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Synthèse sur les opérations Ferti-Mieux : Opérations de conseil ou proto-observatoires ? Et Lancement du projet : Observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine

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Academic year: 2021

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https://hal.inrae.fr/hal-02818700

Submitted on 6 Jun 2020

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Synthèse sur les opérations Ferti-Mieux : Opérations de

conseil ou proto-observatoires ? Et Lancement du projet :

Observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine

Jean-Patrick Verron

To cite this version:

Jean-Patrick Verron. Synthèse sur les opérations Ferti-Mieux : Opérations de conseil ou

proto-observatoires ? Et Lancement du projet : Observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine. Sci-ences du Vivant [q-bio]. 2007. �hal-02818700�

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INRA – SAD 662 avenue Louis Buffet

88500 Mirecourt VERRON Jean-Patrick Master 2 MOA Promotion 2006/2007

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Épinal Nancy Bar-le-Duc Agri-Mieux Esch Plateau de Haye Agri-Mieux Seille Agri-Mieux Crusne et Chiers Agri-Mieux Source de Gorze Agri-Mieux Haut-Saintois Agri-Mieux Ferti-Ouest Agri-Mieux Rupt de Mad

PARTIE RAPPORT

Metz Agri-Mieux H2 Eau Pays de Sierck

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VERRON Jean-Patrick

Master 2 Méthodes et Outils en Aménagement Promotion 2006/2007

Rapport soutenu le 3 septembre Professeur tuteur : Sophie de Ruffray

Sources des Photos :

Photo Agri-Mieux Crusne-et-Chiers : Sébastien ANDRE, Chambre d’Agriculture de Meurthe-et-Moselle.

Photo Agri-Mieux Haut-Saintois : Pierre YVES-BERNARD, Chambre Régionale

d’Agriculture de Lorraine.

Photo Agri-Mieux Ferti-Ouest : Annie KUNG-BENOIT, Chambre d’Agriculture des Vosges.

Photo Agri-Mieux Esch Plateau de Haye : Julien GRAND, Chambre d’Agriculture de Meurthe-et-Moselle.

Photo Agri-Mieux H2 Eau Pays de Sierck : Patricia SOUVAIS, Stagiaire Chambre Régionale d’Agriculture de Lorraine.

Photo Agri-Mieux Source de Gorze : Jean-Marie MARTIG, Chambre d’Agriculture de Moselle.

Photo Agri-Mieux Seille : Jean-Marie MARTIG, Chambre d’Agriculture de Moselle. Photo Agri-Mieux Rupt de Mad : Patricia SOUVAIS, Stagiaire Chambre Régionale d’Agriculture de Lorraine.

Source de la Carte : Pierre Yves Bernard, Chambre Régionale d’Agriculture de Lorraine.

Référence à citer :

VERRON JP., 2007. Synthèse des opérations Ferti-Mieux : opérations de conseils ou proto-observatoires ? Et lancement du projet : « Observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine », INRA SAD, Rapport de Master Méthodes et Outils en Aménagement du territoire, 80 p + annexes.

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Les stagiaires de la station INRA de Mirecourt le 19 juillet 2007

REMERCIEMENTS

Je voudrais tout d’abord remercier tout particulièrement mon maître de stage, Marc BENOIT pour m’avoir choisit comme stagiaire et pour m’avoir guidé, aidé et renseigné durant toute la période du stage.

Merci également à Catherine MIGNOLET, directrice de l’unité de Mirecourt, pour m’avoir accueilli au sein de la station de Mirecourt et aussi pour sa bonne humeur et sa gentillesse quotidienne.

Je remercie ensuite Pierre Yves Bernard pour toute l’aide qu’il m’a apportée ainsi que pour sa contribution au rapport de stage.

Je voudrais ensuite exprimer ma reconnaissance à Céline SCHOTT, pour les multiples services rendus concernant Arc View.

Plus généralement, je tiens à remercier aussi tous les membres de l’équipe de la station INRA de Mirecourt pour leur bonne humeur, leur gentillesse et leur disponibilité (Damien, Jean-Marie, Claude, Emilie, Thierry, Xavier, Jean-Luc, Etienne, Jean-Louis, Louis, Gilles, Bruno, Claire, David, Liliane, Corine, Valérie, Elisabeth...).

J’adresse ensuite toute ma gratitude aux animateurs Ferti-Mieux et aux personnes que j’ai contacté durant mon stage pour toutes les réponses et informations qu’ils m’ont communiquées.

Je remercie aussi spécialement Emilie DUBOIS ex-collègue de MST AE, qui m’a apporté son aide lorsque j’en avais besoin.

Un autre grand merci à Aurélien GAJDOS, collègue de Master 2 MOA et prétendant à la médaille nationale du mérite pour toutes les missions qu’il a remplies en ma faveur.

Je remercie aussi Mme de Ruffray mon professeur tuteur pour avoir accepté que je réalise ce stage et pour m’avoir suivi.

Enfin pour terminer je remercie énormément la promotion de stagiaire 2007 de la station de Mirecourt, sans qui le stage ne se serait pas déroulé dans une ambiance aussi joyeuse, amicale et instructive. Par conséquent un grand, grand merci à Patricia, Mathilde, Ségolène, Estelle, Lucie, Claude, Edouard, Nicolas, Nicolas, Gonçalo et Davide.

Ce stage de six mois mené à la station INRA de Mirecourt aura été une expérience très enrichissante tant du point de vue professionnel (variété des missions) que personnel (rencontre de stagiaires étrangers).

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SOMMAIRE

Glossaire des abréviations ...p1

Table des illustrations...p3

 Liste des Cartes  Liste des Figures  Liste des Graphiques  Liste des Schémas  Liste des Tableaux

Introduction...p5

CHAPITRE 1 : Contexte du stage : Description de la structure d’accueil et présentation du stage...p6

I – Structure d’accueil : la station INRA de Mirecourt (88)... p7

A – Présentation de l’INRA... p7

B – Présentation de la station de Mirecourt ... p8

1 – L’organisation au sein de la station... p8

2 – Les enjeux du projet scientifique... p8

3 – La structuration du projet scientifique... p8

II – Contexte et problématique du stage... p9

A – Contexte du stage... p9

1 – Structures et projets impliqués... p9

2 – Missions sur le terrain... p9

3 – Avancements du projet COPT... p10

4 – Le budget du projet COPT... p10

B – Objectifs et problématique du stage... p11

1 – Objectifs du stage... p11

2 – Problématique du stage... p11

3 – Méthodes de travail... p11

a – Synthèse des opérations Ferti-Mieux... p11

b – Observatoire des opérations Agri-Mieux... p12 CHAPITRE 2 : Les opérations Ferti-Mieux : Synthèse de la bibliographie existante et recherche d’informations auprès des anciens animateurs...p13

I – Naissance des opérations Ferti-Mieux... p14

II – Principes de Ferti-Mieux... p14

A – Les principes clés de Ferti-Mieux... p14

B – Création, suivi et évaluation des opérations Ferti-Mieux... p15

1 – Les structures... p15

2 – Cycle d’une opération Ferti-Mieux(Schéma n°2)... p15

III – Fonctionnement des opérations Ferti-Mieux... p18

A – Tableau de données... p18

B – Ferti-Mieux en quelques chiffres... p20

C – De 1992 à 2001 : 9 ans de labellisation... p22

D – De Ferti-Mieux à Agri-Mieux... p24

1 – La fin de Ferti-Mieux... p24

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3 – De la lutte contre les nitrates à la lutte contre les produits phytosanitaires : un nouvel outil, les opérations Agri-Mieux... p26

