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13 étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild = Treize étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild

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M it d e r P o stk u tsc h e

« M it d e r P o s tk u ts ch e v o n G e n f nach M aila nd ü b e r den Simplonpass », so hiess die S onderausstellung des PT T -M useum s in Bern, d ie bis zum 15. Se ptem ber im Stockalperschloss in Brig zu Seher, war. Bilder, Stempel und Briefe Hessen jene Zeit W i e d e r e r s t e h e n , da d e r S im plon als erster Schw eizer Pass v o n den gelben Po s tk u ts ch e n b efahre n w urde. F ü r den Passübergang ist allerdings die P o s t­ k u tsc h en z eit längst vorbei, h a t er doch im R a h m e n des N atio n alstras sen b au s in seinen w ichtigsten Strecken ein m o d e r n ­ stes Kleid gefunden, das ihn auch im W in t e r f ü r den A u t o f a h r e r zugänglich macht..

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Bis nach Eischoll f ü h r t n u n m e h r die neue Strasse, die v o n T u r t m a n n h er das bisher n u r üb e r eine Seilbahn erreichare B erg d o rf dem A u t o v e r k e h r öffnet. In erster Linie w ird die neue V e rb in d u n g s elbstverstä ndlic h den E in w o h n e r n z u ­ g u te k o m m e n , doch erlebt m an den voll­ endeten Strassenbau zudem als eine ents cheidende touris tische W ende. Man h a t Pläne. So d e n k t m an an die Erschliessung des vielversprechenden A l­ pengebietes u n d p lan t die W eite r f ü h r u n g der Strasse nach U n te r b ä c h . M it R e c h t e r w a r te t m an viel von d er Schliessung der Strassenlücke, d enn eine H o c h p l a t e a u ­ strasse von Visp ü b e r Bürc hen, U n t e r ­ bäch u n d Eischoll nach T u r t m a n n d ü rfte z u r eigentlichen Schlagader de r W e ite r ­ e n tw ic k lu n g des F re m d e n v e rk e h rs der ganzen Region werden.

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Téléphone 021 / 61 61 61 Sommaire V iv r e à A n z è r e U n se r e K u r o r te m elden Le trait d ’u n io n L ’église d ’H é r é m e n c e L’a r c h é o lo g ie à Sion A r c h a e o lo g y in Sion U n b illet p o u r la vie La r o u te du v in Les v ig n es à n o u s Salgesch — Salquenen D i e B e ttm e ra lp, F r e m d e n sta tio n z w is c h e n A lp e n r o se n Be ttm e ra lp , la sta tio n dans les r h o d o d e n d r o n s

P o tin s valaisans M o ts croisés L e ttr e du Lém an Bridge La fo r ê t D e s arbres h u m ain s A Bâle — In Basel U n m o is en Valais Le liv re du m ois Le v in des c h iffo n n ie r s N o t r e c o u v e r t u r e : L e r a is in t r a l u i t , les v e n d a n g e s s o n t p r o c h e s ( P h o t o S c h w é r y ) P h o t o s L u g o n - M o u l i n , R i t l e r , R u p p e n , S c h w é r y , S t ä h li y S t u d i o - L a u s a n n e , T h u r r e , U n i v e r s i t é d e G e n è v e

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Le trait d'union

L'église d ’Hérémence est bien de ce siècle. Seul

le béton armé, seuls les engins mécaniques moder­

nes ont rendu sa réalisation possible. Il nous a plu

de la montrer à côté des fouilles archéologiques

de Sion où l’on retrouve le Valais le plus vieu x,

celui qui travaillait la pierre avec des outils de

pierre. Quel lien y a-t-il ? Mystère ? O n sait dire

les différences. O n ne trouve pas facilement le

trait d ’union. Le pays physique, le cadre de la

vie, a peu changé. Voire ! Q u’on se représente

Sion sans le couronnement de Valére et Tourbil­

lon ou le Rhône sans ses digues. Q u’est-ce que le

Valais éternel ? Toutes les réponses sont fausses.

Ce puzzle de rochers, de forêts, de vignes, de

chapelles, de paysans, de chamois, de rhododen­

drons, de belles filles et d ’insectes divers, je crois

que seule la cage des montagnes le tient ensem­

ble. Mais certains Valaisans n’ont pas perdu

l’espoir d’abattre les montagnes.

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L ’église d ’Hérémence

Fin octobre la paroisse d ’Hérémence va inaugurer sa

nouvelle église. Pour une fois, «Treize Etoiles» devance

/’événement et vous montre, avant l'heure de la bénédic­

tion, quelques aspects de cette étonnante construction où

le béton est soumis aux contraintes d'une géométrie très

imaginative. L ’auteur est un grand nom de /’architecture

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moderne : W alter M. Förderer, de Bâle. A -t-il réussi ? Ce

violent contraste introduit dans un classique paysage m on­

tagnard heurte les uns, plaît aux autres. En tout cas la

variété des plans et des formes, le rythm e imprimé au béton,

le jeu des masses permettent de bien belles photos. Jugez

vous-mêmes.

