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Cours du 15 mai 2012

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Sylviane Robert Volpato Mai 2012

Cours du 15 mai 2012

 Sport et alimentation

 Sources d’énergie en fonction du type d’effort et stockage des carburants

 Préparation alimentaire lors de compétitions (avant-pendant-après)

Sport et alimentation

• Justus von Liebig (milieu du 19

ème

s.)

Affirme que les protéines sont le composant essentiel de la musculature

Protéines = Source principale d’énergie lors d’activité musculaire

«Elément capital de l’alimentation du sportif est la viande»

• Fin des années 30 (Fick et Wislicenus, Université de Zürich)

 «Plus la quantité de glucides ingérés avant l’effort est importante, plus l’effort

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 2

Sources d’énergie

Sources d’énergie

 3 filières énergétiques permettent la synthèse de l’ ATP musculaire:

1. Anaérobie alactique (CP)  sans oxygène, sans production d’acide lactique

2. Anaérobie lactique (glycogène)  sans oxygène, avec production d’acide lactique

3. Aérobie (glycogène, graisse)  avec oxygène, sans production d’acide lactique

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Sources d’énergie – filière anaérobie alactique

 Resynthèse d’ ATP à partir de créatine-phosphate (CP)

 Intervient en l’absence d’oxygène et sans production d’acide lactique (lactate)

 Très rapide. Intervient en début d’exercice et lorsqu’il est très intense (arrivée au sprint)

 Durée de la disponibilité: 0 à 20 secondes

 Puissance très élevée (peut être doublée chez sprinters de haut niveau)

 Facteur limitant: masse musculaire, force et rapidité de contraction ( par musculation et travail de vitesse)

 Capacité maximale: dépend de la qté musc. de CP, du degré d’entraînement, du volume musculaire, de la nutrition (moindre degré)

Sources d’énergie – filière anaérobie alactique

 Implications nutritionnelles

 Créatine apportée par produits carnés, besoin largement couvert par l’alimentation

 Intérêt controversé d’une supplémentation en créatine pour

sports de force…?

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 4

Effets d’une supplémentation en créatine

 Intérêt d’abord pour culturistes et haltérophiles

 Pour améliorer intensité de l’entraînement chez sprinteurs, nageurs, cyclistes, joueurs de foot, volley…

 Performance améliorée en course à pieds

 Utilisée par sprinters, coureurs de haies (JO Barcelone, 1992)

  niveau de créatine musculaire et de la performance pr exercices d’intensité élevée et fatigue retardée

  de la masse corporelle

 Favoriserait apparition de crampes, effets sur fonctions cardiaques et rénales?

 Problème de pureté des suppléments

 Aucun effet bénéfique selon quelques études (surtout chez sportifs non entraînés)

 Caféine annule effet ergogène de la créatine

Sources d’énergie – filière anaérobie lactique

 Resynthèse d’ ATP à partir de glycogène musculaire

 Intervient en l’absence d’oxygène et produit de l’acide lactique (lactate)

 Mise en route: Quelques secondes

 Durée de la disponibilité: 20 secondes à 2 minutes

 Puissance élevée

 Facteur limitant: Masse musculaire et commande motrice ( par entraînement)

 Capacité maximale: dépend de la réserve de glycogène

musculaire. Limitée par  pH (accumulation lactate)

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Sources d’énergie – filière anaérobie lactique

 Implications nutritionnelles

  stock de glycogène avec alimentation hyperglucidique

 Boissons bicarbonatées (tampon pH)…risques troubles gastro- intest., alcalose…

Sources d’énergie – filière aérobie

 Resynthèse d’ ATP à partir de glucose et d’acides gras (év a.a)

 Intervient en présence d’oxygène et produit de l’eau (pas de production de lactate)

 Mise en route: 2 min. (ac. gras: 10 à 20 min.)

 Durée de la disponibilité: plusieurs heures

 Puissance plus faible (représentée par VO2 max)

 Facteurs limitants : Débit ventilatoire, taux d’hémoglobine sanguin, débit cardiaque, entraînement musculaire

(amélioration transport de l’oxygène), teneur en glycogène des muscles

 Capacité maximale: dépend de la réserve de glycogène

musculaire et disponibilité des acides gras.

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 6

Sources d’énergie – filière aérobie

 Implications nutritionnelles

  stock de glycogène avec alimentation hyperglucidique

 Équilibre alimentaire global pour répondre aux besoins de réparation cellulaire, formation des globules rouges …

Sources d’énergie

Lors de performances de pointe, on passe sans obstacle d’une source à l’autre

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Sources d’énergie – mélange utilisé

Évolution du mélange utilisé par les muscles pour un effort effectué à 70% de VO2max

Sources d’énergie – utilisation des glucides

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 8

Choix des glucides dans le sport

• Avant l’effort

 Privilégier les aliments à index glycémique bas qui permettent de stocker du glycogène

• Pendant l’effort

 Si il est de plus d’une heure, choisir des aliments ou boissons à index glycémique élevé qui permettent de fournir du glucose rapidement aux muscles

• Après l'effort

 l'ingestion de boissons et d'aliments à index glycémique élevé permet de reconstituer rapidement les réserves de glycogène entamées par l'effort physique.

Dans l'alimentation quotidienne, il est toujours préférable d'ingérer des aliments à index glycémique bas, afin d’ éviter le stockage de graisse et une prise de poids.

Sources d’énergie - glycogène

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Glucides de l’effort - précisions

 Facteurs limitant l’absorption et l’oxydation des glucides ingérés à l’effort

 Vidange gastrique (varie en fonction de l’ osmolarité, structure liquide ou solide, température, nutriments associés…)

 oxydation des glucides = 1 g /minute maximum (peut-être plus…)

Glucides en solution (liquide) = meilleure vidange gastrique

Solutions iso ou hypotoniques = meilleure vidange gastrique

Glucide oxydé le plus rapidement pendant l’exercice: glucose puis maltose puis maltodextrine (maltose et maltodextrine permettent d’apporter des glucides sans trop augmenter osmolarité ni le goût sucré)

Bonne efficacité obtenue avec mélange de différents glucides (glucose, saccharose, fructose, maltodextrines)

Sports aérobies et mixtes

 Principe de mise en réserve maximale de glycogène

 Muscle utilise en proportions variables

1. Glycogène musculaire  le seul à pouvoir être utilisé lors d’efforts proches du maximum (précieux, irremplaçables et limité). Utilisé uniquement par le muscle et seulement en cours d’activité. Réserve max de 600g.

2. Glycogène sanguin  utilisé à tout instant pour les besoins des tissus.

Total 10g/h. (cerveau 4-5g/h) 3. Lipides

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 10

Épreuves d’endurance – préparation alimentaire

L’alimentation des jours précédant une épreuve d’endurance a pour buts:

 Assurer la formation de réserves optimales de glycogène

 Garantir un parfait état musculaire et préparer une bonne récupération

 Assurer une hydratation optimale

 Éviter tout problème digestif

 Prévenir les déficits en minéraux et vitamines et effacer la fatigue consécutive à l’entraînement (récupération)

Glucides à l’effort

Principes:

 Optimiser la mise en réserve de glycogène

 Favoriser sa mobilisation en cours d’exercice

 Eviter les trop grandes variations de glycémie afin de ne pas inhiber la lipolyse

 Éviter les perturbations digestives provoquées par un

excès de glucides

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Principe de surcharge en glycogène (surcompensation)

3 phases:

1. Vider le muscle de son glycogène

• Exercice intense

• Alimentation pauvre en glucides 2. Effectuer la surcharge glucidique

• Pas ou peu d’entraînement

• Alimentation hyperglucidique

3. Maintenir le glycogène et épargner le tube digestif

• Entraînement léger

• Alimentation normale ou légèrement hyperglucidique

Principe de surcharge en glycogène (surcompensation)

Différents modèles:

1. Classique (Astrand)

• J. 1,2,3,4:Entraînement intense puis modéré et alim sans glucides (riche en prot et lip)

• J. 5,6,7: Pas d’entraînement et alim riche en glucides

• Très contraignant pour l’athlète 2. Modifié de Sherman (le plus courant)

• J.1,2,3: Entraînement normal et alim équilibrée

• J.4: Entraînement nul et alim hyperglucidique

• J.5: Entraînement léger et alim hyperglucidique

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 12 Formation du stock de glycogène avant une épreuve sportive

«Carboloading»

Jour Entraînement Type d’alimentation Glucides Aliments

J-6 J-5 J-4

Normal

Alimentation normale équilibrée (jusqu’à 300 g de glucides)

Mixte Privilégier gluc

à I.G. bas

Varié pauvre en graisse

J-3 NUL

Régime hyperglucidique et pauvre en graisse 10 g de glucides/kg/j(env 600g)

 Boissons

Farineux, fruits, légumes, boissons sucrées Protéines maigres

 Aliments glucido- lipidiques

J-2 Léger (max 40 min)

Régime hyperglucidique 10 g de glucides/kg/j(env 600g)

 Aliments difficiles à digérer

Mixte

 Glucides à I.G. élevé

Farineux, fruits, légumes, boissons sucrées Protéines maigres

 légumineuses, céréales complètes, graines oléagineuses, év crudités

J-1 Nul

Régime hyperglucidique Un peu moins copieux

Modèle Sherman

Répartition des aliments sur la journée

(Exemple de ration journalière)

Matin glu (g)

2 tranches de pain complet  25

Un peu de beurre

Confiture  10

Thé  5

1 verre de jus d’orange  15

Matinée

1 pomme  15

Midi

Lasagnes     50

Salade mêlée   10

Eau

Après-midi glu (g)

1 yogourt aux fruits  25

Soir

Soupe de légumes  10

1 morceau de fromage

Pommes de terre rondes  25

1 tranche de tarte aux fruit  25

Eau

Dans la soirée

1 poire  15 Total glucides: 230 g

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Exemple de ration journalière à 600 g de glucides

Ration à 230 g de glucides

Matin glu (g)

 2 tranches de pain complet 25

 Un peu de beurre

 Confiture 10

 Thé 5

 1 verre de jus d’orange 15

Matinée

 1 pomme 15

Matin glu (g)

 100 g de pain complet 50

 Un peu de beurre

 50 g de confiture 27

 Thé + 2 sucres 8

 2 dl de jus d’orange 20

Matinée

 1 pomme 15

 30 g pain d’épice 18

 1 tisane + 2 sucres 8

Exemple de ration journalière à 600 g de glucides

Ration à 230 g de glucides Midi glu (g)

 Lasagnes 50

 Salade mêlée 10

 Eau

 Après-midi

 1 yogourt aux fruits 25

Midi glu (g)

 Lasagnes (100 g de pâtes) 90

 Salade mêlée 10

 Eau

 1 flan caramel 23

Après-midi

 1 yogourt aux fruits 25

 30 g de corn flakes 24

 3 dl de jus de pommes 30

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 14

Exemple de ration journalière à 600 g de glucides

Ration à 230 g de glucides

Soir glu (g)

Soupe de légumes 10

1 morceau de fromage

Pommes de terre rondes 25

1 tranche de tarte aux fruit 25

Eau

Dans la soirée

1 poire 15

Total glucides: 230 g

Soir glu (g)

 Soupe de légumes 10

 1 morceau de fromage

 250 g Pommes de terre 50

 1 grosse tr. de tarte 35

 Eau + 2 dl jus de pomme 20

 Dans la soirée

 1 poire 15

 20 g de pain d’épices 12

 Sur la journée

 100 g d’abricots secs 50

Total glucides: 540 g

Détails de cette ration

Apport énergétique total

 3110 kcal

 80 g de protéines (10% de l’AET )

 70 g de lipides (20% de l’AET )

 540 g de glucides (70% de l’AET )

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Principe de surcharge en glycogène (surcompensation)

Différents modèles:

1. Classique (Astrand)

2. Modifié de Sherman (le plus courant)

3. Modifié selon Riché (2008)

→ Meilleure mise en réserve de glu si muscle a été «vidé»

au préalable.

→ Forte avidité du muscle pour glu les 6 premières heures suite à l’exercice

→ 80% réserve glycogène musculaire s’effectue en moins de 24h (en évitant effort physique)

→ Meilleur confort digestif avec période hyperglucidique plus courte

Principe de surcharge en glycogène (Riché)

Pratiquement, sur 7 jours:

1. J. 1,2,3: Supprimer une portion journalière de féculent (ex midi) et entraînement intensif de 60 minutes le 3ème jour pour épuiser le glycogène.

2. J. 4,5,6midi: Majoration légère des glucides (+ ⅓) surtout directement après chaque entraînement

3. J. 6soir et 7: Alimentation normale facilement digeste sans entraînement soutenu

→ Réserves de glycogène maximales si pas d’activité le dernier jour et meilleur confort digestif

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 16

Principes pré-compétitif selon Riché

Période Entraînement Points clés

J-8 à J-5 Maintenu Diminution d’ ⅓ des féculents J-5 Dernière séance

destinée à épuiser le glycogène

Collation dès la fin de la séance:

boisson énergétique, fruits secs, banane…

J-5 à J-4 Pas d’entraînement Majoration des apports glucidiques- fractionné J-4 à J-2 Pas ou peu

d’entraînement

Maintien de la ration majorée en glucides (+⅓)

