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La Puissance de Jésus sur la Maladie, 1ère partie. (Matthieu 8:1-4) 10/19/80, matin. (Français : Bible Segond 21, sauf autres mentions)

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FRA_2257 Jesus’Power on Desease traduction Francine Roulet

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La Puissance de Jésus sur la Maladie, 1ère partie

(Matthieu 8:1-4)

10/19/80, matin

(Français : Bible Segond 21, sauf autres mentions)

Aujourd’hui nous avons le privilège de revenir à notre étude de l’évangile de Matthieu. Si vous voulez bien, prenez votre Bible et préparez-vous à regarder avec moi à Matthieu, chapitre 8. Matthieu, chapitre 8. A la fin de notre temps sabbatique cet été, nous avons quitté notre étude de Matthieu pour partager certaines choses de 2 Pierre, chapitre 1, et je pense que c’était ce que le Seigneur voulait. Mais maintenant, avec une grande joie et dans l’expectative, nous revenons à notre étude suivie de l’évangile de Matthieu. Nous avons couvert les sept premiers chapitres, et maintenant nous continuons dans ce grand évangile si palpitant.

Le 8ème chapitre, et jusqu’au 12ème, est vraiment à plusieurs titres, crucial pour comprendre la vie de Christ et le message

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de Matthieu. Car dans cette section, Matthieu rapporte une série de miracles exécutés par Jésus Christ. Des milliers de miracles ont eu lieu, dont neuf qu’il choisit comme exemples de la puissance de Jésus Christ. Ils sont en fait les références qu’il est le Messie. Ce sont ces signes qui montrent Sa divinité de manière convaincante, car seul Dieu peut faire les choses qu’Il fait. Ce qui est triste, c’est que, après les miracles des chapitres 8 et 9, après la prédication qui suit, les Juifs concluent, au chapitre 12, que Jésus est du diable.

C’est ce qu’ils en ont conclu. Donc de plusieurs façons cela devient le cœur du message de Matthieu. Christ fait tout son possible pour manifester Sa divinité, et ils en concluent exactement le contraire. Puis au chapitre 13, Il se détourne des Juifs vers l’établissement d’une Eglise non juive. C’est une section monumentale de l’Ecriture. Or vous remarquerez que cela commence par trois miracles : celui de la guérison du lépreux dans les quatre premiers versets ; la guérison de l’homme paralysé, versets 5 à 13 ; et la femme atteinte de fièvre aux versets 14 et 15. C’est le trio d’ouverture des miracles. Dans ces deux chapitres il y a neuf miracles. Ils viennent en trois sections de trois : trois miracles, puis une réponse ; trois miracles, une réponse ; trois miracles, une réponse ; tous ont pour but de manifester la divinité de Jésus Christ.

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Les miracles, voyez-vous, étaient la manière par laquelle Dieu attestait la divinité de Son Fils. Ce sont des miracles créatifs. Ils manifestent une puissance qui n’est définie que par l’essence de Dieu. Ce sont des choses que l’homme ne pourrait jamais faire. Ils sont surnaturels. Mais cette approche de donner des garanties au Messie par des miracles n’est pas l’approche de Matthieu seulement, c’est aussi l’approche de Jean. Regardez un instant avec moi à l’évangile de Jean ; j’aimerais simplement l’utiliser comme illustration pour que vous voyiez la portée de cette affaire. Jean 1 :14. Dans Jean 1 :14, nous lisons ceci : « Et la Parole – et bien entendu, ceci se réfère à la Divinité même, à Dieu Lui-même – et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous, » dit Jean. Puis ceci :

« et nous avons contemplé Sa gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » (Colombe). Jean dit que la Divinité est devenue homme, et que nous avons contemplé Sa divinité. C’est ce qu’il dit: « Nous avons vu Sa gloire. Nous avons vu le divin se manifester dans l’humain. Nous avons vu l’essence même de la Divinité. Nous avons vu Dieu. » Comment, Jean? Comment avez-vous vu cela? Où cela s’est-il manifesté? C’est évident pour Jean.

Jean continue à partir de cette declaration pour donner dans son évangile une série de miracles accomplis par Jésus, qui sont la manifestation qu’Il était pleinement la Divinité elle-même. Et tout au long de l’évangile le Saint-Esprit nous appelle à

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arriver à cette conclusion.

Allons à Jean 5, au verset 19. Je vais vous donner un survol rapide de cet évangile. Jean 5 :19 : «Jésus reprit donc la parole et leur dit : – c'est-à-dire aux Juifs - ’ En vérité, en vérité je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui- même, sinon ce qu’il voit le Père accomplir ; Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.' » Autrement dit, Jésus dit: “Ce que vous Me voyez faire est exactement ce que Dieu peut faire.” Or ceci est franchement une affirmation gigantesque. Verset 20 : « En effet le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. ». Autrement dit, Jésus dit : « Regardez, ce que je fais c’est ce que seul Dieu peut faire. Cela devrait vous étonner. » Verset 36 du même chapitre : « Pour ma part j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean. » Il y a un témoignage plus grand que celui de Jean-Baptiste, et « ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir. Ces œuvres même que je fais témoignent à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé. » Comment a-t-Il manifesté la divinité ? Non seulement par ce qu’Il a dit, mais même davantage par ce qu’Il a fait : par Sa puissance miraculeuse, surnaturelle et créative. Seul Dieu peut créer, et les miracles de Jésus étaient des miracles créatifs.

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Dans Jean chapitre 10, verset 25, nous retouvons la même chose : « Jésus leur répondit : – et de nouveau c’est aux Juifs – ‘ je vous l’ai dit et vous ne croyez pas.’ » Vous n’avez pas cru ce que j’ai dit. Vous n’avez pas cru Mes paroles. “Les oeuvres que je fais au nom de mon Père – ou par le puissance de Mon Père - témoignent de moi. » « Vous niez Mes paroles, mais comment pouvez-vous nier Mes actes ? » Verset 32 : « Jésus leur répondit : ‘Je vous ai fait voir beaucoup de belle œuvres qui viennent de mon Père. A cause de laquelle me lapidez-vous ?’ » C’est sarcastique. Il est évident qu’elles ont été surnaturelles. « Pour laquelle me lapidez-vous ? » Verset 37:

« Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ! » Si je ne peux pas faire ce que Dieu peut faire, ne me croyez pas. Si je ne peux pas vous montrer que je suis Dieu, alors ne le croyez pas. « Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas », c'est-à-dire Mes paroles, « croyez à ces œuvres afin de savoir et de reconnaître que le Père est en moi et que je suis en lui. » Chapitre 14, verset 10 dit essentiellement la même chose : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? » Autrement dit, dans Jean 14 :10, Il dit :

« Tu ne crois pas que Moi et le Père nous sommes Un ? Tu as un problème avec ça ? » « Les paroles que je vous dis, ne ne les dis pas de moi-même ; c’est le le Père qui vit en moi qui fait lui-même ces œuvres. » « Croyez-moi, » - littéralement, Mes

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paroles – « que je suis dans le Père et que le Père est en moi, sinon croyez-moi à cause de ces œuvres. »

Au chapitre 15, vous avez de nouveau la même chose au verset 24 : « Si je n’avais pas fait parmi eux les œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché. – c'est-à- dire le péché de rejet - Maintenant ils les ont vues, et ils ont haï, et moi et mon Père. » (Colombe) Ils ont vu. Ils ne pouvaient nier que cela venait de Dieu, et ils ont manifesté que non seulement ils m’ont haï, mais aussi haï Dieu. Vous voyez, c’est le sujet de l’évangile de Jean. Vous voyez les miracles ? Concluez qu’Il est Dieu. Ceci est même déclaré comme le but même de l’évangile de Jean, chapitre 20 verset 30, déclaration clé : « Jésus a accompli encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres signes – ou choses merveilleuses, ou miracles – qui ne sont pas décrits dans ce livre. » Jean dit : « Je ne vous ai donné qu’un échantillon, comme Mtthieu.