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L’archéologie à Sion

Parfois, au lieu d ’être u n vice, la curiosité perm et de faire des découvertes insoupçonnées et du plus h a u t intérêt.

M. A rrigoni, m a ître de lycée, en ex a m in a n t en curieux une fouille en 1961, re m a rq u a des objets qui lui p a ru re n t a v o ir une im p o rtan ce historique. Ainsi fu t d écouvert un site archéologique dans le q u a rtie r de S ain t-G u érin à la sortie ouest de Sion, qui comble un v ide de plus de mille ans entre l’âge de la pierre polie m oyen (néolithique) à la fin du I V e m illénaire a v a n t J.-C . et le d éb u t de l’âge du bro n ze a u to u r de 1700 a v a n t J.-C .

D es recherches faites en V alais depuis 1947 p a r le professeur M .-R . Sauter, de Genève, in d iq u aien t que vers l’an 3000 av. J.-C . des p o p u latio n s agricoles originaires du litto ra l m éditerranéen a v aien t progres­ sivem ent occupé la h au te vallée du R hône. Mais il m a n q u a it le lien entre les vestiges de cette prem ière o ccupation et ceux qui a p p a rtie n n e n t à l ’âge du bronze, donc vers 1700 av. J.-C . Ce vide est m a in te n a n t en

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tra in d ’être com blé grâce aux découvertes à Saint- G uérin. Les objets trouvés là depuis 1961 présentent un g ra n d in térêt sur le p la n valaisan et sur les plans de la Suisse et de l’Europe. Ils dém o n tren t, p a r exemple, q u ’au to u r de l’an 2000 av. J.-C ., une a u tre p o p u latio n , venue de l ’E u ro p e centrale, occupa ce même site.

Le passant, qui s’arrête près de ces fouilles, ne v o it rien de très sensationnel. Des étu d ian ts suisses et étrangers, guidés p a r des professeurs d ’histoire et d ’archéologie, y g ra tte n t soigneusement la terre avec des instrum ents ressem blant à des couteaux, puis enlèvent la poussière avec de grands aspirateurs. Mais chaque pierre, même la plus petite, est ramassée, nu m é­ rotée et inscrite sur un p la n p o u r être étudiée plus ta rd . D a n s cette fouille, à un niveau inférieur recouvert de deux mètres de terre, on a tro u v é les vestiges d ’une civilisation a p p a r te n a n t au néolithique m oyen entre 3100 et 2800 av. J.-C . Près de là fu re n t aussi décou­ verts des menhirs de la même époque, et de petites tombes faites de q u atre dalles, c o n ten an t des in h u m a ­

tions en position repliée. Il y a v a it donc un village et un cimetière qui en dépendait.

A un niveau supérieur, il y a v a it une gran d e tom be construite avec q u a tre dalles et entourée d ’un m uret fo rm a n t une sorte de p odium . T o u t a u to u r sont dis­ posés plusieurs coffres de pierre plus petits. C ertaines de leurs dalles sont ornées de très riches gravures représen tan t des personnages armés de poignards. Mais ces dalles gravées n ’étaient plus dans leur position p rim itive, elles a v aien t été réutilisées comme m a té ­ riau x de construction. D a n s le p o d iu m de la grande tombe, on a v a it creusé une a u tre tom be, dans laquelle se tro u v a it un squelette allongé d a ta n t de la fin de l’âge du bronze ancien.

C e tte grande tom be se tro u v e m a in te n a n t exposée dans le ja rd in de l’Ecole secondaire des jeunes filles à S aint-G uérin, ainsi que les menhirs redisposés dans l’é ta t exact des découvertes.

D es stèles sculptées, céramiques, bijoux, m o n tre n t que le Valais e n treten ait dès cette p ériode des contacts

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U n p u l z z e d e p i e r r e s n u m é r o t é e s à r e c o n s t i t u e r

O n g r a t t e , e t le pa ssé se l i t à c ie l o u v e r t

A l a i n G a l l a y , le c e r v e a u e t l ' â m e d u c h a n t i e r

avec des régions assez lointaines (Tchécoslovaquie,

R hénanie, Italie septentrionale, bassin parisien et

p e u t-être Egée et Espagne). Il est possible que les mines de cuivre existant alors en Valais, surto u t dans le v al d ’A nniviers, aient a ttiré des p o p u latio n s fo rt éloignées à la recherche de métal.

D a n s la couche de terre supérieure o n t été trouvés des objets a p p a r te n a n t à la fin de l’âge du bronze, à l’époque gauloise (plusieurs sépultures avec de riches m obiliers funéraires) et à l’époque romaine.

