• Aucun résultat trouvé

D Le mot du président

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "D Le mot du président"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Le mot du président

D ans le domaine de la santé comme dans bien d’autres domaines, il existe des sujets peu ou pas abordés par le corps médical et les journalistes. La cinquième édition du colloque Médias et Santé veut rompre le silence et propose cette année de débattre du thème « Les sujets tabous de la santé ».

Les tabous diffèrent selon que l’on se place du point de vue du médecin ou du journaliste. C’est donc à une double inter- rogation que nous invitons le public : une interrogation sur les non-dits du corps médical et une interrogation sur ceux des médias.

Contre toute attente, ce sujet en apparence facile recèle quelques surprises : derrière les récriminations et les suspicions se cachent des vérités parfois surprenantes ou dérangeantes qui expliquent le tabou. Les problématiques de santé sont-elles abordées dans les médias du point de vue de l’audience ou selon les enjeux réels de santé publique ? La question financière entre-t-elle en compte dans les préoccupations du corps médical ? La santé est-elle un sujet comme un autre ou, au contraire, dicte-t-elle des impératifs contraires à l’agenda médiatique ?

Si ces questions se posent, c’est aussi parce que le public - tantôt lecteur ou téléspectateur, tantôt patient - s’interroge sur le discours du médecin et sur celui du journaliste. Disent-ils toute la vérité que le patient ou le lecteur est en droit d’attendre ? Et cette attente est-elle légitime ?

Pour débattre sans tabou de ces sujets, les experts intervenant durant le col- loque Médias et Santé partageront la parole avec les patients et le public pro- mettant des échanges passionnés mais toujours raisonnés.

Yvon Berland Président de l’université d’Aix-Marseille

provence alpes

Partenaires médias Partenaires institutionnels

(2)

CE QUE LES MÉDECINS NE DISENT PAS > TABLE RONDE 1

MODÉRATEUR :

• Alain Marie, Le Quotidien du Médecin INTERVENANTS :

• Dr Norbert Nabet, Directeur Général Adjoint de l’Agence Régionale de Santé (ARS PACA)

• Philippe Mougin, Directeur des Analyses et des Stratégies de Régionalisation, Bayer Healthcare

• Alain Trebucq, Président du Syndicat de la Presse et de l’Édition des Professions de Santé (SPEPS),

PDG de Global Media Santé

• Pr Bernard Kreitmann, Chirurgien Cardiaque,

Hôpital de la Timone

• Pierre-Yves Duthilleul, Directeur Départemental Adjoint de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) Soigner, un acte noble. Et pourtant, nombreux sont les patients qui se plaignent des tarifs des consultations. N’est-ce pas méconnaître un élément essentiel du système français de soins, à savoir que, malgré son apparente gratuité, la santé a un coût. Alors, les médecins commu- niquent-ils suffisamment auprès des patients sur le coût des soins ? Peut-on communiquer sans avoir le temps, et donc les revenus, pour le faire ? En fait-on assez pour réduire le fameux trou de la sécu, panier percé administratif et re- cours contre tous les fléaux qui remplissent les hôpitaux : la malbouffe, le tabac, l’alcool. Mais les taxes sur ces mêmes produits rapportent...

au point d’oublier parfois de rappeler sans cesse leurs méfaits. Enfin, parce que l’argent est un sujet tabou, quelles sont véritablement les relations des médecins aux laboratoires ? Qui osera en parler, qui osera aussi rappeler l’importance des laboratoires pour la recherche et la coordination des soins ?

10h45 CE QUE LES PATIENTS REVENDIQUENT

> TABLE RONDE 3 MODÉRATEUR :

• Philippe Schmit, La Provence INTERVENANTS :

• Mina Daban, Présidente de l’Association Leucémie Myéloide Chronique

• Frédéric Durand-Salmon, Fondateur de BePatient

• Pr Léon Boubli, Université des Patients (Aix-Marseille Université)

• Christian Dutreil, Président de la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie (CRSA)

• Jean-Laurent Bernard, Rédacteur en Chef de France Bleu Provence

• Jean-Jacques Romatet, Directeur Général de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille (AP-HM)

Les patients sont de plus en plus des militants de leur santé, de leur guérison. Confrontés au monde médical, aux médias, ils revendiquent de plus en plus un droit à l’information, pré- cise, complète et adaptée sur leurs mala- dies. Un droit aussi à l’expression, au dia- logue, à l’échange avec le corps médical, dont ils peuvent parfois contester les décisions.

Un droit aussi à être reconnu comme patient, à faire valoir un savoir original sur leur maladie, à s’organiser aussi en lobby pour qu’enfin cer- tains sujets tabous soient au cœur des problé- matiques du corps médical comme de la société : parler de maladies rares, parler de la sexualité des personnes sous traitement ou des person- nes âgées, parler des troubles psychiatriques...

