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(1)

HAL Id: jpa-00233399

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Sur l’équation du photon

J.J. Placinteanu

To cite this version:

(2)

SUR

L’ÉQUATION

DU PHOTON

Par J. J. PLACINTEANU.

Sommaire. - D’après une hypothèse formulée autre part par l’auteur, un photon doit être représenté par un corpuscule complexe formé par l’association d’un électron et d’un positon, avec contraction de masse et annihilation de charge. Le processus du couplage nécessite la présence d’un troisième corps, à

savoir, un noyau matériel.

On établi l’équation du photon et l’on étudie ses propriétés. Cette équation contient des matrices

hermitiques et anticommutatives. Dans le cas d’une onde plane, on est parvenu à établir son invariance pour une transformation de Lorentz.

On trouve la distribution des spins et les conditions de disparition de l’onde longitudinale qui inter-vient dans la théorie de L. de Broglie.

La probabilité de densité correspond à celle prévue par la théorie de Dirac. On a établi l’équation de continuité et les expressions du courant de probabilité.

En général, dans ce travail on a trouvé non seulement les résultats contenus dans les développements

donnés par M. L. de Broglie, mais encore, on a établi quelques propriétés nouvelles qui peuvent faire éviter certaines difficultés survenues dans la théorie de M. de Broglie.

En

regardant

le

photon

comme une

particule

com-plexe

formée d’un «

corpuscule

de Dirac » et d’un c

anticorpuscule

»

correspondant,

M. Louis de

Broglie

u

proposé

une très intéressante et séduisante théorie de la lumière

(’).

Pour lever la difficulté relative aux

statistiques

et pour satisfaire aux conditions des

«

spins

», on attribuait à ces

particules

le

spin 1

h,

et 2 donc une nature matérielle. Cela a conduit M. L de

Broglie

à faire

l’hypothèse

que ces

corpuscules

peuvent

être assimilés aux « neutrinos », d’autant

plus

que les

masses des

particules

composantes

apparaissent

dans

l’équation

finale du

corpuscule résultant,

à

savoir,

le

photon qui

doit avoir une masse

négligeable.

Dans un travail paru avant

l’apparition

de la théorie de M. L. de

Broglie

(~), j’avais proposé déjà

de consi-dérer le

photon

comme

particule

composée

par

l’en-semble d’un électron de Dirac et d’un

positon.

Cette

hypothèse

m’a été

suggérée

par le fait

expérimental

que dans la chambre de

imilson,

1 absorption

d’un

photon

donne naissance à une

paire

électron-positon

dont

l’ori-gine

est

toujours

le noyau

bombardée

ou un noyau

rencontré en chemin.

Le passage d’un neutrino de l’état des

énergies

posi-tives directement dans l’état cles

énergies négatives

pourrait

difficilement être décelable par

l’expérience.

De

plus,

la

distinction,

même

principielle,

entre un

« neutrino » et un « anlineutrino » est difficile à

conce-voir,

car ces deux

particules

n’ont pas des

charges

(comme

l’électron et

l’antiélectron !).

(1) Louis DE BROGL1E. C. R., i93!~, t. ’198, p. 135 et ’~~5; 1934,

t. 199, p. 1 165. Une 1wuvelle conception de la lumière. Hermann, Paris, 193L

(II) J. J. PLAcmTEANu. C. 1933, t. 197, p. 549.

D’après

la

conception

que

je

propose dans ce

travail,

le

photon

étant le résultat du

couplage

d’un électron et d’un

positon,

le processus de création doit

s’accom-plir

en deux

étapes

que nous

expliciterons

dans ce

qui

suit.

§ l.

Soit donc

l’équation

d’un électron à

énergie

positive

Les matières y sont

hermétiques

et satisfont aux

rela-tions d’anticommutativité ,

La fonction d’onde

’~

est une solution à

énergie

posi-tive de

(1).

Soit une onde

plane

(3)

128

avec la condition de

l’énergie

L’état initial serait caractérisé par

l’énergie positive

-H et

l’impulsion 1)

pour l’électron

négatif.

La pre-mière

étape

du processus

envisagé

serait le passage de

l’électron de l’état initial dans l’état intermédiaire

(’)

/2013

Wi

=

V 2

et 1),

qui

est un état

instable,

rendu

pos-sible par la

présence

d’un noyau absorbant. La se.

conde

étape

du processus serait le saut de l’électron de cet état

intermédiaire, instable,

dans l’état final

d’éner-+

gie

négative -

W et

d’impulsion

-

p. Mais

d’après

Dirac tous les niveaux

d’énergie négative

doivent être

complètement occupés.

