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CONTRAT DE LAC. CISALB 42 rue du Pré Demaison Chambéry. Stratégie de gestion des renouées du Japon sur le bassin versant du lac du Bourget.

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Texte intégral

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Juin 2011 Réf : 120

CO N TR AT D E LAC

Stratégie de gestion des renouées du Japon

sur le bassin versant du lac du Bourget.

Concept.Cours.d'EAU. 218 voie Aristide Bergès 73800 Sainte Hélène du Lac Tél : 04-79-33-64-55

42 rue du Pré Demaison

73000 Chambéry

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SOMMAIRE

A. RESUME ____________________________________________________________________ 1 B. METHODE ET DEROULEMENT _________________________________________________ 4 C. RESULTATS ________________________________________________________________ 10

1.LES ACTIONS DES GESTIONNAIRES LOCAUX ___________________________________________ 10 1.1. Leysse – (Chambéry Métropole - ancien SICEC) ________________________________ 10 1.2. Leysse dans les Bauges (PNR des Bauges) ____________________________________ 12 1.3. Sierroz et affluents du lac (CALB) ____________________________________________ 13 1.4. Vallée de Couz (AAPPMA la Gaule des Coudans) _______________________________ 13 1.5. Roselieres du lac (CPNS)___________________________________________________ 14 1.6. Voie ferrée longeant le lac __________________________________________________ 14 1.7. Reseau routier entretenu par le conseil general _________________________________ 14 1.8. Autres gestionnaires _______________________________________________________ 16 2.PLANTES INVASIVES, HORS RENOUEE DU JAPON. _______________________________________ 17 3.VECTEURS POTENTIELS DE DISPERSION DES RENOUEES DU JAPON __________________________ 19 4.MILIEUX IMPACTES PAR LES RENOUEES DU JAPON ______________________________________ 22 5.INVASION SUR LE LAC ___________________________________________________________ 28 6.INVASION SUR LES RIVIERES ______________________________________________________ 30 D. STRATEGIE DE GESTION _____________________________________________________ 32 E. FICHES ACTIONS ___________________________________________________________ 34

ANNEXE CARTOGRAPHIQUE AU FORMAT A3 ET DISPONIBLE SOUS SIG

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1

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

séries de cartes 1. et 2.

A. A . RE R E SU S U ME M E

Les invasions biologiques constituent un énorme défi pour la préservation de la biodiversité et les renouées du Japon font partie des plantes exotiques, qui ont des impacts écologiques majeurs sur les cours d'eau et les lacs. C'est pourquoi, le CISALB a réalisé un inventaire, un diagnostic et une stratégie de lutte contre les espèces invasives du bassin versant du lac du Bourget répondant aux objectifs du SDAGE et aux mesures suivantes :

Mesures HR_06_08 - lac du Bourget

Problème à traiter : Menace sur le maintien de la biodiversité

Mesures : 3D16 Poursuivre ou mettre en œuvre un plan de gestion pluriannuel des zones humides 6A03 Contrôler le développement des espèces invasives et/ou les éradiquer

L'accent a été mis sur les renouées du Japon, du fait de l'importance de leurs impacts et des très nombreuses contraintes qu'elles créent pour la gestion des sites touchés. L'inventaire a été réalisé à pied et en automne-hiver 2010/2011 et donne une image précise du niveau de colonisation des rivières et du lac. Il a aussi mis en évidence la progression spectaculaire d'une autre plante invasive, le laurier-cerise (Prunus laurocerasus), propagé par les oiseaux et vendu en jardinerie.

Sur le bassin versant du lac du Bourget, 26 kilomètre (14%) sur 189 de rivières cartographiées sont infestées par des renouées du Japon et 5 (11 %) sur les 45 kilomètres du littoral du lac. A l'échelle du bassin versant, la situation apparaît donc alarmante mais non irréversible, comme l'ont montré les actions de lutte menées efficacement sur le bassin versant de la Leysse, bien que certains secteurs infestés le soient de manière irréversible : Deysse et Sierroz aval, Nant Bruyant, Combe et Hyère amont. Sur le lac, plusieurs roselières (baie de Chatillon, baie de Pourtout, Buttets) sont infestées, mais la rareté et la valeur patrimoniale de ces milieux posent la question de leur réhabilitation et donc de l'éradication des espèces invasives, malgré le coût important de telles opérations.

L'inventaire souligne le rôle majeur de l'aménagement du territoire dans la dispersion des renouées du Japon. Construction et entretien de la voirie sont en effet les premières activités confrontées au quotidien avec ces plantes, avec non seulement des gênes, mais aussi des surcouts de gestion ou d'entretien. Ils constituent également des points très fréquents d'introduction des plantes dans le réseau hydrographique. Les gestionnaires des espaces publics sont également des acteurs importants, car de nombreuses zones contaminées longeant le réseau hydrographique sont des espaces publics. Pour le lac, les usagers gênés par la plante pour l'accessibilité au littoral apparaissent comme des acteurs tout à fait significatifs dans la dissémination de la plante (baie de Mémard). Sur les rivières, les particuliers ont un rôle modeste dans les flux de dispersion, mais qui peut parfois avoir un impact majeur via l'introduction de la plante sur de nouveaux sites, notamment en montagne (Bauges, Chartreuse). Ainsi, l'introduction récente de la plante dans le Bauges sur le haut bassin de la Leysse constitue une menace très grave, car toute contamination du réseau peut devenir rapidement irréversible du fait de la faible accessibilité des cours d'eau. Enfin, le castor prélève des tiges de renouées et donc disperse la plante. Mais cet impact reste anecdotique par rapport au flux de propagules générés par les crues ou les activités anthropiques et peut être géré lors des campagnes annuelles d'entretien. Il pourrait toutefois être significatif sur les nouvelles introductions dans les roselières ou les zones humides du lac, qui sont des milieux très difficiles à surveiller.

Ripisylves et roselières sont les principaux habitats touchés avec des impacts écologiques très probables sur les zones infestées. Les ouvrages (digues, enrochements, murs, perrés ...) sont

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CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

série de cartes 3.

également touchés par les renouées du Japon avec des conséquences sur leurs coûts d'entretien ou de restauration.

Compte-tenu de l'état des lieux et du diagnostic sur le bassin versant, la stratégie de gestion poursuit deux objectifs :

- A - stopper ou freiner la dissémination naturelle et anthropique ; - B - restaurer les milieux remarquables.

Du fait de l'étendue du réseau hydrographique, de sa difficulté d'accès et de la forte dynamique des cours d'eau, réduire le nombre de nouvelles plantes, qui s'installent chaque année, est plus efficace que limiter l'étalement des massifs existants, même si l'étalement de ceux provoque des augmentations de surfaces infestées pouvant être plus importantes. Sur le lac, cet objectif s'applique aussi, car beaucoup de sites sont difficilement accessibles.

La réduction des surfaces infestées dans les habitats naturels remarquables est également un objectif important, car chaque saison végétative voit progresser nettement les surfaces touchées, augmenter les impacts écologiques et le coût d'une éventuelle renaturation ultérieure. Les schémas suivants montrent sur quels processus ou quels sites, il faut agir, pour répondre à ces objectifs. Les actions qui en découlent ont été inscrites dans le prochain contrat de lac.

