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Etude par R.P.E. des structures et de la dynamique moléculaire dans le B.O.B.O.A.

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HAL Id: jpa-00209309

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209309

Submitted on 1 Jan 1981

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Etude par R.P.E. des structures et de la dynamique moléculaire dans le B.O.B.O.A.

F. Barbarin, J.P. Chausse, C. Fabre, J.P. Germain

To cite this version:

F. Barbarin, J.P. Chausse, C. Fabre, J.P. Germain. Etude par R.P.E. des structures et de la dynamique moléculaire dans le B.O.B.O.A.. Journal de Physique, 1981, 42 (8), pp.1183-1190.

�10.1051/jphys:019810042080118300�. �jpa-00209309�

(2)

Etude par R.P.E. des structures et de la dynamique moléculaire dans le B.O.B.O.A.

F. Barbarin, J. P. Chausse, C. Fabre (*) et J. P. Germain

Laboratoire d’Electronique et Résonance Magnétique, Université de Clermont II (**) 24,

avenue

des Landais, B.P. 45, 63170 Aubière, France.

(Reçu le 1er octobre 1980, révisé le 15 avril 1981, accepté le 22 avril 1981)

Résumé.

2014

L’étude par R.P.E. du radical nitroxyde 2-2-6-6-tétraméthyl-4-(p-éthoxy)-benzoyl-amino pipéridine,

dissous à très faible concentration dans

un

cristal liquide : le p-butyloxybenzylidène p’-octylaniline (B.O.B.O.A.)

a

été réalisée

sur

toute la gamme des températures des phases N, SA et SB ainsi qu’en phase isotrope. Le paramètre

d’ordre de la sonde, marquée

sur sa

partie rigide est mesuré ; il représente

une

bonne image de l’ordre des parties rigides des molécules mésogènes. L’étude de la relaxation électronique permet d’étudier les paramètres de la réo-

rientation moléculaire de la sonde,

en

particulier les temps de corrélation liés à

ce

type de mouvements. Une telle analyse

a

montré que dans les phases N et SA le potentiel orientationnel est de la forme

ce

qui n’est plus vérifié

en

phase SB. De plus,

aux

transitions N-I et N-SA les effets prétransitionnels dus

aux

fluctua-

tions collectives d’orientation sont mis

en

évidence.

Abstract.

2014

E.S.R. analysis of

a

nitroxide radical 2-2-6-6-tetramethyl-4-(p-ethoxy)benzoylamino piperidine,

dissolved at low concentration in

a

liquid crystal (p-butyloxybenzylidene p’-octylaniline : B.O.B.O.A.) has been performed

over

the full temperature range of the N, SA and SB phases and in the isotropic phase. The long range orientational order is measured in these phases. The probe, labelled on its rigid

«

core », aligns very well its long

molecular axis with those of the liquid crystal molécules. A study of électron spin relaxation in I, N, SA and SB phases is reported and the variation

versus

temperature of the molecular correlation times 03C420 and 03C422 (axial symme-

try)

are

analysed. The validity of

an

orientational pseudo-potential of the form US

=

u2NS(P2N P 2s + 03BBs P4N P4S)

is confirmed in the N and SA phases but not in the SB phase. Moreover at the N-I and N-SA transitions pretransional

effects of collective order fluctuations

are

clearly observed.

Classification Physics Abstracts

61.30

-

33.30

1. Introduction.

-

Dans les mésophases, en par- ticulier les mésophases smectiques, la connaissance du milieu à l’échelle microscopique est essentielle.

Les cristaux liquides qui possèdent de telles phases

sont en général formés de molécules possédant un

« coeur » rigide et des chaînes flexibles. L’analyse

des structures et des conformations moléculaires s’est considérablement développée ces dernières années grâce à des techniques telles que la diffraction des rayons X [1-3], la résonance magnétique du deuté-

rium [4-6] ou même la résonance paramagnétique

électronique [7-10].