Ce ne sont que des échantillons, beaucoup d’autres ont été accomplis. Pourquoi ? « Mais ceux-ci ont été décrits afin que vous croyiez que Jésus est le Messie. » Ceux-ci ont été écrits pourquoi ? Ces signes ces miracles, afin « qu’en croyant vous ayez la vie en Son nom. » Vous voyez.

Toute la thèse de Jean est de présenter les miracles de Jésus comme l’affirmation de Sa divinité, pour que les hommes

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puissent savoir, croire et être rachetés. Maintenant revenons à Matthieu 8 et trouvons également quel est exactement l’objectif de Matthieu. Ce sont les lettres de créances du Roi. C’est la preuve qu’Il est divin. En fait, cela arrive à un moment très stratégique dans l’évangile de Matthieu, parce que Jésus vient de donner un sermon impitoyable aux chapitres 5,6 et 7. Il a littéralement tourné leur monde religieux sens dessus dessous.

En fait il leur a dit que leur enseignement était faux et que leur manière de vivre était mauvaise. Leur attitude était fausse. Tout ce qu’ils pensaient, croyaient, et espéraient était faux, et Il n’a jamais pris la peine de citer aucun rabbin ou l’une quelconque de leurs sources bien connues. Il n’a fait que répéter, comme un état de fait, d’une manière absolue et dogmatique : « Voici la vérité ». En fait, constamment Il disait : « Vous avez entendu qu’il a été dit, mais Moi je vous dis. Vous avez entendu qu’il vous a été dit, mais Moi je vous dis. » Et Il a continué de dire cela encore et encore, et quand Il est arrivé à la fin, au verset 28 « Quand Jésus eut fini de prononcer ces paroles » – chapitre 7 verset 28 - « les foules restèrent frappées par son enseignement, » pourquoi ? Verset 29 : « car il enseignait veec autorité, et non comme leurs spécialistes de la loi. »

Je veux dire qu’Il disait simplement ces choses

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dogmatiquement. Comment les scribes faisaient-ils ? Ils citaient d’autres rabbins. Ils étaient faillibles, alors ils avaient besoin de tout un monde d’autres sources pour appuyer ce qu’ils disaient. Jésus parlait simplement : incoyable autorité. Et Il a complètement bouleversé leur système religieux. Il les a mis à nu. Il les a démasqués comme les frimeurs qu’ils étaient ; il est donc évident que cela soulève une question dramatique. Un Juif du premier siècle aurait dit ceci : « Qui est celui-ci qui dit ces choses ? Par quelle autorité parle-t-Il ? Pourquoi devrions-nous entendre ceci ? Pourquoi devrions-nous écouter cela ? Pourquoi devrions-nous croire cela? Qu’est-ce qui lui donne le droit de dire ces choses et d’affirmer qu’elles sont vraies?

Et les chapitres 8 et 9 donnent la réponse à cette question. Je vais vous dire ce qui Lui donne ce droit. Il est Dieu. C’est à cause de cela, et c’est ce que Mattieu dit au chapitre 8 et au chapitre 9. Il démontre sans l’ombre d’un doute que Jésus est Dieu. Et comment savez-vous qu’Il est Dieu, parce que seul Dieu peut créer, et que dans deux chaptires, neuf exemples, Jésus crée des situations, des circonstances qui n’existent pas, même des membres physiques, et nous voyons Dieu à l'oeuvre. Cela présente la réponse à la question « Par quelle autorité fait-Il ces choses ? »

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Maintenant regardons d’abord au commencement, les trois premiers miracles. J’aimerais vous donner quelques pensées générales à leur propos. Il y en a trois : la guérison d’un lépreux ; la guérison d’un paralytique (quelqu’un dont la paralysie pouvait avoir de multiples causes), puis celle d’une femme qui avait de la fièvre. Ces trois-là. Et il y a quelques éléments clé à noter à propos de ces trois premiers miracles.

Numéro 1 : Ils commencent par le niveau le plus basique des besoins humains, les besoins physiques. La vie est plus que le physique, oui, mais Jésus a aussi de la sympathie pour ce qui est physique. C’est merveilleux de voir que les miracles de Jésus n’étaient pas seulement des miracles qui touchaient à des aspects spirituels, ou qui touchaient le confort ou les richesses ou des circonstances ou la providence, mais qu’ils touchaient l’homme au niveau le plus basique des besoins de l’homme, le niveau physique. Il va dans les profondeurs de la maladie humaine. Plus tard, dans le second groupe de miracles, Il s’occupe davantage du spirituel ; et dans le troisième groupe de miracles Il touchera même à l’ennemi suprême de l’homme, la mort même, en ressuscitant les morts. Mais à ce stade, Il s’occupe de ce niveau inférieur des besoins humains, ce qui ne montre pas seulement la puissance de Christ mais la sympathie de Christ.

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La deuxième chose que je vois dans ce simple survol, c’est qu’Il répond dans tous les trois cas, à des appels, à des appels. Ceci nous montre Sa compassion. Dans le premier cas, le lépreux Lui dit : « Si tu le veux, tu peux me rendre pur. » Dans le second cas, les amis du centurion disent : « Mon serviteur est couché à la maison, attaint de paralysie. » Et Il dit : «Je viendrai. » Dans le troisième cas, selon ce que Luc ajoute dans le passage parallèle, les amis de la famille de Pierre disent à Jésus : « Tu sais, sa belle-mère est malade, et ce serait merveilleux si tu pouvais venir là-bas et t’occuper d’elle. » Dans les trois cas, il répond à l’appel du cœur des gens.

La troisième chose à noter dans ces trois miracles, c’est que dans chaque cas, Il agit de Sa propre volonté. Bien qu’Il ait de la sympathie et bien qu’en même temps Il soit profondément compatissant, Il est souverain ; et ceci est important. Dans chaque cas Il agit comme Il veut. « Je le veux ; sois pur. » « Je viendrai et je le guérirai ». « Il étendit Sa main et la toucha, et la fièvre la quitta. »

Et quatrièmement, et ceci est remarquable. Dans chacun de ces miracles, Il touche quelqu’un qui, dans la compréhension des Pharisiens et des Juifs, était tout en bas de l’échelle de l’existence humaine : d’abord un lépreux, la boue du monde ;

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ensuite un non juif ; enfin une femme. Rien qu’avec cela, il y a ici une subtilité qui démolit la fierté juive, l’orgueil des Pharisiens, et voyez à qui Jésus apporte de l’importance : à l’humble, le doux et l’ostracisé. Vous savez que la toute première personne à laquelle Il a révélé Sa messianité était une prostituée de Samarie, qui n’était même pas juive ? Cela dit quelque chose de la société juive de Son temps. Donc dès le début, Il montre clairement qu’Il va établir Son autorité par une puissance miraculeuse, mais Il va aussi monter Sa sympathie pour ceux qui souffrent au niveau le plus bas des besoins humains. Il va répondre avec compassion aux cris de leurs amis et de ceux qui ont ces besoins, et pourtant, Il agira souverainement, comme le Seigneur qu’Il est. Et, ce qui est triste, ce qui nous brise le cœur, c’est qu’avec tout ça, on Lui tourne le dos ; et ils concluent, au chapitre 12, que ce qu’Il fait, Il le fait par le pouvoir de Beelzébuth, le prince des démons. Ils le haïssent. En fait ils devaient Le tuer, parce qu’Il bouleversait leur sécurité religieuse.

