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Submitted on 1 Jan 1874
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De l’emploi de l’appareil à interférences de Quincke pour la construction d’un pyromètre acoustique
M. Chautard
To cite this version:
M. Chautard. De l’emploi de l’appareil à interférences de Quincke pour la construction d’un pyromètre
acoustique. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.78-79. �10.1051/jphystap:01874003007800�. �jpa-
00237018�
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DE L’EMPLOI DE L’APPAREIL A INTERFÉRENCES DE QUINCKE POUR LA CONSTRUCTION D’UN PYROMÈTRE ACOUSTIQUE ;
PAR M. CHAUTARD.
M.
Maycr
adonné,
il y aquelques
mois(1),
ladescription
d’unpyromètre acoustique
fondé sur la variation delongueur
de l’ondesonore dans
l’air, lorsque
latempérature
vient àchanger.
Cettemodification est attestée par un
appareil
à flammesmanométriques, disposé
de manière àpouvoir
mesurer ledéplacement angulaire
dedeux
portions
de flamincsdistinctes,
pour un intervalle déterminé detempérature.
Cette méthode est d’uneapplication
assezdifficile,
surtout
lorsqu’il s’agit
de réaliserl’expérience
dans un cours. Je l’aimodifiée de
façon
à la rendreplus
commode etplus simple
dans sonemploi .
Voici ma manière
d’opérer :
Le son est
produit
à l’aide d’undiapason
ut4 ou ut3, monté enregard
d’unrésonnateur due
l’on met en relation aBcc les deux bran-clies de
l’appareil
àinterférence, imaginé
par NI.Quincke,
et per- fectionné par M.König.
La branche mobile de cetappareil
estmise en communication avec un
long
tube de cuivreplongé
dansl’enceinte dont il
s’agit
d’évaluer latempérature.
Ce tube revientsur lui-mème et
communique
avec unepetite capsule
manomé-trique.
La branche fixe del’appareil de Quincke
se termine parune seconde
capsule, laquelle,
ainsi que lapremière,
est enrapport
av ec le même brûleur. Cette
disposition
secomplète
par un miroirtournant
qui permet
dejuger
de l’état de la flamme.Cela
étant,
si les tubesqui séparent
le résonnateur descapsules
renferment chacun un nombre
pair
dedemi-longueurs d’onde,
laflamme sera dentelée. Dans le cas
contraire,
les dentelures dimi- nueront, et cda d autantplus,
que la ditlërcnce delongueur
de cestubes sera
plus près
de dev enirégale
à un nombreimpair
de demi-longueurs
d’ondulation.Lorsque
ce cas seprésente,
on voit que la flammeprend
dans le miroirl’aspect
d’un ruban uniforme. C’est(1) Journal de Pli.) sique, t. Il, p. 227 (Extrait de Americall Journal, 3e série, t. IV, p.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01874003007800
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précisément
l’effetqui
se réalise si latempérature
de l’air dutuyau plongé
dans l’enceinte est modifiée. Ainsi la chaleur est-elleplus élevée,
lalongueur
d’ondeaugmente,
et il en résulte une interfé-rence nettement accusée par la flamme dans le miroir.
Si, pendant
que ce
phénomène
seproduit,
onallonge graduellement
le tubemobile de
l’appareil
deQuincke,
il sera aisé de remettre les chosesdans
leur étatprimitif; puis,
à l’aide d’unegraduation
que l’on aurapréalablement
etempiriquement
traduite endegrés
thermométri- ques, on pourra lire latempérature
àlaquelle
le tube additionnelaura été
exposé.
Ce
procédé
n’est niplus
ni moins sensible que celui de 1B1.Mayer;
comme
lui, je
ne le crois passusceptible
de nombreusesapplications,
et si
je
mepermets
de lesignaler, c’est,
d’unepart,
à titre de curio- sitéscientifique,
dedisposition
facilement réalisable dans un cours, et del’autre,
pourprémunir
les personnesqui
seraient tentées del’expérimenter
contre undegré
de confiancequ’on
aurait tort de luiattribuer.
CENTRE DE LA COURONNE DE L’AURORE
BORÉALE;
PAR M. LESPIAULT.
Monsieur le
Rédacteur,
M.
Bouty,
enanalysant
dans leJournal
dePhysique ( n°
d’oc-tobre
1873)
un Mémoire de M.Sirks,
relatif à la hauteurapparente
de la couronne de l’aurore
boréale,
termine par cette conclusion :« Le
point qui
reste à éclaircir est de savoir si la loi de Wilke est exacte ouapprochée,
c’est-à-dire si les rayons de l’aurore boréalesont exactement ou
approximativement parallèles
à la direction del’aiguille
aimantée. »Permettez-moi,
à cetteoccasion, d’appeler
l’attention de vos lec-teurs sur deux Mémoires