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(2)<x EMMANUEL CHAPPUIS MENUISERIE - ÉBÉNISTERIE Je ne suis pas présent au Comptoir, mais je vous fais le 10% de rabais sur toutes commandes pendant cette période

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EMMANUEL CHAPPUIS MENUISERIE - ÉBÉNISTERIE

Je ne suis pas présent au Comptoir, mais je vous fais le 10%

de rabais sur toutes commandes pendant cette période.

Ch. de Torry 1

1763 GRANGES-PACCOT

Tél. + Fax 037/26 84 66 Natel 077/34 29 78

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Le magazine du terroir Plus de 30 000 lecteurs

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Lorsque l'on envisage d'acquérir un mobilier, ce dernier doit plaire; c'est la première condition.

Viennent ensuite,les questions de confiance:

- Le délai de livraison sera-t-il respecté?

- Tout se passera-t-il dans de bonnes conditions, sans dégâts aux meubles ni au domicile?

-Leservice après-vente est-il assuré?

Nous avons compris vos préoccupations:

c'est notre force!

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17S2 Villars s/Clâne Tél. 037/2432 85

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(3)

Le billet

II peut paraître paradoxal de rester fidèle à son passé, à ses traditions, en un mot I à son pays, dans un monde où tout évolue à la vitesse supérieure au son? Les étonnantes découvertes de la science, dans la proportion où elles suscitent notre admiration, apportent la preuve de notre faiblesse. Mais que pouvons-nous face à la technologie actuelle?

Fribourgeois,

fidèle à toi-même

Comment y répondre, si ce n'est par un geste naturel, celui de nous réfugier dans le passé pour y dé¬

couvrir les raisons d'espérer en l'avenir. Et même si la Suisse alé¬

manique se montre égoïste à l'égard de la Romandie - pour ne parler que de Cointrin et de Ciba - le canton de Fribourg ne va pas se laisser abattre par ces coups du sort venus d'outre-Sarine. Nos au¬

torités mettent tout en œuvre pour compenser ceci et cela et gagner la bataille de l'emploi par une recherche de places de tra¬

vail dans l'industrie ou le secteur tertiaire.

Il est vrai que le Pays de Fribourg transforme quelque peu son éco¬

nomie traditionnellement agricole, mais ne rompt pas pour autant avec le passé. Prenons comme exemple ces fêtes populaires qui, dès l'arrivée de l'automme, con¬

naissent une vitalité que d'autres nous envient, grâce à notre jeu¬

nesse qui a su garder à ces réjouis¬

sances leur sens familial. La bé- nichon, c'est aussi le jour que

choisissent les enfants «immigrés»

pour revenir à la maison paternelle et respirer un bol d'air de la terre natale. Que de voitures de tous les coins de la Suisse autour des fermes de notre canton, signe de prospérité, certes, mais également d'attachement que les fils et les filles «installés» à Genève et dans d'autres cantons, ou même à l'étranger, ont su conserver à leurs vieux parents, aux frères et sœurs qui ont eu le privilège de rester sur le domaine, même si l'amour filial n'explique pas tout.

Fidèle à tes traditions, fidèle à ton pays et à toi-même, tu ne te rends pas toujours compte, Fribourgeois que tu es, à quel point tes origines campagnardes jouent en ta fa¬

veur! Le monde traverse une pério¬

de difficile, celle de la récession économique qui modifie la vie de milliers de personnes. Les faibles souffrent et les forts menacent. Les bons semblent voués à la destruc¬

tion et les méchants appelés au triomphe. Il ne faut donc pas céder au chantage.

Pour ma part, ce sont l'espérance et le courage qui permettent de réaliser de grandes œuvres. A tous les échelons l'optimisme raisonné, fait de sagesse et de résolution, finit par gagner. Fribourg s'inspire de cette attitude et ses autorités ont entrepris ce qu 'il convient pour maintenir une économie saine et prospère dans notre canton. Par exemple: les éleveurs ont rendez- vous à Bulle, le Comptoir de Fri¬

bourg ouvre ses portes, révélant au public le travail ingénieux de nos artisans, industriels et commer¬

çants.

Cette brève évocation témoigne de l'optimisme du peuple de Fri¬

bourg et de son désir de ne pas trahir ce qui a fait et fera encore sa force: le passé.

Gérard Bourquenoud

FRIBOURG ILLUSTRE N° 18

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Sommaire 20 septembre 1996 - N° 18

Un million de litres par année Le vignoble du Vully fri- bourgeois, qui s'étend sur une superficie de 102 ha et compte ac¬

tuellement une quin¬

zaine de vignerons-en- caveurs professionnels, produit bon an mal an près d'un million de litres de vin, dont 80% de chasselas.

PHOTO TAFANI

Fribourg relance son économie Dans quelques jours le Comptoir de Fri¬

bourg ouvrira ses portes pour la première fois depuis sa création sur le site de la Poya, soit à la périphérie de la ville et proche de la sortie de la N 12, du fait du nombre élevé d'exposants. Cette initiati¬

ve facilitera largement le parcage des véhicules des visiteurs de l'édition 96 qui accueillera d'autre part la République et Canton de Genève en qualité d'hôte d'honneur.

La carte de la qualité Pour la première fois cette année, des tau¬

reaux issus d'embryons de haute valeur géné¬

tique importés de Fran¬

ce, du Canada et des Etats-Unis seront dans l'offre du prochain mar¬

ché-concours de Bulle, lequel est considéré comme l'une des meil¬

leures places commer¬

ciales de Suisse pour les taureaux reproducteurs.

Nouvelles

Tunnel de la Renaissance 5 Ombre et lumière

Monastère de la Fille-Dieu 6 Croquis de saison

Le Vully fribourgeois et ses vins 9 Ellipses

Les belles bacchantes 14 L'invité du FRILL

Charles Rossier, président

du Comptoir de Fribourg 15 Horoscope _ De quel signe êtes-vous? 1 o Beauté

Un fantasme de parfumeur 19 La chasse _.

Le fusil sur l'épaule... 21 Folklore _ . Cinq continents à Fribourg 24 Huitième district

Du Val-de-Travers à La Tschaux 26 Le patê

On gran patejan Elevage

Marche-concours de taureaux à Bulle 31 Les sports __

Nouvelle saison pour Gottéron 37 Hommage à... _ Ceux qui nous ont quittés 43

NOTRE COUVERTURE Fribourg: une ville de ponts Si le commerce connaît un essor ré¬

jouissant dans la capitale du canton, il n'est pas le seul attrait de la ville de Fribourg. Il y a en effet le cachet de la

«Basse», construite sur les méandres de la Sarine, ses ponts, son patrimoine, sa culture, sa population bilingue et mille autres facettes à découvrir.

PHOTOS: GÉRARD BOURQUENOUD FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

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Nouvelles

Le tunnel de la Renaissance par B. F. Crausaz

Le train filait à vive allure à travers la campagne, et je ne savais pas où je me ren¬

dais. Aller simple pour l'in¬

connu. C'était le nouveau billet des C.F.F. qui voulait concurrencer la télévision, les trains fantômes et redon¬

ner l'esprit d'aventure aux voyages ferroviaires.

L'idée m'avait paru tout d'abord grotesque. Il était quasiment impossible de partir à l'aventure dans le territoire suisse, et surtout sur rails. Je ne possédais pas le programme du trajet, pour la simple et bonne raison qu'il n'existait pas. C'est ça l'aventure, préconisait le dépliant publicitaire. Mais le forfait laissait craindre le pire. Ou j'allais me faire rou¬

ler afin de remplir leur cais¬

se, ou je pouvais m'at¬

tendre à une succession de rebondissements...

Le train accélérait sans cesse, et toute cette suc¬

cession de paysages que mon cerveau n 'arrivait plus à enregistrer, tellement la cadence était devenue ra¬

pide, me fit sombrer dans une sorte d'inconscience ou de démence. Je n'étais plus apte à saisir le monde réel, et un puissant vertige s'empara de mes pensées.

