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Submitted on 1 Jan 1885
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De l’obtention par la photographie des épreuves stéréoscopiques à perspective exact
L. Cazes
To cite this version:
L. Cazes. De l’obtention par la photographie des épreuves stéréoscopiques à perspective exact. J.
Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.314-316. �10.1051/jphystap:018850040031401�. �jpa-00238378�
314
Les vitesses de
propagation
de la combustionpourraient
doncvarier de
o-, 64
ào m,
20.L’action de
paroi
est dominante dans cesphénomènes : j’ai
es-sayé
d’en déduire la vitesse de refroidissement du gaz pour des excès considérables. La loi des variations esttrop complexe
pourqu’on puisse appliquer l’analyse
aux résultats del’observation;
j’ai
échouéaprès
delongues
recherches : mais onpeut employer
uneméthode de
tâtonnement,
et elle m’a conduit à retrouver le ré-sultat que
j’avais déjà signalé.
Lepouvoir
refroidissant varie pro-portionnellement
aurapport V de la surface de l’enceinte à son
volume et avec la
puissance 1,3o3 + o,ooo5 s
de l’excès e. L’ex-posant
deviendrait doncégal
à 2 vers i 600°. MM. Mallard et LeChâtelier avaient admis cette valeur entre 600° et
2700° :
la moyenne de ces nombres est 1650°. Lapression
des gaz brûlés restant à peuprès
constante dans cesexpériences
et nedépassant
pas1 k, 5 dans
les cas
particuliers qui
ont servi aucalcul,
l’influence si considé- rable des variations depression
se trouve éliminéepresqu’entière-
ment, et le résultat
échappe
à1’,objection qu’on
aurait pu formulerd’après
nosprécédentes
recherches sur les lois du refroidissement.DE L’OBTENTION PAR LA PHOTOGRAPHIE DES
ÉPREUVES STÉRÉOSCOPIQUES
A PERSPECTIVE EXACTE;
PAR M. L. CAZES.
Le
problème
quej’ai essayé
de résoudre a étéproposé
récem-ment par M.
Marey
à la Sociétéfrançaise
dePhysique:
onpeut
1"énoncer ainsi :Quelles
sont les conditions ilremplir
pour que deuxépreuves photographiques
d’unobjet
Adonnent,
pcztn letcr vision simul- tanée austéréoscope,
la même sensation que celleque produirait
un
objet
réel A’ semblable aupremier,
mais de dimensionsdifférentes
etplacé à
la distance de la vision distincte?Considérons d’abord
l’objet
A’placé
devant les yeux à la dis-tance v de la vision normale
(am,
3oenviron).
Ilpourrait
semblerArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040031401
315
cc
przori
que deuxperspectives
de cetobjet
obtenues de chacun des deux yeux sur unplan perpendiculaire
à la bissectrice del’angle
visuel et situé à la distance v doiventtoul.ours
donner par leursuperposition stéréoscopique
lareprésentation
exacte de cetobjet.
Il n’en est rien.Lorsque,
eneffet,
les yeux seportent
suc- cessivement d’un despoints
lesplus rapprochés
del’objet
A’ surun des
points
lesplus éloignés, l’angle
visuel et l’accommodationchangent
en mêmetemps. Quand,
aucontraire,
oncontemple
lesdeux
images
à distancefixe, l’angle
visuel doit seulchanger
poursuperposerles
diverspoints correspondants,
tandis que l’accommo- dation doit rester la même. Il fautdonc,
pour que lesproj ections puissent,
austéréoscope, remplacer l’objet A’.
que celui-ci ait uneprofondeur
maximal telle quel’oeil,
étant accommodé pour lepoint
,
le plus proche,
voie encore nettement lepoint
leplus éloigné.
Cette
profondeur
est deo m, 03
environ pour une vision normale ào m, 30 ;
elleaugmente
ou diminuequand
cette dernière distanceaugmente
ou diminue elle-même : onpeut donc,
sans erreur sen-sible,
laprendre égale
àv 10
Cela
posé,
il nes’agit plus
que d’obtenirphotographiquement
deux
épreuves
del’objet
Aidentiques
aux deuxperspectives
de A’que
je
viens de considérer.Pour
cela,
il est d’abord évident que les chambres noires doivent faire avec unpoint
del’objet
A unangle égal
àl’angle
visuel lors-qu’on regarde
unpoint. à
la distance v, soit 2° à 15°.Il reste à déterminer la distance moyenne D de
l’objet
A à chacundes
objectifs.
Désignons
parf la
distance du centreoptique
del’objectif à l’ïmage
del’objet
A.fournie dans la chambre
noire ;
d la
profondeur
del’objet A,
c’est-à-dire la distance des deuxplans
extrêmes limitant cet
objet
etperpendiculaires
à la bissectrice des chambres.Puisqu’on
veut obtenir desimages
dont la dimension soit à cellede
l’objet comme v 10
est àd,
on doit avoirou
316
Cette valeur de D est un minimum. Il
n’y
a d’autre maximumque celui
qui
résulterait del’exiguïté
desépreuves
obtenues.En
résumé,
les chambres noires doivent :1° Faire avec
l’objet
unangle égal
à celui que font les yeuxregardant
unpoint placé
à la distance de la vision dans le stéréo- scope àemployer ;
2°
Être placées
à la distance minima del’objet
donnée par la formuleL’application
de cette méthode m’a fourni de bons résultats.S. von WROBLEWSKI. - Ueber den Gebrauch des siedenden Sauerstoffs, Stick- stoffs, Kohlenoxyds, sowie der atmosphärischen Luft als Kältemittel (Emploi
de l’oxygène, de l’azote, de l’oxyde de carbone et de l’air atmosphérique bouil-
lants comme réfrigérants); Sitzungsberichte der kais. Akad. der Wissens.
Wien, mars 1885.
La méthode
employée
par M. von Wrobleswki pourliquélier
lesgaz a
déjà
étéexposée
dans ceJournal (1) :
leprincipal perfection-
nement introduit par l’auteur consiste dans
l’emploi
de doubles en-veloppes ;
la vapeur émanant duliquide
circule autour du vasequi
le contient et le
protège
contre les sources extérieures de chaleur.La pompe de
compression
était une pompe de Natterermodifiée;
la
garniture
de cuir estremplacée
par unegarniture d’amiante ;
on
peut
alors se contenter d’une trèspetite quantité
d’huile pour legraissage,
et éviter lesexplosions qui
seproduisent quand
oncomprime l’oxygène
enprésence
de mati ères grasses. Les gazcomprimés
étaient reçus dans desrécipients cylindriques
en fermunis sur
chaque
fond d’un robinet àvis,
de 600CC decapacité
etéprouvés
à 1à oal,,. Unepièce cylindrique
ii enacier,
solidementfixée,
faitcommuniquer
le vase où doits’opérer
laliquéfaction
avec les
récipients
par le tube n2, et avec un manomètre par le tube o ; la vis ppermet
d’isoler le manomètre. Les gaz doivent(’) Journal de Physique, 2e série, t. II, p. 485; z883.