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A l'Exposition des Beaux-Arts : "La Prière sacerdotale, d'Eug. Burnand

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Academic year: 2021

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L A T R I B U N E : D E « M a n fo V E d u 3 9 S E P T E M B R E 1 9 0 4

Feuilleton de la Tribune de Genève

L A F E M M E

aux Papillons

PAR 4

Pierre de Lano et Emmanuel Gallus

i i

Nadine étant donc entrée dans le ca- Mftet cie Barthis, de la main l ’Anglais indiqua un siège à sa visiteuse. Puis, dissimulant son émotion, il lui adressa l’habituelle question qu’il posait à tout slient nouveau:

— Que désirez-vous de moi, madame? La voix de John, si dure d’habiturle, se faisait douce, semblait transformée. L ’homme d’affaires était visiblement troublé.

— Je voudrais opérer des placements d’argent, répondit la jeune femme.

— En valeurs ? ... En propriétés?... — Peu importe.

— Cependant... murmura Barthis.

— Je souhaite, surtout, continua Na­ dine, rieuse et montrant à son interlo­ cuteur deux éblouissantes rangées de dents, je souhaite, surtout, que mes ca­ pitaux produisent de gros intérêts.

— Il faudrait opérer à la Bourse, alors. — Vous me le conseillez?

— Non pas, articula l ’Anglais, revenu une peu de son émoi... Mon rôle est ce­ lui d’un simple intermédiaire... rien de plus...

La parole de Nadine se fit plus douce

encore : _ _ _

— Si, pourtant, je vous priais de m’aider, par exception, de votre ex­ périence?

Les yeux de la jeune femme fouil­ laient la physionomie de John, qui, maintenant, paraissait exempte de toutes traces d’émotion. Le tripoteur, en lui, se retrouvait impassible, et il répliqua, len­ tement, en pesant ses mots ;

— Je suis aux ordres de mes clients... La somme dont vous disposez est-elle im­ portante ?

— Un million.

— Un m illio n !.... s ’exclama, involon­ tairement l ’Anglais, surpris, en se ren­ versant sur le dossier de son fauteuil.

— Oui.

John eut comme un éblouissement. Aucune circonstance n ’avait, encore, jusqu’à ce jour, mis pareille somme, d ’un seul coup, à sa disposition, et la proposi­

tion de sa visiteuse excitait son amour- propre de brasseur d’affaires. En outre, quoiqu’il cherchât à s’en affranchir, il lui restait, de sa soirée au cirque Co- trelly, une impression très vive, au sou­ venir de l ’étrangère tant admirée, si vite enfuie, dont l ’image l ’avait hanté, toute une nuit, et que le hasard amenait chez

lui. '

Il reprit, la voix un peu tremblante : — Vos fonds sont libres, madame ? — Ils vous seront remis dès que vous les voudrez.

— Oserais-je vous prier de m ’indi­ quer votre domicile ?

— J’habite à la Boche.

— Dans cette demeure si vite cons­ truite, peut-être?

— Justement.

— J’aurai l ’honneur de me présenter chez vous, demain, dans la soirée,' si vous le permettez... Il m ’a été parlé d’une entreprise très productive et il se pourrait qu’il vous plût de vous y asso­ cier... — Nous en causerons... A quelle heure vous sera-t-il possible de me re­ cevoir?...

— De quatre à six heures.

Puis, tout à coup, comme se ravisant, la jeune femme déclara :

— Mais, pourquoi vous déranger?... Je repasserai ici, plutôt...

John pâlit. Il redoutait que l ’occasion

de pénétrer chez Mme de Pobledschkine lui échappât.

Il balbutia ;

— Je serai toujours trop heureux, madame, de vous servir...

— Soit ! répliqua Nadine, en affec­ tant de l ’indifférence... Je vous atten­ drai donc...

Et, se levant, elle sourit : — A demain, monsieur Barthis ! L’Anglais reconduisit la jeune femme jusqu’à la porte de son cabinet et elle rejoignit sa voiture. Un instant, John la suivit des yeux. Mais, le cheval partit vivement, et l ’homme d’affaires, très ému, rentra dans son cabinet. En son cœur, en effet, venaient de germer les prémices d’une affection passionnelle, qui, dès lors, dans son indécision même,

l ’inquiétait; . . .

i k î - .

