:46 L'EDUCATEUR
- Laisse sécher un instant, fais tomber tout le sable qui .. n'est pa~( collé {tu .peux . le récu- pérer). .
Ton suj!!t est ainsi termin.é. Il pourra, avec tous ceux qu~ tes camarades et toj avez réa- li.sés, garnµ. agréablement l'arbre de Noël et faire des heureµx parJilÎ Jes petits. C' !!St encore une ex~llente source de profit ·pour la coopé scolaire. ·
DESNOS Paul, à Migron (C.-)'vt.)
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Notre ami Desnos qui, depuis de nombreuses années, expérimente sans arr2t apec le fili- coupeur, a bien voulu n.ous faire port de sa riche expérience. li assurera en cours d'année cette rubrique du Filicoupeur. Ce qui n'emp2- che certainement pas les autres camarades de nous apporter j;. leur tour, chemin faisant. le réBultat de leurs propres travaux.
TUBERCULOSE ET SANTÉ
Quand nous avons choisi ce titre général de Tuberculose et Santé pour notre rubri- que, nous. étions sûrs de mettre en cause, non seulement toute la prophylaxie exis- tante, toute la pratique médicale actuelle, tout le dogme- faussement scientifique, mais encore ce grand complexe d'infériorité du malade caractérisé et du bien portant,
«malade qui s'ignore» prêt aujourd'.hui ou demain, à la moindre ale1te, à tirer la son- nette du cabinet de consultation de son doct.eur attitré. Car toutes les maladies, quelles q_u'elles soient, ne sont que .des aspects de la grande dégénérescence des races civilisées, dégénérescence dont la tuber- culose n'est que l'aspect chronique le plus extrême. Tous les maux dont souffrent l'humanité sont des formes plus ou moins aiguës de la diathèse générale d'arthritisme- y compris les maladies infectieuses qu'tm pasteurisme à courte vue a voulu catalo- gue1· comme spécifiques, dues à un microbe spécifique. Il n'y a pas de microbes spécifi- ques, il n'y a qu'une évolution de la matière·
inorganique à la matière organique et vice- versa.
Dan,s cette évolution, les bactéries carac- térisées ne sont qu'un aspe·ct fugitif, 1mrfois associés à la maladie, mais non cause de la ma.ladie. Le B.
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lui-même illustre chef de dynastie comme les plus humbles des microbes, ne sont qu'une cause seconde de la maladie, la cause essentielle étant une physiologie anonna1e du « terrain gui est tout». De très grands noms ont affirmé et démontré cette réa.lité évidente au cours des siècles et avant même que les micro.bes se mettent en souci de renommée : Hippo- crate, toujours à l'honneur ·ave-c ses humeurs pe"ccantes, ses miasmes, et en pleine période pasteurienne : Requin, Chauveau, Pidoux, Claude Bernard, Béchamp, Ra.spail, Lumière et surtout Tissot qui, sous le microcope élec- tronique, affilme : le B. K. n'existe pas. Il n'y a pas de B. K. d'espèce caractérisée, il n'est qu'un aspect des mitochondries, élé- ments fonda.mentaux de l'organisme. Cette affilmation, la plus mode1·ne et la plus audacieuse, étayée par des microphotogra- phies démonstratives, tout comme les affir- mations des biologistes soviétiques démon- trant l'aspect transitoil·e des bactériesepor- tent au dogme pasteurien de la spécificité, le coup de grâce et orientent la médecine vers une- pratique médicale dynamique, axée dans la grande synthèse des phénomènes de la nature et de la vie.V
EDUCATEUR47
.Dans nos prochains articles, nous repren-
drons les divers aspects de la pensée des grands biologistes méconnus, discrédités, ridi- culisés parfois par les prérogatives de Pa&- teur et de ses disciples plus se'Ctaires et outranciers encore que le fut leur Maitre.
