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La relation entre la perception des valeurs des conjoints et leur ajustement conjugal

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Academic year: 2021

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(1)

. MEMOIRE PRESENTE A

L'UNIVERSITE DU QUEBEC A TROIS-RIVIERES COMME EXIGENCE PARTIELLE

DE LA MAITRISE EN PSYCHOLOGIE

PAR

MOINQUE ST-PIERRE

LA RELA'rION EWrRE LA PERCEPTION DES VALEURS DES CONJOIN'l'S ET LEUR AJUS'rEMENT CONJUGAL

(2)

Université du Québec à Trois-Rivières

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autorisation.

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Table des matières

Introduction

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Chapitre premier - Contexte théorique et expérimental

Chapi tre II - I\'Iéthodologie

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Chapitre III Présentation,

résultats

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analyse et discussion

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des Conclusion

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Appendice A

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Appendice B

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Remerciements

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Références

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1. 4

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83

104 111 112

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à l'influence de la perception des valeurs du conjoint. A~in de vérifier .la relation entre la perception des valeurs et

"

l'ajustement conjugal, une variable a été créée à partir de ·la perception interpersonnelle et du système de valeurs: la ue r-cept ion des valeurs. La documentation recueillie traite de chacune de ces variables séparément. Ainsi le context8 th~o-rique rapporte des données sur la perception interpersonnell e,

.'

les valeurs, le lien en: re percepticn et valeurs, l'ajuste-ment conjugal et le lien entre perception des valeurs et

ajus-tement conjugal.

La littérature permet d'énoncer deux hypothèsps. 1a première considère le groupe en thérapie comparé au groupe au hasard à parti r des perceptions de valeurs dans le coupll':-. La seconde compare la perception des valeurs de l'hornmp pt de la f emme du groupe en thérapie et du groupe FU hasard. FOlir véri-fier ces hypothèses deux groupes de couples, soit

25

choisis

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généra'J.x.

Une analyse de v~riance multivariée effectuée sur les variables sexe et groupe d'appartenance ne présente

aucune différence significative selon les hypoth~ses. Ces hypothèses sont donc infirmées. Par contre durant l'expéri -mentation lorsque la variable sexe est prise séparément certains résultats s 'av~rent significatifs. Mais comme la variable sexe ne fait pas l'objet d'une hypoth~se de départ nous ne pouvons parler que de tendance. Ces tendances se retrouvent au niveau de toutes les échelles mais de façon

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jet de plusieurs recherches. Ils sont abordés et traités sé-parément. Les personnes intéressées à la recherche dans le domaine du couple et de la famtlle choisissent souvP.~t l'ajus-tement conjugal et lapercep"tion interpersonnelle comme outil de travail. Aucune recherche ne s'attarde à vérifier la por-tée des valeurs dans la perception du conjoint et plus préci-sément, la relation entre la perception des valeurs du

con-joint et l'ajustement conjugal.

Dans ce-travail, ULe question se pOSe: dans quelle mesure l'écart entre la perception des valeurs que le mari s'attribue et celles que sa fem..'lle lui attribue joue un rôle dans l'ajustement conjugal. Dans quelle mesure la situation inverse joue aussi un rôle, l'écart entre la perception des valeurs que s'attribue la femme et celles que lui attribue son mari.

Pour tenter de répondre à cette question, la percep-tion et les valeurs seront réunies pour former la variable perception des valeurs. Après l'élaboration de cette nouvelle

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variable un lien sera fait avec l'ajustement conjuGal, à sa-voir s 'il y a une relation entre la perception des valeurs et l'ajustement conjugal. A partir de la documentation recueil-lie, les hypothèses pourront être posées.

Le second chapitre présente la méthodologie utilisée pour vérifier les hypothèses. L'échantillon se compose de 50 couples, 25 sélectionnés au hasard et 25 poursuivant une thêrapie conjugale. Chaque personne répond à deux ques

-tionnaires: le Questionnaire de renseignements généraux et le Questionnaire de valeurs générales (QVG).

Enfin dans un dernier chapitre, les r~sultats obte-nus seront présentés, analysés et interprétés.

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et à la famille. Certains étudient les stéréotypes, la dé-sirabilité sociale et les besoins en relation avec l'ajuste-ment conjugal. La présente recherche porte sur la relation

entre la perception des valeurs et l'ajustement conjugal.

Ce sujet particulièrement nouveau est traité dans le premier chapitre. Ainsi la perception interpersonnelle fait l'objet de la première partie de ce chapitre. Suivra la notion de valeur. Ensuite ces deux thèmes seront réunis pour former la nouvelle variable: la perception des valeurs. Pour poursuivre, l'ajustement conjugal retient l'attention.

Enfin pour ~erminer, le lien entre_la~ perception des valeu~s et l'ajustement conjugal est présenté pour permettre de for-muler les hypothèses précisant ce lien.

Perception des valeurs

Depuis plusieurs années des chercheurs travaillent sur la perception interpersonnelle, d'autres s'interrogent sur le système de valeurs. Aucune recherche ne relie ces

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deux thèmes. Il sera donc intéressant de les réunir pour voir si cette notion de perception des valeurs peut être un instrument utile en thérapie conjugale.

Ces deux thèmes seront traités séparément dans un premier temps. Puis dans un deuxième temps, la perception et les valeurs seront réunis pour former la nouvelle variable: la percept~on des valeurs.

Perception interpersonnelle

La perception de soi et d'autrui nuance la façon dont les individus-établissent les liens entre eux. Souvent ces liens sont faussés par des situations ambigu@s, la percep-tion étant influencée par la personnalité de chaque personne. Ainsi pour mieux saisir ce qui est impliqué par ces situations, il est nécessaire au plan théorique d'exposer les bases de

la perception interpersonnelle. Ensuite il est question de l'influence des attentes dans la perception du conjoint pour aider à préciser les différences de perceptions. Par après les différences de perceptions sont à leur tour traitées. Cette première partié du chapitre nous permet de jeter un ·:couj) d'oeil su.r_ la littérature aborda:nt l~ pe.rception. Plu-sieurs autres auteura parlent de la perception m~is d'une

façon très générale. Ici il n'est question que de percept~on

(12)

A. Bases de la perception

Pour bien sit~er cette première variable qu'est la perception interpersonnelle les bases de la -perception seront apportées. La théorie psychologique de Chance et ~eaders

(1960) suggère que la manière de percevoir les autres est basée sur les interactions qu'ont les gens entre eux. Il apparait évident aussi que l'organisation de la personnalité de cel~i qui perçoit peut dans certains cas affecter ses per-ceptions.

D'autres auteurs dont Kaplan

(1976),

Spanner

(1961)

et Weinstein et Crowdus

(1968)

vont dans le même sens mais notent en plus que la prédiction interpersonnelle ou percep-tion d'autrui est basée sur un mécanisme d'attribupercep-tion dans lequel l'état du. concept de soi détermine la qualité de l'évaluation interpersonnelle.

Selon Kotlar

(1965),

un comportement individuel est déterminé à partir de la manière particulière qu'a une personne de se percevoir et de ses attitudes face aux événe-ments extérieurs. Les perceptions se réalisent dans un con-texte préCiS, lequel inclut une qualité particulière de la réalité. Ainsi les impressions qu'un individ~ entretient de la personnalité d'un autre plQtot que cette personnalité en soi sont importantes dans les relations interpersonnelles.

