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III BRÈVES III

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1355 m/s n° 12, vol. 17, décembre 2001

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BRÈVES

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■■■ Le multipartenariat fait de PGC1 un co-activateur multifonc-tionnel. PGC1 a été découvert il y a trois ans par le groupe de B. Spie-gelman. Initialement, c’est son rôle dans le contrôle de la thermogenèse qui a attiré les feux de la rampe. PGC1 est fortement induit par le froid dans les muscles et le tissu adi-peux brun où il stimule l’activité des récepteurs nucléaires PPARγ, TR (récepteur de l’hormone thyroi-dienne) et NFR-1 (nuclear respiratory factor-1). La résultante de ce proces-sus est l’augmentation de l’expres-sion de protéines « thermogé-niques » telles que les enzymes du métabolisme oxydatif, les protéines découplantes (UCP) et plusieurs facteurs impliqués dans la bioge-nèse mitochondriale. Cette capacité de PGC1 est la base du phénotype de souris invalidées pour le gène de l’inhibiteur de la traduction 4E-BP1 [1]. Bien que PGC1 ne soit pas nor-malement exprimé dans le tissu adi-peux, la traduction de son ARN

messager est stimulée en l’absence de 4E-BP1. A l’instar de ce qui avait été observé in vitro, PGC1 permet l’induction de UCP1 dans les adipo-cytes 4E-BP1–/–, favorisant la

dissipa-tion de l’énergie et la réducdissipa-tion du stockage des lipides. Deux articles publiés simultanément dans Nature révèlent que le rôle biologique de PGC1 est certainement plus large [2, 3]. En effet, PGC1 est induit dans le foie en réponse au jeûne et dans des modèles murins d’insu-lino-résistance. Une caractéristique commune à ces situations est l’élé-vation de la production hépatique de glucose via l’activation de la néo-glucogenèse. PGC1 pouvait-il inter-venir dans cette voie métabolique ? Effectivement, les auteurs démon-trent qu’il s’associe avec deux nou-veaux partenaires, HFN-4α (hepatic nuclear factor-4α) et GR (récepteur aux glucocorticoïdes), pour stimu-ler la transcription de la PEPCK (phospho enol carboxykinase), enzyme clé de la néoglucogenèse. De plus,

la surexpression adénovirale d’un dominant-négatif de CREB (cAMP response element binding protein) annule l’effet inducteur du jeûne sur PGC1, ce qui démontre l’impli-cation de la voie de signalisation de l‘AMPc. Ces travaux révèlent qu’une modification de l’expres-sion de PGC1 provoque des change-ments métaboliques coordonnés et spécifiques du tissu, relayés par l’activation de différents facteurs de transcription et, donc, de différents gènes cibles. Cette « stratégie », qui pourrait s’appliquer à d’autres co-activateurs et/ou à d’autres voies métaboliques, représente, en fait, un moyen économique et fiable pour gérer une réponse transcrip-tionnelle complexe.

[1. Tsukiyama-Kohara K, et al. Nat Med 2001 ; 7 : 1128-32.]

[2. Yoon JC, et al. Nature 2001 ; 413 : 131-8.]

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