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Étude théorique de processus cohérents danc les alcalino-terreux

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Étude théorique de processus cohérents danc les

alcalino-terreux

Martial Millet

To cite this version:

Martial Millet. Étude théorique de processus cohérents danc les alcalino-terreux. Physique Atomique

[physics.atom-ph]. Université Paris Sud - Paris XI, 2002. Français. �tel-00002556�

(2)

N o

d'ordre :6828

UNIVERSITE PARIS XI

U.F.R. SCIENTIFIQUE D’ORSAY

THÈSE

présentée pour obtenir

le GRADE de DOCTEUR EN SCIENCES

par

Martial Millet

Sujet:

Étude théorique de pro essus ohérents dans les al alino-terreux.

Soutenue le 26 février 2002 devant la ommission d'examen :

M me

Mireille Aymar Dire teur de Thèse

M Bertrand Carré

M Bertrand Girard

M Hans-Rudolf Jauslin Rapporteur

M me

Eliane Lu -K÷nig

(3)
(4)

Je souhaite tout d'abord remer ier vivement messieurs Hans-Rudolf Jauslin et Alfred

Ma-quet qui ont a epté la lourde harge d'être les rapporteurs de ette thèse. Je tiens également

àremer ier lesautresmembresdu jury,Bertrand GirardetBertrandCarré,quiont bienvoulu

onsa rer à mathèse une partie de leur tempsextrêmement pré ieux.

Jeremer iegrandementmadameMireilleAymardem'avoir,toutd'abord,a ueillipendant

4 ans dans son équipe de re her he ausein de laquelle j'ai pu réaliser DEA etthèse mais aussi

et surtoutpour laqualité de son en adrement tout aulong de e travail.

Je tiens également à exprimer ma profonde re onnaissan e à madame Eliane Lu -K÷nig

poursa onstantegentillesseetsonsoutienin onditionnel.Sondevouementetsagranderigueur

ont toujours été des moteurs dans l'avan ée de nos travaux. La qualité de e mémoire doit

beau oup àla minutieuseattention dontelle afait preuvelors de sa réda tion.

Je souhaite aussi exprimer toute ma gratitude envers monsieur Jean-Marie Le omte pour

m'avoirfaitproterde ses idéesbrillantes,desavirtuositédans lamanipulationdu formalisme

et de sa vaste érudition s ientique.

Ennje souhaiteremer ier tout eux quiont parti ipéplus oumoins dire tement à

l'avan- ementdenos travaux,lesmembresdu laboratoireAiméCotton,bienévidement,maissurtout

(5)
(6)

Introdu tion 13

Lesprin ipesdu ontrle ohérent. . . 14

S énarios dépendants de la phase des laser . . . 15

S énarios indépendantsde la phasedes laser . . . 17

Contrle ohérent des produits d'ionisation dans lebaryum . . . 18

Paquets d'onde autoionisants dans le al ium . . . 19

Méthode d'étude de ladynamique non-perturbative d'ex itation d'états autoionisants 20 Organisationdu mémoire . . . 21

I Traitements semi- lassiques des phénomènes dépendant du temps 25 I.1 Intera tion d'un système de harges ave un hamp éle tromagnétique lassique 26 I.1.1 Limite non-relativiste :l'hamiltonien de Breit-Pauli . . . 26

I.1.2 Champ quantié . . . 28

I.1.3 Hamiltoniendipolaire éle trique . . . 29

I.1.4 Approximation du hamp tournant . . . 32

I.2 Opérateurd'évolution . . . 36

I.2.1 Dénition de l'opérateur d'évolution . . . 36

I.2.2 Développement de Born de l'opérateurd'évolution . . . 37

I.3 Dépendan e temporelle de la fon tion d'onde . . . 38

I.3.1 Champ faible . . . 38

I.3.2 Cas parti ulier du hamp fort onstant . . . 44

I.4 Propagation temporelle de l'opérateur d'évolution . . . 46

I.4.1 Approximation lo ale de l'opérateur d'évolution par dis rétisation tem-porelle . . . 46

(7)

I.4.2 Méthodes de propagation. . . 49

II Dynamiquedes pro essus ohérentsd'ionisationdanslessystèmesàplusieurs éle trons 51 II.1 Introdu tion . . . 51

II.2 Modélisationde la stru ture atomique . . . 51

II.2.1 Introdu tion du modèle . . . 51

II.2.2 Équation d'évolution des fon tions d'onde sous la forme d'un système diérentiel . . . 53

II.2.3 Équationsintégrodiérentielles ouplées . . . 55

II.3 Deux méthodes d'éliminationdes ontinuumssans stru ture . . . 56

II.3.1 Éliminationdes ontinuums par l'approximationde Weisskopf-Wigner . 56 II.3.2 Éliminationdes ontinuums dans leformalismede Feshba h . . . 61

II.3.3 Propriétés de l'hamiltonien ee tif. . . 66

II.4 Évolution adiabatique du système . . . 67

II.4.1 Ionisation ohérente à deux photons de deux ouleurs diérentes d'un état dis retvers des ontinuums sans stru ture . . . 68

II.4.2 Approximation adiabatique pour un hamiltonienhermitique . . . 71

II.4.3 Généralisationaux hamiltoniensnon-hermitiques . . . 72

II.4.4 Condition de validité de l'approximationadiabatique . . . 75

II.5 Modèle dé ouplédé rivant lastru ture de résonan e du spe tre atomique . . 75

II.5.1 Justi ation de l'introdu tiondu modèledé ouplé . . . 75

II.5.2 Modèle dé ouplé . . . 77

II.5.3 Ex itationdu ÷urisolé du al ium. . . 79

II.6 Modèle dé ouplé : développement en ples des grandeurs atomiques . . . 81

II.6.1 Diagonalisationde l'hamiltonienee tif sans hamp . . . 82

II.6.2 Des ription sur les ples de résonan e de l'évolution des amplitudes de populationdes états dis rets . . . 82

II.6.3 Opérateurdépla ement lumineux . . . 84

II.6.4 Des riptionsur les ples de l'évolutiondes ontinuums . . . 84

II.6.5 Expressionde l'opérateurde diusion physique S en fon tion des ples . 85 II.6.6 Densité d'états dis rets . . . 87

(8)

IIICal ul des paramètres atomiques : matri e R & MQDT 89

III.1 Introdu tion . . . 89

III.2 Hypothèsesà labase de la méthode . . . 90

III.2.1 Al alino-terreux : rédu tion du problème à trois orps . . . 90

III.2.2 Matri e R &MQDT . . . 91

III.3 Matri e R auxvoies propres :solutions àl'intérieurdu volume de réa tion V 0 . 95 III.3.1 Prin ipede laméthode de matri e Raux voies propres . . . 95

III.3.2 Système propre généralisé . . . 96

III.3.3 Fon tions de base du al ul atomique . . . 101

III.4 Théoriedu défaut quantiqueà plusieursvoies (MQDT) . . . 107

III.4.1 Les fon tions de Coulomb . . . 108

III.4.2 Prolongementhors du volume de réa tiondes solutions . . . 110

III.4.3 Conditions aux limitesphysiques . . . 112

III.5 Représentation  de la MQDT . . . 113

III.5.1 Matri e de réa tan e . . . 113

III.5.2 États de diusion physiques . . . 115

III.5.3 Densité d'états . . . 117

III.6 Pro essus de photoionisation . . . 118

III.6.1 Élements de matri edu diple . . . 118

III.6.2 Se tions e a es de photoionisation. . . 122

IVAnalyse et dynamique des ples de résonan e 127 IV.1 Introdu tion . . . 127

IV.2 Expressions MQDTde l'opérateurde dépla ement(z) . . . 128

IV.2.1 Méthode de Dalgarno etLewis . . . 128

IV.2.2 Expression MQDT de j(z)i . . . 130

IV.2.3 Expression MQDT de (z). . . 134

IV.3 Détermination des positions des ples de résonan e . . . 136

IV.3.1 Résidus de H 1 . . . 136

IV.3.2 Méthode de déterminationdes positionsdes ples de résonan e . . . 138

IV.4 Dynamique dans la des ription dé ouplée . . . 140

IV.4.1 Équations d'évolution du modèle dé ouplé . . . 140

IV.4.2 Couplage entre lesples de résonan e et les ontinuums . . . 142

(9)

IV.4.4 États asso iés aux ples de résonan e . . . 144

IV.5 Développement sur les ples et développement de Mittag-Leer des grandeurs spe tros opiques. . . 146

IV.5.1 Dénitionsdes développements . . . 146

IV.5.2 Ples et densitéd'états . . . 148

IV.5.3 Opérateurdépla ement (z) . . . 150

IV.5.4 Dipoles physiques D o (E) . . . 154

IV.5.5 Signi ationdu développementde Mittag-Leer des diples . . . 157

IV.6 États de Siegert . . . 159

IV.6.1 Expressionmatri ielledes paramètresMQDT . . . 160

IV.6.2 Cal uldire t des fon tions physiques . . . 165

IV.6.3 Lien ave les états de Siegert. . . 167

IV.6.4 Expressionmatri ielledes ples etdes ouplages ave les ontinuums . . 169

IV.6.5 Expression matri ielle de j m (z)i et des ouplages des ples ave les états dis rets . . . 172