Pour Barthis, le crime de M> Poly- dore Lapidole atait eu des suites terri­ bles. Plus qu’aucun de ses complices, il était demeuré impuissant, durant des jours, des semaines, à vaincre d’imagi­ naires frayeurs. Malgré les assurances de Mlle Chabougnol,' des doutes subsis­ taient, en son esprit,; sur la chute, sur la mort de Simone. Si, réellement, la jeune fillè était tombée de la Tour à l ’Oiseau, quel pouvoir invisible, occulte, avait donc pu faire disparaître son cada­ vre, imposer le silence, sur ce drame, à

toute une contrée, paralyser l ’action des journaux, de la justice ! Si Mlle Ger- niont n ’existait plus, quel sorcier était donc venu le terroriser? Longtemps, il avait gardé, devant les yeux, l ’appari­ tion lumineuse du nom de l ’ingénieur, sur le mur de son salon, à La Biraudine, la carte, aussi, de Simone, déposée par une main mystérieuse, sur son assiette, et, à ce souvenir, il tressaillait.

Durant une semaine encore, après ces incidents, ses amis étaient demeurés en Poitou ; puis, ils étaient retournés à Pa­ ris, sans avoir pu se renseigner sur Mlle Germon t. Lina restait souoieuse.

La scène de la salle à manger, celle du salon, la tourmentaient plus que la certitude de la mort de son ennemie, car si elle était certaine qu’à quelque pas d’elle, M° Polydore Lapibole avaitpoussé Simone dans le vide, aucun indice ne lui permettait d’être éclairée sur les événements qui avaient troublé la Bi­ raudine. Elle s’était ingéniée, en vain, à surveiller les domestiques, à les ques­ tionner séparément et adroitement ; elle n ’avait recueilli aucun détail susceptible d’apaiser son inquiétude. Elle dut s ’a­ vouer sa faiblesse, ne plus tenter de dé­ mêler l ’énigme qui’ l ’intriguait, et elle s ’abandonna à l ’avenir quel qu’il pût être. Un fait, seul, lui paraissait indé­ niable : le crime de M» Polydore Lapi- bole.

Resté seul à la Biraudine, privé de ses amis, John Barthis recouvra difficile­ ment la quiétude. Cependant, comme chaque jour qui s’écoulait n ’apportait aucun incident nouveau et fâcheux, comme l ’oubli semblait s ’établir autour de la disparition et du nom de Mlle Ger- mont, il finit par se croire, à tout ja­ mais, délivré de ses menaces.

Sa vie se déroula, alors, comme jadis, mélodique. Après six mois de sécurité absolue, le Barthis d’an tan, le Barthis heureux de vivre, ennemi des tracas, reparut en lui. Il rechercha, même, bien­ tôt, contrairement à ses anciennes habi­ tudes, la société des viveurs et il eut quelques banales aventures. Y puisa-t-il un réel besoin d’aimer et d’être aimé? Son âme avilie euj^ello le désir de s ’af­ franchir de ses abominables et ordinaires calculs ? Vieillard presque, quelque rêve le séduisit-il? Il eut, alors, des défail­ lances sentimentales, l ’horreur de la so­ litude lui fit peur et il songea, sincère­ ment, à la nécessité de terminer sa vie dans le calme et le charme d’un foyer.

Ainsi métamorphosé, il se défendait mollement, en de rapides et éphémères poussées d’énergie, contre l ’entraîne­ ment progressif de son cœur, contre les enthousiasmes qui le détachaient, de plus en plus, des affaires.

L ’être désiré que créait son imagina­

tion pouvait paraître. Il était prêt à l ’a o cueillir. Dans la vision de la joie sou­ haitée, ses yeux perdaient leur froide sécheresse et de fugitives tendresses les emplissaient. Il avait soixante ans et s i

l ’amour, en lui, s ’éveillait tardivement, lui imposant une espérance douloureuse, ( il lui offrait, aussi, des douceurs qu’il voulait connaître et vers lesquelles

il.

jetait tout son être.

En apercevant Nadine, au cirque Co» trelly, il avait éprouvé comme une com« motion physique et morale. Tout le be­ soin d’intimité dont il gardait le secret, avait saisi son cœur. En regardant le jeune femme, il lui avait semblé, sou­ dain, que son rêve se matérialisait, pre­ nait un corps.La silhouette encore vagua de celle qu’il attendait, lui était commd apparue. H l ’avait désirée blonde, 1» femme à laquelle, maintenant, il voulait associer sa vie — et Nadine était blon­ de. Il l ’avait désirée pâle — et Nadine était pâle. Il l ’avait désirée jeune, mal­ gré la sénilité qui s ’abattait sur lui — et Nadine était jeune.