Les vestiges anciens mis fo rtu item en t à jo u r lors de tra v a u x de terrassem ent m o n tre n t que to u t le q u artier de S a in t-G u érin n ’est q u ’un vaste gisement archéolo­ gique. Il serait donc urgent de p o u v o ir explorer systé­ m atiq u em en t cette zone encore libre de constructions a v a n t que les pelles mécaniques ne détruisent à jamais les restes de la plus ancienne agglom ération sédunoise. Les recherches sont financées p a r la ville de Sion, l’E ta t du Valais, le F o n d s n a tio n a l de la recherche scientifique et l’U n iversité de Genève. M ais le pro g ram m e de recher­ che à long term e nécessite de gros moyens financiers. Son in térêt scientifique et culturel est incontestable ; il p o u rra it en outre p e rm e ttre de form er une génération de préhistoriens et d ’archéologues d o n t la Suisse

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A rchaeology

in Sion

W hen curiosity is not misplaced, it sometimes leads to unsuspected, im portant discoveries.

In 1961, a college teacher peeped into an excavation at a new building p lo t at Saint-Guérin in the western suburb of Sion. Mr. Arrigoni fo u n d objects which seemed to him o f great historical value. Thus was discovered an archaeological site w hich fills a gap o f over a millennium between the m iddle N eolithic (polished stone) Age at the end o f the 4th millennium B.C. and the beginning o f the Bronze Age around 1700 B.C.

Research carried out since 1947 by Geneva professor M .-R. Sauter in various places in the Valais, indicated that an agricultural people w ho probably originated on the shores o f the Mediterranean, had settled in the Rhone Valley around 3000 B.C. But later there was a big gap between traces o f these early settlers and those o f the Bronze Age. This gap is now gradually being filled in, thanks to the discoveries at the site of Saint-Guérin. The objects fo u n d there since 1961 are not only o f local interest. Their contribution to science concerns all Sw itzerland and Europe. They show that around 2000 B.C. another people, fro m Central Europe, came to live at Saint-Guérin, on the site o f the first settlers.

To the passer-by, nothing very sensational appears to be happening in this deep excavation. G uided by history and archaeology professors from Geneva and elsewhere, young Swiss and foreign students carefully scrape o f f the dirt w ith small, knife-like instru­ ments and remove the dust w ith big vacuum cleaners. Every stone, even the smallest, is gathered, numbered and registered on a chart fo r later study.

O n a level covered by tw o yards o f earth, were fo u n d traces o f a human settlement o f the m iddle N eolithic period between 3100 and 2800 B.C. To the same age belong a row o f menhirs and some small tombs made w ith four stone slabs, in which bodies were laid in a folded foetal position. This seemed to be the cemetery of the village.

O n a somewhat higher level, a big tom b has been fo und on a low w all form ing a sort o f pedestal and surrounded by small caskets whose stone slabs bear engravings showing people carrying daggers. H ow ever, these slabs were no longer in their original position. T hey had probably been used again by later generations. In this big tomb was a skeleton laid out fu ll length, indicating that this tomb was also used by people of another, later civilization toward the end o f the Bronze Age.

This big tomb, together w ith the menhirs lined up in the order in which they were found, are now exposed in a small park belonging to the new high school fo r girls o f Saint-Guérin.

Sculptured steles, jewels and weapons show that as early as the beginning o f the Bronze Age, the inhabitants o f the Valais were already in contact w ith other peoples living in Czechoslovakia, the Rhineland, Upper Italy, the region o f Paris and, perhaps, even Greece and Spain. This might be due to the copper mines existing in the Valais, especially in the Val d’Anniviers, w hich attracted peoples fro m fa r away.

In the uppermost layers of earth were found objects o f the late Bronze Age, several burial sites w ith rich funeral furniture o f the Gauls and Gallo-Romans.

N o w the archaeologists are racing against time, fo r the whole area o f these discoveries w ill be built over in the near future. They have only about three years to finish exploring the site at the rue du Petit-Chasseur, but they need more substantial funds to complete the w o rk in that whole sector before bulldozers destroy other possible remains o f Sion’s earliest settlement. The research is at present financed by the city o f Sion, the Canton Valais, the N ational Fund for Scientific Research and the University o f Geneva. But the continuation o f the program also deserves support fo r its scientific and cultural value and also as a training ground fo r future generations of prehistorians and archaeologists, in w hich Sw itzerland is none too rich.

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LA ROUTE DU VIN

T e x te Pascal T h u r r e P h o to s O sw ald R u p p e n

O u i je sais ! Les prospectus l’ap p ellen t la « route du vignoble ». Mais le peuple qui a toujours raison l’a baptisée « route du vin ». C ’est sa façon à lui d ’aller d ro it au but.

Suivons-la ensemble cette route du soleil, de M a rtig n y à Salquenen, en m a ra u ­ d a n t l’anecdote de ta b la r en tab lar. Suivons-la, non pas le nez p la n té dans le guide ou p o in ta n t vers l’indicateu r rouge ou vert. T ouchons l’épaule du vigneron qui lève son prem ier p anier. E coutons le curé qui p o u r nous va ch a m ­ b a rd e r sa bibliothèque ou le régent to u t fier de nous servir ses citations en guise de rafraîchissem ent. D escendons dans les caves et tirons au guillon le fe n d a n t de la petite histoire. Laissons filer les cars de l’U V T , bondés de Suisses allem ands, l ’oreille p endue aux explications officielles de V enetz ou C a rru z z o . Faisons halte, q u a n t à nous, dans l’auberge villageoise, côté jard in , ou chez le p e tit encaveur qui se méfie d ’O rs a t ou P ro v in s !