Pour ce

motif, j’envisage

cette seconde

étape

par le processus inverse. A savoir un

électron

d’énergie cinétique négative,

donc un

positon,

doit sauter de son état

stable,

sous l’action du noyau

qui

prend

part

au processus, dans l’état instable

inter-/2013 -+

médiaire -

y 2

fF" et -

p. Dans cet état

provisoire

instable,

le

positon

doit

disparaître

simultanément avec

l’électron

qui

se trouve

déjà

dans l’état

provisoire,

instable,

symétrique,

ce

qui physiquement

se traduit

par : le

positon

et l’électron sont absorbés par la

ma-tière

(le

noyau matériel

qui prend

part

au

processus !)

C’est à ce

moment,

alors,

qu’un

photon

serait émis.

Pour écrire

l’équation

du

positon,

remarquons que cette

particule

est caractérisée par

l’énergie

-

W,

+

l’impulsion

-

p et la masse - m, si m est la masse de

l’électron (n).

On

peut

aussi bien

prendre

m- comme masse de l’électron et 1n+ comme masse du

positon,

de manière que m+ - m- soit extrêmement

petite

mais différente de zéro. Au lieu de la fonction d’onde

~- (à

énergie cinétique négative)

prenons avec M. de

Broglie

la fonction d onde D, définie par

(3)

avec

l’astérisque signifie

la

quantité complexe

conjuguée.

Transformons alors

l’équation (i)

de la manière sui-vante : 1. on

change

le

signe

des

opérateurs àx

ô lt

(zi=;2,3,4)et-)-

m_ dans - m+

(ce

qui

signifie

-Voir p. ex. E. FERMI. Quantum theorie of radiation, Rev. of mod. phys., 1932, 4, p. 124.

(~) Car il est évident que (4) se conserve quand on change les

signes de W, p et de m. Le positon se comporte alors comme une particule d’énergie, d’impulsion et de masse positive et de

charge égale et de signe contraire à celle de l’électron, d’après

l’équation de propagation (~),

C) L. DE BROGLIE. conception, p. 12.

passage de

~~+

-~

~L-~ ;

2. on construit

l’imaginaire

conjuguée

’~2013

-~- 0 -

(’~2013)+.

On trouve alors

où Y sont les matrices

transposées

de Y. Si l’on

regarde

les valeurs

(i)

des matrices y, on trouve

qui

doit être satisfaite par la fonction d’onde

(5).

Elle

représente

alors

l’équation

cherchée du

positon.

Pour les transformations

qui

vont

suivre,

on doit transcrire

explicitement

les

systèmes d’équations (1)

et

(6),

ce

que nous ne ferons pas ici pour

épargner l’espace.

§

‘~. Nous voulons maintenant

expliciter

le processus de la création du

photon.

D’après

ce processus, l’état

instable,

intermédiaire doit être

regardé

comme état final pour les

particules

libres. Cet état final est

équi-valent à l’anéantissement des

particules

libres

qui

sont absorbées par le noyau

matériel,

en

provoquant

ainsi

l’émission d’un

photon.

Ce

photon

doit être décrit par

une

équation d’onde,

ou par une fonction

d’onde qui

doit

dépendre

de ~

et de ~, donc des antécédents des deux

particules

composantes

et aussi de la manière dont le noyau intervient dans le processus. Je fais

l’hypothèse

que la fonction d’onde du

photon

soit construite de la manière suivante :

où,

donc,

l’intervention du noyau est caractésisée par le facteur

qui

a le rôle d’assurer la conservation de

l’énergie

et de

l’impulsion

dans le processus total. Une

description

exacte de cette action est évidemment

impossible.

Nous aurons alors

d’après (3), (5)

et

(7)

..

d f 1

L’apparition

du

facteur 2013

est donc due au

roces-V>

sus

envisagé

par nous et est

nécessaire,

comme on le verra, pour assurer l’anticommutativité des matrices de Dirac dans

l’équation finale,

ce

qui

physiquement

peut

être mis en relation avec l’intervention du noyau

matériel.

Pour former

l’équation

du

photon

multiplions

les

équations

du

syscème

(1)

par et la

première

(4)

faisons l’addition. On

répète l’opération

avec 12, -~3 et 2013~

(attention

au

changement

de

signe

pour les deux dernières

fonctions!)

On trouve de cette manière un

système

de 16

équations

qui

doit être satisfait par 16 fonctions

et qui

peut

être écrit

où S

d’après (7),

et où e doit être

égal

à

dans les huit

premières

équations,

et

égal

à dans les huit dernières.