(13)

Plus la quantité d'informations concernant" l'autre est élevée meilleure est la relation entre les deux.

De plus, d'après Hould

(1

979),

"il Y a de bonnes ra i-sons de croire que le co~portement humain dépend moins de la réalité telle qu'elle existe que de la réalité telle qu'elle est perçue" (p. 50).

En

d'autres termes, les comportements qu'une personne perçoit chez elle et ceux qu'elle anticipe chez les autres constituent la base de sa personnalîté. Ain-si la personnalité d'un individu ne correspond pas toujours aux traits qu'ïl présente à son entourage mais à ses potentia-lités et à tout ce qu'il perçoit de lui et des autres (Rould, 1979) .

Dans le t exte précédent il est question de perc ep-tion interpersomlelle basée sur les interacep-tions et in~luen­ cée par la personnalité de celui qui perçoit. Ainsi les re-lations sont influencées par sa façon de percevoir. Mangus

(1957) poursuit dans le même sens en précisant que la qualité intégrale d'une relation maritale est réfléchie par le degré de congruence entre la manière qu'une personne a de se

perce-voir comparée à la perception que son partenaire a d'elle.

Apr~s ce bref aperçu des perceptions inte rindivi-duelles dans la relation maritale VOyO~H l'i~j·luence dps

(14)

attentes dans la perception du conjoint et la source des dif-îérences de perception.

B. Les attentes et la différence des perceptions

Certair..s auteurs ont porté une attention spéciale aux attentes vécues par chacun; i l s'avère intéressant de

cons-tater que les attentes influencent les perceptions et amènent donc des différences 'de perceptions. Schulman

(1974)

note que les membres d'un couple s'engagent dans unê' reL9.,tioÎr.avec dès fantaisies à propos de l'amour et du mariage et qu'ils

pro-jetter..t leurs fantaisies sur leur futur conjoint au lieu de le regarder tel qu'il est. Après le mariage, ils découvrer..t la vérité et perdent leurs illusions. Comme le rapporte Satir (1971), avant le mariage les conjoints ne se révèlent pas tels qu'ils sont donc ils ne se connaissent pas vraiment. Burgess et \vallin (1968: voir Hall et Taylor,

1976)

confirment cet énoncé mais ajoutent en plus que la tendance

à

l'idéali-sation se continue aussi après le mariage. l1urstein et Beck

(1972) poursuivent dans le même sens en rajoutant que cette tendance à l'idéalisation résulte du ma.nque d'inforI:'lation per-tinente et qu'elle se présente surtout chez les gens au début de leur engagement. Aussi d'après Lederer et Jackson (1968), la raison de plusieurs nalentendus dans les mariages modernes serai t que les cor:.joints se basent SlJ.r plusieurs attentes

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irréalistes et sur plusieurs illusions.

D'autres auteurs parlent aussi de .ce sujet. Rucquoy (1974) rapporte que chaque partenaire projette sur l'autre toutes les qualités idéales qui répondent à l'enseQble de ses attentes, ce qui aboutit en général à la construction d'une image de l'autre plus ou moins parfaite nais non réaliste, -parce qU'idéalisée. Hall et Taylor

(1

9

76)

décrivent une

courbe inversement proportionnelle entre l'idéalisation et le vieillissement de la relation.

Certains auteurs ont mis l'accent sur les sources des différences des perceptions. Jones et Nisbett (1971, 1973) et Harvey et al., (1974) notent que les attributions à propos des sources du comportement diffèrent selon que la personne décri t son propre comportement ou celui d'urie autre personne. Ils suggèrent qu'en expliquant son propre comportement, la personne regarde la situation ou le stimulus externe comme la source de ce comportement; tandis qu'en expliquant le compor-tement d'une autre personne, elle utilise les traits de carac-tère comme source. Ainsi la perception qu 'une personne a

de son conjoint devrait être différente de celle qu'elle a d'elle-même car la personne qui perçoit n'attribue pas les mêmes sou~ces au comport ement de l 'autre qu'à son propre comportement. Une des explications possibles peut être la

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différence entre la connaissance historique qu 'une personne possède d' elle-m@me et de l 'autre. Le fait qu 'une persenne regarde son propre comportement en terme de situation peut @tre attribué à la connaissance de son manque de stabilité à travers certaines situations. De plus, comme elle possède moins de données sur son conjoint, el le attribue le c

ompor-tement de ce dernier à ses traits de caractère.

Jones et Davis (1965) signale qu'un comport~ment indésirable ou socialement inacceptable est plus souvent attribué aux dispositions internes de l 'individu qu'un com-portement socialement acceptable. Nous supposons que lors de l 'évaluation d'un comportement indésirable, la personne qui perçoit opte pour un motif extérieur à l 'autre. Ell e attribue le comportement à ce motif. Si elle ne trouve aucun motif plausible pour ce cOMportement indésirable, la per

-sonne qui perçoit attribuera le comportement négatif aux dispositions internes ce l 'individu perçu. Ainsi la per-sonne fera moins d'effort pour découvrir un motif explicatif pour le comportement de l 'autre qu'elle ne le fera pour

elle-même.

Après avoir traité de la perc81 tlon interperson

-nelle, des bases de la perception, de l 'influence des attentes, de la source des différenceG de 1.1erceptioil et de la slnli

(17)

-larité de ces perceptions certains points sont ressortis.

La personnalité de celui qai perçoit influence ses perccp

-tions de t elle sorte qu'il a tendance à imaginer son conjoint comme il voudrait qu'il s6it et non comme i l est réellement. Ainsi SGS attentes peuvent dépasser la réalité et faire

attribuer au conjoint des comportements qu'il ne possède pas. Donc le mécanisme d'attribution est important lors de l'évaluation du conjoint car il permet d'extrapoler les perceptions de cel ui qui perçoit à son conjoint. Il accorde à l'autre ses propres perceptions sans ~tre sÜr que l'autre soit concerné.

Dans la partie suivante, il sera question des valeurs.

Valeurs

Les valeurs sont un apport nécessaire au déroule-ment de cette recherche; elles représentent le deuxième thème utilisé pour former la nouvelle variable: la perception des valeurs. La notion de valeur est importante en thérapie

con-jugale car elle aide

à

préciser les buts, les états d'être et les liens d'appartenance des individus. Ainsi une partie de ce chapitre est accordée à la notion de valeur.

(18)

Pour débuter, une définition d'énumération des com-posantes et le développement des valeurs sont notées. Par après, il est question de similarité des valeurs pour permet-tre de préciser le rôle des valeurs dans l'harmonie conjugale. Pour faire suite, la notion de conjoint idéal est abordée car cette notion'_ aide

à

comprendre ce qui influence certains indi-vidus lors du choix d'un conjoint. Pour conclure, l'aspect expérimental de certaines recherches est apportée pçur tenter d'établir un lien avec' la présente recherche.

A.

Définition et développement des valeurs

Perron (1972) définit la valeur en tant que "con-ception explicite du degré d'importance qu'une personne ac-corde

à

des modalités d'~tre ou d'agir en vue d'atteindre un but dans un secteur défini d'activités" (p. 83).

Certains auteurs dont Dupont (1971), Hamel (1973) et Perron (1981) mentionnent que les valeurs comportent des composantes cognitives, affectives et conatives. La première implique une démarche évaluative mais avec un caractère in-tellectuel; la deuxième réfère à des conceptions du désirable et de la motivation qui ont trait aux préférences et aux

attractions éprouvées. La troisième, selon Rokeach (1973), réfère à l'action impliquée dans les modes de condui te --qui préCisent la notion de valeur.

