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Business plan. du groupement forestier. Avenir Forêt

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Academic year: 2022

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Business plan

du groupement forestier Avenir Forêt

Principe: « Groupement forestier » d’investissement visant une gestion écologique des forêts

Période : 2013-2018

Date: 24/09/2013

Auteurs: Susanne BRAUN, Pierre DEMOUGEOT

La Veyssarie 24620 MARQUAY 06 44 75 37 22

avenir.foret@gmail.com

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Sommaire

1. Résumé et points clefs ...4

« Avenir Forêt » en quelques lignes...4

Objectifs et structure...4

Description des activités du GF et de son modèle d’exploitation...5

Description technique de la gestion sylvicole des forêts du GF...5

Statut juridique...6

Structure du capital social ...6

2. Statuts juridiques ...6

Structure légale ...6

Capital social et nature des apports ...7

Associés ...7

Scénarios de sortie envisagés ...8

Fiscalité ...8

3. Présentation des gérants...8

Présentation des porteurs du projet ...8

Susanne BRAUN...9

Pierre DEMOUGEOT ...9

4. Contexte, opportunités et innovations ...10

Contexte et opportunité de la création du groupement forestier « Avenir Forêt » ...10

Caractère innovant d’« Avenir Forêt »...11

Liste des services réalisés par la gérance ...13

5. Analyse de marché ...14

Marchés et clients ciblés par la vente des produits...14

Résultats d’enquête...14

Zone géographique ciblée pour l’achat de parcelles forestières...15

Offre de produits couverte par « Avenir Forêt »...15

Concurrence (directe et indirecte) ...15

6. Modèle économique ...16

Sources de revenus...16

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Canaux de distribution...16

Partenaires potentiels...16

Clients potentiels ...16

Politique de prix ...16

Stratégie commerciale...17

Investisseurs potentiels ...17

7. Budget prévisionnel ...17

Estimation des revenus ...18

Estimation des coûts ...19

Synthèse et conclusions du budget prévisionnel ...21

Scénarii d’entrées au capital de différents investisseurs types...22

Annexes...23

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1. Résumé et points clefs

« Avenir Forêt » en quelques lignes

Le but de ce « Groupement foncier Forestier » (GF dans la suite du texte) est de mettre en œuvre une gestion forestière durable sur le plan économique, écologique et social. Ainsi cette gestion se fera sur le long terme afin de réaliser un placement sûr et fiable de l’épargne tout en ayant une action utile et concrète sur l’environnement. Ce GF propose donc un placement « refuge » par le biais d’une gestion saine d’un écosystème produisant un profit régulier.

Objectifs et structure

Le groupement forestier achètera des forêts en France sur une surface-objectif d’au moins 200 ha. En effet, le prix des terres en France est encore bien inférieur à ce qu’il peut être dans les pays voisins d’Europe occidentale : 3 000 à 10 000 euros / ha contre 10 000 à 20 000 euros / ha en Bavière (Allemagne) par exemple. Afin d’optimiser l’investissement forestier, le groupement achètera plusieurs parcelles forestières de plus de 10 ha d’un seul tenant. En effet la diversification des essences (résineux, feuillus) et donc des produits (bois d’œuvre, bois de feu, etc) permettra de diminuer les risques liés au marché (faire jouer la concurrence entre acheteurs et étendre son réseau de commercialisation) ou liés aux aléas sanitaires et climatiques. De même, ces parcelles pourront se situer dans des régions différentes sur l’ensemble du centre et du sud-ouest de la France. Les forêts achetées auront un âge minimum de 30 ans afin de pouvoir dégager des revenus immédiatement.

Ainsi la gestion des peuplements en devenir aura un impact fort sur l’amélioration des peuplements.

Dans la mesure du possible l’objectif sera de faire croître le groupement forestier pour atteindre 1 000 à 2 000 ha de forêts gérées que cela soit par des apports nouveaux ou par réinvestissement des bénéfices.

Les associés de ce groupement forestier sont exclusivement des personnes physiques souhaitant sécuriser leur épargne dans un placement réel de long terme. Ainsi en sont exclus d’office toute personne morale, entreprise, banque, association, etc. Chaque associé selon son apport est propriétaire d’un certain nombre de parts du groupement forestier qui est une société civile enregistrée et certifiée par un notaire (1 part = 10 euros).

L’objectif est une gestion forestière patrimoniale « en bon père de famille » sur le long terme visant à accroitre le capital forestier du groupement et tendant à dégager au minimum 1% de dividende (=rendement net hors avantages fiscaux) une fois que la structure sera bien établie et équilibrée. Le surplus éventuel pourra être par exemple directement réinvesti. Néanmoins c’est évidemment l’assemblée générale annuelle des associés qui est souveraine pour décider de l’utilisation des bénéfices.

Afin de pérenniser le GF les associés doivent s’engager à conserver leurs parts pour une durée minimum de 5 ans à compter de leur achat et à ne pas recevoir de dividendes sur cette période de consolidation. Néanmoins l’associé peut étaler ses investissements sur 5 ans afin de bénéficier chaque année du dispositif fiscal incitatif spécifique à la forêt : « DEFI-Acquisition ». Ce dispositif peut représenter jusqu’à 1 026 euros de déduction sur l’impôt sur le revenu annuellement pour une

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personne seule (2052 euros par an pour un couple). Ces avantages fiscaux sont validés par une durée minimum de possession des parts de 8 ans. Il est évident que l’échelle de temps sur laquelle joue la forêt est bien plus longue et qu’il est préférable que les associés placent leur épargne sur le long terme. Néanmoins, un accent particulier est mis sur la liberté des associés à disposer de leur épargne et une trésorerie renforcée permettra au GF de racheter leurs parts si besoin était.

Description des activités du GF et de son modèle d’exploitation

Les revenus seront produits principalement par l’exploitation et la vente des bois : bois d’œuvre, bois de feu, bois précieux. Ainsi la gérance du groupement se chargera de l’expertise foncière, de l’achat des parcelles, de la rédaction du plan de gestion, du marquage des coupes, de l’organisation et de la maîtrise d’œuvre des chantiers d’abattage, et de la commercialisation des produits. Afin de maximiser le profit, une intégration maximale des marges sera effectuée : vente des bois déjà abattus et façonnés en bord de route, réalisation en interne de l’ensemble de la gestion. Si besoin est, des plantations, des enrichissements ou des travaux d’aménagements nécessaires seront également réalisés et/ou supervisés par les gérants (deux ingénieurs forestiers polyvalents). Aux revenus du bois s’ajouteront ceux de la location de la chasse et éventuellement d’autres produits forestiers non ligneux ou services selon les opportunités : pêche, champignons, miel, prestation rémunérées à destination des scolaires sur le modèle des fermes pédagogiques, etc.