Dans cette section, mes amis, Sa puissance est redoutable.

Elle est redoutable. Il purifie un lépreux, guérit un serviteur, ressuscite une femme, contrôle la mer, expulse des démons, rend la vue à l’aveugle, fait marcher des handicappés, fait parler des muets, guérit toute maladie qui Lui est

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apportée. Une incroyable manifestation de puissance, et si vous regardez de nouveau dans Matthieu, et revenez tout au commencement, vous pouvez voir qu’il ne s’agit que d’une nouvelle catégorie d’affirmation de la messianité de Christ.

Premier chapitre : la généalogie. Elle atteste les qualifications légales du Messie. Deuxième chapitre : Sa naissance, et tout l’accomplissement des prophéties attestant les qualifications prophétiques du Messie. Et puis vous arrivez à Son baptême : il attestait l’approbation divine de Sa messianité. Ensuite vous avez la tentation : elle atteste Ses qualifications spirituelles pour être le Messie. Ensuite vous arrivez au sermon : Ses qualifications théologiques. Et maintenant vous avez les miracles, la qualification la plus essentielle de toutes, la preuve qu’Il est Dieu.

A propos, le chapitre 8 commence là où s’est terminé le chapitre 4 ; le sermon est posé entre deux. Mais quand nous avons conclu le chapitre 4, vous souvenez-vous ce qu’Il faisait ? Verset 23 ? « Jésus parcourait toute la Galilée, il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du royaume et guérissait toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Sa réputation gagna toute la Syrie et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des épileptiques, des paralysés ; et

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il les guérissait. De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée et de l’autre côté du Jourdain. » Vous voyez, c’est exactement où nous nous sommes arrêtés, n’est-ce pas ? Il est monté sur une montagne, a prêché un sermon, est redescendu, et a tout recommencé. Des milliers, d’innombrables guérisons, et Il a guéri tous ceux qui venaient à Lui. Et nous vous avons présentés les trois premières. Pour aujourd’hui, nous n’examinerons que la première. Une histoire magnifique, magnifique. Laissez-moi vous la lire, Versets 1 à 4, elle est courte: «Lorsqu’il fut descendu de la montagne, une grande foule le suivit. Alors un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : ‘ Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur.’ Jésus tendit la main, le toucha et dit : ‘ Je le veux, sois pur.’ Aussitôt il fut purifié de sa lèpre. Puis Jésus lui dit: ‘ Fais bien attention de n’en parler à personne, mais va te montrer au prêtre et présente l’offrande que Moïse a prescrite, afin que cela leur serve de témoignage.’ »

C’est tout. Au premier abord, vous pensez: « Eh, bien, n’est-ce pas sympathique ? » Magnifique petite histoire.

Laissez-moi voir si je peux vous faire entrer assez loin dans l’histoire pour voir ce qu’elle dit vraiment. Verset 1 :

«Lorsqu’il fut descendu de la montagne. » Quelle montagne? Eh

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bien, la montagne où Il venait d’enseigner le sermon, près du village de Capernaüm. « Une grande foule le suivit. » Pourquoi?

Les gens voulaient savoir quelque chose? Ce n’était pas parce qu’ils L’aimaient. C’était d’abord parce qu’ils étaient curieux. Parce qu’ils n’avaient jamais entendu quelqu’un parler avec une telle autorité, et ils n’avaient jamais vu quiconque aller guérir les gens. Il attirait des foules immenses de gens, et ils l’ont suivi quand Il est descendu de la montagne, et ils étaient prêts à voir ce qui allait se passer, ce qui arrive au verset 2 : « Alors un lépreux s’approcha » – le mot littéral en grec, il s’approcha un lépreux, qui est un mot intéressant. Ce qui est intéressant ici, c’est que les lépreux ne s’approchent pas. Celui-là l’a fait. Connaissez-vous quelque chose de la lèpre, ce qu’est un lépreux dans la Bible? Le mot vient du mot grec lepros, dont le mot racine est lepra, ce qui veut dire, écaille, ou écaillé. Dans l’Ancien Testament, vous avez un autre terme qui vient de l’hébreu, qui veut aussi dire écaille ou écaillé. Donc dans les deux cas, cela fait référence à une sorte maladie de la peau, qui se manifestait, en tous cas en partie, par une peau qui s’écaillait. Une maladie de peau visible, une maladie de peau écaillée. Cela pouvait aller bien plus profond que cela, comme l’indique Lévitique 13, mais c’était le terme utilisé.

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Or il y a beaucoup de discussions et de débats pour savoir si cette lèpre, comme elle est appelée, et la lèpre de l’Ancien Testament étaient la même que celle que nous connaissons aujourd’hui, qui est appelée maladie de Hanson, et qui est celle que nous connaissons. De nombreuses personnes discutent à propos des termes utilisés, si c’est la même sorte de lèpre ou non. Eh bien on ne peut pas être certain, car sur une période de plusieurs siècles, les maladies peuvent prendre de nouvelles formes pour toutes sortes de raisons, parce que les gens constituent des immuités, ou parce que quelque chose arrive dans la société humaine, et si des microbes existent, et des bactéries, etc. Les maladies peuvent prendre plusieurs formes.

Certaines peuvent être complètement éradiquées, et ainsi on ne peut pas savoir avec certitude si c’était exactement la même.

Mais le mieux est de supposer, d’après la description de Lévitique 13, que nous allons voir dans un instant, que c’était extrêment semblable ; et la seule comparaison que nous pouvons vraiment faire de cette maladie viendra de notre compréhension de la maladie de la lèpre. Tout au long de l’histoire de l’étude de ces choses, la plupart des gens ont tiré ce parallèle, donc je continuerai de le faire alors que nous examinons cela aujourd’hui.

Une maladie horrible a fait son chemin dans la vie des

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enfants d’Israël. Cette maladie, la lèpre comme elle est appelée dans la Bible, a sans doute été contractée en Egypte.

La plupart des écrivains classiques pensent que l’origine de la lèpre était en Egypte et, soit dit en passant, elle était causée – on sait cela par la science médicale – par un bacille ou une bactérie appelée mycobacterium leprae. Et cette maladie a été trouvée sur au moins une momie découverte en Egypte. Il était évident, sur son corps physique (à cause de la momification), que cette personne-là avait la lèpre. Donc on voit qu’elle existait dans des temps très anciens. Donc cette maladie, alors que les enfants d’Israël séjournaient au pays d’Egypte, leur a été transmise ; et lorsqu’ils sont venus dans le Pays Promis, ils l’ont amenée avec eux.