Je butai à nouveau contre les démons du passé et sur les mêmes échecs. Tout cela tenait du cauchemar où l'on se retrouve à l'école en train de sécher miséra¬

blement dans l'examen que l'on avait réussi haut la main. Et j'ai eu la malchan¬

ce de tomber sur un os: il y a de ça dix ans. maintenant.

j'avais postulé pour une place importante puisque je m'étais vu aux com¬

mandes d'un Jumbo Jet.

Mon rêve s'était brisé lors des tests psychologiques.

J'avais perdu pied devant la frénésie des experts qui étaient parvenus à me dé¬

concentrer, et le magni¬

fique simulateur m'avait ca¬

tapulté hors de la cabine, avant que l'avion ne s'écrase.

Je n 'avais jamais digéré cet affront. J'avais trébuché, moi, et je n'en connaissais point la raison.

Et le fameux cauchemar re¬

prenait à la place où je l'avais abandonné. Je me voyais à nouveau aux com¬

mandes d'un Jumbo, et les hôtesses m'imploraient de sauver leur vie, tandis que le copilote perdait les pé¬

dales. Derrière, j'entendais les cris désespérés des pas¬

sagers. Mes instruments m'avaient lâché et je volais en aveugle. Aucun point de repère dans ce brouillard épais. C'était la catas¬

trophe inévitable. La radio fonctionnait encore et je demandai de l'aide à la tour de contrôle la plus proche.

- Débrouillez-vous, qu'ils me répondirent, on a plus ur¬

gent à faire. Vous êtes pilo¬

te, alors quoi!

Et pour ébranler davantage ma carapace, toutes les trente secondes, la porte de la cabine s'entrouvrait, laissant une parole de désarroi influer sur ma concentration. Mais je te¬

nais l'avion en bonne ligne.

Bientôt tout le monde fut épuisé, et comme la tragé¬

die n'allait pas avoir lieu, ils reprirent leur place, la tour de contrôle devint aimable et m'indiqua que j'aurais dû

m'écraser depuis une bon¬

ne demi-heure, car j'avais un compte de carburant négatif.

Heureusement, je me trou¬

vais dans un simulateur, et les programmes ont cela de prodigieux, c 'est que la réa¬

lité n 'est pas aussi sévère.

Mais je n'avais pas craqué, cette fois-ci. J'avais eu droit à ma revanche sur mon passé et mes défaillances.

En fait, je ne compris pas comment j'avais vaincu, on me l'affirma, comme une voix qui pénètre dans un rêve et qui semble provenir de l'extérieur, une voix qui nous rapproche de la réali¬

té et que l'on sent le devoir de suivre ou de croire.

J'avais vaincu le sort qui m'avait interdit de monter dans un de ces beaux oi¬

seaux.

Je repris conscience de la réalité, petit à petit avec la désaccélération du train.

L'air radieux, je dévisageais mon voisin, qui paraissait tout aussi ébahi. Il me ra¬

conta qu'il n'avait jamais pu jouer du piano, car il avait été incapable de lire les notes. Il m'expliqua la

différence entre une ronde et des croches, entre une clef de sol et de fa.

Moi aussi, j'avais surmonté un échec passé. Mais qu'al¬

lait-il advenir à la descente du train? Je l'ignorais enco¬

re, et je redoutais que mon rêve ne s'achève. Oui, les C.F.F. m'avaient offert un magnifique rêve, mais je ne suspectais pas qu'ils puis¬

sent changer la vie d'un homme.

Je descendis lentement les marches, et m'arrêtai sur le quai. Bien, et quoi mainte¬

nant? J'avais dépensé une bonne fortune pour un rêve, c'était admirable, mieux que fout autre voyage. Je me sentais un autre hom¬

me, la vie et l'enthousiasme s'étaient installés dans mon esprit. Mais dès le lende¬

main, je retrouverai le bu¬

reau simple et tranquille de mon employeur avec des chiffres à n'en plus finir.

Soudain, j'aperçus le pianis¬

te dans le hall de la gare.

- J'ai un contrat pour une tournée de concert!

Génial, pensai-je, mais il ne sait toujours pas jouer du piano. Soudain, ma femme arriva à ma hauteur.

- Tu as fait le trajet avec Klavierstein?

Je la dévisageai d'un re¬

gard suspicieux.

- Oui, avec ce Monsieur, pourquoi tu le connais?

- Mais enfin, si tu ne pensais pas qu'à tes avions, tu sau¬

rais que c'est le pianiste le plus accompli de sa géné¬

ration.

Je jetai un dernier regard sur le dépliant publicitaire que j'avais gardé en poche: «Le tunnel de la Renaissance, les C.F.F. vous...»

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

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Ombre et lumière

AU MONASTÈRE DE LA FILLE-DIEU À ROMONT

La nouvelle dédicace de son église abbatiale

écemment il y avait fête au mo- A. \.nastère de la Fille-Dieu à Romont pour célébrer la dédicace de l'église abbatiale. La restauration de celle-ci, enfin achevée, permet doré¬

navant l'exercice normal du culte après cinq ans de travaux intenses, à l'intérieur comme à l'extérieur.

Pendant toute cette période l'œuvre a été constamment menée avec le souci de res¬

taurer les parties primitives existantes, de rendre ensuite à leur état d'origine ce qui avait été changé au cours de 730 ans de vie conventuelle, certains éléments nou¬

veaux venant s'y ajouter pour répondre aux exigences de la vie moderne. D'où la nécessité de consacrer à nouveau une égli-

La conseillère fédérale Ruth Dreifuss accueillie par Rémi Brodard, président de l'Association des Amis de la Fille-Dieu.

se qui avait été, au cours des ans, large¬

ment transformée, amputée même d'un bon tiers pour y créer une hôtellerie.

Mgr Amédée Grab procède à la bénédiction des fidèles.

Les plus hautes autorités civiles et religieuses

La liturgie de dédicace d'une église est toujours un événement majeur, car le lieu nouvellement consacré devient alors offi¬

ciellement réservé au service de Dieu. La cérémonie de la Fille-Dieu n'a pas man¬

qué à cet usage, relevée par la présence de nos plus hautes autorités: Ruth Dreifuss, conseillère fédérale, plusieurs membres du Conseil d'Etat, les autorités religieuses très largement présentes elles aussi:

quatre évêques et anciens évêques entou¬

rant Mgr Grab, plusieurs abbés, parmi les¬

quels Dom Bernardo Olivera, abbé géné¬

ral des cisterciens de stricte observance, les abbesses de la Maigrauge, de Cham- barand, Belval, avec une centaine de reli¬

gieux et religieuses venus de trente et un monastères et couvents.

FRIBOURG ILLUSTRE N° 18

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Ombre et lumière

Une église recueillie et pleine de lumière

La cérémonie, présidée par Mgr Amédée Grab, évêque du diocèse, fut suivie avec attention, car beaucoup n'avaient jamais vécu un tel rituel, mais aussi un recueille¬

ment porté par la lumière des vitraux, nouveaux eux ausssi. Oeuvre du peintre verrier anglais Bryan Clarke, ils ont été fabriqués, tout en respectant la technique médiévale, dans l'atelier Mayer à Munich.

Mais les travaux de l'église, si importants soient-ils, ne sont pas un aboutissement, même après une dépense de plus de 5 mil¬

lions. L'hôtellerie, sans laquelle un mo¬

nastère pourrait difficilement se conce¬

voir, sera la prochaine étape. Un orgue viendra aussi compléter l'ensemble. C'est dire que le travail n'est pas achevé, mais la Fille-Dieu compte sur l'aide extérieure qui ne lui a jamais manqué jusqu'ici.

Texte et photos: J.S.B. L'église et le chœur des moniales.

Le Procès du génie Roman

La meilleure manière de parler de Léonard de Vinci pourrait bien être celle qu'utilise ici Tatiana Corvin.

En parler comme si Léonard écrivait sur Léonard. Non pas un roman linéaire, pour camoufler une forme de vulgarisation, mais une oeuvre polyphonique, ouverte, projective, dynamique, une fiction, ou une science-fiction, qui absorbe allègrement les siècles qui nous séparent de la Renaissance, en même temps qu'elle s'inscrit déjà dans un avenir, pour Leonardo, parfaitement palpable.

