• Aucun résultat trouvé

SÉANCE 1 /M1 (MIXTE-1)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "SÉANCE 1 /M1 (MIXTE-1)"

Copied!
27
0
0

Texte intégral

(1)

SÉANCE 1 /M1 (MIXTE-1) INTRODUCTION ET

PRÉSENTATION DU

COURS D’HISTOIRE DES THÉORIES SCIENTIFIQUES DE LA MUSIQUE

Guy Boistel et Stéphane Le Gars – Centre F. Viète

L3 Parcours Musique 2013 - Semestre 5

(2)

1 – Présentation et organisation

L3 PhiMu 2013

Qui et ce que nous sommes et ce que nous se sommes pas

Esprit du cours

Découpage du cours : 36 heures réparties en deux blocs : M1- G1à G5 – S1 à S5 – M2

Bibliographie

Ressources internet et conférences audio

Suivi audio des cours

(3)

2 – Historiographie élémentaire

Quelques périodisation différentes-1

L3 PhiMu 2013

J. Chailley : l’assimilation progressive des intervalle comme nouvelle consonance de base dans la musique occidentale suit exactement la succession des harmoniques naturelles selon la loi de résonance des corps sonores.

(4)

L3 PhiMu 2013

Notions présentes chez Chailley :

« entendement mélodique » : formation des échelles ditoniques, tri, tétra… de l’écrasante majorité des systèmes musicaux hors occident – trame horizontale

« entendement harmonique » qui lui succèderait et envahirait l’ensemble des systèmes musicaux et le Développement du « particularisme vertical occidental »

Monodie

Polyphonie non « harmonique »

polyphonie « harmonique »

? Harmonie des timbres ? Intervalles microtonaux ?

(5)

L3 PhiMu 2013

Histoire de la Consonance (et dissonance)

(J. Tenney, 1988)

CDC = Cons. And Disson. Concept

CDC 1 – VI AVJC  +800 : monodies modales

CDC 2 900  1300 (XIVe) : diphonie

CDC 3 1300  1700 : polyphonie savante

CDC 4 Rameau et ses successeurs (triade et harmoniques) Harmonie fonctionnelle

CDC 5 Helmholtz et la théorie des battements Harmonie timbrale et spectrale

Quelques périodisation différentes-2

(6)

L3 PhiMu 2013

(7)

Quelques périodisation différentes-3

L3 PhiMu 2013

Relation de la musique aux mathématiques et à la physique

Avant XVIIe – La musique est assujettie aux mathématiques et à l’astronomie – Imbroglio du Quadrivium + musique des sphères

Rapports numériques de nombres – Simplicité …

Après XVIIe ; la musique passe dans le champ de la physique ; l’instrumentarium ou l’organologie peut être théorisé(e) ou

expérimenté(e)

La musique entre dans le champ de la Complexité

Dufourt : Simplicité/Complexité (SLG)

(8)

L3 PhiMu 2013

Chronologie 1 – De Pythagore à Boèce

Chrono 2 – De Boèce à Zarlino

Chrono 3 – de Zarlino à J.Ph. Rameau et les Encyclopédistes

Bibliographie du cours ; ressources diverses

3 – G. Boistel « Du monocorde de Pythagore au tempérament égal de Rameau »

(9)

L3 PhiMu 2013

(10)

L3 PhiMu 2013

(11)

L3 PhiMu 2013

3 – S. Le Gars « Les théories post-ramistes de la musique. La fin de la note et le début du son »

(12)

L3 PhiMu 2013

4 – Un peu de physique : le son musical (SLG)

(13)

L3 PhiMu 2013

Terminologie (gammes, modes, échelles) (François Picard (Paris IV, labo PLM) « Echelles et modes. Pour une musicologie

généralisée » (online).

Avant le XXe siècle : 1°. La modalité

2°. Le pentatonisme 3°. La tonalité

Pentatonisme : Afrique, Chine, Mus. Pop. Europe, Sud-Est Asie, et Indonésie (tout ensemble de notes réduit).

5 – Faisons le point : l’harmonie et son langage (GB)

(14)

LES MODES

L3 PhiMu 2013

Musiques modales : le plain-chant ou grégorien

(apparition historique) ; Gwerz Breton, râga Indien, chants turs et arabes (pas tous), le dashti iranien

 Système global des modes = appuis et mouvements particuliers + notes fixes et mobiles + ethos particulier + hiérarchie entre les hauteurs des notes

 Différence entre le mode de C et la tonalité de C

(différence entre hauteurs relatives et hauteurs absolues)

PLAIN-CHANT = a cappella, monodique, modal (sans modulation hamronique) + rythmique verbale

(devient chant grégorien en 1904, bulle papale)

(15)

L3 PhiMu 2013

Accordage (tuning) : relation de justesse en rapport avec un tempérament particulier (ou non) – régler un ensemble de notes sans souci de hauteur absolue

Système des hauteurs : ensemble des hauteurs disponibles pour jouer une musique – c’est le MODE-SYTEME grec

(16)