(19)

Rogers (1969) rapporte un aspect important du

dé-veloppement du système de valeurs: le lieu d'évaluation. Le

tout petit est le centre de son processus d'évaluation, il n'est pas influencé par l'environnement . Il sait ce qui est bon et ce qui n'est pas bon pour lui. Par la suite, il aban-donne le lieu d'évaluation interne qui était le sien et le place en autrui. En vieillissant, ses parents lui inculquent leurs valeurs et il les intègre comme étant siennes \ Chez l'adulte, souvent le lieu d'évaluation se situe en dehors de la personne. Elle introjecte les valeurs des autres et se les approprie. Elle détermine ses valeurs par le degré d'a-mour et d'acceptation qU'elles lui assurent, ce qui amène un décalage ,entre sa propre expérience et ses valeurs

concep-tualisées. Par contre, chez la personne actualisée le lieu

d'évaluation est de nouveau situé à l'intérieur d'elle-même. C'est sa propre expérience actuelle évaluée en tenant compte de ses expériences passées qui lui permet d'évaluer l'i~por­

tance à accorder aux différents objets. Son système de valeurs dirige ses rapports interpersonnels soit les attractions et les répulsions. Il solidifie aussi les liens au niveau des groupes d'appartenance.

B. Similarité des valeurs entre conjQints

(20)

rela-tions sociales qui s'établissent librement entre les

person-nes, il existe une relation causale entre le fait, pour les personnes considérées, d'être affectueusement attachées les

unes aux autres et le fait de partager la m~me échelle de

valeurs. Pour désigner plus particulièrement cette tendance à créer des liens d'amitié entre gens qui se ressemblent, il

crée le terme "honop!1iliell •

Maisonneuve (1966) reconnait l'homophilie êomme un

des phénomènes fondam~ntaux qui régissent le jeu des affinités. Coombs (1966) et Kling (1967) admettent que les personnes

dont les opinions se ressemblent paraissent avoir, de ce

fait, plus de chances de s'attacher affectueusemer..t les unes aux autres et, qu'au contraire, les individus dont les opi-nions sont différentes s'engagent proportionnellement moins souvent dans une relation d'affection mutuelle. Lorsque quelqu'un rencontre une autre personne qui possède des va-leurs similaires aux siennes, cette dernière est perçue comme support. Ce qui entraine une certaine validation sociale, ses valeurs é~ant considérées comme acceptables (Murstein, 1971 ) •

Plus récemment, Piercy et Schultz (1978) et Schwab

et Schwab (1978) rapportent que la sj.milari té des valeurs

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interpersonnelle. De plus, comm~ l'ont noté Coombs (1966) et

Fensterheim

(1953)

un partage de valeurs similaires encourage

la satisfaction énotionnelle et avive la coni'~unic8tion dans · le couple.

Pour Coombs

(19

6

1, 1966)

il .apparaît raisonr.able d'attendre qu'une persoTl..ne recherche des relations sociales non officielles avec des gens acceptant ses valeurs de base

et lui procurant une sécurité émotionnelle. Ainsi les gens

les plus susceptibles d'entrer en relation avec cette person-ne sont ceux réagissant de mani~re sinilaire face aux événe-ments importants, c'est-à-dire ceux possédant des valeurs

semblables. Ile mariage évoluerai t de pair avec ces relations non officielles.

C. Conjoint idéal

Nimkoff

(1947)

énonce que la plupar't des person:rles ont plus ou moins conscience d'un idéal au moment où plIes rencontrent ou choisissent un compagnon mais cet idéal a quar.d

même une relation avec le choix. Coombs

(1961)

poursuit en

ajou.tant que la théorie du "conjoint idéal" suppose qu'une personne possède une inage du genre de persor..ne qu'elle vou -drait épouser. La théorie des valf'3urs est renforcée par cer-taines découvertes dont la conception du conjoint idéal. Ainsi le compRgnon idéal est purement une conbirlaison

(22)

visualisée de toutes les valeurs de base projetées dans un idéal ou une personne parfaite. Alors la. théori e des valeurs saisit et explique la théorie du compagnon ïdéal. La con-ception d'un compagnon idéal aurait été développée En fai-sant la lumière sur la théorie des valeurs.

Christensen (1950) explique que ce concept de "co

m-pagnon idéal" énerge graduellement des interactions avec les parents, les frères, les soeurs et autres personnes 'de la société jusqu'à l'âge du mariage. En d'autres mots, cette conception se développe graduellement tout en étant influencé par l'expérience sociale. C'est par ce même procédé que les valeurs s'incorporent à la personnalité. Tout au long de l'enfance j~squ'à l'âge adulte une personne cOtoie beaucoup de gens différents. Elle choisit des comportements agréa-ples de ces personnes pour créer un compagnon idéal qui possèdera toutes ces valeurs.

D. Aspect expérinental

Certains aspects méthodologiques d'une recherche valent la peine d'~tre mentionnés car celle-ci se rapproche du sujet étudié. Schwab et Schwab (1978) utilis~mt l e test

"Survey of interpersonal value". Ce t est mesure l'impor

-tance relative de six valeurs daj1s leü 1'81atiol1s interper

(23)

bénévolat, leadership. Chaque personne doit indiquer aussi

le deGré de satisfaction dans le couple en se cotant de un à sept. Ainsi les auteurs séparent les deux groupes à partir des cotes que s 'attribuent les couples. Les couples s 'attri

-buant une cote de cinq et plus forment le groupe fonctionnant bien tandis qu:e les couples cotant trois et moin's composent

l e groupe fonctionnant moins bi en. Ceux cotant quatre sont

laissés de 60t~. Chacune des personnes répond seulement pour elle-même. Dans les résultats, il apparait que les

couples considérant bien fonctionner tendent à être plus

similaires dans leurs valeurs que ceux ravportant fonctionner

moins bien. Nous pouvons g6n6raliser les résultats obtenus

mais sous réserve car leur façon d'identifier les couples

satisfaits et les couples non satisfaits est très faible.

Après avoir pris le t emps de s 'arrêter à une défi

-nition des valeurs, aux composantes et au développement des valeurs voici ce qui en ressort: les valeurs se réfèrent à des concepts importants pour déterminer les buts d'un individu et elles comportent des composantes cognitives,

affectives et conatives. De plus, chez l 'adulte elles sont

souvent influencées par l 'environnement mais deviennent peu ô peu per r.;onnel los à chacun [,eloll l 'actualisation de

(24)

influencer par une notion d'idéalisation, ce qui n'est pas toujours la représentation de la réalit~. Il est donc pré -férable de vérifier les valeurs du conjoint pour ne pas s 'avérer déçu et désillusionné.

Dans la partie suivante, un lien est réalisé entre la perception et les valeurs.

Lien entre perception et valeurs

Après avoir défini et élaboré la perception et les valeurs, ces variables seront réunies pour en obtenir une seule: la perception des valeurs.

Pour mieux saisir cette nouvelle variable il est question dans un premier t emps de formuler un lien au plan théorique entre la perception et les valeurs. Dans une

deuxième section t 'aspect expérimental est traité pour aider à cerner la raison d'~tre 6e l a présente recherche. Et enfin pour terminer, une dffinition de perception des valeurs est proposée pour faciliter la compréhension de cette variable.