Les coefficients matriciels r ont les valeurs

où ii

signifie

la matrice unité et uo = u

+

14’ Les élé-ments des matrices r

peuvent

s’obtenir

par les relations suivantes

Ces matrices satisfont aux relations

rsrr

= 2

or.

pour =

1,2,:L

Par malheur la matrice

diagonale

ruz

f¡. contient dans

la

diagonale

non seulement des 1 mais aussi des

zéros !,

ce

qui

complique

un peu les calculs.

Si nous supposons pour le moment les masses m+ et

-m- comme

différentes,

on obtient une

quantité

carac-téristique IJ-

-- l1l+-

ni-

0. Cette masse p

peut

être

interprétée,

d’accord avec la bien connue

hypothèse

ancienne de M. L. de

Broglie,

comme masse du

photon,

extrêmement

petite,

mais

quand

même différente de zéro.

D’après

notre

conception

cette masse est due à

l’existenec d’une différence entre les deux

grandeurs

na+ et nl- à

savoir,

la masse de l’électron et la masse

du

positon.

Malheureusement,

il est très peu

probable,

que dans l’état actuel des

probabilités

expérimentales,

cette différence pourra être mise en Mais il est

remarquable,

que toutes les fois

quand

un électron et un

positon apparaissent

dans un

phénomène

d’absorp-tion ou

d’émission,

ce

phénomène

doit être

accompagné

par

l’apparitiun

d’une masse IJ.. On

peut

se

représenter

ce fait de la manière

suivante,

en

généralisant : chaque

phénomène

qui

met en

liberté,

ou fait

disparaître

une

paire

électron

positon

sous l’action d’un noyau

matériel,

doit être

accompagné

par une

particule

de masse il, Pour éviter les

malentendus,

on doit

préciser

que cette

affirmation- est loin d’assimiler un

photon

à une

par-ticule matérielle rle masse ~, par

exemple

à un «

neu-trino o. Cela est évidemment faux. Mais il est très

probable

que les masses du

photon

et du neutrino ont la même

valeur,

déterminée par la susdite différence.

On

peut

très bien penser que, si l’on a à faire avec une

disparition

simultanée d’un électron et d’un

positon

sous l’action d’un troisième corps

matériel,

la masse p.

se manifestera sous la forme d’un

photon

émis;

et que, si le

phénomène

fait

apparaître séparément

un élec-’tron ou un

positon,

la

particule

émise sera

accompa-gnée

par un

corpuscule

matériel de masse V., à savoir

un « neutrino ». On doit attribuer donc à la

particule >

cette

qualité,

de

pouvoir

se manifester soit sous la

forme d’une

particule

matérielle,

soit sous la forme

d’un

corpuscule

de

lumière,

d’après

la manière de

développement

de processus d’interaction de la

paire

électron-positon

avec la matière. De cette manière on

obtient une

nouvelle,

très

importante

constante de la nature ,.~, définie par la différence entre la masse de

l’électron et du

positon (si

toutefois une telle différence

existe),

et

qui

doit

jouer

le même rôle

capital

aussi dans les

phénomènes

matériels que dans les

phénomènes

lumineux.

Donc,

l’apparition

d’un

photon

s’accomplit

avec

contraction de masse et avec annihilation des

charges

de

signes

contraires

portées

par les

particules

ini-tiales.

Dans ce

qui

suit nous

mett1-ons g= 0

(d’accord

avec

les vues

courantes)

et donc

V2

m,

§

3. Le

système

d’équations

(9)

possède

quelques

pro-priétés

évidentes. On reconnaît tout de suite

quelesfonc-tions (P

présentent

certains caractères de

symétrie,

de manière

qu’au

lieu des 16 fonttions 4) on aura un nombre sensiblement réduit.

D’après

(7)

et

(5),

ces fonctions

possèdent

des

symétries

qni

sont

simples

conséquences

de leur définition même. En

vérité,

on a

(5)

130

Prenons maintenant une onde

plane qui

se propage

dans la direction .~~, à savoir,

Dans ce

qui

suit

je

vais noter par

(91)

la neuvième

équation

du

système

(~J.

Alors

d’après

~93)

on trouve

$11

=

~33 ;

et de

(9g)

on trouve

~22

=

(11,

Nous pouvons alors écrire

d’où il suit que les

équations (91)

et

(~~)

sont

identiques.