Seul Léonard pouvait parler de Léonard:

évoquer sa vie, rendre compte du foison¬

nement de son génie, gagner le lecteur à la richesse fascinante de sa créativité et rendre sensible, mieux, contagieuse, sa formidable capacité d'innover et d'imagi¬

ner.

Tatiana Corvin a réussi l'impossible: faire le roman de Léonard comme Léonard l'aurait fait ou aurait voulu le faire. Rester dans le sillage de son imprévisible faculté

de tout réfléchir, de tout reconsidérer, de tout inventer ou réinventer. Pour cela, il a fallu construire un roman-film, comme le couple Cendrars-Gance pouvait le conce¬

voir. Avec un personnage témoin, un autre inventeur surtout, il fallait ressusciter Léonard, le faire revivre, le placer au mi¬

lieu de nous, dans un cénacle contempo¬

rain, entouré de nos flashes et de nos questionnements journalistiques.

Il en résulte une œuvre de grande dimen¬

sion, à la fois littéraire et cinématogra¬

phique et, ce qui ne gâte rien, à la docu¬

mentation aussi rigoureuse et complète que pourrait l'être celle d'un spécialiste scientifique. On lit avec passion, on s'amuse, on rêve et on entre de plain-pied dans l'univers fascinant du plus grand homme (peut-être) de l'histoire de l'hu¬

manité.

Claude Frochaux Editions Ketty & Alexandre, 1063 Cha- pelle-sur-Moudon. Tél. 021/905 1111.

Santiago Arolas L'Eté rouge

Roman

Récit qui traverse un épisode tragique de l'Espagne, L'Eté rouge brosse la vie de cette époque avec autant de douceur que de dureté. Ce roman sem¬

blable à une grande fresque nous plon¬

ge dans un monde plein de passion.

Diego, un homme de la terre, est confronté à l'anarchie sauvage de la révolution. La vie qu'il aimait bascule dans le gouffre de la guerre, détruisant sa paix intérieure. L'amour, l'amitié et la haine se croisent dans son cœur, s'unissant ou se déchirant à travers des personnages très différents, certains attachants, d'autres détestables, mais tous participent à cette histoire aussi émouvante que dramatique.

Editions «Mon Village», Vulliens.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

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VULLY - Cafés - Restaurants - Hôtels

□ HÔTEL-RESTAURANT BEL-AIR - 1788 PRAZ Spécialités: poissons du lac (perche, brochet), CHASSE Vins fins de la cave du PATRON

Fam. R. Chervet © 037/73 14 14 Fermé le mercredi dès 16 h et le jeudi Eté: fermé le jeudi B AUBERGE DES CLEFS - 1789 LUGNORRE

Spécialités: entrecôte de cheval, filets de perche

Alain Rieder © 037/73 14 46 Fermé le mercredi B HÔTEL-RESTAURANT DE LA GARE - 1786 SUGIEZ

Spécialités: chasse, service traiteur

Fam. J. Guinnard ©037/73 14 08 Fermé le mercredi

□ RESTAURANT DE LA CROIX-BLANCHE - 1786 SUGIEZ Spécialités: entrecôte de cheval, filets de perche

Roland Hayoz © 037/73 14 27 Fermé le lundi H AUBERGE DE L'ÉCU - 1788 PRAZ-VULLY

Spécialités: asperges, filets de perche, boucherie-charcuterie

Pierre-André Derron-Maeder

©037/73 14 39 Fermé le lundi dès 14 h et le mardi Eté: fermé le mardi 0 RESTAURANT DU PORT - 1787 MÔTIER

Spécialités: filets de perche à la mode du patron, entrecôte aux bolets, risotto

Fam. D. Schwab © 037/73 14 02 Fermé le lundi et le mardi Eté: fermé le mardi B RESTAURANT DU MONT-VULLY - 1789 LUGNORRE

Spécialités: filets de perche, entrecôte sur ardoise Vue imprenable sur le lac de Morat et sur les Alpes

Nancy Schwab © 037/73 14 50 Fermé le mardi et le mercredi Eté: fermé le mardi

□ BAR À CAFÉ PRA-NOVY - 1786 SUGIEZ Régina Stauffer © 037/73 21 00 Spécialités: déjeuner, snacks, petite restauration à midi. Fermé le samedi dès 16 h pâtisseries MAISON, glace Mövenpick et le dimanche

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Croquis de saison

VULLY FRIBOURGEOIS

Des vins qui pétillent comme du chasselas!

C> ^ il est une contrée qui tient à cœur à tous ses habi- tants, c 'est bien le Vully fribourgeois. De quelque côté qu 'on le regarde, on est frappé par son calme, la dou¬

ceur de son climat, son vignoble, son paysage qui séduit les touristes de passage, dont un nombre croissant choisissent la Riviera fribourgeoise comme lieu de résidence, un but d'excursion et un endroit rêvé pour y passer des vacances.

Le Vully fribourgeois est une contrée sise entre les lacs de Morat et de Neuchâtel, presque un être à part qui se tient à l'écart du pays, non par orgueil, mais parce que c'est sa nature. Sans prétendre rivaliser avec les grands crus, le vin du Vully, rouge ou blanc, est d'une saveur et d'un goût du terroir bien marqués; un vin original comme le pays et ses habitants, agréable à boire avec un morceau de délicieux gâteau de cette région confectionné selon une recette ancestrale transmise de génération en génération.

Et comme nous approchons de la traditionnelle Fête des vendanges qui déroulera ses fastes le quatrième week-end de septembre, la rédaction du FRILL s'est entretenue quelques instants avec un vigneron-encaveur de Môtier, Francis Chautems, qui se dévoue au sein de multiples organisations viticoles, en qualité de président de l'Asso¬

ciation des vignerons-encaveurs du Vully fribourgeois et de la Société du caveau des vignerons-encaveurs, comme pro¬

cureur de la Confrérie des vignobles fribourgeois et vice- président de la Fédération romande des vignerons.

Francis Chautems, président de l'Association des vignerons-encaveurs du Vully.

G. Bd

INTERVIEW FI - Monsieur le président, auriez-vous l'amabilité de nous présenter le vignoble vulliérain?

Une partie du vignoble de Francis Chautems, à Môtier.

Francis Chautems - Celui-ci compte à l'heure actuelle quinze vignerons-encaveurs professionnels qui cultivent leurs propres vignes, dont ils sont propriétaires. Dix d'entre eux, en plus de leur produc¬

tion, achètent la récolte de rai¬

sin de 120 autres vignerons qui, à côté de leur profession d'agriculteur, maraîcher ou ouvrier, exploitent une parcel¬

le de vigne. Dans le vignoble du Vully fribourgeois, qui s'étend sur 102 ha, il se cultive 80% de chasselas, 15% de pi¬

not noir et 5% de spécialités, comme le chardonnay, l'œil de perdrix, le riesling-sylvaner, le pinot gris et blanc, le traminer, le Freiburg, etc. Une produc- FRIBOURG ILLUSTRE N° 18

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VINS D D

1 A ' P O

: » L I L A G

T |

VULLY

Les encaveurs du Vully fribourgeois BIOLLEY Jean-François Môtier 73 21 49 BURNIER Renaud Nant 73 14 44 CHAUTEMS Francis Môtier 73 12 09 CHERVET Bel-Air Praz 73 14 14 CHERVET François Praz 73 18 18 CHERVET Jean-Daniel Praz 73 17 41 CHERVET Louis Praz 73 17 41 A. DERRON & FILS Môtier 73 14 61 DERRON Jean-Bernard Nant 73 1180 GUILLOD Gustave & Fils Praz 73 17 44 CAVE DE L'HÔPITAL de Morat Môtier 73 19 10 A. SCHMUTZ & FILS Praz 73 16 30 PELLET Michel Praz 73 16 47 ÉTAT DE FRIBOURG Mur 73 16 88 SIMONETEric Môtier 73 14 93 BESSE Alain Mur 73 12 40

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ACCÈS DIRECT AU LAC (Fermé le mardi soir et le mercredi tout le jour)

ESTAVAYER 037/632288 SUGIEZ 037/73 18 13

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Croquis de saison zrjj

VULLY FRIBOURGEOIS

tion qui représente un million de litres par année et qui se vend à raison de 50 à 60% au

- A quel facteur attribuez- vous le succès des vins du Vully?

augmenter la surface de son vignoble. Il est d'autre part de mon devoir de relever ici la parfaite entente qui existe entre les vignerons-encaveurs du Vully qui œuvrent sans ces¬

se à l'amélioration de la quali¬

té des vins et à leur vinifica¬

tion, ainsi qu'à obtenir

Un vignoble qui se mire dans le lac de Morat. photo tafani

domicile des vignerons. Bien que les Fribourgeois soient de plus en plus nombreux à s'in¬

téresser à nos vins depuis que nous avons manifesté notre présence au Comptoir de Fri- bourg, la clientèle la plus im¬

portante nous vient de Suisse alémanique, en particulier des cantons de Berne, Bâle et Zu¬

rich. Le chasselas, vin blanc très prisé par les connaisseurs, est également écoulé dans quelques restaurants et par des dépositaires régionaux.