IV.6.6 Con lusion. . . 175

V Contrle ohérent dans le baryum 177 V.1 Expérien e de Wang etElliott . . . 177

V.1.1 Originedu ontrle des produits d'ionisation . . . 178

V.1.2 Mesures réaliséesdans l'expérien e . . . 179

V.1.3 Con lusions de l'équiped'Elliott . . . 181

V.2 Équationsd'évolution . . . 184

V.2.1 Hamiltonienee tif . . . 185

V.2.2 Évolution adiabatique . . . 186

V.2.3 Évolution des populations des ontinuums résolues par seuil . . . 187

V.2.4 Équationsde Blo hoptiques . . . 188

V.3 Paramètres atomiques . . . 189

V.3.1 Méthode de al ul . . . 189

V.3.2 Propriétés spe tros opiques du baryum . . . 190

V.4 Simulations numériquesdes expérien es . . . 191

V.4.1 Méthodes numériques. . . 191

V.4.2 Constru tionnumérique de l'hamiltonien ee tif . . . 192

(10)

V.4.4 Comparaison des ordres de grandeur . . . 195

V.5 Interprétation des résultats de l'expérien e dans l'approximation adiabatique . . 196

V.5.1 Approximation adiabatique lorsque les pro essus à deux photons sont traités ommedes perturbations . . . 197

V.5.2 Couplage 1 (t) système à deux niveaux . . . 200

V.5.3 Couplage 2 (t) Expli ation de l'asymétrie. . . 202

V.5.4 Véri ation numérique de l'hypothèse adiabatique . . . 210

V.5.5 Inuen e de la formedes impulsionslumineuses . . . 211

V.5.6 Con lusion. . . 213

V.6 Améliorations du modèle . . . 214

V.6.1 Eets liésà l'émissionspontanée . . . 214

V.6.2 Modèle prenant en ompte la distribution spatiale des intensités des rayonnementslaser . . . 220

V.6.3 Pro essus provoquant larupture des règles de séle tion . . . 222

V.6.4 Con lusion. . . 224

V.7 Eets des interféren es . . . 224

V.8 Arti le : Lu -Koenig et al. (2000),Eur. Phys. J. D 10, p. 205223 . . . 227

V.9 Con lusion . . . 246

VI Évolution de paquets d'onde autoionisants dans le al ium 249 VI.1 Expérien e de vanLeeuven, Bajemaet Jones . . . 249

VI.2 MQDT dépendant du temps . . . 253

VI.3 Méthode de al uldu signal d'interféren e . . . 255

VI.3.1 Expression du signal d'interféren e . . . 255

VI.3.2 Méthode du al ulnumérique . . . 256

VI.4 Cara téristiques de l'impulsionlumineuse . . . 256

VI.4.1 Intensité de l'impulsionlumineuse . . . 256

VI.4.2 Forme du spe tre énergétique . . . 257

VI.5 Se tione a e diérentielle . . . 257

VI.5.1 Cal ul atomique. . . 257

VI.5.2 Distribution angulaire . . . 259

VI.5.3 Comparaison ave les résultatsde Lange et al. [85℄. . . 259

VI.6 Interférogramme de Ramsey . . . 260

(11)

VI.6.2 Ex itationde deux résonan es 4p 1=2

ns . . . 267

VI.7 Flux radiald'éle trons à une distan e r o donnée . . . 269

VI.7.1 Introdu tion . . . 269

VI.7.2 Cal uldu uxradial d'éle trons . . . 272

VI.8 Flux radiald'éle trons d'un paquet d'onde autoionisantdans le al ium . . . 276

VI.8.1 Flux radiald'éle tronsd'un paquet d'ondeautoionisant réé par une im-pulsionlaser . . . 277

VI.8.2 Flux radial d'éle trons d'un paquet d'onde autoionisant réé par deux impulsionslaser . . . 288

VI.9 Arti le: Milletet al.(2002), J. Phys. B 35, 875893. . . 296

VI.10Con lusion . . . 316

VIICal uls d'évolution par la méthode des ples 317 VII.1 Cal ul d'évolution en hamp faiblepar laMéthode des ples de résonan e . 317 VII.1.1Équationsd'évolution en hamp faible . . . 318

VII.1.2 Analyse des ontributions des ples de résonan e aux interférogrammes de Ramsey . . . 320

VII.1.3 Analyse des ontributions des ples de résonan e dans le ux radial d'éle trons . . . 330

VII.2 Cal ul d'évolution en hamp fort . . . 336

VII.2.1 Méthode des ples pour le al ulde l'évolution . . . 337

VII.2.2 Champfaible: Interférogrammes de Ramsey . . . 341

VII.2.3 Champ fort onstant : Comparaisonave la méthode utilisant la trans-formationde Lapla e . . . 343

VII.3 Évolution en hamp fort . . . 349

VII.3.1 Paquet d'onde autoionisant réé une impulsionlaser . . . 349

VII.3.2 Interférogrammes de Ramsey en hamp fort . . . 351

VII.4 Con lusion . . . 356

Con lusion 357 Bibliographie 362 A Système d'unités & ordres de grandeur 373 A.1 Constantes physiques . . . 373

(12)

A.2 Unités atomiques . . . 373

A.3 Ordres de grandeur utiles pour un état de Rydberg de nombre quantique prin- ipal n . . . 374

B Résolvante 377 B.1 Transformation de Lapla e . . . 377

B.2 Résolvanteet opérateurd'évolution . . . 379

B.3 Exemple de transformation de Lapla e . . . 380

B.4 Restri tion de larésolvanteà un sous-espa e d'état . . . 381

B.5 Opérateurdépla ement . . . 382

C Valeurs des paramètres du potentiel modèle 385 D M.Q.D.T. en fon tion de la matri e  387 D.1 Matri e de diusion à ourteportée . . . 387

D.2 Passage de lareprésentation K àla représentation  . . . 388

D.3 Expressionde latra e de lamatri ede retardQlorsque l'onnéglige lavariation en énergie des paramètres MQDT . . . 389

E Formulation de Blo h du problème ollisionnel 391 F Élimination adiabatique des ontinuums 393 F.1 Équations de Blo h optiques . . . 393

F.1.1 Traitement semi- lassique . . . 393

F.1.2 Équation entre élémentsde matri e.. . . 394

F.1.3 Éliminationadiabatique des ontinuums . . . 394

F.1.4 Équations de Blo h . . . 396

G Symétrie de l'opérateur ee tif 397 H Impulsions gaussiennes 399 H.1 Impulsions gaussiennessans glissementde fréquen e . . . 399

H.2 Impulsions gaussiennesave glissementlinéaire de fréquen e . . . 400

I Compléments sur la méthode des ples de résonan e 403 I.1 Paramètres atomiques . . . 403

I.1.1 Matri e  àl'énergie E g +! l =73913;5 m 1 . . . 403

(13)

I.1.2 Composantes des ples sur les voies fermées . . . 403

I.1.3 Paramètres du modèle dé ouplé pour un atome ex ité depuis l'état de Rydberg 4s14s . . . 410

I.1.4 Paramètres du modèle dé ouplé pour un atome ex ité depuis l'état de Rydberg 4s20s . . . 410

I.2 Méthode des ples de résonan e en hampfaible . . . 413

I.2.1 Équationsd'évolution en hamp faible . . . 413

(14)

Les travaux présentés dans e mémoire on ernent l'étude théorique de la dynamique de

pro essus ohérentsd'ionisation danslesatomes al alino-terreuxsoumisàdes impulsionslaser

plus oumoins intenses etplus oumoinsbrèves. Ilsont pour obje tif d'analyserdes possibilités

de ontrlerde façon ohérentelesproduits d'ionisationobtenuspar des pro essusd'ionisation

des états dis rets par absorption d'un seul photon ex itant l'atome dans des états situés en

dessous de la limite d'ionisation double. Les atomes étudiés appartenant à la deuxième

o-lonne du tableaupériodique sont ara térisés,dans leur étatfondamental,par la onguration

éle tronique des ou hes externes ns 2

. Le adre des études dé rites on erne uniquement la

photoionisation de la ou he ns 2

. Il est alors possible de traiter un al alino-terreux omme un

systèmeforméd'un ÷ur geléA ++

et deuxéle tronsdevalen e pourlequelles orrélations

éle troniques (i.e. les intera tions éle trostatiques entre les éle trons de valen e) onduisent

à des eets physiquesnouveaux, n'existant pas dans les systèmes àun éle tron de valen e.En

parti ulier les ontinuumsd'ionisation sont ara tériséspar l'existen e de multiples seuils

d'io-nisation et par la présen e d'états autoionisants à l'origine des résonan es observées dans les

spe tres de photoionisationet asso iées à des observables présentant des variations rapides en

fon tiondel'énergie.Expérimentalement,lestauxdeprodu tiondesdiérentsétatsioniquesou

les distributions angulaires des photoéle trons sontdes observables permettant de ara tériser

les produitsd'ionisation. Lades ription théoriquede es grandeurs est très sensibleaumodèle

hoisi pour dé rire les orrélations éle troniques.

Lesmotivations initialesde e travail ontété l'interprétationde deux expérien es, très

dif-férentes, portant sur le ontrle ohérent dans des al alino-terreux. La première expérien e,

réalisée dans le baryum, on erne le ontrle des taux de produ tion de trois états ioniques

obtenus par un pro essus d'ionisation à deux photons de ouleur diérente [131, 132℄. La

(15)

angulairesdesphotoéle tronsémispar unpaquetd'ondeautoionisant réé pardeuximpulsions

ohérentes,identiques,séparéestemporellementparunretardvariable (expérien edeRamsey

optique) [128℄.

