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Effet du champ électrique sur la luminescence de KI : Eu2+ irradié X

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00209522

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209522

Submitted on 1 Jan 1982

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Effet du champ électrique sur la luminescence de KI : Eu2+ irradié X

M. Barland, E. Duval, A. Nouailhat

To cite this version:

M. Barland, E. Duval, A. Nouailhat. Effet du champ électrique sur la luminescence de KI : Eu2+

irradié X. Journal de Physique, 1982, 43 (9), pp.1413-1417. �10.1051/jphys:019820043090141300�.

�jpa-00209522�

(2)

Effet du champ électrique sur la luminescence de KI : Eu2+ irradié X

M. Barland (*), E. Duval (*), et A. Nouailhat (**)

(*) Laboratoire de Spectroscopie du Solide, Université Lyon I, 43, Bd. du 11 Novembre 1918, 69622 Villeurbanne, France

(**) Laboratoire de Physique de la Matière, I.N.S.A., 69621 Villeurbanne, France

(Reçu le I S mars 1982, révisé le 4 mai, accepté le 17 mai 1982)

Résumé.

2014

La phosphorescence, la luminescence et la conductivité thermostimulées d’un cristal de KI : Eu2+

irradié X à 11 K sont étudiées. La phosphorescence suit une cinétique du deuxième ordre. Son intensité augmente fortement lors de l’application d’un champ électrique. On montre que cette phosphorescence provenant de la recombinaison électron-trou est due à une migration des électrons par « hopping » à l’intérieur de domaines plus

fortement concentrés en ions Eu2+. L’importance de ces domaines dépend du traitement thermique.

Abstract.

2014

Phosphorescence, thermostimulated luminescence and conductivity of a KI : Eu2+ are observed

after X-irradiation at 11 K. The phosphorescence obeys a second order kinetics ; its intensity is strongly increased by an electric field. It is shown that this phosphorescence coming from the electron-hole recombination is due to an

electron migration by hopping in domains where exists a strong Eu2+ concentration. The importance of these

domains depends on the thermal treatment.

Classification Physics Abstracts

72.20

1. Introduction.

-

Par irradiation aux rayons X a une temperature inferieure a 90 K, on cree dans un cristal d’iodure de potassium (KI) dope par des ions divalents tels que Eu2 +, des paires 6lectron-trou, 1’61ectron allant se pi6ger sur 1’europium pour donner l’ion Eu+ et le trou donnant naissance au centre VK.

La recombinaison donne lieu a tres basse temperature

a une faible phosphorescence, et a un pic de lumines-

cence thermostimul6e situ6 a une temperature proche

de 100 K [1]. Nouailhat et al. [2] ont observe que l’ap- plication d’un champ 6lectrique augmente de facon importante l’intensit6 de la phosphorescence et d’autre part, d6place vers les basses temperatures le pic

de thermoluminescence. L’effet du champ 6lectrique

sur le cristal de KI dope par l’ion Eu2 + ou par d’autres ions divalents tels que Sr 21 [1] est essentiellement different de celui qui peut etre observe sur le cristal de KI dope par des ions monovalents tels que Tl’ [3] ou

aucun effet similaire n’a 6t6 observe. Nous avons

constate de plus que 1’effet n’est pas observable sur la

phosphorescence de CsI dope par des ions monova-

lents (Tl+,’ Na +) ou même par des ions divalents

(Eu2 +, Sr 21 ) avec des champs 6lectriques appliques

inferieurs a 2 000 kV/m. L’influence du champ elec- trique en particulier sur la phosphorescence due a la

recombinaison dans KI : Eu2 + semble donc spe- cifique, sinon de KI, des halog6nures aloalins du type NaCI dopes par des ions divalents.

Nouailhat et al. [1] ont inventorié les differents m6canismes grace auxquels le champ 6lectrique peut avoir un effet sur la recombinaison electron-trou. Ils ont 61imin6 1’hypothese d’une diminution de la profon-

deur de piege des electrons et ainsi d’une augmenta- tion de la probabilité d’ionisation de ces pi6ges. Leur interpretation était bas6e sur l’augmentation du

rayon d’interaction 6lectron-trou grace a une dimi-

nution par le champ 6lectrique de la barriere de poten- tiel. Une th6orie pour un tel m6canisme a 6t6 donn6e par Hagston [4]. Cette dernière interpretation restant qualitative, il nous a paru int6ressant de mesurer de maniere beaucoup plus quantitative, 1’effet du champ 6lectrique sur la phosphorescence a tres basse temp6-

rature. 11 est alors apparu qu’une autre interpretation

devait etre recherch6e.

2. Resultats exp6rimentaux.

-

2.1 TECHNIQUE EXPTRIMENTALE.

-

Les cristaux utilises activ6s d

1’europium (200 ppm) proviennent du laboratoire de Salt Lake City (Crystal Growth Laboratory, Depart-

ment of Physics, University of Utah, Salt Lake City).