Si les structures des diverses phases smectiques

(**) E.R.A. 90 du C.N.R.S.

ont été assez bien analysées, en revanche, la dynami-

que moléculaire est elle encore mal connue. Des études ont été faites par diffusion Raman [11, 12],

R.M.N. [13,14], R.P.E. [7, 8, 15, 16] et par diffraction

des neutrons [17].

Des études précédentes [9], de structures et de conformations dans le C.B.O.O.A. et le B.O.B.O.A.

nous ont montré que des sondes nitroxydes de forme allongée telles que le 2-2-6-6-tétraméthyl-4-(p-éthoxy)- benzoyl-amino pipéridine s’orientent bien dans les

phases SA et SB. Dans le présent article, la dynamique

des mouvements moléculaires est étudiée dans les diverses phases (I, N, SA et SB) du B.O.B.O.A. qui s’organise suivant une structure monocouche en

phases smectiques [1]. En phase SB, l’ordre des sondes

est élevé [9] et permet une étude de la relaxation

électronique en présence de fortes contraintes d’ani-

sotropie orientationnelle.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019810042080118300

(3)

1184

2. Théorie [18-25].

-

Dans cette partie, nous déve- loppons brièvement le formalisme nécessaire à l’obten- tion des paramètres d’ordre et à l’analyse de la relaxa-

tion électronique dans les milieux anisotropes. La

théorie est établie dans le cadre de l’approximation

des mouvements rapides, approximation qui est pratiquement vérifiée pour toutes nos mesures.

2. 1 EXPRESSION DES PARAMÈTRES D’ORDRE L’hamiltonien de spin décrivant le système s’écrit :

La résolution de sa partie statique (voir annexe)

,

conduit à la détermination des paramètres d’ordre.

Pour des molécules rigides à symétrie cylindrique,

l’orientation moléculaire peut être décrite par une

théorie de champ moyen en admettant que les sondes sont soumises, de la part de leur environnement, à

un pseudo-potentiel orientationnel.

2. 2 DESCRIPTION DE LA RELAXATION ÉLECTRONIQUE.

-

La partie dynamique de l’hamiltonien se met sous

la forme (voir annexe)

La réorientation moléculaire est décrite ici par le modèle des « collisions fortes ».

La largeur de raie d’une transition électronique,

caractérisée par le nombre quantique Iz, s’exprime,

dans l’approximation des mouvements rapides, par :

A partir de l’étude des coefficients de largeur de raie (en particulier les coefficients B et C) nous pouvons

analyser divers paramètres de la réorientation molé- culaire :

i2o : temps caractéristique de la réorientation moléculaire associé aux fluctuations du grand axe moléculaire.

i22 : temps caractéristique de la réorientation moléculaire par rapport au grand axe moléculaire.

T

=

r20/’r22 : coefficient d’anisotropie de la réorien-

tation moléculaire.

Les phénomènes de relaxation électronique dépen-

dent en outre des paramètres d’ordre P 2s(!3S) et P4S(Bs) qui sont des fonctions du potentiel choisi pour décrire l’orientation moléculaire.

3. Méthodes expérimentales.

-

Le cristal liquide

B.O.B.O.A. (p-butyloxybenzilidène p’-octylaniline) a

été synthétisé selon les méthodes décrites dans la

littérature [26] puis recristallisé jusqu’à l’obtention d’un point de fusion constant.

La sonde nitroxyde, deutérée sur le cycle pipéridini-

que (2-2-6-6-tétraméthyl-4-(p-éthoxy)-benzoyl-amino pipéridine) a été synthétisée suivant une méthode précédemment décrite [27] (Fig. 1).

Fig. 1.

-

a) Sonde utilisée et

axes

principaux de

ses

interactions

magnétiques. b) Cristal liquide B.O.B.O.A.

[a) Probe with its principal

axes

of magnetic interactions. b) Liquid crystal B.O.B.O.A.]