Uneméthodeperformantepermettantdedé rirelastru tureatomiqueetlespropriétés

spe -tros opiques des al alino-terreuxaété développée depuisplusieursannéesaulaboratoireAimé

Cotton.Cetteappro he qui ombineuneméthodevariationnelledematri eRauxvoiespropres

et la théorie du défaut quantique à plusieurs voies 1

(MQDT pour Multi hannel Quantum

Defe t Theory) [6℄ a prouvé son e a ité pour déterminer de façon pré ise les observables

spe tros opiques,grandeursdontla onnaissan eestunpréalablené essaireàl'analysedes

pro- essus ohérents induitspar des impulsionslaser. Disposant de ette méthode, j'ai pû aborder

l'étude de phénomènes dépendant du temps et analyser de façon pré ise les deux expérien es

dé rites i-dessus.

J'ai très vite été onduit à développer des formalismes nouveaux dont la portée dépasse

de beau oup le adre initialde mon étude. Ce travail méthodologique m'a permis d'introduire

une méthode originale basée sur une appro he MQDT permettant d'étudier la dynamique de

paquetsd'ondeautoionisants réésen soumettantdes atomesal alino-terreuxàdesimpulsions

brèves et intenses. Cette appro he, valable au delà du régime perturbatif pour l'intera tion

atome-rayonnement, permeten parti ulier d'analyserl'évolution temporelle des amplitudes de

population pour des stru tures de résonan e ayant des largeurs spe trales inférieures à elles

des impulsionslaser.

Danslamesureoù esétudesontétéinitialementmotivéesparl'interprétationd'expérien es

réaliséesdans lesal alino-terreuxayantpourbutd'analyserlespossibilitésde ontrle ohérent

des produits d'ionisation, je vais d'abord présenter le adre historique du développement des

étudesportant sur le ontrle ohérent.

Les prin ipes du ontrle ohérent

Depuis l'apparition des laser, le ontrle des réa tions himiques et des pro essus

molé u-laires au moyen de laser a sus ité beau oup d'intérêt. L'utilisationdes seules propriétés

éner-gétiquesdes laserpour asser séle tivementune deslaisons himiquesde lamolé ulen'a onnu

que peu de su ès. En eet, partant d'un état initial, l'absorption d'un ou plusieurs photons

1

Unevoieest l'ensembledesétatsdemomentangulairetotalxé,dénisparunétatdonnédel'ion A +

et

unéle tron demoment orbital et de moment inétiquetotal donnés.Tous es étatsne diérent quepar leur

(16)

d'un laser orrespond généralement à plusieursvoies de photofragmentation possibles etil n'y

a don pas de séle tivité. Enrevan he, le prin ipedu ontrle ohérent onsisteà exploiterles

interféren es quantiques existant entre plusieurs hemins d'ex itation onduisant un système

atomiqueoumolé ulaired'unmêmeétatinitialàunmêmeétatnaland'obtenirlaséle tivité

re her hée.Parrapportaudéterminismequantiquepour lequella onnaissan ede l'étatinitial

et l'intégration de l'équation de S hrödinger permettent de déterminer l'évolution temporelle

de lafon tion d'onde, le ontrle quantiquepose une questionplus ambitieuse: onnaissantla

fon tion d'onde initialeà quelle dynamique ( 'est-à-dire àquelle intera tion) faut-ilsoumettre

le système pour atteindre un état nal hoisi?

Brumer et Shapiro sont les premiers à avoir proposé d'utiliser les interféren es entre deux

ou plusieurs hemins optiques et de manipuler es interféren es en modiant les paramètres

des laser pour parvenir à ontrler la photodisso iation molé ulaire [22℄. Ces pro essus

per-mettentde ontrlerlesproduitsdephotodisso iationdu système, 'est-à-diredeséle tionner

les produits obtenus par un hoix adapté des paramètres extérieurs au système. Il s'agit aussi

de pro essus ohérents ar la nature onstru tive ou destru tive des interféren es entre les

diérents hemins dépend de la diéren e de phase entre les amplitudes de probabilité

asso- iées à haque hemin. Si ette diéren ede phasevarie rapidement en fon tion des grandeurs

ara téristiquesdusystème(duréeoulongueurdelazoned'intera tionave leslaser)lestermes

d'interféren e s'annulent en moyenne et il n'y a plus de ontrle. L'utilisation d'interféren es

pour le ontrle des produits de fragmentation requiertdon la ohéren e (temporelleet aussi

spatiale) des amplitudes de probabilité.

Les pro essus onduisant à un même état nal par diérents hemins donnent lieu à des

interféren esetsontdon qualiésdepro essus ohérents.Dansuns énariode ontrle ohérent

il peut toutefois y avoir des pro essus parasites signi atifs onduisant à un état nal qui

n'est atteintpar au unautre hemin et pour lequel il n'y adon pas d'eet d'interféren e, es

pro essus sont alors qualiés de pro essus in ohérents.

S énarios dépendant de la phase des laser

Parmi lesnombreux s énarios quiontétéproposés [113,114℄, laplupartutilisela diéren e

de phase entre les laser pour modier la diéren e de phase entre les hemins, 'est-à-dire la

nature des interféren es. Ils sont don qualiés de s énarios dépendant de la phase.

L'utilisationdes interféren es entre le hemin induitpar l'absorptionde trois photons d'un

laser de pulsation! 1

et elui orrespondant àl'absorption d'un photonde pulsation! 3

=3! 1

(17)

obtenu par la génération de la troisième harmonique dans un milieu non-linéaire, a d'abord

été proposée théoriquement [115℄ pour ontrler la photodisso iationmolé ulaire. Ce s énario

apermis expérimentalement de ontrler lerapportentre les tauxd'ionisation etde

photodis-so iation de l'iodure d'hydrogène [139℄. Il a aussi été étudié [98℄ théoriquement pour parvenir

à modier les spe tres de photoionisation au voisinage d'un ou plusieurs états autoionisants.

D'autress énarios similaires,utilisantdeux hemins àdeux photons,ont étéétudiés[28℄

quan-titativementpour ontrler letauxdes produitsde photofragmentation réés dans haque voie

de disso iation.

Dans tous es s énarios, lesinterféren es se produisententre diérents heminsqui partant

d'un état initial, état propre de l'hamiltonien sans hamp (éventuellement un mélange

statis-tique d'états si on tient ompte de la distribution thermique des populations), font passer le

système à des états nals qui sont aussi des états propres de l'hamiltonien sans hamp. Si les

interféren essont omplétementdestru tivespourun étatnalj f i,oninterditausystèmede

seretrouverdans etétat.Siellessont omplétementdestru tivespourtouslesétatsa essibles

j f i

i d'une même voie i, on interdit au système d'être ex ité dans ette voie. Ces s énarios

permettentdon le ontrle de la se tione a e partielledans une voiedonnée.

Il a aussi été proposé d'utiliserdes laser ohérents pour ontrler les se tions e a es

dif-férentielles, 'est-à-dire les dire tions d'émission des fragments. Ainsi le ontrle dire tionnel

du photo ourant dans les semi ondu teurs a été étudié théoriquement [82℄ en utilisant une

superposition ohérente d'états dis rets j 1 i (de moment orbital s) et j 2 i (de moment

or-bital p) d'énergie respe tive E 1

et E 2

et deux laser ohérents de pulsation ! 1 et ! 2 tels que E 1 +~! 1 = E 2 +~! 2

. Ce i permet de former une superposition ohérente d'ondes s, p et d.

La véri ation expérimentale [44, 66℄ de ette possibilité de ontrle et la manipulation de

la dire tion du ux maximal de photoéle trons émis ont été réalisées en utilisant un s énario

plus simple. La superposition ohérente d'ondes s, p et d est formée à partir de deux hemins

orrespondant à l'absorption depuis un état dis ret respe tivement d'un photon de pulsation

! 1

=2! 2

etde deux photons de pulsation! 2

. Danslesdeux as, ladiéren ede phaseentre la

omposantepetles omposantessetdestmodiéeen hangeantladiéren ede phaseentreles

laser.On mesure lephoto ourant dans unedire tiondonnée, 'est-à-dire lenombre d'éle trons

émis dans ette dire tion. En modiant la diéren e de phase entre les laser, on ontrle la

dire tiond'émission des photoéle trons qui est liéeàla se tione a e diérentielle dans ette

(18)

d'émission dans les états orthogonaux s, p et d, indépendante de la diéren e de phase des

laser, ne peut être ontrlée.

S énarios indépendant de la phase des laser

C'est la diéren e de phase entre les amplitudes de probabilité asso iées aux diérents

hemins onduisant àun mêmeétat nalqui déterminelanaturedes interféren es. Silapartie

du termede phase des amplitudes de probabilité provenant de laphase des laser est identique

dans les diérents hemins, alors la diéren e de phase entre les hemins est indépendante de

la diéren e de phase entre les laser. La diéren e de phase entre les laser est dans e as

sans inuen e sur la ohéren e entre les hemins et don sur les interféren es. Un tel s énario

indépendant de la phase des laser est parfois improprement qualié d'in ohérent (in oherent

interferen e ontrol). Il s'agit en faitd'un pro essus ohérent bien que l'onpuisse utiliser des

laser in ohérents.