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3

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - Le coût du plan de gestion s'élève sur 6 ans, durée du contrat de rivière à 873 600 €HT répartis ainsi :

Réf. Titre Objectifs Milieu Montant HT Urgence Type p.

ACT-1 Eradic. Mécan. Portout Nord Est RENAT LAC 65 000 URG TRAV. 37

ACT-2 Eradic. Mécan. Portout Nord Ouest RENAT LAC 6 000 NON-URG TRAV. 41

ACT-3 Eradic. Mécan.Chatillon RENAT LAC 65 000 URG TRAV. 45

ACT-4 Eradic. Mécan. Buttets RENAT LAC 121 000 URG TRAV. 49

ACT-5 Eradic. Mécan. Deysse/Pegis RENAT RIVIERES 45 000 URG TRAV. 53

ACT-6 Eradic. Mécan. Albenche RENAT RIVIERES 8 000 NON-URG TRAV. 57

ACT-7 Eradic. Mécan. Tillet aval RENAT RIVIERES 13 600 URG TRAV. 61

ACT-8 Eradic. Mécan. Hyère RENAT RIVIERES - - TRAV. 65

ACT-9 Eradic. Mécan. Chautagne DISP RIVIERES 54 000 NON-URG TRAV. 69

ACT-10 Eradic. Mécan. Abbaye/Tillet/P.Tillet DISP RIVIERES 55 000 NON-URG TRAV. 73 ACT-11 Eradic. Mécan. Bauges/Albanne/Comb DISP RIVIERES 150 000 URG TRAV. 77

ACT-12 Eradic. Mécan. Boissette DISP RIVIERES 2 500 NON-URG TRAV. 83

ACT-13 Eradic. Mécan. Hyère (Chartreuse) DISP RIVIERES 18 200 URG TRAV. 87

ACT-14 Formation des professionnels DISP Lac/Riv 16 200 URG FORM. 91

ACT-15 Filière "terres infestées" DISP Lac/Riv 14 000 URG ETUDE 94

ACT-16 Plans de gestion - voiries DISP Lac/Riv 95

guide voirie 12 000 URG COMM.

plans de gestion (6 000 x ?) - URG ETUDE

ACT-17 Plans de gestion - sites infestés DISP LAC 8 000 NON-URG ETUDE 97

ACT-18 Sensibilisation - usagers du lac DISP LAC 3 600 URG COMM. 99

ACT-19 Sensibilisation - grand public DISP Lac/Riv 9 500 NON-URG COMM. 101

ACT-20 Buttets (obstacles) DISP LAC 6 000 URG ETUDE 103

ACT-21 Dispersion biologique DISP LAC - NON-URG ETUDE 105

ACT-22 Arrachage précoce - rivières DISP RIVIERES 151 200 URG TRAV. 107

ACT-23 Arrachage précoce - lac DISP LAC 49 800 URG TRAV. 109

Total 873 600 €HT Réparti ainsi :

Par objectif :

restaurer les milieux remarquables 323 600 € 37%

stopper/freiner les dispersion naturelle et anthropique 550 000 € 63%

Par milieu impacté :

Lac 376 100 € 41%

Rivières 549 200 € 59%

Par urgence :

Urgent 730 600 € 84%

Non urgent 143 000 € 16%

Abréviations du tableau

RENAT restaurer les milieux remarquables

DISP stopper/freiner les dispersion naturelle et anthropique URG urgent

NON-URG non urgent TRAV. travaux

FORM. formation-sensibilisation COMM. communication-sensibilisation

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CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.1.

B. B . M M ET E T HO H O DE D E E E T T D DE E RO R O UL U LE E ME M E NT N T

L'étude a porté essentiellement sur les renouées du Japon, mais la présence (hors lac) de quelques autres invasives a également été recherchée : topinambours, solidages, raisin d'Amérique, laurier, ailante. Pour ces plantes, les relevés n'ont pas été systématiques et les descriptions plus sommaires.

Les données cartographiées sont issues d'une prospection de terrain à pied, qui s'est déroulée essentiellement entre le 30 septembre 2011 et le 4 novembre, puis qui a été complétée sur certains secteurs pendant l'hiver à la vue des premiers résultats.

Le réseau hydrographique principal et secondaire du bassin versant du lac a été parcouru. Sur ce réseau ont été exclus a priori les secteurs, où - compte-tenu de leur environnement - la probabilité d'être soumis à des introductions était faible. Un secteur trop accidenté n'a pu été visité sur le Sierroz à Grésy-sur- Aix, mais il est probablement contaminé.

Le littoral du lac a d'abord été inspecté avec des jumelles depuis un bateau. Pour chaque plante présente, le technicien débarquait du bateau pour

effectuer les relevés. Trois personnes ont été requises pour faire cette opération, un pilote, un guide près des hauts fonds pour éviter les écueils et enfin un technicien pour inspecter le littoral.

Les zones qui ne pouvaient être inspectées ainsi ont été notées et des visites à pied complémentaires depuis la terre ferme ont été réalisées. Le secteur des Buttets au Sud du Lac, le secteur à l'est du canal de Savière et celui de Chatillon au Nord du lac, ont notamment été visités en détail compte tenu de la menace particulière sur ces zones naturelles remarquables. De plus, le débouché du Belle-Eau et celui du canal de Chautagne inaccessibles avec le bateau et difficiles à prospecter à pied (zones humides), ont été visités en barque. La cartographie donne donc une bonne image de la réalité de la situation sur le lac. Toutefois, il est clair que toutes les plantules n'ont pu être cartographiées, notamment celles présentes dans les roselières.

Le secteur ainsi prospecté représente au total 189 km de rivières et 45 kilomètres de littoral pour le lac.

Le temps de prospection a été pour le lac de 13 journées réparties ainsi : - bateau : 3 j à 3 personnes

Figure 1: zones prospectées (trait plein) - zones non prospectées (trait pointillé) - zones couvertes (trait rouge)

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CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - - barque : 0.5 j à 2 personnes

- pied : 3 jours à 1 personne

Pour le réseau hydrographique, la vitesse de prospection moyenne a été de 5.6 km / jour.

Les différents gestionnaires locaux ont été rencontrés individuellement pour leur présenter l'état des lieux, préciser avec eux le diagnostic (origine, actions déjà mises en œuvre,...) et débattre des objectifs de gestion.

La base de données obtenue "Fallopia" a été complétée par quelques autres données historiques fournies par la CALB (Petit Tillet) et le CG73 (Bauges). La CALB dispose en effet d'un inventaire de 2008 réalisé par des étudiants. En comparant les résultats obtenus, il a été constaté que certaines zones contaminées en bord de route n'avaient pas été recensées sur le Petit Tillet, car les talus venaient d'être fauchés. Par ailleurs, les relevés dans les Bauges qui étaient très ponctuels ont été complétés par des données transmises sur cartes papier par Jean-Pierre Argoud. Un massif a également été signalé par la Gaule des Coudans en Chartreuse. La précision de localisation est moindre sur ces données indiquées oralement et sur des cartes.