Description technique de la gestion sylvicole des forêts du GF

La gestion qui sera appliquée aux forêts du GF respectera au minimum les points suivants :

- Système de cloisonnements fixes (chemins d’exploitation) des parcelles afin de préserver au maximum la structure des sols et donc la fertilité des forêts

- Pas de coupes rases à aucun stade de la gestion de plus d’un hectare d’un seul tenant - Pas d’utilisation de produits chimiques, pesticides, engrais ou autres substances pouvant

porter atteinte à l’intégrité des écosystèmes gérés (eaux souterraines comprises) - Certification forestière PEFC avec l’objectif d’atteindre le niveau FSC

- Favorisation de peuplements diversifiés en essences et en structures par une transition graduelle si la forêt achetée est une monoculture

- Dans la mesure du possible, régénération naturelle des peuplements et donc une régulation adaptée des populations de gibiers permettant cette régénération naturelle

- Présence suffisante de bois morts sur pied et au sol comme facteur écologique de biodiversité, de rétention de l’eau et de fertilisation naturelle (minimum 20 m³/ha).

- Diversification des essences permettant la diversification des produits et donc des risques mais également stimulant la biodiversité des forêts

- La chasse est un revenu complémentaire mais pas prioritaire et l’équilibre sylvo-cynégétique est le but recherché

- Au moins 5% des surfaces forestières de chaque forêt seront gérés en réserve intégrale afin de préserver les écosystèmes les plus riches en biodiversité présents sur les forêts du GF

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Toutes ces mesures permettront de préserver et d’augmenter la fertilité du sol qui est le véritable capital du groupement forestier. Ainsi les générations futures bénéficieront de ressources naturelles préservées afin de voir perdurer l’activité du GF dans les meilleures conditions et bien sûr de pouvoir profiter des bienfaits d’écosystèmes sains et fonctionnels.

Statut juridique

Le GF est une société civile avec une structure participative. Chaque associé bénéficie d’un droit de vote lors de l’assemblée générale annuelle au prorata des parts qu’il possède. Chaque année, au cours de cette assemblée générale les gérants présentent aux associés un bilan des activités de l’année écoulée, un bilan financier, une proposition d’orientation pour l’année à venir, etc.

Conçu pour faciliter et stimuler la gestion forestière, le GF est une structure légère et libre dans l’élaboration de ses statuts qui définissent les pouvoirs et les règles. C’est donc l’outil idéal pour regrouper des épargnants souhaitant atteindre le poids financier nécessaire à l’achat de parcelles conséquentes de forêts. Un GF n’est pas une société commerciale (pas d’impôts sur les sociétés) et il lui est donc interdit de faire du négoce de bois ou de la transformation à échelle industrielle. Un arsenal d’aides forestières, de subventions et de défiscalisation est à disposition des GF (travaux, assurances, etc).

Structure du capital social

L’intégralité des parts du GF appartient à des épargnants (personne physique). Le recours aux prêts bancaires est conscrit au strict nécessaire et sera évité dans la mesure du possible. La majeure partie du capital sera investie dans de l’immobilier forestier et une portion réduite de ce dernier sera utilisée pour le fonctionnement des activités du GF. Les apports seront prioritairement faits en numéraire (argent) et la croissance du GF sera assurée par des apports nouveaux et des réinvestissements de bénéfices. Les apports en nature (forêts) seront étudiés au cas par cas mais ne sont pas favorisés.

Les gérants sont parties prenantes en tant qu’associés et investiront la majeure partie de leur capital dans cette structure.

2. Statuts juridiques

Structure légale

« Avenir forêt » est une société civile à vocation forestière spécifiquement appelée « groupement forestier ». C’est donc un contrat passé entre un certain nombre de personnes physiques afin de créer une personnalité juridique dans laquelle chacun détiendra un certain nombre de parts.

Le groupement forestier est une structure légère, peu imposée, conçue spécialement pour la gestion forestière et qui jouit d’une grande liberté dans la rédaction de ses statuts. C’est donc un outil idéal pour des épargnants qui souhaiteraient se grouper pour atteindre le seuil financier leur permettant de faire l’acquisition de parcelles forestières. Cette structure fonctionne classiquement avec une structure de capital en parts. Elle est régie par une assemblée générale annuelle et est administrée par un ou plusieurs gérants qui sont responsables des activités et du bon fonctionnement du GF devant les associés.

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Le GF est donc enregistré par ses statuts juridiques grâce à un acte notarié et est inscrit au registre du commerce et des sociétés (greffe du tribunal de commerce). De plus, il doit bénéficier d’un avis dans un journal d’annonces légales et dans le bulletin officiel des annonces civiles et commerciales.

Le siège social du GF sera dans un premier temps situé au domicile des gérants (Sarlat-la-Canéda en Dordogne).

Capital social et nature des apports

Les apports se feront prioritairement en numéraire (argent), exceptionnellement le cas d’apport en nature (forêts) pourra être néanmoins étudié par les gérants et présenté à l’AG. Afin de pouvoir commencer ses activités le GF devra avoir regroupé des accords de volonté d’apports en numéraires de la part de futurs associés à hauteur de 300 000 euros qui sera son capital social de départ. Le capital social du GF est variable et est appelé à être augmenté chaque année au fur et à mesure des nouveaux apports, ceci permettant l’acquisition de nouvelles parcelles forestières. L’objectif à moyen termes étant de voir le capital augmenter jusqu’à la somme de 1 000 000 à 2 000 000 d’euros afin de pouvoir acquérir entre 200 et 500 ha de forêts.

Les parts sont fixées à une valeur nominale de 10 euros pour des raisons mécaniques de répartition fines entre associés. Néanmoins, un associé devra détenir au minimum 1000 parts, soit une valeur nominale de 10 000 euros pour pouvoir entrer dans le GF. De même, afin de garder un certain équilibre entre associés, ce dernier ne pourra détenir plus de 2000 parts soit une valeur nominale de 200 000 euros ou à termes pas plus de 10% du capital social. Ceci préservera le GF de rivalités internes ou de lutte de pouvoir liés au fait qu’un associé souhaiterait vouloir devenir majoritaire dans le capital du GF. Les bénéfices dégagés (hors frais de fonctionnement) seront prioritairement réinvestis dans l’achat de parcelles forestières afin d’assurer la croissance du GF et de sa valeur.

Associés

Le GF « Avenir Forêt » sera constitué exclusivement de personnes physiques comme associés dont deux seront également gérants de ce GF : Susanne BRAUN et Pierre DEMOUGEOT, tous deux ingénieurs des eaux et forêts. Ainsi en est exclus par mesure de précaution les sociétés commerciales, banques, associations, syndicats, entités publiques ou toutes autres personnes morales. Le GF se limitera à prendre des associés convaincus de la démarche d’« Avenir Forêt » sur le long terme lui permettant de s’assurer un maximum de stabilité de son capital social.

Chaque associé bénéficie d’un droit de vote lors de l’assemblée générale annuelle au prorata des parts qu’il possède. Afin de limiter au maximum les écueils classiques rencontrés par les groupements forestiers plusieurs dispositions statutaires seront prises. Les parts ne peuvent être détenues que par une seule personne physique unique quelque soit son statut marital.

Afin d’éviter la multiplication des associés et leur désintéressement au cours des héritages, cessions de parts, etc ; chaque lot de parts est indivisible et doit être céder à une personne physique unique (dans l’idéal la plus intéressée possible par la chose forestière évidemment).