- Cela vient pour une grande partie de la formation acquise par la plupart des vignerons- encaveurs à l'Ecole d'oenolo¬

gie de Changins, mais aussi grâce aux nouvelles installa¬

tions de vinification. Le rema¬

niement parcellaire a, quant à lui, eu non seulement pour ef¬

fet de sauver le vignoble du Vully, mais il a permis un re¬

groupement des vignes. Ce¬

pendant, pour une raison d'al¬

titude et de climat, notre région n'est pas autorisée à

l'appellation d'origine contrô¬

lée (AOC) pour la récolte 1997.

- Qui se charge à l'heure ac¬

tuelle de la vinification des vins du château de Mur?

- Ce sont trois vignerons- encaveurs de Môtier: Jean- Louis Bôle, Eric Simonet et moi-même. Etant donné qu'un vigneron de cette cave se char¬

ge de l'entretien du vignoble et de la récolte, nous nous oc¬

cupons uniquement de la vini-

Une pierre qui témoigne le rema¬

niement parcellaire du Vully.

fication des vins du château de Mur et de ceux de l'Etat de Fribourg, qui est propriétaire de vignes dans la commune précitée.

- Comment se présente la ré¬

colte 96?

- Malgré une légère chute de grêle en juin, laquelle n'a pas été trop dévastatrice pour le vignoble, la récolte de cette année promet un bon millési¬

me. Pour déterminer la date à laquelle devra avoir lieu la vendange, les vignerons-enca¬

veurs parcourent les vignes à fin septembre, afin d'examiner l'évolution de la maturation et la qualité du raisin. En géné¬

ral, elle se fait durant la pre¬

mière quinzaine du mois d'oc¬

tobre et ce sont quelque 200 personnes qui, de divers hori¬

zons, viennent chaque année donner un coup de main aux vignerons-encaveurs.

- Dans quel but le caveau de Môtier a-t-il été aménagé?

- Compte tenu que la plupart FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

(12)

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(13)

Croquis de saison

VULLY FRIBOURGEOIS

des caves du Vully sont trop exiguës pour accueillir des vi¬

siteurs qui sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à vou¬

loir découvrir la vinification des vins, nous avons jugé qu'il était préférable de créer un ca¬

veau destiné essentiellement à la promotion de nos produits.

Son aménagement par la com¬

mune du Haut-Vully dans un ancien restaurant de Môtier a coûté 200 000 francs. D'autre part, chaque vigneron-enca- veur qui présente ses vins dans ce caveau a été sollicité à ver¬

ser un montant de 5000 francs.

Un cadre très agréable qui fa¬

cilite les contacts et qui ac¬

cueille régulièrement des hôtes pour un apéritif ou un cocktail.

La culture des légumes.

- La Fête des vendanges n'est-elle pas favorable ou bénéfique à la promotion des vins?

- Cette manifestation est en quelque sorte la bénichon du Vully fribourgeois. Elle aura lieu comme d'habitude dans le village de Praz, qui se prête admirablement à cette fête en plein air qui aura lieu les 21 et 22 septembre. Chiètres sera la commune invitée de l'édition 96, tandis qu'un cortège placé sous le thème «Le chat-viez- vous?» parcourera la localité précitée. C'est en effet en 1980 que la Société de déve¬

loppement du Vully, d'entente avec les sociétés locales, a dé¬

cidé d'organiser une Fête des vendanges, dont la première a

Le séchage des oignons.

eu lieu en 1981. Celle-ci a un impact très positif, tant sur le plan touristique que sur celui PHOTOS G. BD

de faire connaître notre région et nos sociétés culturelles et sportives. Ce sont d'ailleurs celles-ci qui tiennent les bars et guinguettes et qui se char¬

gent de la vente de quelques milliers de bouteilles de vin en l'espace d'un week-end. Ces sociétés se ravitaillent auprès du comité d'organisation de la Fête des vendanges, où chaque vigneron-encaveur a l'obliga¬

tion d'amener chaque année 400 bouteilles de blanc et 50 bouteilles de rouge. Faites le calcul avec le nombre de vi¬

gnerons et vous saurez com¬

bien de flacons sont vendus durant la manifestation!

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

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Ellipses

Ah! les belles bacchantes /l y a de fort célèbres moustaches. Celle de Charlie Chaplin, amusante et

cocasse; celle de Clark Gable, séduisante à craquer; celle de Georges Brassens, poétique et tendre; celle de Salvador Dali, pittoresque et extravagan¬

te; celle d'Adolf Hitler, démente et psychotique; celle de Jean Tinguely, artis¬

tique et loufoque; celle de mon ami Fred, guerrière et normande; celle de Charly, mon beau-frère, drue et piquante; et enfin celle de mon rédacteur en chef, joviale et inimitable.

A la mode ou non, elle a ses férus et ses fidèles. Certaines dames en raffolent.

Elle a un côté sexuel indubitable. Blonds ou bruns, elle sied à ravir à certains messieurs. Qu'elle soit en croc, en brosse, à la gauloise ou sous mille autres formes, elle séduira toujours.

Enquête au poil!

Monsieur, pourquoi portez-vous la moustache, et depuis combien de temps?

Michel, Vuisternens-en-Ogoz: je la porte depuis que j'ai 19 ans, sans raison particulière, comme ça, tout simple¬

ment. Marc, Romont: avant j'avais la barbe, j'ai pris du poids avec l'âge et cela me rendait encore plus gros. Alors je l'ai rasée, mais j'ai conservé ma moustache, cela va faire bientôt 30 ans.

Eloi, Belfaux: plus jeune, je portais la barbe. Elle était très frisée et les poils perçaient la peau. Je faisais de doulou¬

reuses infections. Un beau jour je l'ai coupée, mais j'ai gardé ma moustache, pour équilibrer mon visage. André, Avry-sur-Matran: c'était pour changer de look. Au début je trouvais astrei¬

gnant de m'en occuper. Je l'ai rasée et puis je l'ai laissée repousser. Mais toutes les femmes n'apprécient pas. La mienne? Elle est habituée, ça fait 9 ans.

Patrick, Villars-sur-Glâne: eh bien je ne sais pas pourquoi je la porte. C'est comme ça, je l'ai toujours eue, cela me demande peu de soins. Richard, Payerne: c'est à cause de ma femme, elle adore. Elle dit que cela me rend sexy. Parfois j'en ai marre, mais j'ai pas le choix, si je veux garder ma femme, je dois conserver une moustache. Bernard, Cousset: pourquoi? Pour cacher une vi¬

laine cicatrice, tout bêtement. C'est pas

que j'aime, mais je n'ai pas d'autres so¬

lutions. Rodolphe, Fribourg: ce sont mes enfants qui commandent! Papa doit avoir la moustache, c'est plus viril.

C'est vrai que cela me donne un petit air

Fred, fier de sa moustache, la plus belle du canton.

guerrier. Sébastien, Bulle: c'est pour ressembler à Einstein, ce mec était telle¬

ment intelligent, je me dis que ses bac¬

chantes y étaient pour quelque chose,

Charly, sa moustache et ses bretelles.

c'est sûr! Raymond, Châtel-St-Denis:

pourquoi? Surtout à cause de ma vilaine dentition. Une moustache c'est moins coûteux que le dentiste. Derrière les poils, on ne voit plus rien. Pratique non?

