TSI 2
DEVOIR SURVEILLE - Circuits électriques
2 heures 11 sept 2020 CALCULATRICES INTERDITESConsignes de présentation OBLIGATOIRES
Faire une marge à DROITE de 5 cm de large.
Laisser un espace de 8 cm de haut au début de la première copie, pour les appréciations et la note.
ENCADRER les résultats littéraux et numériques.
Dessiner un canard en page 3
Tracer un trait en travers de toute la feuille entre deux questions.
Démarrer chaque exercice en haut d'une page
Tout résultat sera soigneusement DEMONTRE (pas de justification = pas de points)
LE SUJET EST volontairement LONG : votre objectif est de BIEN REDIGER les questions que vous traitez, pas d’essayer de TOUT traiter MAL.
Préliminaire : cette question fait intégralement partie de votre interrogation de cours et sera évaluée.
Aujourd’hui : Polytech Orléans . . .
Dans quelle ville et quelle région se situe l’école ? . . . Statut de l’école (source Etudiant.fr) :
Public Frais de scolarité (par an) : . . . Privé Frais de scolarité (par an) : . . . Modalité de recrutement : Concours CCS Concours CC-INP Dossier
Nombre de places offertes (Source SCEI) : Moins de 5 de 6 à 10 de 11 à 20 de 21 à 40 Citer deux spécialités de l’école :
(1) . . . (2) . . .
Partie 1 - Etude du régime transitoire d’un circuit RLC – ENAC 2020
Le condensateur d’un circuit RLC série, de capacité C = 20µF est mis en court-circuit par un
interrupteur K depuis une durée suffisamment longue pour que le régime soit établi (permanent). Le circuit est alimenté par une source de tension stationnaire idéale de force électromotrice E. On ouvre K à un instant pris comme origine temporelle. La bobine du circuit possède une inductance L = 50mH.
On note R la résistance du résistor, i l’intensité du courant électrique qui traverse la bobine et uC la tension aux bornes du condensateur.
i L R
C
E K uC
Lorsque K est ouvert, le facteur de qualité du circuit vaut Q = 10
Pour les questions en mode QCM :
- on donnera la réponse SANS JUSTIFICATION.
- il y a une ou deux réponses exactes
- réponse exacte : 2 pts réponse fausse : -1pt pas de réponse : -1pt
- on notera sur la copie la réponse exacte complète (pas seulement 2. c)) , parmi les réponses a), b), c) et d) proposées par l’énoncé
1. L’équation différentielle vérifiée par la tension uC est de la forme a) uC ’’ + Q
ω0 uC’ + ω0² u = ω0² E b) uC ’’ + ω0
Q uC’ + ω0² u = ω0² E c) uC ’’ + ω0
Q uC’ - ω0² u = ω0² E d) uC ’’ + Q
ω0 uC’ + ω0² u = 0
2. Établir l’équation différentielle vérifiée par uC en fonction de E, L, R et C à t > 0.
3. Déterminer l’expression littérale de ω0 et Q en fonction de R, L et C 4. Calculer numériquement R :
a) R = 0,002 Ω b) R = 0,2 Ω c) R = 5 Ω d) R = 500 Ω 5. Quelle est l’expression de la pseudo-pulsation ωa ?
a) ωa ≈ ω0 (1 – 1
8𝑄²) b) ωa ≈ ω0/Q c) ωa ≈ ω0 (1 + 1
4𝑄²)1/2 d) ωa ≈ Qω0
6. que valent l’intensité i(0+) et la tension uc(0+) succédant immédiatement à l’ouverture de K ? a) i(0+) = 0 b) i(0+) = E/R c) uc(0+) = 0 d) uc(0+) = E
7. que valent l’intensité i(∞) et la tension uc(∞) lorsque le régime permanent est établi ? a) i(∞) = 0 b) i(∞) = E/R c) uc(∞) = 0 d) uc(∞) = E
à partir de t = 0, la tension aux bornes du condensateur évolue selon uc = exp(−t
2 τ ) ( A cos(ωa t) + B sin( ωa t)) 8. Exprimer A
a) A = E b) A = -E c) A = 0 d) A = E/2
On attend suffisamment longtemps que le régime s’établisse puis, à un instant pris comme nouvelle origine temporelle, on ferme K
On retiendra par convention, comme durée du régime transitoire, la durée nécessaire pour que i atteigne 95% de sa valeur finale (on indique que ln20 ≈ 3)
9. déterminer la durée τrt du régime transitoire succédant à la fermeture de K une démonstration précise est attendue ici
a) τrt ≈3 L
R b) τrt ≈ 3RC c) τrt ≈ 30ms d) τrt ≈ 300µs
Partie 2 - Cours ALI
1. Tracer la caractéristique statique d’un ALI idéal de gain infini
2. Rappeler les valeurs des intensités i+, i- , de la résistance d’entrée Re et de la résistance de sortie Rs d’un ALI idéal.
