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A NNALES DE L ’ INSTITUT F OURIER

M ICHEL W ALDSCHMIDT

Dimension algébrique de sous-groupes analytiques de variétés de groupe

Annales de l’institut Fourier, tome 25, n o 1 (1975), p. 23-33.

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25, 1 (1975), 23-33

DIMENSION ALGÉBRIQUE DE SOUS-GROUPES ANALYTIQUES

DE VARIÉTÉS DE GROUPE

par Michel WALDSCHMIDT

Soient G une variété de groupe définie sur le corps Q des nombres algébriques, et <p : C" - > Gç un sous-groupe à n paramètres de G, de dimension algébrique d. Nous nous proposons de majorer le rang / (sur Z) des sous-groupes F de C" dont l'image par <p est contenue dans le groupe GQ des points algébriques de G.

Ce type de résultat n'est pas nouveau [ 4 , 9 ] . Ainsi, le théorème 2 de E. Bombieri et S. Lang [2] montre que, (si les points de r sont très bien distribués dans C" quand n > 2), pour d > n + 1, on a / < n 2 + 3n pour des variétés linéaires, et / < 2n 2 + 4n pour des variétés abéliennes. Ces majorations sont obtenues à partir d'un cri- tère arithmétique pour que des fonctions, analytiques dans une boule, soient algébriquement dépendantes sur Q. Ces résultats sont donc locaux.

Nous montrerons que, sous les mêmes hypothèses, on a Id < n (l + d) dans le cas linéaire, et Id < n (l + 2d) dans le cas abélien. Nous ob- tiendrons d'autres inégalités sous des hypothèses de répartition moins fortes. Ces majorations étaient déjà connues pour des sous-groupes à 1 paramètre [ 7 , 9 ] ; nous les obtiendrons, pour n > 2, à partir d'un critère concernant des fonctions méromorphes dans C", d'ordre fini.

1. Un critère de dépendance algébrique de fonctions méromorphes d'ordre fini.

Les notations sont celles de [2] ; la taille ("size") d'un nombre

complexe algébrique a sera notée s (a).

(3)

Nous commencerons par démontrer le théorème suivant.

THEOREME 1. — Soient / , À , p ^ , . . . , p^ des nombres réels posi- tifs, K un corps de nombres, (S^)^i une suite de sous-ensembles de C", /i,. . . ,/^ des fonctions méromorphes dans C", d'ordre ( s t r i c t ) inférieur ou égal à p ^ , . . . , p^ respectivement, et g ^ , . . . , g^ des fonctions entières dans C 71 , d'ordre (strict) inférieur ou égal à p ^ , . . ., p^

respectivement, telles que g^f^ . . . ,^/^ soient entières dans C".

On suppose

m a x | z | < N ; Card S^ > N^ ; min \u - v\ > N"^ , (1)

z^n u^v U,I;GSN

pour N -^ + 00 ;

/?,(z) ^ 0 et f,(z) ê K pour z G S^ , ^

max (^ (/;.(z)) ; Log ———) < N^' pour N -> + oo. (2)

Z^SN v \h,(zW

Si l'inégalité

(ûf- l ) / > p , + . . . p ^ + 2 û f ( ^ - 1 ) ( X + 1 ) (3) est satisfaite, alors / \ , . . . ,/^ sont algébriquement dépendantes sur Q.

Etant donné que, dans une boule B^ (de centre 0 et de rayon R) de C", le nombre maximum v^ de points vérifiant

min \u - v\ > R"^

u ^ v

est majoré par

^ ^ R 2 " . R 2 ^ , les relations (1) entraînent / < 2n (X + 1).

Inversement, pour / > 2n et X = — — 1, la relation (3) s'écrit : 2n

l d > n ( l ^ p, 4- ... 4-p^).

On peut démontrer un analogue local de ce résultat, qui contienne le théorème 1 de [2] ; on suppose seulement que les fonctions/^. ,^

sont analytiques dans une boule B^ (il n'y a donc plus de condition

(4)

sur leurs ordres), que les ensembles S^ sont contenus dans une boule B^, avec R > 12 nr (on aura donc / < 2^X), et on remplace l'inégalité (3) par

(d - 1) / > p^ + . . . + p^ + 2d (n - 1) X.

