niveau du plancher situ6 immediatement au-dessus du garage, à condition que ce plancher forme une sdparation coupe-feu de 2 h en b6ton arme.

Puisque les murs coupe-feu sont destines à r6sister

a

la destruction totale par le feu d'un compartiment quelconque d'un batiment divise, le degr6 de r6sistance au feu exige pour le mur coupe-feu est fonction de la charge corribustible des usages contigus. Dans les 6tablissernents

a

charge combus- tible plus 6lev60, comme les 6tablissements commerciaux ou industriels

a

risques moyens ou trbs Bleves, le mur coupe-feu doit avoir un degr6 de r6sistance au feu d'au moins 4 h. Toutefois, dans les Btablissements

a

charge combustible moins 6lev6e, un degr6 de r6sistance au feu d'au moins 2 h est exige.

Puisque les murs coupe-feu sont destines

a

empdcher la propagation du feu pendant la période correspondant

a

leur durde de r6sistance au feu, ils doivent se prolonger au-dessus du toit. La partie hors toit doit avoir une hauteur d'au moins 150 mm si le degr6 de &sistance au feu du mur est de 2 h et d'au moins 900 mm si le degr6 de resistance au feu du mur est de 4 h. Lorsqu'un mur coupe-feu se termine a la sous-face d'une dalle de toit en béton, aucune sur6l6vation n'est exige0 condition que la dalle ait un degr6 de résistance au feu de 2 h, dans le cas d'un mur coupe-feu de 4 h, et de 1 h, dans le cas d'un mur coupe-feu ayant un degr6 de r6sistance au feu de 2 h. (Voir les figures C-6 et C-7.) Lorsque la diff6rence de hauteur entre les toits de chaque cbt6 du mur coupe-feu est supdrieure à 3 m, la surdlévation n'est pas nécessaire.

Coupe-feu

Les coupe-feu sont des 6l6ments de construction ayant pour r61e d'ernpdcher la propagation du feu d'un espace a l'autre. Normalement, les coupe-feu remplissent deux fonctions. La premibre est de maintenir I'int6gritd de la sdparation coupe-feu en remplissant par exemple le vide autour des tuyaux ou des conduits qui traversent une sdparatisn. La seconde est de limiter le

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Commentaire sur la partie 3 MUR COUPE+ EU 4 h MUR COUPE-FEU DE 2 h

I

Figure C-6 Figure C-7 . . . .

1 ,

4 .

.

. . u.1 . :.: :?:.

volume des vides dissimul6s tels que les vides entre poteaux, les vides sanitaires, les vides sous toit ou les vides sous plafond.

JOINT ETANCHE

À LA FUMEE

Dans le cas des constructions A ossature de bois

A

plate-forme, la fonction de coupe-feu est normalement assurde par la sablidre et la lisse basse des murs (voir la figure C-8). Toutefois, dans le cas des constructions

A

poteaux continus d'un 6tage A l'autre, des coupe-feu doivent atre install6s entre les poteaux pour empêcher le passage des flammes d'un Atage A l'autre (voir la figure (2-9). I c I \\MUR C w R - F E u 2 h MUR ccuPE+< 4 h . . . DALLE DE TOIT 1 h ÉTANCHE À LA FUMEE ' .

.

.

.'*. . DALLE DE TOIT 2 h Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Commentaire sur la partie 3 COUPE-FEU COUPE-FEU Figure C-8 Figure C-9 Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Commentaire sur la partie 3

Les vides entre les fourrures de plafond dans des batiments pour lesquels une construction incombustible est exige0 doivent 8tre obtures au moyen de coupe-feu afin de fermer tout vide par où le feu pourrait se propager si la surface exposee du rev8tement de finition de plafond dans le vide dissimule a un indice de propagation de la flamme supérieur à 25. La surface maximale d'un vide dissimule est de 2 W. Les materiaux utilises comme coupe-feu doivent 8tre conformes au paragraphe 3.1 -9.4.1).

Afin de limiter la propagation du feu dans les vides sanitaires non proteges par des extincteurs automatiques à eau, ces vides doivent Atre divises en compartiments d'au plus 600 m2 sans dimension superieure à 30 m. Les materiaux utilises pour ces coupe-feu doivent 8tre conformes au para- graphe 3.1.9.4.1).