E – Conclusions à tirer quant à l’expérience accumulée par les opérations Ferti-Mieux

... p27

1 – Une diversité géographique et fonctionnelle... p27

2 – Un objectif commun : la qualité de l’eau... p28

3 – Le suivi des pratiques agricoles... p28

a – Les pratiques suivies... p29

b – Moyens employés par les animateurs de Ferti-Mieux... p29

4 – Résultat de Ferti-Mieux : l’évolution des pratiques... p31

a – Les modifications de pratiques... p31

b – Le devenir de Ferti-Mieux... p32

c – Ferti-Mieux : une réussite ou un échec ?... p32

IV – Discussion et analyse critique de la méthodologie employée... p37

A – Rappel de la méthodologie employée... p37

B – La recherche bibliographique... p37 1 – Internet... p37

2 – Fiches d’évaluation des experts... p37

3– Rapports... p38

4 – Bilan de la recherche bibliographique... p38

C – Recherche d’informations auprès des anciens animateurs Ferti-Mieux... p38

D – Pertinence de l’information... p38

1 – Concernant la bibliographie... p38

2 – Concernant l’information transmise par les animateurs... p39

CHAPITRE 3 : Observatoire et opérations Ferti-Mieux...p41

I – Les observatoires : un concept en plein essor... p42

A – Les observatoires en France... p42

B – Les observatoires et la recherche... p44

1 - Le projet OAT... p44

2 - Le projet OTPA... p45

a- L’origine d’un tel projet... p45

b - Ses objectifs... p46

c - L’équipe du projet... p46

d - Les attendus du projet... p46

e - Le déroulement du projet... p47

3 - Le projet COPT... p48

C – Les productions de COPT et OTPA... p49

1 – Typologie des observatoires... p49

a – L’enquête OTPA... p49

b – L’enquête COPT... p49

c – L’analyse statistique des résultats d’enquêtes... p51

d – Résultat de l’analyse : Typologie des observatoires... p52

2 – Modélisation de la conception : Elaboration de la spirale... p52

a – Les chantiers A... p52

b – Les chantiers B... p53

3 – Spirale COPT... p54

a – Les étapes de la spirale... p55

b – Synthèse... p57

II – Comparaison entre « Observatoires COPT » et « Opérations Ferti-Mieux »... p58

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B – Comparaison des cycles de vie des deux dispositifs... p59

C – Les opérations Ferti-Mieux, proto-observatoires de pratiques agricoles... p60

III – Vers un observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine... p61

A – Contexte, problématique et évolution du projet... p61

1 – Contexte... p61

a – Historique de l’alimentation en eau potable sur la ville de Mirecourt : Entretien de M. Pierre WITTMER, Président du Syndicat d’Eau Potable de la Région Mirecurtienne (24/04/06)... p62

b – Données actuelles... p63

2 – Pourquoi un tel projet ? : Problématique et enjeux... p64

3 – Solutions envisagées... p64

4 – Pourquoi un observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine ?... p65

a – Temporisation de l’idée d’un observatoire Madon... p65

b – Les opérations Agri-Mieux en Alsace-Lorraine... p65

c – Un observatoire pour la lorraine... p66

C – Comment lancer un tel projet ?... p66

D – Réflexions générales sur l’observatoire... p66

1 – Démarrage de l’observatoire... p66

2 – Au sujet de la Gouvernance... p67

3 – Comment aider les opérations Agri-Mieux ?... p67

E – Réflexions sur le fonctionnement de l’observatoire... p67

1 – Les indicateurs à instruire... p68

2 – Les données à mobiliser... p68

3 – Adopter une méthodologie commune... p72

4 – Connaissances et informations produites par l’observatoire... p72

a – Destination de l’information... p72

b – Partage de l’information... p73

c – Présentation de l’information... p73

5 – Présentation du projet... p74

a – Réunion... p74

b – Compte rendu de la réunion... p74

Conclusion... p76

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Glossaire des abréviations

ACTA : Association de Coordination Technique Agricole.

ADAR : Agence de Développement Agricole et Rural.

ADD : Agriculture et Développement Durable.

AFCM : Analyse Factorielle des Correspondances Multiples.

ANDA : Agence Nationale de Développement Agricole (dissoute en 2003).

ANPP : Association Nationale de la Protection des Plantes.

ANR : Agence Nationale de la Recherche.

APCA : Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture.

ARAA : Association pour la Relance Agronomique en Alsace.

BV : Bassin Versant.

CAH : Classification Hiérarchique Ascendante.

CBPA : Code de Bonne Pratique Agricole.

CCAB : Commission Consultative Agricole de Bassin.

CEMAGREF : CEntre national du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et des Forêts.

CETIOM : CEntre Technique Interprofessionnel des Oléagineux Métropolitains.

CIETAP : Commission Interprofessionnelle d’Etude des Techniques d’Application de Produits phytosanitaires.

CIPAN : Cultures Intermédiaires Pièges À Nitrates.

CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement.

CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique.

COMIFER : COMIté français d’étude et de développement de la FErtilisation Raisonnée.

COPT : Conception d’Observatoires de Pratiques Territorialisées.

CORPEN : Comité d’ORientation pour des Pratiques agricoles respectueuses de l’ENvironnement.

COSTEL (Laboratoire) : Climat et Occupation du Sol par TELédétection.

CP : Comité de Pilotage.

CRAL : Chambre d’Agriculture Régionale de Lorraine.

CRODIP : Comité Régional d’Organisation de DIagnostics de matériels de Protection des cultures.

CST : Comité Scientifique et Technique.

CUMA : Coopérative d’Utilisation du Matériel Agricole.

DDAF : Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt.

DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales.

DEAC : Diagnostic Environnemental de l’Azote sous Culture.

DIREN : DIrection Régionale de l’ENvironnement.

ENGEES : Ecole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg.

ENGREF : Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et des Forêts.

ENSA : Ecoles Nationales Supérieures Agronomiques.

ENSAIA : École Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires.

EPCST : Etablissement Public à Caractère Scientifique et Technique.

FAO : Food and Agriculture Organization.

GIP : Groupement d’Intérêt Public.

ICPE : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.

ICTA : Instituts et Centres Techniques Agricoles.

IFREMER : Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la MER.

INPL : Institut National de Polytechnique de Lorraine.

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INRA : Institut National de la Recherche Agronomique.

INRIA : Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique.

IRD : Institut de Recherche pour le Développement.

ITB : Institut Technique de la Betterave.

ITCF : Institut Technique des Céréales et des Fourrages (fusionné en 2002 avec AGPM-TECHNIQUE pour donner ARVALIS).

LEGTA : Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole.

MCD : Modèle Conceptuel de Données.

MEDD : Ministère de l’Écologie et du Développement Durable (remplacé en 2007 par le ministère Ecologie, Développement et Aménagement Durables).

MERISE : Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique par les Sous-Ensembles ou pour les Systèmes d’Entreprises.

MISE : Mission Inter-Services de l’Eau.

MLD : Modèle Logique de Données.

MSA : Mutualité Sociale Agricole.

ORMVAG : Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb.

OTPA : Observatoire Territoriale des Pratiques Agricoles.

PMPOA : Programme de Maîtrise des Pollutions d’Origine Agricole.

PMPLEE : Programme de Maîtrise des Pollutions Liées aux Effluents d’Elevage.

PPNU : Produits Phytosanitaires Non Utilisables.

