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Submitted on 1 Jan 1992
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Évaluation de différents paramètres permettant
d’estimer la teneur en lipides des chèvres laitières selon
leur stade physiologique
P Morand-Fehr, P Bas, Philippe Schmidely, J Hervieu, Daniel Sauvant
To cite this version:
P Morand-Fehr, P Bas, Philippe Schmidely, J Hervieu, Daniel Sauvant. Évaluation de différents
paramètres permettant d’estimer la teneur en lipides des chèvres laitières selon leur stade
physi-ologique. Annales de zootechnie, INRA/EDP Sciences, 1992, 41 (1), pp.123-124. �hal-00888824�
Évaluation
de différents
paramètres
permettant
d’estimer la
teneur
enlipides
des chèvres laitières
selon
leur stade
physiologique
P
Morand-Fehr,
PBas,
PSchmidely,
JHervieu,
D SauvantINRA, station de nutrition et alimentation de l’INA-PG,
16, rue Claude-Bernard, 75231 Paris Cedex 05, France
Summary —
Evaluation of various parameterspredicting
thebody lipid
content ofdairy
goats In different
physiological
states. It was shown in 31dairy
goats,slaughtered
inearly
or mid lactation, or dry and non-pregnant, that body condition scores are a
good predictor
of body lipid content, and are far better than
using
live weight. However, as apredictor
it is necessary to take into account whether goats are lactating or not.Introduction - Une
première
étude(Morand-Fehr
etal,
1990)
apermis
d’évaluer différents
paramètres
en tantqu’estimateurs
de la teneur enlipides
des chèvres en
pleine
lactation. Enraison des
grandes
variations desréserves
corporelles
au cours ducycle
gestation-lactation (Chilliard
etal,
1987),
il était nécessaire depréciser
si leuraptitude
à estimer cette teneurvariait selon le stade
physiologique
deschèvres.
Matériel et méthodes — Au cours de 3 années successives, 31 chèvres
Alpines
etSaanen
âgées
deplus
d’1 an ont été abat-tues à 3 stades différents : 11 chèvres sont abattues entre la 76et la 9esemaine delacta-tion, 10 autres entre la 11eet la 19e semaine et les 10 dernières, non gestantes et taries
depuis
5-7 semaines.Auparavant,
elles ont reçu une ration à base de foin de luzerne,de pulpes de betteraves ensilées et d’ali-ments concentrés. Pendant les 3 mois
pré-cédant
l’abattage,
leurpoids
a été contrôléchaque semaine et leur état corporel chaque mois aux niveaux lombaire (L) et sternal (S),
selon la méthode
proposée
par Morand-Fehret al (1988).
Le matin dujour
del’abattage,
du sangjugulaire
estprélevé
pour doser les teneurs en acides gras non estérifiés(AGNE)
et englucose (GL).
Les taux delipi-des de
l’organisme
entier(% LOE)
et dutis-su omental (%
LTO)
sont calculés àpartir
des dosages d’extrait éthéré sur des échan-tillonsbroyés
de la carcasse, du 5equartier
et du
grand
et dupetit épiploon.
Résultats et discussion - Le % LOE moyen des 31 chèvres a été de 14,4%
(écart
type
ET = 7,0)
et de11,5%
(ET = 5,0),
12,6%
(ET = 5,3)
et19,4%
(ET
=8,1)
pour les chèvres abattues endébut,
enpleine
lactation ettaries,
res-pectivement.
Les coefficients de corrélation entre
% LOE et les différents
paramètres
explicatifs
du %LOE,
et les écartstypes résiduels,
sontrapportés
autableau 1. Les
paramètres sanguins
AGNE et
GL,
qui
sont le reflet duméta-bolisme
énergétique
desanimaux,
nesignifica-tives avec % LOE que sur l’ensemble
des 31 chèvres. En
revanche,
lescor-rélations entre le %
LOE,
et les notesd’état
corporel
ou le taux delipides
du tissu omental sont hautementsignifica-tives mais elles sont
plus
faibles surl’ensemble des 31 chèvres
qu’à chaque
stad!!
physiologique.
Les corrélationsavec les notes S ou L sont
supérieures
à 0,80 à
chaque
stadephysiologique;
mais sur l’ensemble des 31
chèvres,
lacorrélation avec S est
plus
élevéequ’avec
L. Les corrélations avec lepoids
vif sontsignificatives, excepté
endébut de
lactation,
cequi
peut
s’expli-quer par la
part
importante
des varia-tions depoids
vifexpliquée
parl’évolution du
poids
desdigesta
endébut de lactation.
L’équation
derégression
enprogression
ascendantesur les 31 chèvres est la suivante : %
LOE = 21,7 + 6,2 S
(%)
+ 0,16 PV(kg)
+ 7,0 Index;(R = 0,85
ET= 3,9)
si onaffecte la valeur 1 à l’index pour les chèvres en lactation et 2 pour les taries.
Ainsi,
ilapparaît qu’à chaque
stadephysiologique,
les notes d’étatcorporel
peuvent
être de bons estimateurs du %LOE,
meilleurs que lepoids vif, quel
que soit le stade
physiologique,
cequi
complète
lespremiers
résultats obtenussur chèvres
(Morand-Fehr
etal,
1990).
Toutefois,
les résultats sont moinsbons,
tous stadesphysiologiques
confondus;
unréajustement
est néces-saire selon que les chèvres sont enlac-tation ou taries. Les valeurs des écarts
types
résiduels sontlégèrement
supé-rieures à celles de Rémond et ai
(1988)
obtenues sur vaches par notation de
l’état
corporel.
La teneur enlipides
du tissu omental ne semble pas nettementêtre un meilleur
prédicteur;
de ce faitce
type
de critèreexigeant
desbiopsies
est difficile à retenir. Enfin, lesparamè-tres
sanguins
sont des médiocresesti-mateurs de % LOE des chèvres.
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