Les relevés concernent les cours d'eau et le lac. Des relèves supplémentaires hors réseau hydrographique ("Fallopia_hors_cours_deau") ont parfois été réalisés, mais ils sont très loin d'être exhaustifs et donnent donc une image très imparfaite de la situation réelle.

Chaque implantation de renouée du Japon a été recensée et repérée par ses coordonnées GPS.

Pour les massifs très étendus, la localisation s'est toujours faite au niveau du point le plus amont du massif. Les mesures ont été faites au mètre ou au décamètre. Pour les massifs très étendus de plusieurs dizaines de mètres, ils ont été faits à l'aide du GPS.

La précision moyenne des relevés est de 4.4 m. 50 % des relevés ont une précision inférieure à 3.4 m et 20% des relevés inférieure à 2 m.

Les caractéristiques des zones infestées ont directement été saisies sur le SIG mobile à partir de listes de saisie préparées à l'avance, puis elles ont intégrées dans le SIG de bureau.

A partir de cette base de données, d'autres indicateurs ont été calculés dans la table "pk_fallopia"

telles que les densités ou les surfaces par 1/2 pk de rivière ou de littoral. Pour ces indicateurs, tous les massifs situés à moins de 100 m du cours d'eau ou du lac ont été pris en compte. C'est pourquoi la table "pk_fallopia" analyse la table "fallopia" et une partie de la table

"fallopia_hors_cours_deau".

La structure de la base de données "Fallopia" est décrite ci-après.

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CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - Structure de la base de données et justification

nom du champ liste de saisie type de variable justification

Nomriv nom des cours d'eau caractères Les champs identifiant les cours d'eau concerné et leur localisation en points kilométriques permettent d'exporter les données sous un tableur et de faire des suivis ou des bilans par rivière (densité de massifs par PK). La localisation sur le cours d'eau facilite la recherche ultérieure du massif lorsque la précision obtenue par GPS dépasse 5 m.

Les points hors cours d'eau sont situés hors d'atteinte des crues, mais peuvent être dispersé vers le réseau hydrographique par des actions humaines.

PK ½ point kilométrique caractères

localisation RD

banc RG hors cours d'eau

n.d.

milieux autre

ripisylve helophytes prairies humides prairies non humides

foret friche

Caractères Le type de milieu naturel contaminé par l'invasion donne des indications sur l'importance des menaces écologiques. "Ripisylve" représente tous les habitats en contact avec la nappe ou proche de l'eau excepté les milieux herbacés, qui sont renseignés dans "hélophytes"

(cariçaie, roselière,...) ou "prairies".

"autre" représente tous les milieux plus ou moins artificialisés et les terres agricoles.

espece Fallopia sp.

F.japonica HYB HYB japo HYB sach F.sachalinense

n.d.

caractères Il est difficile de distinguer l'hybride des espèces parentales, mais des informations sur l'espèce ou le sexe (si fleurs présentes) peuvent aider à comprendre la propagation et

l'origine des foyers de

contamination.

HYB désigne n'importe quel hybride.

HYD sach désigne un hybride ressemblant plus à F. sachalinense qu'à F. japonica du point de vue de la taille (grande) et l'épaisseur (assez fine) des feuilles, et inversement pour HYB japo.

"femelle" désigne les pieds mâles stériles et "mâle" les pieds mâles fertiles. La distinction est faite en fonction de la vue schématique des inflorescences ou de la longueur des étamines.

Par défaut, l'identification est considérée comme douteuse.

fiabilite espece douteuse espece sure

n.d.

caractères

sexe femelle

male n.d.

caractères mâle

femelle

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CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - erodabilite erodable

rarement erodable non erodable

n.d.

caractères L'érodabilité du massif et sa proximité à l'eau renseignent sur la menace ou l'impact pour le cours d'eau. Ils permettent aussi de hiérarchiser les actions d'éradication ou de délimiter les secteurs où mener des mesures préventives par arrachage précoce.

dist_berge_m <1m +1-2m +2-5m +5-10m +10-50m

>50m n.d.

caractères

alt_fildo_m <1m

+1-2m +2-3m +3-4m +4-5m

>5m n.d.

caractères

largeur_m - nombre

décimal Les surfaces sont indispensables pour évaluer le coût estimatif des programmes de lutte. Elles peuvent également être utiles pour les futurs suivis. Pour une forme arrondie du massif, la mesure est celle du diamètre et pour une forme allongée, une longueur et une largeur sont mesurées. La surface est ensuite calculée.

longueur_m - nombre

décimal

diametre_m - nombre

décimal

surf_precise_m² - nombre

décimal

surface_m2 <1m²

1-2m² 3-5m² 6-10m² 11-20m² 21-50m²

>50m² n.d.

caractères Dans le cas, où le massif est visible de loin, mais n'est pas accessible pour le mesurer, l'estimation de la surface a été fait de façon sommaire en utilisant des classes de valeur.

L'expérience montre qu'au-delà de 50 m², il n'est pas possible de faire des estimations visuelles fiables. De même pour les secteurs hors cours d'eau, ce sont des classes de valeur qui ont été renseignées le plus souvent.

substrat ouvrage

gravat, dechets dechets verts sol nu, herbacees

fourres, taillis perchis

futaie embacle de bois

rocher autre n.d.

caractères Le type de substrat infesté et l'accès du site aux engins donnent des indications sur l'origine de la contamination et permettent d'analyser la faisabilité d'une action d'éradication mécanique par concassage- bâchage, qui implique de décaisser les sols infestés. Un seul champ a été renseigné, celui représentant les plus fortes contraintes pour l'éradication.

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CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

acces_engin facile

possible difficile impossible

n.d.

caractères

tiges_au_sol tiges coupees tiges arrachees tig. coup. rongeur nd

tig. coup. castor tig. coup. homme

caractères Les tiges coupées ou arrachées et abandonnées sur place sont un facteur de dispersion non négligeable. L'arrachage constitue une menace plus forte, car des rhizomes peuvent être emportés avec les tiges. Si l'auteur (castor, homme) peut être déterminé avec certitude, cette information a été renseignée.

vecteur gestionnaire voirie rongeur nd

castor gestionnaire site

particuliers public usager autre act. econ.

carrier forestier multiple autre

n.d.

caractères Les vecteurs de dispersion potentiels sont déterminés à priori par l'environnement de la zone infestée. Cette identification permet d'orienter et de hiérarchiser les actions proposées dans la stratégie de lutte.

nbre_photos nombre

entier Des photographies montrant

l'environnement du site, les vecteurs de dispersion ou les différentes espèces présentes ont été prises de façon non systématique. Ces clichés sont conservés dans les archives du bureau d'études.

origine eau

anthropique biologique

n.d.

caractères La nature du substrat et le contexte local peuvent finalement donner des indications sur l'origine de l'introduction de la plante (origine anthropique ou dissémination naturelle par l'eau ou le castor). Ce champ n'est renseigné que lorsque la situation est évidente.

comments commentaires caractères Le champ permet de noter des observations particulières.

date date du relevé date

fichiers_de_donnees caractères initiale du releveur et nom de la structure Dictionnaire-

d'attributs - caractères Nom du dictionnaire (=listes de saisie) utilisé pour les relevés.