SAD : Science pour l’Action et le Développement.

SAS : Système d’Analyse Statistique.

SANDRE : Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau.

SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux.

SI : Système d’Information.

SIG : Système d’Information Géographique.

SIPSA : Système d’Information sur le Pastoralisme au SAhel.

SRPV : Service Régional de la Protection des Végétaux.

ST : Secrétariat Technique.

STICS : SimulateurmulTIdisciplinaire pour les Cultures Standard.

TETIS (UMR) : Territoires, Environnement, Télédétection et Information Spatiale.

UMR : Unité Mixte de Recherche.

UMT : Unité Mixte de Technologique.

ZA : Zone Atelier.

ZAM : Zone Atelier Moselle.

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Table des Illustrations

Liste des Cartes

Carte n°1 : Localisation des 65 opérations Ferti-Mieux ... p20 Carte n°2 : Opérations Agri-Mieux sur le bassin Rhin-Meuse... p26 Carte n°3 : Localisation des opérations Agri-Mieux en Lorraine ... p66 Liste des Figures

Figure n°1 : L’organisation de la recherche au sein de la station ... p8 Figure n°2 : Présentation de l’axe 2... p8 Figure n°3 : Etapes de conception d’un observatoire ... p9 Figure n°4 : Cahier des charges du CORPEN, 1991 ... p16 Figure n°5 : Le Guide Ferti-Mieux, 1997 ... p16 Figure n°6 : Ancien label Ferti-Mieux décerné aux opérations ... p17 Figure n°7 : Présentation de la Spirale COPT ... p53 Figure n°8 : Spirale COPT... p54 Figure n°9 : Superposition des cycles Ferti-Mieux et COPT ... p60 Liste des Graphiques

Graphique n°1 : Surface totale de 53 opérations susceptibles d’être labellisées Ferti-Mieux ... p21 Graphique n°2 : Systèmes de production dominants dans les 65 opérations susceptibles d’avoir reçu le label Ferti-Mieux ... p21 Graphique n°3 : Phases de labellisation des opérations Ferti-Mieux entre 1992 et 2001

... p23 Liste des Schémas

Schéma n°1 : Structures impliquées dans Ferti-Mieux... p15 Schéma n°2 : Procédures de création d’une opération Ferti-Mieux ... p17 Schéma n°3 : Méthodologie suivie durant le stage... p37 Schéma n°4 : Les 9 variables, utilisées pour la typologie, et leurs modalités ... p51 Schéma n°5 : Modèle Conceptuel de Données ... p69 Schéma n°6 : Modèle Logique de Données... p70 Schéma n°7 : Interface Internet du futur observatoire Agri-Mieux... p73 Liste des Tableaux

Tableau n°1 : Présentation des treize équipes du projet COPT... p10 Tableau n°2 : Labellisation de 1992 à 2001 ... p22 Tableau n°3 : Liste des opérations Agri-Mieux présentes sur le bassin Rhin-Meuse ... p26 Tableau n°4 : Liste des méthodes et logiciels utilisés pour la gestion des opérations Ferti-Mieux ... p30 Tableau n°5 : Liste des indicateurs utilisés pour la gestion des opérations Ferti-Mieux

... p31 Tableau n°6 : Répartition des territoires-test du projet OTPA ... p47 Tableau n°7 : Observatoires enquêtés par Fanny Mignonneau ... p49

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Tableau n°8 : Liste des 16 observatoires enquêtés par Emilie DUBOIS ... p50 Tableau n°9 : Liste des 4 observatoires enquêtés grâce à leur site internet ... p50 Tableau n°10 : Liste des chantiers B (COPT) destinés à tester la validité de la Spirale

... p53 Tableau n°11 : Tableau comparatif des dispositifs COPT et Ferti-Mieux ... p58 Tableau n°12 : Animateurs Agri-Mieux en Lorraine ... p60

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Introduction

Victime d’une agriculture intensive menée depuis plusieurs décennies, la France est aujourd’hui dans le collimateur de la commission européenne. En effet cette dernière menace de sanctionner le France par une amende de 28 000 000 € en raison de la pollution nitratée des rivières bretonnes (article paru dans l’Est Républicain du 21 mars 2007 : Annexe 1).

La première partie de ce rapport coïncide parfaitement avec le contexte politique actuel, puisque celle-ci s’attache à présenter le bilan des opérations Ferti-Mieux, opérations de conseils prodiguées aux agriculteurs et dont le but était à long terme une amélioration de la qualité de l’eau.

Ainsi Ferti-Mieux, action lancée en 1991, avait pour objectif de répondre à la directive sur les pollutions liées à l’azote ou directive Nitrates. Néanmoins 12 ans plus tard, Ferti-Mieux disparut suite à la dissolution de l’organisme qui en avait la charge.

Par conséquent, ce bilan sur Ferti-Mieux intervient 4 ans après la disparition officielle de ces opérations de conseils qui ont peut le dire sont aujourd’hui quasiment oubliées. Cette synthèse n’est pas la première mais il semble qu’elle soit la seule à traiter de ces opérations depuis leur démantèlement. C’est pourquoi son objectif vise à clarifier les éléments de réussites et d’échecs de ces opérations afin de permettre aux acteurs de la profession agricole de recenser et de réutiliser les avancées réalisées par ces opérations.

Parallèlement, la deuxième partie du rapport se concentrera plus sur des aspects quantitatifs de la ressource en eau. En effet pour pallier à une mauvaise gestion de l’alimentation en eau potable dans la région Mirecurtienne (article paru

dans l’Est Républicain du 14 mai 2007 : Annexe 2), les Chambres d’Agriculture

envisagent la création d’une opération Agri-Mieux (« héritière » de Ferti-Mieux) sur le bassin versant du Madon, cours d’eau qui alimentait autrefois la ville de Mirecourt. Cette future opération Agri-Mieux si elle voyait le jour viendrait s’ajouter aux huit autres opérations de Lorraine déjà existantes. Par conséquent, dans le cadre du projet COPT, l’INRA projette de mettre en réseau toutes ces opérations Agri-Mieux à travers un observatoire. Et pour ce faire l’INRA pourrait s’appuyer sur l’expérience accumulée par d’autres observatoires français ainsi que par les anciennes opérations Ferti-Mieux étudiées dans la première partie.

En résumé ce rapport, reflète l’évolution du travail réalisé en France en matière de qualité de l’eau, travail qui découle de la législation européenne dont notamment la directive cadre sur l’eau qui prévoit un bon état écologique des eaux pour 2015.

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CHAPITRE 1 :

Contexte du stage :

Description de la structure

d’accueil et présentation du

stage.

6

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(28)

I – Structure d’accueil : la station INRA de Mirecourt (88). A – Présentation de l’INRA.

Créé en 1946, dans un contexte d’après guerre où l’objectif était de reconstruire la France et de moderniser l'agriculture française, l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a depuis bien évolué. Pour permettre l’autosuffisance alimentaire de la France, il a d’abord soutenu le monde agricole, les filières agro-alimentaires et les territoires dans leurs changements.

Aujourd’hui, face à l’évolution de la société et de ses demandes, l’INRA continue de s’adapter, impliquant de plus en plus la société civile dans ses démarches et favorisant ainsi la co-construction et la gouvernance. Il s’axe également vers le développement d’une agriculture durable, et possède depuis 1999 un Comité d’éthique et de précaution (Comepra).

