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604 FMHLa FMH à propos du premier paquet de mesures visant à freiner les coûts

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

19 –2 0 9 . 5 . 2 01 8 603 Editorial

Le budget global s’invite par la petite porte

633 Tribune

Die Medizin: Auf der Suche nach einem neuen Menschenbild

642 «Et encore…»

par Samia Hurst Une histoire dans laquelle vivre

604 FMH

La FMH à propos du premier paquet

de mesures visant à freiner les coûts

(2)

SOMMAIRE 601

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, avocat

FMH

EDITORIAL: Jürg Schlup

603 Le budget global s’invite par la petite porte

ACTUEL: Nora Wille, Jeanine Glarner, Jürg Schlup

604 La FMH à propos du premier paquet de mesures visant à freiner les coûts

INNOVATION QUALITÉ: Michelle Gerber, Fabienne Hohl 607 Innovation Qualité 2018 – les lauréats (2)

DDQ: Willy Oggier, Christoph Bosshard

610 La recherche sur les services de santé: pourquoi? – parce que!

Autres groupements et institutions

JHAS THINK TANK POLITICS: Luzia Birgit Gisler, Insa Koné, Regula Kronenberg, Julia Laukenmann, Gabriela Rohrer, Manuel Schaub, Deborah Schneider

612 Weiterbildungsqualität statt Zusatzzertifikate

Courrier / Communications

613 Courrier au BMS

614 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

616 Rapport de gestion 2017 de la coopérative FMH Services 619 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

POINT DE VUE: Radu Tutuian, Werner Inauen

628 Hochspezialisierte Viszeralchirurgie in regionalen Spitälern: Nicht das Kind mit dem Bade ausschütten

POINT DE VUE: Ulrich Güller, René Warschkow, Christoph J. Ackermann, Bruno M. Schmied, Thomas Cerny, Silvia Ess 631 Weitwinkel- statt Teleobjektiv: Patienten im Fokus der HSM-Debatte!

(3)

Hitz_Schwindel_210x064.indd 1 23.04.18 07:54

SOMMAIRE 602

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

POINT DE VUE: Piet van Spijk

633 Die Medizin: Auf der Suche nach einem neuen Menschenbild

Horizons

TU TROUVERAS TA VOIE!: Tanja Kühnle

635 Mit dem IKRK und MSF in Kriegsgebieten unterwegs

SOUS UN AUTRE ANGLE: Jean Martin

639 Ce qu’on en pensait en 1985 – Et aujourd’hui?

NOTES DE LECTURE: Erhard Taverna 640 Das volle Leben

641 Prix et distinctions

Et encore…

Samia Hurst

642 Une histoire dans laquelle vivre

HUBER

(4)

Le budget global s’invite par la petite porte

Jürg Schlup

Dr méd., président de la FMH

Jusqu’ici, le rapport d’experts sur les mesures visant à freiner les coûts [1], réalisé à la demande du Départe­

ment fédéral de l’intérieur (DFI), a surtout été débattu parce qu’il propose d’instaurer un plafonnement col­

lectif des coûts pour les traitements des patients. Mal­

gré le danger que cette mesure représente pour notre système de santé, il ne faut pas perdre de vue les 37 au­

tres propositions du rapport. En février 2018, la FMH a présenté ses propres propositions, qui recoupent en partie celles des experts [2]. Les prochaines étapes de la mise en œuvre des nombreuses mesures prévues dans le rapport restent encore à définir.

Le 28 mars 2018, le Conseil fédéral a donné la priorité à neuf des 38 mesures du rapport ainsi qu’à trois propo­

sitions supplémentaires du DFI [3]. La FMH a pris posi­

tion sur ces différentes mesures (voir p.  604 et sui­

vantes)[4]: nous sommes particulièrement favorables à l’idée de réduire les conflits de gouvernance des can­

tons et nous approuvons l’amélioration du contrôle des factures. De même, l’article expérimental, jugé priori­

taire par le Conseil fédéral, pourrait à notre point de vue contribuer au développement du système de santé, pour autant que les fournisseurs de pres­

tations soient associés aux projets pilotes et que les indicateurs utilisés pour évaluer ces derniers soient définis de manière conjointe et transparente. Or mal­

heureusement, les fournisseurs de prestations sont mis à l’écart et les cinq mesures portant sur le tarif am­