Si la suite (S^) est À-distribuée au sens de [2], alors les relations (1) sont vérifiées avec / = în\.

Pour démontrer le théorème 1, nous utiliserons une variante du lemme de Schwarz à plusieurs variables.

LEMME 1. - Soit f une fonction analytique dans une boule B^

de C 1 , admettant des zéros z ^ , . . . , z ^ (comptés avec leur ordre de multiplicité) dans une boule B ^ ^ , avec r < R/7n. Soit

6 = min - ; inf |z^. - z,|

\ 2 ^z; ) Alors on a

Log 1/1, < Log |/|^ - ^ . s. ( ^ ) 2 "- 2 . Log ^.

Démonstration du lemme. — D'après le corollaire de la proposi- tion 3 de [2 ], la masse moyenne ©^(7 , 0) du diviseur W de / dans la boule B^. est minorée par

© w ( ^ 0 ) > . . ( ^ ) 2 ' 1 - 2 .

La proposition 4 de [1] ^avec r = —) donne alors le résultat.

Démonstration du théorème. — On commence par se ramener, par récurrence sur d, au cas où

p, + . . . + p^ + / max p. < ———————-—— ; i<i<a d

en effet, si, par exemple, on avait

( d - l ) p ^ > p i + . . . + p ^ _ , + / ,

(5)

on déduirait de l'hypothèse (3) l'inégalité

(ri- 2)l> p , + . . . + p ^ + 2(d - \)(n - 1) (À + 1), et il suffirait alors que l'on démontre le résultat pour les fonctions

î\ 5 • • • 9 fd- 1 •

D'autre part, quitte à remplacer chaque ensemble S^ par un de ses sous-ensembles, on pourra supposer

N' <Card S^N^.

On notera C une constante (indépendante de N) telle que, pour N assez grand, on ait :

max |z| < C.N.

zeSN

Soit p = (pi + • . • + p ^ ) / d la moyenne des p^.. Considérons un entier N suffisamment grand. D'après un lemme classique de Siegel [3], il existe un polynôme non nul PN € Z [X^, . . . , XJ, de degré R, par rapport à X^., (1 < / < rf), et de hauteur H, avec

J-+P-P, i+p R, < N^ , (1 < ;• < d) , et Log H < N"

pour N -> + oo, tel que la fonction F^ = P N ( A , . . . ,/rf) vérifie FN(Z) = 0 pour tout z E SN.

Soit

G N - ^ — ^ - F N .

Nous allons montrer, par récurrence, que l'on a, pour tout M > N, (DM : F N( Z ) = ° P 0111 ' iou ^ z G SM,

et

fil) • T n î ï l G 1 ^ M 7 " 2 ^" 1 ) (^ + 1 )

^11^ . l.Ug I ^ N l c ( M + l ) ^

— M

On en déduira

lim Log |GJ^ = 0,

R-»-+

00

donc FN = 0, ce qui montrera que les fonctions/i, . . . ,/^ sont algé-

briquement dépendantes sur Q.

(6)

Nous avons construit F^ de manière à vérifier (1)^ ; montrons que (1)^ implique (11)^, puis que (11)^ implique (1)^+1.

WM => (^M- Supposons que (1)^ soit vraie ; on utilise le lemme 1 pour la fonction G^ et les deux boules B^ et B^, avec r = C(M + 1) et R = 14w, en remarquant que les fonctions entières g^f, sont d'ordre < p^..

On a :

d — + p -p, -

/

- + p

Log I G ^ I R < ^ N^ . R^M^ ;

i=ï

d'autre part, on a, pour s = Card Sj^ et ô = min \u — v\ :

u ^ v u,vç=S^

'T-^r'-^^'-^r'^——

Grâce à l'hypothèse (3), on en déduit (II)M-

WM ==> WM+Ï- L'inégalité (11)^ montre que, pour z ^ Sj^+^, on a

L o g F N ( z ) < - M / - 2 ( ' î - l ) ( ^ l ) ; or F^(z) appartient à K, et sa taille est majorée par

^ F ^ X M ^ ; -P l'inégalité

- 2 . [K : Q] • s ( a ) < L o g |a|

étant vérifiée pour tout élément non nul a de K, on en déduit F^(z) = 0 pour tout z G SM+I ,

et le théorème 1 est démontré.

