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Enquête nationale de la séroprévalence de l infection à VIH au Burundi, Décembre 2002, p.34 2

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VIH/SIDA

La prévalence du VIH est passée de 3.2% en 20021 à 0.9% en 2017 dans la population générale âgée de 15 à 49 ans2. La séroprévalence est plus élevée chez la femme que chez l’homme (1.2%

contre 0.6%) dans la même tranche d’âge. La prévalence du VIH est plus élevée en milieu urbain qu’en milieu rural, que ce soit chez la femme (3,5% contre 0,8%) ou chez l’homme (1,3% contre 0,5%). Entre les différentes régions, la prévalence du VIH varie d’un maximum de 2,6% à Bujumbura Mairie à un minimum de 0,2% à Rutana et à Ngozi3.

Figure 1:Répartition de la prévalence du VIH par Province au Burundi, Décembre 20174

Au sein des populations clés, la prévalence du VIH chez les Hommes ayant des relations Sexuelles avec les Hommes (HSH) était de 4,8% pour une population estimée à 9 346 en 2013. La prévalence du VIH chez les Professionnels de Sexe (PS) était de 21,3% pour une population estimée à 51 482 en 20135. Selon le rapport « Evaluation rapide : VIH et réduction des méfaits parmi les usagers des drogues injectables 2017 » menée par l’Association des anciens usagers de drogue (BAPUD)dans la ville de Bujumbura, la prévalence du VIH chez les Usagers des Drogues Injectables (UDI) est estimée à 10,2%6. Une enquête Integrated Biological and Behavioural Surveillance (IBBS) est en cours de préparation et permettra de mettre à jour les données sur les populations clés et de comprendre leurs facteurs de vulnérabilité.

Concernant les populations vulnérables, la prévalence chez les pêcheurs était de 3% en 20117, Il n’existe pas de données sérologiques récentes pour cette population. Le nombre de pêcheurs est estimé à 17253 en 2017 selon le rapport 2017 de la fédération des pêcheurs et fournisseurs de poissons au Burundi. La prévalence des Personnes Privées de Liberté (PPL) était de 3 % en 20118 avec une population estimée à 10832.

Une analyse auprès des donneurs de sang au Burundi met en évidence une préoccupation sur le taux de séropositivité élevé au cours des quatre dernières années. En effet, en 2015, sur un total de 59 8819 poches de sang testées au VIH, 517 ont été positifs (1%) ; en 2016 sur un total de

1 Enquête nationale de la séroprévalence de l’infection à VIH au Burundi, Décembre 2002, p.34

2 Enquête démographique et de santé au Burundi 2016-2017, p.285

3 Ibidem

4 Plan Stratégique National-VIH 2018-2022, p.5

5 Rapport annuel PNLS/IST 2018, p.45

6Rapport de l’évaluation rapide du « VIH et réduction des méfaits parmi les usagers de drogues injectables », 2017, p.45

7 Enquête de séroprévalence et socio-comportementale du VIH focalisée sur les groupes à plus haut risque, p.11

8 Ibidem

9 Rapport annuel des activités de la transfusion sanguine réalisées par le service de promotion du don de sang et le service technique, année 2015, p.9

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80 19510 ,1 133 sont revenus positifs (1,41 %) ; en 2017 sur un total de 91 09711, 794 étaient positifs (1%) et enfin en 2018, sur un total de 79 90412, 816 ont été testé positifs (1%). Le taux de séropositivité est au-dessus de la prévalence moyenne du pays et nécessite donc une surveillance plus accrue à travers un programme de dépistage ciblé sur ce groupe.

Selon le plan stratégique quinquennal pour la sécurité transfusionnelle au Burundi, et sur la base d’estimation de l’OMS, il est attendu une collecte annuelle de 91 500 poches de sang de 2021 à 2023 pour couvrir les besoins nationaux et la prise en charge des anémies dû aux trois maladies prioritaires13.