bulatoire nous restreignent toujours davantage, alors que la Confédération souhaite étendre ses compé­

tences, notamment en tant qu’«autorité d’adaptation et de fixation» ([1], p. 80). Parce que la FMH connaît mieux que quiconque les travaux en cours dans le domaine des tarifs, nous saluons tout changement susceptible d’apporter des améliorations. Mais de plus en plus de compétences étatiques – même subsidiaires – sont

contre­productives parce qu’elles nuisent au partena­

riat tarifaire. Aujourd’hui, elles vident déjà l’autono­

mie tarifaire de son sens en rendant un échec des né­

gociations trop attractif pour certains partenaires. Si l’on ne souhaite pas ouvrir délibérément la voie à un tarif d’Etat, les réformes imaginées doivent être pla­

cées sous le signe de l’autonomie structurelle et orga­

nisationnelle des partenaires tarifaires.

Dans ce contexte, le «pilotage des coûts par les parte- naires tarifaires», tel qu’il est proposé par le DFI et qui compte parmi les priorités du Conseil fédéral, s’avère particulièrement problématique [3]. L’obligation légale faite aux fournisseurs de prestations et aux assureurs

«de prévoir des mesures de pilotage des coûts et des pres- tations dans leurs conventions tarifaires» [3] afin de frei­

ner la hausse des coûts – mais encore une fois avec la compétence subsidiaire de la Confédération ou des cantons – est une tentative pour faire entrer le budget global par la petite porte: lorsqu’à l’avenir les poli­

tiques jugeront les prestations médicales trop coû­

teuses, les partenaires tarifaires seront accusés de mal piloter les coûts – et l’Etat prendra le relais. Le «pilo- tage» (en réalité, le rationnement) de la prise en charge des patients selon des critères politiques est une tâche que nous refusons d’assumer. Nous garderons donc cette porte dérobée fermée!

Il n’est toutefois pas certain que cela suffise, si PDC et Confédération sont prêts à défoncer la porte principale à coups de bélier. Promettre à l’électorat une maîtrise des coûts sans coupe douloureuse, tout en améliorant la qualité, semble être aujourd’hui une promesse poli­

tique à succès. En tant que médecins, nous sommes tenus de mettre en garde contre les pseudo­remèdes promettant une efficacité maximale sans aucun effet secondaire. Bien que ce soit assurément une tâche im­

populaire, nous l’accomplirons sans faillir.

Références

1 Mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire des soins. Rapport du groupe d’experts. 24 août 2017.

2 Wille N, Glarner J, Schlup J. La FMH à pro­

pos de la maîtrise des coûts de santé. Bulletin des médecins suisses.

2018;99(8):224–6.

3 Département fédéral de l’intérieur DFI / Office fédéral de la santé pub­

lique (OFSP). Mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire des soins (AOS): Les premières mesures à examiner. 29.3.2018.

4 Wille N, Glarner J, Schlup J. La FMH à pro­

pos du premier paquet visant à freiner les coûts. Bulletin des mé­

decins suisses.

2018;99(19–20):604–6.

En tant que médecins, nous sommes tenus de mettre en garde contre les pseudo-remèdes promettant une efficacité maximale sans aucun effet secondaire.

Le rationnement de la prise en charge des patients est une tâche que nous refusons d’assumer.

FMH Editorial 603

(5)

Premier paquet de mesures du Conseil fédéral

La FMH à propos du premier paquet visant à freiner les coûts

Nora Willea, Jeanine Glarnerb, Jürg Schlupc

a Dr phil., collaboratrice scientifique du président; b Spécialiste en communication, division Communication de la FMH; c Dr méd., président de la FMH

Suite au rapport du groupe d’experts du Département fédéral de l’intérieur (DFI) présenté en automne 2017, le Conseil fédéral a adopté lors de sa séance du 28 mars 2018 un premier paquet de mesures du programme visant à freiner les coûts de la santé. Les douze mesures prioritaires du Conseil fédéral seront développées au cours des prochains mois et mises en consultation à l’automne 2018. Voici une pre- mière analyse.