Etablissement public à caractère scientifique et

technologique (EPCST) placé sous la double tutelle du ministère chargé de la Recherche et du ministère chargé de l'Agriculture. Cet institut est composé de chercheurs, souvent issus des écoles nationales supérieures agronomiques (ENSA), d'ingénieurs, de techniciens et d'administratifs.

L’INRA contribue ainsi à résoudre cinq questions majeures

dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation et

l’environnement :

La sécurité alimentaire mondiale, c’est-à-dire la prévention de la faim et de la malnutrition ;

La sûreté alimentaire des aliments et l’effet protecteur des aliments sur la santé ;

La localisation des activités agricoles créatrices d’emplois et de richesses et la cohésion territoriale face à la mobilité économique ;

La gestion des ressources naturelles et la préservation de l’environnement ;

Les projets et les modèles de développement économique et social.

Premier institut de recherche européen dans le domaine de l’agronomie, l’INRA répond activement aux appels d’offres de la Commission Européenne. Dans le monde, il collabore autant avec des pays industrialisés que des pays en voie de développement : au total, une centaine de pays sont concernés, dont une trentaine liés par des accords bilatéraux.

L’INRA est également membre du groupement d’intérêt public Agence Nationale de la Recherche (GIP-ANR), créé le 7 février 2005, qui associe différents ministères et organismes de recherche. L’INRA en chiffres L’INRA c’est : • Le premier institut de recherche agronomique européen ;

• L’un des trois premiers mondiaux dans la recherche agronomique avec le Wageningen Universteit and Researchcentrum (Pays-Bas) et l’Agricultural Research Service du ministère de l’Agriculture des États-Unis ; • 680 millions d’euros de budget en 2005 • 8850 agents en 2004, dont 1840 scientifiques, 2360 ingénieurs, 4640 techniciens et administratifs, 1200 doctorants, 1000 stagiaires ;

Les Implantations de l’INRA L’INRA c’est aussi :

• Une délégation régionale dans chaque région ;

• 21 centres régionaux ; • 14 départements scientifiques ; • 405 unités, dont 265 de recherche, 70 d’expérimentation, 60 d’appui à la recherche et 10 de service ; • 145 unités de recherche sont des Unités Mixtes de Recherche (UMR),

associant l’INRA à d’autres organismes de recherche ou d’enseignement supérieur ; • A l’étranger : 3 cellules et laboratoires mixtes en Chine et au Brésil Source : DUBOIS E., 2006. Observatoires de pratiques agricoles et enjeu territoriaux : élaboration d’une typologie, INRA SAD, Rapport de Maîtrise des Sciences et Techniques en Aménagement et Environnement, Version 2, 70 p.

(29)

Station de Recherche de Mirecourt Gestion de la

recherche

Directrice d’unité : Catherine Mignolet (IR)

Responsable de l‘installation expérimentale : Claude Bazard (IE) Responsable AQR : Marc Benoît (DR)

Unité de recherche 055

(avec installation expérimentale)

Services locaux d'appui à la recherche

Secrétariat/gestion : Liliane Ogé (TR) et Corine Poinsot (AJT, ¾ temps) Documentation : Corine Poinsot (AJT, ¼ temps), Valérie Bichet (MOO) Atelier : Jean-Paul Aubry (TR) et Régis Thierry (TR, ½ temps)

Organisation scientifique et technique de la

recherche

Projet d’unité Responsable scientifique : Catherine Mignolet (IR) (avec l’appui du GSR*)

Axe 1 Axe 2

Conception de systèmes techniques agricoles

innovants en région de polyculture-élevage Dynamiques de l’organisation spatiale des activités agricoles dans des territoires à enjeux environnementaux Animateurs scientifiques : Jean-Louis Fiorelli* (IR) et Xavier Coquil* (IR)

Animateur scientifique : Marc Benoît* (DR) André Blouet (EC associé, formation/apprentissage sur des systèmes innovants)

Damien Foissy* (AI, ¾ temps), responsable évaluation agronomique Jean-Marie Trommenschlager* (AI), responsable évaluation zootechnique

Installation expérimentale Responsable : Claude Bazard* (IE)

Lionel Caudy (AJT, ½ temps) Maurice Grosse (TR, CPA) David Marcolet (AJT) Gilles Rouyer (AJT, ½ temps)

Lucie Gouttenoire (élève-ingénieur agronome en apprentissage, 2006-2007)

Elisabeth Bienaimé (IR, UMR EEF Nancy) Pierre-Yves Bernard (chargé de mission CRAL, à disposition de l’INRA, doctorant) Lionel Caudy (AJT, ½ temps)

Damien Foissy* (AI, ¼ temps)

Rachel Jacopin (doctorante, Géographie Nancy 2, 2004-2006)

Catherine Mignolet* (IR, doctorante) Gilles Rouyer (AJT, ½ temps) Céline Schott (IE contractuelle, 2001-2006)

« Troupeau »

Patrice Brouillard (AGT) Claude Cuny (AJT) Louis Echampard (AJT) Emilie Fontana (AJT)

Jean-Luc Giquel (AJT) Rémi Lavé (AJT) Gilles Lhuillier (AGT) Christophe Py (AJT)

« Cultures »

Marc Harmand (TR) Bruno Ladaique (AJT) Thierry Rajoie (AJT) Régis Thierry (TR, ½ temps)

Station de Recherche de Mirecourt

Dynamiques de l’organisation spatiale des activités

agricoles dans des territoires à enjeux environnementaux

Modélisation de la diversité des activités agricoles et de

leurs évolutions au sein de territoires à enjeux sur la

ressource en eau Modélisation des impacts de l’agriculture sur la qualité

des ressources en eau Simulation de réorganisations spatiales au sein

de territoires Méthodes typologiques à partir

d’enquêtes ou de bases de données statistiques

Méthodes de fouille de données spatio-temporelles

SIG, analyse spatiale

Suivi de sources et de parcelles (par bougies poreuses)

Test de modèles (STICS, Agriflux) Contribution à des chaînes de

modélisation (couplage de modèles) Méthodes de prospective Modélisation statistique GSR : Groupe Stratégique de Recherche AQR : Assurance Qualité dans la Recherche MOO : Main d’Oeuvre Accasionnelle IR : Ingénieur de Recherche TR : Technicien de Recherche EC : Enseignant Chercheur

IE : Ingénieur d’étude AJT : Adjoin Technique CPA : Cessation Progressive d’Activité

DR : Directeur de Recherche AGT : Agent Technique CRAL : Chambre Régionale d’Agriculture de Lorraine

Figure n°1 : L’organisation de la recherche au sein de la station - Source : Mignolet, 2006 Mirecourt_présentation_14_02_2006.ppt

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À noter également que depuis le 1er juillet 2006, l’INRA héberge le siège de la

maison d’édition Quae, constituée sous la forme d’un groupement d’intérêt économique. Elle produit et diffuse les titres issus des recherches de l’INRA, du CIRAD, du CEMAGREF et de l’Ifremer. Elle compte un millier de titres à son catalogue.

B – Présentation de la station de Mirecourt.

La station de Recherche de Mirecourt (Annexe 3), qui dépend du centre de Nancy est composée de deux unités :

Une Unité propre de Recherche ;

Une installation Expérimentale, qui appartient au Département Sciences pour l’Action et le Développement.

1 – L’organisation au sein de la station.

Celle-ci est présentée en contre page avec la Figure n°1. 2 – Les enjeux du projet scientifique.

Ces enjeux sont inscrits dans les réflexions menées dans le Département de Recherche SAD pour analyser et favoriser l’innovation technique dans des systèmes de production durables au sein de territoires ruraux.