Pour les jeunes de 15-24 ans, la prévalence du VIH est de 0,2% (0,3% chez les filles contre 0,1%

chez les garçons)14. Cette disparité de prévalence s’explique par : (i) le faible taux d’utilisation du préservatif (46% chez les hommes et 26.9% chez les femmes), (ii) le faible taux de dépistage du VIH (43.2 % chez les femmes et de 26.3 % chez les hommes), (iii) le faible niveau de connaissances approfondies (45% pour les femmes contre 47% pour les hommes) et (iv) la vulnérabilité socio- économique des jeunes femmes. La prévalence chez les adolescentes de15-19 ans est de 0.1% 15. Nouvelles infections

En 2018, les nouvelles infections sont estimées à 1674. Elles sont plus élevées chez les enfants de 0 à 4 ans et sont de 49% (821). Elles sont de 29% (488) chez les adultes de 25-49 ans, 12% (200) chez les jeunes de 20-24 ans, 7% (120) chez les adolescents de 15-19 ans et 3% (45) chez les adultes de plus de 49 ans16.

Figure 2: Evolution de nouvelles infections et décès (Rapport annuel PNLS/IST 2018)

Selon l’étude sur les modes de transmission du VIH, les données sur les nouvelles infections sont importantes chez les couples hétérosexuels stables (13,6%), les clients de PS (36.2%) et chez les

10Rapport annuel d’activités réalisées par le centre national de transfusion sanguine, année 20, p.10

11 Rapport annuel d’activités techniques réalisées par le centre national de Transfusion sanguine, année 2017, p.9

12Rapport annuel d’activités réalisées par le centre national de Transfusion sanguine, année 2018-2019, p.11

13Plan stratégique quinquennal pour la sécurité transfusionnelle au Burundi (2016-2020) et plan à court terme (2015- 2016), p.9

14 Enquête démographique et de santé au Burundi 2016-2017, p.285 p.285-286

15 Idem p.295

16 Projections par Spectrum 2020 version 18 Février 2020

1848

1674

1268

1145 1120 1099

1067 1040 1013

2178

1881

1639

1327 1269 1243 1216 1194

1169

0 500 1000 1500 2000 2500

2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025

Nouvelles infections Décès

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partenaires hétérosexuels occasionnels (12.2%). Elles sont de 7.5% chez les PS et de 5.7% chez HSH17.

Situation des PVVIH

En 2018, le nombre de Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) est estimé à 82 299 dont 71236 adultes (87%) et 11063 enfants de 0 à 14 ans (13%). Le nombre des PVVIH sous ARV était de 65 500 (79,5%), dont 62128 adultes et 3372 enfants (42 973 femmes, soit 65,7% et 22 527 hommes, soit 34,3%)18.

Figure 3: Cascades des soins au Burundi, 2018

Ce graphique montre que la quasi-totalité des PVVIH qui connaissent leurs statuts sérologiques ont été mises sous traitement ARV. Cette situation est liée à la politique de décentralisation des services VIH, à la délégation des tâches aux infirmiers pour la prescription des ARV (132 sites en 2012 à 769 sites en 2018), et à l’adoption de la stratégie « tester- traiter »19.

S’agissant de la rétention aux soins, le taux de Perdus de Vue (PDV) chez PVVIH suivies entre octobre 2016 et septembre 2017 est de 14,3%. Ce taux reste élevé chez les enfants de moins de 6ans (20%) par rapport aux adultes (13%)20. Ceci s’explique par le fait que la mise sous traitement des enfants était réservée uniquement aux médecins basés au niveau des hôpitaux alors que les adultes sont pris en charge à la fois par les médecins et les infirmiers.

L’accès à la charge virale des PVVIH sous ARV est relativement faible et est de 43,3% (28 329/65 500) en 201821. Cette situation s’explique par l’insuffisance des intrants liée au manque de ressources financières, les pannes à répétitions des appareils de mesure de la charge virale et

17Burundi PLACE Report 2013, p.50

18 Rapport annuel PNLS/IST 2018, p.38

19 Rapport annuel PNLS/IST 2018, p.37

20 Audit de la file active des personnes vivant avec le VIH suivies dans les formations sanitaires au Burundi, 6 Mars 2018, p.19

