REACTIONS INDUITES PAR 7Li SUR 36Ar

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Submitted on 1 Jan 1970

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REACTIONS INDUITES PAR 7Li SUR 36Ar

A. Tellez, J. Fouan, R. Ballini, J. Cabé, J. Delaunay

To cite this version:

A. Tellez, J. Fouan, R. Ballini, J. Cabé, J. Delaunay. REACTIONS INDUITES PAR 7Li SUR 36Ar.

Journal de Physique Colloques, 1970, 31 (C2), pp.C2-172-C2-173. �10.1051/jphyscol:1970256�. �jpa-

00213814�

C2-172 S e s s i o n 3A

•j O C

REACTIONS INDUITES PAR Li SUR Ar

A. Tellez, J.P. Fouan, R. Ballini, J. Cabé et J. Delaunay

Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay, France. C.E.A. - Bruyères-le-Châtel.

7 "}fi

Résumé.- Les réactions induites par Li sur une cible gazeuse de Ar sont observées, et en particulier la réaction ('Li,t) aboutissant à *°Ca. L'excitation d'une bande de rota- tion 4p-4t basée sur le premier état excité de ce noyau est discutée.

Abstract.

The Li induced reactions on Ar were studied. The configurations excited preferentially in ^0c

by 3^Ar(7Li,t) appear to be more important in the higher states (

x £ '0 MeV). In the low lying ones, only even natural parity states are excited. For the rotational band built on the 3.35 MeV (0

) level, the present results are discussed together with those of (p.p'y) reactions.

Les réactions sont étudiées aux énergies inci- dentes de 17, 21, 27 MeV et aux angles 2 6 % 30°, 38°, 44°, 50° lab. La cible gazeuse utilisée (99,9

% Ar) a une épaisseur effective de 400 pg/cm ; la détection est faite par télescopes à jonctions E-AE.

L'étalonnage en énergie est obtenu, pour les tritons, à partir des spectres de la réaction

0( Li,t) observés avec une cible d'argon-36 con- tenant 10% d'oxygène. Le monitorage est fait par le courant arrêté au fond de la boîte à cible ; il permet une évaluation grossière de sections effi- caces, mais pas une détermination convenable de distributions angulaires.

Les spectres de He et Li sont très sélectifs et correspondent à ce qu'on peut attendre d'un transfert de nucléon sur Ar. Ils ont permis (fi- gure 1 par exemple) de contrôler que les spectres

oc -j

obtenus pour Ar ( Li,t) (figure 2) ne sont pas contaminés par les impuretés gazeuses les plus probables.

La figure 2 montre que les états de parité natu- relle positive sont préfërentiellement excités : bien que favorisé par le moment transféré, l'état 5~ à 4,49 MeV n'est pas plus produit que les deux premiers états 0

; le doublet à 6,03 MeV (proba- blement 2~ et 3 ) n'apparaît pas.

Si on admet que cette réaction excite principa- lement les composantes quasi-alpha des configura- tions 4p-4t dans Ca, ces composantes paraissent 40 être plus importantes à haute énergie d'excitation

(> 10 MeV), conformément à divers travaux concer- nant les transferts de quatre nucléons sur des no- yaux de masse > 20 pj] .

Par contre, la présumée bande de rotation 4p-4t

basée sur l'état 0 à 3,35 MeV, n'apparaît pas nettement ; les états suggérés comme candidats 6

[ij ne sont pas observés, l'état 0 précédent est excité dans les mêmes proportions que l'état fon- damental. Ce dernier fait suggère que les compo- santes à 4p-4t sont du même ordre de grandeur dans ces deux états, c'est-à-dire que les composantes sur d'autres configurations et en particulier celle à Op-Ot sont une part importante de la structure du premier état excité de Ca.

Cette hypothèse est en accord ayec les résultats théoriques obtenus par A. Jaffrin à Saclay QQ : une structure pure à 4p-4t pour l'état 0

à 3,35 MeV nécessite 1'introduction d'une énergie (f

/o,

d, ij) inférieure à 3 MeV, et conduit à des états 2

et 4 d'énergies beaucoup plus petites que cel- les connues expérimentalement.

L'existence d'un état 6

situé entre 6,5 et 8 MeV, excité dans la réaction ( Li,t) et ayant une

probabilité de transition élevée vers l'état 4

à 5,28 MeV, est un test assez décisif de l'existence de la bande de rotation mentionnée. La comparaison des présents résultats et de ceux obtenus dans ce laboratoire sur Ca(p,p'y) [V] montre qu'un tel état 6 serait à rechercher vers 6,93 et 7,98 MeV, dans des multiplets dont une étude plus détaill

(utilisant un détecteur y au germanium) est sou- haitable.

Nous remercions Monsieur Leuba pour son hospita- lité au Centre de Bruyères-le-Châtel, et Monsieur B. Delaunay pour son aide dans l'obtention du fais-

ceau de Li.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:1970256

Session 3A

7 6

Fig. 1 - Spectres de réaction ( L i , He).- La comparaison de ces spec- tres et de celui dû à la réaction (7~i,t) sur le même mélange d'argon et d'azote montre que la contribution de 14~(7~i,t) est négligeable dans le spectre de la figure 2.

7 40

Fig. 2 - ^{Un des} spectres obtenus par 3 6 ~ r ( L i , t l Ca.- Les pics repérés sur le spectre se déplacent avec l'angle conformément à la cingmatique de cette réaction. Les repères de l'échelle supérieure résultent de l'étalonnage et correspondent à des niveaux connus de 4 0 ~ a . Une évaluation grossière de section efficace donne quelques ~ b / s r pour le niveau 2+ à 3,90 MeV.

Bibliographie

Cl] TELLEZ (A.) et al., Nucl. Phys., 1969, E , ^[2] GOLDBERG (V.Z.) et al., iAE 1763 (Moscou, 1969)

438. p. 41 et références incluses.

TELLEZ (A.) et al., Sompt. Rend. Acad. Sci.,

Paris, 1970, -, ^{628. [ 3 ]} JAFFRIN (A.), Communication privée.