• Aucun résultat trouvé

Étude expérimentale de la réflexion des rayons actiniques : influence du poli spéculaire

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Étude expérimentale de la réflexion des rayons actiniques : influence du poli spéculaire"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238022

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238022

Submitted on 1 Jan 1882

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

actiniques : influence du poli spéculaire

de Chardonnet

To cite this version:

de Chardonnet. Étude expérimentale de la réflexion des rayons actiniques : influence du poli spéculaire.

J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.549-552. �10.1051/jphystap:018820010054900�. �jpa-00238022�

(2)

549

ÉTUDE EXPÉRIMENTALE DE LA RÉFLEXION DES RAYONS ACTINIQUES : INFLUENCE DU POLI

SPÉCULAIRE;

PAR M. DE CHARDONNET (1).

J’ai

photographiée

avec des instruments en

quartz

et en

spath d’Islande,

le spectre des rayons réfléchis sur un certain nomhre de substances.

Lor squ’il s’agissait

d’un

liquide,

ou d’un solide sus-

ceptible

de recevoir le

poli spéculaire,

le

pinceau

lumineux était

réfléchi sur le

miroir, ou

sur une cuve

horizontale,

eu étudié sous

des incidences de 55- et de 850 environ.

Quand

la matière

essayé

ne

pouvait

être

polie, je

la mettais à la

place

du niiroir de mon

héliostat pour éclairer la fente.

En

prolongeant

suffisamment les poses,

j’ai

pu m’assurer

qu’il

n’existe pas

d’absorption

élective

absolue;

le noir de fumée lui-

même, déposé

en

couches opaques sur

une

plaque d’émail,

m’a

donné,

ainsi que les corps dont la liste

suit,

un

spectre complet,

ayant

l’aspect

du

spectre

normal dans toutes ses

parties.

J’ai

essayé

successivement : l’émail

blanc,

l’émail

noir,

le verre

d’urane,

l’hé-

Inatite

brute,

l’hématite

polie,

le diamant

(de l’Inde),

le charbon

comprimé,

en

plaques

brutes et

polies,

le vermillon

(il exige

une

( i ) Par suite d’un défaut du réseau employé à repérer les longueurs d’onde, les longueurs indiquées dans mon précédent Mémoire (Journal de Physique, 2e série,

t. I, p. 308 et suivantes ) se trouvent un peu trop faibles, dans la portion extrême

du spectre. Cette erreur systématique, nulle jusque vers l’onde 320, augmente ensuite graduellement jusqu’à l’onde 300, elle atteint trois unités; il faudrait donc écrire partout Omm, 000303 au lieu de omm, 000300 ; 0,000 310 au lieu de o, o00 306 ; 0,000 316 au lieu de 0, 000315. Mais on a conservé les chiffr es primiti-

vement inscrits aux Comhtes rendus des séances de l’Académie des Sciences,

parce qu’ils n’ont rien d’absolu; leur valeur relative reste la même, et il faudra toujours déterminer à nouveau les caractéristiques des verres employés.

L’expérience qui consiste à photographier, à travers une double glace de Foucault opaque à l’oeil, les charbons de la lumière électrique (Journal de Physique,

2e série, t. I, p. 3 l 2) peut être exécutée avec un bon objectif photographique or-

dinaire. Un essai, tenté dernièrement avec un objectif de Dallmeyer, de Londres, m’a parfaitement réussi. Il n’est donc pas indispensable d’avoir recours à la len-

tille spath-quartz que j’avais employée dans mes premières recherches, et l’eapé-

rience pourra être répétée couramment avec les ressources d’un cabinet de Phy-

sique quelconque. v

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010054900

(3)

pose presque

longue

que le

charbon), l’or, plomb, nickelé, l’alliage d’Arcet,

le

cuivre,

l’acier

poli,

l’acier brut

(nettoyé

au

papier

de

verre),

le bleu de

Prusse,

les feuilles vertes, sub-

stances

auxquelles

il faut

ajouter,

comme l’avait

déjà indiqué

M.