L3 PhiMu 2013

ECHELLE : choix discret de hauteurs ou intervalles dans un système donné + arrangement d’intervalles (à

l’intérieur d’une octave)  par essence relative

Dodécaphonisme (12 sons); pentatonisme (Jazz); gamme diatonique - série

TON: note de départ de l’échelle en valeur absolue, en référence à un diapason (qui peut varier)

la tonalité – terme forgé au début du XIXe par François-Joseph Fétis (prof de composition puis 1er dir. du Cons. De Bruxelles)

(17)

L3 PhiMu 2013

LA GAMME : combinaison de l’échelle et du ton Peut donc dépasser l’octave

XENAKIS

- Échelles « en-temps » (air particulier)

- Échelles « hors-temps » synonymes de gammes

(18)

L3 PhiMu 2013

« Puits de notes » - plus de notes que l’échelle correspondante

Exemples

Chant grégorien : SI est mobile, non nommé et peut prendre B dur ou B moll.

en jazz : dans une improvisation en blues mineur, le

« puits de notes » est C-Eb-F-G-A-Bb-B (-C) et l’improvisateur peut privilégier la sixte ou la 7M

 Ton de C, tonalité de C mineur, sur une échelle pentatonique, et la gamme de C mineur mélodique…

(19)

L3 PhiMu 2013

LE MODE = associe ECHELLE (arrangt d’intervalles) + TON (hauteur de référence) + ASPECT

MODULATION = transposition = changement de ton sans changement de gamme

METABOLE = changement d’aspect (relation à la musique modale)

Exemple : JS BACH = L’Art de la Fugue = systèmes d’échelles diatoniques+transpositions (modulations) tonales et

changements d’aspects (métaboles de majeur à mineur)

(20)

L3 PhiMu 2013

Jacques Chailley, 1958, L’imbroglio des modes.

- Le mode actuellement = choix d’une octave +

tonique (1er son de l’octave) + hiérarchie des autres degrés (intervalles) par rapport à la tonique +

identité de fonction de tous les sons + hauteurs relatives (indifférence à la hauteur absolue)

- Le drame de la « rétropolation »….

(21)

HARMONIE ?

L3 PhiMu 2013

J. Chailley : Harmonie = échelle, groupement de tétracordes au autres systèmes élémentaires; éch.

Irrégulière, strictement limitative.

Se rapporte à l’idée de SYSTÈME

(travaux d’Annie Bélis sur la musique grecque antique)

Pythagoriciens  L’harmonie est d’une manière générale ce qui rapproche et tient unis, en dépit de leurs

oppositions, les éléments contraires dont les choses sont formées

opérationnel dans la musique des sphères (G1 et G2) J. Chailley, 1958, L’imbroglio des modes, 6-10)

JF Mattéi, Pythagore et les pythagoriciens, Que sais-je ? 2013

(22)

MODE-SYSTÈME GREC

L3 PhiMu 2013

Mélodique

Nombre limité de notes appuyés sur leurs extrêmes (hypase et nète)  le tétracorde

Notes mobiles  genres (diatonique, chromatique, enharmonique)

Nuances et subtilités

Système total = juxtaposition de système partiels indépendants + articulation entre les systèmes

2 à 4 tétracordes juxtaposés

(23)

LE TETRACORDE et les 3 GENRES

L3 PhiMu 2013

J. Chailley, 1958, Imb. Des Modes

(24)

L3 PhiMu 2013

Le M-Â renonce en parties aux subtilités, en

supprimant l’enharmonique, et ne conservant que le chromatisme (et encore)

Une seule note mobile est conservée = le SI qui n’est nommée qu’au XVIIe siècle (pas de nom avant !!)

Le tempérament égal balaye les derniers rogatons du système grec et n’accepte plus aucun intervalle en

dessous du ½ ton tempéré !

Confusions des modes à toutes les époques.

(25)

L3 PhiMu 2013

MODES (diatoniques) ACTUELS : codifiés par Glaréan (Heinrich Loris), 1597 !!

Ionien C–C majeur Dorien D-D mineur Phrygien E-E mineur Lydien F-F majeur Mixolydien G-G majeur Eolien A-A mineur

(Locrien B-B mineur)

(26)

L3 PhiMu 2013

J. Chailley, 1958, Imb. Des Modes

(27)

L3 PhiMu 2013

Résumé :

La notion de mode n’est pas UNE notion valable pour tous les temps et tous les pays. Elle s’est transformée au fil des siècles et ne peut être traitée qu’en fonction de l’époque et du lieu où l’on examine.

Références

Documents relatifs

Lorsque le muscle grand droit sort de sa gaine fibreuse en dessus de l'arcade de Douglas, le gaz suit l'espace cellulo- graisseux pré péritonéal , puis le Retzius puis l'espace

 En faisant la différence entre le volume d’eau initial et le volume final, on trouve le volume du solide. Ici

 En faisant la différence entre le volume d’eau initial et le volume final, on trouve le volume du solide.. Tony Leparoux, professeur de physique-chimie

Arrondie

Arrondie

1) Calcule la différence de taille entre chaque personnage. 2) Calcule la différence de poids entre

Complète le tableau après avoir étudié 4 exemples de transformation d'ion en un autre ion. Charge

progressivement, et tracer cette relation sous la forme d'une fonction: un graphique dans un plan cartésien. C'est un résultat quantitatif et il est absolument primordial que ce type