Ils sont clives suivant des plans (001). Leur 6paisseur

est voisine de 0,5 mm. Le dispositif experimental a 6t6

décrit ant6rieurement [5]. 11 permet de mesurer simul- tan6ment au cours d’un r6chauffement de 11 a 330 K, apr6s irradiation X a 11 K, luminescence et conduc- tivit6. Les r6chauffements, lin6aires en fonction du

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019820043090141300

(3)

1414

temps, et les paliers a temperature fixe sont effectu6s à

1’aide d’un r6gulateur de temperature digital a remon-

t6es programm6es. La vitesse de r6chauffement est

g6n6ralement de 0,2 K/s. Au cours des irradiations X la dose reque par le cristal est d’environ 3 rad/heure.

2.2 RESULTATS. - Pour compenser la charge sup-

plementaire de l’ion EU2 + par rapport a l’ion K+,

des lacunes cationiques sont associ6es aux ions dopants Eu2 + formant des d6fauts dipolaires dans le

réseau. Un pic de courant correspondant a l’orienta-

tion ou a la désorientation de ces dipoles est mesur6 à

-

320 K.

Sur la figure 1 sont repr6sent6es la luminescence et la conductivité thermostimul6es pour un cristal de KI dont la concentration en Eu2+ est de 0,02%. Associ6

au pic de luminescence a 100 K apparait un pic de

conductivité a une temperature 16g6rement sup6rieure.

Cette conductivité est due en partie a la migration des

centres VK responsables de la recombinaison, et en partie a une orientation des dipoles impuret6-lacune, grace a 1’6nergie non-radiative lib6r6e, qui se manifeste

par un pic de desorientation des dipoles a 320 K lors

de la meme remont6e.

Fig. 1.

-

TSC et TSL en fonction de la temperature apres

irradiation X a 11 K (dose reque par le cristal : 1,5 rad.) et à vitesse de r6chauffement de 0,2 K/s.

2013201320132013

TSC;

---

TSL.

[TSC and TSL as function of the temperature after X irra- diation (1.5 rad) at 11 K for a heating rate equal to 0.2 K/s.

TSC ;

---

TSL.]

La figure 2 repr6sente en fonction du temps la phos- phorescence a 11 K d’un cristal de KI : Eu" 0,02 %

recuit a 773 K dans 1’air pendant 4 heures et refroidi

sans trempe rapide a temperature ambiante. On

I /

Fig. 2.

-

Variation de l’intensité I de la phosphorescence

a 11 K en fonction du temps pour un cristal recuit.

-o-0-o- sans champ electrique ; -X-X-X- sous

1 160 kV/m.

[Variation of the phosphorescence (1 ) at 11 K as function of the time (t) for an annealed crystal. -0--O--o- without

electric field; - x - x - x - with electric field equal to

1160 kV/m.]

constate que la cin6tique est du 2e ordre. La recombi- naison associ6e n’est donc pas due a un simple « tun- nelling » sans migration de 1’electron et du trou tel

qu’il est g6n6ralement observe dans les halog6nures

alcalins dopes par des ions monovalents [6-5].

Lorsque l’on applique un champ 6lectrique, Fin-

tensite de la phosphorescence est augment6e ainsi

que la pente p de lilli- en fonction du temps (Fig. 2).

Sur la figure 3, la pente p est repr6sent6e en fonction du

champ 6lectrique E : p varie exponentiellement en

fonction du champ 6lectrique. En fin de d6clin, l’in-

version du champ 6lectrique ne produit pas d’augmen-

tation de la phosphorescence.

L’influence du champ 6lectrique sur la luminescence

a 6t6 d6termin6e a d’autres temperatures, en parti-

culier a 90 et a 100 K, respectivement au pied et au

sommet du pic de thermoluminescence. A ces deux

temperatures, la cin6tique est du deuxi6me ordre.

A 90 K la luminescence est augment6e par 1’applica-

tion du champ 6lectrique et comme a 11 K la pente

p de 1/,J! en fonction du temps varie exponentielle-

ment en fonction du champ 6lectrique mais plus

(4)

Fig. 3.

-

Variation de la pente p de llII-

=

f (t) en fonction du champ 6lectrique.

-

x

-

x

-

x

-

a T

=

11 K;

-+-+-+- a T

=

90 K.

[Slope variation (p) of llJI

=

f(t) as function of the

electricfielcL-x-x-x-atT

=

IIK;-+-+-+- at T

=

90 K.]

lentement qu’a 11 K (Fig. 3). En fin de d6clin, on

constate une 16g6re augmentation de la luminescence

lorsque l’on inverse le sens du champ 6lectrique.