J-2 à J-1 Pas ou peu d’entraînement

Retour à une alimentation équilibrée selon pyramide

J-1 Pas ou peu

d’entraînement

Alimentation équilibrée, digeste Eviction selon tolérance

24h avant l’épreuve

• Confort digestif

Stress accélération transit

Eviction certains aliments selon tolérance: légumes indigestes (choux, oignon…), légumineuses, fruits oléagineux, crudités, lait

• Equilibre acido-basique

 aliments alcalinisants (fruits, légumes, jus de fruits, pommes de terre

 aliments acidifiants (viande rouge, fromage à pâte dure, boissons au cola)

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Le dernier repas avant l’épreuve

Objectifs

Éviter l’hypoglycémie, épargner le glycogène hépatique

Assurer une hydratation optimale

Prévenir les problèmes digestifs

Eléments déterminants (pouvant ↘ ou ↗ glycémie)

Contenu du repas, horaire, quantité

Activité physique pratiquée

stress

Présence d’infection, médicaments…

Délai de 3h. Avant le départ

5 hormones: Insuline, glucagon, noradrénaline, adrénaline, cortisol.

Action de ces hormones en réponse à divers stimuli (fluctuations de la glycémie mais aussi instinct de survie lors de stress)

Le dernier repas avant l’épreuve

Buts

Éviter l’hypoglycémie, épargner le glycogène hépatique

Assurer une hydratation optimale

Prévenir les problèmes digestifs

Principes

Délai de 3h avant le départ

Apport de glucides à index glycémique bas mais digestes

Apport en protéines digestes (meilleure stabilité de la glycémie)

Limiter au maximum les lipides

Éviter aliments épicés, riches en fibres et ballonnants (choux, poivrons, légumineuses, fruits oléagineux,…)

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 18

Exemples de dernier repas avant une compétition

 Spaghettis, sauce tomate, fromage râpé (ou bolognaise), fruit

 Riz aux légumes, petit steak haché peu gras, salade de fruits

 Potage de légumes et orge, Pain, jambon cuit, compote de pommes

 Pommes de terre nature, poisson en papillote, courgettes, banane

 Taboulé, pain noir, yogourt aux fruits

 Salade de pâtes avec 1 œuf dur et tomates, fruits secs

 Pain noir, jambon, salade de carotte cuites, banane

 Flocons d’avoine, yogourt ou lait , fruits

Accompagner d’eau (év. jus de fruit dilué)

La ration d’attente

Objectifs

Éviter des variations de la glycémie et maintenir intact le stock de glycogène (stress   adrénaline   insulinémie   glycémie)

Maintenir une bonne hydratation

Controverses

Années 70: prises minimes et fractionnées de glucides

Années 80: remise en question car ↗ glycémie -> ↗ insuline -> ↘ mobilisation des ac. Gras (négati pour efforts de >1h. Stress, émotions -> hypoglycémie au départ.

Années 90: Intérêt du fructose (IG bas et faible libération d’insuline).

Actuellement, suspicion (tolérance digestive, favorise graisses sg agit négativement sur leptine)

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La ration d’attente

Actuellement

Apport modéré de glucides en prises fractionnées semble le plus approprié

Apport régulier de liquide

En pratique

Éventuellement 1 à 2 en-cas sucrés : fruit bien mûr ou cuit, banane, pain d’épice, pâte de fruits, gâteaux de semoule (év lait s/lactose), céréales digestes + yaourt, gâteau de l’effort…

Boisson légèrement sucrée: 0.5 à 1 l les 2 heures précédant le départ.

2 à 3 dl. 10 à 15 min. avant le départ

Le ravitaillement pendant la course

Objectifs

Éviter la déshydratation

Prévenir l’hypoglycémie

Assurer le maintien de la production d’énergie

Éviter l’utilisation des acides aminés corporels

Principes

Apport de liquide et de glucides simples

En pratique

Ingestion à intervalles réguliers de boisson glucidique: 150 à 300 ml/

15 à 30 min. (au min 4 dl/h). Augmenter la dilution par temps chaud

Courses de longue durée: Ajouter NaCl et év. en-cas glucidiques solides toutes les heures (+ al. protéique léger dès 3h de course:

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 20

Perturbations après l’effort (Riché)

Paramètre Avant l’effort Après l’effort

Statut hydrique Normal Diminué

Volume plasmatique Normal voir + Réduit

Immunité +/- normale déprimée

Balance protéique Satisfaite Négative

Glycogène Saturé Epuisé

Equilibre acide-base Variable + ou - acide

Neurotransmetteurs Variable Déséquilibre

Appétit Normal ou abaissé Anorexie possible

Circulation rénale Normale Abaissée

Circulation digestive Normale Abaissée

Température Normale Elevée

Intégrité cellulaire Préservée Attaques radicalaires

L’alimentation de récupération

Objectifs

 Lutter contre la fatigue consécutive à l’effort

 Réhydrater et compenser pertes minérales

 Éliminer les déchets métaboliques et combattre l’acidité liée à l’effort

 Reconstituer le stock de glycogène et les fibres musculaires

Principes (d’après David Nieman)

 Les heures qui suivent la compétition sont primordiales pour restaurer l’état d’équilibre (4 à 8h après l’effort)

 Défenses immunitaires très basses -> microbes entrent facilement ds l’organisme.