Or, c’était un problème, à cause de l’horreur de la maladie en soi. Et donc Dieu, en introduisant beaucoup de lois dans la vie d’Israël pour les protéger de plaies et autres, leur a donné des lois pour gérer la lèpre, de manière à ne pas la contracter. Maintenant, la lèpre des temps modernes ne se transmet réellement qu’à moins de 10 pour cent de la population. Autrement dit, 90 pour cent et plus de la population actuelle ne peut pas avoir la lèpre, même si vous aviez tous les bacilles en vous, parce que c’est ainsi que nous sommes constitués de nos jours. Nous ne savons pas si à ce

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moment-là, la maladie était plus contagieuse. Une affirmation de Luc 4 :27 dit qu’il y avait beaucoup de lépreux en Israël, dont seul Naaman fut purifié. Donc il se peut qu’à ce moment- là, elle était fortement contagieuse, tandis qu’aujourd’hui elle l’est moins.

A propos, cela peut vous intéresser de noter qu’elle est en hausse aux Etats-Unis d’Amérique, et le pays à la tête en nombre de cas est la Californie. Il ya 10 ans, il y avaient 30 ou 40 nouveaux cas par an, et maintenant il y en a plus de 300.

On peut les traiter avec un médicament appelé DDS Dapsone, je crois que ça s’appelle. C’est un médicament utilisé pour cela, qui ne peut contrôler que les effets superficiels de la lèpre.

Il ne peut l’éliminer totalement, parce que c’est une maladie qu’on ne peut pas tuer. Elle reste jusqu’à la mort, pour autant qu’on sache. Il peut y avoir quelques cas particuiers, mais normalement la maladie suit son cours.

Donc, cette maladie est venue en Israël, et Dieu, voulant les protéger, leur a donné une conduite à suivre très claire quant à la manière de la traiter. Je vais lire dans le 13ème chapitre du Lévitique. Nous allons lire des passages assez étendus que vous pouvez suivre, si vous avez la version utilisée ici la Second 21. Vous trouverez la manière dont Dieu les a conduits fascinante.

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« L’Eternel parla à Moïse – Lévitique 13 :1: « L’Eternel dit à Moïse et à Aaron :’Lorsqu’un homme aura sur la peau une grosseur, une dartre ou une tache blanche qui ressemblera à une plaie de lèpre sur sa peau, on l’amènera au prêtre Aaron ou à l’un de ses descendants qui seront prêtres. » - C’est-à-dire, quiconque a la lèpre, amène-le au prêtre. - « Le prêtre examinera la plaie qui est sur la peau. Si le poil de la plaie est devenu blanc et que la plaie paraisse former un creux dans la peau, » - en d’autres termes, c’est plus qu’une simple maladie de peau superficielle, ce qui est indiqué par la blancheur du poil par l’infection qui a atteint la racine, et cela fait un creux, - « c’est une plaie de lèpre. Le prêtre qui aura fait l’examen déclarera cet homme impur. S’il y a sur la peau une tache blanche qui ne paraisse pas former un creux dans la peau et que le poil de soit pas devenu blanc, le prêtre enfermera pendant 7 jours celui qui a la plaie. » - Ceci pour l’isoler et le mettre à l’épreuve pour voir ce qui va se passer. « Le prêtre l’examinera le septième jour. Si la plaie lui paraît ne pas avoir fait de progrès, et ne pas s’être étendue sur la peau, il l’enfermera une deuxième fois pendant 7 jours. » Deux semaines. « Le prêtre l’examninera une deuxième fois le septième jour. Si la plaie est devenue pâle et ne s’est pas étendue sur la peau, il déclarera cet homme pur : c’est une dartre. » Cela aurait pu être le cas pour du psoriasis, un

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eczéma, ou ce qu’on appelle vitiligo, beaucoup d’autres affections, mais qui nétaient pas graves. « Mais si la dartre s’est étendue sur la peau, après qu’il s’est montré au prêtre pour être déclaré pur, il se fera examiner une deuxième fois par le prêtre. Le prêtre l’examniera. Si la dartre s’est étendue sur la peau, il le déclarera impur, C’est la lèpre.’ » Cela empire.

Or il y avait des cas évidents où il n’était pas vraiment nécessaire de faire un test de deux semaines, et il en parlé au verset 9. « Lorsqu’il y aura sur un homme une plaie de lèpre, on l’amènera au prêtre. Le prêtre l’examinera. S’il y a sur la peau une grosseur blanche, si cette grosseur a fait blanchir le poil et qu’elle porte une trace de chair vive, c’est une lèpre durable dans la peau de cet homme. Le prêtre le déclarera impur. » Inutile alors de l’isoler pour une semaine, car ce qu’il a est déjà clair. «Si la lèpre fait une éruption sur la peau et couvre toute la peau de celui qui a la plaie, depuis la tête jusqu’aux pieds, partotr où le prêtre pourra porter ses regards, il l’examinera. Quand il aura vu que la lèpre couvre tout le corps, il déclarera pur celui qui a la plaie. Comme il est devenu entièrement blanc, il est pur. Autrement dit, si tout ce qu’il a est une plaie blanche sur tout le corps, et que cela ne commence pas à suinter, à s’ouvrir en des plaies à vif,

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ce n’est pas la lèpre grave. Hérodote et Hippocrate, dans d’anciens écrits, ont parlé d’une maladie appelée leucodermie, qui était quelque chose qui attaquait la pigmentation de la peau et rendait la personne pratiquement entièrement blanc tacheté ; ce pouvait être cela. Ou bien ce pouvait être de l’eczéma ou du psoriasis ou du vitiligo, ou n’importe laquelle de ces autres maladies bénignes, moins graves que d’autres affections de la peau. En d’autres termes, s’il avait ces affections sur tout le corps, de gravité moindre, le rendant blanc ou de couleur pâle tachetée, ce n’était pas la vraie maladie de lèpre et on pouvait le déclarer pur. En fait si on regarde à de la lèpre de nos jours, ce pourrait être le même cas ; parce qu’il y en a de deux sortes. Il existe la lépromateuse, qui est sévère et très grave. Et il y a la lèpre tuberculoïde, qui est une forme bénigne qui ne fait que tacheter la peau, et qui disparaît entre un et trois ans.

Donc voilà les tests qu’il fallait faire, et les gens devaient être examinés très consciencieusement.

Ainsi, s’ils avaient la forme sévère, le reste du chapitre 13 traite de cela: Que faire de cette personne ?

Eh bien, verset 38 : « Lorsqu’un homme ou une femme aura sur la peau des taches, des taches blanches, le prêtre l’examinera. S’il y a sur la peau des taches d’un blanc pâle,

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ce ne sont que des taches qui ont fait éruption sur la peau.

La personne est pure. » Il s’agit donc d’une maladie moindre que la forme sévère. « La pesonne est pure. Lorsqu’un homme perd ses cheveux, c’est un chauve. Il est pur. » Certains d’entre vous poussent un grand soupir ! « Mais s’il y a dans la partie chauve de devant ou de derriière une plaie d’un blanc rougeâtre, c’est la lèpre qui a fait éruption dans cette partie chauve. Le prêtre l’examinera, » et si la plaie forme une grosseur, etc, il continue, c’est un lépreux. Ce qui voudra dire un autre examen.