Les avis divergent d'un individu à l'autre. Que ce soit par coquetterie, par changement ou par habitude, la mous¬

tache intrigue, se remarque, fait rire ou s'apprécie, mais dans tous les cas elle ne passe pas inaperçue à la vue ou lors d'embrassades. Et comme le dit si bien le dicton: un baiser sans moustache, c'est comme un jour sans soleil!

Marinette Jaquier FRIBOURG ILLUSTRE N° 18

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? du Frill

COMPTOIR DE FRIBOURG

L'optimisme est de mise

Ly idée d'un comptoir est avant tout économique, telle une foire aux provisions qui était sa première dénomination. Sous tous les climats, dans tous les pays, à tous les échelons le commerce exerce un pouvoir de séduction et constitue le facteur essentiel de prospérité d'un peuple. Fribourg, dont on sait que l'économie se fortifie d'année en année, n'a pas échappé à l'attrait que suscite un comptoir. A dire vrai, cette ville a donné le ton à ce genre de manifestation dans le canton. Les pionniers de cette exposition y ont cru et aujourd'hui leur initiative porte ses fruits. Nous n'irons pas jusqu'à verser des larmes sur la défunte «Foire aux provisions», mais nous voulions l'évoquer, pour mettre mieux en relief le sens du Comptoir de Fribourg. Ce dernier a toujours réussi à présenter un saisissant tableau des diverses activités du peuple fribourgeois.

Durant dix jours, l'agriculture, l'artisanat, l'industrie et le commerce seront réunis sous le même toit, où l'on va sentir et entendre le pouls économique de la cité et du canton, lequel aura pour effet de traduire d'une manière concrète les efforts de tous ceux qui œuvrent au maintien et au développement de notre économie. L'édition 96 aura d'autre part une signification toute particulière, en ce sens qu 'elle sera honorée de la présence de la République et Canton de Genève en qualité d'hôte d'honneur. Et pour connaître les ob¬

jectifs du prochain Comptoir de Fribourg qui ouvrira ses portes le 26 septembre, la ré¬

daction du FRILL a rencontré Charles Rossier, président du comité d'organisation de cet¬

te exposition commerciale, qui nous a aimablement accordé une interview pour les lecteurs de notre magazine.

G. Bourquenoud Vue de la ville de Fribourg. PHOTOS G. bd

INTERVIEW de M. Charles Rossier, président du Comptoir

de Fribourg

FI - Depuis quand existe le Comptoir de Fribourg, où a-t-il été organisé et depuis quand assumez-vous la pré¬

sidence de cette importante manifestation économique?

Charles Rossier - Il a été créé en 1960 et a lieu tous les deux ans. L'édition 96 sera la 18e du nom et se déroulera du 26 sep¬

tembre au 6 octobre. A ses dé¬

buts, ce n'était qu'une foire aux provisions qui se tenait dans le quartier du Bourg, plus précisément à la Grenette.

Après quelques années de ca¬

rence, cette foire est devenue le Comptoir de Fribourg qui s'est installé aux Grand- Places, puis vu le succès gran¬

dissant de cette exposition sur l'industrie, l'artisanat et le FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

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■L L'invité du Frill

GENÈVE AU COMPTOIR DE FRIBOURG

commerce, elle fut hébergée durant de nombreuses années à la halle sise à proximité des jardins du Domino. Au fil des ans, grâce au dévouement et au dynamisme des organisa¬

teurs, ainsi qu'avec l'agréable concours de divers services de la ville de Fribourg, cette ex¬

position commerciale et con¬

viviale prit de l'ampleur et pour la première fois, en 1994, elle passait le cap des 100000 visiteurs.

L'année 94 fut aussi pour moi ma première expérience com¬

me président du Comptoir.

Sans qu'il soit question d'or¬

gueil, un tel résultat était la juste récompense d'un béné¬

volat actif que je m'empresse de partager avec les vingt membres du comité d'organi¬

sation, lesquels sont répartis entre les membres de l'Asso¬

ciation fribourgeoise des dé¬

taillants que je préside et la Société des arts et métiers de la ville de Fribourg présidée par Guido Kessler.

- Quels sont les objectifs principaux du Comptoir de Fribourg?

- Sa raison d'être principale est de permettre aux indus¬

triels, artisans et commerçants d'exposer leurs produits au grand public. Il est spéciale¬

ment destiné aux indépendants locaux qui ont de la difficulté à promouvoir le commerce et ne peuvent s'appuyer, comme leurs concurrents que sont les grands distributeurs, sur une stratégie nationale, voire mê¬

me européenne du groupe au¬

quel ils sont affiliés. Le Comp¬

toir de Fribourg leur permet donc de réaliser un plus dans les affaires et de se faire connaître dans un cadre agréable et convivial, qui est aussi une opportunité de ren¬

contres dans la bonne humeur et un esprit de fête.

- Est-il exact que l'édition 96 aura lieu à la Poya et est-ce que le projet d'un bâtiment en dur va se concrétiser dans un proche avenir?

- Vu que cette année le Comp¬

toir de Fribourg sera encore plus grand et plus important que les précédents, nous avons

dû renoncer à l'emplacement habituel et avons choisi le site de la Poya dont l'accès est fa¬

cilité par la sortie «Fribourg- Nord» de la NI2. Cette nou¬

velle formule va provoquer des frais supplémentaires, mais il permettra d'accueillir quelque 280 exposants et de

bénéficier d'une surface agrandie de 1500 m2. La situa¬

tion de la Poya en périphérie de la ville sera un atout bien¬

venu pour une telle exposition, en ce sens que nous dispose¬

rons d'un millier de places pour le parcage des véhicules et cela dans un proche péri¬

mètre. Nous avons d'autre part acquis la collaboration des transports publics qui vont as¬

surer un horaire optimal de¬

puis la ville et la gare CFF du¬

rant toute la durée de ce Comptoir.

Pour ce qui est de la nouvelle construction qui abritera cette exposition bisannuelle, un projet a été lancé par les orga¬

nisateurs du Comptoir de Fri¬

bourg. Soutenu par l'Etat, la Ville et les communes de la ré¬

gion, il a d'autre part reçu

l'appui des EEF, des Telecom et de l'ECAB. Le 19e Comp¬

toir aura très certainement lieu dans cette nouvelle réalisation à Granges-Paccot.

- Avec la République et Can¬

ton de Genève, le Comptoir de Fribourg de cette année Genève avec son jet d'eau et Swissair à l'approche de l'aéroport de Cointrin. photo pierre jaeger, lelignon

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

(17)

GENÈVE AU COMPTOIR DE FRIBOURG

sera-t-il honoré d'un hôte de marque?

- En effet, ce canton viendra à Fribourg avec une délégation de 450 personnes le samedi 28 septembre, journée officielle de la République et Canton de Genève. Un cortège, emmené par cinq conseillers d'Etat, le

Corps de musique de Land¬

wehr, la Fédération genevoise des costumes, la Compagnie 1602, le groupe folklorique

«La Colombière» du Grand- Saconnex, les fifres et tam¬

bours du Conservatoire popu¬

laire de l'Université de Genève, le chœur mixte fri-

bourgeois «Moléson» d'Onex, la Compagnie de carabiniers 72, etc., parcourera la ville de Fribourg de Pérolles à la Poya.

Un stand aménagé au centre de l'exposition présentera les multiples facettes du canton et de la ville de Genève, sa cultu¬

re, ses traditions, son histoire,

le Bour-de-Four, l'aéroport, les vins, les produits agricoles et j'en passe. Il y aura égale¬

ment une taverne dans laquelle les visiteurs du Comptoir de Fribourg auront le privilège de savourer quelques spécialités genevoises.

- Avez-vous des souhaits à exprimer?