Par contre a 100 K le champ 6lectrique a un effet n6gligeable. A cette temperature la recombinaison 6lectron-trou est compl6tement gouvern6e par la

migration des centres VK ; le champ 6lectrique n’a

pas d’influence sur cette migration [3].

Les memes experiences ont 6t6 r6p6t6es sur un

cristal identique au precedent mais trempe de fagon beaucoup plus efficace en plaqant le cristal entre deux

blocs de cuivre a la sortie du four. On constate alors :

(i) Qu’en 1’absence de champ 6lectrique, le d6clin

de la phosphorescence, a tres basse temperature,

n’est plus parfaitement au deuxi6me ordre : le d6but du d6clin apparait etre du deuxi6me ordre, par contre la fin est plut6t en 1/t (Fig. 4). (ii) L’augmentation de

l’intensit6 de la phosphorescence par le champ élec- trique est globalement beaucoup moins forte sur ce

deuxi6me cristal. (iii) Lorsque l’on augmente le champ 6lectrique, le d6clin de luminescence du deuxi6me ordre devient preponderant. Par contre, la pente p de 1/1/i- en fonction du temps t pour le d6clin du deuxi6me ordre, repr6sent6e en fonction du champ 6lectrique est la meme que pour le cristal precedent.

Fig. 4.

-

Variation de l’intensit6 I de la phosphorescence à

11 K en fonction du temps pour un cristal recuit et tremp6 rapidement. -0-0-0- 1/.JI sans champ electrique;

- x - x - x-I IJI sous 1 O50 kV/m ; --- * ---0 --- 0---I/i

sans champ electrique ;

---

+--- +--- +2013 l//sous 1 05 kV/m.

[Variation of the phosphorescence (1 ) at 11 K as function of

the time (t) for an annealed crystal strongly quenched.

-0-0-0- 1/.JI without electric field;

-

x x

-

x

-

IIJ1 with electric field equal to 1050 kV/m; ---8---8---8---

1/I without electric field; 2013+2013+2013+2013 1/I with electric field equal to 1 O50 kV/m.]

Toutes ces observations convergent vers 1’existence de deux phases pour 1’europium dans KI : une pre- mi6re phase dans laquelle la recombinaison a l’origine

de la phosphorescence aurait lieu grace a un processus du deuxi6me ordre, et une autre ou elle aurait lieu

directement par effet tunnel. La trempe rapide dimi-

nuerait l’importance de la premiere phase.

3. Discussion.

-

Le premier r6sultat experimental

essentiel est la cin6tique du deuxi6me ordre de la

phosphorescence a basse temperature. La recombi- naison correspondante a donc lieu grace a la diffusion

de l’un des partenaires electron ou trou. A une tem- perature de 11 K la migration des centres VK est exclue ;

elle est responsable du pic de thermoluminescence à 100 K. La diffusion des electrons pourrait avoir lieu

par excitation thermique dans la bande de conduction.

(5)

1416

Dans cette hypothese apparaitrait 1’effet Schottky par

application du champ electrique : la diminution de

1’energie d’activation serait proportionnelle a la racine carr6e du champ 6lectrique applique (/E) [7, 8].

Tel n’est pas le comportement observe exp6rimenta-

lement.

L’hypothese que nous proposons est une diffusion des electrons pi6g6s sur le reseau des ions EU21 par simple effet tunnel ou par un processus de « hopping ».

Pour cela, il faut que les ions Eu2 + soient suffisamment

proches. Si la repartition des ions Eu2 + dans le cristal

est homog6ne, cette hypothese est exclue. 11 faut donc supposer 1’existence de domaines dans lesquels la

concentration en ions Eu2+ est importante, ce qui

est en accord avec le fait que des phases contenant

une forte concentration d’ions dopants divalents sont fr6quemment observ6es dans les halog6nures alca-

lins [9-11]. Suzuki a mis, le premier, en evidence, une phase ordonn6e appel6e phase de Suzuki dans NaCI contenant quelques pour cent de CdCl2, de compo- sition CdCl2 6 NaCI [12].

En presence de diffusion des electrons, la cin6tique

de recombinaison 6lectron-trou est bimol6culaire. Si n est la concentration en electrons ou trous :

L’intensit6 I de la phosphorescence est proportion-

nelle a - dn/dt et k est proportionnelle a la probabi-

lite de diffusion P, d’ou :

A est une constante.

La diffusion de 1’61ectron peut avoir lieu par simple

effet tunnel entre deux ions Eu2 +. Elle est alors ind6-

pendante de la temperature. L’interaction de 1’61ectron

avec le champ 6lectrique fait varier la hauteur de la barrière de potentiel. Hagston [4] a montr6 que la

probabilité de la transition tunnel PE en presence de champ 6lectrique s’exprime de la faqon suivante :

avec : D une constante

m masse de 1’electron

- e charge de 1’61ectron

Eo profondeur de piege de 1’61ectron E champ 6lectrique

0 angle du champ 6lectrique par rapport a 1’axe donneur-accepteur

R distance entre donneur et accepteur Ra distance moyenne entre donneur et accep-

teur.

