Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304 A213
oraux à l’inclusion était similaire dans les différents groupes ; le méthotrexate était le DMARD le plus fréquemment utilisé. Le sous- groupe avait une utilisation d’AINS et d’antalgiques légèrement aug- mentée à l’inclusion et 73,6 % avaient été traités uniquement par DMARD oraux avant l’étude ; 44,9 % étaient traités avec seulement un DMARD. Certains pts (25,1 %) avaient été traités précédemment par agents biologiques ; un échec à un traitement antérieur par agent bio- logique était rapporté chez 9 % des pts. Le score BASDAI moyen à l’inclusion était de 6,6 (APR) et 6,4 (placebo [PBO]). L’APR a entraîné une diminution moyenne du score BASDAI plus importante versus PBO aux Semaines 16 (-1,53 versus -0,91 ; p = 0,0173) et 24 (-1,64 versus -0,74 ; p = 0,0002) ; les autres mesures de la maladie se sont amélio- rées à la Semaine 24, avec notamment des améliorations sensibles des scores HAQ-DI (-0,301 versus -0,117 ; p = 0,0067), PhGA (-22,1 versus - 7,4 ; p < 0,0001) et FACIT-F (4,38 versus 1,29 ; p = 0,0082). Des amélio- rations moyennes à long terme ont été observées pour les mesures effectuées à la Semaine 52 du score BASDAI (-2,18), du score HAQ-DI (-0,464), du NAG (-8,5), du score de FP du SF-36v2 (7,06), du score EVA de douleur (-22,1), du score FACIT-F (6,77), du score PGA (-19,8) et du score PhGA (-34,3).
Conclusion. – Dans cette analyse post-hoc, les pts rapportant un score BASDAI ≥ 4 semblent avoir une charge morbide plus importante ; cela pourrait ne pas être pris en compte par certaines mesures de l’activité de la maladie et des stratégies thérapeutiques efficaces pourraient ne pas être disponibles. L’APR a entraîné des améliorations à long terme du score BASDAI et d’autres mesures de la maladie chez les pts clini- quement suspect d’avoir une atteinte axiale.
Conflit d’intérêt. – MM, TL, PP : employés de Celgene
PE.Lu-024
L’apport du plasma riche en plaquette dans la gonarthrose, Étude prospective à propos de 45 cas
Y. Lamzalah* (1) ; K. Nassar (1) ; W. Rachidi (1) ; S. Janani (1) ; O. Mkinsi (1)
(1) Rhumatologie, CHU Ibn rochd, Casablanca, Maroc
*Auteur correspondant : lamzalahyassine@yahoo.fr (Y. Lamzalah) Introduction. – Les concentrés plasmatiques riches en plaquettes (PRP) ont bénéficié récemment d’un large développement dans l’arthrose, sous forme d’injection intra-articulaire à visée sympto- matique. Le relargage par les plaquettes activées d’un nombre consi- dérables de médiateurs solubles comme des facteurs de croissance ou des cytokines vont entraîner des interactions complexes et diffé- rentes selon les tissus au sein de l’articulation.
Patients et Méthodes. – Étude prospective, ouverte, avec un suivi stan- darisé, portant sur 45 malades présentant une gonarthrose, répon- dant aux critères radio-cliniques de l’ACR, et aux critères d’inclusions (douleur, raideur et fonction articulaire évaluées par le score du Womac, score radiologique entre I et II, absence d’infiltration aux corticoides et de viscosuplémentation dans les six derniers mois pré- cédant le PRP, pas de prise d’AINS ou d’antiarthrosique dans le mois qui précédait l’injection intra-articulaire du PRP, l’absence d’antécé- dants d’interventions chirurgicales sur le genou). Chaque sujet a été randomisé pour bénéficier de 3 injections du 5 CC du PRP à une semaine d’intervalle, le Kit utilisé nous a permis d’avoir un taux de plaquette égale a1,6 celui du du patient avec une concentration en globule rouge inférieure à 0,3 %. Le suivi a été réalisé à l’inclusion, 1 mois, 3 mois puis à 6 mois, avec une évaluation du score Womac dans le domaine de la douleur, la raideur et la fonction articulaire.
Résultats. – Tous les patients étaient de sexe féminin, sauf deux cas.