A. Aspect théorique

Les valeurs permettent d'atteindre Ull but, elles permettent de faire un choix et elles indiquent le degré d'importance qll'une personne accorde ~ des fuits et gestes

(25)

Souvent chez l'adult e les valeurs sont i nfluencées par l 'e

n-vironnement: l'adulte les choisit en tenant compte de l'amour

et de l'affection qu'elles lui rapporteront . Les valeurs sont toujours présentes en chaque personne et influencent ·les

agis-sements et les comportements. Ainsi la perception

interper-sonnelle pourrait être in:'luencée par les valeurs. La per-ception étant basée sur les interactions et sur un m~canisme

d'attribution et le comportement étant déterminé à partir de ce gui est perçu de soi et des autres ~es val eurs oriente -raient la perception de façon subjective et influenceraient

le choix d'un conjoint.

En ce sens, certains auteurs dont Lederer et Jackson (1968) et Bucquoy (1974) rapportent que pluSieurs personnes choisissent un conjoint d'après leurs attent es sans vérifier la véritable personnalité du conjoint. Il y a idéa-lisation de l'autre, construction d'une image parfaite et non réaliste et en plus une reconnaissance des valeurs dési-rées chez le conjoint. Les valeurs sont donc aussi déf or-mées pour réaliser le portrait idéal. Ainsi les valeurs permettraient d'évaluer la perception du conjoint. Cette perception qui pourrait, être faussée par une conception du

désirable. Une personne évalue l 'autre comme elle aimerait

(26)

B. Aspect expérimental

D'un point de vue expérimental, il est possible de relier certains éléments présents dans les recherches effec-tuées. Qu'il soit question de perception ou de valeurs, les résultats vont dans le m~me sens. Dymond (1954), Kotlar

(1965), Luckey (1960a, 1960b , 1960c, 1964a, 1964b), Schwab et Schwab (1978) et Tharp (1963) remarquent que les couples fonctionnant bien sont similaires dans leurs perceptions

et dans leurs valeurs. tandis que · chez les couples fonction-nant moins bien l 'écart entre les perceptions et l 'écart entre l es valeurs sont plus élevés.

La perception interpersonnelle influence notre

façon de vivre donc de nous voir et de voir notre er.tourage. Les valeurs influenc en t aussi notre pei'sonnali té. Une

personne s'attribue un système de valeur qui lui permet de se définir et d' exprimer sa propre personnalité et ce m~me

système de valeurs lui permet de comprendre son entourage. Ainsi la perception et les valeurs sont deux instruments qui aide l' individu à se définir et à préciser ce qU'il comprend de son entourage. Donc la r6union de ces deux

variables peut aider à préciser la personnalité d'un individu.

c

.

Défi u.ttioll ·:.U \Jcrcl~ption des va1.eurs

(27)

que la personne dévoile à l ' entourage. Il y a deux niveaux de perception: perception de ses valeurs et percepti on des valeurs d'autrui. Les premières sont les valeurs qu'une personne s'attribue et les ser.ondes sont les valeurs qU'elle attribue à autrui.

Les valeurs qU'une personne s 'attribue sont~en quel

-que sorte les valeurs que cette personne choisit pour guider ses choix tout au long de sa vie. La personne se construit un système de valeurs à partir d'expérience vécue avec son entourage. Ce système de valeurs se modifie aussi à partir de ses expériences réalisées dans son environnement. Alors la perception de ses propres valeurs constitue le premier niveau dans la définition de perception des valeurs.

Le deuxième niveau dans la perception des valeurs concerne les valeurs que la personne attribue à autrui .

Lors de cette attribution des valeurs à autrui la perception joue un r51e imfortant . C' est la perception interpersonnelle qui ai de à définir le système de valeur d'autrui. Nous sup -posons que l 'au tre accorde de l ' j,lIlp"rtance à certaines

vale~rs particullèreG à partir de GeG agisseMents. Notre perccptiol1 d.o l 'au tl'c GGt un ù Iltil .flour l armet cre ae cerner

(28)

qU'elle dévoile à son entourage.

Donc la perceptjoh de ses propr es valeurs renferme

le système de valeurs qu'une personne se construit et la

perception des valeurs d'autrui est l e système de valeurs

que la personne attribue à son conjoint.

La perception de~ valeurs peut donc ~tre un ins-trument utile à la compréhension du fonctionnement d'un couple.

Ajustement conjugal

Après avoir traité la perception interpersonnelle et les valeurs et les avoir réunis pour obtenir la perception des valeurs, l'accent est mis sur l'ajustement conjugal. Le but de la présente recherche est de vérifier s'il y a présen-ce ou non d'une relat ion entre la perception des valeurs entre conjoints et l'ajustement conjugal.

Cette section se divise en plusieurs parties pour permettre une meilleure coopréhension de l'ajustement conju-gal. C'est un sujet très vaste et qui touche

à

beaucoup de

points, certaj.ns de ces foints sont donc mentionnés dans le

(29)

des différences entre les couples ajustés et les couples non

ajustés, de différentes variables en relation avec l ' ajuste-ment conjuGal et de critiques de méthode de travail. Pour

terminer cette section l ' accent est mis sur la similarité

des perceptions pour préciser le r51e de la perception dans

la satisfaction conjugale.

A. Définition et composantes de l 'ajustement conjugal Il s 'avère important au début d'apporter une défini

-tion de l 'ajustement conjugal pour bien saisir cette variable.

Il n' est toutefois pas facile de trouver une définition

précise dans' la littérature car les auteurs recueillis ne donnent pas de définition claire de l'ajustement conjugal.

L'ajustement conjugal est défini comme l'état

subjectif d'une relation maritale qui se caractérise par le bonheur, la satisfaction et le succès dans le couple et le non-ajustement conjugal est l'état subjectif d'une relation maritale qui se caractérise par l 'insatisfaction,

l 'absence de bonheur et l 'absence de succès da~s le couple.

(30)

ôelon ~icks et Platt (1970) l'ajustement conjugal est un phénomène extrêmement personnel et sùbjectif donc difficile

à

mesurer avec les outils couramment utilisés par les scientifiques. Il Y a plusieurs théories dif:'éreliltes

mais elles ne vont pas toutes dans le m~me sens: donc pas de concept uniforme. L'ajustement conjugal s'avérant difficile

à

définir

,

'les termes' "bonheur" .

,

"succês" "satisfaction" et

"

'\

"ajusten:ent" sont les plus fréquemment utilisés pour désigner l'état subjectif d'une relation maritale.

D'autre part, Burgess et al. (1963) e~.Lively (1969) notent qu'il est difficile de déi'inir l'ajustement conjugal car les hommes et les femmes ne s'entendent pas sur le niveau de bonheur. Plusieurs facteurs rendent une personne heureuse mais ces mêmes facteurs n'ont aucun effet sur une autre

per-sonne. De plus, la fréquence et l'intensité des facteurs aidant à la satisfaction sont différents d'un individu

à

l'autre. Luckey (1964c) conclut que l'ajustement peut ~tre utilisé somme simple critère ou comme composante importante de succès de la relation maritale.