Maintenant, le verset 45 est la clé : « Le lépreux atteint de la plaie portera des vêtements déchirés et aura la tête nue ; il se couvrira la barbe – c'est-à-dire la bouche - et criera : ‘Impur ! Impur !’ » La lèpre se transmet – et je viens de lire dans un journal récent un article sur l’analyse médicale de la maladie de Hanson – la lèpre se transmet par inhalation de l’air. Elle passe ainsi de bouche à bouche. On a aussi découvert que des gens ont contracté la lèpre quand ils ont touché le même objet ; que le bacille peut être présent sur un objet commun. Par exemple, il y a eu des cas où les gens sont allés se faire tatouer, et après avoir été tatoués avec la même aiguille, ils ont développé cette même sorte de lèpre.

Donc on devait lui ôter ses vêtements pour s’en débarasser

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également. Et il passait le reste de sa vie allant partout en cachant son visage et en criant : « Impur ! Impur ! » Il devait ainsi s’annoncer partout où il allait. Personne n’allait s’en approcher. Le Talmud dit qu’il ne fallait pas s’approcher à moins de 2 mètres d’un l’épreux, et si le vent soufflait la limite s’étendait à 50 mètres. Et dans le Judaïsme il y avait 61 cas d’impureté. Le numéro un sur la liste était un corps mort ; et en deux, figure le lépreux. On ne s’en approchait pas. On ne le touchait pas. R. K. Harrison, dans un article très important sur le terme de l’Ancien Testament pour la lèpre relève que tous les symptômes mentionnés en Lévitique 13 pouvaient présager une lèpre clinique. Cela pouvait bien être le cas, et il fallait faire la distinction, d’où tous ces tests ; dans les cas évidents de lèpre, la personne était expulsée. Or, les amis, la lèpre grave est une maladie terrible, vraiment terrible. Tout d’abord, de nos jours, on peut plus ou moins la contrôler, de manière que les gens peuvent vivre à peu près normalement. Mais en ces temps-là, on ne la contôlait pas du tout. La première chose qu’elle fait, à part les symptômes physiques visibles des taches, et choses semblables, elle attaque le système nerveux et anesthésie immédiatement les membres.

Des gens disent : « Eh bien, leur nez tombe, et leurs

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doigts tombent. » Pas vraiment. Une part du problème est que lorsqu’on perd toute sensibilité, on se frotte les exrémités jusqu’au point qu’elles tombent. On a trouvé à la léproserie de Carville, en Louisiane aux Etats-Unis, qu’en étudiant des cas de personnes atteintes de lèpre, c’est ce qui arrivait. Par exemple, un homme atteint de lèpre avait des chaussures mal ajustées, et parce qu’il ne sentait pas du tout qu’elles ne lui allaient pas bien, il a perdu ses orteils à force de frottements. Et une femme qui travaillait de ses mains a découvert qu’elle frottait ses doigts au point de les perdre, parce qu’elle n’avait aucune sensibilité, et ne se rendait pas compte de ce qui arrivait à ses mains. Il arrive qu’ils se frottent le visage de même ; et ajoutez à cela que la lèpre attaque aussi la moelle osseuse. Alors elle infecte tout le système sanguin. Les os commencent à se racornir, et ce faisant ils tirent sur la peau et les tissus de manière qu’il semble que les doigts sont comme des serres et les pieds font de même.

Puis cela se met à suinter, comme les maladies de peau infectieuses ; et tout cela se combine quand les malades utilisent leurs doigts infectés et atrophiés, et ils finissent par les perdre. C’est une chose horrible. C’est ainsi qu’ils perdent leurs membres.

La maladie attaque les yeux, provoquant la cécité, les

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dents, qui se mettent à tomber. Elle attaque les organes internes, ce qui donne la stérilité. Honnêtement, ce n’est pas très douloureux, mais c’est la chose la plus horrible qu’on puisse imaginer au monde. Elle commence par une tache blanche ou rose sur le front l’oreille, le nez, le menton ou la joue.

Puis elle s’étend et devient spongieuse, tumorale, bulbeuse, avec des grosseurs sur toute la face. Puis elle devient systémique, en se mettant à entrer dans le foie et la moelle osseuse, dans le système sanguin. Vous perdez votre sens du toucher, et perdez la vue.

Dr Huizinga a écrit à son propos : « La maladie appelée lèpre aujourd’hui commence généralement par des douleurs dans certains points du corps. Une insensibilité lui succède.

Bientôt à ces endroits la peau perd sa teinte originale, devient épaisse, brillante et s’écaille. La maladie progressant, les plaque épaissies deviennent des plaies infectées et des ulcères, n’étant plus suffisamment vascularisées. La peau, particulièrement autour des yeux et des oreilles, se boursouffle avec des sillons profonds entre les enflures, de telle façon que le visage de l’individu affecté commence à ressembler à la face d’un lion. Les doigts tombent et font des moignons absorbés dans le corps, et il arrive la même chose aux orteils. Les sourcils et les cils disparaissent.

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A ce stade, on peut voir dans quelle condition pitoyable se trouve le lépreux. On peut s’en apercevoir au toucher. Comme aussi on peut même le sentir, car le lépreux dégage une odeur très désagréable. De plus, du fait que la maladie produit des agents qui attaquent le larynx, la voix du lépreux est râpeuse.

Sa voix devient rauque, et vous pouvez non seulement voir, percevoir et sentir le lépreux, vous pouvez même l’entendre ; et si vous restez avec lui quelques temps, vous sentirez un goût particulier dans votre bouche. Tous les sens humains sont repoussés par un lépreux. »

Cette maladie était redoutée, répugnante ; et qu’elle ait pu atteindre toute la population ou seulement quelques personnes, c’était assez pour souhaiter que les malades soient hors du camp, pour protéger le peuple. Ils doivent partir hors du camp. Dans 2 Samuel 3 :29, il y a une déclaration étonnante.

David prononçait une malédiction sur le méchant Joab, et David dit : « Qu’il y ait toujours chez lui quelqu’un qui soit atteint […] de la lèpre ! » C’était la pire chose que vous pouviez dire de quelqu’un, et cette maladie n’avait aucun remède.

Mais savez-vous ce qui était encore pire que cela ? Incroyable ? Comme s’il ne suffisait pas d’être laid au-delà de toute imagination. A cela s’ajoutait qu’ils étaient classés

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comme rituellement impurs, et Dieu avait un but. La lèpre, notez cela, était l’image la plus vive que Dieu avait pour le péché. Le péché salit tout le corps. Le péché est laid. Le péché est haissable. Le péché est incurable. Le péché est contagieux. Le péché sépare, ostracise, il fait des hommes des êtres rejetés. Donc non seulement chaque lépreux vivait avec les stigmates de sa propre maladie, mais il vivait en devant être une illustration ambulante du péché. Rituellement impur.

Misérable. Un des rabbins du Talmud disait: « Quand je vois des lépreux, je leur jette des pierre, de peur qu’ils ne s’approchent de moi. » Un autre rabbin disait : « Je n’irais même pas jusqu’à manger un œuf qui aurait été acheté dans une rue où un lépreux aurait marché. » Ils les haïssaient. Ils les méprisaient. Ils en avaient peur. N’est-ce pas choquant que Jésus, en présentant les preuves de Sa Messianité, commence avec un tel homme et ignore tous les Pharisiens malades de la ville?

