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Sur le théorème d'equivalence d'une double couche et d'une ligne de tourbillon

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00205169

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205169

Submitted on 1 Jan 1924

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Sur le théorème d’equivalence d’une double couche et d’une ligne de tourbillon

C. de Jans

To cite this version:

C. de Jans. Sur le théorème d’equivalence d’une double couche et d’une ligne de tourbillon. J. Phys.

Radium, 1924, 5 (12), pp.368-376. �10.1051/jphysrad:01924005012036800�. �jpa-00205169�

(2)

SUR LE THÉORÈME D’EQUIVALENCE D’UNE DOUBLE COUCHE ET D’UNE LIGNE DE TOURBILLON

Par M. C. DE JANS.

Sommaire. - L’auteur démontre une proposition qui peut être considérée comme la

réciproque du théorème d’équivalence d’un courant électrique linéaire et d’un feuillet

magnétique, ou, plus généralement, d’une double couche et d’une ligne de tourbillon.

Il montre qu’un certain système d’hypothèses générales, complété par le postulat de

l’identité des champs, conduit d’une manière univoque aux lois de Coulomb et de Biot-

Savart-Laplace. Le même groupe d’hypothèses, auquel on adjoint le postulat que le flux dû au feuillet et capté par une surface quelconque ne dépend que des contours du feuillet et de la surface, mène d’une manière univoque à la loi de Coulomb.

Les démonstrations sont basées sur le calcul vectoriel de Gibbs et l’auteur les appuie

sur deux formules probablement nouvelles.

1. On connaît d’assez nombreux théorèmes mettant en évidence des caractères sin-

guliers des lois de la Nature : en admettant certaines hypothèses, dont chacune en

particulier peut être d’une grande généralité, on démontre que leur ensemble déter- mine une loi unique s’accordant précisément avec les lois déjà déduites due l’expérience.

Joseph Bertrand, qui manifestait une prédilection marquée pour ce genre de questions, en

a donné plusieurs exemples, entre autres dans ses Leçons sur la 7"héoî-ie lïialllénïalique de professées au Collège de France. On trouvera également un certain nombre de.

théorèmes de l’espèce dans les Leçons s2c7° r Electricité et le -,IIagiiétisnie, de P. Duhe1l1.

Dans la livraison de novembre 1910 du Journal de théorique et

nous avons démontré, dans le même ordre d’idées, la proposition suivante relative à une

ligne de tourbillon fermée et à une double couche limitée, à cette ligne : ces figures étant quelconques, si l’on regarde le champ de vecteurs créé par chacune d’elles comme résultant d’actions élémentaires, l’identité de ces champs exige, moyennant quelques hypothèses très générales, que les éléments de la ligne de tourbillon agissent suivant la loi de Laplace, et

que l’agent qui recouvre les faces de la double couche obéisse à la loi de Coulomb.

Nous nous proposons de développer une démonstration nouvelle de ce théorème, en précisant mieux les hypothèses qui en assurentla validité. Nous le compléterons ensuite par

une remarque relative aux flux de vecteurs engendrés.

Pour la brièveté de l’écriture, nous fonderons les démonstrations sur la méthode vectorielle de J. W. Gibbs (1).

2. Nous aurons à faire usage de deux formules de transformation, que nous allons tout d’abord faire connaître.

Considérons, dans une région simplement connexe (R) ~ de l’espace, une ligne fermée quelconque (s) sans dérivations, et soit (f) une surface quelconque à ùeux côtés, simplement

connexe, admettant cette ligne comme contour (2).

Fixons sur la ligne (s) un sens de circulation arbitraire, et représentons par ds l’élément (1) Les vecteurs seront caractérisés par des lettres grasses. Le produit scalaire de deux vecteurs a, b

sera désigné par ab, leur produit vectoriel par [ab]. Les symboles grad, cliv, rot désigneront respectivement

un gradient, une divergence, un rotationnel.