Précision_

horizontale - nombre

décimal La précision du repérage du massif, qui dépend notamment de la couverture satellitaire au moment de la capture des coordonnées GPS, donne des indications précieuses pour le suivi ultérieur et l'identification des massifs sur le terrain.

clones caractères

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CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

gestion eradication

hors stratégie globale caractères Indique si le massif doit être éradiqué mécaniquement par la méthode de concassage-bâchage dans le cadre de la stratégie globale sur le bassin versant.

urgence urgent

non urgent caractères Niveau de priorité concernant l’éradication du massif, déterminé notamment par rapport à la probabilité de dispersion de celui-ci et au degré de contamination aux alentours.

secteur caractères Identification du secteur où doit être

programmée une éradication mécanique du massif.

gestionnaire Lac

CC de Chautagne CA du lac du Bourget

CA de Chambery Metropole Gaule des Coudans

SI de la Deysse

caractères Identification du gestionnaire de cours d’eau au bord duquel se situ le massif

masse_deau caractères Identification de la masse d'eau concernée ref numéro unique pour

chaque massif nombre entier L'identification de chaque massif permet de mettre en place des suivis. La numérotation a été affectée au hasard.

(14)

10

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.2.

C C . . RE R ES S U U LT L TA AT T S S

1. Les actions des gestionnaires locaux

1.1.

L

EYSSE

(C

HAMBERY

M

ETROPOLE

-

ANCIEN

SICEC)

Un programme de lutte est en place depuis plusieurs années. Il existe également une cartographie établie en 2004 localisant les massifs de renouées du Japon sur les cours d'eau et leur surface (156 implantations couvrant 1300 m²). Les cours d'eau les plus infestés étaient alors le Nant Bruyant et le ruisseau de la Combe.

Le programme de lutte démarré en 2006 comprend 3 types de mesures :

→ une surveillance active et l'arrachage annuelle des nouvelles plantules apportées par l'eau sur 25 km (Leysse, Hyère, Combe aval, et Nant Bruyant aval). Cet entretien préventif est mené au printemps - début mai généralement - et deux passages sont souvent réalisés. Il n'est plus réalisé depuis 2008 sur la partie aval gérée par la CALB.

→ la destruction par un herbicide en une à trois années de certains massifs dans les sites faiblement contaminés (500 m² traité au total et répartis sur 75 très petits massifs et 25 plus développés soit environ 1 l de produit consommé). Les traitements ont été complètement arrêtés en 2010 conformément à la réglementation.

→ des actions de sensibilisation et de communication pour éviter de nouvelles contaminations du réseau hydrographique.

Les difficultés citées par l'équipe pour l'arrachage précoce sont le repérage des plantules après les montées d'eau, qui plaquent les herbes au sol, et les émergences non simultanées. En effet, si le rhizome arraché a été enseveli sous des sédiments, les émergences de tiges peuvent s'échelonner sur plusieurs semaines (2 mois constatés sur d'autres rivières).

Par ailleurs, une ou deux crues de 100 à 200 m3/s ont lieu quasiment tous les ans entre fin mars avril et fin juin. L'arrachage précoce, qui est planifié sur mai et juin, ne peut donc éliminer aussitôt toutes les plantes arrachées par ces crues, car certaines sortiront plus tardivement. C'est notamment le cas pour l'année 2010 marqué par un événement fin mars, puis fin mai. Les relevés de l'automne 2010 montrent donc les jeunes plantules issues de ces 2 crues et qui ne pourront être éliminées qu'en 2011 (138 plantules sur la Leysse). Il est en effet toujours possible, mais plus long, d'enlever manuellement des plantes qui ont une année de développement. Et le printemps reste la meilleure période pour effectuer cet entretien préventif, car en été, les plantules sont masquées par la végétation environnante et en automne après la chute des feuilles et en hiver, elles ne sont plus visibles.

(15)

11

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.2.

Secteurs

Nombre de massifs en u/km

2004 2010

(avant les crues de 2010) Leysse sans entretien

préventif (Bourget du Lac depuis

2008)

0 4.5

(10 sur 2.2 km) Leysse en entretien

préventif 2.9

(43 sur 17.5 km) 1.5 (22 sur 17.5 km) Hyère en entretien

préventif 2.2

(10 sur 4.5 km) 0.9 (2 sur 2.2 km)

Nant Bruyant aval 6.3

(19 sur 3 km) 1

(3 sur 3 km)

Combe (la) aval 0

(0 sur 800 m) 0

(0 sur 800 m)

L'efficacité de l'entretien préventif par des arrachages précoces des jeunes plantules est prouvée par la comparaison de la situation entre 2004 et 2010.

Sur le secteur du Bourget du Lac, où plus rien n'est fait depuis 2008, on constate une nette dégradation de la situation d'autant plus pénalisante qu'elle concerne des ouvrages, où il est devenu impossible d'extraire manuellement les plants, les rhizomes pénétrant les blocs ou les perrés.

L'amélioration de la situation sur l'Hyère, le Nant Bruyant aval et la Combe aval est due aux deux actions combinées de l'arrachage précoce et du traitement à l'herbicide des gros massifs existants en 2004.

Plus généralement, de nombreux massifs sur le réseau hydrographique ont pu être détruits par les traitements herbicides, puisqu'ils n'ont plus été recensés en 2010. Ils manquent des données précises sur les zones traitées pour apprécier le % exact de réussite des traitements.

La stratégie mise en place, fondée sur des arrachages précoces et des éradications bien ciblées sur le territoire, a prouvé son efficacité, puisqu'en 111 zones contaminées ont été recensées en 2011 pour 156 en 2004 (hors nouvelles plantules liées à la crue de 2010). La progression de la plante sur le réseau hydrographique a donc bien été contenue. De nouvelles introductions n'ont toutefois pu être empêchées comme sur le ruisseau des Combes, le Belle-Eau, le Vard, le Nant Bruyant aval et l'Albanne, à chaque fois liées à des terrassements ou parfois à des outils d'entretien.

Des actions contre les balsamines de l'Himalaya (arrachage) ont également été tentées, mais elles n'ont pas été poursuivies (découragement de l'équipe).

Tableau 1 : efficacité des actions de lutte menées par Chambéry Métropole

(16)

12

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - 1.2.