Le rapport mandaté par le Département fédéral de l’in- térieur (DFI) «Mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire des soins» [1] avait pour but principal d’analyser les modèles de pilotage et de budgétisation des prestations médicales en Alle- magne et aux Pays-Bas [2]. Après six séances et avec l’aide du Secrétariat de l’Office fédéral de la santé pu- blique (OFSP), les  experts sélectionnés ont remis leur rapport de 131  pages au chef du DFI, comme convenu à la fin août 2017. Les 38 mesures qui y fi- gurent correspondent en partie aux approches pré- conisées par la FMH pour freiner les coûts [3]. Par contre, la FMH rejette certaines mesures, et surtout celle proposant d’«instaurer un plafond contraignant pour l’augmentation des coûts de l’AOS» [1]. Cette intro- duction in directe d’un budget global obligerait les mé- decins à prodiguer les soins selon des objectifs poli- tiques (les coûts) plutôt que selon des critères médicaux.

Les priorités du Conseil fédéral dans un premier paquet de mesures

Le 28 mars 2018, le Conseil fédéral a priorisé neuf me- sures sur les 38 du rapport et trois parmi celles propo- sées par le DFI. Pour la mise en œuvre de ces mesures, il est prévu de les mettre en consultation à l’automne 2018, afin de les examiner dans le cadre d’une révision de la LAMal [4].

Davantage d’innovations et des contrôles plus efficaces

En tout premier, la mesure M02 du rapport d’experts est reprise, qui propose l’introduction d’un article ex-

périmental pour que «les cantons et les partenaires tari- faires puissent développer des projets novateurs en de- hors du cadre de la LAMal pour freiner la hausse des coûts» [4]. La FMH approuve cette démarche visant à encourager des projets pilotes à durée limitée et réver- sibles, permettant d’évaluer de manière fiable l’impact et les effets secondaires des interventions dans notre

système de santé complexe, avant qu’ils ne soient mis en œuvre sur tout le territoire. En plus de l’autorisation du Conseil fédéral ou du département compétent, comme le prévoit le rapport [1] (p. 36), il est indispen- sable d’associer à ces projets des représentants des fournisseurs de prestations, de chercher leur accord, mais aussi de fixer de manière conjointe et transpa- rente les indicateurs qui permettront de les évaluer.

Une autre mesure prioritaire veut renforcer le contrôle des factures (M09): les assureurs-maladie doivent contrôler plus systématiquement les prestations, véri- fier les factures et demander aux fournisseurs de pres- tations indélicats de rendre des comptes [4]. Si l’«effet souhaité» [4] (qui n’est pas défini plus précisément) n’arrive pas, il est prévu de créer un organe indépen- dant de contrôle des factures (M35) regroupant les res- sources actuelles des assureurs-maladie afin d’offrir des contrôles plus efficaces et plus performants, grâce à des économies d’échelle et des volumes de données plus importants. Sur le fond, la FMH approuve toutes les mesures visant à améliorer l’équité, la comparabi-

La FMH soutient les mesures visant à freiner la hausse des coûts qui peuvent être mises en place de manière efficace et sans restriction des prises en charge.

FMH Actuel 604

(6)

lité et l’efficience des contrôles de factures et permet- tant, de ce fait, d’éviter les procédures d’économicité injustifiées. Le contrôle par un organisme de droit pu- blic, indépendant des caisses-maladie, pourrait être ju- dicieux. Mais les objectifs précis d’un tel organisme et le rapport coût-utilité de son travail (y c. la charge administrative induite pour les fournisseurs de prestations) devraient être fixés à l’avance et ré- examinés à intervalles réguliers. Comme le patient joue le rôle le plus important dans ce contrôle, la proposition du DFI d’établir une copie compréhen- sible de la facture pour le patient doit être soutenue, surtout que l’art. 42 al. 3 LAMal impose déjà depuis 2009 une «facture détaillée et compréhensible».

Conflits de gouvernance des cantons et système de prix de référence

La mesure M36 «Réduire les conflits de gouvernance des cantons» correspond à la demande de la FMH de réduire les rôles multiples des cantons et d’éviter les conflits d’intérêts et le manque de transparence des subventions [3]. En revanche, il serait insuffisant de ne créer qu’une «instance indépendante d’approbation des tarifs compétente pour les tarifs cantonaux ou au moins pour les tarifs hospitaliers» [4]. La FMH demande aussi que les cantons se retirent de la propriété des hôpitaux [3]. Elle ne comprend pas non plus pourquoi la mesure M03 «Exclure des listes cantonales les hôpitaux pro- posant des bonus liés à des objectifs quantitatifs et des kick-back», que le groupe d’experts a qualifiée de

mesure pouvant être immédiatement mise en place, ne fait pas partie de ce premier paquet de mesures.

La FMH se montre par contre critique face au système de prix de référence (M22) prévu pour les médica- ments. Un petit marché comme celui de la Suisse com- porte le risque de retards réguliers de livraison et d’une restriction de la sécurité de la prise en charge. De plus, l’obligation de changer souvent de médicaments im- pacterait directement la sécurité des patients.

L’autonomie tarifaire sera-t-elle une  nouvelle fois vidée de son sens?

Sur les douze mesures du Conseil fédéral retenues dans le premier paquet, cinq concernent les tarifs. Pour la mesure M34, qui prévoit une organisation tarifaire

nationale pour le secteur ambulatoire, la FMH a déjà manifesté son soutien pour autant que l’autonomie de la structure et de l’organisation reste garantie pour les partenaires tarifaires et que le Conseil fédéral se limite comme aujourd’hui à approuver le tarif proposé [3].

Par voie de conséquence, la mesure M25 «Maintenir la structure tarifaire à jour» ne peut être soutenue que si les données exigées sont transmises à l’organisation tarifaire nationale et non au Conseil fédéral.

La FMH rejette catégoriquement que «la structure tari- faire pour les prestations médicales ambulatoires TAR- MED soit adaptée chaque année par le Conseil fédéral» [1]

(p. 79). Pour elle, l’autonomie tarifaire et organisation- nelle n’est pas négociable, que ce soit avec le système actuel ou avec une organisation tarifaire nationale pa- ritaire.

De plus, les partenaires tarifaires seront tenus de convenir des forfaits avec les assureurs (M15) dans le domaine ambulatoire. Les assureurs et les fournis- seurs de prestations sont favorables à des forfaits am- bulatoires et s’attellent déjà à leur développement. Si les forfaits devaient malgré tout être définis dans la loi et associés à une compétence subsidiaire supplémen- taire du Conseil fédéral, ils équivaudraient à une nou- velle intervention dans l’autonomie tarifaire [1]. L’exi- gence de tenir compte des effets d’économie d’échelle dans la structure tarifaire (M16) fait aujourd’hui déjà partie intégrante d’un tarif approprié et conforme aux principes de l’économie d’entreprise selon la LAMal. Ici aussi, vouloir «confier à la Confédération la tâche de gé- rer le système de façon plus ferme, au moyen de mesures d’accompagnement et de mesures subsidiaires» [1] (p. 63) constituerait une intervention inutile dans l’autono- mie tarifaire.

Entrée du budget global par la petite porte

Dans ce contexte, la mesure «Pilotage des coûts par les partenaires tarifaires» doit être considérée de ma- nière particulièrement critique. En proposant cette mesure, le DFI entend obliger les fournisseurs de pres- tations et les assureurs à «prévoir des mesures de pilo- tage des coûts et des prestations dans leurs conventions tarifaires» [4], avec un rôle subsidiaire des cantons et de la Confédération. Ce n’est rien d’autre qu’une manière détournée de mettre en place un budget global, et de déléguer aux partenaires tarifaires la question politi-

Le corps médical ne se tient pas à disposition pour réaliser des souhaits politiques comme le plafonnement des coûts et un rationnement déguisé.

Les compétences subsidiaires rendent l’échec des négociations trop attractif pour certains des protagonistes et préparent le terrain pour un tarif d’Etat.

FMH Actuel 605

(7)

quement sensible de baisser les coûts de la santé par un plafonnement budgétaire et un rationnement déguisé des soins. Il est hors de question que le corps médical se mette à disposition pour cela.

Les compétences subsidiaires de la Confé- dération vident le partenariat tarifaire de sa substance – l’organisation tarifaire est-elle la solution?

L’ensemble du Conseil fédéral a toujours souligné l’im- portance du maintien du partenariat tarifaire, tout en prévoyant davantage de compétences subsidiaires pour la Confédération si les résultats se faisaient at- tendre. L’hypothèse selon laquelle la pression exercée ainsi sur les partenaires tarifaires favoriserait le succès des négociations est cependant fausse. Car, dans les faits, la compétence subsidiaire impacte aujourd’hui déjà tellement le partenariat tarifaire qu’elle vide l’au- tonomie tarifaire de sa substance. Depuis 2014, les échecs des négociations tarifaires se sont traduits par des interventions subsidiaires. Ce mécanisme rend

l’échec trop attractif pour certains partenaires tari- faires. Dans ce contexte, ajouter des compétences sub- sidiaires ne devrait pas encourager le succès de la révi- sion tarifaire, mais, au contraire, la compliquer un peu plus et préparer le terrain pour un tarif d’Etat. Une ré- vision tarifaire réussie et un suivi du tarif durable et approprié exigent donc la création d’une organisation tarifaire nationale paritaire qui se chargerait unique- ment de la structure tarifaire, avec donc une sépara- tion stricte avec le prix fixé.

Le corps médical exige une maîtrise des coûts efficace – sans nuire à la prise en charge

La FMH soutient les mesures visant à freiner la hausse des coûts qui peuvent être mises en place de manière efficace et sans restriction des prises en charge. Elle a communiqué souvent sur ce qui est possible [3, 5]. Si les prestations financées de manière solidaire doivent être efficaces, appropriées et conformes au principe de l’économicité [5], les réformes de notre système de santé devraient l’être aussi. Par conséquent, l’utilité et l’impact des mesures proposées par le Conseil fédéral devraient être contrôlés de manière transparente.

Pour continuer de garantir l’accès aux soins pour tous et la qualité élevée de notre prise en charge médicale, il est recommandé que la mise en œuvre des mesures vi- sant à freiner la hausse des coûts s’appuient sur les principes éprouvés de l’éthique médicale: «primum non nocere, secundum cavere, tertium sanare».

Références

1 Rapport du groupe d’experts. Mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire des soins; 24 août 2017.

2 DFI/OFSP. Des mesures sont nécessaires pour freiner la hausse des coûts de la santé. Communiqué de presse du 2 septembre 2016.

3 Wille N, Glarner J, Schlup J. La FMH à propos de la maîtrise des coûts de santé. Bull Méd Suisses. 2018;99(8):224–6.

4 Département fédéral de l’intérieur (DFI), Office fédéral de la santé publique (OFSP), division Communication et Campagnes (29 mars 2018). Mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire des soins (AOS): les premières mesures à examiner.

5 Position de la FMH sur la santé publique en Suisse. Berne, octobre 2016.

Correspondance:

Dr méd. Jürg Schlup Président de la FMH Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH-3000 Berne 15

FMH Actuel 606

(8)

Remise du nouveau prix qualité de l’ASQM

Innovation Qualité 2018 – les lauréats (2)

Michelle Gerbera, Fabienne Hohlb

a lic. phil. hum., collaboratrice scientifique de la FMH, division Données, démographie et qualité (DDQ) / Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM)

b Division Communication de la FMH

L’Innovation Qualité, le nouveau prix de l’Académie suisse pour la qualité en méde- cine (ASQM) de la FMH, a été remis pour la première fois le 17 avril 2018. Après avoir présenté les lauréats des catégories Repenser la prise en charge des patients et Sécurité des patients dans le numéro 18 du Bulletin des médecins suisses, nous avons au- jourd’hui le plaisir de vous faire connaître les deux lauréats de la catégorie Organi- sations médicales.

Décider intelligemment pour davantage de qualité de vie

Prof. Dr méd. Jean-Michel Gaspoza; Bernadette Häfliger Bergerb

a Président smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland

b Directrice smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland

Il y a près de quatre ans, la Société suisse de médecine interne générale (SSMIG) a lancé l’initiative smarter me- dicine, largement inspirée par la campagne Choosing Wisely du corps médical américain. En 2014 et 2016, la SSMIG a été la première société de discipline médi- cale en Suisse à élaborer et publier des listes top 5 de mesures médicales ambulatoires ou hospitalières. Ces listes énoncent des traitements pour lesquels les soins sont soit superflus, soit excessifs en vue de sensibiliser

les médecins mais aussi les patients à renoncer à ce qui apporte peu ou pas du tout de bénéfice à la santé mais limite la qualité de vie.

Large alliance contre l’excès de soins

Conjointement avec l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM), la SSMIG a développé l’idée d’une association smarter medicine en été 2016 afin de sceller

Figure 1: Objectifs de l’association smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland.