Regardons à Lui. Revenons au verset 2 [de Matthieu 8].

Whaou, ces choses m’enthousiasment. On oublie presque qu’il s’agit d’un verset, ici. Savez-vous pourquoi il y a le mot

« Alors » à cet endroit? On dirait : et voilà que, ou en langue vernaculaire : vous n’allez jamais croire ça ! « Un lépreux s’approcha. » Les lépreux ne s’approchent pas, c’est interdit.

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C’était impensable. Une honte personnelle. On ne devrait pas te voir. Marqué socialement. Loi de l’Ancien Testament. Le rite.

Tu ne dois tout simplement pas faire cela. Tu te déplaçais simplement en criant : « Impur ! Impur ! Impur ! » Non, personne ne se serait approché. C’est incroyable. Quatre choses ressortent à propos de ce lépreux. N° 1, il vint avec assurance, et « Alors un lépreux s’approcha. » J’aime ça. Il n’a pas rampé, ni ne s’est glissé en chuchottant : « Psst, psst ! » « Hé, par ici ! » Il est juste arrivé. J’aime, et le verbe dans le grec est bon, c’est : « Il s’approcha. » Il vient jusque là ; je peux imaginer cette foule s’écartant immédiatement, aussitôt. Vous savez ce que je vois en cela ? Je vois un homme qui sent si désespérément son besoin au point que ce que les gens pourraient penser lui était complètement égal.

Pas vrai ? J’aime ça. Vous voyez, des gens comme lui étaient socialement si ravagés qu’ils ne se montraient jamais en public. Celui-là l’a fait. Il avait perdu tout sens de honte.

Il avait perdu tout sens de marque sociale ostracisante. Il s’est approché. Il n’y a même pas réfléchi. Son besoin était si profond. Joseph nous dit que les lépreux étaient traités comme des corps morts. Cela n’allait pas l’arrêter. Il pouvait être mort aux yeux de tous, mais il est venu. Il est venu parce qu’il a vu qu’il avait un besoin immense, et il désirait être aidé bien plus qu’il ne voulait sauver sa réputation. Prenez

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bonne note de cela quelque part, voulez-vous ?

Deuxième chose, il est venu avec respect. Oh, j’aime ça !

« Un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit :

‘Seigneu’r. » Ah, on ne peut dire grand-chose de son corps, mais on peut dire beaucoup de son âme, n’est-ce pas ? Il y avait les Pharisiens, sur leur trente-et-un, dans leurs meilleurs atours, en vêtements recherchés, et leur petite toque, qu’ils portaient. La barbe bien soignée. Et à l’intérieur, misérables pourris, des os humains morts. Et il y avait ce lépreux : extérieur vil, misérable et sale, et à l’intérieur magnifique, respectueux, adorateur. Vous savez ce que je crois ? Je crois que lorsqu’il a dit « Seigneur », il n’utilisait pas le terme dans son sens de titre pour

« monsieur ». Je crois qu’il savait qu’il était dans la présence de Dieu, sinon il ne se serait pas prosterné.

Proskuneo, tombé à genoux. Le voilà qui vient vers Jésus, tombe à genoux devant Jésus, et dit « Seigneur. » Je ne sais pas d’où il a eu cette information, mais il s’était passé pas mal de choses dans cette région, vous savez. Il y avait eu beaucoup de guérisons les unes après les autres. Peut-être que l’un de ses amis avait été guéri. Mais il vient et il adore, et les gens se prosternent devant les rois et devant Dieu. Je crois qu’il est venu parce qu’il avait un cœur d’adorateur. Je crois qu’il

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était dans la présence de Dieu et qu’il le savait. Et c’était magnifique de voir que son âme était tournée vers Dieu ; et il est venu tout d’abord pour adorer. C’est parce qu’il comprenait que l’âme est plus importante que le corps. Il est venu en adorant. Il est venu exalter Dieu. Avant de rechercher quoique ce soit pour lui-même, il a recherché quelque chose pour Dieu.

C’est encore une chose importante à noter quelque part.

Troisièmement, il est venu avec humilité. N’aimez-vous pas cela ? Il dit : « Seigneur, si tu veux. » « Si tu le veux. » C’est de l’humilité. Il n’a rien exigé. Il n’a pas exprimé sa volonté comme si Christ devait s’y plier. Il n’est pas venu en listant les raisons pour lesquelles il devait être guéri. Il n’est pas venu en essayant d’affirmer sa propre dignité. Il n’a pas ronchonné à propos de sa maladie se plaignant que plein d’autres gens n’avaient pas cette maladie. Il n’a pas parlé de ses droits. Il n’a même pas parlé de ses désirs. Il n’a même pas dit: « Je voudrais être guéri. » Il n’a même pas dit cela.

Il a seulement dit: « Si Tu le veux, Tu peux ». « Je ne dis pas moi-même que Tu devrais, parce que Tu es le Seigneur. » Est-ce que ça vous plaît ? C’est bien loin de tout ce qu’on entend aujourd’hui où on dit à des gens de réclamer la guérison à Dieu, de réclamer le rétablissement, de réclamer d’être guéris.

Cet homme n’avait rien à réclamer. Il a d’abord adoré ; il n’a

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jamais demandé quoi que ce soit ; il a juste dit : « Je sais que Tu peux si Tu veux. » Je pense que je suis d’accord avec Lenski que le lépreux est prêt, si Jésus le veut ainsi, à rester dans son était de mort vivant. Je pense probablement qu’il serait quand même parti en croyant, s’il était lépreux, sinon il n’aurait pas adoré d’abord, et il n’aurait manqué aucune de ses propres requêtes personnelles. Cela révèle un cœur pur.

Finalement, il est venu avec la foi. « Si Tu veux, Tu peux me rendre pur. » Dunasai, dunamai, dunamis. Puissance, dynamite. C’est ce mot dans le grec. « Tu as la puissance, Tu es capable. Je le sais. J’en suis convaincu. » Et à propos, Luc nous dit, - et Luc donne toujours l’analyse clinique de tout, parce qu’il était docteur – Luc dit : « Il était plein de lèpre. » Et il a dit : « Tu peux le faire. » D’où tient-il cette information ? Hé, peut-être qu’il était là dans Mattheiu 4 et qu’il a vu tout ce qui s’est passé. « Tu peux le faire. » Mes amis, quand un homme dit : « Si tu veux tu peux », c’est la foi à son plus haut degré, parce qu’elle sait que Dieu est capable ; et elle se soumet à la souveraineté de Dieu. Il y a beaucoup de gens qui croient ; ils disent qu’ils croient qu’Il est capable, mais ils veulent Le coincer et Le forcer à faire des choses. D’autres personnes qui doutent qu’Il peut. La vraie

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foi dit: « Je sais que Tu peux. Je ne sais pas si Tu le voudras. » C’est le plus haut degré de foi: mais quoi qu’il arrive, c’est Ton choix. Donc il est venu avec confiance, parce que son besoin était grand ; avec respect, parce qu’il a vu Dieu ; avec humilité, parce qu’il a réalisé que Dieu était souverain ; et avec foi - il savait qu’Il pouvait le faire.