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Scénarios de sortie envisagés

En cas de volonté d’un associé de se retirer du groupement, le GF possède un droit de préemption sur le rachat des parts de l’associé en question. Ainsi ses parts sont rachetées par le GF sur ses fonds propres et réparties entre les associés restants au prorata de leurs parts dans le GF. Le développement d’une trésorerie suffisante sera une priorité afin de pouvoir assumer cet éventuel rachat. Néanmoins dans le cas où le GF ne pourrait pas subvenir à ce rachat, les associés possèdent également un droit de préemption de second rang.

En cas de volonté consensuelle de dissoudre le groupement, les gérants seront chargés de vendre les forêts du GF afin de pouvoir donner aux associés leurs dus en numéraire.

Fiscalité

Brièvement, les bénéfices sont imposables au titre de l’impôt sur le revenu pour chacun des associés.

18% des acquisitions de parts sont déductibles de l’impôt sur le revenu avec un plafond de 5 700 euros par an pour une personne seule (soit 1 026 euros de réduction d’impôts) et de 11 400 euros par année pour un couple (soit 2 052 euros de réduction d’impôts) avec conservation des parts pendant 8 ans au minimum. De plus lors d’une succession les parts de GF sont imposables seulement à hauteur de 25% de leur valeur (loi Sérot-Monichon). Les plus value sont entièrement défiscalisées à partir de 30 ans. Ainsi il est clair que les dispositifs fiscaux en place pour les GF sont de nature à inciter les associés à conserver leur patrimoine sur le long terme. D’autres avantages existent : ISF, subventions à la création de route forestière, de plantations ou reboisements, déduction fiscale sur l’assurance incendie et tempête, etc. La lecture des statuts est évidemment une nécessité pour toute personne souhaitant investir dans « Avenir Forêt ».

3. Présentation des gérants

Présentation des porteurs du projet

La gérance est composée de deux ingénieurs des eaux et forêts : Susanne BRAUN et Pierre DEMOUGEOT. Les deux gérants se chargent aussi bien de la partie administrative et financière du GF (AG, relations avec les associés, équilibre financier, relation avec l’administration, demandes de subventions) que de la partie technique (gestion forestière, exploitation forestière, commercialisation des produits). Leurs expériences conjuguées et leurs pratiques de la gestion forestière, de l’exploitation forestière, de la commercialisation des bois et de la politique locale (concertation, animation de réunions, règlement des conflits) permettront le bon fonctionnement du GF. Cet encadrement consistant et polyvalent aura aussi pour but d’internaliser au maximum l’ensemble des taches afin de réduire les frais de gestion et d’augmenter les marges en les intégrant (expertise foncière et administrative, réalisation du plan de gestion, des martelages, de la maitrise d’œuvre sur les chantiers forestiers, de la vente des produits déjà façonnés, de la gestion de la chasse, etc).

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Susanne BRAUN est née en 1980 dans la partie forestière de la Bavière (Allemagne) où elle a obtenu son diplôme d’ingénieur forestier et de l’industrie du bois à l’université technique de Munich (TU München, WZW Weihenstephan, LWF Freising). Elle est également titulaire d’un Master en foresterie tropicale obtenu à l’école nationale du génie rural des eaux et des forêts de Montpellier (ENGREF-Agroparistech). Elle a pu par ces biais acquérir les compétences nécessaires à la gestion et à l’exploitation des forêts de manière écologique et profitable. Elle a pu apprendre la gestion forestière, l’exploitation forestière et l’administration lors d’une expérience professionnelle à Rothenbuch dans la région allemande du Spessart (Hêtre, Chêne, Douglas et Epicéa). Elle a également étudié l’impact de différents degrés d’exploitation sur le degré de naturalité des forêts comparativement avec des forêts primaires de hêtre ou des réserves intégrales. En partenariat avec le groupement des petits propriétaires forestiers de Waldmunchen (WBV, Waldbesitzerverband), elle gère et exploite elle-même la forêt familiale dans sa région natale. Ses quatre dernières années elle a été coordonnatrice d’un projet de la coopération internationale allemande (GIZ) se situant dans le bassin du Congo et visant à améliorer la coordination, l’organisation, la planification et l’animation du réseau des institutions de formation forestières et environnementales d’Afrique centrale ainsi qu’à développer une politique de formation à cette échelle validée au niveau interministériel. Depuis 2012 elle vit en France (Dordogne) avec son compagnon travaillant sur le projet de créer le GF « Avenir Forêt ».

Compétences clefs de Susanne BRAUN

Sylviculture proche de la nature, amélioration sylvicole, planification des coupes, martelage des coupes, exploitation forestière à faible impact, maitrise d’œuvre de chantiers forestiers, classement et commercialisation des bois.

Création de dessertes, conservation des ressources naturelles, gestion de la chasse, gestion des risques sanitaires et climatiques.

Communication, publicité, relations clients, négociations, animation de réunions.

Pierre DEMOUGEOT, né en 1981 à Auxerre (Yonne), est passé par le lycée Henri IV, a intégré l’école normale supérieure en Biologie-Ecologie afin d’obtenir un Master en Ecologie, biodiversité et évolution. Puis il est revenu à ses premiers amours en devenant ingénieur du génie rural des eaux et forêts à l’école nationale des eaux et forêts (Agroparistech, Paris, Nancy et Montpellier). Il a multiplié les expériences professionnelles comme conducteur de travaux (entreprise d’élagage, de travaux forestier et d’ingénierie écologique), coordonnateur de projet de coopération internationale (GIZ, Bassin du Congo), ingénieur d’étude chez un expert forestier (Cabinet Coudert en Corrèze). De même, il a pu diversifier ses compétences en travaillant dans le domaine de la chasse (CRPF de Champagne-Ardenne), de l’écotourisme (CRPF Bourgogne, chemin de fer du Cantal) et de la certification forestière (audit FSC au Cameroun et au Congo-Brazzaville). A 30 ans, le moment est venu de concrétiser la somme de ces expériences en utilisant sa polyvalence dans la mise en œuvre d’un projet entrepreneurial complet de gestion forestière : Avenir Forêt.

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Compétences clefs de Pierre DEMOUGEOT

Amélioration sylvicole, planification des coupes, martelage des coupes, exploitation forestière, maitrise d’œuvre de chantiers forestiers, classement et commercialisation des bois.

Inventaire et conservation de la biodiversité, gestion de l’équilibre sylvo-cynégétique, écotourisme, certification forestière.

Administration, comptabilité, communication, relation clients, concertation et résolution de conflits, stratégie d’entreprise.

La complémentarité des compétences des deux gérants, la richesse et la diversité de leurs expériences et approches forestières ainsi que leur complicité professionnelle éprouvée assure à

« Avenir Forêt » une équipe de gestion solide sur laquelle construire une croissance saine et prolifique.