La première méthode proposée théoriquement [30, 29℄ et vériée expérimentalement [117℄

pour réaliserun telpro essus onsiste à oupler un état dis retinitialementpeuplé j 1 i à des

ontinuums j i

i au moyen d'un laser de pulsation ! 1

. Un se ond laser, dit de ontrle, de

pulsation ! 2

ouple alors es ontinuums à un état dis ret j 2 i initialement non-peuplé. En

présen e des deux laser la photofragmentation dans une voie se produit en suivant plusieurs

hemins.Lesdeux heminsd'ordre leplus bas par rapportaulaser de ontrle sont j 1 i +N! 1 ! j i i et j 1 i +N!1 ! j j i !2 ! j 2 i +!2 ! j i

i. Les ontributions à la fragmentation dans une

voiedonnéedesdiérents heminsinterférantentreelles,ilenrésulteunepossibilitéde ontrle.

Commedans haque heminlenombre dephotons depulsation! 2

absorbésestégal aunombre

de photonsde pulsation! 2

émis,ladiéren edephaseentrelesdeux heminsest indépendante

de la diéren e de phase entre les laser. Les produits de fragmentation sont alors ontrlés en

modiantla pulsation! 2

du laser de ontrle.

Unautres énarioprésentant des eets d'interféren e indépendantde ladiéren ede phase

des laser a été proposé etétudié expérimentalementpar Pratt [102℄. Partant d'un état dis ret

j 0 i, l'ionisation à l'énergie E = E 0 +~! 1 +~! 2

du monoxyde d'azote par deux laser de

pulsations ! 1

et ! 2

, respe tivement quasi-résonnants ave deux états dis rets j 1 i et j 2 i,

permetd'ioniser NOsuivant les deux hemins j 0 i !1 !j 1 i !2 !j E i et j 0 i !2 !j 2 i !1 !

j E i. Pratt a mesuré [102℄ pour plusieurs valeurs de ! 2

voisines de la pulsationde résonan e

de la transition j 0 i ! j 2 i le spe tre d'ionisation en fon tion de ! 1

(19)

variation en fon tion de ! 2

des prols d'ionisation omme résultant de l'interféren e entre les

deux hemins. Il a alors suggéréd'utiliser e s énario omme méthode de ontrle.

Contrle ohérent des produits d'ionisation dans le baryum

Wangetal.[131,132℄ont étudiélapossibilitéd'utiliser e s énariode ontrleindépendant

de la diéren e de phase des laser sur l'exemple d'atomes de baryum et pour des laser de

pulsation! 1

et! 2

tels quel'énergied'ex itationE 0

+~! 1

+~! 2

parabsorption d'unphotonde

haquelasersoitsituéeaudessusdes3premiersseuilsd'ionisation6s 1=2 ,5d 3=2 et5d 5=2 dansune

zoned'énergienefaisantpasapparaîtred'étatsautoionisants.Lesrésultatsobtenusparl'équipe

d'Elliott montraient l'existen e d'une variation des rapports de bran hement ( 'est-à-dire des

proportions des états 6s 1=2 , 5d 3=2 et 5d 5=2 des ions Ba +

produits) ainsi que des variationstrès

asymétriques du nombre d'ions produits en fon tion de la pulsation! 2

pour une pulsation ! 1

xée, auvoisinagedes résonan es ~! 1 'E 1 E 0 et~! 2 'E 2 E 0

des transitions ex itant les

états dis retsE 1

et E 2

.

La méthode théorique développée au laboratoire Aimé Cotton [90℄ permettait de al uler,

en plus de la stru ture du spe tre du baryum, les paramètres de ouplage à deux photons de

deux ouleurs diérentes viades ontinuums sans stru ture 2

, 'est-à-dire les ouplages Raman

entre les deux états dis rets j 1 i et j 2 i, et les paramètres dé rivant l'ionisation ohérente

de es états. J'ai alors entrepris d'interpréter les résultats obtenus par l'équipe d'Elliott en

développant des méthodes d'étude de la dynamique d'atomes al alino-terreux soumis à des

impulsionslaser.

Lesétatsdu ontinuumsatteintsaprèsabsorptiond'unphotonde haque ouleursontsitués

dans une zone d'énergie éloignéedes résonan es liées auxétats autoionisants.Ce i m'a permis

d'utiliser l'approximation de Weisskopf-Wigner [133℄, [32, Ÿ D XIII

℄ et de dé rire l'évolution

des états dis rets au moyen d'un hamiltonien ee tif n'agissant que sur l'espa e des états

dis rets j 0 i, j 1 i et j 2 i ouplés de façon quasi-résonnante et prenant en ompte de façon

ee tiveles ouplagesave les ontinuums.L'évolutiontemporelledesamplitudesdepopulation

des états dis rets peut alors être al ulée. Le taux de population des ontinuums se déduit

alors simplement en généralisant la règle d'or de Fermi au problème de l'ionisation ohérente

de plusieurs états en présen e d'une intera tion dépendant du temps. L'interprétation par e

2

(20)

formalismede l'hamiltonienee tifdes résultatsdel'équiped'Elliott onstituelepremiervolet

des travaux présentés dans e mémoire.

Paquets d'onde autoionisants dans le al ium

Au ours de e premiertravail,vanLeeuwen, BajemaetJones [128℄ ontpublié lesrésultats

d'uneexpérien eportantsurle ontrle ohérentdel'énergieetde ladistributionangulairedes

éle tronséje tésd'unpaquetd'ondeautoionisant réédansle al iumpardeuximpulsionslaser

ourtes(400fs),identiques, ohérentes,séparées temporellementparun retard (expérien ede

Ramsey optique). La modi ation en fon tion du retard  des interféren es entre les paquets

d'onde réés par ha une des impulsions laser permet le ontrle de l'énergie inétique des

photoéle trons mesurés dans une dire tion xée par rapport à la polarisation du laser. J'ai

don abordé l'interprétation quantitative des résultats obtenus dans ette se onde expérien e

on ernantle ontrle de produits d'ionisation dans un al alino-terreux.

Un paquet d'onde autoionisant est une superposition ohérente d'états propres du spe tre

ontinuqui,dansunedes riptionMQDT,peutêtredéveloppée,surlesvoiesouvertesetfermées.

L'ex itation d'un tel paquet d'onde par une impulsion laser ourte, peuple initialement des

états appartenantauxvoies fermées.Lepaquetd'ondediuseensuitedanslesvoies ouvertes et

ferméesdufaitdel'existen ede orrélationséle troniquesimportantes haquefoisquel'éle tron

externe passe à proximitédu ÷ur. Ladiusion vers lesvoies ouvertes traduitl'autoionisation

du paquet d'onde.

Dans l'expérien e de van Leeuwen, Bajema et Jones les paquets d'onde autoionisantssont

réés par le pro essus d'ex itation du ÷ur isolé (ICE) [38, 15, 53℄ spé ique aux atomes à

plusieurs éle trons a tifs et dans lequel le système est initialement dans un état où l'éle tron

externe estdans un étatde Rydbergalors quele ÷urioniqueA +

est dans unétat j i i donné.

On ex ite le ÷ur ionique au moyen d'une impulsion laser entrée sur la transition ionique

j i i!j f i, l'éle tron externeétant spe tateur de latransition.

En exploitant le fait que l'ex itation des paquets d'onde est réalisée dans des onditions

de hamp faible, la partie ex itée de la fon tion d'onde dépendant du temps s'é rit omme la

transformée de Fourier du produit d'une grandeur atomique par la transformée de Fourier du

hampéle triquedé rivantles impulsionslaser. Il en résulte quelaparamétrisationMQDT de

la grandeur atomique onduit à une des rition MQDT de la partie perturbée de la fon tion

(21)

dépendant du temps ou MQDT dépendant du temps ([106, 52, 124℄). L'appli ation de ette

méthode MQDTdépendant du tempsau as de l'expérien ede vanLeeuwen, BajemaetJones

onstitue le deuxièmevolet de ette thèse.

Méthode non-perturbative d'étude de la dynamique

d'ex i-tation d'états autoionisants

Les méthodes utilisées pour interpréter les expérien es réalisées par l'équipe d'Elliott et

par van Leeuwen et al. orrespondaient à deux situations parti ulières. Dans la première, on

étudiaitl'évolutionnon-perturbatived'atomesionisésdansunezoned'énergieéloignéedesétats

autoionisants. Dans la se onde, laspé ité de l'évolution dans des onditions de hamp faible

permettait de traiter l'ionisation en présen e d'états autoionisants de largeur plus faible que

l'étendue spe trale de l'impulsionlaser.