Listes top 5 supplé- mentaires éditées sous une marque commune

Approche inter­

professionnelle Implication d’autres professions de la santé

Débat public sur les soins superflus ou excessifs (qualité du traitement)

Soutien de la campagne par les politiques

Caractère obligatoire des recommandations La qualité des soins est

un thème de la for­

mation pré­ et post­

graduée et continue

Sensibilisation des patients et des consommateurs

FMH / division DDQ Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 asqm[at]fmh.ch

FMH Innovation Qualité 607

(9)

Le prix Innovation Qualité a été décerné a Jean-Michel Gaspoz.

une large alliance entre le corps médical, les profes- sions paramédicales, les organisations de patients et de consommateurs. L’association smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland a vu le jour début juin 2017.

Communication entre patients et soignants

Pour l’association, il est primordial que les recomman- dations soient élaborées directement par les sociétés de discipline et non édictées par les autorités poli- tiques ou les assureurs-maladie. Les objectifs supplé- mentaires ont été définis conjointement avec tous les membres fondatuers (voir figure 1).

Premiers succès et perspectives

Dans la foulée de la fondation de l’association, plu- sieurs sociétés de discipline supplémentaires ont éla- boré leurs propres listes top 5 et la publication d’autres listes est prévue prochainement.

Avec l’association, la SSMIG organise à Zurich du 1er au  3  octobre 2018 un congrès international Choosing Wise ly au cours duquel les experts du monde entier viendront présenter et échanger leurs nouvelles connaissances sur ce sujet.

Enfin, l’association prépare une campagne de sensibili- sation pluriannuelle visant à familiariser le grand pu- blic à la question des soins superflus ou excessifs. Cette campagne prévoit entre autres des journées d’infor-

Certification en oncologie – un projet de la SSOM

Walter Mingronea, Christoph Rennerb, Ursula Kappc, Volker Kirchnerd, Thomas von Briele, Kurt Berettaf, Rudolf Morantg, Markus Bornerh

a Dr méd., membre du comité de la SSOM et coprésident du Swiss Cancer Network (SCN); b Prof. Dr méd., coprésident du SCN;

c Prof. Dr méd., membre du comité du SCN; d Dr méd., coprésident de la SSOM et membre du comité du SCN;

e Dr méd., membre du comité du SCN; f Dr méd., membre du comité de la SSOM et du SCN;

g Dr méd., membre du comité du SCN; h Prof. Dr méd., coprésident de la SSOM, membre du comité du SCN

Contexte et objectifs. Il y a près de 10 ans, plusieurs cli- niques de Suisse alémanique ont commencé à obtenir des certifications selon les critères de sociétés étran- gères. En parallèle, les premières certifications par or- ganes voyaient le jour, pour les centres du sein par exemple. Jusqu’ici, de très nombreux oncologues et patients n’avaient pas accès à un modèle de certifica- tion multiorgane tenant compte du fait que notre prise en charge est en grande partie décentralisée et assurée

par des cabinets privés ou des centres ambulatoires hospitaliers.

Dans le cadre du programme national contre le cancer 2011–2015, la Société suisse d’oncologie médicale (SSOM) a créé son propre programme de certification afin de contribuer à ce que tous les patients puissent accéder à des soins oncologiques de qualité élevée proches de leur lieu de résidence.

Marche suivie. En décembre 2012, la SSOM a déve-

Correspondance:

Prof. Jean-Michel Gaspoz Médecine de premier recours

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4 CH-1205 Genève

Tél. 022 372 95 20 jean-michel.gaspoz[at]

STOP-SPAM.hcuge.ch

Bernadette Häfliger Berger Société suisse de médecine interne générale Monbijoustrasse 43 CH-3001 Berne Tél. 031 370 40 06 Bernadette.haefliger[at]

sgaim.ch

mation et des outils d’information spécifiques pour les patients.

Pour en savoir plus sur l’initiative smarter medicine:

www.smartermedicine.ch

FMH Innovation Qualité 608

(10)

loppé, conjointement avec la Société suisse de radio-on- cologie et Soins en Oncologie Suisse, un concept de qua- lité commun accepté par la grande majorité de ses membres. La SSOM a ensuite fondé l’association Swiss Cancer Network (SCN), chargée notamment de dévelop- per un programme de certification sur la base du concept de qualité. Avant son implémentation, le pro- gramme a été lui aussi soumis à une votation générale en janvier 2014 auprès des membres de la SSOM, qui l’ont approuvé à 87%.

Ce qu’atteste le certificat. Le certificat SCN met l’accent sur les recommandations de traitement fondées sur les preuves incluant une prise en charge interdisciplinaire et interprofessionnelle. Les mesures à observer suivent une approche axée sur les processus et respectent l’ap- proche concurrentielle de notre pays.