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CON FED ERATION SUISSE

Chronique Vaudoise

(Corresp. particulière de la Tribune)

Lausanne, 30 septembre.

A V E xp o sitio n nationale des B ea u x-A rts :

La P rière saoordotale, d ’E u g , B u rn a n d . — L'œ uvre. — L ’a rtiste.

Une dépêche vous a appris, lundi, le don magnifique fait au Musée cantonal des Beaux- A rts par M. J .-J . Meroiar, un généreux Mé­ cène, dont nous avons à plusieurs reprises déjà, enregistré les actes do générosité et de philanthropie : la grande toile do Eugène B urnand, * La P rière sacerdotale, » que M. J .-J . Mercier considère, a ju s te titre, comme l ’oeuvro capitale de l ’artiste vaudois, est ainsi conservée-à la patrie du peintre. Elle figure actuellem ent à l ’Exposition nationale des Beaux-A rts.

P uisqu’elle est d ’actualité, laissons, pour l’instant, les toiles que nous nous proposions do passer en revue dans la prem ière salle et passons directement au salon d ’honneur dont la t P rière sacerdotale » occupe le contre du grand panneau, en faco du «Toll» do Hodler, doux pôles do l ’a rt do la peinture.

Lo tableau de Burnand a figuré au Salon de P aris 1901, où il fut très rem arqué et très discuté. On n ’a pas oublié le m agistral éreintem ent — qui fit quelque pou sousation — q u ’en fit, dans la Gaxette de L ausanne, M. F. Clément, son correspondant de P aris. Dans le Jo u rn a l des Débats du 27 mai 1901, M. André Michel, le critique d’art, lui consa­ cra par contro uuo étude sérieuso et sym pa- thiquo. Il faisait d’abord rem arquer quo le moyen-âge a groupé l ’iconographie du Sau­ veur, autour des scènos do la N ativité et do la Passion avec quelques données em prun­ tées au x apooryphes et particulièrem ent obè­ res à l ’im agination populaire. Co n ’est que depuis lo X VIm e sièolo que l’on a commencé à illu strer la prédication du C hrist. Mais, ajoutait M. André Michel, de tous les ta­ bleaux em pruntés à la prédication évangéli­ que, aucun, pour la profondeur du sentim ent, ne v au t d ’être égalé à la « Prière sacerdo­ tale » de M. Eugène B urnand.

C’est la prem ière fois peut-être qu’un pein­ tre a eu la pensée ot l’audace de s'in sp irer de cette adm irable scène. Il fau t relire, pour bien com prendre l’intention de l ’artiste, ce prodigieux chapitre X V II de l'E vaugile de St-Jeau. La Cène est terminée ; lo pain a ôté rom pu et distribué; la coupo a été vidéo. J u ­ das est sorti. L’heure suprême a sonné. Jésus no s'adresse plus qu’à son Père ; il s ’offre à lui, dans un don absolu do tout son être, et il lui parle soul à seul. « Mon Père-, l’heure est venue ; glorifie ton fils, afin quo ton fils te glorifie... J ’ai achevé l’ouvrage quo tu m ’a­ vais donné à faire... Père saint, gardo en ton

n o m ceux quo tu m ’a9 donnés?... Je no te prio pas de les ôter du monde, mais do les préserver du m al... Sanctifie-los par ta véri­ té, ta parole est la v érité... »

La pointure pout-elle exprim er ces cliosos, s’élevor ju sq u 'à co m ystère d ’amour, de m ys­ ticisme ot do foi ? Rcgardoz une à uno los tê­ tes des onze apôtres ; ils n ’ont pas été tou­ chés encore et transform és par la Pentecôte ; ils ne comprennent pas tout le mystèro qui s'accom plit devant oux, mais ils sontont que lo M aître n ’ost déjà plus là, q u 'il va los quit­ ter. Ils écoutent ; ils so recueillent, ils ro- Kardent, ils prient ; et chacun, selon sa na­ ture et le dogré do son initiation, s associo dans la mesure de ses forces humaines à la « prière sacerdotale ».