Letraitementparl'approximationdeWeisskopf-Wignerrepose surl'hypothèsed'impulsions

laser dont la durée  p

est susamment longue et l'intensité susamment faible pour qu'à la

fois  p

et les temps ara téristiques des phénomènes induits par l'intera tion atome- hamp

éle tromagnétique (os illation de Rabi, photoionisation,...) soient beau oup plus longs que

l'inverse 1 

de l'é helle ara téristique  de la variation en énergie des ouplages des états

dis retsave les ontinuums.La ombinaisondelaméthodevariationnelledematri eRetdela

MQDT permet de al ulerles états physiques de diusion j E

i des ontinuums atomiques

(modèle ouplé). Les ouplages de es états ave les états dis rets varient rapidement ave

l'énergie au voisinage des états autoionisants sur une é helle d'énergie r

orrespondant à la

largeurdesrésonan esprésentes danslazoned'énergieex itée, 'est-à-direàl'inversedesdurées

de viedes étatsautoionisantsmisen jeu.Untravailméthodologiqueétaitdon né essairepour

parvenir à al uler,à partir de la des ription MQDTde lastru ture atomique,l'évolutiondes

amplitudes de populationdes états des atomes al alino-terreux soumis à des impulsionslaser

ourtes, dans des onditions non-perturbatives.

Anderésoudre eproblème j'aifaitappelàunedes riptionde l'évolutiondusystèmesous

uneformesimilaireà elleapparaissantdansles al ulsd'intera tionde onguration[49℄dans

lesquelsl'hamiltonienatomiqueH at

=H

0

+Vs'é rit ommelasommed'unhamiltonienH 0

et

d'un ouplage V.Lesétatspropresde l'hamiltonienH 0

sont detrois sortes.Lesétatsliésj n i

dont l'énergie E n

est située en dessous du premier seuil d'ionisation orrespondent aux états

dis retsduspe treatomique.Lesétatsliésj j idontl'énergieE j

(22)

seuil d'ionisation orrespondentauxétats autoionisants.Ces états sont oupléspar le ouplage

V aux ontinuumsj E; idu spe trede H 0

, esderniers onstituantletroisièmetyped'états

propres de H 0

. Le ouplage V jE

d'un état dis ret j j i ave un ontinuum j E; i varie

lentementave l'énergieE loindu seuil d'ionisationE

de lavoie ,il en résulteque l'on peut

appliquer l'approximation de Weisskopf-Wigner à e modèle dé ouplé de l'atome, introduisant

ainsi un hamiltonien ee tif omplexe, non hermitique, onstruit sur la base des états j n i

et j j i. Dans la base des états propres j p i de l'hamiltonien ee tif sans hamp, l'é riture

des équations d'évolution sous l'eet du hamp éle tromagnétique permet de faire apparaître

les énergies omplexesE p

des états propres j p i, leurs ouplages dipolaires D pn

ave les états

dis rets j n i et leurs ouplages V p

ave les ontinuums j E; i. L'é riture dans la base des

états propres de l'hamiltonien ee tif sans hamp de l'opérateur dépla ement lumineux (E)

des étatsdis retsj n i,de l'opérateurde diusionphysiqueS(E)etdeladensitéd s

(E)d'états

dis rets j j i dans les ontinuums atomiquesmontre queles prolongementsanalytiques de es

grandeurs physiquesdansleplan des énergies omplexesont desples auxpositions omplexes

E p

. De plus, les résidus asso iés à un ple p donné permettent de déterminer les ouplages

dipolaires D pn

de e pleave lesétats dis retsetles ouplages V p

dus àl'intera tion V entre

le ple p et les ontinuums. L'équivalen e entre le modèle ouplé et la des ription dé ouplée

permettantd'étudierl'évolutiondusystèmeatomiqueestmiseàprotpourextrairelesénergies

omplexes E p et les paramètres D pn et V p

des expressions MQDT des trois grandeurs (E),

S(E) et d s

(E).

La partie méthodologique on ernant le développement à partir du formalisme MQDT

et la validation d'une méthode permettant d'étudier l'évolution, dans des onditions

non-perturbatives, del'ex itationd'atomes al alino-terreuxsoumisàdes impulsions ourtes

onsti-tue letroisièmevolet de ettethèse.

Organisation du mémoire

Le premier hapitre présente le traitement semi- lassique de l'intera tion d'un système

atomique(traitéquantiquement)ave un hampéle tromagnétiquedépendantdutemps(traité

lassiquement).On y spé ie d'abord les hypothèses né essairesà e traitementsemi- lassique

ainsi que les approximations usuelles, approximation dipolaire éle trique et approximation du

hamp tournant, utiliséesdans le reste de e mémoire.La suite du hapitre présente des

(23)

parti ulierl'expression formellede lafon tiond'onde al uléeaupremierordrede lathéoriedes

perturbationslorsquele hampestsusammentfaiblepourpouvoirêtretraité ommeune

per-turbation de l'hamiltonienatomique H at

. On en déduit l'expression générale du résultat d'une

expérien ede Ramsey optique àun photon en hampfaible.On rappelleaussi, pour un atome

initialementdansunétatdis ret,l'expressiondelatransforméedeLapla edelafon tiond'onde

permettant d'étudier l'évolution de l'atomesoumis à une impulsionlaser d'intensité onstante

dans des onditions de hamp fort. On démontre ensuite que l'évolution non perturbative de

l'atome sous l'a tion d'un hamp dépendant du temps peut être approximée au moyen d'une

pro édure de dis rétisation temporelle de l'impulsion ramenant le al ul de l'évolution à une

su ession de al uls sur des intervalles de temps,pour ha un desquelsl'amplitude du hamp

est onstante.

Le deuxième hapitre présente l'approximation de Weisskopf-Wigner, et ses onditions

d'appli ation. Cette approximation permet de dénir un hamiltonien ee tif non-hermitique

permettant de dé rire l'évolution des états dis rets. On dis ute ensuite de résultats généraux

on ernantl'approximationadiabatiquepourunhamiltonienee tifnon-hermitiquedépendant

du temps; e i nous permettra d'interpréter l'expérien e de l'équipe d'Elliott. On introduit

ensuitelemodèledé ouplé de l'atomeetoné ritleséquationsd'évolutionsousl'eet du hamp

éle tromagnétique dans la base des états propres j p i de l'hamiltonien ee tif sans hamp.

On donneégalementl'expression de l'opérateurdépla ementlumineux (E)des états dis rets

j n i,de l'opérateurde diusionphysiqueS(E) etde la densitéd'étatsdis rets d s

(E)dans les

ontinuums atomiques.

Letroisième hapitreprésentela ombinaisonde laméthodedematri eRetdelaMQDT

utiliséepour déterminerlastru ture atomiqueetlesspe tres d'ionisationàun photondans les

al alino-terreux.An d'êtrele plus pro he possible du modèle dé ouplé qui privilégie les états

dis rets j j i, la MQDT y est présentée dans une formulation qui privilégie les voies fermées

dansl'é ritureMQDTdesobservablesphysiques.Cetteformulation[86℄,appeléereprésentation

 de la MQDT, est omplètement équivalente à la présentation usuelle de Seaton [111, 6℄ qui

privilégieles voies ouvertes dans l'é riture. On présente ensuitela paramétrisationMQDTdes

éléments de matri e du diple et des se tions e a es diérentielles de photoionisation aussi

bien pour des pro essus d'ex itation ICE que pour la photoionisationd'un état profond.

Le début du quatrième hapitre présente la paramétrisation MQDT de l'opérateur

dé-pla ement lumineux pour les pro essus ICE et pour la photoionisation d'un état profond. On

dis ute la méthode utilisée pour déterminer les énergies omplexes E p

(24)

la paramétrisation MQDT de la densité d'états dis rets. De même on montre omment les

paramètres D pn

et V p

dé rivant la dynamique dans le modèle dé ouplé peuvent être déduits

respe tivement des résultats MQDT pour l'opérateur dépla ement lumineux et de la matri e

de diusionphysique.L'introdu tiond'unnombreni de ples danslemodèlepermetde

déve-lopper, en fon tion des paramètres E p

, D pn

et V p

, les grandeurs spe tros opiques (opérateur

dépla ementlumineux,diples physiques). On étudie la onvergen e de es développements en

fon tion du nombre de ples introduits. On montre en parti ulier que la pro édure onsistant

à a élérer la onvergen e des développementsen fon tiondu nombre de ples en imposant au

développement d'avoir la même valeur que lerésultat MQDT à l'énergie d'ex itation du laser

( 'est-à-dire en prenantun développement de Mittag-Leerde laquantité àl'énergie

d'ex ita-tiondulaser)revientàprendreen ompteles ontributionsdetouslesplesex lusdu al ul,en

supposantque l'évolution des amplitudes de populationde es ples suit de façonadiabatique

elle de l'état fondamental.La dernière partiede e hapitre relie lesples déterminés àpartir

du al ulMQDT auxétats de Siegert,etprésente lesbases formelles d'un al ul de matri eR

permettantde al uleràpartirdesparamètresMQDTlesdiérentesobservables.L'appli ation

de ette méthode pourraits'avérer né essaire pour étudierdes spe tres,lorsque lesparamètres

MQDT dépendent de l'énergie.

Les résultats on ernant l'interprétation de l'expérien e de ontrle ohérent réalisée dans

le baryum par l'équipe d'Elliott sont présentés dans le inquième hapitre. On étudie en

parti ulier la dynamique d'évolution dans le adre d'une approximation adiabatique valable

dans les onditions de l'expérien e et on montre omment prendre en ompte les eets de

l'émission spontanée, de la distribution spatiale d'intensité dans les laser et de la stru ture

hyperne.

