HAL Id: jpa-00237667
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237667
Submitted on 1 Jan 1880
HAL
is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire
HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
RAOUL PICTET. - Possibilité expérimentale de la dissociation de quelques métalloïdes. In-8°. Genève,
1879
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. RAOUL PICTET. - Possibilité expérimentale de la dissociation de quelques métalloïdes. In-8°. Genève, 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.294-295.
�10.1051/jphystap:018800090029401�. �jpa-00237667�
294
Le hleu du ciel ne serait donc
qu’une
apparence due àl’organi-
sation de notre oeil. Le milieu
qui
diffuse cette lumière ne seraitautre que l’air
lui-même,
comme le montre la détermination del’angle
d’incidence souslequel
lapolarisation
de cette lumière est.la
plus complète possible.
Cette difl’usion par l’airs’explique
par les mouvements continuels del’atmosphère, grâce auxquels
il peutse
produire
entre des couchescontiguës
des différences finies dedensité. FOUSSEREAU.
RAOUL PICTET. - Possibilité expérimentale de la dissociation de quelques métal-
loïdes. In-8°. Genève, I879.
Des travaux récents des
physiciens,
et surtout de lalongueur
considérable de la
région
ultra-violette du spectre, on peut déduire que le Soleilpossède
unetempérature inconnue,
mais trèssupé-
rieure à celles que nous pouvons
produire
artificiellenient.Dans son spectre on trouve un
grand
nombre de métaux, maisaucun
métalloïde,
saufpeut-être l’oxygène,
dont lesraies, d’après Draper,
coïncideraient avec certaines raies brillantes du spectre;il semble donc que ces corps y soient dissociés. Cette dissociation
exige
certainement unequantité
de chaleur considérable que lesprocédés actuels, combustion,
courant oudécharge électrique,
nenous
permettent
pas d’obtenir. D’autrepart,
les ondes calori-fiques,
dont lapériode
seule détermine latempérature,
se trans-mettent à travers l’éther sans que cette
période
soitmodifiée,
et,lorsqu’elles
rencontrent un corps, elles tendent à le faire vibrer àl’unisson,
c’est-à-dire à l’amener à latempérature
de laportion
vi-sible du Soleil.
On peut, en
partant
de cesconsidérations,
établir leplan
d’unappareil
que M. Pictet, supposecapable
de dissocierquelques
mé-talloïdes. On
prendrait
un réflecteurparabolique
en cuivreargenté,
aussi
grand
quepossible,
d’une ouverture de 10m parexemple,
formé de
parties
distinctes construites et orientéesséparément.
Connaissant la valeur
quantitative
de la radiation solaire et lepouvoir
réflecteur dumétal,
et tenant compte des aberrationset de la
grandeur
del’image
duSoleil,
on trouve que cet ap-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090029401
295
pareil
enverrait environ 1000cal par minute sur un cercle de0m,08
àom, Iode
dialnètre. Cemiroir,
dont lepoids
ne dé-passerait
pas1 t
tonne,pourrait
être monté sur unpivot
mû parun
héliostat ;
lefoyer
seraitplacé
à peuprès
dans leplan
de l’ou-verture. La chambre solaire serait formée de deux
parties :
l’unetournée vers le
miroir,
en verredur,
dont la surface serait calculée defaçon
à ne pas modifier la marche des rayons ; l’autreen zircone ou en chaux. Les dimensions seraient suffisantes pour que le verre ne fonde pas et que les rayons,
après
s’être croisés dansl’intérieur, divergent
assez pour ne pas détériorer le fond de lachambre;
onpourrait,
pour diminuer la perte par rayonnemen t, chauffer cettepartie
avec un chalumeauoxyhydrique.
Cettechambre aurait lm de diamètre environ. Un tube de zircone à la
’partie supérieure
amènerait le corps en vapeur dans larégion
laplus chaude,
tandis que lapartie
inférieure serait munie d’un tubeen cuivre à double
enveloppe
de om, i o àom, 15
dediamètre, rempli
de toilesmétalliques,
et la doubleenveloppe
contiendrait de l’acide sulfureux ou tout autreliquide
volatilépuisé
au besoinpar une pompe. Les gaz
aspirés
par ce tube étant refroidis brus- quement, on y retrouverait sans doute lesproduits
de la dissocia-tion. On
pourrait
aussi faire varier lapression
et la nature des gazcontenus dans le
récipient
et y introduire un corpscapable
d’absorber l’un des
éléments,
comme la mousse deplatine
ou lepalladium qui
absorbentl’hydrogène. D’après
M.Pictet,
cet appa- reil donnerait destempératures beaucoup plus
élevées que celles obtenuesjusqu’à présent
etpermettrait peut-être
d’amener les métalloïdes à l’état où ils existentprobablement
dans le Soleil.C. DAGUENET.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Annales de Chimie et de Physique.
5e série. - Tome XX. - Juin 1880.
WARREN DE LA RUE et HUGO MÜLLER. 2013 E’xpériences sur la