La certification comprend cinq dimensions: qualifi- cation du personnel spécialisé; forme et contenu du tumor board y c. compte rendu; bases scientifiques de la prise en charge individuelle («lignes directrices»);

collaboration au sein du réseau de soins et avec les ins- titutions sociales; accès aux résultats thérapeutiques (pour en savoir plus: www.sgmo.ch → Assurance qua- lité → Swiss Cancer Network).

Certifications actuelles. Pour l’heure, plus de 30 insti- tutions, des cabinets particuliers mais aussi des centres ambulatoires hospitaliers plus grands, situées aux quatre coins du pays sont certifiées conformément à leur autodéclaration. En association avec une société d’audit et avec l’intervention de deux experts spéciali- sés (des oncologues confirmés formés à la réalisation d’audits), cinq institutions ont déjà fait l’objet d’un au- dit sur place. La SSOM augmente en permanence le nombre d’audits.

Correspondance:

Swiss Cancer Network c/o Pro Medicus GmbH Bahnhofplatz 4 CH-8001 Zurich Tél. 043 266 99 17 Fax 043 266 99 18 scn[at]promedicus.ch www.swisscancernetwork.ch

Ce dont nous sommes fiers. Conjointement avec les re- présentants de cabinets privés d’oncologie, de centres ambulatoires hospitaliers régionaux mais aussi avec des collègues d’hôpitaux universitaires, la SSOM a réussi à créer, de sa propre initiative – et à sa plus grande satisfaction –, un programme de certification permettant de garantir aux patients des soins onco- logiques de qualité élevée. De plus, ce programme est adapté à notre contexte national et tient compte des habitudes de la prise en charge médicale en Suisse. La SSOM continuera à évaluer et à développer la certifica- tion en concertation avec ses membres.

Volker Kirchner, Walter Mingrone et Kurt Beretta se ré- jouissent d’avoir obtenu le prix Innovation Qualité.

FMH Innovation Qualité 609

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La recherche sur les services

de santé: pourquoi? – parce que!

Willy Oggiera, Christoph Bosshardb

a Dr oec. HSG, Gesundheitsökonomische Beratungen AG, Küsnacht

b Dr méd., vice-président et responsable du département Données, démographie et qualité, FMH, Berne

Les évolutions démographiques et économiques, et l’arrivée de nouvelles stratégies de traitement exposent le système de santé suisse à un processus de réforme per- manent. Il faut développer et mettre en œuvre de nouveaux concepts de prise en charge médicale et en vérifier les bénéfices pour les patients. C’est pourquoi une recherche sur les services de santé durable et indépendante est indispensable. Il est par ailleurs primordial que cette recherche se penche sur la question des soins aux catégories de la population particulièrement importantes du point de vue de la santé publique.

Il y a quelques jours, la directrice du plus grand groupe d’assurance-maladie en Suisse a cru bon de remettre en question l’assurance-maladie sociale en réclamant des franchises de 5000 à 10 000 francs. Avec cette re- vendication basée uniquement sur la redistribution, elle semble ignorer qu’un système d’assurance social repose sur d’autres valeurs fondamentales et, surtout, que des sommets sont déjà atteints en termes de paie- ments à la charge du patient.

En plus de la solidarité, le principe de confiance est ici essentiel. La relation médecin-patient est fondée sur ce principe et, en fin de compte, aussi la relation assu- ré-assureur.

La relation de confiance s’imprègne des règles du jeu au sein du système, mais surtout des effets de ce sys- tème. Il est donc fondamental pour une assurance sociale que les prestations promises soient bien à dis- position en cas de besoin et qu’elles soient fournies dans la qualité requise, de manière appropriée et éco- nomique. C’est par exemple aussi l’exigence de l’art. 32 al. 1 LAMal. Des dispositions similaires existent aussi dans d’autres domaines de l’assurance sociale et à l’étranger.

La stratégie Santé2020 du Conseil fédéral a aussi essayé d’en tenir compte. Les références répétées à la stratégie 2020 ont sans aucun doute permis de sensibiliser (de manière accrue) à certaines priorités du Conseil fédé- ral. On peut dire que quelques-uns des signaux émis ont incité l’un ou l’autre acteur de la politique de santé à faire quelques pas en vue d’anticiper la stratégie Santé2020.