Cette sonde est dissoute à faible concentration

( M/1000) dans le B.O.B.O.A. La température de

transition I-N du mélange est inférieure d’environ 2 °C à celle du cristal liquide pur, les températures des

transitions N-SA et SA-SB restent pratiquement inchan- gées. Il a été montré que le fait d’introduire en très faible concentration une sonde dans un cristal liquide [28] ne perturbait pratiquement pas, dans une échelle de températures réduites, l’ordre du cristal liquide et

n’avait pour effet que de diminuer légèrement la température de la transition isotrope-phase ordonnée.

L’utilisation d’une telle sonde est justifiée par le fait

qu’elle s’oriente bien dans les milieux anisotropes [29, 30]. La deutération permet en particulier une analyse précise des paramètres de largeur de raie ainsi qu’une

détermination plus rigoureuse des interactions magné- tiques. Les paramètres de cette sonde ont été décrits précédemment [27, 29].

Les échantillons sont préparés dans des tubes

cylindriques de 2 mm de diamètre intérieur; leur

hauteur est de 5 mm environ. Dans ces conditions les

effets de parois sur l’orientation moléculaire en phases

nématique et même smectiques (obtenues par cyclisa-

(4)

tion autour de la transition N-S sous un champ de

10 kG) peuvent être négligés. Leadbetter et al. [31]

ont montré que ces effets étaient négligeables pour des tubes de diamètre supérieur à 1 mm. En phase smec- tique, une distribution statique de quelques degrés

des directeurs suffit pour perturber la mesure des paramètres de largeur de raie [32] ; cependant il a été

montré [33] que si le directeur moyen est aligné avec la

direction du champ magnétique (cas des résultats décrits dans cet article), l’effet de cette distribution devenait négligeable sur les mesures des coefficients de largeur des raies de R.P.E.

Les échantillons sont’de plus soigneusement désoxy- génés afin d’éliminer cette source de relaxation parasite.

Cette désoxygénation s’effectue par pompage sous vide et par cyclisation de la température (90 K - phase isotrope).

4. Résultats expérimentaux. Discussion.

-

4. 1 ANALYSE DES PARAMÈTRES D’ORDRE DE LA SONDE DISSOUTE DANS LE B.O.B.O.A.

-

Sur la figure 2,

sont reportés les résultats expérimentaux décrivant

l’ordre de la sonde dissoute dans les diverses phases

du B.O.B.O.A. Nous avons représenté l’ordre Sxx

relatif à l’axe x des interactions magnétiques du radical

ainsi que Syy relatif à l’axe y. La différence Syy - Szz

peut caractériser la ou la non « symétrie cylindrique »

de l’orientation moléculaire dans le système d’axes (xyz).

Fig. 2.

-

Paramètres d’ordre de la sonde nitroxyde dissoute dans

le B.O.B.O.A. l:l : Sxx ; + : Syy ; 0 : Syy - Sz2.

x :

P 2s : paramètre

d’ordre de l’axe principal moyen.

[Order parameters of the nitroxide probe dissolved in B.O.B.O.A.

6. : Sxx ; + : Syy ; 0 : Syy - Szz. x : P 2s : order parameter of the

mean

principal axis.]

Phase nématique.

-

Dans cette phase la différence Syy - SZZ est très petite. L’axe x s’oriente donc sensi- blement suivant la direction du champ magnétique (confondu avec le directeur de la phase) ; l’orientation

,

moléculaire est pratiquement à symétrie cylindrique

par rapport à cet axe.

La géométrie moléculaire de la sonde [34] n’est pas

rigoureusement à symétrie cylindrique ; elle n’est pas

non plus totalement rigide mais du fait de la rapidité

et de la symétrie des mouvements, nous observons une valeur moyenne des conformations moléculaires pour

laquelle l’axe x représente pratiquement l’axe prin- cipal d’orientation.

En toute rigueur, Syy - Szz est petit (mais non nul),

l’orientation moléculaire n’est pas à symétrie cylin- drique dans le système d’axes des interactions magné- tiques. Nous avons donc recherché un nouveau sys- tème d’axes pour lequel l’orientation soit à symétrie cylindrique. Une solution simple (rotation à un seul angle) consiste en une rotation autour de l’axe y.