Puis,

après

l’introduction de ces

expressions

dans

(913)

on obtient

En tenant

compte

de

(911)

et

(916)’

des relotions

(li)

et

(12’),

et de la relation de

l’énergie (4),

on

trouve,

en

, . JV

ecrivant -

+

,

c

ll

apparaît

ainsi dans notre

théorie,

comme dans celle de M. L. de

Broglie,

une onde

longitudinale a,f

qui,

d’ailleurs,

doit être

regardée

comme une

curiosité,

car on a

affaire,

en somme, avec une théorie « de la lumière ». Pour être d’accord avec la

conception

usuelle,

cette onde ne devra pas

transporter

une

énergie

rayonnante

avec

elle,

c’est-à-dire ne pas

avoir sa réalité

physique.

Il doit se passer

quelque

chose de semblable au

phénomène

connu à la surface

séparatrice

dans la réflexion totale. En

vérité,

on va

voir

plus

bas

(§ 4)

que la

probabilité

qu’un

corpuscule

lumineux soit

accompagné

d’une onde

longitudinale

est

égale

à

zéro,

Les

équations

(9g)

et

(9~B

par

rapport

à

(15)

sont satisfaites

identiquement.

Puis on trouve de

(92)

et

(912)

en mettant

les relations

et de la même

manière,

de

(9g)

et

(9t;))

en mettant

on oblient

Les ondes

nif

et

az f

sont t des ondes transversale

polarisées.

Dans

le § 4

on va voir que ces ondes

accompagnent

des

corpuscules

lumitieux de

spin

+ r. Ce sont eifes donc

qui

out une réalité

physique.

On a en définitive 9

équations

pour les 9 fonctions ~

indépendantes :

(1)1, $2’ ~5

(l’onde

4Ù,,

(D5, P6

(l’onde

ai fj

P8 et CP9

(l’onde

Les autres

équations

sont satisfaites à cause des

symétrie,

soit

qu’elles

doivent assurer la valabilité du théorème

de l’énergie

(1).

Notre

photon

doit

posséder

alors la masse [1. ~ 0.

L’apparition

de la

grandeur

dans les coefficients des ondes (P est d’ailleurs toute

naturelle,

du moment que cette

grandeur

est

caractéristique

pour les

corpuscules

composantes,

donnés d’avance

savoir,

l’électron et le

positon).

L’équation

(9)

n’est pas

identiquement

construite comme une

équation

habituelle de

Dirac;

c’est pour ce motif que m ne

peut

apparaître

dans

(9)

comme masse de la

particule

résultante. La création du

photon

s’effectue non seulement avec annihilation des deux

charges

de

signe

contraire des

corpuscules

com-posants,

mais aussi avec contraction de la masse

totale.

§

4. La

disparition

de l’onde

longitudinale

est assurée par la relation

qui

est satisfaite pour les électrons

qui

prennent

part

au

phénomène.

Dans ce cas on a

d’ailleurs p

== 3, et les

composantes

des deux ondes trans;ersales

s’égalisent.

Donc

Si l’on

envisage

cette solution

(onde

plane

se

propa-geant

dans la direction

x3)

on troue pour

l’équation

du

photon (9)

des

propriétés remarquables,

que nous

voulons étudier dans ce

qui

suit.

§

5. Il est le moment de se demander si l’on doit

admettre,

avec la

prescription

de la

mécanique

ondulatoire,

comme densité de

probabilité,

la gran-deur

ou s’il n’est pas nécessaire d’admettre avec M. L. de

Broglie,

en contradiction avec les

représentations

de la

mécanique

ondulatoire,

que cette densité de

probabilité

soit donnée par

Comme on va le voir

p~us

bas,

p est invariant pour

une transformation

spatiale simple

et se transforme comme la

composante temporelle

pour une

tranforma-tion de Lorentz

proprement

dite. Cette circonstance (’) Le système (9) contient en réalité une série d’équations qui peuvent être regardées comme a équations de condition o.

Dans la conception ci présente ces équations assurent la

vérifi-cation de la relation l’énergie (4). tandis que dans la théorie

(6)

parle

donc en faveur de la

représentation

habituelle,

d’après laquelle

dans la

mécanique

ondulatoire la den-sité de

probabilité

est donnée par

l’expression

(16).

Il est aisé de vérifier que l’on a

ou,

d’après (15).

qui peut

être

interprété

comme il

suit. p

doit

repré-senteur la densité de masse

(alors mc2 p

donne la den-situé initiale de

Pénergie

de la

particule),

tandis que

représente

la densité de radiation sera donc la

densité de

l’énergie rayonnante).

§

6. Une circonstance

qui parle

en faveur de cette

conception

est sans doute

l’expression

du «

spin ».