M. Burnand a voulu que tout fût laissé ici à l ’émotion intérieure ; il a réduit au mini­ mum les ressources pittoresques de son ta­ bleau. Une nappe nue, des m urs nus, une lu ­ mière froide, des blancs rompus de verts me­ nus, de lilas bleutés... P ourtant, c’est à la fin do la journée que nous sommes, et le mystère du crépuscule eût ajouté tan t de naturelle poésie et de douceur solennelle à ce suprême entretien ! Et puis il y a le Christ, et de tou­ tes les figures du tableau, c’est, à mon gré, la moins persuasive... Mais, quoi que vous en pensiez, arrêtez-vous devant cotte œuvre, vous y sentirez, même si vous préférez une autre peinture, une volonté et une conscience de véritable artiste.

*

* * .

Avec l’idyllique paysaged’une si frappante vérité, d ’une si intense lum inosité, « la Ferm e » qu’il a acquise, « le Taureau » qu’il possède déjà, et la « Prière sacerdotale » dont il vient de s ’enrichir, le Musée cantonal des Beaux-A rts possédera des œuvres mon­ tra n t sous ses diverses faces lo talent si consciencieux et si probe de M. E. B urnaud. La direction du Musée reste ainsi fidèle aux principes qu’olle s’est posés et qu’elle réalise excellemment : réunir des collections aussi complètes que possible des œuvres des ar­ tistes du pays. •

Je voudrais cependant encore compléter ces lignes p ar quelques détails biographiques :

N é le. 30 août 1850 à Moudon, où il a passé sa jeunesse, M. Eugène Burnand des­ cend d’une ancienne famille vaudoise, qui a tenu un rang élevé dans la m agistrature, l ’armée ou l’industrie. Ceux qui ont connu son pèro, feu le colonel B urnand, se plaisent à reconnaître dans le fils le meine bon sens pratique, ainsi que sa modestie, sa loyauté et son patriotism e de Yaudois de la vieille roche. De sa mère, femme, dit-on, d ’une dis­ tinction rare, notre peintre tient sa nature d’artiste et sa finesse d’observation. • i La vocation artistique de M. Eugène B ur­ nand se manifesta de très bonne heure : ses-' dessins d’enfant révélaient déjà une grande sûreté de tra it alliée à une vision très exacte et pourtant personnelle dos chose3. Sa fa­ mille s 'è ta n t fixée poiir un temps àFlorence, notre jeû n a concitoyen so fam iliarisa avoc une des plus riches collections de chefs- d’œ uvre qui existent. Si, comme le Corrège, contem plant pour la prem ière fois un tableau de Raphaël, il ne s ’est pas écrié : « Anch’io son pittore ! (Et moi aussi je suis peintre !) » il l’a peut-être pensé — l’histoire est m uette -surce point — et s ’est tu p ar modestie.

Mais lo moment était venu de choisir une carrière. La litté ra tu re , la peinture, la musi­ que sont chez nous, en dehors de l’enseigne­ ment — et encore I — dos « métiers » de meurt-de-faim. Le colonel B urnand, en hom­ me fort avisé, voulût que son fils eût au moins deux cordes à son arc ; et pour ne pas trop contrarier ses goûts, il l’envoya étudier l ’architecture à l’Ecole polytechnique. Sa vocation devenant irrésistible, Eugène B ur­ nand entra, en 1871, dans l’atelier du peintre B. Menn, de Genève, d'où, l ’année suivante, il passa dans celui de Gérôme, à P aris, où il se lia avec des peintres suisses aujourd’hui bien connus, tels que Paul Robert, E. van Muyden et de Beaumont. En 187-1 ot 1875, il fréquenta assidûm ent l’atelier d’Eugène Gi- rardet, où le ecœur» l ’a ttira it autant quo l’art et le travail. Après un séjour d’études on Italie, il revient à P aris et rem porte en 1878 le prem ier p rix au concours d ’esquisses do l ’Ecole des Beaux-A rts. La même année, il épouse Mlle Ju lia G irardet et s'installe à Versailles. Fille d ’artiste, sœ ur de doux peintres ot de deux graveurs, Mlle Girardet avait de qui te n ir; M. Buruand a donc pu doublement apprécier

Lo p r ix d’un cœui- q u i vous comprend. Dès lors, l ’existence du peintre se partage entre l’a rt et la vie de famille, ot son his­ toire se confond avec cello de ses œ uvres. Il est aujourd’hui l’heureux pèro de sept en­ fants. ...

Le prem ier tableau qui ait révélé Eugène B urnand à notro pays et occupe la presse, date de vingt ans. Son « In térieu r d’église » (1876), fit accourir à Sépey tous les Moudon- nois, qui voulaient voir des personnages con­ nu assistaut au sermon. La « Pompe du vil­ lage se rendant au fe u . révèle des qualités analogues d’observation et do naturel, tous les personnages groupés sur le véhicule sont bien vivants ot bien de chez nous. Puis ce fut lo fameux «.Taureau», qui, depuis long­ temps, comme on sait, a passe à l’E tat de Vaud, et orne notre musée cantonal des

Boaux-Arts. _ .