21 Rapport annuel PNLS/IST 2018, p.47 82299

65873 65500

25024

0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000 80000 90000

PVVIH estimés PVVIH connaissant leur

statut

PVVIH sous ARV PVVIH dont la CV est indetectable

Cascades des trois 90 - 2018

100%

80.04%

79.59%

30.41%

99.43%

38.20%

80.04%

En résumé, en se basant sur une estimation de 82 299 PVVIH : -PVVIH connaissant leur statut sont de 80 % (65873 / 82299) et les besoins restant à couvrir sont de 10%, soit 8 197 PVVIH. La stratégie de dépistage ciblé adoptée par le pays en fin 2018 a contribué à l’atteinte de ce résultat.

-PVVIH sous ARV représentent 79,5% (65500/82299) des PVVIH estimées et les besoins restant à couvrir sont de 8570 (10.4%).

Les PVVIH sous ARV par rapport à ceux connaissant leur statut sont de 99% (65500/65873).

-PVVIH ayant eu accès à une charge virale représente 43.25 % (28329/65500) pour un besoin restant de 56.7%.

-PVVIH ayant une charge virale indétectable représentent 38%

des PVVIH sous ARV (25024/65500) pour un besoin restant de 61.7%. Malgré ce taux relativement faible, 88% des PVVIH qui ont eu accès à la CV ont pu la supprimer (25024/28329).

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l’absence de stratégie de transport des échantillons. Dans ce sens, un plan opérationnel de mise à échelle de la charge virale a été élaboré en juillet 201922 et permettra d’y remédier. Parmi les PVVIH sous ARV qui ont effectué la mesure de la charge virale, 90% ont une charge virale indétectable.

Situation de la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (PTME) La mise en œuvre du plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (é-TME) a permis une réduction progressive du taux de la transmission du VIH de la mère à l’enfant de 12,67% en 2012 à 7,2% à 6 semaines en 2018 alors que le taux de transmission finale incluant la période d’allaitement est passé de 28,42% en 2012 à 16,43% en 201823.

En 2018, parmi 547 666 femmes enceintes attendues, 513393 ont été vues en consultation prénatale (CPN1), soit 94% et 431 250 (79 %) ont été dépistées au VIH. 2 262 femmes ont été testées séropositives (0,52%). Même si le taux de CPN1 est élevé, le taux de recourt à la CPN précoce demeure faible (47%)24.

Les femmes enceintes et allaitantes qui sont sous traitement ARV sont de 3 914 dont 1896 étaient sous ARV avant la grossesse (48,44%), 2 018 sont des nouveaux cas mis sous ARV (51,56%) et 367 femmes enceintes ont été mises sous ARV pendant l'accouchement et en post-partum immédiat25. Sur les 3035 nouveau-nés de mères séropositives, 2050 ont bénéficié du dépistage dans leurs deux premiers mois de vie et 144 se sont révélés positifs (7%). Ce taux de positivité reste préoccupant alors que 78,28% des femmes enceintes séropositives sont sous ARV, ceci peut s’expliquer par les difficultés d’adhérence au traitement ARV26.

Situation de la Coïnfection Tuberculose et VIH (TB/VIH)

Quelques progrès sont réels dans la prise en charge de la coïnfection TB/VIH. En effet, la couverture du dépistage VIH chez les patients tuberculeux est passée de 90% en 2014 à 98% en 201827. Parmi les patients testés, la proportion de cas coinfectés TB/VIH a également varié de 13%

en 2014 à 10% en 2018.

Au cours de la période 2014-2017, la mise sous ARV a augmenté au fil des années, passant de 68%

en 2014 à 99% en 2017. La proportion de casco-infectés TB/VIH mis sous co-trimoxazole au cours de la même période est pratiquement stable, avoisinant les 99%28. En conclusion, globalement et à l’échelle nationale, les indicateurs de dépistage du VIH et de mise sous traitement des cas coinfectés TB/VIH sont très satisfaisants.

Par contre le screening de la tuberculose et l’incidence de la tuberculose chez les PVVIH au Burundi ne sont pas suffisamment documentés. Un total de 32350 patients ont bénéficié du screening de la TB pour la période de janvier-décembre 201829. Selon le rapport annuel du PNLS/IST 2018, le nombre de PVVIH mis sous INH est de 26 681 en 2018, soit 41%30.