Plus récemment Glenn et Weaver (1978) et Rhyne (1981) suggèrent que la durée de la vie maritale, le noobre et l'âge des enfants, le travail de la femme

à

l'extérif'i..l.r e--:;

(31)

les cycles de la vie de famille sont les résultats des dif fé-rences dans la définition de l'ajustement pour les hommes et pour les femmes. Selon eux, il semble évident que les aspects sub~ectifs de l'expérience conjugale (amitié, affection) con-sistent en de meilleurs outils que les attributs socio-démo-graphique ,pour comprendre les différents niveaux de satisfac-,tion conjugale.

B. TyPes de relation

Certaine types de relation influencent l'ajustement conjugal. Le système de Leary (1957) met l'accent sur l'af-fection et la position sociale. Il suggère que la plupart des comportements interpersonnels peuvent être décrits à partir des axes amour-haine et dominance-soumission. Leary

(1957) et Carson (1969) accordent beaucoup d'importance

à

un modèle de réciprocité et de correspondance comme influence dans la satisfaction, la flexibilité et la stabilité des

re-lations interpersonnelles. La théorie de base de ce système s'énonce comme suit: les interactions complémentaires aident à réduire l'anxiété interpersonnelle. Fineberg et Lowman

(1975),

appliquant cette théorie à la relation maritale, ajoutent qu'un bon ajustement conjugal représente un type de relation satisfaisant, stable, flexible et que le non ajustement est une déviation de cet idéal. De son côté Doherty (1981)

(32)

rapporte qu'une interaction complémentaire d'une femme très superficielle et d'un homme très intériorisé est associée

avec une insatisfaction conjugale. Par contre, les autres interactions complémentaires sont source de satisfaction.

C. Comportements plaisants et déplaisants

Une autre formulation de l'ajustement conjugal

suggère qu '.un disfonctionnement conjugal est relié à un échan-'\

ge disproportionné de comportements déplaisants

comparative-men~ aux comportements plaisants (Nargolin, 1978). D'autre

_part, Hàwkins· (1967) et Orden et Bradburn (196"8) indiquent que les expériences positives sont importa.ntes dans le couple mais que les expériences négatives comptent plus dans l'éva-luation de l'ajustement conjugal.

En

d'autres mots, un couple considéré ·comme ajusté présente un nombre peu élevé

-de comportements déplaisants. De plus, il est possible

d'a-jouter que les gens sont plus attentifs aux comportements déplaisants qu'aux comportements plaisants. Alors pour affir-mer qu'un couple est ajusté, les comportements plaisants de-vraient se retrouver en nombre plus élevé pour annuler l'e:'fet

des comportements déplaisants. Il est donc permis de noter qu'un nombre élevé de comportements négatifs amènent un non

ajustement conjug~l tandis qu'un faible taux de comportements négatL:"s entraîne un bon a.ju8tement conjugal. Ils concluent

(33)

en notant qu'un peti t changement dans le taux d'" coôportpments déplaisants, c'est-à-dire une diminution·de ces compo~tements

produirait plus de satisfaction entre. les c9njoints; donc des in-:eractions ne:i.lleures.

D'autres auteurs (Wills et al.,

1974),

ayant mis l'ac-cent sur les comportements plaisants et déplaisants, ont pensé

â

séparer ces comporte~ents en deux groupes: les coôportements

instrumentaux et les comporte!!lents affectifs. Les premiers "\

sont ceux nécessaire à IR survie sociale et écononique du cou -pIes, c'est-à-dire: faire de bons repas, laver l'auto, .etc. Les deuxièmes maintienrpnt l'at traction interpersonnelle entre les conjoints, parr exemple: manifestation de tendresse, exprèssion de ses sentiments et c. Après avoir vu la dif férence entrF ces deux types de comportements, on doit noter que les

compor-tements instrumentaux déplaisants représentent une sourcp d' in-sat isfaction dans la vie de ch8que jour d'un couple. CP~tp dimerlGion compte deux ~'ois plus qu.e t outes l es autres vRri8.bles simples. Plus réce~Jent , Vincent et pl . (1975) et Birchler et a] . (1975) précisent que les couples non aj~lstés rapport ellt

vivre plus de conflits conjugaux ~t réalispr plus d ' ~changRs

c1~plaisants que l os cou~ nlps p v ~l~S Lés.

n'lm bon :- i1j~_ v

(34)

rr.pr:1(~ consonnance })o:.tr les hO:·.u.es et pour les fer:T".p.s. iCo·.12.r (19F.2 , 19f15) suggÀre que les hO::lmes e't, les .~'e:rl;"lp.o n' ont Pp.s le:3

m21~,e~) ':',ources de o8.tis7:'a ct.ion. Les homrles met'ten·t, l' 8.cC'rnt our

le compori.el'1er.t ülstruner..tal et l es ::~em:"1es accordent pl us d' i[1; -:,)Ortar..ce au cO:-:"lporteClpnt effectif. :·'ineb(-"rg e-: Iowr.1é·1TI (1975)

notent en plus que l es conjoints des couples ajustés communiquent

plus d'affection et de soumi ssion que les conjoints des courles

non ajustés. Ils précisent que ce sont les femmes qui expri ment

la plus grande variance concp.rnant la sou!'i ssi or.. V::s f' f-P!;' pt,; des couples a jus:"és seilbl ent mip.11.x adaptées au rôle trHdi·Lionr.rl

de la feri:rne sOUl:;isf;. I.P.o fenraes des couples non 2. justés viver~t

plus d'insatisfaction dans ce rôle de soumïssion. Ainsi, s 'il y a des différences entre les hommes et les femmes,' i l y en a une autre aussi entre les l'eroDes des couples ajustés CCT.lpa-r8.-ti "lement aux fem:nes des couples non a.justés.

-Barry (1970), Doherty (1981), Lewis et Spanier

(1979) et ~harp (19(3) Y.otent que la satisfaction conjugal p

des i'enr:lp.s est en corrélation avel"! C'ertains trai ":s dp person -na1i t8 des hommes mais que la sé'.tis:','action des hommes n' l''st pa f-; nécessairer:Jent en corréla U.or. avec la pprsormali té de lEl),r

la dépendance-indé~endance ~t l'intériorisation~extéricrisation. En d'autres mots, i l est plus important de se référer aux

(35)

traits de personnalité de l'homme que oe la femme pour p ré-dire un meilleur ajust ement conjugal. Kotlar (1965) conclut que la congruence des perceptions est reliée au score d'ajus-tement de l'hoIT~le êt du couple mais non au résultat d'ajust e-ment de la femme. De plus, selon Rhyne (1981), le~ hommes ten-dent

à

être plus satisfaits dans' leur'relation'roaritale que les femmes.

E. Différence entre les couples ajustés et les èouples non lljustés

Un point important à noter: les diff érences ren-contrées chez les couples ajustés et les couples non ajustés. Frank et al. (1980), Grandbois et Willet (1970) e~ OIson (1969) notent que même les conjoints des couples ajustés ne sont pas

toujours en accord concernant ce qui arrive dans leur vie maritale. Par contre dans les couples non ajustés, ceci apparait ~tre un problème aigu. La perception de certains aspects de cette vie maritale, les événements passés et les désirs présents apparaissent largement intensifiés chez les couples suivant une thérapie conjugale. Ainsi les couples ajustés vivent des différ ends qu'ils sont aptes à surmonter tandis que les couples non ajustés se laissent submerger par ces différends ce qui nécessite une thérapie conjugale.