Cornu,

le métal des

télescopes,

le mercure, recouvert ou non

d’une lame de

quartz. L’argent

semblerait faire

exception

à la

règle générale,

parce

qu’il

devient

transparent

pour la seconde moitié du spectre

ultra-violet; mais,

en

prolongeant

la pose, on

voit

apparaître

cette

région

avec tous ces détails. Il est

bon,

pour

mettre le

phénomène

en

évidence,

de pousser

l’impression

du

géla-

tinobromure

d’argent (dans

la

région

pour

laquelle l’argent

se

montre bon

réflecteur) jusqu’au premier degré

d’inversion

signalé

par M. Janssen. On obtient alors un cliché

positif

dans le voisi- nage de

H,

les raies

apparaissent noires,

tandis tlne, à

partir

de

P,

le cliché est

négatif,

comme d’habitude : dans une zone

intermédiaire,

les raies ne se

distinguent plus

des

champs

bril-

lants.

Parmi les

liquides, j’ai essayé

l’eau

distillée,

les solutions de

fuchsine,

d’acétosulfate de

quinine,

de sulfate de cuivre ammo-

niacal,

de bichromate de

potasse,

le

lait, l’encre, l’alcool, l’éther,

la

benzine,

l’huile

déclive, qui

m’ont donné aussi des

spectres

complets.

Pour comparer ces

spectres

au

spectre

obtenu sans aucune

réflexion, j’ai

monté

parallactiquement

une

longue

chambre

noire. La pose étant courte

(avec

des

plaques

à la

gélatine),

on

peut

se

dispenser d’y adapter

un mouvement

d’horlogerie;

il

faut avoir soin de

placer

la fente

parallèlement

am mouvement

diurne du

Soleil,

et

d’amener,

immédiatement avant la pose, la chambre noire en

position,

en se servant, comme

chercheur,

d’une

simple

alidade

réglée

d’avance

(en

visant sur le miroir de

l’héliostat).

Quelques essais,

faits au

voisinage

du solstice

d’été,

vers

midi,

ont confirmé

expérimentalement

ce

fait,

annoncé par lI.

Cornu,

que les miroirs en

platine,

en métal des

télescopes,

en mercure

recouvert de

quartz,

ne font

perdre

à l’observateur aucun des rayons les

plus réfrangibles envoyés

par le Soleil. Il est donc

inutile de s’embarrasser d’une chan1bre noire mobile.

Je pense que les faits

qui précèdent,

vu leur

généralité, peuvent

(4)

551 être étendus au,x rayons lumineux

dépourvus

d action

photogra- phique,

et

qu’on

peut formuler la loi suivante :

Toute

surface réfléchit)

(lans

des proportions variables,

cha-

cune des radiations du spectre; on ne peut donc

jamais

obtenir

des couleurs pures par réflexion.

Si,

avant d’atteindre l’écran de

projection,

le spectre solaire est réfléchi sur deux cuves

pleines

d’un même

liquide,

tenant en dis-

solution ou en

suspension

les corps les

plus

dissemblables au

point

de vue de leur action sur les rayons

actiniques,

les deux

spectres

apparaissent,

sur le

cliché, identiques

pour la

qualité,

et

même pour l’intensité des radiations. Mes

expériences

ont été

faites en

accouplant :

l’eau et la solution d’acétosulfate de

quinine,

le lait et

l’encre,

l’eau et la solution de

fuchsine,

les solutions

aqueuses de bichromate de

potasse

et de sulfate de cuivre an1nlO-

niacal. Nous en déduirons la loi suivante :

Le

pouvoir réflecteur

d’un

liquiclc

est

indépendant

des siib-

stances

qu’il

tiejzt en dissolzctLOj2 ou en

suspension.

Cette loi

paraît

s’étendre aux milieux

solides,

car deux miroirs

accolés,

l’un d’émail

blanc,

l’autre d’émail

noir,

donnent des

spectres

identiques.

Il ne faudrait pas

conclure,

pourtant, que les rayons incidents

ne

pénètrent

pas dans la surface

spéculaire

à des

profondeurs comparables

aux

longueurs d’ondes;

ces

longueurs

seraient trop

petites

pour déceler unc

absorption appréciable; j’en

ai fait

l’épreuve,

en

photographiant

le

spectre

solaire

après

son passage à travers une couche d’acétosulfate de

quinine

donnant des

anneaux colorés

(jaune

du

premier ordre,

bleu d u

second).