P ierre G rellet écrivait : « R em o n ter la vallée du R hône, de M a rtig n y à Sierre, c’est pén étrer au cœ u r du m idi alpestre. A ucune région du pay s n ’est suscep­ tible de d o n n er à une glorification des fruits d ’a u to m n e une atm osphère plus festivale. »

Laissons Goethe p re n d re à M a rtig n y « un bain de pieds dans un b aquet de son im bibé de vin rouge » — en espérant que ce ne soit pas du p in o t — et ne dérangeons pas A le x a n d re D u m as qui term ine à l’A uberge de la Poste son b ifteck d ’ours en com pagnie de M aurice M é tra i !

E tonnons-nous p a r contre que Jules César, qui p a rle d ’O c to d u re dans ses « C o m m entaires » sur la guerre des Gaules et d o n t les soldats nous a p p o rtè re n t les prem iers plants de vigne, n ’ait pas préféré, com m e nous, la route de Branson à celle de Bibracte.

Le D r W uilloud, dans ses m om ents de bonne hum eur, clam ait son étonnem ent de tro u v e r entre M a rtig n y et Salquenen, en un espace si restreint, une telle m ultiplicité de cépages. Il en a v a it dénom bré plus de soixante.

Branson... Le d é p a rt est fascinant. A grippée au coteau, la route dispute le rocher au lézard. C ’est le chapelet des m azots, p ro p rié té jadis des E n tre m o n - ta n ts qui, à l’exemple du p rie u r D a rb e lla y , acq u iren t ici une large p a rtie du vignoble. Les Fullierains se r a ttra p è re n t p a r la suite, eux qui possèdent

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a u jo u rd ’hui 3 millions de m ètres de vignes d o n t 400 000 sur d ’autres com m unes ! L a p lain e o ffre l’image de cette « C a lifo rn ie de la Suisse » d o n t p a rle n t tous les journalistes invités à p a rta g e r la raclette à l ’O p a v . Il f a u t enten d re les gens de Branson évoquer l’épopée des inondations, le tem ps où le R h ô n e « faisait le fo u », com m e ils disent.

A u soleil s’étiren t C hâtaig n ier, M azem broz, Saxé. A u café où nous sommes, nous dem andons au p rem ier client combien il y a de R o d u it à Fully. Il nous ré p o n d d ’un tr a i t : « O n est 284 à v oter. »

L a S arv az. U n e auberge b lo ttie dans les G olden affiche au m enu des cuisses de grenouilles, en souvenir sans d o u te des m arais qui reco u v raien t la plaine. N o u s longeons la zone de T o b ro u k , te rre de feu, baptisée ainsi en souvenir de M o n tg o m ery p a r les internés polonais qui la d éfrichèrent p e n d a n t la bataille du désert. Ici l’on p la n ta « la vigne in te rd ite », en o u b lia n t V irgile qui s’écriait déjà « Bacchus a m a t colles », Bacchus n ’aime que les collines.

B randissant son b a u d rie r de pierre... Saillon. Essayons d ’y faire halte sans p a rle r de F arin et. R ap p elo n s p lu tô t que G u stave C o u rb e t a p la n té ici son chevalet après a v o ir goûté le vin vaudois.

En c o n te m p la n t la to u r B a y a rt, souvenons-nous de la fille du guet, vin g t p rin te m p s à peine, qui dans un chagrin d ’a m o u r s’est jetée du h a u t du donjon

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B r a n s o n , p r e m i e r c o n t a c t a ve c

en a p p re n a n t la m o rt de son prince ch a rm a n t, le comte Anselme de Saxon, tué sur les pavés du G r a n d - P o n t lors d ’une rébellion contre l’évêque.

L a route côtoie m a in te n a n t la chapelle S ain t-L au ren t, m on u m en t historique, v ra i centre religieux au M oyen Age, où accouraient à pied, à l’heure de l’office, les gens d ’Isérables même.

L eytron, qui a mis toutes ses prétentions du côté d ’O v ro n n a z , nous reçoit à la bonne fran q u ette. O n nous sert ici entre deux décis- une histoire vinaigrée. U n b ra v e L e y tro n in a v a it gagné la médaille des dégustateurs. A son retour, ses amis décident de le m e ttre à l’épreuve. Ils lui te n d e n t un v erre au liquide incolore. L ’hom m e déguste puis hurle, la gorge en feu : « M ais c’est de l’essence, vous êtes fous. » Les copains impassibles : « N o rm a le ou super ? ». U n hom m e m an q u era à jam ais au décor : le b ra v e C hrétien R o d u it, l’im age du L e y tro n in authentique, to u t d ’une pièce, farceu r sur les bords comme to u t bon V alaisan. U n jo u r que l’un de ses voisins était occupé à changer le manche de sa pioche, C h rétien gu ettait les passants à cent m ètres de là et leur soufflait, m alicieux: «Dis-lui que le m anche est tordu.» — M ais to n m anche est to rd u , répé­ ta it chacun. L ’homme, furieux, fin it p a r le croire et jeta de rage son outil au diable. L ey tro n est le pays du G rand-B rûlé, ce vignoble-pilote créé en 1921 p a r l’E ta t du V alais auquel il a p p a rtie n t. M aurice T ro illet — encore lui — v o u lu t livrer une guerre sans merci au p h y llo x éra en c o n stitu an t des greffes invulnérables. Plus de 60 000 litres de vins jaillissent a u jo u rd ’hui de ces treize hectares. M o n to n s vers C ham oson p a r la route qui longe l’A rd é v a z et ses ardoises et q u ’e m p ru n ta jadis, à pied bien sûr, C .-F . R am uz.