Mission : développer des outils et démarches pour accompagner les transformations de l’agriculture vers une meilleure durabilité environnementale, à différents niveaux de gestion agricole.

Pour résumer, le projet est un dispositif qui articule (i) la conception de systèmes de production innovants répondant à des objectifs de préservation des ressources naturelles, et (ii) l’exploration de la diversité des dynamiques agricoles et leur organisation spatiale à l’échelle de territoires à enjeux environnementaux.

3 – La structuration du projet scientifique. Les objets d’étude :

Les systèmes techniques agricoles ; Les exploitations agricoles ;

Les territoires. Axes :

Axe 1 : Conception de systèmes techniques agricoles innovants en région de polyculture élevage ;

Axe 2 : Dynamiques de l’organisation spatiale des activités agricoles dans des territoires à enjeux environnementaux.

Le stage que j’ai réalisé à la station de Mirecourt durant six mois (du 5 février au 5 août) s’inscrit dans l’Axe 2 de recherche de la station, présenté en contre page, Figure n°2.

(31)

Résumé du projet : Conception d’Observatoires de Pratiques Territorialisés

Piloté par Marc Benoît (INRA/SAD/Mirecourt) assisté par Michel Passouant (CIRAD/TERA/UMR Tetis)

Très peu de travaux prennent en charge une réflexion sur une construction de dispositifs d’observation des pratiques agricoles replacées au niveau du territoire. Les dispositifs actuels sont soit une entrée thématique, donc partielle, appliquée à de vastes territoires1, soit des pratiques temporaires d’observation liées à des programmes de recherche-intervention1.

L’originalité principale du projet vient de sa vision intégrative du concept d’observatoire en prenant en compte :

1. Les attentes et les besoins des acteurs, dans une démarche de construction sociale de l’observatoire : compréhension de la perception, représentation formelle de cette perception, validation de la représentation.

2. Les pratiques agricoles en les resituant au sein d’un territoire et en relation avec les enjeux et les rôles des acteurs.

3. L’opérationnalisation de l’observatoire avec d’une part son institutionnalisation (qui le gère, qui l’anime, qui y accède, etc.) et son instrumentation sous forme d’une application informatique configurée à la suite du processus de co-construction, avec un système de collecte, de construction et de diffusion d’information.

4. Le recours à un formalisme unifié pour exprimer les représentations produites à chaque étape et pour assurer la continuité du processus de conception et de mise en place.

5. L’ouverture vers des échanges entre les observatoires et vers le changement de niveau d’organisation des pratiques agricoles.

Trois questions essentielles seront traitées dans ce projet :

- Comment concevoir un observatoire, pour qui, pourquoi et comment ? - Quels sont les domaines d’intérêt pour une telle mise en observation ? - Comment l’organiser pour la rendre opérationnelle ?

Pour aborder ces questions, cinq domaines d’investigation constituent le cœur de notre projet :

- Comment caractériser les pratiques au sein de la diversité des systèmes de production constitutifs du tissu des exploitations d’un territoire déterminé ?

- Quelle analyse des besoins des acteurs gérant les enjeux de ce territoire, quelle structuration de l’observatoire ? Et donc, quel type d’information recueillir et avec quelle procédure de traitement et de mise en circulation entre les acteurs ?

- Quels enjeux privilégier (environnement, emploi, bien-être animal…et humain, qualité des produits)…maintenant en s’assurant d’une certaine robustesse des dispositifs d’acquisition des informations (« résister aux modes ») ?

- Quels choix des niveaux d’observations et quelles relations entre les niveaux (sémantiques et géographiques) construire au sein du système d’information?

- Quelles insertions dans les organisations et leurs conséquences sur les processus de négociation ? Nous développerons nos réflexions sur des territoires, du Nord comme du Sud, où ces enjeux mobilisent des partenaires du Développement. Ces partenaires sont, pour la plupart, associés dans un programme retenu par l’ADAR : « Observatoire territorial des pratiques agricoles et des systèmes de production » animé par Jean-Marie Vinatier (CRA Rhône-Alpes). Dans le cadre de ce projet ADAR, concevoir un observatoire revient à se positionner dans une « recherche vers l’action » et implique de construire des partenariats et les conditions de leur pérennité, mais aussi à définir les objectifs et conditions d’usage des informations.

Ce projet regroupe un noyau d’agronomes et de chercheurs en systèmes de l’information appuyé sur des compétences thématiques d’économistes, de psychologues-cogniticiens, d’écologues, de géographes, et d’informaticiens.

Pour nous, sa justification passe essentiellement par une capitalisation scientifique innovante entre 10 organismes de recherche et d’enseignement supérieur (Cemagref, CNRS, CIRAD, INRA, INRIA, IRD, Universités de Nancy et Rennes, ENGREF et ENGEES) et par une définition de 5 parcours post-doctoraux cruciaux pour l’avenir des recherches sur le développement durable.

Source : Programme Fédérateur « Agriculture et Développement Durable » - Appel à propositions de recherche 2005 – Projet complet version 2

(32)

II– Contexte et problématique du stage. A – Contexte du stage.

1 – Structures et projets impliqués.

Le stage, présenté à travers ce rapport s’inscrit dans un projet de recherche mené par l’INRA, intitulé Conception d’Observatoires de Pratiques Territorialisées (cf résumé en contre page). Evalué et financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), COPT s’insère dans un de ses programmes de recherche, intitulé Agriculture et Développement Durable (ADD). En terme d’objectif, COPT s’attache à étudier les relations entre territoire et pratiques agricoles et vise à comprendre comment les observatoires existants ont été mis en place, pourquoi et comment ils travaillent.

COPT s’appuie également sur le projet APCA-ICTA, nommé Observatoires des Territoires et des Pratiques Agricoles (OTPA), projet mené par les chambres d’Agricultures et soutenu par l’ADAR.

Pour résumer et simplifier le contexte, il faut simplement comprendre que l’INRA et les Chambres d’Agriculture travaillent en partenariat sur la thématique des pratiques agricoles et qu’ils associent leurs projets respectifs, à savoir COPT et OTPA.

Ainsi, les collectifs des deux projets se retrouvent régulièrement pour échanger leurs expériences respectives et leurs interrogations.

2 – Missions sur le terrain.

Concrètement, la mission consiste à expérimenter la construction

d’observatoires de pratiques agricoles sur des territoires définis et particuliers. Ainsi à travers les projets OTPA et COPT différents chantiers ont été réalisés. Les chantiers en relation avec OTPA sont appelés chantiers A, tandis que ceux qui appartiennent au projet COPT sont appelés chantiers B.

Par conséquent, avec l’expérience acquise depuis plusieurs années, les différents experts (INRA, CNRS, IRD, CIRAD, Chambres d’Agricultures, Universités…), impliqués par les deux projets, ont essayé de modéliser la conception d’observatoires des pratiques agricoles. Ils sont ainsi parvenus à mettre au point une spirale qui résument les grandes étapes de conception d’un observatoire (Figure n°3).