L

EYSSE DANS LES

B

AUGES

(PNR

DES

B

AUGES

)

Selon, les reconnaissances de terrain réalisées pour une étude en 19971, aucun massif de renouées du Japon n'était présent à proximité de la Leysse dans le massif des Bauges. Depuis la plante a été introduite à partir de remblais infestés (commune des Déserts). Il y a aujourd'hui au moins 2 points d'introduction, l'un sur la Leysse (lieu-dit La Combe), l'autre sur la Doriaz. Le premier point d'introduction avait déjà contaminé la Leysse, mais celle-ci a pu être contenue par un arrachage précoce réalisé par le CG73 (JP Argoud). Le secteur situé juste en aval a été contrôlé à nouveau en 2010 sur 500 m, mais il est possible que la contamination ait atteint des sites encore plus en aval. Le massif aux Déserts a déjà été traité à l'herbicide, ce qui explique la forte mortalité des rhizomes visibles en surface. Mais ces rhizomes pourris s'éboulent désormais sur le talus et vers le torrent. Il est possible que cela puisse favoriser la dispersion de la plante, si des bourgeons sont encore vivants sur ces "boules" de rhizomes.

Par ailleurs, d'autres massifs ont été repérés par le CG73 à Thoiry sur la Combe Rousse, mais le torrent en aval n'a pas été contrôlé.

Enfin, plusieurs zones ont été contaminées en bord de voirie sur la commune de St-Jean-d'Arvey ou dans des espaces privatifs. La commune de St-Jean-d'Arvey a déjà été alertée par le CG73, mais elle n'a apparemment pas réussi à mettre en place des actions de lutte efficace. Il est donc à craindre une dispersion lors de l'entretien de ces sites, et des risques importants de nouvelles introductions dans le réseau hydrographique.

Cette situation est d'autant plus alarmante, que les possibilités d'agir une fois la plante introduite, seront très limitées compte-tenu de l'accessibilité très difficile, même à pied, des torrents des Bauges.

En 2010, le PNR des Bauges a lancé une initiative autour des plantes invasives, notamment contre les renouées du Japon, avec des opérations de communication-sensibilisation du grand public, un inventaire de la plante et une stratégie de lutte, mais ces derniers ne concernent pas le bassin versant de la Leysse.

1 Plan de gestion de la ripisylve et du bois mort – Concept.Cours.d'EAU - PNR des Bauges, septembre 1997.

Figure 2 : points d'introduction dans la Leysse (La Combe) et la Doriaz et contamination en bord de voirie à St-Jean-d'Arvey

(17)

13

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

1.3.

S

IERROZ ET AFFLUENTS DU LAC

(CALB)

Plusieurs secteurs ont été renaturés dans des zones infestées sur la Deysse et le Sierroz. Les berges ont été reprofilées, les terres superficielles exportées sur le site de l'ancienne décharge du Viviers du Lac, où elles ont été décontaminées par la technique du concassage-bâchage, et un contrat d'entretien de la végétation a été mis en place, dans lequel toutes les renouées du Japon devaient être arrachées à la main.

Sur le Sierroz, la renaturation des berges infestées a été un échec. Elles sont en effet aujourd'hui envahies par des espèces invasives, comme les renouées du Japon, les topinambours, les solidages et les robiniers. Par ailleurs, il est possible que ces opérations de terrassement aient aggravé la situation sur le lac, le CCTP des travaux ne faisant aucune mention à des précautions spécifiques pour éviter le risque de dispersion de propagules via le Sierroz. Le décapage des berges sur 40 à 60 cm ayant été trop superficiel pour exporter entièrement tous les rhizomes, ceux- ci affleurent aujourd'hui à la surface du sol et sont très facilement arrachés par l'eau, aggravant également le risque pour le lac. Enfin, l'entretien par arrachage est aussi très risqué, de nombreux fragments de rhizomes issus probablement de celui-ci, ayant été retrouvés à la surface du sol.

1.4.

V

ALLEE DE

C

OUZ

(AAPPMA

LA

G

AULE DES

C

OUDANS

)

La Gaule des Coudans gère une quarantaine de kilomètre de rivières dans la vallée de Couz (Hyère amont). L'association est fortement sensibilisée au problème des renouées du Japon depuis plusieurs années. Elle a d'ailleurs commencé des expérimentations pour détruire les renouées dès 1984. La plante serait présente depuis une trentaine d'années sur leur territoire.

Depuis 3 ans, un programme de traitement herbicide a été mis en place, comprenant une fauche fin juillet avec exportation très soigneuse des tiges coupées pour ne pas disperser la plante, puis un traitement vers le 15 septembre des repousses. Ces travaux sont assurés par des bénévoles de l'association. Le programme a connu quelques difficultés pour être mis en place de façon rigoureuse et certains propriétaires privés ont refusé l'accès à leurs berges infestées. Cela explique

Figure 3 : affleurement en surface des rhizomes et morceaux de rhizomes sur les berges renaturées du Sierroz aggravant le risque de dispersion de la plante.

(18)

14

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

sans doute la disparité des résultats obtenus. Il n'a pas été possible de juger de visu l'efficacité du traitement, la visite ayant eu lieu en hiver.

1.5.

R

OSELIERES DU LAC

(CPNS)

Le Conservatoire du Patrimoine Naturel de Savoie a confié à des entreprises en insertion des actions de gestion des renouées du Japon. Elles consistent à faucher ou à arracher manuellement les plantes tous les ans. Sur le site des Buttets, les actions d'arrachage manuel sont très pénibles pour le personnel et donc peu motivantes. Elles peuvent être efficaces comme techniques de régulation, mais pas comme technique d'éradication. Elles sont très risquées du point de vue de la dispersion.

Par ailleurs, l'entretien mécanique du site pour éviter la progression des ligneux avec un engin à chenille a peut-être favorisé la dispersion des renouées du Japon via les chenilles. L'entretien est réalisé tous les 5 ans et le site des Buttets est partagé en 5 secteurs. Un secteur est donc traité ainsi tous les ans. Or, malgré le marquage préalable avant les travaux, toutes les zones contaminées par des renouées, trop nombreuses, ne peuvent être évitées par l'engin.

1.6.

V

OIE FERREE LONGEANT LE LAC

Les renouées du Japon posent des problèmes spécifiques pour la SNCF, qui ont trait à :

- la sécurité pour le personnel à pied, qui doit marcher au milieu des voies quand les tiges penchent trop ou ont été couchées sur les bas côtés;

- l'état des ouvrages (caténaires infestés) - la visibilité pour les conducteurs des trains.

Depuis la sensibilisation faite par le CG73, la SNCF évite les massifs de renouées du Japon et ne passe donc plus le broyeur sur rail sur les secteurs infestés. En concertation avec le CG73 et le CPNS, la SNCF a décidé de poser en 2011des bâches opaques sur 340 m2 du talus de remblai infesté à la baie de Mémard au bord du lac.

1.7.

R

ESEAU ROUTIER ENTRETENU PAR LE CONSEIL GENERAL

Le Conseil Général a mis en place depuis plusieurs années (2005) des actions de sensibilisation et de formation auprès du grand public et de son personnel (environ 380 agents concernés sur le terrain). Il s'appuie sur des référents locaux au sein de chaque TDL pour faire passer des messages ou récolter des informations et organise avec eux une réunion annuelle.