Les vides dissimul6s plus grands tels que les combles doivent 8tre recoupes par des coupe-feu de sorte que chaque compartiment ait une surface d'au plus 300 m2, dans le cas d'un batiment de construction combustible, et d'au plus 600 m2 lorsque les materiaux à I'interieur des vides ont un indice de propaga- tion de la flamme d'au plus 25. Dans le cas des vues dissimul4s dans les soffites et les combles brises, les coupe-feu doivent 8tre places dans le prolongement de toute separation coupe-feu exigde. II faut notertoutefois que dans le cas d'une separation coupe-feu devant Btre incombustible, aucun materiau combustible ne doit 8tre place dans le prolongement de cette separation. Le vide situe entre la partie haute et la partie basse d'un toit à comble brise doit aussi comporter des coupe-feu (voir la figure C-1 O). Les coupe-feu peuvent 8tre realises en divers materiaux. L'exigence fonda- mentale est que le materiau doit demeurer en place et empêcher le passage des flammes iorsqu'il est installe dans un ensemble fonctionnel type et soumis aux conditions d'exposition au feu de la norme CAN4-S101, .Methodes d'essai normalisees de resistance au feu des constructions et des materiaux~b. La durée de l'essai est de 15 mn pour les coupe-feu dans des vides dissimules mais, dans le cas de coupe-feu au droit de pdndtrations dans une separation coupe-feu, la durde depend du degr4 pare-flammes exige des dispositifs d'obturation. Lorsqu'un batiment doit 8tre de construction incombustible, les coupe-feu doivent Btre incombustibles sauf s'ils rependent aux exigences de tenue de la norme ou sont constitues de plaques de platre ou de fourrures en bois servant à fixer des materiaux de finition.

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Commentaire sur la partie 3

COUPE-FEU

Figure C-10

En general, dans les constructions combustibles, on utilise des materiaux combustibles. Dans le cas des petitsvides dissimul&s, comme les vides situes entre les fourrures ou les lambourdes ou au niveau des planchers, des coupe- feu en bois d'une apaisseur nominale de 38 mm sont couramment utilises, particulihrernent pour les constructions

A

ossature de bois (voir la f igure C-11) ,

Pour les vides plus grands, comme les combles ou autres vides sous toit par exemple, qui doivent Btre recoupes par des coupe-feu, on utilise notamment des panneaux de contreplaque, des panneaux gaufres ou des plaques de platre. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Commentaire sur la partie 3

MURS DE MAÇONNERIE SOLIVE DE PLANCHER

SUPPORT DE REVÊTEMENT DE SOL

BRIQUE

BLOC DE

BÉTON FOURRURE VERTICALE

REVÊTEMENT DE FINITION

Figure C-1 1

Indlces da propagation de la flamme

Les indices de propagation de la flamme dont on fait mention dans divers articles de la partie 3 limitent l'emploi des materiaux en fonction de leurs caract6ristiques de combustion en surface. Ces indices sont determines au moyen d'essais nonnalis6s (CAN4- S I 02 et CAN4-SI 02.2) ou la flamme d'un brûleur à gaz est dirige8 sur une extremite de I'4prouvette et entraîne8 vers l'autre extremite par un courant d'air. Dans la plupart des essais, l'exposition à la flamme se fait sur la sous-face (CAN4-SI 02). Toutefois, dans le cas des materiaux qui doivent Btre installes horizontalement avec la face superieure expose8 à l'air (tels que les moquettes ou l'isolant des combles), des materiaux qui ne sont pas rigides (par exemple, de l'isolant en vrac) et des materiaux qui sont thermoplastiques, l'essai est effectue en exposant la face superieure à la flamme. Selon que les moquettes doivent Btre posees sur le sol ou sur les murs, elles doivent Btre mises à l'essai respectivement suivant les normes CAN4-SI 02.2 ou CAN4-SI 02.

L'indice de propagation de la flamme est calcule en fonction de la vitesse à laquelle la flamme parcourt la surface de I'6prouvette ou de la distance maximale parcourue en un temps donne. La méthode de determination de l'indice est plut61 complexe mais, en gros, elle consiste à comparer la vitesse de parcours de la flamme à la surface d'un materiau par rapport à sa vitesse sur du chdne rouge, qui correspond à 100, et à sa vitesse sur l'amiante-ciment,

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Commentaire sur la partie 3

qui correspond à O. Ces deux materiaux fournissent les valeurs reperes per- mettant de comparer les autres materiaux. Par exemple, les plaques de platre ont un indice de propagation de la flamme compris entre 10 et 30 et le bois de construction tendre de 19 mm d'épaisseur non traite et non fini, un indice variant entre 65 et 150 selon l'essence. Le matériel d'essai permet Bgalement de determiner par comparaison I'indice de dégagement des fumées et I'indice d'apport combustible. LA encore, le chdne rouge correspond à 100 et l'amiante-ciment A O. Toutefois, les indicesd'apport combustible n'entrent pas dans les exigences du CNB relatives aux materiaux.