- Avec la République et Can¬

ton de Genève comme hôte d'honneur, nul doute que cette 18e édition sera une cuvée spé¬

ciale. Autre nouveauté, tous les jeunes gens et jeunes filles de notre canton et en âge de choisir une profession seront invités à venir visiter le «Villa¬

ge des métiers» du Comptoir de Fribourg, ce qui leur per¬

mettra de se familiariser avec le métier de leur choix et de re¬

garder l'avenir avec sérénité.

Et comme l'optimisme est de mise, je souhaite que cette ex¬

position 1996 soit favorable aux exposants, qu'elle apppor- te un peu de beurre sur les épi- nards de nos industriels, arti¬

sans et commerçants, pour que vive l'économie du canton et ville de Fribourg.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud Le chœur mixte «Moléson» d'Onex.

Lorsque la musique se fait image En 1987, lors de la publication

de l'anthologie de la musique fribourgeoise, les responsables de la société «Musica Fribur- gensis» eurent l'idée, déjà ap¬

pliquée dans les années 50 à 60, de commander à des ar¬

tistes les pochettes de disques.

Les éditions «Euterpe» sou¬

haitent à leur tour de confron¬

ter des artistes plasticiens à une forme musicale. A cet ef¬

fet, une exposition est organi¬

sée au Musée singinois de Ta- vel du 28 septembre au 13 oc¬

tobre, où chacun a ainsi le privilège de découvrir la mu¬

sique et les couvertures de CD illustrées par des artistes.

Les «20 heures de musique»

de Romont

Plus de mille musiciens vont se rencontrer le 28 septembre

pour les «20 heures de mu¬

sique». Ce marathon musical débutera au petit matin à l'ab¬

batiale de la Fille-Dieu, où les moniales chanteront les vi¬

giles. Septante-cinq groupes ou musiciens animeront cent trente-quatre heures de concert! De quoi satisfaire tous les amateurs de belle mu¬

sique.

G. Bd

ALJGEN-MUSIK

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

(18)

Horoscope

STARSCOPE

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21 mars-20 avril Si vous êtes parent, vos enfants ne ces¬

seront de vous réclamer. Ils ont besoin d'être proches de vous, mais ce dont ils peuvent se passer ce sont vos leçons de morale. Sur le plan profes¬

sionnel. c'est la lutte, le conflit perma¬

nent avec vos supérieurs hiérar¬

chiques.

TAUREAU 21 avril-21 mai Côté travail, on ne peut pas dire que ce soit très rose. Vous avez horreur de faire des courbettes, mais vous devez accepter les règles que vous impose votre employeur. Restez sur vos gar¬

des et essayez d'être agréable. Faute de quoi cela vous retombera dessus.

GÉMEAUX 22 mai-21 juin

Cette semaine, vous aurez l'impres¬

sion que les charges seront trop lourdes à porter. Vous avez des res¬

ponsabilités qui en fait reviennent à ceux qui vous entourent. Pendant cette période, vous devrez éviter de conclu¬

re des affaires trop rapidement.

CANCER 22 juin - 22 juillet Il semblerait que votre succès profes¬

sionnel fasse des jaloux. Notamment dans votre entourage familial. C'est donc le moment de les faire sortir de votre vie privée avant qu'ils ne vous rendent malade. Côté forme, rien à dire.

LION 23 juillet-23 août Préoccupez-vous de vos proches, faites en sorte d'être aux petits soins avec votre partenaire. Il ou elle sera ravie, et en retour vous recevrez une montagne de câlins. Si vous pratiquez un sport nautique, soyez d'une grande prudence.

VIERGE 24 août - 23 septembre Sur le plan familial, vous aurez le cœur sur la main, si un membre de votre famille vous demande de l'aide, c'est tout à votre honneur. Côté santé, si vous vous sentez fatigué, prenez des vacances, essayez de vous isoler pour faire le point. Cette semaine, les fi¬

nances feront grise mine... vous ris¬

queriez de regretter.

BALANCE 24 septembre - 23 octobre Un membre de votre famille vous pré¬

occupe. Et vous aurez tendance à lui accorder tout votre temps libre pour discuter et l'aider. En ce qui concerne l'argent et le travail, il y a un ralentis¬

sement, mais à la fin de la semaine vous repartez de plus belle.

SCORPION 24 octobre - 22 novembre C'est le moment ou jamais de vous oc¬

cuper de vos projets, de votre famille et surtout de votre partenaire. Vous avez faim et soif d'amour, mais eux aussi ont besoin de vous... Les mo¬

ments passés avec eux seront des plus délicieux.

SAGITTAIRE 23 novembre - 21 décembre La famille réclame plus que jamais votre attention en ce moment. Le seul problème c'est que du côté travail vous avez beaucoup de soucis. Et vous ne pouvez pas mener les deux de front.

Expliquez-leur, ils seront à même de comprendre et pourront vous soutenir.

CAPRICORNE 22 décembre - 20 janvier Cette semaine, Les célibataires pour¬

ront faire des rencontres intéressantes.

Ils ou elles ne devront toutefois pas se précipiter dans cette nouvelle relation, mais plutôt apprendre à connaître da¬

vantage cette personne.

VERSEAU 21 janvier -18 février Vous vous préparez pour la rentrée et vous vous dites que cette année vous prendrez les choses avec moins d'énervement. Au travail, vous vous sentez plus sûr de vous. Vous semblez être davantage habile et vous vous préoccupez moins de l'opinion des autres. C'est tout à votre avantage...

POISSONS 19 février-20 mars Dans votre couple, les choses se gâ¬

tent. Une discussion assez dure est à prévoir avec votre partenaire. Essayez de calmer les choses au lieu de les en¬

venimer. Sur le plan de la santé, votre stress vous joue bien des tours.

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Beauté

Le nouveau Guerlain,

un fantasme de parfumeur

Le grand parfumeur parisien Guerlain connaît ses plus beaux succès avec des «jus» orientaux: Shali- mar, Samsara... alors que la majorité des femmes aiment les «fleuris». Pour elles, Guerlain lance «Champs-Ely¬

sées», dont l'accord principal - fantasme de parfumeur jamais encore réalisé - est donné par le mimosa. Un par¬

fum pour être bien avec soi-même, naturel, frais, gai et op¬

timiste. Un parfum poudré et subtil habillé de cette couleur qui rend sûre de soi: rose flamboyant.

60% des femmes portent des

«fleuris», 15% des «chyprés»

et 25% des «orientaux». Ce sont les accords de base des parfums qui leur valent ces ap¬

pellations... Guerlain, grand parfumeur parisien, joue de toute la gamme, bien sûr. Mais c'est pour ses «orientaux» - Shalimar et Samsara - que le public l'ovationne. Grand par¬

mi les grands, il a décidé cette fois de toucher toutes ces femmes qui aiment les accords fleuris en leur dédiant «Champs- Elysées», un parfum qui vit autour du mimosa, jamais en¬

core utilisé en accord princi¬

pal. Sylvaine Delacourte, con¬

seillère parfum, un «nez», avoue qu'il s'agissait là d'un

«fantasme de parfumeur».

Eclats de rire dans le nez Lorsque vous sentez «Champs- Elysées», vous aurez dans le nez d'abord des éclats de rire.

La note verte, pétillante, pim¬

pante et lumineuse, apportée par la feuille de mimosa, joue avec la note fraîche, lisse, ve¬

loutée et pas obsédante des pé¬

tales de rose. Ensuite, vous goûtez à la gourmandise avec la douce fleur, délicate et va¬

poreuse, de l'amandier rehaus¬

sée par le piquant du cassis, fruit et feuille. Puis vient le mimosa, comme si vous pas¬

siez sous son arbre: tout de so¬

leil et de fraîcheur. Avec lui, ce cousin du lilas dont le sucre at¬

tire des nuées de papillons en été: le buddlleia. Et quand vous serez familiarisée avec votre nouveau parfum, vous apprécierez sa tendresse, la chaleur laiteuse du bois d'amandier alliée à la magie du musc végétal, la graine d'ibiscus... Oui, c'est peut-être cette tendresse poudrée qui

vaudra à «Champs-Elysées»

son grand succès!