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Equipe

Correspondant principal

Titre ou grade / discipline

Etablissement/département/ unité Directeur d’unité

2 Michel

PASSOUANT

CIRAD-Chercheur

informatique Cemagref-CIRAD-engref/ UMR tetis

Pascal KOSUTH

3 Claudine THENAIL CR / agronomie INRA/SAD/Armorique Jacques BAUDRY

4 Laurence

HUBERT-MOY MdeC/ géographie

Université Rennes 2 / UMR CNRS 6554 / LETG

Vincent DUBREUIL

5 Pierre DUPRAZ CR/ économie INRA/ SAE²/ ESR Rennes Frédéric CHANTREUIL

6 Christian BRASSAC MdeC/ Psychologie Université Nancy 2/ LabPsyLor/équipe CODISANT

André FLIELLER

7 Florence LE BER E-C/ informatique ENGEES / CEVH Michèle TREMOLIERES

8 Jean-François

MARI Pr / informatique INRIA/ LORIA/UMR-CNRS 7503

Hélène KIRCHNER 9 Christian BOCKSTALLER IR / agronomie INRA/Environnement et Agronomie / UMR INPL-ENSAIA-INRA Sylvain PLANTUREUX

10 Olivier BARRIERE CR/ juriste et anthropologue IRD/ Milieux et Environnement/ US 166-coordination Roselt

Jean-Marc D’HERBES

11 Dominique KING DR/ science du sol INRA/Environnement et Agronomie/ UR Science du sol

Guy RICHARD

12 Christine LE BAS IR/ science du sol INRA/ Environnement et Agronomie/ Infosol

Dominique ARROUAYS

13 Pierre RUELLE IGREF Cemagref/UMR G-Eau Patrice GARIN

Tableau n°1 : Présentation des treize équipes du projet COPT.

Source : Programme Fédérateur « Agriculture et Développement Durable » - Appel à propositions de recherche 2005 – Projet complet version 2

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L’objectif de cette modélisation est de pouvoir décrire la marche à suivre en matière d’observatoire des pratiques agricoles pour aider les groupes d’acteurs qui voudraient construire de telles structures dans l’avenir.

A titre d’exemple et suite à la réunion des 28 et 29 mars 2006 qui rassemblait les différentes équipes des projets, une stagiaire a été engagée dans le but de réaliser une typologie des observatoires. Travail dont s’est acquittée Emilie DUBOIS, étudiante à l’Université de Metz.

3 – Avancements du projet COPT.

Le projet COPT n’en est actuellement qu’à son commencement. D’autres étapes sont nécessaires pour finaliser le projet et aboutir à une méthode issue de l’expérience des observatoires existants. Ces étapes sont les suivantes :

WP 1 : Identification des réussites, échecs récents et des lacunes dans les observatoires de pratiques ;

WP 2 : Conception d’un schéma type d’observatoire et utilisation du langage UML ;

WP 3 : Mettre en œuvre le schéma type aux observatoires, et analyse du contenu des observatoires sur les chantiers A (chantiers du projet ADAR) ; WP 4 : Elaboration de la méthode de conception d’observatoire et validation sur les chantiers B ;

WP 5 : Finaliser la proposition méthodologique de COPT et la diffuser aux plans nationaux et internationaux.

Le travail du WP1, auquel participe mon stage, est couvert par plusieurs équipes : l’INRA-SAD Mirecourt, l’UMR TETIS (Cemagref, CIRAD, Engref), l’INRA-SAD Armorique, l’US IRD 166 « Désertification », l’UR E&A Science du Sol Orléans et l’US E&A InfoSol UMR G-EAU.

Pour réaliser ces différentes étapes, treize équipes aux approches très diversifiées ont été réunies, la première étant celle de l’INRA de Mirecourt. Ces treize équipes sont présentées en contre page, Tableau n°1.

Ce collectif diversifié contribue à donner une approche très complète de la problématique du projet. Il est en effet très rare qu’autant de chercheurs de centres institutionnels et d’horizons si divers se retrouvent à travailler ensemble sur un projet commun.

Cela a sans aucun doute contribué au succès du projet lors de son montage financier.

4 – Le budget du projet COPT.

Le projet COPT bénéficie d’un financement important de l’Agence Nationale de la Recherche. Celui-ci s’élève en effet à presque 600 000 € HT.

Pourquoi ce projet là est-il aussi bien financé ? Parce qu’il s’agit d’un projet novateur par son approche des pratiques sous l’entrée « observatoires », et parce qu’il fédère des chercheurs d’horizons très divers. Il a donc l’approche transversale que recherchait l’ANR, bien différente des approches thématiques habituelles des autres projets.

C’est pourquoi le projet a obtenu une évaluation de l’ANR aussi positive. Le projet a même bénéficié d’un supplément – non indiqué ici – pour organiser les rencontres entre les chercheurs du projet COPT et les développeurs du projet OTPA.

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Les personnels temporaires indiqués dans le tableau en contre page sont des post-doctorants et des stagiaires, dont des stagiaires chargés d’enquêter les acteurs du Développement et des agriculteurs sur les chantiers de recherche.

B – Objectifs et problématique du stage. 1 – Objectifs du stage.

Les objectifs du stage étaient doubles. Ainsi, dans un premier temps, la tâche consistait à réaliser une synthèse des opérations Ferti-Mieux et de la proposer aux membres du Corpen (service de l’ancien MEDD). En effet ces derniers, souhaiteraient réactualiser le catalogue des bonnes pratiques agricoles en s’appuyant sur cette synthèse. Une restitution est prévue devant les membres du Corpen en octobre 2008.

Ensuite le second objectif, lié au projet COPT, était de lancer la création d’un observatoire sur le bassin versant du Madon (cours d’eau qui traverse la ville et le finage de Mirecourt) où il est prévu également la création d’une opération Agri-Mieux (opération de conseil auprès des agriculteurs). Cependant, suite à une réunion rassemblant l’INRA (Marc BENOIT et Jean-Patrick VERRON), la chambre d’agriculture de Meurthe-et-Moselle (Dominique LABAYE) et la chambre d’agriculture des Vosges (Annie KUNG-BENOIT) ce projet a finalement évolué. Ainsi au lieu d’envisager la création d’un observatoire sur la future opération Agri-Mieux du Madon, il est paru plus intéressant, après concertation de créer un observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine. Par conséquent, au final, l’objectif du stage était de commencer à étudier la possibilité de créer l’observatoire Agri-Mieux de Lorraine et d’envisager l’élaboration de son cahier des charges.

2 – Problématique du stage.

La problématique du stage découle des objectifs définis au départ et qui sont rappelons le :

1) Faire la synthèse des anciennes opérations Ferti-Mieux ;

2) Lancer le projet de création de l’observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine.

Même si les deux objectifs découlent de projets différents à savoir un projet mené par le Corpen pour l’objectif 1) et le projet COPT mené par l’INRA pour l’objectif 2), une problématique commune a été développée. En effet le projet COPT pourrait trouver des avantages dans la synthèse des opérations Ferti-Mieux et s’y appuyer pour mener à bien le projet sur l’observatoire Agri-Mieux.

C’est pourquoi la problématique du stage, qui m’a servi de fil conducteur, était

de savoir si, l’expérience accumulée par les anciennes opérations Ferti-Mieux,

pouvait être utile à la construction d’un observatoire des nouvelles opérations Agri-Mieux conduites en Lorraine ?

3 – Méthodes de travail.

a – Synthèse des opérations Ferti-Mieux.

Pour effectuer la synthèse sur les opérations Ferti-Mieux, deux phases ont été nécessaires. Dans un premier temps, une étude bibliographique (environ deux mois) a été réalisée afin de réunir toute l’information pertinente sur Ferti-Mieux.

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Ensuite l’information a été rassemblée sous forme d’un tableau très complet, autrement dit, nous avons construit une base de données Excel à partir de laquelle nous pouvions faire une synthèse. Pour alimenter le tableau, nous avons privilégié plusieurs sources d’informations :

Internet ;

Fiches d’évaluation des opérations Ferti-Mieux ;

Rapports divers de l’ANDA et des chambres d’agriculture ; Synthèse de Michel Sebillotte.