4. Contexte, opportunités et innovations

Contexte et opportunité de la création du groupement forestier « Avenir Forêt »

En contexte de crise il devient difficile de trouver des placements qui assurent à l’épargnant une rentabilité raisonnable pour un risque très faible ou nul. À l’heure où on en vient à douter de la solidité financière d’établissements privés très important et même de gouvernements, il est crucial de pouvoir sécuriser son capital dans une richesse réelle. De même, la pression fiscale grandissante ne permet plus facilement d’avoir une vision claire sur une manière aisée de transmettre un maximum de son capital à sa descendance. L’achat de parcelles forestières permet de solutionner ces deux inquiétudes. En effet, le prix des terres est en constante augmentation en France et cette croissance est très stable (voir graphique sur la page suivante). De plus, ce prix semble très sous évalué en France par comparaison avec les pays voisins d’Europe occidentale (Allemagne notamment). De ce fait, en dehors de toute considération de production de bois, une forêt est un placement sûr et productif de par sa nature même et de par l’inertie que présente le marché du foncier qui est bien moins soumis à fluctuation que celui de l’immobilier bâti par exemple.

À cela s’ajoute évidemment l’accroissement des arbres qui y poussent sans apport financier. Le marché du bois est vaste et les prix peuvent subir des fluctuations mais c’est un marché où la concurrence est inexistante en ce qui concerne l’accès au marché. En effet, les volumes en jeu et la multitude des fournisseurs laissent qui veut vendre son bois au prix du marché sans coût additionnels.

De plus, la production forestière demande très peu de coûts de fonctionnement ce qui permet aux propriétaires de pouvoir attendre facilement jusqu’à cinq ans pour vendre leurs produits sans pertes.

Ainsi cela leur permet d’attendre que les prix soient élevés pour réaliser des bénéfices plus importants. Le bois est également une ressource renouvelable et écologique, un matériau et un combustible à la fois ancestral et innovant qui a le vent en poupe. Le bois révèle chaque jour un peu plus les avantages de son utilisation dans de nombreux domaines par rapport à des matières issues d’industries lourdes et polluantes comme le métal, le béton, le pétrole, ou autres (séquestration du carbone, bois énergie, construction bois, ressource locale et très peu polluante).

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Enfin habituellement, quand les épargnants placent leur argent, ils ne savent pas précisément à quoi cette somme va servir ou dans quel secteur elle sera investie. Ce point peut poser des problèmes du point de vue éthique. À contrario, la forêt permet de s’assurer que son capital est investi dans une richesse réelle, qui a une action positive sur l’écosystème et qui n’est pas mobilisé de manière opaque à des fins que la morale réprouve. De plus, c’est autant de forêts qui seront gérées de manière respectueuse de l’environnement, ne dégradant pas les potentialités des sols et conservant la vitalité des forêts. Forêts qui sont également des habitats sains et riches pour de nombreuses espèces animales et végétales.

Investir dans « Avenir Forêt » permet de sécuriser son capital dans une richesse réelle et productive que l’on pourra transmettre de manière avantageuse tout en ayant une action positive sur l’environnement et les écosystèmes.

2000 2500 3000 3500 4000

1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011

Prix moyen en euros constants par ha

Prix moyen en euros courants par ha

Evolution de la valeur des parcelles forestières francaises entre 1996 et 2011 (Source: Safer)

Le prix moyen de l’hectare de forêt en euros courants a augmenté de 100 euros par an entre 1996 et 2009 soit 3,5% par an en moyenne. Depuis deux ans le mouvement s’est fortement accéléré à raison de 300 euros courants par an soit 9% par an en moyenne. Le prix moyen de l’hectare de forêt en euros courants s’est stabilisé en 2012 pour consolidé sa valeur à 3930 euros.

Caractère innovant d’« Avenir Forêt »

Deux obstacles principaux se dressent sur la route de l’épargnant « lambda » qui souhaiterait devenir propriétaire forestier : l’obstacle budgétaire et l’obstacle technique. « Avenir Forêt » apporte une solution innovante à ces deux obstacles en rendant accessible une gestion forestière pointue, durable, écologique et rentable à des épargnants au budget modeste.

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L’obstacle budgétaire se pose ainsi : la plupart des petits épargnants ne peuvent se permettre d’acheter des parcelles consistantes pour envisager une exploitation substantielle (à partir de 20 ha).

En effet, en se basant sur un prix moyen des ventes de forêts par hectare constaté en 2011 (source : SAFER) d’environ 4 000 euros ; un épargnant disposant de 10 000 euros ne pourra acheter que 2,5 hectares (hors frais de notaire). Ce qui est une surface trop faible pour amortir ne serait ce que l’élaboration du plan de gestion qui coute entre 2000 et 3000 euros. Par la suite, à moins d’être intéressé par la chose forestière, il devra en déléguer la gestion et l’exploitation à une entité privée qui lui demandera une commission sur les travaux et sur les ventes. Ce qui revient à une situation qui n’est plus très rentable, ni pour le propriétaire, ni pour le gestionnaire.

« Avenir Forêt » permet à cet épargnant avec un apport modeste (10 000 euros minimum) de pouvoir accéder à la propriété forestière sur une échelle plus importante et donc de pouvoir jouir pleinement de loisirs qui deviennent beaucoup plus intéressant sur des surfaces de l’ordre de 50 à 100 ha (chasse, randonnée, cueillette de champignons, etc). De même, la rentabilité est immédiatement augmentée puisque la gestion est entièrement internalisée et réalisée par des gérants compétents et personnellement très impliqués sur ces parcelles. À cela s’ajoute évidemment les économies d’échelles (notaire, exploitation, desserte, subventions, commercialisation, etc) qui découlent concrètement du fait de posséder 100 ha d’un seul tenant. Ceci est également valable pour la préservation de la biodiversité qui est beaucoup plus efficace quand elle est mise en œuvre sur massif conséquent.

L’obstacle technique se pose immédiatement à des épargnants qui disposent d’un capital plus conséquent et pour qui la question de l’obstacle budgétaire ne se pose pas. Ainsi le choix de la forêt à acheter donne déjà lieu à la rémunération des services d’une entité extérieure, ce qui est sage aux vues des sommes en jeu. Au-delà, l’opacité du monde forestier et de celui de la première transformation est un écueil qui grève souvent les bénéfices présumés, découragent les propriétaires et hélas décrédibilisent la rentabilité de la forêt en général. Ainsi, dans la plupart des cas, le propriétaire maitrise peu la situation et, à moins de s’investir personnellement, est obligé de faire confiance parfois aveuglement à des professionnels. « Avenir Forêt » met au service des associés deux gérants compétents, personnellement impliqués puisque eux-mêmes associés fondateurs dans le capital, éthiquement engagés et qui connaissent bien les travers et les dérives de la filière forêt-bois française et du marché du bois en général. Ces gérants mettent l’accent sur leur volonté de transmettre leur technicité et leur expérience à ceux parmi les associés qui le souhaiteraient. Ainsi les gérants et les associés, même si chacun reste dans son rôle, forment peu ou prou une équipe cohérente au service d’une gestion saine, transparente et concertée des espaces forestiers dont ils sont tous propriétaires et responsables au sein d’« Avenir Forêt ».