(36)

Doherty (1981) rapporte que les couples ajustés tendent

à

être plus sinilaires dans la mesure des traits de pe,rsonnalité (dominance-soumission, intériorisation-extério-risation) que les couples non ajustés. Rhyne (1981); de son côté, signale que les couples satisfaits possèdent certaines caractéristiques communes: il s'agit de l'aoour, l'affection, l'amitié, l'intérêt et la gratification sexuelle. De plus

,

il trouve Une forte. relation entre la satisfaction de ces

caractéristiques précises et la satis:'action générale du couple. D'autre part, Hicks et Platt

(1976),

remarqu~nt que les variables positivement associées avec le succès conjugal sont négativement associées avec l'insatisfaction conjugale. Ces variables sont l'affectton pour le conjoint, le plaisir sexuel, la camaraderie et la communicatioll.

F. Variables en relation avec l'ajustement conjugal

Plusieurs auteurs parlent d'ajustement conjugal en relation avec plusieurs variables différentes. Leurs dor~ées

sont rappo.rtées ici.

Orden et Bradburn (1969) rapportent que la satis-faction conjugale est réfléchie par la camaraderie, la socia-bilité et par le fait que les conjoints prennent plaisir à vivre ensemble. Aussi la tension est réfléchie par les désa-grénents rencontrés par les conjoints durant leur relation

(37)

maritale. Levinger et Senn (1967) e~ Scanzoni (1968) met-t ent l'accent sur l'implication affective. Ils trouvent que

-la révé-lation des sentiments tend à être en corrélation posi~ ti ve avec la satisfaction conjugale., Pour terminer, Gurin et al. (1960) rapportent que les conjoints d't:un couple ajusté se concentrent sur les sources de bonheur dans la relation c'est-à-dire l'implication personnelle dans la relation, tandis· que les couples moins ajustés se concentrent "sur les aspects situationnels de la relation maritàle comme source de satisfaction. Ces aspects sont la maison, les enfants et la vie sociale.

Pour poursuivre dans le même sens et amener une .précision de plus, Meyer et Pepper

(1

9

77)

parlent de compati-bilité des besoins et d'ajustement conjugal. Ils énoncent que les couples ajust és s'entendent sur leurs besoins actuels et sur leurs idéaux. Les couples non ajustés tendent à être différents pour énoncer les besoins actuels mais sont simi-laires lorsqu'ils parlent de leurs idéaux. Ainsi les auteurs suggèrent que la conception du conjoint idéal influence le choix du partenaire. Toutefois la similarité des besoins actuels apparaît être plus importante pour déterminer l'ajus-tement conjugal.

(38)

une relation avec plusieurs variables différentes comme la camaraderie, la sociabilité, le plaisir de vivre ensemble,

-l'implication affective, la révélation des sentiments et la '

compatibilité des besoin~ actuels. G. Critique des méthodes

Certaines recherches méritent une attention parti-culière et .ce plus spécialement pour les méthodes utilisées lors de ces études. Une première recherche bièn menée par Fineberg et Lowman

(1975)

utilise trois tests~ Locke-Wallace Marital Adjustment Scale

(1959),

Make a P~cture Story

(Schneidman,

1952)

et Inventory of family feelings, - Les couples ayant répondu aux questionnaires sont d'une nart choisis au hasard et d'autre part des couples poursuivant une thérapie conjugale. Tous les couples choisis sont mariés mais un des partenaires est obligatoirement étudiant.

Une autre étude réalisée par Meyer et Pepper

(1977)

traite de la relation entre la compatibilité des besoins et l'ajustement conjugal. Ils choisissent le Locke-Wallace Marital Adjustment Scale

(1959)

et le Pèrsonality Research

Form,AA (Jackson,

1967).

Le deuxi~me test-doit ~tre rempli

quatre fois par chacun des partenaires .:pour 50i, pour le conjoint , pour le moi idéal et pour le conjoint idéal. De son côté, le premier test sépare le groupe en deux: les

(39)

ajustés et les non ajustés; les suje:s ayant tous été choisis au hasard. Tous les couples sont mariés et sur le marché du travail.

·.De leur côté, Barnett et l'hetzel (1979), Margolin (1978) et Wills et al. (1974) emploient deux tests lors de leurs investigations sur l'ajustement conjugal: Locke Wallace Marital Adjustment Scale (1959) et Spouse

Observa-tion Checklist. La moitié des couples participant

i

cette recherche suivent une thérapie conjugale et l'autre moitié des couples sont choisis au hasard. Tous sont mariés et ont

terminé leurs études. Le deuxième test concerne les comporte-ments plaisants et déplaisants observés chez le conjoint. Il doit ~tre rempli à chaque jour et cela durant douze jours.

Les recherches rapportées précédemment comportent certaines limites. Celles de Fineberg et Lowman

(1975)

s'a-dressent

à

des étudiants tandis que la dernière étude rappor-tée ne mentionne pas les différences entre le groupe ajusté et le groupe non ajusté. Donc il est difficile de se baser sur ces recherches pour formuler Ip.s hypothèses de la présen-te étude. Par contre dans l'étude de Meyer et Pepper

(1977)

chacun des conjoints répond pour soi et pour l'autre donc rapporte ce qu'il perçai t de l'autre et ce qu'il voi t cmume conjoint idéal. r':ais il y a aussi une li mi te, tous ll?s

(40)

couples sont choisis au hasard aucun n'est en thérapie. Ainsi il serait intéressant de poursuivre dans le même sens

c'est-à-dire vérifier les perceptions des conjoints mais cette fois en choisissant des couples en thérapie conjugale.

Apr~s avoir pris connaissance des composantes de

l'ajustement conjugal, i l est permis d'~noncer que l'ajuste

-ment conjugal est un terme complexe à d~finir et que plusieurs

expressions aident à le pr~ciser: bonheur, succ~s e~

satis-faction. De plus, pour pr~ciser l'ajustement conjugal, i l

s'avère n~cessaire de s'attarder sur plusieurs points

impor-tants. Ainsi l'ajustement conjugal se d~finit diff~remment

selon le sexe. De plus i l y a aussi une diff~rence pour la d~finition chez les femmes des couples ajustés et chez les femmes des couples non ajustés. Donc i l y a des diff~rences

au niveau du sexe et au niveau du groupe d'appartenance pour

les femmes. Par contre un fait important dans l'~laboration

de l'ajustement conjugal a ét~ not~ par Kotlar

(1965).

Il

signale que la congruence des perceptions est reli~e au score

d'ajustement de l'homme et du couple mais non au résultat

d'ajustement de la femme.

Dans la section suivante, l'accent est mis sur la similarité des perceptions et la satisfaction conjugale.

(41)

H. Similarité des EerceEtions et satisfaction conjugale

Nombre d'auteurs (Corsini, 1956; Huston et Levinger,

-1978 ; Murstein et Beck, 1972; Tharp, 1963) ont mis l'accent sur la similarité des perceptions dans le couple. COrsini

(1956) précise dans son postulat que la satisfaction dans le mariage est une fonction de l'interaction comportementale du couple laquelle est déterminée par les perceptions sociales. Une personne a une perception de l'autre de la même manière

"\

qu'elle a une perception d'elle-même. Ainsi l'ajustement conjugal est une fonction de la congruence des perceptions.

De plus, elle ajoute que la satisfaction dans le

mariage est forte lorsque l'opinion du mari sur lui-même et

l'opinion de l'épouse sur son mari co!ncident. Ce qUè

con-iirment Tharp

(1963)

et Kotlar

(1965).