La plante pose des problèmes spécifiques sur le réseau routier, notamment de visibilité quand ils sont très proches des bas côtés. Par ailleurs, les fauches ou les broyages sans précaution, dispersent activement la plante sur les zones entretenues ou vers le réseau hydrographique. Des campagnes spécifiques de broyage à l'épareuse ou de fauche manuelle des zones infestées ont donc été mises en place, mais elles ne prennent en compte que les gros massifs bien identifiés et

(19)

15

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

connues. Il est très probable que les petites zones contaminées soient entretenues en même temps que les opérations courantes. Des traitements herbicides ont également été réalisés sur certains sites avec des résultats variables.

Cette politique actuelle rencontre plusieurs difficultés particulières. Les itinéraires techniques pour gérer la plante n'ont pas été bien définis ou ont été compris différemment selon les TDL. Les agents manquent également d'outil (GPS/SIG mobile) pour suivre l'évolution des zones infestées et d'un plan de gestion, qui indiquerait précisément comment doit être géré chaque massif.

Par ailleurs, aucune évaluation n'a été mise en place. Il n'est donc pas possible de juger si la dispersion des renouées du Japon a pu être stoppée sur le réseau routier. Certains agents de terrain disent par exemple suivre les préconisations pour ne pas disperser la plante, mais constatent également une aggravation de la situation. D'autres font état de fortes contaminations des talus routiers lors de travaux d'aménagement avec des apports de terres infestées.

De manière générale, les aménagements routiers ou urbains sur le bassin versant du lac du Bourget sont de plus en plus souvent confrontés à ce problème et la prise en compte tardive de la présence de terres infestées sur les chantiers génère de nombreuses difficultés techniques et administratives. Cela a été le cas pour la création d'un rond-point sur Hexapole à côté du Petit Tillet et pour les aménagements récents le long du lac à l'entrée Sud d'Aix-les-Bains. Sur ce dernier, le marché n'avait pas prévu de clauses précises pour la gestion des terres infestées. Il a donc été difficile d'intégrer celles-ci en cours de chantier et surtout d'éviter que ces terres ne soient mises en dépôt sur des sites sans aucun suivi, ni précautions particulières. Finalement, ces terres ont pu être traitées mécaniquement pour les décontaminer à proximité du chantier et le surcoût des travaux lié aux renouées du Japon a été d'environ 20 000 €HT.

L'immersion complète des terres infestées dans des plans d'eau a été envisagée par le CG73 et testée lors de travaux de curage sur l'Isère. Cette solution nécessite de nombreuses précautions à cause du risque très important de contamination des rivages par flottaison des propagules de renouées : pose d'un barrage flottant, décontamination de la zone de déversement, surveillance pendant un an du littoral pour enlever les éventuelles plantules. Par ailleurs, les terres infestées en zone urbaine contenant souvent des gravats et des déchets, cette solution peut aussi engendrer des problèmes de pollution.

Les questions récurrentes sur ces chantiers touchant des zones infestées sont :

→ faut-il éradiquer la plante, l'isoler pour qu'elle ne s'étende pas sur les nouveaux aménagements, ou prévoir un programme d'entretien spécifique ultérieur (fauches intenses)?

→ que faire des terres remaniées infestées ?

→ doit-on "profiter" du chantier pour avoir des actions plus ambitieuse d'éradication des renouées du Japon jouxtant le chantier, notamment quand celles-ci contaminent le réseau hydrographique ?

→ quand intégrer le traitement de ces terres, avant le chantier dans une phase préalable ou en même temps ?

(20)

16

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

La nécessité de créer des guides d'aide à la décision, spécifiques au bassin versant, et de développer des filières de gestion des terres infestées apparaît comme une évidence à court terme.

Un des enjeux environnementaux fort de ces nouvelles filières est d'une part, de limiter la dépense énergétique en réduisant les distances de transport de ces terres et d'autre part, de permettre la valorisation ultérieure de celles-ci. La création de plusieurs plateformes de stockage provisoire réparties sur le bassin versant, où les terres seraient triées de leurs déchets et les propagules de renouées du Japon éliminées de façon mécanique, apparaît comme une voie à développer.

1.8.

A

UTRES GESTIONNAIRES

En Chautagne et sur la Deysse amont, aucune action de lutte n'a été mise en place par les collectivités locales contre les renouées du Japon.

(21)

17

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - Figure 4 : invasion des ouvrages en berge par les ailantes (Sierroz à Aix-les-Bains)

carte 1.3.

2. Plantes invasives, hors renouée du Japon.

Sur le littoral du lac, les autres espèces invasives n'ont pas été recensées, mais la présence sporadique de l'ailante (Ailanthus altissima) et des solidages (Solidago sp) est à signaler. Il pourrait être très opportun de contrôler dès maintenant ces débuts d'invasion.

Sur le réseau hydrographique, basalmines de l'Himalaya (Impatiens glandulifera) et solidages (Solidago sp), et dans une moindre mesure, buddleyas (buddleya Davidii), n'ont pu être recensées du fait de leur fréquence trop importante, ce qui aurait mobilisé trop de moyens pour cela. Les autres espèces invasives observées sur le réseau hydrographique, mais non recensées sont le robinier (Robinia pseudo-acacia), l'ailante (Ailanthus altissima) et la vigne vierge américaine (Parthenocissus inserta). Il est à noter également la présence possible du

surmulot (Rattus norvegicus) dans les secteurs rectifiés et incisés du Tillet (nombreuses galeries sur Sonnaz/Méry).

Seules 3 autres invasives ont donc été recensées, mais de façon non exhaustive : laurier cerise, topinambour et raisin d'Amérique.

Le niveau de colonisation par le laurier cerise (Prunus laurocerasus) est tout-à fait inquiétant et cette situation est sans doute récente puisque lors des relevés de 2005 sur le bassin versant de la Leysse, sa présence n'avait été notée que sur un affluent, le Varon (Bourget- du-Lac).

La plante est dispersée par les oiseaux, qui

consomment les baies. Elle est

abondamment utilisée dans les espaces privés pour constituer des haies.

Il serait très opportun de réfléchir à un plan de lutte visant au moins la préservation des secteurs boisés les plus remarquables du bassin versant, car il parait maintenant très difficile de lutter contre la dispersion de la plante compte-tenu de l'abondance actuelle des haies de laurier-cerise.

Figure 5 : invasion par le laurier cerise d'une charmaie au bord du Sierroz (Grésy-sur-Aix)

(22)

18

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.3.

Le topinambour (Helianthus sp.) devient de plus en fréquent sur les rivières et a été observé de façon sporadique sur le bassin versant. Il bénéficie d'une popularité inédite et importante pour ses qualités gustatives ou décoratives et il est donc largement distribué dans le commerce. De récentes études en Suisse montrent que la reproduction dans la région serait quasi uniquement végétative, via les tubercules. La plante peut donc être éliminée assez facilement avec des interventions précoces. Celles-ci deviennent plus couteuses et compliquées quand les surfaces infestées deviennent importantes. Les topinambours sont notamment en train d'infester les berges renaturées en 2009 sur le Sierroz aval (Aix-les-Bains).