!Pour aujourd'hui, nous répondrons rapide- ment à des questions pratiques posées par nos correspondants, pe1·suadés que la prati- que la plus conséquente, oriente la meilleure
théorie médicale. Et nous disons même : Peu importe la théorie, ce qtù compte, c'est de· découvrir une pratique de vie qui garantisse la santé. La maladie, nous l'abandonnons a.ux médecins ...
1. - COMMENT S'OPPOS'ER AUX VACCINATIONS?
«Je ne veux absolument pas que mes enfants soient vaccmes, après l'accident survenu à mon aîné après la vaccination antivariolique (paralysie du côté droit). Mais quelle solution pratique adopter ? Y a-t-il des organisme·s qui m'aideront à résister ? »
Ici plus que jamais, l'union fait la force.
Ce n'est pas le cobaye qui fera jamais entendre son refus, d'autant moins qu'il a la loi contre Iui. Force lui est donc de faire appel aux praticiens oppositionnels qui ont le courage de remonter le courant du Pas- teurisme pour retrouver la source claire où se situent les lois de la Vie. Pour ce1a, il faut d'abord :
1 o Se documenter
En s'abonnant à des revues opposition- nelles «La Revue Naturiste (Carton), Société naturiste franç., 48, rue !Piard, Brévannes (S.-et-O.).
« La Vie Claire » 54, rue Mazarine, Paris (XV•).
« La Libre Santé » (Louis Gastin) 130, avenue du Général-Leclerc, Paris (XIV•), spécialement consacrée à la iutte contre les vaccins obligatoires.
« Les vaccinations obligatoires, ce crime légal » (Louis Gastin), 130, avenue du Général-Leclerc, Paris (XIV•).
Série de cahiers contenant les divers
·aspects du problème scientifique, juridique, humain et les vaccinations diverses - 60 :(r.
le cahier ,... même adresse.
2° En adhérant aux organismes qui ont été crés pour défendre les droits des vic- times ou présumées telles :
Association des Victimes et Parents ùe Victimes des va-0cinations. Régie par la loi du 1•1• juillet 19~1. Pour tous renseigne- ments, s'adresser au !Président, père d'un enfant victime de vaccinations, M. Raoul Lagache, villa des Bois, Vallon de la Bau-
dille, Marseille (B.-du-R.) ou à la perma- nence parisienne, 130, avenue du Général- Leclerc.
- Syndicat National des Malades. Régie par la loi du 1er juillet 1901. S'occupant de la défense active des victimes de la médecine d'Etat.
Il. - Y A-T-IL UN SECTARISME DE LA SANTÉ?
« Vous citez des organisme·s de philoso- phie réactionnaire à l'appui de vos idées qui sont justes parce qu'étayées par la pratique et une théorie conséquente. C'est un peu gênant pour des esprits progres- sistes.»
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« A vous entendre, la Médecine soviétique est la plaque tournante de la grande Méde- cine. Rien ne se· fefa sans. elle. Croyez-vous que les savants américairu;, français, ita- liens, anglais, etc .. , leur soient inférieurs ? Il ne faudrait pas ici donner aux soviéti- ques des prérogatives qui seraient d'une mauvaise politique. Abstenez-vous de poli- tique ».
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Dans notre Ecole Mode1ne, comme dans les syndicats, comme dans tout organisme revendicatif, chacun a ses opinions politi- ques et philosophiques qui ne relèvent que de lui-même. Mais il est des problèmes géné- raux qui sont du ressort de tout le monde et plus spécialement des usagers qui sont· victimes d'erreurs imposées par une autorité arbitraire.
Ici, c'est le nombre qui fait le succès et tant mieux si des idéologies dissemblables se trouvent réunies pour faire aboutir des revendications légitimes en faveur de la vie.
Tant mieux si dans les vastes champs· des espaces mitchouriniens, les praticiens sovié- tiques font la preuve que Pasteur est dépassé.
Le fait donnera plus de poids encore aux affirmations des savants français du passé et du présent que nous nous faisons un devoir de citer, non parce qu'ils sont déistes, athées ou communistes, mais parce que, par leur œuvre, ils défendent les droits de la vie. La vie ignore ie sectarisme.
(A suivre) E. FREINET.
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