L'étude des paquets d'onde autoionisants en hamp faible et l'interprétation des résultats

de l'expérien e de van Leeuwen et al. dans le adre de la MQDT dépendant du temps sont

présentées dans le sixième hapitre. Y gurent aussi des résultats théoriques on ernant

la dépendan e temporelle du ux radial d'éle trons re ueillis dans une dire tion donnée par

rapport à la dire tion de polarisation de l'ex itation laser et à des distan es ma ros opiques,

dans les paquets d'onde autoionisants réés dans le al iumpar une ex itation ICE. Pour es

distan es ma ros opiques on met en éviden e des eets de dispersion liés à la propagation

du paquet d'onde, eets qui peuvent être ontrlés en utilisant des impulsions présentant un

(25)

Leseptième hapitreest onsa réàlaméthodeétudiantl'évolutiondu systèmeatomique

en introduisant lesples de résonan e. On reprend tout d'abord l'étude menée au hapitre VI

pour des paquets d'onde autoionisants dans le al ium ex ités dans des onditions de hamp

faible, mais en analysant les ontributions des ples et les eets d'interféren e entre ples

diérents.Lasuitedu hapitreest onsa réeàlaprésentationde testsdevaliditédelaméthode

d'étude del'évolutionbasée sur lesplesde résonan e.On omparelesrésultatsobtenuspar la

méthode basée sur lesples d'une part ave lesrésultats obtenus par laMQDT dépendant du

temps en hamp faible, d'autre part ave les résultats obtenus par transformation de Lapla e

lorsque le hamp non-perturbatif est d'amplitude onstante. Finalement quelques exemples

de al ul de la dynamique des paquets d'onde autoionisants ex ités dans des onditions

(26)

Chapitre

I

Traitements semi- lassiques des phénomènes

dépendant du temps

Lebut de e hapitreest de présenter de manièregénérale ( 'est-à-dire sans spé ier

expli- itement la stru ture interne du système matériel) le formalisme et les onditions de validité

des approximations usuelles de l'étude des pro essus ohérents d'intera tion entre un système

matériel atomique traité quantiquement et un hamp éle tromagnétique traité lassiquement.

Ce traitement lassique du rayonnement éle tromagnétique est justié [93, Ÿ XXI-30℄ lorsque

lestransfertsd'énergieentrel'atomeetlerayonnementsontgrandsparrapportàl'énergied'un

photon émis ou absorbé. Le ara tère dis ontinu de es transferts est alors négligeable; 'est

une approximationdes fortes intensitéset des basses fréquen es, justiéelorsque le nombre de

photon dans un volume de l'ordre du ubede lalongueur d'ondeest bien supérieur à un.

Ce formalisme dit semi- lassique privilégie d'une ertaine manière le système matériel

par rapport au hamp éle tromagnétique qui est dé rit omme un hamp extérieur agissant

sur e système. Cette a tion s'exprime au moyen d'un hamiltonien d'intera tion qui dépend

du hamp imposé et qui n'agit que sur les états du système alors que dans le formalisme

 omplètement quantique, l'hamiltonien d'intera tion ae te aussi les états du hamp au

moyen des opérateurs de réation et de destru tion d'un photon dans un mode donné [35,

ŸAppendi e 1℄. Le formalismesemi- lassique est par onséquent bien adapté à l'interprétation

des expérien es où l'on a un système initialement dans un état déterminé soumis à l'a tion

d'une impulsion laser et où l'on s'intéresse uniquement à l'évolution ultérieure du système

sans se préo uper de elle du hamp. Le rayonnement in ident est alors onsidéré omme

une sour e ma ros opique et on néglige tout phénomène d'absorption ou d'ampli ation

(27)

 ontrle ohérent que nous essayerons d'interpréter ultérieurement. On s'intéressera plus

pré isement, dans les systèmes atomiques, à des transitions dipolaires éle triques induites par

des impulsions laser d'une durée allant de quelques entaines de femtose ondes à quelques

nanose ondes, dont les fréquen es sont voisines des fréquen es optiques, UV et IR pro he, et

dans un domaine intermédiaire d'intensité au sens oùles hamps sont faiblesdevant le hamp

intra-atomique mais éventuellement susamment forts pour permettre d'observer des eets

non-perturbatifs dans l'intera tion atome-rayonnement. Les résultats théoriques obtenus dans

e hapitre serviront de base formelle aux hapitres suivantsoù l'on s'intéressera àun système

matérielparti ulier : lesal alino-terreux.

I.1 Intera tion d'un système de harges ave un hamp

éle tromagnétique lassique

Nous allons dans un premier temps pré iser leshypothèses permettant d'exprimer

l'hamil-tonien d'intera tion entre le système de harges et le hamp éle tromagnétique lassique sous

laformedipolaireéle trique. Pour e faireonprésentera lesgrandeslignes duformalismeetles

approximations réalisées an d'obtenir l'hamiltonien de Pauli, puis l'approximation dipolaire.

Le but her hé est de pré iser expli itement quelles sont les onditions de validité d'un tel

traitement et non pas de donner une présentation rigoureuse et exhaustive du formalisme de

l'intera tion hamp-matièrepourlaquelleonsereporteraauxnombreux ouvragesde référen e,

parti ulièrement[93, 62,34, 35℄.

I.1.1 Limite non-relativiste : l'hamiltonien de Breit-Pauli

Onsupposequel'onaséparélemouvementdesN éle tronsd'unsystèmede hargesde elui

du noyau, leséle trons sont alors ara térisés [14,Ÿ37℄ par leur masseréduite metleur harge

e. On s'intéresse à l'évolution non-relativiste 1

du système d'éle trons (le nombre d'éle trons

du système est onstant), 'est-à-dire que les N éle trons ont des vitesses faibles devant la

élérité de la lumière dans le vide, et qu'ils interagissent ave des photons non-relativistes,

'est-à-direayantuneénergiepetitedevantl'énergiedemassem 2

deséle trons.L'expressionde

lalimite non-relativistede l'équation de Dira [93, ŸXXI-29℄ permet d'obtenir un hamiltonien

1

On emploiera la dénomination lassique par opposition à quantique et non pas vis à vis du ara tère

(28)

ee tif pour l'évolution d'un système d'éle trons dans le hamp d'un ou plusieurs noyaux et

interagissant ave le hamp éle tromagnétique lassique extérieur 2

.

L'ordre le plus bas (en fon tion de la variable 1 2

) orrespond simplement à l'énergie de

masse Nm 2

des N éle trons.

Sioné ritle hampdanslajaugede Coulombdéniepar ! r ! A( ! r ;t)=0[35,Appendi e3℄, le potentiel ve teur ! A( !

r ;t) est purement transverse et le potentiel s alaire U( !

r ;t) oïn ide

ave le potentiel de Coulomb asso ié à la distribution de harges. Le terme d'ordre suivant

appeléhamiltonien de Pauli s'é rit alors

N X =1 1 2 h ! p + ! A e ( ! r ) i 2 + N X =1 h g 2 ! s  ! B( ! r )+U( ! r ) i (I.1)

en unités atomiques, où g

' 2 est le fa teur gyromagnétique de l'éle tron, ! r , ! s et ! p

sont respe tivement les opérateurs de position, de spin et d'impulsion asso iés à l'éle tron .

! A e ( ! r )et ! B( ! r

) sont respe tivementle potentielve teur transverse etle hamp magnétique.

Finalementleterme 3 U( ! r

) estlasomme del'énergie oulombienned'intera tion des éle trons

ave leou lesnoyaux etde l'énergie oulombienne

N X =1 X 6= 1 2 1 ! r ! r (I.2)

de répulsion des éle trons entre eux. Le développement à l'ordre suivant [93, Ÿ XX-34℄ ferait

apparaîtrelespremières orre tionsrelativistesd'ordre

α

2

(

α

est la onstantede stru turene, voirA.1), 'est-à-direl'intera tionspin-orbite,letermede Darwinetletermedevariationdela

masseave lavitessepourunsystèmeàunéle tronsoumisàunpotentieléle trostatique entral.

Pour unsystème àdeux éle trons, lalimitenon-relativistede l'équationde Breit-Dira [14,eq.

39.14℄ permet d'obtenir les orre tions d'ordre

α

2

à l'intera tion éle trostatique instantanée

I.2 entre deux éle trons. Ces orre tions sont données par les opérateurs d'intera tion à deux

parti ules tenant ompte des orre tions radiatives par é hange de photons virtuels entre les

éle trons : le terme de Darwin ( Æ( ! r ! r

)), l'intera tion à deux parti ules spin-orbite, les

intera tionsspin-autre orbite, orbite-orbite,spin-spin etspin-spin onta t.

En développant le terme d'énergie inétique des éle trons et en utilisant le fait que le

po-tentielve teur ommuteave l'opérateurimpulsion,l'hamiltoniende PauliI.1seréé rit omme

2

Une présentation similaire ave un hamp éle tromagnétique quantié utilise la limite non-relativiste de

l'hamiltonienquantiquerelativisteen jaugede Coulomb[34, ŸB V

℄, sauf mention ontraireonometi iet dans

lasuitele hampquantié. 3

Onnetientpas ompte dansU del'énergie oulombiennepropredeséle tronsquis'exprimedansl'espa e

(29)

la somme de l'hamiltonien du système sans hamp (auquel il faudrait ajouter les orre tions

relativistesan de représenter orre tement lastru ture atomique)

N X =1 ! p 2 2 +U( ! r ) (I.3) etd'un hamiltonien H I

d'intera tion ave le hamp extérieur

H I = H I1 +H I2 +H S I1 = N X =1 ! p  ! A e ( ! r )+ N X =1 1 2  ! A e ( ! r ) 2 + N X =1 g 2 ! s  ! B( ! r ): (I.4) Le terme H S I1 de l'hamiltonien d'intera tion H I

traduit l'intera tion du hamp magnétique

ave lemomentmagnétiquede spin deséle trons. Ilapparaîtnaturellementdans lalimite

non-relativiste de la théorie de Dira , alors qu'il aurait fallu l'introduire de manière ad ho [34,

Ÿ III.D℄ dans une théorieobtenue par quanti ation anonique de la formulationlagrangienne

lassiqueen jaugede Coulomb.Enprésen e de hampmagnétique !

