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Sur les expériences électrochimiques de M. Guébhard

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(1)

HAL Id: jpa-00238247

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238247

Submitted on 1 Jan 1884

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Sur les expériences électrochimiques de M. Guébhard

W. Voigt

To cite this version:

W. Voigt. Sur les expériences électrochimiques de M. Guébhard. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.29-33. �10.1051/jphystap:01884003002901�. �jpa-00238247�

(2)

mercure

qu’il

est nécessaire pour

pouvoir

faire des observations.

Le diamètre intérieur du tube

barométrique

dans les

parties

servant aux observations doit être au moins de om, O I 2. Le baro-

mètre porte deux

verniers,

l’un à l’échelle d’en haut, l’autre à

l’échelle d’en bas.

Le tube cc est

appuyé

contre une lame

épaisse

de caoutchouc ou

de

liège

à l’aide d’un arc en fil

métallique

muni d’écrans ; la

partie

de l’arc

qui

embrasse le tube

barométrique

est couverte d’un tube

épais

de caoutchouc. De cette manière

l’appareil

est maintenu

fortement et il

n’y

a pas de

danger qu’il

se casse.

SUR LES EXPÉRIENCES ÉLECTROCHIMIQUES DE M.

GUÉBHARD;

PAR M. W. VOIGT.

31. Guébhard a

présenté

récemment, dans ce Journal

(1),

les

remarques suivantes sur ma théorie de ses

expériences

électrochi-

midues :

« Au dernier moment me tomhe sous les yeux un Mémoire de M. W.

Voigt (Wied. Ann.

der

Physik,

t. XVII, p.

257-271;

1882) qui,

sans citer une

expérience

ni une mesure, et sur des

données

qui

n’ont aucun rapport avec les miennes

(électrodes punctiformes,

contact d’un

pôle

avec la

plaque,

uniformité du

potentiel

sur celle-ci, non-influence de la

polarisation, etc.),

éta-

blit des formules

théoriques,

d’ailleurs

beaucoup

moins com-

plètes

que celles de Wild, Weber, Ditscheiner, etc., au nom

desquelles

il nie purement et

simplement

l’exactitude de mes ré- sultats. »

Dans un article de l’É lectricien

( n° 42,

t. V, 1 ei’

janvier 1883)

et dans les A nnales de Wiedemann

(t. XVIII,

p. 366;

1883),

31. Guébhard s’est

prononcé

sur ina théorie d’une façon tout à

fait

analogue.

Dans l’intérèu méme de la

quiesuion je

crois utile

de

répondre

ici aux

objections

de M. Guébhard.

(1) T. 1er, 2e série, p. 491.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01884003002901

(3)

30

’1. J’ai

supposé,

en eiet, dans mon Alémoire, des électrodes

punctiformes,

mains de nombre indéterminé. Or cette

supposition

n’enlève aucunement au calcul sa

généralité,

vu que, selon TTie-

mann

(1 ), la

forme des électrodes n’a aucune influence sur la forme des anneaux,

lorsque

la couche du

liquide

a peu

d’épaisseur

et

que, dans le cas d’une couche

liquide

d’une

épaisseur

considé- rable, on peut

toujours

obtenir des électrodes linéaires

par j uxta- position

d’un nolnbre indéterminé d’électrodes

punctiformes.

La

première objection

de M. Guébhard est donc sans fonde-

men t.

2. Je ferai remarquer, en outre, que

je

n’ai pas

supposé

que

l’un des

pôles

fut

toujours

relié à la

plaque.

J’ai fait cette suppo- sition seulement dans le cas d’une

plaque

infinie

communiquant

avec le

pôle

en un

point

situé à l’infini. On peut

facilement justi-

fier ce

procédé

tant par la théorie que par

l’expérience,

si l’on a

soin de choisir une

plaque métallique

d’une

épaisseur

suffisante

pour

qu’il

ne subsiste entre les

différentes parties

de la

plaque

aucune différence sensible de

potentiel. Quant

au

procédé

par le-

quel

M. Guébhard cherche à réaliser le cas d’une

plaque

de di-

mensions infinies, il

présente

des inconvénien ts sérieux dont il

sera

question plus

loin.

3. J’ai

supposé

l’uniformité du

potentiel

dans toute l’étendue

de la

plaque,

parce que cette

condition, qui

se trouve

toujours

réalisée

(2) lorsqu’on opère

sur une

plaque

d’une

épaisseur

suffi-

sante, constitue le cas le

plus simple.

1B1. Guébhard,

qui exige aujourd’hui l’emploi

de

plaques

très

minces, a

obtenu lui-même

(3)

des résultats satisfaisants avec une

plaque

en laiton de 4nun environ

d’épaisseur.

En considération de ces

faits, j’ai pensé qu’il

était

préférable

de ne pas

compliquer

le calcul par la

supposition

de

plaques

minces, et cela avec d’autant

plus

de raison que,

après

les travaux

(’ ) RIEMANN, Pogg’. Ann., t. XCV, p. 137; 1855.

(’’ ) H. WEBER, Cnelle Jourri., t. 75, p. 7; 1873.

(3) Électricien,. 1882.

(4)

de M. Ditscheiner

( ),

cette

hypothèse

ne

pouvai t

donner lieu à

aucune nouvelle

question

de

principe.

4. Le

reproche

que me fait M. Guébhard de n’avoir pas tenu

compte de la

polarisation

n’est pas mieux fondé.

Après

un sérieux

examen, j’ai rejeté l’hypothèse

de la

proportionnalité

en tre la

polari-

sation et la densité du courant,

proposée

par M. Weber, comme in- suffisante, et

j’ai adopté

une nouvelle

hypothèse

suivant

laquelle ,j’ai

admis que le

potentiel

reste sensiblement constant dans toute

l’étendue de la

plaque

le courant a un même sens pour subir

une variation

brusque

aux

points

mêmes ou il

change

de direction.