Bientôt B urnand sont le besoin d'élargir son horizon. En 1881 et 1882, il essaya do la gravure À l ’eau forte, ce qui lui vaut une médaille, il illustre M ireille

,

la bel 1p. épopée rustique de M istral. En 1883, sa «Vieillesse de Louis X IV , où l'on voit lo grand roi pro- moné dans lo parc de Versailles, ost reçue avec le n” 1 à l’Exposition des Champs-Ely­ sées et attire l ’attention des Parisiens. Sa gloire naissante est consacrée par l’Exposi­ tion universelle de ISSfl, qui lui accorde la grande médaille d’or pour sa trilogio alpestre, « La Ferme su isse.— Lo Changement de P â­ turage. — Un Taureau dans les Hautes Al­ pes. — Enfin, en 1893, il est nommé chova- lie r de la Légion d’honneur.

Je ne puis songer ici à énum érer tous les tableaux do M. Buruand, il y en a du reste plusieurs que je no connais pas. Au moins dois-je citer ses paysages do « Provonco et ses troupeaux de la « C am argue», qui révè­ lent une autre face de son talent, et ses ta- bloaux alpestres, «D ans le massif du Sim- plon », etc., qui rendent nos montagnes d’une m anière si lnmiueuso et si riante, ot mon­ tren t le chemin parcouru depuis les toiles sombres, sévères, nuageusos ot romantiques do Diday. par exemple. Quaud j ’aurai rap­ pelé los ’ belles illustrations do l’ Orphelin. d’Urbain Olivier, cette grando épopée qui s ’appelle «La Fuite do Charlôs-le-Téméraire*, les «Vaches à l’A breuvoir», lo « Panoram a dos Alpes bernoisos», que vous avez admire à G e n è v e pendant l ’Exposition, uuo poetique idylle rustique, actuellement sur chevalet, je n’aurai fait que do donner uno idee de 1 eton- nante fécondité de M. Burnand. ■ _

On voit quelle est 1’extreme vanete du

peintre moudonnois. Peu d’artistes ont abordé avec un pareil bonheur dos sujot9 aussi divers. C’est un réaliste, j'entends par là qu’il s'efforce de rendre les personnes et les choses télles qu’il les voit, sans chercher à les enjoliver, à les embellir, comme on en­ jolive et embellit les sujets de pendules, les chrom olithographies et les gravures coloriées qui ornent les boîtes de cigarettes et les bon­ bonnières. C 'est un ploinairiste qui me pa­ raît exceller surtout dans les tableaux où iL peint des personnages en pleine nature at associés avec elle. M. Eugène B urnand, qui a aujourd’hui 54 ans, est en pleine posses­ sion de son talent. Il est loin d’avoir dit soa dernier mot. On peut espérer que la presse au ra longtemps encore à enregistrer les œu­ vres nouvelles et les succès de notre conci­ toyen. Il n 'e st pas de plus doux plaisir qu» de parler d 'un peintre qui honore son pays par sou talent et qui est de plus uu homme de bien et un homme de cœur.

Chronique biennoise

(Corresp. particulih'e de la Tribune)

Bionuo, le 21 septembre. Est-ce que la question de la transform ation de la gare va décidément en trer dans un» nouvelle phase? On est tenté de lo Croire^ surtout dopuis l’assemblée populaire qui s ’est tenue l'a u tre jo u r à la Tonhalle et qui comptait bien cinq cents citoyens. Rarem ent on a vu pareillo réunion à Bienne, et co qui vaut tout autant que cette forte participa­ tion, c ’est lo calme qui a régné pendant les délibérations et l ’unanim ité avec laquelle on a voté la résolution de poussor activem ent à cette vaste entreprise.

11 faut reconnaître que la population au­ rait pourtant d’excellentes raisons pour se plaindre. Voici plus de vingt ans que l ’on réclame des améliorations. La gare actuelle avait été construite pour la -Suisse occiden- dalo ; peu après vin t se souder la ligne de Berne, ensnito, vors 187-1, celle de la Chaux- de-Fonds, du J u ra .ot .de Bâle. A graüdir 1& gare du côté dé la ville, il il’y fallait pas songer.-On en fut dono réduit à placer d ’ao- tres voies du côté du Sud, do telle' sorte que les voyageurs, pour aller prendre parfois leur train , sont obligés de franchir plusieurs lignés su r lesquelles circulent des machines. C’est un vrai prodige que des accidents n ’ar­ rivent pas tous les jours.