Par contre,· ils

remar-"

quent que la co!ncidence entre l'opinion de l'épouse sur soi et l'opinion du mari sur elle n'est pas nécessaire

à

la satis-faction conjugale dans le couple.

De son côté Luckey (1960a, 1960b, 1960c, 1964c) a souligné plus d'une fois dans ses expériences que la

percep-tion de soi et du conjoint est la base de la satisfaction

conjugale. De plus, Dymond

(1

954

)

et Luckey

(1960b)

concluent

que le moi et le moi-vu- par- le-con joint sont en accord dans

(42)

Certains aspects méthodologiques de ces différentes recherches méritent une attention particulière. Kotlar(1965) et Luckey (1960a, 1960b, 1960c, 1964c) utilisent deux' tests lors de leurs recherches sur la similarité des perceptions et la satisfaction conjugale. Il s'agit du Locke-Wallace

, Mari tal Ad,justment Scale

(19592

E?_t du Interpersonal Checklist (Leary,

1957).

Le premier test a pour ~onction de diviser

les sujéts en deux groupes selon leur ajustement conjugal: les ajustés et les non-ajustés en éliminant les candidats moyens. Par la suite chaque groupe remplit le deuxième test.

Chacun répond alors pour soi et pour son conjoint. Les per~ sonnes d' âge moyen s'ont recrutées surtout parmi des étudiants.

Une seule des recherches .(Kotlar,

1965)

s'adresse à des couples

mariés et cette seule étude choisit des couples en consulta~ tion matrimoniale comme groupe non-ajusté. Seuls les résul-tats de cette dernière recherche sont généralisables à des populations adultes, les études précédentes ayant été réali-sées uniquement a.vec des étudiants. Les résultats rapportés par Kotlar (1965) indiquent une relation positive entre la congruence des perceptions et de bonnes relations interperson-nelles. Ainsi la congruence des perceptions est en relation

(43)

D'autres études, Dymond (1954) et Tharp (1963)

uti-lisent une forme abrégée (100 questions) du TI.M.P.I.. Ils

choisissent les questions concernant les interactions avec

autrui. Chacune des personnes répond pour elle et pour son

conjoint. Les personnes répondantes sont d'âge moyen et

mariées en moyenne depuis 10 ans. Ces recherches s'adressent

à

des couples mariés et non à des étudiants. Le but de ces

recherches est sensiblement le même que les études citées "

précédemment c'est-à-dire vérifier la relation entre les con-gruences de perceptions et l'ajustement conjugal. Une chose

importante à noter: les résultats sont difficilement

généra-lisables car ce test a été construit à partir de cas

patholo-giques. Les auteurs ont choisi des couples connus et ces

personnes nomment dix autres couples. Pour départager les

couples ajustés des non-ajustés, chaque couple doit se donner

une cote de 1 à 10 définissant s'il se considère heureux ou

non. Une faiblesse de ces recherches se situe dans ce moyen

de classification, la définition que chacun a du bonheur

étant très arbitraire. Aussi il serait difficile de s'appuyer

sur ces résultats pour formuler des hypothèses. Ces résultats

rapportent tout de même que les couples heureux sont signi:

i-cativement plus semblables dans leur perception de soi que

(44)

Lien entre perception des valeurs et ajustement conjugal Plusieurs auteurs ont écrit sur la-perception en re-lation avec l'ajustement conjugal et sur les valeurs en rela-tion avec l'ajustement conjugal. Personne n'a relié percep-tion des vaieurs et ajustement conjugal. TIans la partip qui

suit, il en est question. Ainsi, dans u~ premier temps, le lien entre la perception et l'ajustement conjugal est fait pour voir le rôle joué par la perception dans la satisfact ion conjugale. Ensuite les valeurs et l'ajustement conjugal sont reliés

à

leur tour pour vérifier si les valeurs tiennent une

place importante dans la satisfaction conjugale. Enfin, pour

terminer, un lien au plan théorique et un lien au plan e xpéri-mental sont présentâs pour tenter de cerner la question prill -cipale soit: est~ce qu'il y a un lien entre la perception

.des valeurs et l 'ajustement conjugal? Le tout est complété par

la présentation des hypoth~ses qui résument les théories émises

précédemment et qui précisent le but de la présente r echerche.

Perception et ajust ement conjugal

Katz et al. (1963), Luckey (1964b) et Taylor (1967) notent une grande similarité entre la perception de soi et la

perception de soi vu par l e conjoint et un bon ajustement

conjugal. Cependont le bon ajustement conjugal d6pend plus

(45)

du moi i déal est reliée à la satisfaction coijugale.

D'autres auteurs Hicks et Platt (1970) et stuckert (1963) rapportent que la perception des rÔles, les attentes

de rÔles et la performance actuelle sont associées avec un

bon ajustement conjugal. De plus, ils remarquent que l'ajus-tement conjugal est relié à la performance de l'homme mais non à celle de la femme.

Ces conclusions sont ressorties d'une étude réalisée avec cinquante couples demandant un contrat de mariage à

Milwaukee. Jl sont divisés en deux groupes soit un ajusté et un non ajusté. Cette répartition a été faite à partir de

leurs réponses au Burgess-Wallin Schedule. Durant une entre -vue chaque personne doit répondre à trente questions concer

-nant dix pesoins principaux de la personnalité répartis de

trois façons: l eur importance dans le mariage en général,

leur importance dans son propre mariage et leur importance du

point de vue do son conjoint. Ainsi les conclusions rapport6es

prêcédemment sont utiles dans cette recherche car elles sont

très près du sujet exploité.

Va 1<:, li r set a ,1 u st (-' m' J' t co 11 . j u P; il l

(46)

conjoint possède les mêmes valeurs sera plus satisfait dans sa relation maritale. De plus une similarité des valeurs

rehausse l' ajustemen t conjugal, particulj_èrernen t les valeurs religieuses et politiques. Cet te similarité a aussi été rap

-porté par Piercy et Schultz (1978) et Schwab et Schwab (1978) qui notent que les similarités de valeurs jouent un ~~le

significatif pour déterminer l'ajustument conjugal.

Keely

(1955)

précise qu'il y a une relation

posi-tive modérée entre la convergence des valeurs des conjoints et l'ajusteoent conjugal. De plus il suggère qu'une très grande divergence des valel . .l.rs ne prédit pas un bon ajustement conjugal. Schwab et Schwab

(1978

)

précisent en plus qu'unp. similarité des valeurs rehausse l'ajustement conjugal ta~dis

que les conflits de valeurs résultent en une tension mat

ri-moniale. Pour ce faire Keely

(1955)

se hase sur Ips variables

suivantes: camaraderie, avoir ses propres enfants, prendre soin de quelqu'un, satisfaction sexuelle, capa.cité de partager des intérêts cornmuns, avoir une nanière convenable de combler ses besoins de manger, se reposer et dormir, l e sent iment

d'indépendance et de responsabilj t é, évitement de la solitude.

Ces v

a

riab

l

es sont

les

plus

imp

o

r

t

antes po

ur

p

r

é(

ire

(47)

de soi et de perception de soi vu par le conjoint; congruence entre le moi et l e moi i déal; perception des rOles, attentes de rOles et performance actuelle; valeurs similaires chez les

conjoints.