(’-’) Une telle surface existe toujours dans les conditions énoncées. (Voir, par exemple, l’ouvrage cité de Duhem, t. 3, p. 62.)

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01924005012036800

(3)

369 vectoriel de celte ligne, c’est-à-dire un vecteur infiniment petit, d(’ longueur égale à 1 élément

.. d’arc ds, dirigé suivant la tangente et dont le sens coïncide avec le senx U circulation.

Représentons de même par df l’élément vectoriel de la surface (f), c’est-à-dire un vecteur

infiniment petit dirigé suivant la normale, de longueur proportionnelle à l’étendue de l’élé-

,

ment superficiel d f, et dont le sens soit direct par rapport au sens de circulation sur le contour (’).

Supposons qu’à chaque point de la région (R) soit associé un vecteur A, dont les com- posantes sont des fonctions uniformes et continues des cooldonnées de ce point, à dérivées partielles continues. Soit, d’autre part, B un vecteur constant arbitraire.

On a, par le théorème de Stokes,

l’intégrale du premier membre étant étendue à la ligne (s), celle du second membre à la surface ( f). Ecrivons les identités bien connues (~) :

La première donne

Posons dans les deux autres a - B, b - A, puis éliminons (B B7) A entre les égalités obtenues ; il viendra, puisque B est constant,

Faisons le produit scalaire des deux membres de cette relation par le vecteur df, et transformons le dernier terme de l’égalité obtenue, au moyen de l’identité (.2); nous trou-

verons

.

D’autre part, on prouve facilement l’identité

en y faisant a ~ df, b = A, c - B = CI’, elle devient t

Substituons la valeur du premier membre dans la formule (6) ; il viendra

, Portons les expressions (5) et (7) dans la formule (1), et tenons compte du fait que le vecteur B est constant et arbitraire : nous obtiendrons

(1) Le sens de circulation admis sur (s)délermineun sens de circulation sur le contour de chaque élément l superficiel de ( f,; le sens direct sur la normale à l’élément est alors le sens de progression d’un~ vis il.

droite dirigée suivant cette normale et tournant dans le sens de circulation.

V représente l’opératcur différentiel de lIamilton.

(4)

Cette relation peut encore se mettre sous les deux formes suivantes :

il suffit, pour s’en assurer, d’appliquer les identités (3) et (4) et d’observer que le vecteur

df, pouvant en chaque point être pris arbitrairement, doit être traité comme un vecteur constant dans les dérivations partielles que ces identités impliquent.

3. La formule (8) constitue la première des deux formules de transformation auxquelles

nous avons fait allusion. Pour établir la seconde, désignons par P un point quelconque de la

surface (/) ou due son contour; par NI, un point quelconque de la région (R), en supposant

toutefois qu’il soit ,situé à distance finie et différente de zéro de ( f ) et de (s). Nous affecterons d’un indice les signes grad, div, rot, pour rappeler le point par rapport aux coordonnées

duquel les dérivations partielles résumées dans ces symboles doivent être effectuées.

Soit li (r) une fonction uniforme et régulière, dépendant uniquement de la distance r des points M et P. Posons, dans la formule (10),

Il viendra, le rotationnel d’un gradient étant identiquement nul,

1

En transformant la dernière intégrale à l’aide de la formule de Gibbs (1)

nous obtenons

D’autre part, la substitution (11) transforme la formule (9) en

ou

A désignant l’opérateur différentiel de Laplace (1).

L’équation (~~) peut donc s’écrire

Telle est la seconde des deux formules que nous voulions établir (1).

4. Supposons maintenant que la courbe ~s) soit une ligne de tourbillon et que la surface

(i) supporte une double couche, et admettons les hypothèses suivantes

"

a. La surface (f) et son contour (s) satisfont aux conditions énoncées au n° 2.

b. La double couche est homogène, c’est-à-dire d’égale puissance en tous ses points ; la

(1) F.-BV. GiBBs. Scienlilie Papers,.Lonllres, etc., t. 2 (1906) p. 77. L représente un scalaire.

