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Stabilisation du gain des photomultiplicateurs par des
circuits extérieurs
G. Pietri
To cite this version:
111 A.
STABILISATION DU GAIN DES PHOTOMULTIPLICATEURS PAR DES CIRCUITS EXTÉRIEURS
Par G.
PIETRI,
Laboratoire
d’Électronique
et de Physique Appliquée.Résumé. 2014 L’extrême rapidité avec laquelle le gain d’un photomultiplicateur croît lorsque la tension d’alimentation augmente, constitue un obstacle majeur à l’utilisation de ce tube en
phy-sique expérimentale.
Un circuit de stabilisation à la fois simple dans sa structure et efficace doit permettre d’étendre
largement
son domaine d’emploi, notamment pour la prospection sur le terrain. Le présent article décrit la conception et les performances d’un tel système. Abstract. 2014 The extremspeed with which the gain of a photomultiplier tube increases, when the voltage of supply increases, is a major reason of difficulties when using this tube in experi-mental physics.
A stabilization circuit, both simple in construction and efficient, allows a large extension
regard-ing its various use, particularly for field prospecting.
The present report describes the conception and performance of such a system.
PHYSIQUE APPLIQUÉE 19, 1958,
Introduction. - On
sait que le
gain
G d’unphotomultiplicateur
varie trèsrapidement
avecla H.T. U
appliquée
à la chaîne desdynodes.
Dans toute la
plage
de U pourlaquelle
le P. M. estutilisable on a une relation de la forme suivante :
dans
laquelle n
est le nombre desdynodes
et a un coefficientlégèrement
inférieur àl’unité,
disons0,7
à 0,8.
Comme n est couramment de l’ordre de
10,
voire même de 15 ou16,
on voit que la stabilisationdirecte de G par celle de U conduit à
exiger
de l’alimentation H. T. une excellentequalité,
acces-sible pour du matériel delaboratoire,
mais peucompatible
avec les conditions deprix
etd’encom-brement d’un matériel de
prospection
parexemple.
De là résulte l’idée
d’essayer
deréaliser,
endépit
devariations aléatoires de la H.
T.,
un contrôleauto-matique
dugain (C.
A. G. dans la suite dutexte).
Propriété
fondamentale. - Considérons un P. M.dont la chaîne des
dynodes
est alimentée par la H.T. U selon une distribution donnée. Leplus
communément ce sera une distribution
uniforme,
c’est-à-dire que la différence depotentiel
entredynodes
successives est une constanteVo ;
mais cette distributionpeut
suivre une loiplus
com-pliquée,
la différence depotentiel
entredynodes
successives allant encroissant,
parexemple,
versles derniers
étages,
lorsqu’on
a en vue l’obtentionde courants de
pointe
élevés à l’anode.Tous les
potentiels
restantfixes,
à l’exclusion decelui d’une
dynode
Dp, déplaçons
lepotentiel
de cette électrode entre celui deDp-1
et celui deD,+1.
Il est clair
qu’à
l’une des extrémités du domaine de tensions deDp
ainsiexploré,
le champ
électrique
sur
D-p-
est très faiblepuisqu’il
n’est dûqu’aux
électrodes situées au delà de
Dp,
celle-ci formantécran. L’extraction des électrons sur
Dp-l
seratrès difficile
et,
qui
plus
est,
ceuxqui
atteindrontDp
neserontlw
pasmultipliés.
Seuls serontmul-tipliés
ceuxqui
sauteront directement deDp-l
àDp+1.
Onpressent
parconséquent
quelorsque
lepotentiel
deDp
estidentique
à celui deDp-1,
legain
devientthéoriquement
nul et enpratique
trèspetit.
Le
comportement
est tout à faitanalogue
àl’autre extrémité du
domaine,
lorsque Dp
arejoint,
enpotentiel,
Dp+l.