Mais que se cache-t-il véritablement derrière les associations de patients ? Quels rôles jouent-elles dans le système de santé ? Résultent-elles d’un véritable besoin, notam- ment d’information auprès des patients ? Ont-elles pour seul but de soutenir une patho- logie ? Et le patient connaît-il mieux sa maladie que le médecin ? Qu’attendent les patients des médecins et des médias ? N’y a-t-il pas un ex- cès de revendications de la part des patients ? 15h45

CE QUE LES MÉDIAS NE DISENT PAS > TABLE RONDE 2

MODÉRATEUR :

• Alexandre Joux, École de journalisme et de communication d’Aix-Marseille INTERVENANTS :

• Béatrice Lorant, Directrice Adjointe de Rose Magazine

• Jérôme Vincent, Le Point

• Pr Jean-François Mattei, Ancien Ministre de la Santé

• Jean-Yves Mairé, Directeur de la Communication, AstraZeneca

• Dr Thérèse Aurran, Médecin Hématologue, Co-Animatrice du Comité de Patients de l’Institut Paoli-Calmettes, Spécialiste des Questions Ethiques

Les médias flattent-ils leurs publics quand ils parlent de santé, afin notamment de ne pas les effrayer sur des sujets sensibles ? Les médias justifient-ils certains de leurs silences parce que leurs publics préfèrent ne pas savoir, ne pas vivre avec des nouvelles anxiogènes ? Pourquoi les maladies incurables sont-elles rarement au cœur de l’information ? Pourquoi les maladies mentales sont-elles oubliées ? L’optimisme en santé, l’évitement des sujets tabous dans la société, souvent constatés dans les médias, n’incitent-ils pas finalement les lecteurs à ne pas se soucier de leur santé ? Cet optimisme n’est-il pas un contrepoids dangereux à toutes les politiques de santé ? Et à l’inverse, les maladies les mieux traitées par les médias, comme le Sida, sont-elles trop à la mode au point d’occulter certains sujets essentiels ? Les médias sont-ils les nouveaux donneurs d’ordre dans le domaine de la santé, ceux qui font et défont les palmarès des meil- leurs hôpitaux et cliniques ? Tout est-il vrai- ment dit dans ces palmarès ? Y a-t-il des lob- bies, des approches trop conciliantes ?

14h00 LE DOPAGE

CONFÉRENCE-DÉBAT GRAND PUBLIC MODÉRATEUR :

• Olivier Mazerolle, Directeur Général Délégué, Groupe La Provence INTERVENANTS :

• Dr Jean-Baptiste Grisoli, Médecin du Sport

• Dr Hervé Collado, Médecin du Sport

• Eric Carrière, Ancien Footballeur Professionnel (Olympique Lyonnais)

• Laurence Manfredi, Ancienne Athlète Française, Spécialiste du Lancer de Poids

LES TROPHÉES DE LA SANTÉ

• Trophée de la Recherche et de l’Innovation Médicale

• Trophée Médias & Santé

• Prix Spécial du Jury

• Trophée du Public (La Provence) 18h00

5

ème

Colloque

Médias et Santé SANTÉ : LES SUJETS TABOUS

INSCRIPTION GRATUITE au 04 96 15 12 50 ou sur medias-sante@atout-org.com

Références

Documents relatifs

Nous avons ensuite créé et appliqué des grilles d’entretiens anonymes structurés avec les 30 médecins répondants dans les listes de noms «B», «T» et «F» de l’annuaire des

Sur la base de ces estimations et en s’appuyant sur des études internationales qui ont évalué monétairement les impacts économiques et sociaux induits par le jeu

Ayant examiné le rapport du Directeur général sur les dermatoses professionnelles du point de vue de la santé publique,. PREND NOTE d u r a p p o

Objet de programme de réduction de leur prévalence en élevage aviaire, la connaissance de leur taux de résistance aux antibiotiques est impor- tant dans la démarche d’analyse de

Une des solutions préconisées à ce sujet serait la nécessité d’adopter un consensus, avec comme prémisse la feuille de route du «Système de santé durable» émise

Les Fédérations Régionales de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON) d'Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine accompagnent la formation des acteurs de terrain en

Levitt et Lupea (www.cfp.ca) décrivent la stratégie d’Action Cancer Ontario pour rallier les soins primaires dans la préven- tion du cancer, qui a été amorcée en partie

- la continuité des soins psychiatriques, notamment pour les patients dont les parcours de santé sont particulièrement complexes, y compris par recours à l’hospitalisation. •