2. Application aux sous-groupes à plusieurs paramètres.

Le théorème 1 permet de majorer le nombre de points Q-

linéairement indépendants où un sous-groupe à n paramètres d'une

variété de groupe, linéaire ou abélienne, prend des valeurs algébriques.

(7)

THEOREME 2. — Soient G une variété de groupe définie sur Q,

^ : C" - > Gç un sous-groupe à n paramètres de G, de dimension al- gébrique d, et u^,. . . , u^ des éléments Q-linéairement indépendants de C", tels que

^p(u•) E GQ pour 1 < / < /.

Pour N > 1, soit

l\ = {^i + . . . + ^^ ; ^. e z , |^.| < N} ;

0^2 suppose

min |z| ^ N~^ poi<r N - > 4- oo.

2 ^

Alors

\) si G est une variété linéaire, on a

l(d - 1) < r f + 2 d ( n - 1) (X + 1) ; 2) si G est une variété abélienne, on a

l(d - 1 ) < 2d (n\ 4- n - X).

Pour démontrer le théorème 2, on utilise des coordonnées pro- jectives ^ = (<^p . . . , </^), avec ^ =^ 0 ; les fonctions ^. sont entières dans C", d'ordre inférieur ou égal à 1 dans le cas linéaire, à 2 dans le cas abélien, et la dimension algébrique de ^ est égale au degré de

( {p. ^pi-\

transcendance sur Q du corps Q — , . . . , — ) . Comme les fonc-

^o ^o 7

tions ^,/(^o (1 < ; < /z) prennent des valeurs dans un corps de nombres aux points de F ^ U r^ qui ne sont pas pôles de <^Q, il ne reste plus qu'à vérifier l'hypothèse (2) du théorème 1.

Cette vérification est facile dans le cas linéaire (avec p = 1 et S^ = I\) ; dans le cas abélien, on commence par éviter les pôles de

<^o en construisant un sous-ensemble S^ de F^ tel que Card Sp. > N 2 et max Log ———— < N 2 ;

N Z€SN l^o 001

(cf. [7] § 3.5). On vérifie ensuite la majoration

(8)

max s f ^ - ( z ) ^ < N 2 (4)

z C S N \^o 1

en utilisant la forme quadratique de Néron Tate (cf. [3] § 11.4).

Sous-groupes très bien distribués de C".

Remarquons que le paramètre X du théorème 2 doit vérifier : X > m a x f o , — - 1 V

v 2n /

Inversement, si / > 2n, pour presque tout (u^, . . . , u^ de (C"), on a :

min |z| > N"^

^N z^O

dès que X > — - 1 (cf. [ 2 , 5 ] ) . Dans ce cas, la conclusion du théo- 2n

rème 2 devient :

Id < n (î + d) dans le cas linéaire,

et

Id < ^ (/ + 2ûQ dans le cas abélien.

DEFINITION. — Nous dirons qu'un sous-groupe F de C" est très bien distribué s'il possède une base (sur Z) M p . . . , i ^ telle que,

max (0 , — — 1 ) , on ait pour tout \ > max (O , — — 1 ) ,

v 2n f

min | z | > N " \

^N z ^ O

avec

FN ={^1^1 + . . . + k^ ; ^ . E Z , |^.| <N}.

Par exemple un sous-groupe de C" engendré par des éléments R- linéairement indépendants est très bien distribué.

COROLLAIRE. - Soient G une variété de groupe, linéaire ou abé-

lienne, définie sur Q, <^ : C" - > Gç un sous-groupe de G à n para-

(9)

mètres, et F un sous-groupe très bien distribué de C\ de rang l sur Z, tel que ^(F) soit contenu dans le groupe Gç des points algébriques de G. On suppose que l'on a

l > n 2 + n dans le cas linéaire, et

l > 2n 2 4- 2n dans le cas abélien.

Alors (^(C") est un sous-groupe algébrique (fermé) de Gç, de di- mension algébrique n.

3. Valeurs de sous-groupes à plusieurs paramètres en des points algébriques.

On_peut améliorer le théorème 2 quand u ^ , . . , u ^ appartien- nent à Q".