 Récepteurs au glu des cellules musculaires ↗ ++ pendant quelques heures

 ↗ débit sanguin et activité hormonale

 Resyntèse protéique maximale premières heures après l’effort

 Idem défenses immunitaires, minéraux, vitamines

 Apport de liquide, glucides, protéines, minéraux, év bicarbonates

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L’alimentation de récupération (suite)

En pratique

Contrôler le poids perdu pendant la course. Compensation complète en liquide nécessite plusieurs heures.

Dès la fin de l’épreuve, boire tous les ¼ d’heure boisson glucidique plus concentrée (ex: ½ jus de fruit + ½ eau gazeuse ou alterner boissons sucrées et eau ou boisson pour sportifs)

Si possible 50 g glucides/h (par ex toutes les 120min) durant 6 à 8h

30 min. à 1h. après l’arrivée: glucides solides et protéines digestes tels fruits frais, fruits secs (riches en K), jus, yogourt, shake, lait, gâteau de semoule ou de riz, galettes de riz…

2 à 4 h. après l’arrivée: Repas de récupération équilibré, renforcé en glucides (farineux, légumes, fruits), pauvre en graisse, suffisamment salé, accompagné de protéines (œufs, poisson, viande, produits laitiers)

24 h. après l’effort: Repas normaux équilibrés

Exemples de repas de récupération

 Pamplemousse, salade de pommes de terre, pois chiches et légumes, flan aux oeufs

 Crudités variées (avec germes de blé, levure de bière, huile de colza),crêpe au sarrazin (épinards-œuf), crêpe sucrée

 Salade variée (id ci-dessus), omelette aux pommes de terre et champignons, yaourt

 Quiche aux légumes, salade avec germes de soja, yaourt aux fruits avec fruits secs et amandes

 Risotto aux courgettes et carottes, salade, crème vanille

 Soupe de légumes et pommes de terre, birchermüesli (avec flocons, fruits frais, raisins secs, yaourt ou lait)

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Sylviane Robert Volpato/Mai 2012 22

La récupération (fin)

A savoir pour l’examen

 Connaître les points clés de l’évolution de l’alimentation de l’âge pré-agricole à maintenant

 Connaître globalement la situation nutritionnelle en Suisse, l’évolution des habitudes alimentaires de ces dernières années et son incidence sur la santé

 Connaître les principaux facteurs favorisant l’obésité, en particulier chez les enfants ainsi que les traitements existants et leurs limites.

 Comprendre l’importance de l’équilibre alimentaire dans la promotion de la santé

 Comprendre le rôle de l’alimentation au niveau vital, affectif et social ainsi que les déterminants du comportement alimentaire et les principaux éléments de sa régulation

 Connaître les priorités nutritionnelles et les recommandations alimentaires en Suisse (Pyramide alimentaire) pour les adultes et les enfants

 Pouvoir citer globalement tous les nutriments énergétiques et non énergétiques connus et leurs rôles principaux

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A savoir pour l’examen

 Pouvoir décrire la structure générale, les sources alimentaires, le

métabolisme général, les fonctions et effets des constituants alimentaires (nutriments) ainsi que les recommandations nutritionnelles principales pour chacun (sauf vitamines, minéraux)

 Pouvoir évaluer l’équilibre alimentaire d’une journée et proposer des menus correspondant aux recommandations nutritionnelles suisses

 Connaître les particularités nutritionnelles lors de pratique sportive et en particulier la thermorégulation et choix des boissons, sources d’énergie et formation du stock de glycogène, notion d’index glycémique, alimentation lors d’épreuves sportives (avant, pendant, après)

 Connaître les principales pathologies en lien avec l’alimentation ainsi que les troubles nutritionnels les plus fréquents des sportifs

 Pouvoir donner des conseils alimentaires de base à des adultes et des adolescents en bonne santé, sédentaires ou sportifs amateurs et pouvoir justifier ces conseils

Références

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