Si F u lly se vente d ’av o ir le meilleur erm itage du m onde, si Saillon et Sierre disp u ten t à l’E ta t du Valais la malvoisie la plus coquine, si V étroz est la p atrie de l’amigne, C ham o so n p r o d u it le johannisberg le plus capiteux que l ’on con­ naisse. « O n ne fa it de bonne diplom atie q u ’avec une bonne cave », p ré te n d a it T a lley ran d . C e n ’est pas E d m o n d G iro u d ni A lb ert Biollaz qui le contrediront. Si vous dégustez avec a u ta n t de plaisir l’histoire ancienne que le vin nouveau, rendez visite au « colonel ». Il vous a p p re n d ra que C ham oson fo rm a it jadis

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avec A rd o n une seigneurie episcopale adm inistrée p a r vidom nes et majors. Ceux-ci résidaient au ch âteau du C r ê t à A rd o n , incendié en 1475 to u t comme les ch âteaux de C o n th e y et Saillon. L ongtem ps C ham o so n et A r d o n fo rm è re n t une seule et même com m une, rattach ée d ’ab o rd au district de M a rtig n y puis à celui de C o n th e y à la chute de N a p o lé o n en 1815.

Les deux bourgades fo rm a ie n t égalem ent une même paroisse. Lorsque le

card in al Schiner — connu, dit-on, à l’étran g er grâce au v in rouge d ’A lb e rt Biollaz — au torisa les C ham o sard s à célébrer l’office dans leur cité, le curé d ’A rd o n en é p ro u v a un tel m éco ntentem ent q u ’il fa llu t tra n c h e r le d iffé re n d d e v a n t la nonciature.

Plus que vidom nes, curés ou colonels, un trio célèbre m a rq u a la vie de

C ham oson. Il a n om : Losentze, C r y et S ain t-A n d ré, le no m des trois to rren ts qui d u ra n t des siècles ra v a g è re n t le village et b a v è re n t leur rage vers la plaine en c o n stitu an t du même coup ce cône d ’alluvions devenu le plus beau vignoble du canton.

A v a n t de q u itte r les lieux, faisons visite à l’église paroissiale décorée, à l’exemple de celle de F u lly , p a r E d m o n d Bille.

Cossu, bien installé dans la plaine com m e si to u t ce que l ’on v o it lui a p p a r te ­ n ait, A rd o n nous a tte n d de pied ferme. C o m m e n t im aginer q u ’une cité aussi o pulente ait connu jadis ta n t de disettes. A u X V I e siècle, la peste m êm e s’en mêla, fa u c h a n t la m oitié de la p o p u la tio n , p o u rsu iv a n t les fu y a rd s jusque dans les mayen's de D erborence.

Puisque nous sommes aux histoires m acabres, signalons que les gens d ’A rd o n faisaient autrefois tellem ent bom bance les jours d ’en terrem ent que l’on y accourait de tous les environs. C e f u t au p o in t que la D iète (elle p o r ta it bien son n om en l’occurrence) in te rv in t, obligeant les A rd o n in s à ne d o n n er aux étrangers, les jours de deuil, que p ain, vin et from age. C ’est depuis lors q u ’il y a, à A rd o n , moins de m o nde aux enterrem ents !

A rd o n est le village v alaisan où l’on com pte le plus de sobriquets. Ceux-ci fu re n t de to u t temps officiellem ent reconnus, de M ilo rd à F re d d y K nie, de K ik i à Pedzeu, d e J e a n C a b in à Pinnochio. Il fa u t dire q u ’à un m o m en t donné l’on c o m p tait ici h u it Joseph D elaloye et sept J e a n G a illa rd !

Sautons la L izerne en p lo n g e a n t p u d iq u em en t un regard dans sa gorge p ro fo n d e ; savourons sur le pouce l’eau de poire du Père W illiam et nous voici à V étroz. Jad is la ro u te du v in tra v e rsa it ici d ’interm inables marécages. L ’évêque, qui ne p e rd a it pas le n o rd , décida de percevoir une taxe « sur to u t v iv a n t qui franchissait les lieux », aussi bien sur le m a rc h a n d de M ilan en ro u te p o u r G enève que sur les mules ou brebis en déplacem ent.