Dans un second temps et parallèlement à la recherche bibliographique, nous avons aussi recherché de l’information auprès des anciens animateurs Ferti-Mieux, information très importante puisqu’elle découle du vécu des animateurs et de leur expérience du terrain. Pour ce faire il a fallu réactualiser les coordonnées des anciens animateurs Ferti-Mieux qui ont été soigneusement conservées. Ceci a nécessité plus d’une trentaine d’appels téléphoniques auprès des Chambres d’Agriculture de France.

Une fois ces coordonnées remises à jour, nous avons pu envoyer un petit questionnaire et un tableau relatif à l’opération Ferti-Mieux correspondante, à tous les animateurs encore en action, ou par défaut aux chambres d’agricultures. Environ 50 mails ont été envoyés, à travers lesquels plusieurs questions été posées. Ces questions portaient sur la naissance de l’opération, les dates de labellisations, les indicateurs et méthodes employées et enfin les résultats obtenus. En résumé cette cinquantaine de mails envoyés dans la première quinzaine du mois d’avril, constitue en réalité le premier jet de questionnaires transmis aux animateurs. Pour ce premier jet, le questionnaire sera considéré comme étant le questionnaire A (Annexe 6).

Sur les cinquante mails envoyés, seuls 19 questionnaires A ont été retournés à ce jour. Ces réponses ont permis de compléter une première fois la synthèse sur les

opérations Ferti-Mieux et également de connaître les 1ers éléments de réussite et

d’échecs pour quelques opérations.

Le 2 mai, lors d’une réunion du CORPEN, à l’ancien Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, j’ai présenté un diaporama sur les opérations Ferti-Mieux que j’ai construit grâce aux réponses récoltées par le premier questionnaire. Suite à cet exposé, les experts du CORPEN, m’ont demandé de nouvelles précisions et de nouvelles informations. Par conséquent questionnaire B plus complet et plus exigeant (Annexe 7) a été construit. Ce dernier a été envoyé à tous les anciens animateurs de Ferti-Mieux. Cela a représenté un envoi de 58 nouveaux mails entre fin mai et début juin. A ce jour, 22 questionnaires B ont été retournés et ont permit d’élargir les champs de la synthèse.

Les résultats concernant la création du tableau et de l’élaboration de la synthèse seront traités et présentés plus en détail dans le second chapitre.

b – Observatoire des opérations Agri-Mieux.

En ce qui concerne le projet d’observatoire, nous avons procédé de façon progressive comme dans tout projet novateur. Ainsi nous avons dans un premier temps tenter de réaliser un prototype d’observatoire des opérations Agri-Mieux de Lorraine, puis dans un second temps nous avons présenter le projet aux professionnels concernés afin d’en connaître leur sentiments et leur recommandations. Les premières conclusions sur ce projet seront traitées dans le troisième et dernier chapitre.

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CHAPITRE 2 :

Les opérations Ferti-Mieux :

Synthèse de la bibliographie

existante,

recherche

d’informations auprès des

anciens animateurs et bilan.

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I – Naissance des opérations Ferti-Mieux.

Ces opérations de conseil ont été mises en œuvre dès 1991 à l’initiative du Ministère de l’Agriculture, l’opération est confiée à l’Association Nationale de Développement Agricole (ANDA) avec le soutien de l’ensemble de la Profession Agricole et du Ministère de l’Environnement.

Ainsi un label Ferti-Mieux est créé et décerné à des groupes d'agriculteurs qui s'engagent à protéger la ressource en eau. Concrètement, ces agriculteurs, exclusivement volontaires, modifient leurs pratiques de fertilisation pour réduire les fuites de nitrates vers les rivières et les nappes. Ils apprennent par conséquent à apporter la juste dose d’azote, à fractionner leurs apports et à implanter un couvert végétal (Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrates : CIPAN) pour limiter le lessivage hivernal. Autrement dit, ils modifient leurs pratiques pour atteindre une agriculture durable et répondre aux exigences européennes.

En guise d’informations vous pourrez trouver en annexe 3, la description et

l’évolution du contexte législatif dans lequel, les opérations Ferti-Mieux se sont développées.

II – Principes de Ferti-Mieux.

Cette seconde partie est un rapide aperçu du fonctionnement de Ferti-Mieux. Elle a été conçue à partir du rapport intitulé, "Ferti-Mieux, Une opération de lutte contre les pollutions par les nitrates", rapport réalisé par Michel SEBILLOTTE, le 12 novembre 2003, lors d’une journée de l’Académie d’Agriculture (Annexe 8). Ce rapport était la synthèse finale sur Ferti-Mieux officiellement disparue 10 mois plutôt.

A – Les principes clés de Ferti-Mieux.

Pour protéger la ressource en eau, les opérations de conseils Ferti-Mieux reposaient sur plusieurs points clés. Elles s’appuyaient sur :

La mobilisation et l’utilisation des connaissances techniques, scientifiques et méthodologiques pour aboutir à une diminution substantielle des risques de pollution diffuse par les nitrates. Par exemple, la méthodologie retenue pour les actions s’appuie fortement sur les travaux conduits par la recherche et le CORPEN (cahier des charges).

La mobilisation volontaire sur une zone géographique cohérente avec la circulation de l’eau (bassin versant par exemple) de l’ensemble des agriculteurs et de leurs partenaires pour prendre en main la qualité de l’environnement tout en maintenant le revenu de l’exploitation. Les acteurs se retrouvent ainsi localement au sein d’un comité de pilotage pour orienter l’action.

Une action de conseil auprès des agriculteurs et de leurs prescripteurs (ensemble de conseillers intervenant sur une exploitation) visant l’ensemble des systèmes de production présents sur le bassin d’alimentation.

L’obligation de modifier progressivement les pratiques culturales et d’élevages susceptibles de polluer pour réduire les risques.

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La conduite d’une évaluation précise des modifications de pratiques agricoles et la diffusion des résultats obtenus auprès des partenaires et du grand public.

La reconnaissance par l’attribution d’un label du sérieux des moyens humains, techniques et financiers, réunis pour aboutir à une réelle modification des pratiques. Ce label garantit :

• aux agriculteurs, l’assurance d’un appui technique efficace et

adapté et la reconnaissance de leurs efforts ;

• aux prescripteurs, la cohérence et la qualité de leurs interventions ;

• aux partenaires financiers, le bon emploi de leur contribution ; au

grand public, la preuve de la mobilisation des agriculteurs et de l’adaptation de leurs pratiques pour préserver la qualité de l’eau. B – Création, suivi et évaluation des opérations Ferti-Mieux.

1 – Les structures.

Six structures différentes (Schéma n°1) se partageaient le travail en terme de suivi, d’attribution des labels et d’évaluation des opérations Ferti-Mieux. Ces structures se situaient à deux niveaux : national et local. On retrouvait ainsi au niveau national, le comité national de pilotage (CP), le comité scientifique et technique (CST) et le secrétariat technique (ST). Enfin pour le niveau local il y avait le comité de pilotage local, le comité technique et enfin les animateurs ou responsables techniques.

2 – Cycle d’une opération Ferti-Mieux(Schéma n°2).

Pour lancer une opération Ferti-Mieux en 1991, rien de plus simple, il suffisait d’un groupe de volontaires souhaitant remédier à un problème de pollution de l’eau sur un territoire donné.