Situation des comorbidités autre que la TB

22 Plan opérationnel pour le passage à l’échelle de la charge virale VIH ARN au Burundi 2018-2022

23 Rapport annuel PNLS/IST 2018, p.30

24 Enquête démographique et de santé au Burundi 2016-2017, p.141

25 Rapport annuel PNLS/IST 2018, p.27

26 Idem p.25-27

27 Rapport annuel du Programme National Intégré Lèpre et Tuberculose (PNILT) 2018, p.22

28 Ibidem

29 Rapport de Progrès du Projet Juin 2019, p.7

30 Rapport annuel PNLS/IST 2018, p.8

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Concernant les hépatites virales, la situation épidémiologique est peu connue. Quelques études parcellaires faites au cours des deux dernières décennies montrent que la prévalence de l’hépatite B varie entre 5 et 10%31, et 8% pour l’hépatite C32. Selon le rapport d’analyse rapide de la situation des hépatites virales au Burundi effectué en 201833, la prévalence de la coïnfection VIH-Hépatite virale B était de 3,6% et de 7% pour la coïnfection VIH-Hépatite virale C dans un centre de prise en charge du VIH. De façon spécifique, chez les UDI, la coïnfection VIH-Hépatite B a été évalué à 9.4% et 5.5% pour la coïnfection VIH-Hépatite C selon le rapport de l’évaluation rapide réalisé en 201734.

Interventions prioritaires VIH/SIDA pour 2021-2023

Pour le cycle de financement 2021-2023, la priorisation des modules d’interventions de lutte contre le VIH/SIDA s’est basée sur :

1. Les priorités retenues dans le plan stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA : La présente demande intervient au moment de l’élaboration d’un nouveau PSN de lutte contre la TB 2021-2025 et de l’élaboration de l’addendum (Annexe 49 : p.1) au PSN de lutte contre le VIH 2018-2022 dont l’élaboration a suivi un processus inclusif avec la consultation des parties prenantes sur les priorités nationales dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et la coïnfection TB/VIH. Les modules choisis sont en alignement avec les priorités retenues dans les deux PSN TB et VIH.

2. Les priorités d’investissement définies lors du dialogue pays mené sous la facilitation de l’Instance de Coordination Nationale (ICN). Plusieurs sessions de dialogue pays incluant les différentes parties prenantes y compris les personnes affectées par ces deux maladies ont été organisés en vue de recueillir les principales priorités d’investissement pour mettre fin à la tuberculose et au VIH.

3. Les orientations du Fonds mondial à travers les notes d’information TB/VIH mis à la disposition des pays demandeurs de financement et qui ont permis le choix des modules et des interventions prioritaires.

4. Les leçons tirées de la mise en œuvre des subventions antérieures,

5. Le profil épidémiologique des deux maladies qui montre qu’il y a un besoin primordial de sécuriser le traitement des patients sous ARV, de chercher à contrôler les nouvelles infections surtout chez les enfants de 0 à 4 ans à travers un programme PTME robuste, et à développer un programme de prévention et de dépistage différencié adéquat pour les populations clés. L’importance d’intégrer la lutte contre la Tuberculose et le VIH nécessite d’avoir une approche conjointe pour s’assurer que les gaps en matière de prévention et de retard du diagnostic de la tuberculose chez les PVVIH sont résolus. Par ailleurs au niveau de la TB, le faible taux de détection avec des cas manquants importants (43%) dans certaines régions du pays reste une préoccupation majeure imposant la mise en œuvre des approches innovantes pour arriver à identifier les cas manquants au diagnostic et permettre au pays d’atteindre les cibles fixées par la réunion de haut niveau sur la tuberculose tenue à New York en septembre 2018. La problématique de la multi résistance doit être également considérée au regard du gap important des cas non identifiés (87%).