Cettefois,
ce sont lesélec-trons issus de
Dp qui
ne sontplus
ou presqueplus
FIG. 1. - Modification du
gain d’un photomultiplicateur E. M. 1. par déplacement du potentiel d’une dynode de
part et d’autre de sa valeur nominale.
112 A
extraits,
nimultipliés
d’où,
en cepoint
de lacarac-téristique également,
chute dugain
du tube.Entre ces deux limites le
gain
nepeut
évidem-ment que passer par un maximum ... ou par
plusieurs.
Le processus que nous venons
d’évoquer
nerepose que sur la
dynamique
desélectrons ;
il est donc trèsgénéral ;
l’expérience
le confirme : tousles
types
demultiplicateurs
que nous avons soumisà cet essai se sont
comportés
conformément à ce schéma( fcg.1, 2,
3,
4,
5).
FIG. 2. - Modification du
gain d’un photomultiplicateur 50 A. V. P. Dario par déplacement du potentiel d’une dynode de part et d’autre de sa valeur nominale.
FiG. 3. - Modification du
gain d’un photomultiplicateur Du Mont 6291 par déplacement du potentiel d’une dynode de part et d’autre de sa valeur nominale. L’ori-gine correspond ou gain 104, en ordonnées.
Mais il est clair que la
géométrie
de la structure(formes
etpositions
relatives desdynodes)
vientrendre
plus complexe
lephénomène puisque
alorsle
déplacement
dupotentiel
deDp
entre ceuxde
Dp-1
etDp+1
modifie aussi lestrajectoires
électroniques
et ce d’unefaçon
différente pourchaque type
de structure. On vérifie effectivementque la
structure,
nonfocalisée,
desphotomul-tiplicateurs
E. M. I.( fig.
1)
conduit à une courbe biensymétrique
et peu tourmentée. Eneffet,
dansFiG. 4. - Modification du
gain d’un photomultiplicateur R. C. A. 5819 par déplacement du potentiel d’une dynode de part et d’autre de sa valeur nominale. Cas de D4 et
D5.
FIG.
5.
- Modification dugain d’un photomultiplicateur Fernseh FS 9A par déplacement du potentiel d’une dynode de part et d’autre de sa valeur nominale.
Dynodes 1 à 7.
une telle structure seul le
phénomène
«dynamique »
intervient,
à l’exclusion presque totale de toute« défocalisation ».
Au
contraire,
dans le cas du P. M. 5819 R. C. A. on sait que lastructure,
encolimaçon, comporte
alternativement desdynodes
internes et desdynodes
externes,
degéométrie
bien différentes :cela se traduit par un
profil
différent de lacaracté-ristique
selon quel’exploration
intéresse l’un ou l’autretype
d’électrode. On constatemême (fig. 4)
que les
dynodes impaires (dynodes
internes)
ontune
caractéristique
à deux maxima.Dans le cas du P. M. 50 AVP Dario toutes les
dynodes,
àpartir
de ladeuxième,
sontidentiques
et nous avons vérifié que tout aulong
de lastruc-ture la
réponse
dugain
à une altération de113 A
En abscisse le
potentiel
de ladynode
étudiéevarie
depuis
celui deDx-1
jusqu’à
celui deDx+1·
En ordonnée estportée
legain relatif,
FIG. 6. - Modification du
gain d’un photomultiplicateur
50 A. V. P. par déplacement du potentiel d’une dynode
de part et d’autre de sa valeur nominale. Dynodes 3 à 10. L’origine correspond au gain 104 en ordonnées.
FiG. 7. - Modification du
gain d’un photomultiplicateur
50 A. V. P. par déplacement du potentiel de D4 de part
et d’autre de sa valeur nominale pour diverses valeurs
de la H. T. d’alimentation.
exprimé
par une mesure directe du courantano-dique,
le flux lumineux restant fixe pourchaque
exploration.
Toujours
pour le tube50 AVP, nous
avonsvoulu-mettre en évidence que le
phénomène
nedépen-dait que de la valeur relative du
potentiel
deD,
parrapport
à ceux deDp-l
etDp+l
et non dela,
valeur absolue de ces
potentiels.