Dans la phase nématique, la valeur moyenne de cet

angle est de 7 degrés. Dans le nouveau système d’axes, l’orientation moléculaire est décrite par le paramètre

d’ordre P 2s (P 2s peu différent de Sxx). On définit

ainsi un axe pouvant être considéré comme « l’axe moléculaire moyen » décrivant l’orientation de la

sonde en phase nématique.

Le paramètre d’ordre associé à cet axe croît lorsque

la température décroît et atteint une valeur proche de 0,5 à la transition N-SA. Ces variations peuvent être analysées et interprétées, dans le cadre d’une théorie de champ moyen, par l’existence d’un potentiel orien-

tationnel à symétrie cylindrique [21].

A la transition N-SA, aucune discontinuité impor-

tante du paramètre d’ordre n’est observée. La quan-

tité | 1 Syy - Szz I augmente dans cette phase mais reste cependant petite. L’orientation moléculaire n’est pas

rigoureusement à symétrie cylindrique dans le système

d’axes des interactions magnétiques. Cependant, une

rotation de 14 degrés environ (valeur moyenne sur toute la phase) autour de y permet de symétriser le

tenseur d’ordre; dans le nouveau système d’axes,

l’orientation moléculaire est décrite par P 2s. Cette

faible variation d’angle moyen peut s’interpréter en

admettant qu’il existe, à la transition N-SA un léger changement de la conformation moyenne des molé- cules mésogènes se traduisant par une rotation de

« l’axe moléculaire moyen ». En effet, dans la phase nématique, l’environnement de la sonde est, par suite de la diffusion translationnelle, un environnement constitué de chaînes et de « coeurs » de molécules

mésogènes ; dans la phase SA cet environnement est

modifié par suite de la stratification du milieu. D’autre part, à la transition N-SA, si P2. ne subit pas de dis- continuité, sa pente, en fonction de la température, augmente légèrement. Ce résultat comparé à celui

obtenu avec une sonde marquée sur sa chaîne laté- rale [30] montre que dans le cas présent la sonde est localisée principalement près des parties rigides des

molécules mésogènes; les interactions orientation- nelles sont légèrement plus importantes que dans la phase nématique où existe la diffusion de translation.

Ce résultat est en accord avec ceux déduits de la

(5)

1186

mesure des « splittings » de la résonance quadrupo-

laire des deutérons de cristaux liquides marqués sur

leurs cycles benzéniques [4] et avec les mesures de

distances latérales moléculaires moyennes faites par diffraction X [1] qui montrent une croissance en

phase SA de l’aire latérale accessible aux molécules.

La discontinuité de la pente de P2. à la transition est compatible avec l’existence dans cette phase d’un pseudo-potentiel de forme équivalente à celui existant

en phase nématique. La discontinuité de pente s’expliquerait alors par les effets conjugués des

variations des interactions latérales ainsi que des variations volumiques à la transition et en phase smectique qui sont relativement importantes comme

l’ont montré les travaux de Guillon et al. [3] pour le C.B.O.O.A. Cependant par suite du nombre impor-

tant des paramètres ajustables de cette théorie de champ moyen, nous n’avons pas entrepris une simu-

lation quantitative qui ne serait pas déterminante.

Phase smectique B.

-

A la transition SA-SB, le paramètre d’ordre Sxx croît brutalement tandis que la

quantité Syy - Szz reste petite et sensiblement égale à

sa valeur en fin de phase SA. Ceci indique en parti-

culier que la conformation moyenne de la molécule sonde et par suite celle des molécules de son envi- ronnement mésogène ne sont pas sensiblement modi- fiées. Par une rotation moyenne (15 degrés) semblable

à celle décrite pour la phase SA, on peut passer du

système des interactions magnétiques à un système

où l’orientation est à symétrie cylindrique. Le para- mètre d’ordre P 2s associé à «l’axe moléculaire prin- cipal moyen » de la sonde est, en fin de phase SB, de

l’ordre de 0,85. Cette valeur confirme la localisation de la sonde près des parties les plus ordonnées des

molécules mésogènes, donc de leurs parties rigides.