L’âge moyen était de 58,13 ans (+/- 10). La présence de facteurs de risque sollicitant les genoux était de 89 % cas (n = 40) comparative- ment à 10 % sans facteurs de risques. La gonarthrose était bilatérale chez 93,3 % des patients (n = 42) et unilatérale chez 3 patients, de siège fémoro tibial interne et fémoro-patellaire chez deux patient (4,44 %) (n = 2), fémoro-tibiale interne chez 33 patients (73,33 %) des
cas et fémoro-tibiale externe dans 1cas et bicompartimentale femoro tibile interne et externe dans 9 cas (20 %). La durée d’évolu- tion moyenne de gonarthrose était de 7 ans. Un surpoids a été recensé dans 26,66 % (n = 12) et une obésité dans 33,33 % des cas (n = 15).
À l’inclusion le score womac dans le domaine de la douleur était 12, 9,48 à 1 mois, 9,67 à 3 mois et 9,88 à 6 mois. Dans le domaine de la fonction il était à 39,81 à l’inclusion 34,6 à 1 mois 33,07 à 3 mois et 25,16 à 6 mois. Dans le domaine de la raideur le score Womac était à l’inclusion à 2,27, 1,88 à 1 mois, 1,33 à 3 mois et 1,76 à 6 mois.
Conclusion. – Notre étude est superposable aux résultats de la littéra- ture concluant à des résultats favorables du PRP sur la douleur et le retentissement fonctionnel. Cependant dans la majorité des études, il existe de nombreux écueils avec des populations hétérogènes, des protocoles d’injections différents (quantité et concentration de PRP, nombre et fréquence des injections) et un recul faible ne dépassant pas un an pour la majorité des études.
Conflit d’intérêt. – aucun
PE.Lu-025
Le Sécukinumab améliore la fonction physique et la qualité de vie chez les patients
atteints de Spondylarthrite Ankylosante active : données à 2 ans de l’essai randomisé de phase 3, MEASURE 1
P. Bertin (1) ; D. Wendling (2) ; T. Schaeverbeke (3) ; M. Dougados (4) ; V. Deschamps* (5) ; P. Emery (6) ; B. Porter (7)
(1) Service de Rhumatologie, C.H.U. Dupuytren, Limoges ; (2) Service de Rhumatologie, C.H.U Jean Minjoz, Besançon ; (3) Service de
Rhumatologie, C.H.U Pellegrin, Bordeaux ; (4) Rhumatologie b, Hôpital Cochin, Paris ; (5) Affaires Médicales, Novartis Pharma, Rueil- Malmaison ; (6) Institut de rhumatologie et de médecine musculosquelettique, Université de Leeds, Leeds, Royaume Uni ; (7) Affaires médicales, Novartis Pharma AG CHBS, Bâle, Suisse
*Auteur correspondant : veronique.deschamps@novartis.com (V. Deschamps)
Introduction. – L’étude de phase 3 MEASURE 1 (NCT01358175) a éva- lué l’impact du Sécukinumab [Sécu], un inhibiteur de l’interleukine (IL)-17A, sur les résultats rapportés par le patient (PRO) : sur les mesures de l’activité de la maladie, de la douleur, de la fonction phy- sique, de la fatigue, et de la qualité de vie (QdV) générale et spéci- fique à la SA sur 104 sem.
Patients et Méthodes. – 371 patients [pts] atteints de SA active ont été randomisés (1:1:1) pour recevoir le sécukinumab 10 mg/kg par i.v. à l’inclusion et aux sem. 2 et 4, suivi de sécukinumab150 mg (IV→150 mg) ou 75 mg (IV→75 mg) par voie sous-cutanée (s.c.) toutes les 4 sem. Un placebo (PBO) a été administré selon le même schéma posologique. Les patients traités par PBO ont été re-rando- misés pour recevoir le sécukinumab 150 mg ou 75 mg s.c. en fonc- tion de la réponse clinique ASAS20 à la sem. 16 (pour les non répondeurs, remplacement du traitement à la sem. 16 ; répondeurs à la sem. 24). Les PRO évalués comprenaient les suivants : Score BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index, Indice d’activité de la spondylarthrite ankylosante de Bath) ; Question- naires SF-36 PCS, Physical Composite Score et SF-36 MCS, Mental Composite Score (résumés du score moyen physique et du score moyen mental, respectivement) ; Qualité de vie liée à la SA (ASQoL) ; évaluation globale de l’activité de la maladie par le patient ; évalua- tion de la douleur rachidienne totale par le patient ; évaluation de la douleur nocturne par le patient ; Score BASFI (Bath Ankylosing Spondylitis Functional Index ; Indice fonctionnel de la spondylar- thrite ankylosante de Bath) ; Questionnaire FACIT-Fatigue (Functio- nal Assessment of Chronic Illness Therapy – Fatigue ; Évaluation fonctionnelle du traitement des maladies chroniques – Fatigue) ; et Questionnaire d’évaluation de la qualité de vie liée à la santé, en UntitledBook1.book Page 213 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM