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Application des fonctions doublement périodiques à la solution d'un problème d'itération

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B ULLETIN DE LA S. M. F.

L ÉMERAY

Application des fonctions doublement périodiques à la solution d’un problème d’itération

Bulletin de la S. M. F., tome 27 (1899), p. 282-285

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1899__27__282_1>

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- â8-2

APPLICATION DES FONCTIONS DOUBLEMENT PÉRIODIQUES A LA SOLUTION D'UN PROBLÈME D'ITÉRATION;

Par M. LÉMERAY.

1. Dans une C o m m u n i c a t i o n insérée au Bulletin ( t. X X V I , 1898, p. 5), M. Leau a é t u d i é le problème de Babbage :

Déterminer des fonctions ^(-s) telles que V on ait identique- ment y/z(^) =- ^j en posant

<pi(2) = 9(2), ..., <p/^(<Q = op - l [ 'û(z) } '

M. Leau démontre, en particulier, que si Fon cberclie des fonc- tions uniformes, les fonctions inconnues seront nécessairement des fractions rationnelles.

2. Je voudrais d^abord montrer que l'on p e u t trouver des fonc- tions algébriques irrationnelles répondant à la question; on ob- tient ainsi une solution peut-être n o u v e l l e du problème proposé.

Soit la fonction elliptique s n ( Â ' , 9 ) , de périodes 4^i et ^ Q a . Soit S u n argument qui divise exactement une période, de telle sorte qu'on ait, par exemple, n^ == 4 ^ i ? n étant e n t i e r ; on aura

s n ( Â , 0 -4- n^) == s n ( Â - , 0 )

quel que soit 0. 0 é t a n t variable et Ç constant, posons s n ^ = = a (1) , s n 0 = = ^ , s n ( 0 4-Ç) == ^ ( ^ ) . ( ' ) a sera, coniiiir l'<»n s a i t , e x p r i m a b l e par radicauv.

(3)

- ïtô3 —

D'après le théorème d'addition de sn, on aura

. . a y / ( i — ^ ) ( i — / ^ z2) -+- ^ /(T-^^TT^Â-^")

r» ?(^ = ——————r=7^^—————— '

Je dis que cette fonction 'f(^) satisfait à la question. En effet,

^ ( ^ ) étant obtenu en remplaçant, dans ç(-3), -3 par '?(-3), on aura

^ â ( 3 ) = = = s n ( 0 - h ; 4 - a r { j ; - s n r t ) == s n ( 0 - 4 - S + ; ) = s n ( 0 - + - 2 ; ) et généralement

o ^ ( ^ ) = su [0 -+-(/?— r ) Ç + ar^-sn^l = sn(0 -r-/^).

La //k l n c itérative sera donc

Q,t(z) = s n ( 0 + / i Ç ) == s n O = z.

3. La fonction y(c.) a quatre points de ramification z = ± \,

; == ± ^..Elle est uniforme sur une surface de Riemaun, formée de deux feuillets raccordés par les deux lignes de passade sui- v a n t e s :

une droite allant de z == -4- i à z == -+- , - >

une droite allant de z ==— i a z ==— y •

Dans le calcul des itératives de ^(z'), on prendra toujours la même détermination du radical ^/(i — a2){l — ^ ^ ( t1) -

Le changement de détermination ne portera que sur le radical

^ (^i — ^l) {{ — /l J^J) ? dans lequel se fait la substitution.

Mais les itératives

9 o ( - = ) = = ^ , (ol(^)^ • • • » (p»(•=)=;:;

ne forment pas une suite continue; elles sont représentées sur le plan par n points isolés. Pour préciser la manière de les suivre sur la surface de Riemann, il suffira de prendre, parmi les deux déterminations du radical, celle pour laquelle ç/,(^) est é^al a sn^+'ji^), quand la variable réelle et continue [JL passe par la valeur p.

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— 284 —

4. Quand on considère uniquement les valeurs réelles de a et z^

on peut employer une représentation géométrique des itératives dont nous nous sommes déjà servi (*), et l'on choisira la détermi- nation convenable du radical par le moyen suivant, qu'il suffira dénoncer. Posons

<p(^)==M

et construisons, en coordonnées rectangulaires -s, u, la courbe re- présentée par l'équation (i)(2). Soit M| un point de la courbe d'abscisse z\ u^ == u est l'ordonnée de Mr

A partir de MI, construisons une ligne brisée M ^ P ^ M a P a . . . , dont les côtés MpPp sont parallèles à OZ et dont les côtés PpMp^

sont parallèles à OU; les points M étant pris sur la courbe, les points P sur la bissectrice positive de l'angle des axes u == z.

Les ordonnées des points M<, Mg, . • . représentent les itératives

^i (z), ?2(^) • • •? pourvu que l'on procède ainsi :

Soient Mp le point de la courbe dont l'ordonnée est égale à Çp(^), et Pp le point de la bissectrice positive situé sur la parallèle à OZ menée par Mp. Par Pp on a à mener une parallèle à OU. Cette droite coupe la courbe en deux points. Quand ces points sont distincts, ce qui est le cas général, on choisira celui qui n^ est pas symétrique de Mp par rapport à la bissectrice positive. Son or- donnée sera égale à <pj^.i (z).

8. Quand on fait dégénérer sn en sîn, k devient nul; l'équa- tion (i) représente alors une ellipse ayant les bissectrices pour axes. La relation

^n(s)=Z

se traduit par la propriété suivante de cette courbe :

Si AA' est l'axe dirigé suivant la bissectrice positive, BB' l'axe dirigé suivant l'autre bissectrice, et si l'angle BAB'est égal à ^ » alors Ma^+i coïncide avec M<, quel que soit M < .

( * ) Association française, Bordeaux, 1895; Nouvelles Annales, 3e série, t. XVI et XVII.

(2) Celte courbe admet pour axes de symétrie les deux bissectrices des angles des axes.

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— 285 —

Plus généralement si BAB' = — (k et n premiers entre eux), ce qui permet d'étendre la propriété au cas où AA' est le petit axe de l'ellipse, l'énoncé subsiste si k est impair. Si À" est pair, M^i coïn- cide avec MI.

Il faut remarquer que, si l'un des points M tombe en A ou A', deux des points P se confondent au même point ; mais les points M restent toujours distincts.

6. Au lieu de sn, considérons une fonction F admettant des périodes. Soient a) l'une d'elles et Ç une valeur telle que nÇ == o;

si l'on pose

F ( Ç ) = a , F ( 6 ) = ^ et si l'équation

< ? [ F ( 0 , F ( e ) ] = F ( 9 + 0

représente le théorème d'addition de la fonction F, la fonction

©(0,2) est une intégrale de l'équation fonctionnelle 'fnÇz) = s ' La démonstration est la même qu'au n° 2.

7. On obtient des fractions rationnelles en prenant, par exemple, pour F les fonctions tangO, Th9, qui ont pour théorèmes d'addi- tion

a-\-z

<p(a,5)=

=p az

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