La diffusion de la sonde suivant un axe parallèle au

directeur est faible dans cette phase comme le montre

la valeur élevée déterminée pour P2s. Cette valeur est effectivement proche des valeurs caractérisant l’ordre des parties rigides des molécules mésogènes

obtenues par d’autres méthodes. Par exemple Lead-

better et al. [35] ont déterminé par diffraction X des résultats en accord avec ceux obtenus par S. Jen

et al. [36] par diffraction Raman (P2N # 0,9 en phase SB). Remarquons que si les valeurs du para- mètre d’ordre donné par ces auteurs et celles que

nous avons déterminées par R.P.E. en phase SB convergent, ce n’est pas rigoureusement le cas en fin

de phase SA (S. Jen et al. : P 2N # 0,78 ; Leadbetter :

P2N # 0,76 et nous : P 2s # 0,67). Ceci montre que la diffusion de la sonde, parallèlement au directeur,

est sensiblement plus importante en phase SA qu’en phase SB.

Les résultats obtenus pour la phase SB montrent

de plus que la présence d’une sonde ne perturbe que très peu l’organisation du milieu et que cette sonde

représente, ici encore, une bonne image des molé-

cules mésogènes.

4.2 ANALYSE DE LA DYNAMIQUE MOLÉCULAIRE.

-

Phase isotrope.

-

A partir des valeurs expérimentales

des coefficients de largeur de raie B et C, nous pou-

vons déduire le coefficient d’anisotropie de la réorien-

tation moléculaire T

=

T20/r22. La valeur trouvée

(T

=

6 ± 1) montre que le milieu est déjà fortement

structuré à l’échelle microscopique en phase isotrope.

D’une part cette valeur de T est supérieure à celle déterminée, pour la même sonde, dans des liquides

à molécules plus sphériques [37]. D’autre part l’ani- sotropie de réorientation propre de la sonde peut

être évaluée à partir de sa géométrie moléculaire [38] ;

pour la sonde utilisée, par cette méthode, on déter-

mine une valeur de T voisine de 2. Ces résultats

montrent que la valeur de T est sensible à l’envi- ronnement de la molécule sonde. Sa dynamique

moléculaire est commandée, en phase isotrope, par l’existence d’une «structure fortement organisée à

l’échelle microscopique ».

Sauf au voisinage de la transition I-N (Fig. 3) log T20 varie linéairement en fonction de 1000/T. L’énergie

d’activation associée est de 14 kcal./mole environ.

Fig. 3.

-

Variation,

en

fonction de 1000/ T, du temps de corré- lation associé à la réorientation du grand

axe

moléculaire.

[Variation of the correlation time associated to the principal

mnlecular axis

versus

1 000/T.]

Cette valeur élevée, est proche de celle trouvée par Freed et al. [33] (12,5 kcal./mole) à l’aide de sondes

sphériques dissoutes dans le même milieu. Ce résultat peut être relié à la nature du milieu dont les molécules

possèdent d’importantes parties rigides à fort carac-

tère dipolaire.

Phase nématique.

-

Dans cette phase, l’orientation

moléculaire est à symétrie cylindrique dans un sys-

tème d’axes qui se déduit du système xyz par une

(6)

rotation moyenne de 7 degrés autour de y. Dans ce

nouveau système d’axes, nous pouvons exprimer théoriquement les coefficients de largeur de raie B

et C en fonction der20, T, P2s et P4S.

Sur la figure 4, est représentée l’évolution du rap- port 1 BIC en fonction du paramètre d’ordre P2s ;

ce rapport ne dépend que de T et de P 4 pour une

valeur donnée de P2s (mesurée indépendamment).

Fig. 4.

-

Variation du rapport des paramètres de largeur de raies 1 BjC | en fonction de P2s. Les potentiels sont de la forme :

x :

points expérimentaux.

