HAL Id: jpa-00237883
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Submitted on 1 Jan 1881
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Sur la correction du refroidissement en calorimétrie
M. Berthelot
To cite this version:
M. Berthelot. Sur la correction du refroidissement en calorimétrie. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10
(1), pp.79-81. �10.1051/jphystap:018810010007901�. �jpa-00237883�
79 cherche la
puissance
dusystème complexe.
Comme on sait que lapuissance
endioptries
d’unsystème
de deux lentilles au contact est la sonmealgébrique
despuissances
des deuxlentilles,
on déduitfacilement la
puissance
de la lentillevariable,
et par suite sa dis-tance
focale,
en fonction de lapression.
On construit ainsi uneTable
numérique
ou un Tableaugraphique qui
servira dans toutesles
expériences
de mesure,.Nous ne pouions
indiquer
ici toutes lesapplications
dont estsusceptible 1 appareil
du D’Cusco,
et nous deions nous borner àsignaler
lesprincipales.
Oncomprend,
parexemple, qu’il permettra
très facilement de déterminer la
puissance
d’une lenti lle donnéeen détruisant, exactement l’effet
du’elle produit :
ceprocédé
seraplus précis
et sans douteplus rapide
que celuiqui
consiste à en1-ployer
successivement des verres difl’érents et connus.La lentille à
foyer variable, remplie
deliquide
deréfringence convenable,
pourraégalement
être utilisée pour achromatiser unelentille donnée et
remplir,
dans ce cas, le même rôle que fait leprisme
àangle
variable pour l’acliromauisme desprismes.
Mais c’est surtout au
point
de vue de laphysiologie
de la vision que cetappareil paraît appelé
à rendre desservices,
et c’est dans cebut que les lentilles sont souv ent
accouplées
de nxanièreqLl’ll
ven ait une devant
chaque
0153il. Oncomprend,
sans que nouspuis-
sions insister
ici,
que,grâce
à la variation immédiate depuissance,
il soit
possible
de suivre l’accommodation dans toutes ses modifi-cations ;
que, enparticulier,
il sera facile d’exécuter des recherchessur la durée de ce
phénomène,
etc. Ce sont là desquestions spé-
ciales
qu’il
nous suffisait designaler rapidement.
Ajoutons,
pourterminer,
que M. le Dr Cusco se proposed’appli-
quer la même idée à la construction d’un miroir courbe dont on
pourra faire varier la courbure entre certaines limites dans un sens
ou dans l’autre : il suffira
d’argenter
la surface antérieure de l’ul1e des lames de verre.SUR LA CORRECTION DU REFROIDISSEMENT EN
CALORIMÉTRIE;
PAR M. BERTHELOT.
J’ai
publié
dans ce Recueil(t. 11,
p.345; 1873)
unexposé
his-torique
desprincipales
méthodes usitéespour é, alucr
cette correc-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018810010007901
80
tion,
et notamnent des méthodes diversesque M. Regnault
a em-ploi
ées dans ses travauxsuccessifs,
ou cettequestion
n’a cessé dele
préoccuper.
A la suite de cetexposé, j ai proposé
moi-même unprocédé que j e
croisplus parfait
etque j’ai reproduit
avec détailsdans mon Essai de
Mécanique c!lÙ71iqlle (t . l, p. 208
à210 ); j’y
reviendrai tout à l’heure.
J’y
suisobligé,
eneffet,
par un Mémoire de 31. Pfaundler(Annalen
derPhysik,
t.XI, p. 237-246; 1880), analysé
au Journal deJ)hJrsir¡lle (t. X,
p.46)
et danslequel
l’au-Leur,
après
avoir reconnu que ceprocédé
est leplus
correct detous, 1 attribue à lI.
Regnault, qui
s’en serait servi en1864, d’après
les souvenirs
personnels
de M. Pfaundler(p. 242).
Une telle as-sertion a
quelque
chosed’insolite,
car il n’estguère d’usage
desoulever une
question
depriorité, d’après
des souvenirsqui
re-montent à seize ans et
qui
nereposent
sur aucunepublication
outémoignage authentique.
Dans le casactuel,
les souvenirs de 31. Pfaundler l’ont induit en erreur.M.