On ne saurait donc mie

reprocher

d’avoir

négligé

l’influence de la

polarisation.

Quant

aux autres

objections

formulées ailleurs par M. Gué-

bhard, dont la discussion m’entrainerait dans trop de détails,

je

renvoie au Mémoire cité ci-dessus.

5. Si, dans mon

premier

Mémoire,

je

n’ai

publié

aucune ob-

servation de contrôle, c’est que

j’avais

l’intention de confier l’étude

expérimentale

de ces

phénomènes

à l’un de mes élèves,

M. Werner. Les résultats de ces mesures, exécutées de concert

par M. Werner et par moi-même

(publiés

dans les Annales de

Wiecl., t. XIX, p. 183 ;

1883)

ont confirmé en tout

point

la théo-

rie

attaquée

par M. Guébhard.

6. Il convient enfin de remarquer que M. Guébhard a recours

à un artifice illicite pour établir la concordance entre sa théorie et

les résultats de ses

expériences.

Lorsqu’on opère

avec des électrodes de

signes

différents,

pla-

cées à des distances finies les unes des autres, la

polarisation

tend

en effet à donner aux anneaux une assez

grande

ressemblance avec

les courbes

prescrites

par la loi de M. Guébhard. Mais,

quand

les

électrodes forment deux groupes distincts, dont l’un,

placé

à une

distance finie, ne renferme que des électrodes de même nature, tandis que l’autre système est infiniment

éloigné,

on trouve de

(1) DITSCHEINER, Wien. Ber., t. LXXVIII, p. 94; 1818.

(5)

32

grandes divergences.

Pour faire

disparaître

celles-ci des résultats,

W. Guébhard forme, au moyen des électrodes dLi groupe censé à

l’infini, une courbe de même

espèce

que celle

qu’il

veuf

obtenir, enveloppant

l’autre

système

d’électrodes

(1).

Les anneaux

qu’on

obtient dans ces conditions seraient, selon 31.

Guébhard,

iden-

tiques

à ceux que fournit la réalisation

rigoureuse

des

exigences

du calcul. Or, M. Guébhard n’a pas fourni la preuve de cette as- sertion

parfaitement arbitraire, qui

n’est d’ailleurs

susceptible

d’aucune démonstration.

Dans les

expériences

que nous avons faites, M. Werner et

moi,

sur des

plaques

de

grandes dimensions,

nous nous sommets

d’abord assurés que la limitation de la

plaque

était sans influence

sur la forme des anneaux.

Nos résultats

s’appliquent

donc

rigoureusement

au cas d’une

plaque

infinie. Or les anneaux

qu’on

devrait obtenir dans ces con-

ditions

lorsqu’on emploie

des électrodes de même nature seraient

représentés,

selon M.

Guébhard

par la formule

ou C est une valeur déterminée et constante pour chacun des an-

neaux. Les valeurs de p, et

de 22’

observées pour trois

points

différents

z,

nz,

a)

de . chacun des anneaux et introdui tes dans la formule ci-dessus

(2),

Ollt donné les valeurs suivantes :

On

voit,

par

l’inspection

de ces

nombres,

que les

clnantités C,

calculées

d’après

la formules de M. Guébhard pour les trois

hoints

i, ni et cc d’un même anneau,

présentent

des difi’érences

dépassan t

de

beaucoup

les erreurs d’observation. En calculant ces mêmes (’) GUEBHARD, Comptes rendus des séances de l’Acad. des Sciei?ces, t. CXIV, p. 851 ; I88a.

(2) W. VOIGT, fVied. Ann., t. XIX, p. 197 CU 20,; 1883.

(6)

observations à l’aide de ma formule, on trouve pour les trois

points

les constantes sui vantes, dont l’accord est

beaucoup plus

satisfai-

sant(i) :

Je suis loin de

prétendre

que ma

théorie, ’qui

n’est d’ailleurs

que l’extension de celle de Riemann sur les anneaux de Nobili,

puisse s’adapter parfaitement

à toutes les conditions de

l’expé-

rience, mais l’accord réalisé dans un

grand

nombre de cas entre

le calcul et l’observation me porte à croire que mon

interpréta-

tion de ces

phénomènes

ne saurait s’écarter

beaucoup

de la réa-

li té .

A. ELSAS. 2014 Untersuchungen über erzwungene Schwingungen von Platten ( Recherches sur les vibrations forcées des plaques); Wied. Annalen der Phy- sik, t. XIX, p. 474; 1883.

Les vibrations forcées d’une

plaque

sont celles

qu’elle

exécute

sous l’influence d’un corps vibrant

qui

lui

communique

son mou-

vemen t.

L’auteur était arrivé aux lois suivantes dans un

précédent

travail

relatif aux membranes :

1 ° Il est

possible

de faire vibrer un corps

élastique quelconque,

à l’aide d’une action extérieure,

périodique, quelle

que soit la durée de la

période,

pourvu que cette action soit assez intense et

s’exerce dans des conditions

particulières.

Le type de vibration forcée d’un corps est

réglé

par l’intervalle

qui

existe entre le son excitateur et le son le

plus

grave clne le

(1) Je ferai observer que, dans le cas actuel, la couclie du liquide n’a qu’une

faible épaisseur, l’incertitude de la mesure de celle-ci rend l’accord entre la lh0o- ric et l’observation beaucoup moins parfait que clans le cas l’épaisseur de la

couche est plus considérable. ( Voir loc. cit., p. 191.)

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