Le raisin d'Amérique (Phytolacca americana) a été signalé en expansion par Chambéry Métropole, mais la cartographie ne permet pas de mettre en évidence ce constat. Il était présent de façon sporadique en 2005 sur le bassin versant de la Leysse et une zone hors cours d'eau était infestée (près du Belle-Eau).

Trois massifs avaient par exemple été inventoriés sur la Combe, deux dans des prairies et un autre de 5 m² dans la forêt alluviale. En 2011, les deux premiers n'ont pas été revus, mais ils ont pu

être fauchés et le troisième était toujours présent avec une surface voisine. De plus, aucun autre n'a été recensé. Un suivi plus précis de cette plante avec des recensements réguliers serait nécessaire pour apprécier la menace réelle qu'elle porte sur le territoire.

Figure 6 : topinambours infestant le Sierroz (Aix-les-Bains)

Figure 7 : raisin d'Amérique sur la Combe (Motte-Servolex)

(23)

19

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - Rivières Vecteurs potentiels

gestionnaire voirie 108 9%

gestionnaire site 67 6%

particuliers 65 6%

agriculteur 33 3%

forestier 19 2%

multiple 10 1%

autre act. econ. 5 0%

rongeur nd 3 0%

carrier 2 0%

castor 1 0%

autre 1 0%

n.d. 824 72%

TOTAL 1138 100%

Lac Vecteurs potentiels

public usager 42 23%

gestionnaire voirie 40 22%

gestionnaire site 22 12%

castor 19 10%

n.d. 61 33%

TOTAL 184 100%

Nombre de massifs

Nombre de massifs

carte 1.4.

3. Vecteurs potentiels de dispersion des renouées du Japon

Beaucoup de zones infestées bordent des axes de circulation routiers ou ferroviaires et les gestionnaires de ces infrastructures apparaissent comme les principaux acteurs du territoire susceptibles de disperser la plante. Par ailleurs, de nombreux points d'introduction de la plante dans le réseau hydrographique viennent de remblais routiers ou de dépotoirs utilisés depuis ces accès. C'est notamment le cas dans le massif des Bauges, où des points d'introduction récents viennent de zones remblayées en bord de route. C'est aussi le cas au bord du lac, où l'infestation au Nord d'Aix-les-Bains vient en partie de la voie ferrée. C'est pourquoi une très grande vigilance doit être apportée sur le réseau ferroviaire et routier.

Tableau 2 : vecteurs de dispersion des renouées du Japon

(24)

20

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.4.

Sur le lac et le Sierroz aval qui est très infesté, les usagers apparaissent comme un vecteur potentiel très important de dispersion de la plante. Cela est confirmé par les nombreuses tiges coupées ou rhizomes arrachés et retrouvés sur les sites fréquentés au niveau du Sierroz à Aix-les-Bains ou dans la baie de Mémard.

Même sur les secteurs faiblement contaminés du lac et accessibles uniquement en bateau - par exemple au niveau de la côte sauvage - ou dans des propriétés privées, l'effet des usagers est également important, puisqu'on constate des actions ciblées sur la plante (arrachages). Or ces techniques mal employées peuvent être très néfastes.

Au total, 10 % des surfaces infestées sont ainsi impactées par des arrachages de tiges ou rhizomes.

De nombreux espaces publics sont également contaminés par la plante et les gestionnaires de ces sites ont donc un rôle important à jouer pour ne pas favoriser l'extension de la plante.

Les particuliers ne ressortent pas comme un vecteur potentiel majeur de dispersion, mais ils peuvent avoir une responsabilité très grave au niveau des nouvelles introductions. C'est le cas dans les Bauges. Des massifs sont présents dans un jardin au bord de la Doria et dans des espaces privatifs du village de Saint-Jean-d'Arvey. Ces introductions peuvent avoir une conséquence majeure et irréversible sur les torrents du massif des Bauges, où l'invasion peut être très rapide du fait de la forte dynamique des cours d'eau et où les actions de lutte sont extrêmement difficiles du fait de la faible accessibilité. Ce constat souligne la nécessité de cibler certaines actions de sensibilisation par des prises de contacts directs avec les personnes peu nombreuses et concernées par ce genre de situation.

Les agriculteurs et les exploitants forestiers apparaissent comme peu touchés par des zones infestées sur leurs berges.

Figure 8 : dispersion très importante par les usagers du lac qui arrachent des tiges et des rhizomes pour aménager de petites plages

(25)

21

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - Figure 9 : bouture de tige coupée par un castor au bord du

lac carte 1.4.

Sur le réseau hydrographique, la dispersion par le castor de tiges coupées a été constatée à plusieurs reprises, mais la part de cette dispersion apparaît comme très anecdotique par rapport aux autres vecteurs anthropiques.

Sur le lac, cette dispersion a un rôle peut-être non anodin, car les tiges sont coupées en pleine période végétatives et flottent facilement.

Des reprises de boutures de tiges coupées par des castors ont d'ailleurs été observées, notamment dans les secteurs enrochés avec peu de ressources alimentaires.

Ces boutures peuvent être gérées dans le cadre de campagnes annuelles d'entretien par la technique de "l'arrachage précoce". L'impact possible des prélèvements de tiges par le castor, qui serait à vérifier par une étude spécifique, concerne surtout la dispersion éventuellement accrue dans les roselières, car l'entretien de ces milieux est très difficile.

Par ailleurs, au niveau des Buttets, où cette analyse a été réalisée, on constate que les 2/3 des zones infestées sont creusées par des sangliers. Il est probable que cela favorise l'étalement des zones infestées.

(26)

22

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - Rivières Types de milieux

ripisylve 394 35%

foret 81 7%

friches 60 5%

roselières 12 1%

prairies non humides 11 1%

autres 580 51%

TOTAL 1138 100%

Lac Types de milieux

ripisylve 24 13%

roselières 19 10%

friches 3 2%

foret 2 1%

autres 136 74%

TOTAL 184 100%

Nombre de massifs

Nombre de massifs

carte 1.5.

4. Milieux impactés par les renouées du Japon

Sur le réseau hydrographique, les zones infestées touchent à égalité milieux artificialisés et habitats naturels, dont une grande majorité des ripisylves.

Tableau 3 : types de milieux impactés par les renouées du Japon

Figure 10 : ripisylve en cours d'invasion sur le Dorsan (St-Félix) et berge urbanisée infestée sur la Sierroz (Aix-les-

(27)

23

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.5.

Les milieux artificialisés correspondent très souvent à des ouvrages : digues en terre ou maçonnées, enrochements, perrés, talus routier, etc. ce qui rend encore plus difficile les actions de gestion. L'arrachage des nouveaux plants devient rapidement impossible, quand les rhizomes ont déjà pénétré les anfractuosités des ouvrages ; les fauches sont très difficiles du fait de la raideur des talus ; le broyage mécanique risque d'aggraver la situation en dispersant la plante. De plus, les renouées du Japon génèrent des surcoûts de restauration ou d'aménagement de ces ouvrages : traitement des matériaux infestés et multiples précautions pour ne pas disperser la plante.