Éventuellement un dernier obstacle peut apparaitre selon la sensibilité de l’épargnant : l’éthique de la gestion de sa forêt et son pouvoir d’influence sur cette dernière à moindre frais. À « Avenir Forêt » le propriétaire n’est pas mis devant le fait accompli et cantonné à attendre son chèque annuel. Il peut s’il le souhaite prendre part au débat et orienter les choix de gestion qui se valident chaque année lors de l’AG. De plus, cette participation se fait de manière informée et éclairée en discutant sur le terrain avec les gérants des pratiques et des alternatives envisageables aussi bien sur le plan économique

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qu’écologique ou autre. Dans le même esprit, une attention particulière est donnée au fait qu’il n’y ait pas d’actionnaire majoritaire dominant dans « Avenir Forêt » (possédant plus de 50% du capital), ce qui viderai tout sens équitable à ce GF atypique. Ainsi des limites maxima du nombre de parts que peut posséder un unique individu physique sont mises en place (équivalent en valeur nominale de départ à 200 000 euros maximum soit 2000 parts).

Une des innovations d’ « Avenir Forêt » se situe également dans les dispositions statutaires prises pour éviter les écueils classiques rencontrés par les GF : la multiplication des associés non impliqués dans le GF et le blocage d’associés au sein du GF. Ainsi, statutairement, afin de limiter la multiplication des associés par héritage ou cession, les lots de parts détenus par un unique individu physique ne peuvent être divisés et ne sont donc transmis ou cédés qu’à un unique individu physique.

De même, en cas de volonté d’un associé de se séparer des ses parts, le GF aura pour priorité de se munir d’une trésorerie suffisante afin de pouvoir racheter ces parts en exerçant son droit de préemption. Ceci à deux conséquences bénéfiques : celle de permettre à quiconque de quitter le GF quand il souhaite récupérer son capital investi ou réaliser ses bénéfices et celle de réduire le nombre d’associés tout en conservant l’équilibre préexistant au sein du capital entre les associés. Néanmoins, en cas d’impossibilité par manque de trésorerie du GF, les associés d’ « Avenir Forêt » bénéficient d’un droit de préemption de second degré afin de répartir équitablement les parts à vendre entre les associés souhaitant les racheter.

Une autre innovation d’ « Avenir Forêt » est d’avoir recours le moins possible au prêt bancaire et d’interdire toute personne morale dans le capital du GF (entreprise, syndicats, associations, banques, entités publiques, etc). En effet, un GF a besoin de confiance et de stabilité pour prospérer dans un état d’esprit serein, loin des attitudes versatiles, idéologiques voir électorales ou prédatrices que portent souvent ce genre d’agent économique ô combien difficile à gérer. Néanmoins ses entités peuvent être des partenaires avec qui le GF pourra travailler mais jamais des associés possédant des parts du capital social. C’est donc encore une fois une gestion « en bon père de famille » qui est proposée à la « famille » des associés d’ « Avenir Forêt ».

En définitive « Avenir Forêt » est un outil innovant pour démocratiser l’accession à la propriété forestière en gardant un contrôle sur une gestion saine et participative de la forêt. À « Avenir Forêt » la technicité est un outil pédagogique au service de la cohésion des associés et des gérants et non un paravent qui maintient le propriétaire à distance. La transparence, la convivialité et la participation sont les maîtres mots de la ligne de conduite que se fixent mutuellement les gérants et les associés afin d’anticiper toute source de désaccord et de les prendre à bras le corps par un dialogue franc et sans ambiguïtés.

Liste des services réalisés par la gérance

Administration du GF : formalités administratives et statutaires, AG, comptabilité, relations avec les associés, bilans d’activités, bilan financier, proposition de stratégie, prospection et expertise foncière et forestière, demandes de subventions.

Gestion de la forêt : réalisation et mise à jour du plan de gestion, cartographie des parcelles et des peuplements, contrôle et suivi des dégâts potentiels (maladies, tempêtes, gels, feux), martelage des

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local à l’international), réalisation et entretien des dessertes, réalisation et entretien des délimitations et des cloisonnements, gestion de la chasse.

Autres services éventuels aux associés (en fonction du temps laissé disponible par les activités de gestion du GF et des priorités données par l’AG) : gestion de la cueillette de champignons, accueil rémunérés de scolaires, journée découverte de la forêt à destination des associés, apiculture extensive, aménagement d’aire de camping rudimentaires à destination des associés, conseil sylvicole aux associés déjà propriétaires forestiersZ

5. Analyse de marché

Marchés et clients ciblés par la vente des produits

Bois d’œuvre

Les acheteurs potentiels de nos produits se situent sur tout le territoire français et même à l’international en fonction des qualités des produits et des éventuelles niches à exploiter. Néanmoins, une priorité sera donnée à prix égal à des transformateurs ou utilisateurs locaux (dans un rayon de 50 km autour de la forêt) avec lesquels nous puissions établir une relation de confiance. La même politique est appliquée aux prestataires de services (abatteurs, débardeurs, etc) avec néanmoins une technicité forte demandée comme critères de choix afin de pouvoir mener des chantiers propres et pointus (triage fins des produits pour optimiser les marges) qui ne nuiront ni aux qualités des sols ni aux arbres restants sur pied. Pour des produits de niches (menuiserie, merrains, parquets, etc) les possibilités de réduire le nombre des intermédiaires entre le producteur qu’est « Avenir Forêt » et les utilisateurs, peut permettre d’obtenir un meilleur prix de vente.

Bois de feu et chasse

En ce qui concerne le bois de chauffe et la chasse, la priorité est également donnée au local, néanmoins comme pour le bois d’œuvre, des marchés de niches sont susceptibles d’être prospectés.

Si la chasse est louée, dans la mesure du possible elle visera une pratique de qualité (tir au mirador) et s’adressera à une clientèle de passionnés respectueux des équilibres naturels. En aucun cas l’activité cynégétique ne primera sur la sylviculture.

Pour informations figure en annexe la liste des entreprises partenaires potentielles se situant dans le département de la Dordogne.

Résultats d’enquête

Le contexte général provoque une croissance forte de la demande de l’achat de forêts. La demande porte aussi sur des alternatives aux structures de gestion forestière existantes que cela soit au niveau de la transparence ou de la durabilité des modes de gestion. L’opportunité de construire une structure comme le GF « Avenir Forêt » est prégnante en 2012, preuve en est le choix des experts forestiers de se tourner vers les transactions immobilières forestières du fait de la demande qui dépasse l’offre et de la faible liquidité du secteur. Pourtant, une génération de propriétaires est en train de léguer son patrimoine à des héritiers souvent urbains et désintéressés, ce qui devrait dégager des opportunités si les acteurs de la forêt française arrivent à bien canaliser cette manne.