On considère le montage à ALI ci-dessous
3. L’ALI peut-il fonctionner en régime linéaire (on demande une phrase) ?
4. Dans le cas où l’ALI est idéal, de gain infini et en régime linéaire, établir la relation entre us et ue
Quelle est la fonction réalisée par ce montage ?
On prend désormais en compte le fait que us vérifie l’équation différentielle us (t) + dus(t)
dt = µ0 (t) avec τ = 10 ms et µ0 = 105
5. Etablir l’équation différentielle vérifiée par ue et us
Quelle est la limite de la solution usH de l’équation homogène quand t → ∞ ? que peut-on dire du montage ?
6. On inverse les bornes + et – de l’ALI dans le montage ci-dessus Etablir l’équation différentielle vérifiée par ue et us
Quelle est la limite de la solution usH de l’équation homogène quand t → ∞ ? que peut-on dire du montage ?
us
ue
Partie C - Banque PT 2019 - Amplificateur de différence
Les signaux issus des électrodes d’un appareil d’ophtalmologie ne sont pas exploitables directement et doivent être amplifiés.
Les électrodes sont reliées à l’amplificateur d'instrumentation représenté sur la figure ci-dessous Celui-ci comporte 3 ALI (notés AL1, AL2, AL3), supposés idéaux, de gain infini et en régime linéaire R = 100 kΩ R’ = 2 kΩ
1. Exprimer les potentiels des entrées V1- et V1+ en fonction de Ve1
2. En étudiant les montages des AL1 et AL2, démontrer que V2 – V1 = (Ve2 – Ve1) (1 + 2R
R′ ) 3. En étudiant le montage de AL3, déterminer une relation (simple) entre Vs, V1 et V2
4. Le gain différentiel Ad de l'amplificateur est défini par Ad =
|
VsVe2 − Ve1
|
Expliciter Ad littéralement puis numériquement.5. Les électrodes branchées en entrée du montage fournissent une différence de potentiel Ve2 – Ve1 ayant une amplitude de l'ordre de 100 µV.
Quel est l'ordre de grandeur de l'amplitude du signal en sortie de l'amplificateur ?
CORRIGE DS 11 septembre 2020 Régime transitoire et ALI
Polytech Orléans
Orléans, Centre Val de Loire (111 km au sud de Paris) Ecole publique
602 euros par an
Concours CC-INP (groupe Polytech) Nb de places :15
Spécialités : Génie physique et systèmes embarqués, Génie civil et géo-environnement, Génie industriel, Innovation en Conception et Matériaux, Technologies pour l'Énergie, l'Aérospatial et la Motorisation
Partie I
1. a) Forme canonique d’un oscillateur amorti : uC ’’ + ω0
Q uC’ + ω0² u = ω0² E 2. loi des mailles : E = L di
dt + Ri + uc
i = C d𝑢𝑐
dt
donc d²𝑢𝑐
dt² + R
L duc
dt + uc
LC = E
LC
3. en identifiant les coeff des équa diff de 1 et 2 ω0
Q
=
RL et ω0² = 1
LC
soit ω0 =
√
1LC et Q = 1
R
√
𝐿C
4. c) R = 1
Q
√
LC = 1
10
√
5.10−22.10−5
=
110 √2500 = 5Ω
5. l’énoncé parle de pseudo-pulsation : cela signifie que le déterminant de l’équation caractéristique est négatif
on cherche ucH sous la forme exp(rt) avec r qui vérifie r² + ω0
Q r+ ω0² = 0 Δ = ω0²
Q² - 4 ω0²
L’équation a deux racines complexes conjuguées : r = - ω0
2Q +/- j √−∆
2
La pseudo-pulsation est ωa =√−∆
2 = ω0 √1 −4𝑄12 Q = 10 donc 1
4𝑄2= 1/400 <<1