Mais, l e . désagrém ent ne se borne pas J cola. S ur les routes do Nidau et de M adretsch, très fréquentées et le jo u r et le soir, on doit souvont, devant des barrières ferméos, as­ sister à l ’arrivée ou au départ de quelques trains et surtout au x manœuvres qui se font à présent même au x deux extrém ités de la gare, su r uno asstz longue distance. Je ne puis ici que confirmer co que je vous signa­ lais dans l’une de mes précédentes lettres.

La direction du Jura-Sim plon avait elle* même, après la direction du Jura-Berne* Lucarne, reconnu la nécossitè de faire cons* truire une gare m ieux appropriée au x nou­ veaux trains de toutes les lignes qui croisent à Bienne. Mais, il semble que l ’on ait tou­ jours reculé devant les dépenses im portantes que ces travaux vont occasionner. C’est du moins la raison quo l’on donnait quelquefois et elle explique qu’à cette heure rien n ’est commencé encore. Los Chemins de fer fédé­ raux seraient tout disposés à empoigner bra­ vement la question ; m alheureusem ent, ils voudraient exécuter un projet qui ne con­ vient à personne. A l’assemblée de la Ton­ halle, en effet, tout le monde s ’est prononoé pour les plans et dovis de M. Moser, qui prévoit un exhaussem ent des voies de 2 m. 80. De cette façon, on pourrait établir des p as­ sages souterrains pour les routes de Madretsch et de Nidau, ce qui serait infiniment pluf • pratique que les ponts imaginés par la dire» tion générale des chemins de fer fédéraux.

La municipalité do Biouno doit so m ettre à l ’œ uvre. C’est à force de demander la trans# formation do la gare qu’elle finira par l’ob­ tenir. Il y a tellemont d ’années que l’on pro­ met de la faire, q u ’il n’y a rien d’étonnant si d’aucuns doutent que l’on aboutisse.

* - •

E t la fabrique do sucre d ’Aarborg ? Voici encore uno entreprise que l ’on serait hou- reux de voir enfin pleincmont réussir. Le conseil d ’adm inistration vient de publier son cinquième rapport annuol ; il espère que ce sera le dernier si pou favorable, car la fa­ brique semble aller au-devant de temps m eilleurs. Souhaitons que co vœu se réalise, non seulem ent pour la contrée toute ontière, mais surtout pour les personnes intéressées financièrement à cotte œ uvre. Deux circons­ tances indiquent, en effet, une amélioration possible : la convention do B ruxelles su r los sucres et la culture de la betterave dans 10 Seeland.

A Kalluach, on dispose déjà de 80 a r- ponts ; divers particuliers en ont 125 et la fabrique elle-même 44. L’admiuistration ost on pourparlers avec d’autres communos, et l’on pense que l’année prochaine le sol om- ployé à cotte nouvello industrie sera doublé et triplé. Ce q u ’il faut maintenant, ce sont des betteraves'; uno fois que l ’on on aura en quantité suffisante, les affaires marche­ ront très bien. Les établissements do l'E ta t vont introduire également cette culture ; W itzw yl avec 50 arpents, Saint-Jean 25, W orben 15 et l ’on parle encore d ’au moins 750 arpents de propriétés privées. Avec un pareil chiffre, on doit pourtant arriver à UU bon résultat. _ # , ' La campagne d’automne 1903 a débute le 23 octobre et s’est terminée lo 23 novembre. 11 a été livré 109,491 quintaux do betterave», qui ont donné 9,490 quintaux do sucre, au

p rix de 38 fr. 94, et 2,954 quintaux de mô» lasse, d’une valeur do 9 fr. 68. La fabrique en est à sa cinquième année d'exploitatio^. En 1899-1900,. on avait eu 126,000 quia«

taux, soit 1,260 wagons de chomjns de for ; la douxièmo aunée, 170,000 quintaux ; U troisième 191,000 et la quatriomo 133,000 quintaux. L ’année dernière, comme noua

l ’avons dit plus haut, seulement 109,000 quintaux. En d'au tres termes, pour que la1

fabrique continue à vivre, il est absolument»

nécessaire de lui fournir des betteraves oul*| tivées dans les alentours. SI cela ne peut po$

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