Comité de Pilotage Comité Technique Animateur Comité de Pilotage Comité Scientifique et Technique Secrétariat Technique 1er Etage : Niveau National

2nd Etage : Niveau Local

Schéma n°1 : Structures impliquées dans Ferti-Mieux

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Figure n°4 : Cahier des charges du CORPEN, 1991.

Figure n°5 : Le Guide Ferti-Mieux, 1997. Danielle Lanquetuit et Michel Sebillotte

Toutefois le plus dur restait à venir. En effet, pour officialiser une opération, il fallait, dès la première année, obtenir un pré-label en présentant l’opération sous la forme d’un dossier de candidature. Ce pré-label, si il était attribué par les instances nationales, était délivré en général pour un an.

Une fois ce pré-label obtenu, il fallait, pendant une année, apporter des modifications et réaliser des efforts en terme de travail (conseils auprès des agriculteurs, améliorer les connaissances…) pour que l’opération puisse postuler et bénéficier de l’obtention du label Ferti-Mieux (Figure n°6).

Par contre, même si cette seconde étape était remplie, le label n’était pas pour autant décerné à vie car, il était, contrairement au Pré-Label, décerné pour un ou deux ans suivant l’avis de l’organe compétent.

Ainsi une fois les échéances du label terminées, l’opération pouvait si elle le désirait, poursuivre l’aventure en renouvellant son label pour un ou deux ans. L’opération pouvait ainsi utiliser le label tant qu’il était renouvelé par l’évaluation.

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Enfin, il faut noter que deux documents ont été réalisés pour faciliter à la fois la création et l’évaluation des opérations Ferti-Mieux. Pour le premier il s’agissait du cahier des charges du CORPEN (Figure n°4 page précédente), document intéressant et utile pour lancer une opération et pour suivre une méthode rigoureuse. Le second n’est autre que le guide Ferti-Mieux (Figure n°5 page précédente), ouvrage destiné aux techniciens et animateurs de Ferti-Mieux. L’objectif de ce guide était d’aider le personnel de Ferti-Mieux à évaluer l’évolution des pratiques des agriculteurs et ainsi de mettre toutes leurs chances de leurs côtés lors des évaluations.

Réalise A n n é e n + 1 = A n n é e d e l a b e ll is a ti o n A n n é e n + 3 = R e n o u v e ll e m e n t d u l a b e l A n n é e n = A n n é e d e p ré -l a b e ll is a ti o n CP National IMPULSION Initiative volontaire 1 Territoire + Animateur ST Aide Transmet Emet un avis sur Le pré-label Sa durée Les améliorations

Les prochaines échéances

Dossier Participent CP National ST CST 2 experts Statue sur Le label Sa durée Les améliorations

Les prochaines échéances

Dossier Organise Effectuent 1 personne chargée du suivi Présentation en 10 pages Mission d’évaluation Rencontre d’acteurs et/ou visite d’exploitations CST Réuni Présentent Président du CST Ouvre une discussion

Vote pour définir le type de labellisation

Avis transmis

À partir Rédige

Schéma n°2 : Procédures de création d’une opération Ferti-Mieux

CST Transmet

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III – Fonctionnement des opérations Ferti-Mieux.

Pour rassembler toute l’information trouvée sur les opérations Ferti-Mieux, nous avons décidé avec Marc BENOIT de construire un tableau Excel. Cependant comme ce tableau était beaucoup trop conséquent nous avons décidé de le mettre sur CD

(disponible en Annexe 9). Une fois réalisé et complété par les différentes sources

d’information, ce tableau nous a permit d’interpréter et d’analyser les connaissances et les moyens accumulés par Ferti-Mieux. Par conséquent pour avoir une information précise sur une opération Ferti-Mieux il est conseillé de consulter le CD disponible en annexe 9.

A – Tableau de données.

Avant de construire le tableau et d’y ajouter l’information, il fallait d’abord réfléchir à ce qu’il devait contenir. Au début du stage le tableau était beaucoup trop incomplet tout comme le questionnaire A, qui n’était pas assez développé. Cependant avec la réunion du CORPEN qui s’est tenu le 2 mai à Paris, nous avons pu élargir considérablement les champs de notre tableau et par conséquent les thèmes à renseigner sur Ferti-Mieux grâce à un nouveau questionnaire. En effet, comme la synthèse sur Ferti-Mieux doit servir aux membres du CORPEN, pour la révision du catalogue des bonnes pratiques agricoles, je me suis attaché lors de la réunion, à noter toutes les recommandations des membres du CORPEN. Ainsi grâce à leurs nombreuses interrogations, notre tableau est devenu beaucoup plus complet. Voici les colonnes du tableau définitif à renseigner :

Nom de l’opération. Animateurs Ferti-Mieux :

 Anciens animateurs (en 2002 pour la plupart)

 Animateurs actuels ou personnes contact

Caractéristiques générales des opérations :

 Région

 Département

 Petite Région Agricole

 Territoire de l’opération (Limites fonctionnelles)

 Superficie totale

 SAU

 Nombre de communes

 Nombre d’agriculteurs

 Système de production (selon les fiches dévaluation)

 Système de production simplifié (selon les typologies des

Chambres d’Agriculture)

 Classement en zone vulnérable

 Problèmes posés

 Teneurs en nitrates

 Temps de réponse du milieu (par rapport aux mouvements des

nitrates)

 Budget Moyen Annuel

Dates de labellisation :

 Pré-Label

 Label

 1er Renouvellement de label

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 2nd Renouvellement de label

 3ème Renouvellement de label

 4ème Renouvellement de label

 Durée de vie de l’opération (jusque 2001)

Les Agriculteurs :

 Evolution du nombre d’agriculteurs

 Durée d’accompagnement des agriculteurs

Moyens mis en œuvre pour l’opération :

 SIG et Base de données

 Mise en place d’une charte

 Méthodes et Logiciels pour conseiller les agriculteurs

 Indicateurs

 Indicateurs économiques

 Indicateurs de pollution

 Destination des indicateurs

 Pratiques agricoles suivies

 A quel pas de temps et à quelle échelle ?

 Exploitations en partie ou en totalité dans le territoire

Qualité de l’eau :

 Suivi de la qualité de l’eau

 A quel pas de temps et à quelle échelle ?

Résultats de l’opération :

 Echec ou réussite ?

 Difficultés rencontrées

 Eléments de réussite

 Plus l’opération est petite et plus la réussite est importante

 Impact de l’opération sur les CTE et sur les CAD

 Fallait-il aller plus loin jusqu’à nuire aux revenus des agriculteurs

L’après Ferti-Mieux :

 Requalification ou arrêt de l’opération

 Organisme repreneur

 Différence par rapport à l’opération de départ

 Les pratiques ont-elles perduré après la disparition de Ferti-Mieux

Point de vue des animateurs :

 Réseau et animation nationale Ferti-Mieux

 Bilan sur Ferti-Mieux

Questionnaires :

 Questionnaire A rempli

 Questionnaire B rempli

Tous ces renseignements sont à priori disponibles auprès des animateurs. Cependant la précision exigée par les renseignements et le fait que Ferti-Mieux n’existe plus depuis plusieurs années, font que les animateurs peuvent très rarement remplir complètement le questionnaire B.

Néanmoins, même si les questionnaires sont souvent peu complet il est toutefois possible d’en retirer de l’information et d’en synthétiser l’information.

Ainsi toute cette troisième partie sera directement induite des informations rassemblées par le tableau Excel.

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