Odeurs, couleurs, musique Les odeurs, ce sont des im¬

pressions. Pour certaines, les parfums sentent bien sûr. Mais pour d'autres, ils chantent, ou ils évoquent des couleurs, des images. Les femmes aujour¬

d'hui se parfument d'abord pour elles. Pour le plaisir, leur plaisir. Mais elles savent aussi que les parfums parlent aux hommes. Ils évoquent des bonheurs anciens qu'ils vou¬

draient faire renaître, ils ré¬

veillent des instincts de séduc¬

teurs jamais tout à fait endor¬

mis, ils appellent le baiser, le frisson, le vertige. Une femme devrait toujours placer l'extra¬

it de parfum là où elle voudrait être embrassée.

L'art de se parfumer Et si «Champs-Elysées» sort (le 30 septembre, mondiale¬

ment) d'abord en extrait, en eau de toilette et en lait pour le corps, il existera bientôt dans toute la gamme Guerlain: eau

de parfum, crème parfumée, essences ou huile pour le bain, déodorant... Alors autant ap¬

prendre «L'art de se parfu¬

mer».

L'extrait se pose aux points de pulsation: creux du cou, lobe des oreilles, naissance des seins, creux du poignet et des genoux, dans les cheveux (qui retiennent particulièrement bien les odeurs). Sur les épaules, la nuque et le buste, on joue de l'eau de parfum.

L'eau de toilette, légère et fu¬

gace, complète le parfumage (sur les vêtements, elle assure le sillage... et économise l'ex¬

trait).

La poudre et le talc parfumés fixent sur le corps un halo odorant à haut pouvoir diffu¬

sant. Avec sa concentration proche de celle de l'eau de parfum, la crème parfumée as¬

sure un parfumage profond et tenace... Une caresse qui parti¬

cipe à l'intimité tendre ou aux jeux érotiques. Plus léger, ra¬

pide et discret, le lait parfumé.

Les essences et l'huile pour le bain favorisent la détente, an¬

noncent avec volupté la soirée, le week-end, les vacances. Le déodorant parfumé est un complément, mais en été, pour un parfumage léger, il peut se suffire à lui-même.

Quand on parfume ses vête¬

ments, il faut éviter la soie claire, le satin, le velours, les synthétiques brillants, les étof¬

fes blanches ou pastels. Le cuir et les fourrures n'aiment pas le parfum (pensez à la doublure). Par contre, la laine, le cachemire et les fibres lour¬

des apprécieront... Et parfu- mez-vous avant de mettre vos bijoux, pour ne pas les ternir ni tuer vos perles.

Yvonne Chevalier FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 16

(20)

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Chasse

Les disciples de saint Hubert, leur fusil sur l'épaule, s'en vont à la chasse...

«La même attente fébrile, la surexcitation, les nuits blan¬

ches: j'ai toujours associé la chasse à l'amour», m'a dit un chasseur qui était occupé à nettoyer son fusil. Pour ses adeptes, la chasse demeure sy¬

nonyme de passion. Pourtant, insensiblement, le sentiment a évolué: le prédateur s'est effa¬

cé devant l'écolo, les disciples de saint Hubert se sont quel¬

que peu rapprochés des mi¬

lieux de la protection de la na¬

ture.

Depuis une vingtaine d'an¬

nées, le nombre de chasseurs n'a cessé d'augmenter: ils sont aujourd'hui plus de 5000 en Suisse romande, ce qui ex¬

plique l'effondrement du fonds sauvage du gibier. Pour y remédier, une législation plus sévère a été introduite.

Les cantons romands ont mis sur pied une formation de deux ans, théorique et pra¬

tique, préalable à l'obtention du permis. En plus du travail sur le terrain, le candidat doit désormais connaître sur le

Des bouquetins aux aguets.

bout du doigt les 87 articles de la loi sur la faune et bon nombre de règlements. Il y a beaucoup de candidats à l'ins¬

cription, mais ils sont peu nombreux à réussir les exa¬

mens. Donc il faut vraiment être motivé pour arriver jus¬

qu'au bout.

Peu de femmes

L'origine des chasseurs a aussi changé depuis une décennie.

Restaurateurs ou cultivateurs, ceux qui chassaient parfois en amateurs dans le but d'arron¬

dir leurs fins de mois, ont re¬

noncé. Une peau de renard, qui valait autrefois près de 200

francs, n'en vaut plus que 10 aujourd'hui. Le milieu rural constitue toujours une propor¬

tion importante, alors que les femmes ne représentent que le dixième de l'effectif. Par con¬

tre, les personnes qui exercent des professions libérales sont de plus en plus nombreuses à s'adonner à la chasse, me di¬

sait un ancien président de la Diana. C'est qu'en plus du coût, dissuasif pour les revenus mo¬

destes, il n'est pas évident de se libérer en semaine pour suivre les quinze jours de for¬

mation. Les citadins et les in¬

tellectuels, ceux qui ont perdu le contact avec la nature, éprou¬

vent le besoin de parcourir champs et pâturages, en plaine comme en montagne. Et pour¬

quoi? Parce que la chasse est un jeu qui exige de la ruse de la part des disciples de saint Hubert. Le gibier vous voit, vous sent, vous le perdez de vue dans le brouillard. Même si l'homme se fait roi avec son fusil, la nature demeure la plus forte. G. Bd

AU QUOTIDIEN

En direction de la croix, c'est plus sûr!

Lorsque vous descendez le vil¬

lage gruérien de Gumefens et que vous arrivez vers le com¬

plexe scolaire, vous ne pou¬

vez, selon la signalisation en place, tourner à gauche en di¬

rection de la chapelle, puisque c'est «sens interdit», cyclistes exceptés. Un autre signal,

«sens obligatoire», vous invite à prendre la route de droite, donc en direction de la croix.

C'est plus sûr. Et même si la superstition semble n'être autre chose qu'une crainte mal réglée de la Divinité, l'humour est toujours bon à prendre.

Gibelin

FRIBOURG ILLUSTRE N° 18

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Propos de table

Recette de chasse

SELLE DE CHEVREUIL, SAUCE CHASSEUR

1 selle de chevreuil 1 poireau

3 carottes 3 échalotes 2 gousses d'ail

1 tomate coupée en deux sel, poivre, paprika, moutarde, 4 brins de thym

cognac pour flamber.

Huiler un plat à four, y mettre les légumes, échalotes et ail hachés. Assaisonner et mou- tarder la selle. Mettre 3 noi¬

settes de beurre sur la viande.

Rôtir 20 à 30 min à four bien chaud. Après 20 min de cuis¬

son, flamber au cognac.

Laisser reposer quelques mi¬

nutes, découper et servir chaud.

Buffet de la Gare CHATtl-ST-MNIS

tfPW*0H

Hl fOURHIAU 1

LE GIBIER EST ARRIVE!

Spécialités et menus de chasse Garnitures fraîches maison

Selle, médaillons et civet de chevreuil Médaillons de chamois

Râble et filet de lièvre Entrecôte de sanglier, etc., etc...

RAPPEL

BENICHON DE CHATEL-ST-DENIS 19-20 octobre 1996

MENU DE BÉNICHON Cuchaule et moutarde, soupe aux choux,

jambon de campagne, gigot d'agneau, meringues, crème double, friandises maison

AMBIANCE ET ORCHESTRE Pour réserver vos tables: 021/948 70 80 Tout le personnel, Christiane et Jean-François Litzistorf

se réjouissent de vous accueillir

SAUCE CHASSEUR 100 g de beurre 3 échalotes 3 gousses d'ail

1 blanc de poireau 1 c. à s. de farine

1 c. à s. de jus de rôti ou de fond brun

3 dl de vin rouge 3 dl d'eau

1 poignée de bolets (s'ils sont séchés, les mettre à tremper) sel, poivre, paprika

1 jus de citron

1 verre de cognac, crème à vo¬

lonté.

Faire suer dans le beurre les échalotes, les gousses d'ail ha¬

chées, le blanc de poireau émincé. Ajouter la farine et le jus de rôti.

Mouiller avec l'eau et le vin, ajouter les bolets et assaison¬

ner. Laisser cuire 1 h.

En fin de cuisson, ajouter le cognac, la crème et le jus de citron.

Servir la sauce en saucière.