A près a v o ir dégusté l’am igne de F o n ta n n a z et le cham pagne valaisan que dégorge Félix D aucher, ce R o u m ain passionné d ’œnologie, fonçons à brid e ab a ttu e sur C onthey.

Peu de bourgs valaisans o n t connu une histoire aussi m ouvem entée que C o n th ey . R ien d ’é to n n a n t si les h a b ita n ts o n t hérité, en tem ps d ’élection surtout, un peu d e cette turbulence. La M orge faisait barrière jadis entre deux peuples aux dents longues, les V éragres et les Séduniens, toujours p ro m p ts à croiser le fer. Q u e de fois ce cours d ’eau fu t teinté de sang ! U n texte fo rt sérieux ■—■ les journalistes n ’existaient pas à l’époque — ra p p o rte q u ’au lendem ain de l ’un de ces accrochages, plus de deux cents cadavres fu re n t retirés de la rivière, Illustre tém oin de ce passé sanglant, le com te V ert a a u jo u rd ’hui o u v e rt une auberge pacifique sur la route du vin.

Fins connaisseurs — le vin de messe a des exigences — les chanoines de Saint- M aurice co m p ta ie n t jadis ce vignoble dans leurs possessions a v a n t de l’a b a n ­ d o n n er aux comtes de Savoie. L ’on ap erçoit encore, d o m in a n t la plaine, les restes du château sav o y ard , q u ’il ne fa u t pas con fo n d re avec la maison du président ! C ’est dans ce château, note l’histoire, que les C ontheysans de l’époque défilaient p o u r a p p o rte r au seigneur (qui leur a v a it déjà soutiré la dîme) « fèves, cire, chanvre, cum in et chapons ».

R e tro u v o n s n o tre sang-froid en faisant sauter une bouteille du M o n t-d ’O r et entrons à Sion. « Sedunum c a p u t », disaient les anciens. G onzague de R e y n o ld a v a it d it de Saillon : « ...ce casque de guerrier ab an d o n n é dans la plaine » ; P ierre G rellet s’écria en v o y a n t T o u rb illo n : « ...cet îlo t sicilien au milieu des A lpes ».

C om m ençons p a r nous étonner de l’ach arn em en t que m iren t ta n t de visiteurs illustres à dénigrer cette cité si atta c h a n te . « U n tro u h o rrible », écrira C h â te a u b ria n d nom m é am bassadeur p a r B o n a p a rte ; et il ajo u ta it à son

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W i ß t / M .

L e s c o n t r e f o r t s d u H a u t - d e - C r y , e n t r e C h a m o s o n e t A r d o n

adresse : « L e diable ne p e u t m ’o f f r ir que l’enfer. » G œ th e n ’est guère plus aim able, qui qualifie la ville de « maussade, laide et noire ». Il ne cachera pas sa préférence p o u r Sierre.

C ’est F rançois R o b ert, géographe du roi de F rance, qui d étient le record de la courtoisie en éc riv a n t en 1879 : « A Sion, capitale du pays, les fumiers et les ordures de toutes espèces rem plissent les rues et infecten t l’air. C e tte ville est sale et m alp ro p re. Joignez à cela la vue des crétins q u ’on y aperçoit de toutes parts. C e tte ville f u t p o u r moi un tem ps de jeûne et d ’abstinence. » Je a n - Jacques Rousseau, heureusem ent, s’y est p lu dav an tag e. Il est v ra i q u ’il avoue discrètem ent av o ir connu un brin d’ivresse.

Q uoi q u ’il en soit, Sion s’est bien rachetée p a r la suite, au p o in t de rendre jal<)yse de sa coquetterie ses soeurs citadines. A u x abords de la P la n ta , nous nous surprenons à rêv er aux fêtes d ’autrefois, au tem ps où Georges H æ n n i et J e a n G ra v e n d o n n a ie n t le « Je u des vendanges » d e v a n t dix mille personnes. P uisque la soif nous ta lo n n e rappelons, en q u itta n t Sion, que le bon évêque de V alére o ffra it jad is une bouteille de dôle à to u te nouvelle accouchée. Je ne pense pas q u ’il faille v o ir là une raison aux familles nombreuses.

Balisée de peupliers, la ro u te d u vin continue sur S ain t-L éonard, l’un des g rands relais gastronom iques de n o tre itinéraire. S ain t-L éo n ard et son cam ping, son lac souterrain, ses prom enades rom antiques sur les bords de la Lienne. A la sortie du village, la route q u itte enfin la « cantonale » p o u r m usarder dans le vignoble d ’O llo n et de C o rin a v a n t de plonger sur Sierre. C o rin , dit-on, tire son no m des croisades. D e sa ro u te en corniche, on dom ine à nouveau la p laine où se p a v a n e le R h ô n e comme un contrôleur. B aignant dans un vignoble qui n ’en fin it pas, on co m prend le m o t de Tissot : « L a vigne fa it couler ici, à côté de l’a u tre fleuve, un fleuve de vin. » Ce ne sont q u ’hectares de fe n d a n t à p erte de vue. C ’est le Père Larousse qui a u ra it dû em boîter n o tre pas, lui qui a défini le fe n d a n t dans son d ictionnaire comme « un excellent v in vaudois. » Les m urs s’a g rip p e n t au m o n t comme s’ils se d e m a n d a ie n t lequel d ’entre eux to m b era sous les coups du p ro ch ain orage. L ’hom m e f a it ici du corps à corps

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avec sa terre. « O n p o rte la b ra n te d ro it bas », nous explique un L ensard en d é v a la n t la p ente des yeux.