(2) Cn indice au symbole à est inutile, attendu qve;p F (r) - F(r).

3)Cette relation ne diffère pas de l’équation (3) de l’article prérappelé. Sa forme la plus générale est

a et b ulant dps constantes qnelcondues; car F (r) -~ a ~ b est la fonction uniforme et régulière. la plus

r

générale tle r dont le paramètre différentiel du second ordre soit à F (r).

(5)

371

ligne de tourbillon est pareillement homogène, c’est-à-dire d’égale intensité tourbillonnaire

en tous ses points.

c. La double couche et la ligne de tourbillon suscitent chacune un champ stationnaire de vecteurs s’étendant à tout l’espace ; nous désignerons respectivement par u f et par u, les vecteurs de ces champs, en un point quelconque M non situé sur ( f ) ni sur (s).

~l. La double couche est née, grâce à un passage à la limite, de la juxtaposition de deux simples couches de signes opposés, formées au Inoyen d’un agent dont l’action dérive d’un

potentiel scalaire. Le potentiel, au point M, dù à la double couche, est déduit, par un pas-

sage la limite, de la somme algébrique des potentiels élémentaires dus aux charges des

éléments superficiels des couches simples. La contribution apportée par un élément d f de simple couche au potentiel total est proportionnelle à la quantité d’agent répandue sur l’élé- ment, et à une fonction uniforme et régulière ~(i,) de la distance r de l’élément au point M ;

cette fonction s’évanouit à l’infini.

e. Le champ produit par la ligne de tourbillon dérive d’un potentiel vecteur, qui est la

résultante de potentiels élémentaires dus aux éléments linéaires ds de la ligne. La contribu- tion apportée par l’élément ds au potentiel vecteur en 1~ est un vecteur infiniment petit parallèle à l’élément; la grandeur de ce vecteur est proportionnelle à la longueur de l’élé.

ment, à un facteur scalaire q mesurant l’intensité de la ligne de tourbillon, et à une fonctiol

uniforme et régulière de la distance r de l’élélnent au point 1B1; cette fonction s’annule à

l’infini.

f. Quelles que soient la figure et les dimensions de la double couche et de son contour,

les champs provoqués sont identiques dans tout l’espace : -.

Nous voulons montrer que ce système d’hypothèses implique que la double couche est

newtonienne, la ligne de tourbillon laplacienne, c’est-) lire que les fonctions ~(1~) et Ç(+)

sont proportionnelles à 1/î-.

5. Conformément aux suppositions réunies sous la lettre le potentiel, au point M,

d’un élément superficiel d f de la double couche est de la forme

l’indice P désigne un point de l’élément, et le scalaire 1) mesure la puissance de la double couche en ce point. La double couche étant homogène, p est constant sur toute son étendue;

le potentiel total de la couche sera

D’autre part, il résulte des postulats réunis sous la lettre e que la grandeur du vecteur élémentaire, contribution de l’élément ds du contour au potentiel vecteur total, est de la

forme y Y (~~). ds, le scalaire q étant constant tout le

long du contour à cause de l’homogé-

néité de la ligne de tourbillon. Le vecteur élémentaire !ui-mème sera donc + q ~(r). ds; le signe à adopter dépendra du sens de ce vecteur par rapport au sens de circulation fixé sur

le contour. Ce signe sera donc le même en tous les points de la ligne, et nous pouvons le

comprendre dans la définition de q, c’est-à-dire écrire simplement q (j-). cls. Le potentiel

vecteur en 31, dû à l’action de la ligne de tourbillon, sera donc

Nous avons maintenant, conformément à la signification des concepts de potentiel sca-

laire et de potentiel vecteur,

-

(6)