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De même, au niveau de la sylviculture pure, la demande de naturalité et de respect de l’environnement ne fait qu’augmenter parmi l’opinion publique. Donc des méthodes sylvicoles inspirées et adaptées des pays du nord de l’Europe et notamment de l’Allemagne sont une réponse efficace, éprouvée et volontaire aux interrogations et aux attentes des propriétaires potentiels. Ainsi quand cela est possible, la régénération naturelle des forêts et l’élimination du passage par un stade de coupe rase ou le sol est à nu, parait être une évidence techniquement réalisable.

Enfin le secteur de la vente des bois est souvent très opaque (transformateurs ou gestionnaires) et

« Avenir Forêt » en intégrant des gérants compétents et parties prenantes du capital, permet de sécuriser et de maximiser les marges tirées de ces ventes.

Zone géographique ciblée pour l’achat de parcelles forestières

Compte tenu du siège social et du domicile des gérants situés à Sarlat-la-Canéda (Dordogne, Aquitaine) et des potentiels forestiers régionaux ; les forêts achetées par « Avenir Forêt » se situeront prioritairement dans le grand quart sud ouest de la France soit les régions : Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin. À ces dernières peuvent s’ajouter éventuellement les régions Poitou-Charentes, Pays de Loire, Centre, Bourgogne et Auvergne mais uniquement si l’opportunité d’achat est évidente.

Les forêts de Dordogne couvrent 420 000 ha dont 2/3 de forêts feuillues (3ème département boisé de France). Cette surface représente 60 millions de m³ sur pied dont plus d’un million est mobilisé chaque année : 300 000 m³ de bois de chauffage, 310 000 m³ de bois d’œuvre, 430 000 m³ de bois d’industrie et 60 000 m³ de bois énergie. Cette récolte ne représente que la moitié de l’accroissement annuel qui se situe autour de 2 250 000 m³ par an. Le secteur forêt-bois-papier est le second employeur industriel du territoire avec plus de 20% des emplois. En effet le département présente un maillage dense de PME avec notamment plus de 300 entrepreneurs et exploitants forestiers.

Offre de produits couverte par « Avenir Forêt »

Actuellement l’offre de produits d’une forêt peut couvrir le bois d’œuvre (charpente, déroulage, tranchage, sciage), le bois d’industrie (trituration, palette, papeteries), le bois de feu (buches) et le bois énergie (plaquettes forestières, granulés de bois). Ces produits sont tous issus de forêts classiques tels que visées par la politique d’achat d’« Avenir Forêt ». Au-delà, certaines niches lucratives peuvent être explorées : menuiseries, lutherie, tonnellerie, piquets, motifs décoratifs (loupes), bois destinés à des utilisations spécifiques (revêtements extérieurs, toitures, bois exposés à l’eau de mer). L’objectif étant toujours le même, maximiser les marges en intégrant les étapes de productions et en évitant les intermédiaires. Les choix, les efforts et les priorités seront comme toujours proposés et débattus lors de l’AG annuelle.

Concurrence (directe et indirecte)

L’immensité du marché du bois rapportée aux quantités comparativement négligeables que « Avenir Forêt » va produire font que la concurrence peut être considérée comme quasiment nulle. Les bois de qualité comme les bois médiocres trouveront toujours preneurs en bord de route. Ainsi le coût d’accès au marché du bois peut être considéré comme négligeable voir nul.

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La seule concurrence importante se situe plutôt au niveau de l’achat des parcelles forestières aux vues de la demande importante et de la liquidité faible du marché foncier forestier français voir de son opacité. Ainsi, pour éviter cela « Avenir Forêt » a choisi de se positionner sur une tranche de surface de parcelles se situant entre le particulier moyen (10-20 ha soit 30 000 à 80 000 euros d’investissement) et le fond d’investissement (plus de 100 ha d’un seul tenant). En effet, les prix à l’hectare ont tendance à s’envoler en ce qui concerne des forêts de plusieurs centaines d’hectares d’un seul tenant. Inversement, au-delà de 100 000 euros, le nombre de particuliers souhaitant investir seuls dans une forêt se restreint nettement (souvent la forêt n’est qu’un moyen de diversification d’une partie seulement de leur capital).

6. Modèle économique

Sources de revenus

Vente : Bois d’œuvre, bois d’industrie, bois de chauffe, piquets Location : Chasse

Prestation : Journée rémunérées de découverte de la forêt à destination des scolaires

Canaux de distribution

Vente directe des bois façonnés en bord de route (vente à l’unité de produit) par sollicitation directe des scieries, exploitants et négociants géographiquement susceptibles d’être intéressés.

Partenaires potentiels

Exploitation et commercialisation des bois : exploitants forestiers, entrepreneurs de travaux forestiers, experts forestiers, coopératives forestières, transformateurs locaux.

Services rémunérés : établissements scolaires, sociaux ou de loisirs, associations de chasse.

Conseils et réseaux : Centre régional de la propriété forestière (CRPF), syndicat des propriétaires forestiers, experts forestiers, associations naturalistes ou de développement territorial.

Clients potentiels

Scieurs de première transformation, négociants en bois, exploitants forestiers, menuisiers, mérandiers, particuliers (bois de feu), chasseurs.

Politique de prix

Les prix du bois sont dictés par le marché qui est soumis à fluctuation d’une année sur l’autre.

Néanmoins, l’exploitation sera planifiée de manière souple afin de pouvoir profiter au mieux de ces variations et de pouvoir parfois décaler des coupes dans le temps de façon à obtenir les meilleurs prix de vente.

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Stratégie commerciale

Trois points techniques font la ligne de la stratégie du GF : vendre des bois façonnés en bord de route, vendre des bois à l’unité de produit et se démarquer par une gestion forestière à haute qualité environnementale éventuellement authentifiée par des certificats de gestion. La stratégie globale est d’intégrer au maximum les marges dans le GF grâce aux compétences des gérants, en optimisant la vente et la diversification des produits dans des niches lucratives ainsi qu’en diversifiant les forêts achetées et les débouchés des produits.

Investisseurs potentiels

Les investisseurs ciblés pour devenir des associés d’« Avenir Forêt » sont des particuliers épargnants souhaitant diversifier leur capital dans des richesses réelles sur le long terme. Certains souhaitant bénéficier d’un moyen simple et léger de transmettre leur capital à leur descendance de manière sécurisée. La plupart simplement pour profiter d’un « placement refuge » dans une période économique tourmentée et incertaine. Une partie appréciera l’aspect participatif et transparent d’un GF comme « Avenir Forêt ». D’autres encore auront à cœur de voir leur capital investi de manière utile à l’intérêt général par le biais d’écosystèmes riches, sains et durables ; écosystèmes qui participent de la qualité de vie globale du pays en préservant l’environnement et en produisant des matériaux renouvelables séquestrant du carbone. Enfin tous doivent comprendre que la forêt pousse à des échelles de temps qui nécessitent structurellement un engagement sur le long terme. En effet, ce genre de GF s’épanoui d’autant plus que ses associés sont intéressés et concernés par le projet

« Avenir Forêt ».

Les investisseurs seront d’abord prospectés parmi les réseaux personnels et professionnels des gérants. Puis le projet sera présenté à diverses organisations et entités de la filière forêt-bois afin de pouvoir user de leurs canaux de diffusion pour élargir la campagne de levée de fond si nécessaire.

