• Aucun résultat trouvé

Ambiance et bien-être sur lisier fl ottant : projet Ambelifl o

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Ambiance et bien-être sur lisier fl ottant : projet Ambelifl o "

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

IFIP-INSTITUT DU PORC

0 5 10 15 20 25 30 35

1 2 3 4 5

% scan

période d'observation

Evolution de l'utilisation ds différents objets en cours d'engraissement (% de l'ensemble des observations de comportement) râtelier Nr paille chaîne pieuvre bois tuyau caoutchouc

FICHE 52 AMÉLIORATION DES BILANS ENVIRONNEMENTAUX

Ambiance et bien-être sur lisier fl ottant : projet Ambelifl o

Valorisation

Formations et interventions

• Formations BREF Elevages, Qualité de l’air

• Journées de la Recherche Por- cine 2019

Publications

• Rapport DGAL, 2018

• Article dans les revues profes- sionnelles (2019)….

Financeur DGAL Contact

valerie.courboulay@ifip.asso.fr nadine.guingand@ifip.asso.fr

Contexte et objectifs

L’objectif de ce projet est de répondre simultanément à deux problématiques distinctes dans les bâtiments sur caillebo- tis : (1) la réduction des émissions d’am- moniac et d’odeurs et (2) la possibilité d’utiliser de la paille comme matériau d’enrichissement du milieu de vie des animaux pour favoriser l’expression des comportements d’investigation.

La technique retenue est celle du « lisier flottant ». Elle consiste à apporter avant l’entrée des animaux dans la salle, un volume d’eau permettant de mettre en suspension les déjections, limitant ainsi la volatilisation d’ammoniac et de composés odorants ainsi que la sédimentation de cette fraction solide en fond de fosse ; l’évacuation des effluents est alors faci- litée en fin d’engraissement. Cette tech- nique permet de réduire les émissions gazeuses en limitant les investissements (bâtiment, traitement de l’air) nécessaires pour satisfaire les exigences de la régle- mentation européenne (directive IED 2010/75/UE). Les modalités d’apport de l’eau restent toutefois à préciser. L’éva- cuation des lisiers étant le principal frein à la distribution de paille aux animaux, nous avons couplé à la modalité précé- dente de gestion de lisier la possibilité de distribuer de la paille en brins courts (via un râtelier ou un nourrisseur à paille) directement utilisable par les porcs. L’ob- jectif est ainsi de favoriser l’utilisation d’un matériau réputé attractif tout en permettant son évacuation.

Résultats

L’essai a été répété sur deux bandes de porcs, dans quatre salles compor- tant chacune six cases de neuf porcs : une salle témoin (TO), une salle dans laquelle 90 l d’eau par porc sont appor- tés en début d’engraissement (S9O), et deux salles (S30/60/O et S30/60/P) conduites de la même façon avec un apport initial d’eau de 30 l/porc, une vidange intermédiaire du lisier (en fin de phase croissance), et un second apport de 60l/porc. Trois cases d’une salle (S36P) sont équipées d’un nourrisseur à

paille, les trois autres d’un râtelier situé au-dessus d’un receveur (tapis). Dans les autres salles, les animaux disposent d’objets : chaîne, tuyaux en caoutchouc ou pieuvre en bois (un même objet dans deux cases). La paille est disponible à vo- lonté, sous forme de brins de 4 cm.

La technique du lisier flottant (90 et 30/60) permet de réduire les émissions d’am- moniac (de 24 à 41%) et d’odeurs (de 18 à 28%). Le fractionnement des apports (30/60) permet d’obtenir les meilleurs abattements d’odeurs et de maintenir, voire augmenter, l’efficacité sur l’ammo- niac. L’évacuation des effluents (avec ou sans paille) vers les ouvrages de stockage est facilitée, que les animaux aient eu de la paille ou non, mais entraîne une augmentation de 18% du volume d’effluent. Les porcs utilisent plus le râte- lier de paille que les nourrisseurs, même si la consommation moyenne de paille est similaire dans les deux systèmes et faible, de l’ordre de 9 g/porc/jour. La concep- tion des équipements s’avère donc cruciale pour faciliter l’utilisation de paille : augmenter légèrement la taille des mailles, favoriser un brassage régu- lier de la paille, limiter le colmatage des nourrisseurs… tout en maintenant une utilisation compatible avec une bonne évacuation. L’objet le plus utilisé reste néanmoins la pieuvre en bois, et son utilisation génère moins de lésions sur les animaux que le râtelier de paille.

Perspectives

Ces résultats montrent qu’il est possible de progresser à la fois sur des objectifs de bien-être et d’environnement. Cela passe néanmoins par la mise au point de dis- positifs techniques adaptés : apport et distribution de paille, gestion globale des effluents (limitation des volumes d’eau par couverture des fosses).

Evolution de l'utilisation des différents objets en cours d'engraissement (% de l'ensemble des observations de comportement) 92

Références

Documents relatifs

L’étude a pour objectifs de vérifier si certains sols béton présents en post-sevrage occasionnent des problèmes réels et de proposer une mé- thode pour évaluer le bien-être

épaisseur 4mm Fidji : 4/8/4 Crémone 3 points avec relevage poignée 90° pour verrouillage 4 fiches réglables sans dégondage de la porte Fidji : crémone 6 points Seuil

-Familiarisation avec la langue de l’écrit et la littérature -Reconnaître un mot dans une liste. -Discriminer l’ordre

Cette chaîne éditoriale répond de manière avantageuse aux besoins des enseignants puisqu'elle permet de concevoir le cours sous la forme d'un fonds documentaire centralisé

Dans ce cadre, éleveurs, conseillers et vétérinaires ont été enquêtés pour préciser leur vision du BEA, des pratiques qui y concourent et des freins à lever.. CONTE

Au niveau comportemental, des études ont montré que les animaux recevant des rations peu fibreuses sont plus agités, diminuent leur temps en position couchée, avec une

La question du bien-être des animaux (BEA) en élevage est entrée dans les référentiels de ces diplômes (prescriptions adressées aux enseignants de zootechnie) alors même

Par rapport au comportement naturel des animaux vivant dans la nature, cet instinct s’est vu décroître chez les animaux soumis à des systèmes d’élevage