on peut faire un DL de la racine , sachant que √1 + 𝑥 ≈ 1+ x/2 a) ωa = ω0 1 − 1
8𝑄2
6. A t<0 on a un circuit série R, L, générateur
La bobine équivaut à un fil, le condensateur est court-circuité Donc i(t<0) = E/R et uc(t<0) = 0
L’intensité du courant traversant une bobine est une fonction continue du temps b) Donc i(t = 0+) = i(t=0-) = E/R
La tension aux bornes d’un condensateur est une fonction continue du temps c) Donc uc (t = 0+) = uc (t=0-) = 0
7. Au bout d’un temps « infini » la bobine équivaut à un fil et le condensateur à un interrupteur ouvert
a) i(∞) = 0 d) uc(∞) = E 8. à t=0 : uc (t = 0+) = 0 = A
réponse c)
9. K fermé le circuit est : i L R
E
Loi des mailles : E = Ri + L di
dt
Solution i(t) = E
R + K exp(- R
Lt) A t = 0 : i = 0 donc i(t) = 𝐸
R (1- exp(-R
Lt) )
Le (nouveau) régime permanent est atteint pour i(τrt) = 0,95 E
R , soit exp(- R
Lτrt) = 0,05 = 1/20 Donc : τrt = - L
R ln(1/20) = 3 L
R= 30 ms réponses a) et c)
Partie II
1. Caractéristique ALI
2. ALI idéal : i+ = i- = 0 Re infinie Rs =0
3. rétroaction de la sortie sur l’entrée inverseuse E-, donc ALI peut fonctionner en régime linéaire 4. V+ = R’ i+ = 0
Rég lin : V+ = V –
i - = 0 donc R1 et R2 en série donc : ue− V−
R1 = V−−us
R2 donc
u
s= −
R2R1 ue amplificateur inverseur
5. us (t) + dus(t)
dt = µ0 (t) = µ0 (V+ - V –) on a toujours V+ = R’ i+ = 0
de la loi des nœuds ue− V−
R1 = V−−us
R2 on obtient R2 ( ue− V−) = R1(V−− us) soit V- = R2 ue+ R1us
R1+ R2
L’équa diff devient us (t) + dus(t)
dt = µ0 ( 0 - R2 ue+ R1us
R1+ R2 ) dus(t)
dt + ( 1 + µ0 R1
R1+ R2 ) us (t) = - µ0 R2 ue
R1+ R2
Posons a = 1 + µ0 R1
R1+ R2 a est positif
La solution de l’équa homogène se met sous la forme exp(-at/), elle tend vers 0 quand t tend vers l’infini
Donc le montage est stable
L’ALI peut fonctionner en régime linéaire
6. us (t) + dus(t)
dt = µ0 (t) = µ0 (V+ - V –)
on inverse les bornes + et – donc on a V- = 0 et V+ = R2 ue+ R1us
R1+ R2
L’équa diff devient us (t) + dus(t)
dt = µ0 R2 ue+ R1us
R1+ R2
dus(t)
dt + ( 1 - µ0 R1
R1+ R2 ) us (t) = µ0 R2 ue
R1+ R2
Posons a = 1 - µ0 R1
R1+ R2 a est négatif car µ0 >>1
La solution de l’équa homogène se met sous la forme exp(-at/),
Partie III
1. l’ALI 1 est idéal et en régime linéaire donc V1+ = V1–
l’ALI 1 est idéal donc i1+ =0, donc V1+ = Ve1
Finalement V1+ = V1– = Ve1
De même V2+ = V2– = Ve2
2.
i1- = 0 et i2 - = 0 donc les résistance R, R’ et R dessinées entre AL1 et AL2 sont en série notons i l’intensité du courant traversant ces résistances, du haut vers le bas
i = 𝑉1−𝑉e1
𝑅
=
𝑉e1−𝑉e2𝑅′
=
𝑉e2−𝑉2R1
de la deuxième égalité on tire V1 = ….
de la troisième égalité on tire V2 = ….
en faisant la différence on obtient : V2 – V1 = (Ve2 – Ve1) (1
+
2RR′
)
3. Pour le montage à AL3, là encore on applique la loi des nœuds :
A l’entrée + : 𝑉1−𝑉3+
𝑅
=
𝑉3+𝑅−0donc V3+ = V1/2
A l’entrée - : 𝑉2−𝑉3−
𝑅
=
𝑉3−−𝑉s𝑅
donc
V3- = (V2 + Vs)/2
ALI en régime linéaire V3+ = V3-
Finalement Vs = V1 – V2
4. Ad = 1 + 2R/R’ = 101 i