Cette levée aura pour objectif primaire la somme de 300 000 euros dans l’année suivant la date de création d’ « Avenir Forêt ». L’objectif étant de disposer de 1 500 000 euros à l’année n+5.

7. Budget prévisionnel

Cette partie tend à estimer de manière conservatrice les revenus et les coûts engendrés par les activités du GF « Avenir Forêt » sur une période prévisionnelle de 5 ans. Systématiquement, des fourchettes hautes et basses sont calculées afin de pouvoir borner rationnellement le projet financier d’« Avenir Forêt ».

Scénarii de levée de fonds

Ce budget prévisionnel se basera sur deux scénarii de levée de fond illustrés ci-dessous. Ces scénarii permettront par la suite de calculer les estimations de revenus et de coûts. En effet, quatre types de forêts que le GF serait susceptible d’acheter sont déclinés :

- forêts à dominante résineuse riche en volume de bois sur pied - forêts à dominante résineuse pauvre en volume de bois sur pied - forêts à dominante feuillue riche en volume de bois sur pied

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Pour l’estimation globale, il est supposé que le capital d’investissement du GF est investi à parts égales dans ces quatre types de forêts.

Capital social / Années 1 2 3 4 5

Fourchette haute 500.000 € 800.000 € 1.200.000 € 1.800.000 € 2.500.000 € Fourchette basse 250.000 € 400.000 € 600.000 € 800.000 € 1.000.000 €

- 500.000 1.000.000 1.500.000 2.000.000 2.500.000 3.000.000

0 1 2 3 4 5 6

Fourchette haute Fourchette basse

Scénarii de levée de fonds d'Avenir Forêt

Capital social en euros

Années

Estimation des revenus

Les revenus prévisionnels sont estimés en prenant des hypothèses hautes et basses pour un certain nombre de variables déterminantes : capital d’investissement, prix par hectare des forêts achetées, volume de bois sur pied présent, accroissement annuel de ce volume, prélèvement annuel sur cet accroissement, prix des produits vendus façonnés en bord de route (bois d’œuvre, bois d’industrie et bois de chauffage) et proportion des volumes par catégories de produits.

Ainsi un modèle robuste de calcul des revenus a été élaboré sur des données fiables recoupant l’ensemble des situations potentielles dans lesquelles le GF pourra se trouver. Ces données ont été choisies de manière prudente et conservatrice afin de produire des estimations facilement tenables : aucuns revenus de la chasse, prix moyens des produits ne tenant pas compte de tiges d’élites ou de niches lucratives pour des produits spécifiques, exploitation prudente du capital de bois (toujours inférieure a l’accroissement).

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Le tableau ci-dessous présente les principales variables utilisées pour calculer les estimations de revenus :

Fourchette basse Fourchette haute

Feuillus Résineux Feuillus Résineux

Prix d'achat des forêts (€/ha) 3000 7000

Volume sur pied (m³/ha) 150 250 300 600

Accroissement (m³/ha/an) 4 8 8 12

Prélèvement (m³/ha/an) 3 7 7 11

Proportion de bois d'œuvre 10% 30% 30% 50%

Prix du bois de chauffage (€/m³) 45 60

Prix bois d'industrie (€/m³) 25 35

Prix bois d'œuvre (€/m³) 40 50 60 80

Ainsi différentes situations financières ont pu être explorées et présentées ci-dessous en croisant les fourchettes hautes et basses des scénarii de levée de fonds et d’estimation de revenus. Le tableau ci- dessous exprime les revenus annuels en euros dégagés pour les différents scénarii de levée de fonds et les différentes fourchettes d’estimation de revenus pour les cinq premières années d’exploitation :

Hypothèses / Années 1 2 3 4 5

Levée de fonds haute et

estimation de revenus haute 30 698 € 49 117 € 73 675 € 110 513 € 153 490 € Levée de fonds haute et

estimation de revenus basse 21 438 € 34 300 € 51 450 € 77 175 € 107 188 € Levée de fonds basse et

estimation de revenus haute 15 349 € 24 558 € 36 838 € 49 117 € 61 396 € Levée de fonds basse et

estimation de revenus basse 10 719 € 17 150 € 25 725 € 34 300 € 42 875 €

Estimation des coûts

Les coûts sont séparés en plusieurs catégories: les coûts d’exploitation que le GF doit investir pour abattre, débarder et façonner les produits ; et les coûts de gestion et de fonctionnement du GF. Les coûts d’exploitation seront majoritairement des prestations de sous-traitance réalisées par des entrepreneurs forestiers locaux. Les coûts de gestion et de fonctionnement seront séparés en deux catégories : les coûts d’investissements à la création du GF (matériel notamment) et les coûts de fonctionnement annuels.

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Le tableau ci-dessous répertorie ces coûts :

Coûts d'investissement

Outils de gestion: compas, peinture, GPS, logiciel de

cartographie, ordinateur, imprimante, clinomètre 1.500 € Outils d'exploitation de base: 2 tronçonneuses,

chaines, guides 1.500 €

Coûts de gestion et de fonctionnement

Frais de notaire 1.500 €/an

Impôts fonciers 1 €/ha/an

Frais administration/communication : imprimante,

papier, poste, téléphone, internet, etc. 500 €/an

Déplacement/logistique 1.000 €/an

Assurance (responsabilité civile) 1 €/ha/an

Coûts d'exploitation Fourchette basse Fourchette haute

Abattage 5 €/m³ 8 €/m³

Débardage 4 €/m³ 6 €/m³

Ainsi différentes situations financières ont pu être explorées et présentées ci-dessous en croisant les fourchettes hautes et basses des scénarii de levée de fonds et d’estimation de coûts. La rémunération de la gérance est fixée à 8 000 euros par an jusqu’au seuil de 100 ha de forêts gérés, à 12 000 euros pour la tranche se situant entre 100 et 200 ha puis indexée à 3 euros par mois et par ha supplémentaires gérés. Cette rémunération a été calculée de manière modeste afin de ne pas être un poids trop important au démarrage du groupement et de pouvoir faire vivre correctement les gérants à terme (ex : pour 2000 ha gérés le salaire de chacun des gérants sera de 3200 euros bruts mensuels).