Courbes théoriques :

[Variation of 1 BIC 1

versus

P2S. Orientational potentials

are :

x :

Experimental points.

Theoretical

curves :

Comme nous ne pouvons déterminer indépen-

damment T et P 45 nous nous sommes imposés une

forme du potentiel traduisant une orientation à

symétrie cylindrique :

Cette forme de potentiel développée par Hum- phries et al. [21] comprend (ÂN

=

0) la forme plus

s

simplifiée décrivant l’ordre dans la théorie de Maier et Saupe [20] :

(les indices N se rapportent à la mésophase, les

indices S, à la sonde).

La forme du potentiel orientationnel étant choisie, P4, peut être calculé théoriquement pour diverses valeurs des paramètres du potentiel et l’on peut ainsi simuler les variations du rapport |B/C | en fonction

de T.

Dans la phase nématique (Fig. 4) deux simulations

théoriques peuvent donner une concordance satis- faisante avec les résultats expérimentaux : soit un potentiel avec pour paramètre AN = - 0,3 associé à

s

un coefficient d’anisotropie T

=

6 (valeur identique

à celle déterminée en phase isotrope), soit un potentiel

tel que

=

0 (donc de forme UN(BN)

=

U2N P2N P2S)

s s s s

associé à une anisotropie de réorientation plus grande T - 9.

Dans le paragraphe suivant, nous verrons que les résultats expérimentaux en phase SA s’expliquent par des valeurs de T

=

6. Physiquement il n’apparaît pas cohérent d’avoir pour T la séquence T

=

6 (Iso- trope) ; T

=

9 (Nématique) et T

=

6 (SA) et en consé-

quence on admet que dans la phase nématique du B.O.B.O.A., T

=

6 et

avec

Un tel type de potentiel, originellement décrit

pour des phases nématiques dont les molécules pos- sèdent des chaînes aliphatiques latérales courtes

permet d’interpréter correctement la dynamique et

les structures dans la phase nématique de molécules mésogènes dont les chaînes aliphatiques sont relati-

vement longues (n

=

8 et n’

=

4 pour le B.O.B.O.A.).

Dans la phase nématique, la structure macrosco- pique est totalement différente de celle de la phase isotrope. Par contre l’étude de la dynamique molé-

culaire montre qu’au niveau microscopique les deux phases sont fortement structurées. Ce résultat confirme

ceux précédemment obtenus dans la phase nématique

de l’E.B.B.A. [29].

Lorsque l’on est suffisamment loin des transitions I-N et N-SA, le temps de réorientation moléculaire varie linéairement (en échelle logarithmique) en fonc-

tion de 1000/T ; l’énergie d’activation associée est

de 9 ± 2 kcal./mole, valeur comparable avec celle

déterminée pour la « viscosité de torsion » de milieux

nématiques [39].

(7)

1188

Phase smectique A.

-

L’orientation moléculaire

est à symétrie cylindrique dans un système d’axes qui se déduit du système xyz par une rotation d’angle

autour de l’axe y (elle est de 14 degrés en moyenne pour la phase smectique A). Compte tenu de ce

résultat nous pouvons exprimer 1 BIC | en fonction

du paramètre d’ordre P2S. Les résultats présentés sur

la figure 4 montrent qu’un potentiel de la forme UN

=

u2N P2N P2s (ÂN

=

0) associé à un coefficient

s s s

d’anisotropie voisin de celui déterminé en phase isotrope et en phase nématique ( T ||~ 6) rend compte de la façon la plus satisfaisante des résultats expéri-

mentaux.