Regnault, qui
avait l’habitude de décrire minutieusement sesprocédés,
n’ajamais
dit un mot de maméthode,
dans aucun deses Mémoires,
ni en1864
niplus
tard. Dans songrand Ouvrage
surla chaleur
spécifique
des gaz et des vapeurs,publié
en1862,
ilemploie
une correction toutedilférente,
fondée sur la loi de New- ton, àlaquelle
ilajoute
une deuxièine constanteempirique,
des-tinée à tenir
compte
de l’influence du milieu ambiant(Rela-
tion,
eue., t.II,
p.81).
En décrivant ses
expériences ultérieures,
faites en1864
ett865y
dans le t. XXXVII des Mémoires de
l’ Académie,
il s’en réfère uni-quement
à ce tteméthode ; plus tard,
il a reconnuqu’il était préférable
d’écarter toute détermination de la
température
ambiante et touteconstante fondée sur la loi de Newton et il s’est arrêté à une autre
méthode
qu’il
fitpublier
en1867
par M. Pfaundler(Annales
deChiiiiie et de
PhJ’siqlle, 4e série,
t.XI,
1).260).
Ce dernier savantla déclarait alors « la
plus
sûre et laplus
exacte », sans faire aucuneallusion à une Inéthode encore
meilleure,
mais dont ilignorait
alorsl’existence, quoiqu’il
la supposeaujourd’hui
connue trois ans aupa-ravant. Dans le
procédé Regnault-Pfaundler,
on déduit la correc-ti o n de la marche du
thermomètre, plongé
dans lecalorimètre
pendant
un certain nombre de minutes avantl’expér ience
et pen- dant un certain nombreaprès.
Avec ces données on tire uneligne
81
droite,
dont les ordonnéesexpriment
lespertes
de chaleurà chaque
instant
pendant
1 intcrBalle. Cetteméthode, que j’ai
citée en détailsous le nom de ses auteurs
( Essai
deMécanique chimique,
t.l,
p.
207),
est fort bonne, eneffet, quand
les excès de latempéra-
ture du calorimètre sur celle du mi lieu ambiant ne sont pas
trop
grands ;
mais elle est mise en défautlorsque
ces excès sont notableset surtout
lorsque
la substance contenue dans le calorimètre conti-nue à
dégager
indéfini ment de lachaleur,
comme il arrive dans le;réactions
lentes,
réactionsqui
n’entraient pas dans l’ordre de re- cherches de 31.Regnault.
C’est leur étude
qui
m’a conduit à établir la correction sur unecourbe,
tracéed’après
les refroidissements du calorimètre renfer-mant la même
quantité
d’eau et les mêmesappareils,
mais enopérant
àblanc,
dans des conditionsidentiques
du milieu ambiant:le calorimètre étant
porté
successivement à latempérature
ini-tiale,
à latempérature
finale et à une série detempératures
intermédiaires. C’est cette méthode que
j’ai proposée,
etje
ne croispas que IVI.
Regnault, que j’ai
vu bien souventopérer
auCollège
deFrance
pendant vingt-deux
ans etqui
a été mon maîtrc en calori-métrie,
aitjamais
mis en usage une méthodepareille.
SUPPORT UNIVERSEL DE M. EDELMANN POUR LES
EXPÉRIENCES
DE PHYSIQUE;
PAR M. A.
TERQUEM.
Ce
support
se compose essentiellement d’unetige
de fercylin- drique
verticalesupportée
par unpied
très lourd à troispointes.
Sur cette
tige peuvent
se fixer à toute hauteur destiges
horizon-tales;
sur ces dernièresperpendiculairement,
d’autrestiges
en ferou en ébonite. La
pièce
dejonction
de toutes cestiges
est unepièce
A en laiton(jig. i), percée
de deux canauxperpendiculaires,
avec deux vis de
pression,
cequi permet
les modes dejonction
lesplus
variés entre toutes lestiges.
Sur une autrepièce
Banalogue,
traversée par deux canaux
perpendiculaires inégaux,
onpeut
fixer des fils conducteurs pour lesexpériences d’électricité;
dans lecanal le