Les ouvrages bordant le Sierroz à Aix-les-Bains et la Leysse au Bourget du Lac sont tout particulièrement concernés par ces problèmes. Sur le Sierroz très infesté, il est trop tard pour éviter l'installation de la plante dans les ouvrages de protection. Mais sur la Leysse au Bourget du Lac, il devient urgent d'éviter toute nouvelle implantation de renouées du Japon.

Sur le lac, les zones impactées sont essentiellement des zones artificialisées et soulignent l'importance de l'origine des points d'introduction (voie ferrée, usagers du lac, espaces privatifs, abbaye de Hautecombe,...). L'impact sur les habitats naturels touche à égalité des ripisylves et des roselières.

Figure 12 : invasion du littoral du lac

Figure 11 : ouvrages en berge infestés sur la Leysse et le Sierroz

(28)

24

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.5.

L'abbaye de Hautecombe présente de vastes zones infestées à l'origine de nouvelles contaminations sur 1.5 km au Nord et au Sud de celle-ci. D'après les photographies aériennes, il semble que les zones largement infestées soient liées à des travaux réalisés entre 1980 et 1999 (voie d'accès en remblais). Il est possible que ces remblais aient été déjà contaminés par la plante, ou que les terrassements aient provoqué l'étalement d'un gros massif déjà existant en 1980. Sur ce site, deux clones différents (mâle et femelle) sont présents pouvant aussi indiquer les deux origines.

Le premier a colonisé complètement le remblai de la voie d'accès, alors que le deuxième est sur la zone littorale mélangé parfois avec le premier.

Figure 13 : site infesté de l'abbaye de Hautecombe.

(29)

25

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 - Photo 2006. Diffusion CPNS.

Reproduction interdite.

carte 1.5.

L'impact sur les milieux remarquables du lac comme les roselières est particulièrement grave comme le montre l'illustration suivante sur les roselières à l'Est de Portout. Ce site est le plus intéressant, car il est peu influencé par des actions de gestion, qui peuvent accélérer ou freiner le processus d'invasion.

Les tracés de 1999 et 2006 sont issus d'une photo-interprétation, les tracés rouges sont issus de relevés GPS sur le terrain. En 2010, les zones infestées couvrent 2200 m², soit 20 % de cette zone humide remarquable.

Les surfaces infestées ont évolué ainsi sur le secteur visible aux 3 périodes sur les photographies aériennes :

- 1999 : 220 m² - 2006 : 840 m² - 2010 : 1500 m²

Cela correspond en moyenne à un étalement des zones infestées sur 1 m de distance et indiquerait que la contamination initiale du site s'est faite dans les années "90".

Les surfaces infestées progressent faiblement en valeur absolue au début de la contamination, mais aujourd'hui chaque nouvelle saison végétative permet à la plante des conquêtes importantes (+ 450 m²/an). A terme avec l'extension des massifs et les nouvelles implantations permanentes, c'est toute la frange littorale qui sera infestée. Compte-tenu de l'expansion passée et si le processus se poursuit à la même vitesse, dans 15 à 20 ans les renouées du Japon formeront un cordon continu sur ce site.

Figure 14 : progression de l'invasion des zones humides du lac (Portout Est)

(30)

26

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.5.

Par ailleurs, les massifs semblent avoir atteints une limite d’expansion au Nord lié à la présence d’une nappe quasi affleurante. Les massifs continuent par contre de s'étendre vers le Sud et la roselière humide.

Enfin, l'alignement de l'implantation des massifs montrerait que les échouages de tiges ou rhizomes, qui réussissent à s'enraciner se font à des côtes élevées du lac, qui correspondent à des niveaux estivaux et à la période la plus propice à l'installation des renouées du Japon. Les niveaux estivaux élevés ralentiraient par conséquent l'invasion des zones les plus basses et donc les plus humides. Aussi, abaisser le niveau du lac en période végétative pour favoriser la régénération des roselières, favorisera également l'installation des renouées du Japon sur les secteurs ainsi exondés.

Aux Buttets, l'entretien du site (broyage des ligneux) a pu accélérer l'extension des plantes. De plus, ce secteur est soumis à des flux apparemment importants de propagules, probablement apportés par la Leysse.

Ainsi presque toutes les zones humides remarquables du lac sont déjà fortement colonisées par des renouées du Japon avec des % d'infestation, qui peuvent atteindre localement 20 à 40% de la surface en zone humide : au moins 3250 m² infesté aux Buttets, 1350 m² à Chatillon Nord, 2200 m² à Pourtout Est.

Figure 15 : broyage des ligneux et échouage de tiges ou rhizomes venant probablement de la Leysse, dans la zone humide des Buttets (Sud du lac).

(31)

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CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

carte 1.5.

Comme pour les rivières, les ouvrages bordant le lac se font colonisés par des renouées du Japon, ce qui pose les même contraintes de gestion ou d'aménagement. Ainsi le projet en cours à Aix-les- Bains de création d'un cheminement piéton au fil de l'eau montre que la gestion des renouées a un impact financier très significatif, puisqu'elle multiplie par deux le poste lié aux plantations et créations d'espaces verts.

Figure 16 : ouvrages infestés au bord du lac

(32)

28

CCEAU/MB - Réf. 120 - - juin 2011 -

Lac Dimensions

Très petits (<1 m2) 104 31% 24 0.2%

Petits (1 à 2 m2) 32 10% 42 0.3%

Moyens (2-50 m²) 152 45% 1 919 12%

Gros (>50 m2) 48 14% 13 654 87%

TOTAL 336 100% 15 639 100%

Quantité Surface en m² quantités % surface en m² %

Lac 336 22% 15639 30%

Rivières 1203 78% 37297 70%

Total 1 539 52 936

Masses d'eau Massifs (toutes dimensions)

Dont nouvelles zones contaminées

(dynamique naturelle)

Surface totale infestée

u. u.

Albanne 15 10 44 m²

Belle-Eau 19 5 1 922 m²

Canal de Savière 1 0 50 m²

Grand Canal 29 8 3 810 m²

Hyère 111 31 5 645 m²

Lac 336 112 15 639 m²

Leysse amont 37 23 742 m²

Leysse aval 270 183 3 371 m²

Sierroz amont 230 51 11 012 m²

Sierroz aval 414 254 6 672 m²

Tillet 70 26 4 028 m²

Total 1532 703 52 935 m²

cartes 1.6. 1.7.

5. Invasion sur le lac

La part des zones infestées situées sur le lac est tout à fait importante sur le bassin versant, puisqu'elle représente 30% des surfaces. La propagation sur le lac se fait essentiellement de proche en proche à partir des points d'introduction comme pour les rivières. Les zones les plus infestées sont donc toujours à proximité des "sources" les plus importantes de flux de propagules.

La répartition "démographique" des massifs avec 40% d'implantations récentes montrent la forte dynamique de colonisation du lac.

Les expériences réalisées par ailleurs montrent que : - les tiges flottent,

- les rhizomes vivants attachés à des tiges flottent,

- les rhizomes vivants attachés à des parties dépérissantes flottent, - les rhizomes vivants détachés du reste de la plante coulent.

Tableau 4 : contamination du lac du Bourget

Références

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