Le tableau ci-dessous exprime les coûts en euros pour les différents scénarii de levée de fonds et les différentes fourchettes d’estimation de coûts pour les cinq premières années d’exploitation :

Hypothèses / Années 1 2 3 4 5

Levée de fonds haute et

estimation de coûts haute 28 917 € 35 667 € 49 600 € 70 500 € 94 883 € Levée de fonds haute et

estimation de coûts basse 20 958 € 26 933 € 32 900 € 45 450 € 60 092 € Levée de fonds basse et

estimation de coûts haute 19 208 € 24 133 € 28 700 € 35 667 € 42 633 € Levée de fonds basse et

estimation de coûts basse 17 229 € 16 967 € 23 950 € 26 933 € 29 917 €

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Synthèse et conclusions du budget prévisionnel

En synthèse de ce budget prévisionnel le tableau ci-dessous présente la soustraction brute des estimations de revenus par les estimations de coûts :

Hypothèses / Années 1 2 3 4 5

Levée de fonds haute et estimation de

ratio revenus/coûts haute 9 740 € 22 183 € 40 775 € 65 063 € 93 398 € Levée de fonds haute et estimation de

ratio revenus/coûts basse 479 € 7 367 € 18 550 € 31 725 € 47 096 € Levée de fonds basse et estimation de

ratio revenus/coûts haute -1 880 € 7 592 € 12 888 € 22 183 € 31 479 € Levée de fonds basse et estimation de

ratio revenus/coûts basse -6 510 € 183 € 1 775 € 7 367 € 12 958 €

Il faut prendre acte de plusieurs résultats de cette simulation :

- la trajectoire de la levée de fonds est déterminante pour la pérennisation du GF

- la capacité à acheter des parcelles forestières ayant un bon rapport qualité/prix est déterminante pour la rentabilité immédiate du GF

Toutes les données prises pour le calcul de ces estimations sont très conservatrices et les coûts d’investissements pèsent sur le résultat net de l’année 1. La liste ci-dessous énumère les facteurs qui font que ces résultats nets se situent dans une fourchette basse :

- une partie du travail de coupe de bois de feu sera effectué par la gérance et diminuera les coûts d’exploitation

- les éventuels revenus de la chasse ne sont pas comptés

- les éventuels revenus de visites rémunérées de scolaires ne sont pas comptés - les éventuels revenus de la cueillette de champignons ne sont pas comptés - les revenus issus du placement de produits de niche lucratifs ne sont pas comptés

- les réalisations de « bonnes affaires » lors de l’achat des forêts à des prix inférieurs à ceux utilisés dans ce budget prévisionnel

- l’obtention de subventions par des entités publiques n’est pas prise en compte

Conclusion

Même avec ces hypothèses très conservatrices le GF atteint son point à de rentabilité en année 2, et ceci hors plus value foncière et revenus supplémentaires (chasse, prestations pédagogiques).

L’objectif de pouvoir commencer à distribuer 1% de dividendes aux associés en année 6 parait réalisable ainsi que celui de pouvoir disposer d’une trésorerie importante. Nous tenons à rappeler que les gérants sont parties prenantes d’Avenir Forêt en y investissant leur capital personnel respectifs.

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Scénarii d’entrées au capital de différents investisseurs types

Le premier investisseur est une personne seule souhaitant investir 10 000 euros. Il les investira sur 2 ans et ainsi il pourra bénéficier de 1 800 euros (personne seule) de déduction d’impôts sur le revenu soit 18% du capital investi en fin de deuxième année. Ce qui équivaut étalé sur cinq ans à 3,6% de rendement net par an sur les cinq premières années. Puis il pourra ensuite bénéficier d’un dividende de 1% par an soit 100 euros.

Le second investisseur est un couple qui souhaite placer 100 000 euros, il achètera des parts à hauteur de 11 400 euros chaque année pendant 9 ans qui lui rapporteront directement 18 000 euros cumulés de déduction d’impôts sur le revenu soit 18% de son capital dont 10 260 euros (10,2%) sur les cinq premières années. Puis il pourra ensuite bénéficier d’un dividende de 1% par an soit 1000 euros.

Ces calculs succincts ne tiennent pas compte des gains réalisés lors de successions grâce à une assiette de l’impôt réduite à 25% de sa valeur (loi Sérot-Monichon) et de l’augmentation de la valeur des forêts (3,5% par an sur la période 1996-2008 et 9% par an depuis deux ans).

Investir dans « Avenir Forêt » permet de sécuriser son capital dans une richesse réelle et productive que l’on pourra transmettre de manière avantageuse tout en ayant une action positive sur l’environnement et les écosystèmes.

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Annexes

Liste de partenaires potentiels d’Avenir Forêt dans le département de la Dordogne

Nom Commune Activité

LA MONSECOISE SARL MONSEC Entreprise de travaux sylvicoles

Roussillon Marie Elisabeth ECHOURGNAC Entreprise de travaux sylvicoles

Bidon Bernard SAVIGNAC LES EGLISES Expert Forestier

Vacher Philippe MONPTON MENESTEROL Expert Forestier

Allègre Jean-Claude BELVES Exploitants forestiers

Allègre Jean-Guy BOUILLAC Exploitants forestiers

CAFSA PALEYRAC Exploitants forestiers

Cartignies Eric MARCILLAC SAINT QUENTIN Exploitants forestiers Colet Jean-Pierre SAINT FELIX DE REILHAC ET MORTEMART Exploitants forestiers

Coperbois THENON Exploitants forestiers

Davidou André MARCILLAC SAINT QUENTIN Exploitants forestiers

De Pinsac SARL SAGELAT Exploitants forestiers

Delpech Bruno GROLEJAC Exploitants forestiers

Dousseau Francis SARL CASTELS Exploitants forestiers

EGF LE BUGUE Exploitants forestiers

Freyssengeas Laurent et Vincent AURIAC DU PERIGORD Exploitants forestiers

Gouyou Bruno BEYNAC ET CAZENAC Exploitants forestiers

Lalande Jean-Noel SAINT VINCENT LE PALUEL Exploitants forestiers Lapervenche Moine CENAC ET SAINT JULIEN Exploitants forestiers

Latour Bernard LE BUGUE Exploitants forestiers

Maury Alain Et Fils SALLES DE BELVES Exploitants forestiers

Mouligne Gérard MAZEYROLLES Exploitants forestiers

Omnibois46 PAYRAC Exploitants forestiers

Passerieux Daniel SAINT POMPON Exploitants forestiers

SADEF Transports NABIRAT Exploitants forestiers

Sisterne Didier LE VIGAN Exploitants forestiers

Souletis VEZAC Exploitants forestiers

Merrains 24 SAS SAINT MICHEL DE MONTAIGNE Merrandier

Bos Pascal REILHAGUET Scierie

Bouquier Dominique SALIGNAC EYVIGUES Scierie

Buisson Bois TERRASSON LAVILLEDIEU Scierie

Chadourne Didier LES EYZIES DE TAYAC SIREUIL Scierie Clédard Père et Fils SARL VILLEFRANCHE DU PERIGORD Scierie Crouzet SARL ROUFFIGNAC SAINT CERNIN DE REILHAC Scierie Delrieu Bernard VILLEFRANCHE DU PERIGORD Scierie Etablissement Gaussinel CAMPAGNAC LES QUERCY Scierie

Etablissements Jean Peuch et Fils BESSE Scierie

Feliu SARL VITRAC Scierie

France Plots MONTIGNAC Scierie

Galiacy Et Fils SARL MARMINIAC Scierie

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Lascazes et Cie VILLEFRANCHE DU PERIGORD Scierie

Machala Patrick SAINT CIRQ Scierie

Omnibois46 PAYRAC Scierie

Rhodes Guy LEOBARD Scierie

Soulié Gérard LE BUGUE Scierie

TRANSPORTS BIAS SARL BOURROU Transport de bois

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