En

vérité les matrices du «

spin

o sont données par

Formons la ma.trice F,

r2

par

exemple. Alors,

à l’aide de

(16),

on obtient la valeur moyenne du

spin. Il

vient

Cette

expression

nous

permet

maintenant de dire que

la

probabilité d’apparition

du

spin

-~- 1 ~z

pour l’onde

longitudinale ajj f

sera

(si l’on

tient

compte

des

symé-tries des fonctions

~)

donc

égale

à zéro. Si l’on admet donc la valabilité de

(16)

on

peut

conclure que la

probabilité d’apparition

d’une onde

longitudinale

est infiniment

petite,

ce

qui

est très satisfaisant pour une théorie de la lumière

De la même manière on trouve comme

probabilités

d’apparition

du

spin

+ fi

la valeur

-qui exprime

que l’onde transversale est associée à la

particule

du

spin -}-// (l’onde

ai

f).

De la même

manière,

on trouve la

probabilité

d’ap-parition

du

spin - h

associée â l’onde transversale

(fi, f),

savoir

Ces

correspondances

sont d’accord avec les résultats de I. L. de

Broglie.

Les deux

particules qui

doivent s’associer pour donner le

photon qui

possède

le

spin

fi, ont initialement le

spin 1

ti chacune,

ce

qui

est en

ac-2

cord avec les données

expérimentales.

§

7. Avant de

procéder à

l’étude de la transforma-tion

proprement

dite de

Lorentz,

je

veux

vérifier,

comme

d’habitude,

ce

qui

se passe si l’on soumet

l’équation

(9)

à une transformation

spéciale.

Si l’on pose dans

(9)

on obtient les conditions de transformations

suivantes,

pour les fonctions 4>.

ce

qui

signifie

que les fonctions 1)

qui

décrivent l’onde

longitudinale aof

conservent leurs valeurs. Puis on a

qui correspondent

à l’onde transversale de

polarisation

circulaire droite ai

f,

dont le «

spin

» est

+ fi ;

et

qui

correspondent

à l’onde transversale de

polarisation

circulaire

gauche

:~~

f,

dont le

spin

est - fi.

Pour étudier maintenant l’invariance de

l’équation

(9)

à une transformation de Lorentz et pour former

l’équation

de

continuité,

nous devons effectuer d’abord

quelques

transformations

préparatoires.

Il est néces-saire tout d’abord d’observer

qu’à

cause des conditions de

symétrie du §

4,

on a la relation

Introduisons maintenant une nouvelle matrice

et

multiplions l’équation (9)

à

gauche

avec nous

(7)

132

h’1

--- i

T~

0 Fi 1 ~ matrice réelle

symétrique;

r’2

=

i Ir, FI

- matrice

hermétique ;

-,

rg

rg F3 =

matrice réelle

symétrique ;

rB

=

rj

f 4-

=

f!¡.2

et =1.

Les matrices

Ir’,,

["2, f’3

sont anticommutatives. La

fonction

conjuguée

complexe

4>* satisfera alors à

l’équation.

Si l’on

multiplie (18)

à

gauche

par .p~ et

(19)

à

gauche

par 4S

et si l’on fait

l’addition,

on obtient

immédiate-ment

l’équation

de continuité cherchée

d’où il suit que p se transformera comme la variable

temporelle

du

quadrivecteur,

dont les

composantes

spa-ciales Ut, u2, u3 sont données par

1 On

peut

représenter

la transformation de Lorentz par une rotation de

r angle hyperbolique

0 dans le

plan

x~).

Alors,

on devra trouver une matrice A

qui

transformera la fonction 4) à l’aide de la relation

dans les fonctions

4),

de manière que

l’équation (18)

reste invariante. Une telle matrice sera donnée par

En remarquons

qu’après le ~

4,

l’on a

ainsi que

Alors,

si l’on tient

compte

de

(t7),

l’on trouve

donc

et de la même

manière,

à cause de ranticommutativité

i,

2, 3).

Remarquons

à la

fin,

qu’en

ce

qui

concerne le

champ

électromagnétique

dû au

photon (J) il

est très

probable

que celui ci ne pourra pas être obtenu de la même

manière que dans la théorie courante de

Dirac,

parce que la

particule (9)

n’est pas

identique

à une

particule

de Dirac

(donc,

à un électron

chargé).

Le

photon

apparaît toujours

sans

charge électrique

et alors si l’on

+

a un

champ

extérieur A on ne

peut

pas

substituer,

comme

d’habitude,

dans

(9)

les

opérateurs ih ôx

par

( )

r

1

. à e

l

les

opérateurs

ih

2013

--

A,

parce que le

photon

ne

c

porte

aucune

charge

e. Il est t

peut être

plus

plau-sible

d’interpréter

l’équation

(9)

du

photon

comme

équation

proprement

dite du

champ développé

par la

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