Les indices de propagation de la flamme sont utilises dans differentes parties du Code. Dans les constructions incombustibles, par exemple, des indices limites de propagation de la flamme sont spdcifies pour un grand nombre d'elements combustibles autorisés. Tout produit ignifugeant pour certains materiaux combustibles utilises dans des constructions incombustibles doit penetrer toute I'Rpaisseur du materiau plutôt qu'dtre simplement applique en surface. Dans ces cas, les exigences pievoient que I'indice de propagation de la flamme s'applique

a

((toute surface exposee ou susceptible d'atre exposee en coupant le materiau dans n'importe quel sens.. Les ossatures de toit en bois ignifuge qui sont autorisBes au lieu d'une construction incombus- tible pour laquelle aucun degr6 de resistance au feu n'est exige sont agale- ment soumises A des exigences de propagation de la flamme afin de limiter la capacite du materiau A propager les flammes. II faut noter que les traitements ignifugeants n'ameliorent pas de beaucoup la resistance au feu des ensembles de construction et ne diminuent pas l'apport combustible du materiau. L'ignifugation ne modifie generalement que les caracteristiques de combustion superficielle du materiau.

En general, les exigences relatives A l'indice de propagation de la flamme s'appliquent aux materiaux des revdtements interieurs de finition et sont plus rigoureuses dans le cas des aires critiques d'un batiment comme les corridors communs et les issues. Elles sont Agalement plus rigoureuses pour les plafonds que pour les murs. Les indices de propagation de la flamme applicables aux surfaces sont agalement fonction de l'usage de la piece ou du local. Dans les dtablissements de reunion et les Rtablissements hospitaliers, d'assistance et de detention, les exigences sont plus rigoureuses.

Les batiments de grande hauteur (sous-section 3.2.6.) sont soumis A des exigences suppl6mentaires relatives A la propagation de la flamme des revdtements interieurs de finition. Les restrictions ne s'appliquent que si le batiment n'est pas protege par des extincteurs automatiques

A

eau. Lorsque des exigences supplementaires relatives A la propagation de la flamme sont

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Commentaire sur la partie 3

prescrites pour les batiments de grande hauteur, des restrictions relatives au degagement des fumees sont Agalement imposees. Les indices de propaga- tion de la flamme et de degagement des fumees ne s'appliquent qu'aux aires les plus critiques de ces batiments comme les corridors communs, les locaux techniques, les cabines d'ascenseur, les halls d'ascenseur et d'issue, les escaliers d'issue et les sas contigus aux escaliers d'issue. Un indice de propagation de la flamme des surfaces de plancher est Agalement exige dans ces endroits.

II faut noter que toutes les moquettes de sol doivent satisfaire à un «essai de resistance à la flamme. ou une petite pastille combustible de composition chimique nonnalis4e est place8 sur la surface mise à I'essai et est allumee. Cette exigence decoule de la Loi sur les produits dangereux. Si la combus- tion ou la carbonisation produite par la pastille sur l'éprouvette reste à Ininterieur de certaines limites prescrites applicables, la moquette repond aux exigences de I'essai. Cet essai en est un de sensibilite à une petite source d'allumage plutdt que de propagation de la flamme et ne mesure pas le dégagement de fumee.

Pour certains materiaux de construction tels que certains isolants de mousse plastique, I'essai nomlis6 de propagation de la flamme ne fournit pas une mesure exacte du risque relatif que presente le materiau dans des conditions reelles d'incendie. C'est pouquoi on exige que ces materiaux soient proteges par d'autres moins dangereux d'une manier8 dependant de l'indice de propagation de la flamme du materiau considerd et des dimensions du batiment

.

Toits

Des exigences particulihres portent sur deux types de platelages de toit. L'un est un toit en bois ignifuge autorise dans les petits batiments de construction combustible au lieu d'un toit combustible pour lequel un degr6 de resistance au feu est exige. Des restrictions sont imposees quant au type de structure porteuse pouvant Atre utilisee. L'autre est un platelage de toit metaIlique supportant un materiau susceptible de propager le feu sous le platelage. Ces deux toits ont At6 soumis aux essais de la norme ULC S-126M, «Standard Method of Test for Fire Spread under 'Roof Oeck Assemblies ~ 8 . L'essai n'est

pas exige dans le cas du toit à platelage rn6talliqueB si le platelage a un degr6 de resistance au feu de h OU si une barrière thermique protbge le materiau combustible au-dessus du platelage contre les effets d'un feu sous le platelage. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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