Il est g ra n d tem ps : précipitons-nous vers Sierre. Il y a a u ta n t de soleil ici dans le c œ u r des gens que sur les armoiries. « Sierre, collines printanières boursouflées p a r le levain de la Genèse, écrit A lb e rt M ath ier, toutes scintil­ lantes d ’anémones pulsatiles ; aux bords des sentiers le c h an t du rossignol au p a r f u m d ’aubépine, ces lacs de G éro n d e refuges de fra îc h e u r lorsque la cigale, sur l’écorce des pins, scande l’été b rû la n t, ces vignes assoupies au soleil de midi, l’a u to m n e c u v a n t sa b rum e au do u x soleil d ’octobre... Sierre, la malvoisie, vin de l’am our, à boire à deux, les yeux d a n s les yeux ou à boire les yeux fermés, retournés sur nous-mêmes dans une a ttitu d e de p ro fo n d e com m union avec le pays. » Ici comme ailleurs « ça sent bon le rom ain. » « D is m anibus », aux dieux mânes, lit-on sur la pierre d ’une an tiq u e demeure.

M ais déjà Salquenen, ultim e étape, nous in vite aux am ours de la bouteille. E n n iv ra n te route du vin. P a r t o u t l’on respire la P rovence. C h a n te la cigale au p rin te m p s et siffle, l’autom ne, la châtaigne sur la braise. Septembre... déjà la graine craque sous la dent. Branson, Saillon, C on th ey , Sierre ou C o rin co m p a re n t leur robe, comme les filles d ’h o n n e u r au festival. D ’u n b o u t à l’a u tre de la vallée, la vigne « fait maille p o u r m aille », com m e disait Rilke.

Pascal T hurre.

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Les vignes à nous

Notre armée à nous

C’est les vignes

Alignées, bien plantées

Notre défense à nous

A coups d’échalas

C’est les vignes

Elles occupent le terrain comme des fantassins

Pied à pied

Pied court ou pied long

Elles vont à l’assaut des collines

Et les cernent en faisant front au sud

Les vignes

Elles prennent pied au bas de la montagne

Et montent à l’assaut de la pente

Et plantent leurs murs imprenables

solides entêtés

Leurs murs de volonté

Leurs murs de volonté

de tenir coûte que coûte sur leurs fortifications

Mur sur mur

Jusqu’aux crêtes

Notre armée à nous c’est les vignes

Gris-vertes

Elles occupent le terrain

Comme des fantassins alignés pour l’appel

Et l’homme c’est le commandant

Il fait son inspection

A pied et à l’œil

Il commande la discipline

La raideur des échalas

Et toutes les vignes répondent à l’appel

et prennent position échalas au pied

Les vignes féminines

Avec leurs vrilles enlaçantes

Dans la tendresse de la brise

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J )

i

... p u i s , p a ss é C o r i n , e l l e r e d e s c e n d v e r s l a c i t é d u s ole il

Les vignes à nous

C’est notre sang, nos os, notre poussière

Nos courbatures

Notre vie et notre mort

Notre esprit, notre corps

Dans nos draps blancs tirés

Notre dernier souci

notre dernière angoisse

C’est encore les vignes

Et toujours les vignes

Dernier souffle de vie

Les vignes c’est notre vie

C’est notre pays

Pardonnez-nous le terre à terre

Pardonnez-nous le pierre à pierre

Pardonnez-nous le verre à verre

Et notre soif sur cette terre rêche et revêche

Pardonnez-nous notre âpreté

Notre brûlante passion sous le ciel d’été

Les vignes c’est notre vie

Les vignes c’est notre pays

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Salgesch

D e r W ein ! W enn er des W allisers tägliches B ro t sein mag, ist er in Salgesch E ucharistie. Ü b erh ö h u n g ins M etaphysische. D e r Z eleb ran ten gibt es viele. Ih re Bibeln liegen offen, a u f dem steinernen G ru n d der Felsensteppe, u n d die Zeilen aus W einstöcken, um w u n d en , u m ra n k t, umschlungen, u m sch rän k t v o n dem goldenen S a ft wie die L itterae keltischer M önchsbreviere, diese Zeilen aus W ein vereinen sich zu einem glücklichen S tu n d en b u ch m it R eb hym nen, R eb- psalmen, R eb k an tik en , R eb an tip h o n ien , m it Responsorien u n d K o llek ten aus grauen, braunen, blauen, roten, weissen T ra u b e n !