B uniformelesdeux termes

H I1 +H S I1 = P 1 2  ! ` +2 ! s   !

B onstituent l'hamiltonien paramagnétique[33, Ÿ D VII

as-so ié à l'énergie de ouplage entre le moment magnétique permanent de l'atome et le hamp

magnétique !

B.Leterme H I2

quadratiqueen hamp orrespond à l'énergie inétiquede

vibra-tionasso iéeàl'os illationfor éedeséle tronsdansle hamptransverse.Enprésen ede hamp

magnétique ! B uniforme, H I2 peut s'é rire H I2 = P 1 8 ! r ? 2 ! B 2 ave ! r ? la proje tion sur le planperpendi ulaireà ! B de ! r .H I2

représentel'hamiltoniendiamagnétique[33,ŸD VII

℄,ilest

asso iéà l'énergie de ouplage entre le moment magnétique induit dans l'atome par le hamp

magnétique !

B,et e même hamp !

B.

I.1.2 Champ quantié

An de tenir ompte du phénomène d'émission spontanée lorsque la durée des pro essus

étudiésn'estpaspetitedevantladuréedevieradiativedes étatsmisenjeu,ilfauttenir ompte

simultanément du hamp extérieur lassique et des modes quantiés du hamp.

Enjaugede Coulomb,onséparele hamptransverseen deux ontributions, elledesmodes

quantiés du hamp (pour laquelle onutilise l'indi e?) et elle due au hamp extérieur traité

lassiquement 4

(auquel on asso ie l'indi e e). L'hamiltonien d'évolution du système matériel

et du hamp transverse en présen e du hamp extérieur s'é rit alors omme la somme de

4

Ontrouveradans[35, Ex.17℄l'équivalen edutraitement omplétementquantiquedel'intera tion

(30)

l'hamiltonienasso iéàl'intera tiondu systèmematérieletdu hampquantié[35,ŸAppendi e

3, eq. 40℄auquel s'ajoute lestermes d'intera tion entre l'atome etle hamp extérieur

H e I = N X =1 ! p  ! A e ( ! r ;t)+ N X =1 1 2  ! A e ( ! r ;t)  2 + N X =1 g 2 ! s  ! B e ( ! r ;t) + N X =1 ! A e ( ! r ;t) ! A ? ( ! r ): (I.5)

Lederniertermede ethamiltoniend'intera tion,quifaitinterveniràlafoisle hampquantié

et le hamp extérieur orrespond aux transitions Raman spontanées. Étant entendu que l'on

ne s'intéressera pas à es phénomènes, on négligeral'eet de e terme par lasuite. On a alors

séparé l'évolution due au hampextérieur de l'évolutionlibre du système.

Le formalisme quantique de la matri e densité [33, Ÿ E III

℄ est bien adapté lorqu'on

s'inté-resse seulementàl'évolutiondel'atomeetpas aux orrélationsapparaissantentre l'atomeetle

hampquantié. Leseets du ouplage de l'atomeave le hamp quantié sontpris en ompte

en introduisant des termes de relaxation dans les équations d'évolution [35, Ÿ IV℄ traduisant

les phénomènesd'émission spontanée. Dansl'approximationdes vitesses de variation

indépen-dantes [35, Ÿ V.A.2℄, il est possible d'ajouter indépendamment les vitesses de variation de la

matri e densité asso iées aux ouplages de l'atome ave le hamp extérieur et ave le hamp

quantié, on obtient ainsi les équations de Blo h optiques. Cette approximation demeure

va-lable tant que les fréquen es ara téristiques des phénomènes induits par le hamp extérieur

(fréquen es de Rabi, inverses des taux d'ionisation) restent faibles devant les fréquen es des

photons émis spontanément.

Nousreviendrons sur leséquations de Blo h optiques dans le hapitre V lorsque nous

étu-dieronsuneexpérien edanslaquellelesduréesdesimpulsionslasersontde l'ordrede ladizaine

de nanose ondes, 'est-à-dire de l'ordre des durées de vie radiatives.

I.1.3 Hamiltonien dipolaire éle trique

An de réexprimer les termes d'intera tion ave le hamp éle tromagnétique extérieur du

système S de harges dont le entre de gravité est situé en ! r

S

sous une forme plus suggestive,

il estpratique de réé rirelepotentielve teur hampextérieurdans lajaugede Göppert-Mayer

[62,ŸII.3et4℄et[34, ŸIV.B.3℄.Lepassagedans lanouvellereprésentations'ee tue aumoyen

de latransformation unitaire T(t)=exp ( +i N X ( ! r ! r S ) ! A e ( ! r S ;t) ) (I.6)

(31)

qui a pour eet [34, Ÿ A IV

.1℄de transformer le potentiel ve teur ! A e ( ! r ;t) dans l'hamiltonien d'intera tion en ! A e ( ! r ;t) ! A e ( ! r S ;t) qui s'annule en ! r = ! r S

. Comme ette transformation

orrespond à un hangement de jauge ellelaisse évidemment le hamp magnétique et don le

terme de ouplage ave le moment magnétique de spin in hangés. Elle fait de plus apparaître

l'hamiltoniend'intera tion ave le hamp sous la formed'intera tion dipolaire éle triqueé rit

dans lajauge longueur

H ` dip = ! d  ! E e ( ! r S ;t) (I.7) où ! d = X ! r ! r S  (I.8)

est l'opérateurmomentdipolaire éle triquedu système.

Pourun hamp extérieurdu domaineoptiqueoude l'ultravioletpro he, lalongueur d'onde

 est supérieure à la entaine de nanomètres, elle est alors très grande devant l'extension

spatiale (quelques nanomètres) des états atomiques peu ex ités 5

. Il est alors légitime de faire

l'approximationdes grandes longueurs d'onde, 'est-à-direde onsidérer a

0 

1, e qui onduit

à ne onserver dans l'hamiltonien d'intera tion que les ordres les plus bas en fon tion de a

0  .

Le terme d'ordre le plus bas est le terme dipolaire éle trique H dip

, à l'ordre suivant on fait

alors apparaître les ouplages dipolaire magnétique et quadrupolaire éle trique [32, Ÿ A XIII

quipeuvent jouerun rle important lorsquepour des raisons de symétrie l'élément de matri e

dipolaireéle trique entre deux états est nul [62, Ÿ II.5℄.

Paroppositionà l'expression I.7, l'hamiltonien d'intera tion

H v dip = X ! p  ! A e ( ! r S ;t) (I.9)

apparaissant à l'approximation des grandes longueurs d'onde dans l'équation I.5 est appelé

hamiltoniendipolaire éle triquedans lajaugevitesse.

Ilexiste unetroisièmeformede l'hamiltoniend'intera tiondipolaireéle triqueobtenu,dans

l'approximationdes grandes longueursd'onde, en ee tuantla transformationde Henneberger

([34, ŸIV.B.4℄, [57℄). On introduit une translation dans l'espa edes positionsdes éle trons

! r ! ! R = ! r + ! X (t) (I.10) où ! X

(t) est solution de l'équation d 2 ! X (t) dt 2 = ! E e ( ! r S

;t) traduisant l'os illationd'un éle tron

libre dans le hamp éle trique externe. L'hamiltoniend'intera tion dipolaire éle trique sous la

5

Pourl'atomed'hydrogène,l'extension spatialedesétatsdis retsestdel'ordreden 2

a 0

oùnestlenombre

quantiqueprin ipaleta 0

'0;5310 10

(32)

forme a élérationest alors H a dip = X V( ! r + ! X (t)) V( ! r )+ 1 2 d ! X (t) dt 2 ! : (I.11)

Les trois formes vitesse, longueur et a élérationsont équivalentes ([34, Ÿ B IV

etE IV

℄).

Laformelongueurestlamieuxadaptéeàlarégionpro hedu ÷uratomique(max(j ! r

j))!

0) ar ellepeut alors être traitée ommeune perturbation.La formea élération tendant vers

0 à grande distan e est utilisée dans l'étude des états de Rydberg très ex ités ou pour les

états du ontinuum. Le ara tère d'intera tion à  ourte portée de H a dip

a permis à

Giusti-Suzor et Zoller [57℄ de traiter l'intera tion entre états de Rydberg et un hamp laser intense

omme un problème de diusion dans lequel la matri e radiative de réa tion ouple des voies

de fragmentation de type oulombien.

Cormier et Lambropoulos [39℄ ont montré que l'expression H v dip

est mieux adaptée à la

résolution non perturbative de l'équation de S hrödinger dépendant du temps en présen e de

hamp laser intense, ar en jauge vitesse, l'impulsion ! p

de l'éle tron devient une quantité

lentementvariable puisqu'onasoustraitle momentasso iéàun éle tron libre os illantdansle

hampéle tromagnétique.