Qu’est-il arrivé ?

Verset 3 : « Jésus » – attention - « tendit la main, le toucha. » Le texte ne dit que cela mais on pourrait ajouter :

« Et toute la foule en eut le souffle coupé ! » On ne touche pas les lépreux, les amis ! Lévitique 5 :3 dit qu’il ne faut jamais toucher l’impureté de quelqu’un. Mais savez-vous de quoi un lépreux avait besoin plus que tout au monde ? Il lui fallait seulement être touché par quelqu’un de pur. Il l’a touché. Il n’aurait pas eu besoin de le faire. Il aurait pu monter sur un toit en disant: « Sois pur » et les anges auraient chanté, et la terre aurait tremblé, au son du tonnerre. Non, rien de dramatique ici. J’aime ça. J’aime la simplicité. Seulement une grande simplicité – une des grandes preuves de l’inspiration de la Bible est l’absence de commentaires des écrivains de la Bible. Je veux dire, si j’avais dit cela, vu cela, j’en aurais rempli 18 pages : « et puis le doigt a commencé à … » Et vou savez, rien de cela. Cela manque. Une des grandes preuves de

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l’inspiration est cette absence de commentaires, parce que les hommes en auraient fait toute une affaire. Non, Il l’a seulement touché.

« Il dit : ‘Je le veux,’ - Je le veux, c’est ma volonté -

‘sois pur!’ » Et immédiatement la lèpre fut nettoyée.

Immédiatement, tous les miracles de Jésus furent immédiats.

Cela me dérange lorsque des gens disent : « Eh bien, je suis allé chez un guérisseur, et j’ai été guéri, et depuis lors, je vais progressivement mieux. » Vous savez, lorsque nous touchons des choses impures, nous devenons impurs. Quand Lui touche l’impur, l’impureté disparaît. Quand nous touchons une maladie, nous sommes contaminés. Quand Lui touche une maladie, elle est guérie. Ça c’est de la puissance. Je pense que sans connaître la scène, je peux l’imaginer. Ces griffes racornies devenant instantanément de magnifiques mains, avec une peau comme celle d’un bébé. Les pieds, le visage, incroyable. Jésus l’a touché.

Il a été nettoyé immédiatement. Sa puissance: frappante. Le front rongé. Les yeux aux sourcils et cils absents. La peau sanguinolante écaillée et grattée. Le nez, la gorge et les yeux détruits. Les doigts et orteils comme des griffes ou usés. Et instantanément, il est guéri. Vous savez, je me dis simplement

« toutes les soit disant guérisons modernes s’évanouissent complètement si on les compare avec cette sorte de

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démonstration de toute puissance. Vous pouvez – écoutez cela – aligner tous les prétendus guérisseurs du monde, et ils peuvent choisir tous les lépreux qu’ils veulent, et ils ne feront pas cela. Que les prétendus guérisseurs se taisent. Leurs prétentions sont une folie face à la puissance du Christ. C’est tellement fou de lire que dans le monde entier chaque civilisation a ses soit disant guérisseurs. Ce n’est pas comme ici. Ils ne créent pas des doigts. Ils ne créent pas des pieds, Lui Il l’a fait, immédiatement.

Verset 4 : Faites attention ! : « Puis Jésus lui dit :

‘Fais bien attention de n’en parler à personne. » Ne dis rien de tout cela à qui que ce soit. Oh, cela me fend le cœur, que c’est douloureux ; à personne ! « mais va te montrer au prêtre » au temple – l’original utilise le mot pour le temple – et présente l’offrande que Moïse a prescrite, afin que cela leur serve de témoignage. » Quel est le premier test quand Christ vient envahir ta vie ? Un petit mot. Il commence par la lettre O : obéissance. Il dit: « Très bien, tu as été guéri, va faire ceci. Deux choses. Un, fais ce que Moïse a ordonné.

Pratique la loi de Dieu. » Et Moïse, dans l’Ancien Testament, indiquait quelque chose d’étonnant. Quand un lépreux était guéri, il devait aller au temple, et c’était surprenant. Et juste pour vous donner un exemple de cela, je vais le passer

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rapidement en revue dans Lévitique 14 ; voici ce qui arrivait : L’homme croit que sa lèpre a été traitée, n’est-ce pas ? Au cas où cela arrivait ; et, comme je le dis, il a pu y avoir des cas isolés où quelqu'un était guéri.

Tout d’abord, il fallait prendre deux oiseaux, et il fallait en égorger un sur de l’eau vive. De plus, on prenait du cèdre, du cramoisi et de l’hysope. On les prenait avec l’oiseau vivant, on les trempait dans le sang de l’oiseau mort, puis on laissait s’envoler librement l’oiseau vivant. C’est une image de la résurrection. Ensuite on se lavait, ainsi que ses habits, et on se rasait. On attendait sept jours, puis on était réexaminé. Ensuite il fallait se raser les poils, la tête et les sourcils. On faisait ensuite des offrandes comprenant deux agneaux sans défauts et une brebis, 6 litres et demi de fleur de farine mélangée à de l’huile, ainsi que 3 décilitres d’huile. Il fallait ensuite toucher, avec l’huile mélangée au sang, le lobe de l’oreille droite, le pouce droit, le gros orteil droit ; suivait l’examen final ; et si la guérison était réelle, l’ancien malade recevait un certificat à afficher :

« Un ancien lépreux vit ici. » Ce que Jésus voulait c’était accomplir Lévitique 14 : Va et occupe-toi de tout cela. » Vous dites : « Bien, je peut le comprendre. Il voulait que l’homme obéisse. » Vous voyez, Jésus n’était pas venu pour abolir la

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loi, mais pour quoi ? Accomplir la loi. Et bien qu’Il soit venu pour faire tomber le système des Pharisiens, Il ne voulait pas les amener à penser une seconde qu’Il violait la Parole de Dieu.

Maintenant vous direz : « Pourquoi lui a-t-Il dit de ne rien dire à personne ? Réfléchissez-y. Certains disent : « Eh bien c’était parce qu’Il ne voulait pas susciter toute une foule pour Le suivre seulement comme faiseur de miracles. » Et c’est tout à fait possible, parce que cela devenait difficile pour Lui de fonctionner – n’est-ce pas vrai? – peu après cela, parce que les foules étaient telles qu’Il a dû partir de là.

D’autres disent « En fait c’est parce que Jésus ne voulait pas que le peuple Le considère comme une puissance qui pouvait renverser Rome, et regarder à Lui comme un chef politique, » comme ils le faisaient. Souvenez-vous, dans Jean, quand ils ont tenté de le faire roi pour renverser Rome ? Et d’autre disent :

« Puisque c’était le temps de Son humiliation Il ne cherchait pas à être exalté. » Dans tout cela il y a du vrai, mais laissez-moi vous dire la meilleure raison. Si vous lisez la suite : « Veille à n’en parler à personne. » Mais lisez le reste et vous saurez pourquoi. « Mais va te montrer aux prêtres. » Pourquoi ? C’est là toute l’affaire. Tu vas au temple, et tu fais tout ce que Moïse a ordonné. Tu te fais

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examiner pendant huit jours. Offre-toi avec tes amis comme un lépreux qui a été purifié. Que l’on fasse tout le processus pour te tester ; et quand ils auront fini, ils concluront : ‘Ce lépreux est pur.’ Et tu pourrais dire ‘Voulez-vous savoir qui a fait cela ? Jésus de Nazareth l’a fait,’ puis ils seraient tous piégés dans leurs propres conclusions. » Vous voyez ? C’est assez fort ! Les prêtres confirmeront qu’il est pur, et ils découvriront que c’est par Jésus ; et par leur propre témoignage et leur propre examen, ils confirmeront la puissance de Christ. Et tout dépend du fait qu’il doive se hâter vers Jérusalem, et ne dise rien, sinon la nouvelle que c’était Jésus qui l’avait fait serait arrivée en premier, et ils n’auraient plus d’intérêt à l’examiner.