Ces variations des paramètres du potentiel, entre

les phases N et SA, peuvent s’expliquer par la nature

différente de l’environnement de la sonde en phases nématique et smectique (existence ou non d’une

diffusion translationnelle importante). Dans la phase SA, T reste constant tout au long de la phase. Ceci

montre que les « structures locales microscopiques »,

vues par la sonde, y ont une anisotropie de dynamique

moléculaire sensiblement constante alors que l’am-

plitude moyenne de leurs fluctuations (liée à P2S)

varie. Dans le cadre de nos résultats expérimentaux

ceci n’a été observé que pour des paramètres d’ordre 0,7 ; des résultats récemment publiés par Freed

et al. [15] montrent que pour des valeurs plus élevées

de P2. (la sonde utilisée est l’androstane) T varie

avec le paramètre d’ordre. Ce résultat est interprété

en supposant que la sonde se réoriente dans une

structure locale et que sa dynamique moléculaire est

gouvernée par les effets combinés de celle de la sonde et des effets collectifs à relaxation lente liés à l’environnement.

En phase SA, logr20 varie linéairement en fonction de 1000/T, sauf au voisinage des transitions de

phases. L’énergie d’activation associée est de

Cette valeur confirme que les sondes sont essentielle- ment localisées près des parties rigides des molécules mésogènes. Dans le cas où les sondes sont localisées

principalement au niveau des chaînes, c’est une énergie d’activation plus faible (4 ou 5 kcal./mole) qui a été observée par R.P.E. [33].

Phase smectique B.

-

Les valeurs élevées du para- mètre d’ordre (P2s > 0,8) montrent qu’il existe de

fortes corrélations orientationnelles entre la sonde et les molécules mésogènes. Conformément aux pré-

visions théoriques le coefficient C change de signe

à la transition SA-SB. Cependant, compte tenu de la discontinuité du paramètre d’ordre, il est impossible

de déterminer la valeur précise pour laquelle ce changement intervient, valeur qui permettrait de préciser certains paramètres de la dynamique molé-

culaire. Une analyse plus quantitative montre qu’avec

une forme du potentiel identique à celle trouvée en phase N et en phase SA, il est impossible de simuler

de façon satisfaisante les variations de | B/C en fonc-

tion de P 2s (Fig. 4), ceci quelle que soit la valeur choisie pour T.

En phase SB la théorie utilisée (approximation des

mouvements rapides) ne donne pas une interprétation rigoureuse des résultats expérimentaux. Cependant la divergence observée entre les courbes simulées et

expérimentales ne peut pas s’expliquer totalement

par la nature du modèle théorique choisi. Dans

cette phase, les centres de gravité des « coeurs molé-

culaires » sont disposés suivant un réseau hexagonal ;

leur distance moyenne étant de 5 Á [1] alors qu’un cycle benzénique se présente en coupe sous la forme d’un ellipsoïde d’axes mesurant respectivement 6,7 À

et 3 Á. La densité au niveau des « coeurs » est telle que l’arrangement des molécules doit être un arran- gement en chevrons [1]. La sonde est incluse dans des structures locales où les empêchements stériques

sont importants. Dans un tel milieu, le potentiel

orientationnel devrait, sans doute, être basé sur une description cristallographique plutôt que sur des théories de champ moyen. Les profondes divergences

entre les résultats expérimentaux et les courbes théo-

riques que nous avons simulées (Fig. 4) à l’aide de potentiels classiques, ne sont donc pas surprenantes.

Effets prétransitionnels.

-

Au voisinage des tran-

sitions I-N et N-SA, l’évolution de 109’r2, en fonction

de 1000/T présente des divergences par rapport à la loi linéaire observée loin des transitions. Ces diver- gences, symétriques par rapport aux températures de transitions, s’expliquent par la nature critique des

fluctuations collectives d’orientation [40-43] pour des transitions caractérisées par des discontinuités impor-

tantes des longueurs de cohérences longitudinales.

Ces résultats sont à rapprocher de ceux mis en évi-

dence [44] dans les phases I, N et SA du C.B.O.O.A.

pour la relaxation électronique de sondes marquées

sur leurs parties rigides.