Le modèle de Hagston a 6t6 essay6 pour interpreter

nos r6sultats exp6rimentaux concernant 1’effet du

champ electrique. On aboutit a une profondeur de piege Eo de l’ordre de 1 meV, ce qui est beaucoup trop faible. Autrement dit, 1’effet du champ 6lectrique

observe est beaucoup plus important que celui pr6vu

par le modele de Hagston.

La transition d’un electron d’un ion Eu2 + a un autre n’est donc pas due a un simple effet tunnel.

Comme dans les semi-conducteurs dopes, elle peut avoir lieu grace a un m6canisme de « hopping » [13].

En effet, il est probable qu’une diff6rence d’6nergie

existe entre deux sites d’ions Eu2 +. Si la difference

entre 1’6nergie de 1’electron sur 1’europium accepteur

et 1’6nergie de 1’61ectron sur 1’europium donneur est A

la probabilité de transition devient alors d6pendante

de la temperature. Si A > kT, elle est proportionnelle

a exp - AlkT. Dans un modele simple, on peut dire

que la probabilité de transition P E(A) est 6gale a la probabilité donn6e par Hagston (4) pour A

=

0 que l’on 6crit maintenant PE(O) en presence de champ 6lectrique, multipli6e par un facteur thermique qui

est exp(- 4 /kT) en 1’absence de champ 6lectrique, et

exp - (d - eE. R)/kT lorsque le champ 6lectrique

est applique. La probabilit6 de transition P E(A) peut donc s’6crire :

La profondeur de piege Eo est beaucoup plus importante que 1 meV de telle sorte que 1’effet du

champ 6lectrique sur PE(O) donn6 par l’expression (4)

est beaucoup trop faible. Par consequent, le champ 6lectrique intervient de faqon pr6pond6rante par le

terme exp(eE.R/kT). Dans ces conditions, on peut écrire la probabilité de transition PE de l’électron

entre deux Eu2 + dans le mat6riau en presence de champ 6lectrique.

ou Po est la probabilité en 1’absence de champ 6lec- trique.

L’hypothese du « hopping » ne peut 8tre valable que si l’on suppose en meme temps un arrangement d6sor- donn6 des ions Eu2+ sur lesquels les electrons diffu-

sent. La diffusion est favoris6e dans le sens du champ 6lectrique. Si la distance moyenne entre Emu2 ’ est

beaucoup plus grande que la p6riode du réseau, on exprime PE en fonction de la distance moyenne Ra

entre Eu2 + :

La phosphorescence varie comme suit d’apr6s (2) :

Cette loi rend bien compte des résultats expérimen-

taux.

(6)

De la figure 3 et de (6), on trouve :

La distance entre les ions Eu2+ ainsi d6termin6e est

probablement une distance effective. Elle est approxi-

mativement la moiti6 de celle que l’on aurait si la distribution en ions Eu2+ était homogene.

L’hypothese d’une diffusion des electrons par « hop- ping » dans la phase concentr6e en Eu2+ est d’autre part confirmée par 1’effet du champ 6lectrique sur la

luminescence a 90 K. La variation de la luminescence

en fonction du champ 6lectrique suit la meme loi

qu’a 11 K. Compte tenu de la difference de tempe-

rature, on retrouve la meme distance entre ions Eu2 + , proche de 50 A.

On interprete aussi clairement que lorsque le cristal

est trempe fortement, la phosphorescence peut se d6composer en deux parties, l’une obéissant a une

cinetique du deuxieme ordre, 1’autre a une cin6tique

gouvern6e par effet tunnel : le champ 6lectrique a un

effet surtout sur la phosphorescence du deuxieme ordre. On retrouve alors la meme valeur de R. dans

ce cristal. On doit conclure que la trempe ne modifie pas la nature de phase concentr6e en Eu2 +, mais

diminue le nombre ou la grosseur des domaines

correspondants.

En conclusion, les mesures effectuees mettent en

evidence 1’existence de 2 phases de concentration differente en Eu2 + dans KI. Dans la phase concentr6e

la recombinaison sans migration du centre VK a

lieu grace a une diffusion des electrons par « hopping »,

et dans la phase diluee grace a une recombinaison par simple effet tunnel. Le modele prcsente est cohe-

rent si l’on suppose que 1’arrangement des Eu2+

dans la phase concentree est dcsordonne et non pas ordonne comme dans les phases de Suzuki. 11 serait

intcressant de pouvoir faire varier la distance entre

Eu2 + peut-etre en modifiant la concentration globale

et ainsi observer 1’evolution de la diffusion 6ventuelle- ment jusqu’A une d6localisation.

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