Mais vous savez ce qui est arrivé ? L’homme n’a pas fait cela. Il s’est mis à parler partout. Marc nous le dit. Il était si excité qu’il n’a pas obéi – et dans ce sens, l’histoire a ceci de triste qu’il n’a pas fait ce qui lui avait été dit – mais pour aujourd’hui je ne veux pas finir là-dessus.

J’aimerais que vous pensiez à ceci : Jésus dit : « Qu’est-ce qui est le plus difficile, guérir une maladie ou pardonner le péché ? » Il a dit cela plusieurs fois dans des termes différents. Savez-vous pourquoi ? Parce que tant qu’Il faisait ces sortes de miracles, Il ne faisait pas que révéler Sa

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puissance sur la maladie, mais chacun était une illustration de Sa puissance sur quoi ? Sur le péché, le péché. Et en cela je vois une analogie. Pour moi, ce texte est analogue à une conversion. Suivez cette ligne de pensée en conclusion : la lèpre, l’impureté cérémonielle, est une démonstration du péché, c’est comme le péché. Le péché est partout. Le péché est laid, le péché est détestable. Le péché est contagieux. Le péché est incurable. Le péché fait de vous un proscrit. Mais le lépreux est venu avec confiance. Pourquoi? Parce qu’il était assez désespéré de sa lèpre, exact? Il en est ainsi de la conversion.

Les gens ne sont pas sauvés sans être désespérés de ce qu’il y a de haïssable dans la maladie du péché. Et, mes amis, cela manque terriblement dans l’évangélisation de notre époque.

L’homme est venu. Il a perdu tous ses stigmates sociaux. Il a perdu toute crainte d’être ostracisé. Cela lui était devenu complètement égal. Il était bouleversé par la nature détestable de sa maladie. Venir à Christ ce n’est pas suivre le mouvement, c’est être coupable et le savoir.

Deuxièmement, il est venu en adorant. Je crois qu’une authentique conversion se passe quand des gens désespérés viennent en adorant Dieu, ne cherchant rien pour eux-mêmes, mais cherchant la gloire de Dieu, en reconnaissant Sa majesté, avec une forme de crainte, celle de Sa Seigneurie.

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« Seigneur, » dit-il, « Tout ce que Tu voudras.» Je pense qu’être vraiment sauvé exige cette sorte d’impuissance misérable, ainsi que cette qualité d’affirmation dans le respect, qu’on L’adore comme Seigneur.

Troisièmement, il est venu humblement. Je pense qu’une conversion authentique ne se fait pas dans l’optique que l’on fait une faveur à Dieu. Il n’y a aucune volonté propre, ni égocentrisme, ni sens de valeur, de dignité, d’utilité, aucun droit, aucune prétention, rien de tout cela. Ce sont les humbles qui héritent le royaume.

Et pour finir, il est venu dans la foi. Il a cru qu Jésus pouvait le faire, et vous ne pouvez être sauvé sans la foi. Il faut avoir un sens bouleversant de culpabilité par le péché. Il faut avoir une adoration de Christ comme Seigneur. Il faut avoir l’humilité et la foi, et alors vous serez touchés et purifiés si vous venez dans ces conditions ; et puis-je ajouter que la maladie du péché est infiniment pire que la maladie de la lèpre ? Ensuite, quand vous êtes sauvé, vous savez ce que le Seigneur dit ? « Fais deux choses, veux-tu? Numéro un : Veux-tu obéir à la loi de Dieu ? Veux-tu obéir à la loi de Dieu? Et numéro deux : Que les gens découvrent pour eux-mêmes que Christ a changé ta vie, donc ce ne soit pas être que verbal. » Cette analogie n’est-elle pas intéressante ? Mieux vaut pour toi ne

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rien dire et laisser les gens voir que Jésus a changé ta vie par leur propre examen, plutôt que de parler à tort et à travers et ne pas pouvoir l’appuyer par ta mnière de te conduire. Voilà un homme qui courait partout en disant :

« Jésus a changé ma vie ! Regardez- moi! J’étais lépreux!!

Hosanna!! »

Et quelqu’un lui dit : « Hé, pourquoi ne vas-tu pas te montrer au prêtre ? »

« Je vais y aller un jour. » Une vie de désobéissance au milieu d’un témoignage oral ne veut rien dire. Le témoignage perd toute sa valeur. Sois obéissant, et, dans ton obéissance, Dieu montrera par elle la puissance de transformation de Christ. C’est ta vie qui parle.

Donc nous voyons dans cette belle histoire, par analogie, la guérison de l’âme du péché. Eh bien, un jour quand j’irai au ciel, je vais dire à cet homme – parce que je crois qu’il y est maintenant – je lui dirai : « Quoi ? Comment se fait-il que tu ne sois pas allé à Jérusalem ?

Prions :

Merci Père, pour notre temps ici aujourd’hui ; et qu’elle fantastique, excitante expérience c’est pour nous de voir encore Ta puissance nous parler après les 2000 ans qui ont

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passé depuis que cet homme a vécu, puissance tout aussi vive qu’alors. Touche nos vies aujourd’hui, particulièrement ceux parmi nous qui ont la lèpre du péché. Purifie-les. Qu’ils puissent être purifiés avant la fin de cette journée.

Pendant que vous êtes inclinés et que vos yeux sont fermés quelques instants, si vous ne connaissez pas le Seigneur Jésus- Christ, qu’Il ait pitié ! Si la lèpre vous est apparue effrayante, vous n’en savez même pas la moitié ; être dans le péché et sous le jugement de Dieu pour l’éternité.

Qu’aujourd’hui soit le jour où vous viendrez à Jésus Christ. Si l’Esprit de Dieu parle à vos cœurs, et que vous Le sentez en vous, que vous sentez Sa voix vous attirer, allez-vous Lui obéir? Je le crois. Il vous touchera et vous purifiera. Il pardonnera même votre désobéissance, bien qu’elle Le chagrine.

Merci Père, pour ce temps, pour la merveille de Ta puissance telle que nous l’avons vue exprimée en Christ ; et oh ! Nous sommes si reconnaissants qu’Il nous ait touchés, et purifiés. Que nous soyons fidèles pour obéir, et que le monde, en nous examinant, puisse savoir que Jésus Christ a transformé notre vie. A Lui soit toute la louange. Attire au lieu de prière ceux que tu veux voir y venir. Nous pouvons aider dans cette décision cruciale. Nous prions au nom de Christ. Amen.

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FIN

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