E in heisser O r t, m it einer gnadenlosen Sonne, deren keuscheste R egungen konvergieren m it der Spätlese. O r t auch, an dem die W einstrasse endet. H ie r fä n g t sie erst an. U n d , frü h e r o d er später, fü h ren , n icht geografisch, w ein ­ existentiell, alle Wege z u r Tiefe hin : z u r H ölle, was ein besonders begnadetes P a rc h e t ist, neueren P a rz ifa ls z u r Suche em pfohlen !

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L a p a t r i e d e l a d ô l e , t e r m i n u s d e la r o u t e d u v i n

(Die H ö lle : eine alte W einbaugegend hier, w o U r-D ö le p fla n z e n noch jenen herbsauren W ein h ervorbringen, den m an erst im J a h r d a r a u f trin k t, w enn seine Säure ausgefallen ist, so wie es sein sollte.)

D a h in te r — h in te r diesen goldenen W einstunden ? Eine unw ahrscheinliche E rd e — u n d unw ahrscheinlicher Schweiss. Ein V olk, d as von m orgens fü n f bis abends neun in den R eben w e rk t, um im K eller zu vollenden, was die E rde brachte. Ich erinnere n u r an die G eb rü d er M athier, alles w ohlbestallte W ein­ h ä n d le r heute, die, als sie Buben w aren, von der M u tte r m it dem H a h n geweckt, dem Bäcker das H o lz 'spalteten, ehe sie ihr B rot a u f dem Frühstückstisch hatten. D es Salgeschers A rbeitseinsatz ist sprichw örtlich gew orden ; er geht so weit, dass er, n icht zuletzt, in W itzen eigener P rä g u n g sich kristallisiert.

Salgesch ist gräflich, heute. D u rc h die N o b ilitä t seiner Weine. D as k an n ihm niem an d nehmen. Das, m ehr nicht, k o n n te es bieten. Eine G eneration hat, m eh r als sich d a ra n gesundgestossen, E hre geh äu ft a u f einen kleinen Flecken E rd e u n d w eltweites Renom m ée. G enügt das ? N e u e P roblem e stellen sich. Sie haben m it W ein wenig zu tun. Eine G eneration E rfolgreicher verschliesst sich ihnen folgerichtig. W o ra u f Salgesch h o ffen d a rf, ist eine Jugend, die, der entm enschlichenden P ro sp eritäts-R atten sch w än ze gewahr, n icht emigriert son­ dern den Stier bei den H ö r n e r n p ack t. So k a n n es n icht fehlen.

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Salquenen

Le vin ! S’il est le pain quotidien du Valaisan, à Salquenen, il est eucharistie, exhaussement dans le métaphysique. Les célébrants sont nombreux. Leurs bibles sont la ouvertes sur le sol caillouteux avec leurs lignes de ceps enlacées, enrobées par le jus doré comme les lettres des anciens bréviaires de moines. Ces lignes de vin s’assemblent en un joyeux livre d ’heures avec ses hymnes, ses psaumes, ses cantiques, ses antiphonaires, ses répons et ses collectes en grappes grises, brunes, bleues, rouges, blanches.

Un endroit brûlant au soleil impitoyable, dont les plus chastes excitations coïncident avec les vendanges tardives. C ’est ici que se termine la route du vin. Ce n ’est qu’ici qu’elle commence. T ôt ou tard, d ’un point de vue vinexistentiel pas géographique, tous les chemins conduisent vers les profondeurs : vers l’enfer, qui est ici un parchet particulièrement béni, digne de la quête d ’un nouveau Parsifal. (L ’enfer : une vieille région viticole où des plants de la dôle prim itive donnent encore un vin âpre qu’on ne boit qu’après une année lorsque sa verdeur s’est affaiblie.)

Et derrière ? derrière ces heures dorées du vin ? Une terre invraisemblable, une sueur à n’y pas croire ! Un peuple qui travaille dans ses vignes de cinq heures du matin à neuf heures du soir et qui termine à la cave ce que la terre a apporté. Je rappelle seulement les frères Mathier, aujourd’hui opulents

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chands de vins : leur mère les réveillait au chant du coq lorsqu’ils étaient enfants et ils devaient couper le bois pour le boulanger avant de recevoir le pain du petit déjeuner. L ’ardeur au travail des Salque- nards est proverbiale. A tel point qu elle est deve­ nue source de maintes plaisanteries du crû.

Salquenen, aujourd’hui, est seigneurial. Grâce à la noblesse de ses vins. C ’est tout ce qu’il pouvait offrir, mais cela, personne ne pourra le lui ravir ! Une génération s’est abimé la santé pour aç,cumuler sur ce petit coin de terre honneur et large renom­ mée. Est-ce que ça suffit ? De nouveaux problèmes se posent. Ils n’ont plus grand-chose à voir avec le vin. Une génération d ’hommes qui ont réussi leur est fermée.

Ce que Salquenen peut espérer c’est une jeunesse qui, échappant aux effets déshumanisants de la prospérité, n’émigrera pas mais empoignera le tau­ reau par les cornes. P. Imhasly.

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