Parlasuitenous nouslimiteronsau as de l'approximation dipolaire éle trique oùseulesles

transitions dipolaires éle triques jouentun rle dans la dynamiquedu système, onne onserve

alors dans l'hamiltonien d'intera tion que le terme dipolaire éle trique H ` dip

dans la jauge

longueur. Pour un hamp polarisé 6 ! E( ! r S ;t) =E( ! r S ;t) !  q + : : (I.12) de polarisation !  q , ondénit l'opérateur 7 D = ! d  !  q : (I.13)

On peut alors réé rirele ouplage dipolaire

H ` dip (t)=D E( ! r S ;t)+h: ; (I.14)

sous le forme du produit de l'opérateur D qui ne dépend que du système matériel et de la

polarisation du hamp in ident par l'amplitude s alaire et dépendant du temps E( ! r S ;t) du hampéle tromagnétique en ! r S . 6

L'expression : :signiel'expression omplexe onjuguédel'expressionpré édente. 7

(33)

Lesméthodesappliquéesdanslasuitesegénéraliseraientfa ilementàladynamiqueimposée

par des transitions dipolaires magnétiques, outout autre pro essus dont l'hamiltonien

d'inter-a tions'exprimesous laformedu produit d'un opérateuragissant sur lesétats du systèmepar

une amplitude s alairedu hamp.

Finalement dans le adre de l'approximation dipolaire éle trique, l'intera tion du système

S entré en ! r

S

ave le hamp éle tromagnétique ! E( ! r ;t) de polarisation !  q

est dé rite par

l'hamiltoniendépendant du temps

H(t)=H at

+V(t) (I.15)

ave H at

l'hamiltonien du système matériel sans hamp extérieur (auquel on ajoute

éventuel-lement lestermes dus au hamp quantié si l'on doit tenir omptede l'émissionspontanée) et

V(t)= ! d  ! E( ! r S ;t)=D E( ! r S

;t)+h: : l'hamiltonien d'intera tion dipolaireéle trique.

I.1.4 Approximation du hamp tournant

Avant de nous intéresser aux expressions de l'opérateur d'évolution, nous allons introduire

une approximation ouramment utilisée dans l'étude des phénomènes résonnants ou

quasi-résonnants:l'approximationdu hamptournant [2,31℄.Remarquons toutd'abordquela

déno-minationpour des fréquen es optiquesde l'approximation dis utée i in'est pas unique,qu'elle

estappeléeapproximationsé ulaireparC.Cohen-Tannoudjietal.dans[32,ŸC XIII

℄et[31℄,

alorsqueG.Grynberg,A. Aspe t etC. Fabreremarquentqu'ilserait plusapproprié de

l'appe-lerapproximationquasi-résonnantedans [62,Ÿ1.4℄. On onservera parlasuite l'appellation

d'approximationdu hamp tournant(enanglais onparlede RotatingWaveApproximation

[2℄).

I.1.4.a Transitions quasi-résonnantes entre états dis rets

On onsidère i i un système dont l'hamiltonien sans hamp H at

omporte uniquement un

spe tre dis ret à deux niveaux onstitué par les états propres j k i et j n i respe tivement

ave l'énergieE k

et E n

. La pro édurese généralise fa ilement à un spe tre présentant plus de

2 états dis rets ou en présen e d'un spe tre ontinu en ajoutant les ontinuums à la base des

étatsdu système.Lades riptiondu systèmedansleformalismeve teurd'étatsupposequel'on

puisse négligerl'émission spontanée, 'est-à-dire que l'évolution est étudiéesur des temps très

(34)

hampin ident 8 E( ! r S ;t)=E( ! r S ;t) e i! l t (I.16) ommeleproduitde e i! l t

paruneamplitude omplexeE( ! r

S

;t)lentementvariableparrapport

à lapériode optique T l = 2 ! l

du laser,la proje tion de l'équationde S hrödingerdépendant du

temps asso iée à l'hamiltonienI.15 sur une base fj k i;j n i;g s'é rit

8 > > > < > > > : i d dt h n j (t) i=E n h n j (t) i+h n jDj k i h k j (t) i E( ! r S ;t)e i! l t +h: : i d dt h k j (t) i=E k h k j (t) i+h k jDj n i h n j (t) i E( ! r S ;t) e i! l t +h: : (I.17) En dénissant b n (t)=h n j (t) i e iEnt etb k (t)=h k j (t) ie iE k t (I.18)

et lespulsations de Bohr

! nk =E n E k et! kn =E k E n ; (I.19) on obtient alors 8 > > > < > > > : i d dt b n (t)=h n jDj k i b k (t) E( ! r S ;t) e i(! l ! nk )t +h n jD y j k i b k (t) E  ( ! r S ;t)e i(! l +! nk )t i d dt b k (t)=h k jDj n i b n (t) E( ! r S ;t) e i(! l +! nk )t +h k jD y j n i b n (t) E  ( ! r S ;t) e i(! l ! nk )t : (I.20)

Si la transition k ! n est résonnante ou quasi-résonnante, on a j! l ! nk j  ! l , il est alors

possibledenégligerdansl'équationI.20lestermesanti-résonnants orrespondantaux

exponen-tiellesos illantàlapulsation! l

+! nk

'2! l

devantlestermesrésonnants os illantàlapulsation

! l

! nk

. Physiquement, négliger es termes anti-résonnants revientà ne pas tenir ompte des

pro essus où l'on passe de l'état j k i (j n i) à l'état j n i (j k i) d'énergie supérieure

(infé-rieure)par émission(absorption)d'unphoton [35,ŸVI.B.3.b℄. Cetteapproximationn'a de sens

que siilest légitime,en plus de la ondition de quasi-résonan e, de négligerlamoyenne sur un

tempsvoisinde lapériodeoptique dutermeh n jD y j k i b k (t)E  ( ! r S ;t)e i(! l +! nk )t .Ilest don

né essaire que l'amplitude de populationb k

(t) de l'état j k i et l'enveloppelentementvariable

du hamp E( ! r

S

;t) varient lentement par rapportàla période optique T l

.

Pour résumer, dans le as d'un hamp dépendant du temps, l'approximation du hamp

tournant onsistant à négliger lestermes anti-résonnants dans l'équation d'évolution né essite

trois hypothèses :

8

(35)

 la ondition de quasi-résonan e, j! l ! nk j! l ;

 la ondition de hamp pas trop intense, au sens où le hamp induit sur le système une

dynamique (typiquement ara térisée par une pulsation de Rabi) lente par rapport à la

pulsationoptique;

 la ondition d'enveloppe lentement variable du hamp, E( ! r

S

;t) doit varier lentement par

rapport àla période optique 2

! l

.

Alorsl'équation d'évolutiondans l'approximationdu hamp tournant s'é rit

8 > > > < > > > : i d dt b n (t)=h n jDj k i b k (t)E( ! r S ;t) e i(! l ! nk )t i d dt b k (t) =h k jD y j n i b n (t) E  ( ! r S ;t) e i(! l ! nk )t : (I.21)

Dansledomaineoptiquepourdestransitionsentreétatsdis rets,l'approximationdu hamp

tournantpermetdeprendreen omptelesdépla ementslumineuxdusauxrayonnements

quasi-résonnants[31℄,maisnégligelesdépla ementsditsdeBlo h-Siegertdespositionsdesrésonan es

provenant des termes anti-résonnants négligés [35, ŸA VI

.4.b℄. Ces dépla ements sont

négli-geables tant que les pulsations de Rabisont faibles omparées à l'é art des niveaux quiest de

l'ordre des énergies des photons optiques, e qui reste une bonne approximation jusqu'à des

intensitésde l'ordre de I '10 15

W m

2 .

I.1.4.b Transitions entre états dis rets et ontinuums

Javanainen[72℄ a analysé les onditions de validité de l'approximation du hamp tournant

pour des transitions induites par laser entre états liés et ontinuums. Il a montré que ette

approximation est valabletant que lestaux d'ionisationproportionnels à l'intensitélumineuse

I j ! Ej

2

sontfaibles devant la pulsationoptique ! l

.

I.1.4. É arts à l'approximation du hamp tournant

Les é arts à l'approximation du hamp tournant ont d'abord été étudiés dans le domaine

des radiofréquen es pour des transitions quasi-résonnantes dipolaires magnétiques entre états

dis rets, oùlestermesanti-résonnantsproduisent undépla ementdes positions desrésonan es

ditdépla ementdeBlo h-Siegert[35,ŸA VI

℄.Dansledomaineoptique,lesintensitésI j ! Ej 2 lumineusesné essaires (I ' 10 15 W m 2

)an d'avoir des pulsationsde Rabivoisinesdes

pul-sations optiques sont telles que de nombreux phénomènes (ionisation, transitions

Figure

Fig. I.1  Exemple d'une transition à deux photons entre un état initial j g i et un état nal j f i
Fig. II.1  Modèle atomique d'un ensemble d'états disrets ouplés à des ontinuums.
Fig. II.2  Shéma représentant les deux hemins d'ionisation à 2 photons et 2 ouleurs et
Fig. II.3  (a) modèle ouplé, (b) modèle déouplé.
+7

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