Par suite, l’identité (14) devient

Noug obtenons une autre expression du premier membre de cette relation, en rempla- çant, dans l’équation (13,) F(r) par ~(r). Comme les constantes p et q sont indépendantes du

choix du point la comparaison de la relation obtenue avec (19) donne

et cette égalité a lieu identiquement, en tout point non situé sur ( f ) ni sur (s), pour tout circuit (s) et pour toute surface ( f) bordée par ce circuit. Nous pouvons donc égaler les divergences, au point lB1I, des deux membres de l’égalité. Puisque la divergence d’un rota-

.

tionnel est identiquement nulle, et quel) est constant et différent de zéro, il en résulte

ou la différentiation sous le signe f étant permise,

Mais de l’identité (1)

il suit, pour U = /-~?, a - df, et attendu que df ne dépend pis des coordonnées de ~~l,

Sot n’ le vecteur unitaire de la normale à la double pris dan3 le sens direct tel que

C3 sens résulte du sens de circulation fixé sur le contour. Alors df ~ n~ df, et finalement (~0) devient

cette égilité existe, quelle que soit la on a id3nHquem3n!:

de plus, comme nous pouvons donner à une diction arbilraire, il vient

Ainsi, la fonction scalaire à? est constante dans tout l’espace. Or on sait que la fonc-

iion régulière :(r) la plus générale, dépendant uniquement de la distance, qui satisfait à la

condition ~11 ~ Cte, est de la forme

,

a, h, Ic désignant des constantes. Mais nous avons supposé b( x) - 0; donc = 0, et reste

L’agent de la double couche obéit donc à la loi de Coulomb.

{l ) GIBBS, loc. cit., t 2, p 3 î .

(7)

373 En substituant dans ( 1~), il vient

et l’on reconnaît dans cette formule la forme ordinaire du potentiel newtonien de double couche.

6. Revenons à l’identité (19). Posons dans (’13)

.

et éliminons

entre (19) et l’égalité obtenue. Il nous viendra

relation identique, quelles que soient la forme et les dimensions de (@).

En prenant le rotationnel des deux membres, et en remarquant encore que le rotation- nel d’un gradient est nul, nous trouvons

ou

Mais au moyen de l’iclen ti té (’ )

.

on trouve, pour U- a - df, et en remarquant que dans les dérivations parrappoct aux

coordonnées de M le vecteur df doit être traite comme un vecteur constant,

ou encore

Cette égalité a de nouveau lieu pour une surface ( f ) quelconque, et nous pouvons-

A

donner à n° une direction arbitraire; partant, quel que soit d’ailleurs le point )1,

La conclusion est la même que pour la fonction ? : puisque (r) s’annule à l’infini, elle .

est de la forme

fi désignant une constante. On voit donc que les éléments de la ligne de tourbillon

agissent suivant la loi de Laplace.

En vertu de (16),-Ie potentiel vecteur sera

7. Remarque. - Si nous portons les valeurs (21) et (24) dans la formule (19), nous

obtenons

.

(1) J.-W. GIBBS, loe. Cit., p. 31.

(8)

Appliquons l’identité (4) à a - gratl 1, b = df, et l’identité C 23 (26)

il j

devient

l’indice M dont l’opérateur de Hamilton est affecté signifie, comme toujours, que les déri- vées partielles sont prises par rapport aux coordonnées du point M.

Mais la formule (8), appliquée pour A - donne, si nous remarquons qu’on a

r

.

i .,

div. grad - == 0,

et par suite

Moyennant cettte égalité, (27) se réduit à

Si nous choisissons les unités de telle sorte, que a ~ 1, il vient ~ q - 1), et par suite les

équations (i2) et 25) s’écrivent

comme cela devait être pour la double couche newtonienne et la ligne de tourbillon lapla-

cienne équivalente.