Tiré du livre

«Cuisine & Traditions au Pays de Fribourg»

Editions Fragnière SA

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

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Hôtel Zum Roten Kreuz 1735 Giffers / Chevrilles

« 037/38 11 25 Fax 037/38 20 88 SPÉCIALITÉS DE LA CHASSE

dès l'ouverture

CIVET - MÉDAILLONS ET SELLE DE CHEVREUIL Spaetzlis frais et garniture maison

+ MENU GASTRONOMIQUE DE CHASSE Veuillez réserver vos tables au 037/38 11 25 Famille T. Zbinden-Theurillat / Fermé le mardi

1752 Villars-sur-Glâne Fam. N. Guinnard

Tél. 037/41 12 80

LA CHASSE EST OUVERTE EN SPÉCIALITÉ: SELLE DE CHEVREUIL

AU PRIX DE FR. 30.— par pers.

et divers autres plats de chasse

Prix spécial AVS: Fr. 13.— tous les jours, y c. le dimanche Prière de réserver vos tables

L0Cal ^fâ^ioMAND POÎnt COUrSeS

HOSTELLERIE ST-GEORGES

Gruyères

LA CHASSE TRADITIONNELLE En exclusivité, Symphonie de chasse

«Les 3 filets»

Menu St-Hubert

*★*

Extrait de notre carte:

Selle de chevreuil, râble de lièvre, entrecôte de cerf Terrasse panoramique chauffée

Réservation souhaitée

© 029/6 22 46 Salle banquets 20-200 places

CET AUTOMNE C'EST La Charbonnade Charbonnade au feu de bois

au-dessous de cheminées individuelles, dès Fr. 33.—

Entrecôte US-BEEF sur ardoise, Fr. 32.—

La Brasserie Plats ravigotants Menus du jour, Fr. 14.50 La Véranda (jardin d'hiver) Suggestions gourmandes au gré du marché:

LA CHASSE

Dominique et Denise Gapany (Bosshard) Tél. 037/28 29 29

Au Schœnberg, rte de Tavel 4 Parking gratuit de 200 places

HOTEL DE LA CROIX-BLANCHE

Restaurant bu Cïjebaïfer

1723 MARLY Rte de la Gruyère 8 Tél. 037/85 93 53 Fax 037/85 93 50

Menu St-Hubert Terrine de gibier et ses crudités

* * *

Cassolette de champignons à la crème de la Gruyère

* * *

Médaillons de chevreuil aux 3 poivres ou

Cailles désossées aux raisins

* * *

Meringues vermicelles Menu complet: Fr. 48.— par pers.

Fr. 22.— par enfant Salles pour banquets et séminaires AUBERGE-RESTAURANT

la Fleur de Lys 1699 PORSEL (près Oron)

Fam. Ayer-Perroud - Tél. 021/907 10 40

SPÉCIALITÉS DE CHASSE FRAÎCHE Réservez vos tables s.v.p.

Salles à disposition de 15 à 200 places Parking assuré

(24)

Folklore

Folklore de cinq continents animé

d'un esprit de famille entre les peuples

// est des temps et des moments où le public n'espère guère trouver de plaisir parce que certains festivals n 'ont pas le pouvoir de sensibiliser les auditeurs-specta- teurs en quête d'expression. Les Rencontres folkloriques internationales de Fribourg ont par contre le don, par des spectacles hauts en couleur, de réjouir toute une popula¬

tion, d'éveiller son cœur, de nourrir son intelligence et de procurer des instants de bonheur et de réconfort au plus petit comme au plus grand.

Fribourg a, malgré les averses, chanté et dansé avec des en¬

sembles venus des cinq conti¬

nents pour un séjour que l'on

espérait baigné de soleil.

Parmi les groupes qui se sont vraiment distingués dans leurs productions, citons la Hon¬

grie, la Croatie, la République de Touva, le Québec et le Bénin. Des applaudissements nourris ont encouragé tous ces ensembles de chanteurs et de danseurs qui, durant six jours, ont défilé dans les rues de la ville, ont fourni des presta¬

tions de qualité à l'aula de l'Université, dans les jardins du Domino, à la halle des fêtes et en guise d'un chaud «Au re¬

voir», un spectacle final d'une extraordinaire beauté, présen¬

té par Jean-Claude Gigon (20e

participation) à la Halle Ste- Croix.

Selon le président de ces Rencontres, ce sont près de 30000 personnes qui se sont déplacées dans la capitale du canton pour vivre ces divertis¬

sements folkloriques en salle et en plein air. Cela fait moins que d'habitude, mais sur le plan de la culture et de l'amitié entre les peuples, ce fut à nou¬

veau une très bonne cuvée et une réussite. Le comité d'or¬

ganisation, que préside Chris- FRIBOURG ILLUSTRE N° 18

24

(25)

Folklore

tian Morard, peut être fier de fêtes folkloriques qui tiennent cette édition qui a laissé une

profonde impression au public fribourgeois et pour le travail qu'il accomplit d'année en année pour offrir à la popula¬

tion du Pays de Fribourg des

leurs promesses et qui sont en plus une réelle ouverture sur le monde.

Texte et photos:

G. Bourquenoud

AUCUN CACHET POUR LES GROUPES

Bien que près de 300 personnes œuvrent bénévolement à la parfaite coordination de ces Rencontres, le budget se monte à 500000 francs. Et pourtant les chanteurs et danseurs ne touchent que huit francs par jour comme argent de poche.

C'est mince, dit l'homme de la rue, mais il faut savoir que les acteurs de ce festival du folklore sont nourris et logés, que les frais de transport et d'hébergement sont également couverts par les organisateurs. Par contre, les groupes ne bénéficient d'aucun cachet et le voyage est à leur charge.

Certains d'entre eux font plus de vingt heures de car.

G. Bd

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

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Huitième district

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

FRIBOURGEOIS DU CANTON DE NEUCHATEL AU VAL-DE-TRAVERS

Une journée enrichissante et conviviale

Parier sur un ciel bleu alors que les prévisions de la météo oscillent vers la pluie et que l'air est déjà frisquet en montagne... et gagner le jour des retrouvailles, c'est là un coup de chance pour la Société des Fribour- geois du Val-de-Travers - Ste-Croix qui, le dimanche 1er septembre, organisait le traditionnel pique-nique inter¬

sociétés du Giron du canton de Neuchâtel. Sur les sept sec¬

tions que compte ce dernier, six étaient représentées à cette manifestation qui s'est déroulée dans l'ancienne chapelle catholique des Bayards.

Cette coutume qui date de plu¬

sieurs décennies permet aux Fribourgeois établis au Pays de Neuchâtel de se rencontrer, de mieux se connaître et de fraterniser dans une ambiance qui est la leur, raison pour la¬

quelle ils étaient près de deux cents à s'être déplacés aux confins de ce canton pour par¬

tager ces quelques instants de bonheur. Ernest Magnin, l'in¬

fatigable président de la sec¬

tion du Val-de-Travers, a réser¬

vé un accueil très chaleureux à ses compatriotes et leur a ex¬

primé la joie profonde de tous

les membres de la société du Vallon d'accueillir autant d'amis et d'hôtes d'un jour.

Un rassemblement qui était animé par le jeune trio cham¬

pêtre «L'Echo du Creux du Van», le chœur mixte «Molé- son» de La Tschaux, les Gais sonneurs de cloches et cors des Alpes «L'Echo des tour¬

bières» des Ponts-de-Martel.

Mais aussi le plaisir de savou¬

rer une succulente soupe aux pois mijotée par Daniel Ma¬

gnin, du jambon de la borne et des spécialités de bénichon de la Gruyère. Un excellent repas

Le président des Fribourgeois du Val-de-Travers - Ste-Croix, son épou¬

se Suzanne et deux de ses petits-enfants.

complété par un message de Gérald Pauchard, président du Giron neuchâtelois et vice- président de l'Association Jo¬

seph Bovet.

Placée sous le signe de la dé¬

tente et de l'amitié, cette ren¬

contre qui fut enrichissante par Les présidents des cercles réunis autour de Gérald Pauchard, président du giron.

La soupe aux pois mijotée par Da¬

niel Magnin.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 18

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Références

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