Ainsi à partir des théories émises précédemment, il

est possible d'affirmer qu'il existe une relation entre la

similarité des perceptions et l'ajustement conjugal. De plus

il existe aussi une relation entre une similarité de valeurs et l'ajustement. Donc, il semblerait y avoir un lien entre

la perception des valeurs et l'ajustement conjugal.

Perception des valeurs et ajustement conjugal

La perception des valeurs étant une nouvelle

varia-ble, elle pourra sans doute aider à préciser l'ajus~enent

COL-jugal. La percep~ion des valeurs :aisant référence à celui qui perçoit et à celui qui est perçu permettra de voir s'il existe un lien entre des perceptions subjectives et l'ajuste-ment conjugal, la perception des valeurs étant influencée par le concept de soi de la personne qui perçoit.

Les théories énises sur 1'ajustement conjugal lui

rcconr~issent des liens avec des variables tr~s subjecLives

(48)

possédant les valeurs désirées. Par contre,-du c~té de la

variable perception des valeurs, il faut noter que des simi -larités de perception et des similarités de valeurs sont en

relation avec l'ajustement conjugal.

Au plan expérimental, qU'il soit question de per

-ception, de valeur ou d'ajustement conjugal les chertheurs (Dymond, 1965; Gurin et al., 1960; Levinger et Senn, 1967; Luckey, 1960a; Meyer et Pepper, 1977; Scanzoni, 1968; Schwab

et Schwab, 1978; Tharp, 1963) tentent de trouver des sim ila-rités. Similarité des valeurs, similarité des perceptions, similarité des besoins actuels se retrouvent chez les couples

fonctionnant bien donc, possédant un bon ajustement.

Il existe des différences entre les couples ajustés

et les couples non ajustés. Ils sont différents au niveau

des perceptions, des valeurs et des traits de personnalité. D'apr~s les chercheurs Meyer et Pepper (1977) et Schwab et

Schwab (1978) il est donc permis de poser l' hypothèse suivante:

"Dans un couple, moins il y a d'écart entre la perc

ep-tion de ses valeurs par un

individu et la perception de ses valeurs vu pas son conjoint plus l' ajustument

(49)

D'après 18s recherches de Corsini (1956), Kotlar (1965) , Luckey (196üa) et Tharp (1963) l'ajustement conjugal dépend plus de l 'accord des perceptions chez l'homme que chez la femme. Il est plus important que les conjoints soient en accord l orsqu'ils parlent des perceptions de l 'homme que

lorsqu'il est question de la femme. L'hypothèse qui en découle

se lit comme suit :

H2"Dans un couple, l 'écart

en-·tre la perception des valeurs de l'homme et la perception de ses valeurs vu par sa femme est plus en relation

avec l 'ajustement conjugal que l 'écart entre la percep

-tion des valeurs de la femme

et la perception de ses valeurs vu par son mari '1.

(50)

Chapitre I I

(51)

l'expérinentation et aux calculs statistiques prévus. Sujets

Les sujets participant à cettè-·recherche sont tous canadiens français et ils ont reçu une éducation en mili8u catholique. Ils sont tous domiciliés dans la région de

Joli-ette et de milieu socio-économique moyen. Les sujets sont répartis en~ deux groupes de vingt-cinq couples chacun. Le premier groupe se compose de couples choisis au hasard. Le deuxième groupe est constitué de couples poursuivant une thérapie cOnjugale l • Le niveau socio-économique est estimé par le revenu du couple. Le groupe au hasard a une moyenne de $16,300 de revenu et le groupe en thérapie obtient une moyen

-ne de $16,250 de revenu. Ces données se retrouvent dans le tablec3.u 1.

(1) L'auteur tient à re!'.lercier ]e Centre nos~italier R égio-nal de Lanaudière de Joliet:e pour sa pl' cieuse collabo-ra'tion.

(52)

selon leur groupe d'appartenance.

Groupe N revenu années de âge n. scol.

mariage H F H F

hasard

25

1

6

,30

0

8.16

31

.

60

30.

5

6

1

2

.

96

12.32

thérapie

25

16

,

250

9

.4

8

32

.

04 30

.

46

12

.

80_

.

12.48

Lors du choix des sujets, certaines variables impor

-tantes sont contrôlées: l'~ge des sujets, la scolarité, le

type de mariage et les années de mariage (voir tableau 1) .

Pour tous les couples i l s'agit d'un premier mariage. Ce dernier a été contracté religieusement.

Toutes les personnes partici pantes sont âgées entre

25

et

4

0

ans. Pour le groupe au hasard la moyenne d'âge pour

les hommes est de

31

.

60

et pour les femmes de

3

0

.

56

tandis que pour le groupe ~n thérapie la moyenne pour les hommes est de

32

.

0

4

et pour les femmes de

3

0

.

46

.

Ces moyennes

montrent des chiffres très compar&bles pour chacun des deux

groupes. De plus toutes ces personne ont complété un

secon-dair e V et aucune ec.,t ellcorc é t udian te. La luoyenne pour les

(53)

Tous ces couples sont mariés depuis quelques années c' es

t-à-dire entre 5 et 15 ans. La moyenne pour les couples au

hasard est de 8.16 et la moyenne pour les couples en thérapie est de 9.48 ans. Dans les couples choi sis au hasard, aucun des conjoints n'a consulté en psychologie.

Le sexe sera contr~]é lors de l 'analyse de variance.

Epreuves expérimentales

Deux questionnaires ont été utilisés pour réaliser

cette recherche. Il s'agit d'un Questionnaire de

renseigne-..

ments généraux et du Questionnaire de valeurs générales (QVG)

(Ouellet et Perron, 1976).

Questionnaire de renseignements généraux

te premier instrunent utilisé est le Questionnaire

de renseignements généraux. Ce questionnaire recueille des

renseignements d'ordre général sur chacun des sujets soit l'âge, le sexe, la nationalité, la langue maternelle, l 'édu-cation en milieu ca~holique, le type de mariage, s'il s'agit

d'un premier mariage, les années d.e r.lariage, la consultation

au préalable en psychologie, l'occupation, la scolarité, le salaire et le lieu de résidence.

(54)

Il a pour but de préciser la situation personnel l e

de chaque participant . Ce questionnaire est présenté en appendice A.

Questionnai re de valeurs général es

Le second instrument employé est l e Questi onnaire de val eurs générales (QVG) (Ouellet et Perron,

1

9

76

).

Ce ques -tionnaire comport e 92 énoncés mesurant l es valeurs personnel -l es des individus. Ces énoncés sont regroupés en

7

~chelles:

.,

l e sta tut, le développement personnel, le climat, le risque, la liberté, la partici pation soci~le et la sécuri té. Pour

une mei ll eure compréhension chacune de ces échelles sera pré

-sentée séparément.

L'échelle l , le statut , comprend treize énoncés relatifs aux valeurs statut, pouvoir, i nfluence et prestige.

La deuxi~me échelle, l e dével oppewent personnel, renferme treize item sur les valeurs développement personnel, réali -sation, actual i sation et connaissance de soi. La troi si ème

échell e, appel ée l e climat, regroupe quatorze énoncés se

rapportant aux valeurs d'ambiance et de cli mat interpersonnel facili tant . Les quinze énoncés se rapportant aux val eurs de

risque, défi , audace et persévérance composent l 'échelle

4

:

l e risque. L'échel l e 5 nommée li uerté , concerne l es trei ze item sur les valeurs liüer L6, autonomie, individuali sme.

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