8. Autre remarque. - Il va sans dire que, au lieu de postuler l’identité des champs

de vecteurs dus à une double couche et à une ligne de tourbillon qui la borde, il revient au

même d’exiger l’égalité des flux de vecteurs à travers une surface quelconque. Malgré l’équi-

valence de ces deux conditions, nous allons nous arrêter un instant à la dernière, car, outre les conclusions précédemment obtenues, nous rencontrerons une propriété caractéristique

de la seule loi de Coulomb.

Soient ( f ), (f’) deux surfaces; de contours (s), (s’), satisfaisant aux conditions énoncées

au n° 2. Prenons la surface ( f ) comme support d’une double couche, et considérons son

contour (s) comme une ligne de tourbillon. Nous faisons les mêmes hypothèses qu’au 4,

sauf l’hypothèse f de l’identité des champs, que nous remplacerons par l’hypothèse de

l’identité des flux.

Considérons le flux vectoriel dû au circuit (s) et traversant la surface ( f’). Ce flux a

pour expression, en vertu de (18),

P’ désigne un point de la surface { f’).

Le théorème de Stokes permet de mettre S, sous la forme

ou, puisque l’ordre des intégrations est quelconque,

.

(9)

375 est indépendant de ( f’) ; sa valeur ne dépend que des contours (s), (s’), et cela quelle que soit la loi d’action définie par la fonction uniforme et régulière ’~(1’).

Considérons maintenant le flux émané de la double couche (/) et traversant la surface

(f’). Ce flux sera, en vertu de (17),

Nous postulons l’identité

quelles que soient la surface ( f ) et sa frontière (s). Cette identité exige d’abord que l’expres-

sion (29) ne dépende, comme Si, que des contours (s) et (s’). Nous allons voir que, par cette condition, la fonction Cf’ (1~) est déterminée. 1

En effet, écrivons l’équation (13) pour - ~(}’), les domaines d’intégration étant le

circuit (s) et la surface (/) et le point M étant P’. Il vient

Formons le produit scalaire des deux membres de cette égalité par le vecteur df’, et intégrons sur toute l’étendue de ( f’); nous obtenons

Transformant le premier membre à l’aide de la formule de Stokes, et tenant compte de (29), nous trouvons

On voit que, si la fonction ? est quelconque, S2 ne dépend pas seulement des contours,

car la dernière intégrale de (3i) varie, en général, avec les surfaces (f), ( f’), comme on peut

le constater par l’application du théorème de la divergence (Gauss-Green).

Pour que le flux S2 soit entièrement déterminé par les contours, il faut et il suffit que

A ? soit constant. Puisque nous exigeons en outre que ? (r) s’annule à l’infini, il résulte de ce

qui précède que cette fonction sera de la forme ,

@

a étant une constante. Ainsi, dans les conditions énuraérées au n° 4 (sauf la conditions

d’identité des champs),pour que le flux lancé par une double couche quelconque à travers une

surface quelconque ne dépende que des contours des deux surfaces, il faut et il suffit que

l’agent dont la double couche est issue agisse suivant la loi de Coulomb.

On a alors A? - 0, et l’équation (31) devient

-

La fonction ~(r) étant déterminée, portons les expressions (28) et (32) dans l’identité (30) ; nous obteuons

De cette relation identique, on conclut

(10)

.

Eiaut donne que la fonction ut (1~) ne dépend pas de l’intensité q de la ligne de tour- billon, le coefficient de Ili- dans la formule précédente est indépendant de la double couche et de la ligne de tourbillon considérées ; en d’autres termes, le rapport - (XD doitetrelemême

q

pour toutes les doubles couches et les lignes de tourbillon équivalentes qui les bordent. En

appelant la valeur constante de ce rapport, il vient

Les éléments des lignes de tourbillon obéissent donc à la loi de Laplace.

Comme, par la définition de p, on = a p, les équations (28) et (32) deviennent

et les flux sont déterminées par les contours, suivant la formule de F.-E. Neumann.

Manuscrit reçu le 13 octobre 1924~

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