5. Conclusion.

-

Les méthodes de la R.P.E., bien qu’extrinsèques, permettent une analyse correcte des

structures et de la dynamique moléculaire dans les

mésophases nématiques et smectiques. L’étude décrite ici, réalisée à l’aide d’une sonde deutérée qui se localise

en phase smectique près des « coeurs » des molécules mésogènes, a permis l’analyse de la dynamique

moléculaire dans les phases N et SA. Les résultats

obtenus s’interprètent par l’existence d’une aniso-

tropie de la réorientation moléculaire relativement

importante et par la description de l’orientation moléculaire à l’aide d’une théorie de champ moyen.

Par contre une telle interprétation ne permet pas

une analyse satisfaisante de la dynamique moléculaire

en phase SB. Une étude plus précise pourrait être

faite dans cette phase par la mesure des coefficients

de largeurs de raie en fonction de l’angle de rotation

de l’échantillon par rapport au champ magnétique

(8)

statique. Une telle étude necessite des échantillons orientés en monodomaines parfaits entre lames et

fera l’objet de travaux ultérieurs.

Annexe.

-

L’hamiltonien de spin décrivant le sys- tème s’écrit :

FAL -m représente les éléments d’interactions magné- tiques.

AAL,q sont les opérateurs de spin.

D(S ; t) est la matrice de Wigner permettant de passer du repère principal des interactions magnétiques au système de symétrie de la mésophase.

D(0) est la matrice de rotation permettant de passer du système lié aux symétries de la mésophase au système du laboratoire.

La résolution de la partie statique de l’hamiltonien

précédent permet d’accéder aux paramètres d’ordre

de la sonde. L’orientation moyenne des axes molé- culaires peut s’exprimer en termes de paramètres

d’ordre Skk tels que :

avec £ Skk

=

0.

Pour le radical nitroxyde que nous avons utilisé les tenseurs d’interactions magnétiques sont définis classiquement dans un système d’axes où l’axe x est suivant la direction N-0, l’axe z est confondu avec la direction de l’orbitale 2 pn de l’azote.

L’orientation du groupement N-0 par rapport au champ statique Bo de direction Z est définie par :

Les paramètres d’ordre des directions x, y, z par

rapport à la direction du champ magnétique peuvent s’écrire :

Par le produit de trois rotations d’Euler, on passe du système des interactions magnétiques au système

de la diffusion moléculaire. Dans ce système, l’orien-

tation moléculaire peut, pour des molécules cylin- driques, être décrite par une théorie du champ moyen

en admettant que les sondes sont soumises à un pseudo- potentiel orientationnel

L’indice N réfère à la mésophase et l’indice S à la sonde.

Dans le cas d’une orientation à symétrie cylin- drique, sous l’action de ce potentiel, l’ordre de l’axe moléculaire est décrit par les paramètres d’ordre :

DESCRIPTION DE LA RELAXATION ÉLECTRONIQUE.

-

La partie dynamique de l’hamiltonien de spin se met

sous la forme :

La relation anisotrope s’exprime alors par :

w0, w ± représentent les pulsations relatives aux transitions entre niveaux Zeeman électroniques et sous-niveaux Zeeman électroniques (termes non séculaires et termes pseudo-séculaires). Les termes séculaires correspondent

à une fréquence nulle. Pour des temps de réorientation suffisamment rapides (rc ~ 2 x 10- 9 s) les termes pseudo-séculaires peuvent être assimilés à des termes séculaires [J(m+ )

=

J(0)]. Pour des mouvements plus

lents (phases hautement ordonnées) (w+ Lc)2 n’est plus négligeable durant l’unité et [J(w+) i= J(0)].

Dans le cas où la réorientation moléculaire est décrite par le modèle des « collisions fortes » on a :

(9)

1190

Les F03BB(2,-m) sont exprimés dans le système principal de la diffusion. Si le système d’axes des interactions

magnétiques (système xyz) ne coïncide pas avec le système principal de la diffusion (cas des sondes utilisées)

nous introduisons dans les expressions précédentes les termes de rotation permettant d’exprimer les Fi2,-m)

(connus dans le système d’axes xyz) dans le système principal de la diffusion :

soit

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