31 Stratégie nationale de lutte contre les Hépatites virales, p.9

32 Stratégie nationale de lutte contre les Hépatites virales, p.i

33Etude de l’analyse de la situation des hépatites au Burundi, p.14

34 Rapport de l’évaluation rapide du « VIH et réduction des méfaits parmi les usagers de drogues injectables », p.45

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L’ensemble de ces interventions ne seront efficaces que si les droits humains et le genre sont pris en considération. Un bon système de suivi évaluation doit être mis en place pour s’assurer de l’atteinte des résultats attendus. Enfin, des programmes de lutte contre les deux maladies qui mettent déjà en œuvre les interventions ont besoin d’être renforcés et accompagnés pour la mise en œuvre des interventions et des subventions du Fonds mondial. Sur base de ces éléments les modules ont été hiérarchisés de la manière suivante :

Module 1 : Traitement, prise en charge, soins et soutien

Ce module a été retenu en premier afin de maintenir les progrès remarquables déjà enregistrés dans la couverture du traitement ARV (80%). Cependant il persiste un gap dans la couverture du traitement ARV chez les enfants de moins de 15 ans (41%), une insuffisance dans la rétention et un faible accès à la charge virale. De même, le mode de distribution actuel des ARV n’est pas de nature à favoriser la rétention dans les soins et le passage à un mode différencié de distribution permettra de renforcer l’adhérence au traitement. L’opérationnalisation des PODI à travers le plan de mise en œuvre des directives nationales pour la prévention et le traitement du VIH au Burundi permettra de renforcer la mise en place des services différenciés, le renforcement du mentorat clinique pour étendre la délégation des tâches chez les enfants, l’opérationnalisation du plan pour le transport des échantillons pour la CV. Le financement de ce module permettra d’atteindre les 98% de couverture en ARV en 2023, le suivi clinique, biologique et virologique des 95 % des patients sous ARV. L’impact attendu à long terme est la réduction de la mortalité et des nouvelles infections.

Module 2 : Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant

Ce module a été retenu en deuxième position sur la base de la contribution de près de 49% aux nouvelles infections par les enfants de 0 à 4 ans. Le taux de transmission résiduel reste élevé : 7,2% à 6 semaines et 16,43% si on inclut la période d’allaitement (Annexe 4 : p.30). Le taux de CPN 1 précoce est très bas 47% (Annexe 1 : p.141) et la rétention du couple mère-enfant reste problématique avec des difficultés de dépistage précoce chez les enfants exposés.

Les approches novatrices telles que le Point Of Care (dépistage au point de service), l’accompagnement par les mamans mentors, l’implication des hommes champions, le renforcement de l’accès à la CV, permettront de faire la différence. L’impact attendu, conformément au plan é-TME (Annexe 17) est le renforcement de l’observance, la rétention du couple mère-enfant, la réduction de la transmission mère-enfant surtout pendant la période de l’allaitement.

Module 3 : Prévention VIH

Ce module a été retenu en troisième position car les populations clés (PS, HSH, UDI) sont les plus à risque et constituent un foyer de nouvelles infections à VIH. Le module se focalisera sur la mise en œuvre des interventions efficaces pour réduire les nouvelles infections au sein des populations clés. Il s’agira de renforcer l’accès à l’information pour le changement de comportement, l’introduction de l’approche différenciée de dépistage par l’autotest, le renforcement des réseaux communautaires des populations clés pour l’offre des services. L’extension de l’accès à la PrEP, aux services de santé sexuelle et reproductive y compris en matière d’IST et l’autonomisation des

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communautés des PS et HSH seront prises en compte ainsi que le renforcement de la paire éducation chez les UDI.

Module 4 : Services de dépistage différenciés du VIH

Le choix de ce module en quatrième position a été motivé par l’importance non seulement de retrouver les personnes qui ignorent leur statut sérologique surtout chez les populations clés, les femmes enceintes, les enfants nés de mères séropositives et la population des donneurs de sang et de disposer d’intrants nécessaires pour le dépistage. Le dépistage sera base sur une approche différenciée et se fera à travers le dépistage indexé et notification des partenaires, dépistage ciblé, dépistage familial et autotest. En ce qui concerne les donneurs de sang, il s’agira de surveiller l’épidémie et de sécurisé les poches de sang.

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