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Relations parcours-énergie des ions lourds dans les émulsions nucléaires

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235474

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235474

Submitted on 1 Jan 1956

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Relations parcours-énergie des ions lourds dans les émulsions nucléaires

A. Papineau

To cite this version:

A. Papineau. Relations parcours-énergie des ions lourds dans les émulsions nucléaires. J. Phys.

Radium, 1956, 17 (7), pp.566-567. �10.1051/jphysrad:01956001707056600�. �jpa-00235474�

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566.

V. RAYONNEMENT

RELATIONS PARCOURS-ÉNERGIE DES IONS LOURDS DANS LES ÉMULSIONS NUCLÉAIRES

Par A. PAPINEAU,

Service de Physique Nucléaire, C. E. N., Saclay.

Sommaire.

2014

A partir des déterminations expérimentales des états de charge des ions 14N,

nous avons calculé les relations parcours-énergie des ions azote dans les émulsions nucléaires, puis, par extension, celles du lithium au néon. Les courbes calculées sont en bon accord avec les

points expérimentaux connus de 8Li, 8B, 12C, 14N.

Abstract.

2014

We have calculated range-energy relations for heavy ions from lithium to neon, in nuclear emulsions, using the experimental curve for protons and the experimental determinations

already known of the state of ionization of nitrogen, oxygen and neon ions vs energy. Some

extrapolations have been made for the probability of stripping of the last K electron. Curves so

obtained are in good concordance with experimental points known for 8Li, 8B, 12C, 14N.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 17, JUILLET 1956,

La connaissance des relations énergie-parcours

des particules dans les émulsions nucléaires pré- sente un grand intérêt. Quelques auteurs ont publié des relations parcours-énergie d’ions autres

que les protons, deutérons, tritons et particules oc (Zucker : 14N de 5 à 30 MeV ; Miller : 12C jus- qu’à 110 MeV ; Barkas : 8Li jusqu’à 23 MeV et 8B jusqu’à 60 MeV ; Lonchamp avait calculé des relations parcours-énergie des ions de charge 3 -_ Z - 14.

La difficulté principale que l’on rencontre pour calculer la relation parcours-énergie d’une parti-

cule donnée dans un milieu quelconque à partir de

la relation parcours-énergie d’une autre parti-

cule (oc par exemple) réside dans la non-connais-

sance de l’état de chàrge de la particule en chaque

.

point de son parcours. En partant de la formule fondamentale de Bethe sur le ralentissement, on

sait que, dans un même milieu ralentisseur et à vitesse égale, on peut déduire le parcours dR d’une

particule de masse M et de charge Z du parcours dR’ d’une particule de masse M’et de charge Z’ par la formule :

Pour connaître l’état de charge d’une particule

à une vitesse donnée, on admet tout d’abord qu’un

électron est arraché de l’atome à partir du moment

où l’atome atteint une vitesse vi égale à celle de

l’électron ve. Knipp et Teller ont montré qu’il

existe une courbe unique pour tous les ions reliant l’état de charge à la vitesse si l’on exprime l’état

de charge i IZ en fonction de la vitesse vi multi- pliée par la charge Z à la puissance 2 /3

En vérité, il est nécessaire d’ajuster la courbe

des états de charge de chaque ion en remplaçant

l’hypothèse de base ve

=

vi par ve

=

y vi, y étant

un coefficient variable peu différent de 1 (0,8 pour les oc 1,1 ou 1,2 pour les ions de Z ~ 8 ; 1,7 pour les

produits de fission). Cette approximation est cepen- dant grossière et peut entraîner des erreurs impor-

tantes dans le calcul des relations parcours-énergie.

FIG. 1.

En particulier les données expérimentales

d’état de charge de Zucker et de Stephens pour 14 N montrent que les ions n’atteignent pas rapi-

dement la charge 7 et que les électrons K restent

beaucoup plus liés qu’on le suppose.

En utilisant ces données expérimentales d’état

de charge et en extrapolant pour des vitesses plus grandes, il nous a été possible de connaître l’état

de charge de l’ion en fonction de sa vitesse. A partir

des points expérimentaux des relations parcours-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001707056600

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énergie des protons jusqu’à 10 MeV, nous avons cal-

culé la relation parcours-énergie des ions 14N.

L’accord avec les points expérimentaux de Zucker

était très bon pour les basses énergies.

Afin de vérifier la relation parcours-énergie au-

delà de 30 MeV, nous avons utilisé le faisceau inté- rieur d’ions de 14N du cyclotron de Saclay (voir

Chaminade et al., C. R.). La courbe expérimentale

est en bon accord avec la courbe que nous avons calculée.

A partir de la courbe des états de charge de

l’azote i

=

f{vZ2/3) nous avons déterminé les Z

états de charge des ions du lithium au néon. Cette extension nous a paru justifiée car ces ions pos- sèdent les mêmes couches électroniques (K et L).

Les résultats expérimentaux de Hubbard et Lauer sont en bon accord avec les états de charge

calculés pour 0 et Ne.

A partir de ces états de charge nous avons cal-

culé les relations parcours-énergie des ions

3 Z 10. Les courbes ainsi obtenues montrent que nos calculs sont en bon accord avec les points expérimentaux de Barkas, Miller et Zucker et

avec les points déterminés à Saclay. Des déter- minations expérimentales ultérieures d’états de

charge des ions en fonction de leur vitesse sont nécessaires pour vérifier le calcul.

Il est dès lors possible de connaître exactement pour chaque couche électronique le rapport y entre

la vitesse de l’électron et la vitesse de l’ion à partir

de laquelle l’électron est perdu.

BIBLIOGRAPHIE BARKAS (W. H.), Phys. Rev., 1953, 89,1019.

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Références

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