Lafigure
7repré-sente,
à éclairement constant, legain
G d’un P. M.de ce
type lorsque
D4 voit sonpotentiel
s’écarterpar
excès,
ou pardéfaut,
d’unequantité
AU de sa valeurnominale,
et ce,’pour
diverses valeurs de la H. T. totale Uappliquée.
Principe
de stabilisation. - Onvoit,
sur cemode de
représentation, qu’un
fonctionnement àgain
constantcorrespond
à undéplacement
dupoint figuratif
parallèlement
à l’axe des abscisses. Une telle droite« isogain
» esttoujours
tangente àune certaine
caractéristique
du réseau et le lieu despoints
de contact devraitthéoriquement
être laverticale AU
= 0,
cequi exprime
que legain
maximumpossible
estatteint,
pour une valeur de Udonnée,
lorsque
D4 est à sonpotentiel
nominal. Leréseau montre que le tube soumis aux essais vérifie convenablement cette loi.
Cette droite «
isogain
» ne coupe alors aucune des courbes pourlesquelles
leparamètre
U estinférieur à la valeur
qu’il
prend
sur lacaracté-ristique
tangente,
mais elle coupe par contre toutes lescaractéristiques
pourlesquelles
la valeur de Uest
plus
élevée et les coupe deux fois.L’interpré-tation
physique
est la suivante : Donnons-nousun
gain
G(ordonnée
de la droite «isogain »).
1 ° Il est
impossible
de l’obtenir tant que la H. T. U est inférieure à une certaine valeur Um.20 Pour la valeur limite Um
qui permet
d’at-teindre cegain le
potentiel
de D4 nepeut prendre
qu’une
seuleposition
entre ceux de D3 etD5 ;
cette
position
est en fait voisine del’équidistance
entre D3 et D5.
30
Lorsque
la H.T. Udépasse
la valeurlimite
Um
il esttoujours
possible
de maintenir legain
à la valeur désirée en «déséquilibrant »
D4.Ce résultat
peut
s’obtenir soit enrapprochant
enpotentiel
D4 de D5(points
d’intersection àdroite),
soit en lerapprochant
de D3(points
d’intersection dans larégion gauche).
Diverses solutions
envisagées.
- Lafigure
8représente
comment évoluent lespotentiels
res-pectifs
desdynodes D3,
D4 et D5 en fonction de la H.T. Uappliquée
à la totalité dumultiplicateur.
Larépartition
nominale retenueconduit,
pour ladynode
deran n
à unpotentiel
u -n t 1 .
U.Figure 8,
Un et U étantportées
en coordonnéeslinéaires,
la distribution nominale estreprésentée
par un faisceau de droitespassant
parl’origine.
Nous avons, sur cette mêmefigure,
construit deplus,
àpartir
despoints
relevés sur lafigure 7,
lesdeux branches de variation du
potentiel
de ladynode
4,
pour un asservissement àgain
constant(courbes « isogain »).
114 A
FIG. 8. - Diagramme représentatif du potentiel des dynodes 3, 4, 5, d’un 50 A. V. P. en fonction de la H. T. appliquée au tube.
Distribution nominale.
- - - Caractéristiques « isogain » de D4.
FIG. 9. - Diagramme représentatif du potentiel des dynodes 3, 4, 5, d’un 50 A. V. P. en fonction de la H. T.
appliquée au tube.
Distribution nominale.
- - -
Caractéristiques « isogain». Sur celle
de plus grande pente, lire 168 au lieu de 158.
de la zone utile des
caractéristiques
isogain
(poin-tillé
fort) suggère
immédiatement desmontages
de circuits d’alimentationpermettant
de s’enrap-procher :
on remarquera, toutd’abord, qu’elles
sontapproximativement
rectilignes.
Sur lafigure
9nous avons
porté
lesparamètres définissant,
dansle cas
étudié,
les droites surlesquelles
se situent les branchesisogain.
On voitqu’à
la branchesupé-rieure
(potentiel
de D4 « en avance » sur la tensionnominale de cette
dynode) correspondrait
lemon-Fie. 10. - Circuit de
principe d’un C. A. G. à polarisation par pile.
tage
de lafigure 10, répartition
a, et à la branche inférieure larépartition
b.-Une variante consiste à
remplacer
lapile
par unFm. 11. - circuit de principe d’un C. A. G. polarisé par tube stabilisateur de tension.
tube
régulateur
de tension. Lafigure
11 montre lecas
correspondant
à larépartition
a.De tels
montages
donnent effectivement l’effetde stabilisation que le calcul
permet
deprévoir.
Néanmoins,
nous avons cherché à éliminer aussibien la
pile
que le tuberégulateur
detension,
l’un et l’autreprésentant
des inconvénientsd’emploi :
10 Dans le cas de lapile :
usurerapide,
enfonc-tionnement comme en
période
de repos.20 Dans le cas du tube
régulateur,
consom-mation non
négligeable
parrapport
au reste du115 A
3a
Enfin,
dans les deux cas, manque desou-plesse
dudispositif.
Eneffet,
si onreprend
lacons-truction,
sur le réseau de làfigure
7,
d’une «iso-gain
», oncomprend
que l’on aboutira à des valeurs différentes de lapolarisation P,
chaque
foisqu’on
modifiera le
gain
Gauquel
on veut se stabiliser. Nous nous sommes donc attachés à mettre aupoint
un circuit constituéuniquement
d’élémentspassifs.
Nous y sommes parvenus en utilisant une combinaisond’éléments
linéaires et non linéaires.Principe
de stabilisation par un circuit àcaracté-ristique
non linéaire. - La méthode consiste àsubstituer aux deux branches de «
l’isogain
» de lafigure
9,
nonplus
desportions de
droites,
mais des3
portions
de courbespouvant
êtreapprochées
par des fonctionspuissance.
Dans le domaine de ten-sions effectivement utilisé pour lastabilisation,
l’approximation puissance
est tout aussilégitime
quel’approximation
linéaire.Comme
application
numérique
on a fait lescalculs destinés à
placer
les deux branchesisogain
de lafigure
9 sur des courbes du genreEn
exprimant
U4 et U en volts ontrouve ;
pourla branche
supérieure :
pour la branche inférieure :
Il nous faut donc
obliger U4
à suivrerespecti-vement
lorsque
U.varie de 1 300 à 1 800 Venviron,
l’une ou l’autre des lois :
Si nous avons choisi de
représenter
les branches«
isogain
» par de tellesfonctions,
c’estqu’il
existedes éléments
passifs
non linéairesqui
établissententre la d. d. p. à leurs bornes et le courant
qui
lesparcourt
une relation de la forme :qui
estégalement
une fonctionpuissance.
Lecalcul
montre alors que si on réalise unecombi-naison de tels éléments et de résistances
passives,
on
peut
constituer desponts
qui
établissent entreune tension
partielle
u et la tension totaleU
qui
leur est
appliquée
une relation detype
(2),
que msoit.
positif
ounégatif
(fig. 12).
De tels
éléments,
appelés
VDR(voltage
depen-dant
resistors) présentent l’avantage
d’exister en une gamme assez étendue de valeurs despara-mètres C
et p
pourpermettre
d’ajuster
empiri-quement
au mieuxla
loiu( U) exigée
par la stabi-lisation du P. M,Nous avons
tenu,
eneffet,
à traiterl’exemple
ci-dessusparle
calcul,
àpartir
du réseaucomplet
de lafigure 7,
pour bien montrer le mécanisme de cetteFIG. 12. - Circuit de
principe d’un C. A. G. par élément
non linéaire V. D. R. u = A Ul+ m.
régulation ;
mais il est clairqu’en pratique
il seraaussi
rapide
et,
l’expérience
lemontre,
aussieffi-cace,
d’ajuster
parapproximations
successives les valeursnumériques
des éléments du circuitde C. A. G.
Résultats obtenus. - La
figure
13représente
unréseau de
caractéristiques
donnant legain
d’un P. M.FIC. 13. - Caractéristiques de gain d’un photomulti-plicateur 50 A. V. P. en fonction de la H. T. appliquée
au tube.
- - - Dans le cas d’une distribution nominale des potentiels.
Pour 7 réglages différents de C. A. G. (courbes 1 à 7).
en fonction de la H. T. totale
qui
lui estappliquée.
On yvoit,
d’unepart,
lacaractéristique
corres-pondant
au tube alimenté sans asservissement depotentiel
dedynode.
Il yfigure,
d’autrepart, sept
caractéristiques
degain
stabilisécorrespondant
àce même tube alimenté avec un asservissement convenable de D4. Sur chacune de ces
caractéris-tiques
on aindiqué
l’intervalle de H. T. pourlequel
le
gain
restait constant à ±2,5
%
près
autour desa valeur moyenne. On voit que cet intervalle
116 A
On
peut
définir un facteur derégulation
enconsi-dérant
qu’une
variation de la H. T. de 10%
entraîne une variation dugain :
avecrégulation
de 5
%
auplus,
sansrégulation
de 100%
au moins.D’où un facteur de
régulation
K > 20.Il faut remarquer que cette stabilisation est
obtenue au
prix
d’uneperte
de H. T. que l’onpeut
apprécier
au moyen du tableau ci-dessousqui
indique
pour lessepts caractéristiques
relevées :- colonne
a : la valeur de la H. T.
corres-pondant
au début de la zone derégulation
telle que nous l’avons définie( + 2,5 %
dugain
nominaldésiré) ;
’-
colonne b : la valeur de la H. T. pour
laquelle
le même tube atteindrait le même
gain
s’il n’était pas alimenté par le circuit C. A.G. ;
- colonne c : le
rapport,
en%
des valeurs de a àcelles de b.
Si on se
reporte
audiagramme
de lafigure
9,
oncomprend
très bien le caractère « nécessaire » d’unetelle «
perte
de H. T. ». CARACTÉRISTIQUE a b C 1 1 300 1 250 104 2 1 340 1 275 105 3 1 400 1 330 105 4 1 470 1 395 105 5 1 560 1 490 105 6 1 680 1 570 107 7 1 850 1 710 108Elle
provient
du fait quel’approximation
de lacaractéristique isogain
n’est valablequ’au
delà despoints
m ou n, selon la branche parcourue, alors que le mêmegain,
sans C. A.G.,
est atteint en p.Conclusion. - Le
procédé
que nous venons de décrirepermet
de maintenir constant legain
d’un P.
M.,
pour des variations de la H. T. d’ali-mentationpouvant
atteindreplusieurs
centaines de volts. Ilpermet
alors derapprocher
lacaracté-ristique
sensibilité-tension des P. M. de celle descompteurs
G.M.,
tout en conservant lespropriétés
spécifiques
des P. M. :rapidité
deréponse,
absencede
temps
mort,
sensibilité trèsélevée,
etc...En
asservissant,
depréférence,
l’un despremiers
étages
dumultiplicateur,
à un niveau où lesignal
esttoujours
trèsfaible,
la consommation propre à la chaîne de C. A. G.peut
être maintenue à un niveau très faible. Cettepropriété jointe
àl’emploi
exclusif d’éléments de circuits
passifs,
à l’exclusion de tout tube à vide ou à gaz, confère à ceprocédé
ungros
avantage
en casd’emploi
sur desappareils
deprospection
en campagne.Enfin,
disonsqu’en
appliquant
la stabilisationnon
plus
sur unedynode
mais surplusieurs (deux
par