Le

spectre

était

complet, jusqu’à

ses extrêmes limites.

Un même corps,

qu’il

soit brut ou

poli,

donne par réflexion

(avec

une pose

convenable) toujours

le même spectre. Le fait a été vérifié directement

(autant qu’on

peut

juger,

sur un

cliché,

des intensités

relatives),

pour le

diamant,

le charbon

aggloméré

et

le noir de

fumée ;

pour l’acier brut et

poli;

pour l’hématite brute

et

polie; enfin,

pour

l’argent :

un verre

dépoli argenté

donne le

même

spectre qu’un

miroir de

Foucault;

on y reconnait la même

(5)

nous

permettr a

de conclure de ces

expériences

la

règle

suivante :

Le

poli spéculaire

imtenvient pour augmenter la

quantité

totale des radiations

réfléchies)

tandis que l’intensité relative des

différentes régions

du spectre

(1) dépend

de la n2atière

employée.

Cette dernière

loi,

suffisamment

approchée

d’ailleurs pour servir de

guide

aux

physiciens,

ne serait

rigoureusement

démontrée que si l’on

pouvait,

d’une

part,

rendre les clichés

parfaitement

compa- l’ables en tr e eux d’autre part, évaluer l’intensité du travail chi-

mique

de la lumière

d’après

la teinte du cliché en

chaque point;

cette difficulté

paraît grande,

car

l’épaisseur

de la couche

d’argent

réduit n’est

pr oportionnelle

à ce travail que dans des limites res-

treintes. Cette difficulté une fois

levée,

il y aurait lieu de

répéter,

pour le spectre

ultr a-violet,

les études faites par M.

Jamin,

avec

la lumière

polarisée,

dans le spectre visible.

NOTE SUR LA THÉORIE DU SACCHARIMÈTRE LAURENT A LUMIÈRE BLANCHE;

PAR M. H. DUFET.

Le saccharimètre à

pénombres

de M. Laurent

(2)

a été récemment modifié par lui et

permet l’emploi

de la lumière blanche. Il com-

prend toujours

une lame de

quartz, parallèle

à

l’axe,

demi-onde

pour les rayons

jaunes,

ne couvrant

qu’une

moitié du

champ

et

placée

entre deux

nicols; mais, après l’interposition

de la dissolu-

tion

sucrée,

on ramène

l’égalité

de teinte des deux moitiés du

champ,

non

plus

en tournant le nicol

analyseur,

mais au moyens d’un

compensateur,

en

ajoutant

une

épaisseur

convenable de

quartz.

(1) Ou la couleur actinique du corps considéré.

(2) Voir Journal de Phys.) Ire série, t. III, p. 183, et t. VIII, p. 164.

Références

Documents relatifs

Lorsque des instruments nouveaux, construits dans ce but, furent employés et qu’une exactitude plus grande dans la mesure des angles de réflexion put.. être obtenue,

Matin: Performativité des théories de l’économie: Bruno AMBROISE: Performativité de l'économie ou pouvoir symbolique: comment penser l'efficacité politique du discours

Si, sur qF comme diamètre, nous décrivons un cercle rencontrant la bis- sectrice toto' aux points a et (3, le centre de ce cercle est évidemment sur cette bissectrice; l'angle

a) Champ de phase entre la 3ème et la 5ème période pour la vitesse horizontale de l’expérience EXPB5 ( ϕ 1 (u )) et position de la ligne perpendiculaire au rayon b) Valeur de la

Toxicité pour la reproduction : Compte tenu des données disponibles, les critères de classification ne sont pas remplis. Toxicité pour certains organes cibles -

 Při vložení vodiče do elektrostatického pole reagují náboje (jejich rozmístění) na toto pole..  Výsledné elektrostatické pole je dáno výsledným

 Energie soustavy vodičů je rovna energii elektrostatického pole v prostoru mezi vodiči (uvnitř vodičů je pole nulové). 

 Magnetické pole nechť je orientováno ve směru osy z, počáteční rychlost částice v 0 , mnohem menší než rychlost světla c, je kolmá ke směru z, tj...  Výsledkem