THEOREME 3. - Sous les hypothèses du théorème 2, on suppose que les coordonnées de u ^ . . . , u ^ sont toutes algébriques, Alors on a :

l(d— 1) < d - n + 2d (n - 1) (X + 1) dans le cas linéaire, et î(d - 1) < 2(d - n) + 2d(n - 1) (X + 1) dans le cas abélien.

La démonstration est semblable à celle du théorème 2 ; on ap- plique le théorème 1 à d fonctions A , . . . ,/^ algébriquement indé- pendantes, avec

fi(z) = z, pour z = ( z i , . . . ,zJ , 1 < / < ^ 2 , et /^, . . . ,/^ appartenant à l'ensemble

j ^ L , ï < i < h \ . (^o »

Comme on a supposé que chaque M, avait ses coordonnées algé- briques, il est facile de trouver des valeurs convenables pour X. Par exemple, si on écrit les coordonnées de u, dans R 2 " sous la forme :

u, =(o',,i,...,a,,2j , 1 <;•</,

(10)

avec a - , réels algébriques, on peut choisir À = max /L, où /z, est

1 ^ / < 2 M

/ /

la dimension du Q-espace vectoriel engendré par c^ . , . . . , a / . (cf.

[5] 7 D). De plus il existe des caractérisations simples des sous-groupes F de Q" qui sont très bien distribués (voir par exemple [5] théorème 7E).

COROLLAIRE. — Soit A une variété abélienne définie sur Q. Soit

^p : C" - > Aç un sous-groupe à n paramètres de A, et F un sous-groupe très bien distribué de Q", de rang > 2n + 1 sur Z, tel que ^(F) soit contenu dans le groupe AQ des points algébriques de A.

Alors (^(C") est une sous-variété abélienne (donc fermée) de Aç, de dimension n.

4. Compléments.

Dans les théorèmes précédents, on peut remplacer partout le corps Q des nombres algébriques (ou le corps de nombres K) par une extension de Q de type de transcendance inférieur ou égal à r sur Q (et de type fini sur Q) ; cf. [3 , 7]. Dans ces conditions, l'hypothèse (3) du théorème 1 doit être remplacée par

(d - r) / > r ( p i + . . . + p^) + 2d(n - 1) (X + 1), et la conclusion du théorème 2 devient :

l(d - T) < dr + îd(n - 1) (X + 1) dans le cas linéaire, et

/ (d - T) < 2dr + 2d (n - 1) (À 4- 1) dans le cas abélien.

La seule difficulté nouvelle réside dans la vérification de (4) ; au lieu d'utiliser la forme quadratique de Néron-Tate, on utilise la fonction taille sur les variétés abéliennes, introduite par A. Altman (cf. [8]).

D'autre part, on peut améliorer tous ces énoncés quand on norma-

lise le sous-groupe ^ de telle manière que sa dérivée à l'origine soit

algébrique [3].

(11)

Enfin ces résultats possèdent des analogues p-adiques (voir [6]

théorème 2 et [7] proposition 7) ; les fonctions considérées ne sont plus définies que localement, et l'équivalent p-adique du théorème 1 doit être énoncé pour des fonctions analytiques dans un disque ; le lemme de Schwarz correspondant a été démontré par J.P. Serre [6].

ADDITIF. On peut améliorer le théorème 3 dans le cas abélien : l(n + d - 1) < 2d + 2(n -h d) (n - 1) (À + 1),

et généraliser son corollaire à des variétés de groupe quelconques (Sém. P. LELONG, Analyse, 14 e année, 1974/75).

BIBLIOGRAPHIE

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(12)

[9] WALDSCHMIDT, Transcendance dans les variétés de groupe, Sem.

Delange Pisot Poitou, Théorie des Nombres, 14e année, 1972/73, n° 23, 16 pp.

Manuscrit reçu le 17 mai 1974 accepté par C. Chabauty.

Michel WALDSCHMIDT, Analyse complexe et géométrie (Laboratoire associé au CNRS, n° 213)

Université de Paris VI Mathématiques, T 45-46

11, Quai St Bernard

75230 Paris Cedex 05.

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