Mais, avec quelques années de recul, les points faibles de la stratégie se font davantage remarquer.

– De nombreux objectifs sont peu opérationalisables et donc peu tangibles pour l’ensemble de la popula- tion.

– La vue d’ensemble du système se focalise plutôt sur les acteurs de la politique de santé que sur les groupes cibles importants en matière de santé pu- blique.

– La concurrence en tant qu’instrument (et non d’idéologie) pour favoriser l’innovation au niveau des produits, de l’organisation et des processus a été (presque) entièrement négligée.

– Bien que la stratégie Santé2020 mentionne que l’état de santé en Suisse est déterminé à 60% par des facteurs environnementaux et comportementaux extérieurs à la politique de santé (éducation, sécu- rité sociale, situation de travail, revenu, environne- ment, transports, situation de l’habitat), les objectifs qu’elle formule se limitent aux 40% de facteurs rele- vant de la politique de santé.

Pour répondre au principe de confiance évoqué plus haut, il est primordial que la recherche sur les services de santé se penche sur la question des soins aux groupes cibles particulièrement importants du point de vue de la santé publique. En effet, lorsque ceux-ci bénéficient d’une bonne prise en charge médicale, on peut légitimement penser que les soins à l’ensemble de la population sont également bons.

Rappelons quels groupes cibles sont particulièrement importants du point de vue de la santé publique: les

FMH DDQ 610

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personnes âgées, les personnes socialement défavori- sées et les patients bénéficiant de soins coûteux.

Il va de soi que des recoupements sont possibles entre ces groupes, mais, au nom de la transparence et pour améliorer les bases de décision, il est préférable de les analyser un à un dans un premier temps, et de se pen- cher ensuite sur leurs interactions.

Un système qui – comme l’a formulé l’économiste de la santé Uwe E. Reinhardt en s’appuyant sur l’exemple des USA – est le meilleur du monde si l’on est intelligent et en bonne santé («Mais si l’on n’est ni intelligent ni en bonne santé, c’est dur ici.»), n’est pas pertinent en termes de politique de soins.1

La recherche sur les services de santé doit donc se foca- liser sur les groupes cibles les plus importants, ceux pour lesquels il existe un besoin d’agir, ceux sur les- quels le marché n’a pas d’effet et dans lesquels il est possible de faire beaucoup pour améliorer la qualité de vie. Dans ce cas, l’action de l’Etat est justifiée.

Il convient de privilégier la concurrence là où elle est un instrument qui fonctionne dans les limites de conditions cadres claires.

Aujourd’hui – précisément en Suisse –, la recherche sur les services de santé continue cependant de s’axer sur de

nombreux aspects encouragés par l’Etat, mais secon- daires pour la prise en charge médicale. Cela doit chan- ger. La recherche dans ce domaine ne remplit sa fonction que si elle apporte un plus, comme le sel dans la soupe.

Si les principaux acteurs de la santé, les médecins, les thérapeutes, le personnel infirmier et les autres four- nisseurs de prestations, ne relèvent pas ce défi, ils ne faut pas qu’ils s’étonnent lorsque l’Etat intervient. Mais au moins, ils sont en droit de se poser la question de savoir si le résultat sera meilleur.

info[at]willyoggier.ch

Le prix zurichois de la recherche sur les services de santé de la direction de la santé du canton de Zurich sera décerné pour la première fois à l’occasion du 5e forum éponyme du 5/6 juillet 2018 à Zurich. La manifestation organisée par la société Medi- Congress GmbH a été soutenue dès le début par la direction de la santé du canton de Zurich et son directeur, le conseiller d’Etat, le Dr Thomas Heiniger, et par la FMH. Cette année, le fo- rum traitera de la prise en charge médicale des personnes âgées, des personnes socialement défavorisées et des patients bénéficiant de soins coûteux. Programme et inscription sur www.medicongress.ch

1 «Das Gesundheitssystem der USA ist Murks» (le système de santé des USA est bâclé), interview avec le Prof. Dr Uwe Reinhardt, économiste de la santé à l’université de Princeton, USA, dans: Deutsches Ärzteblatt. 24. octobre 2014;111(43):1844–5.

FMH DDQ 611

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Stellungnahme zur Diskussion über das Weiterbildungsprogramm Facharzt für Allgemeine Innere Medizin

Weiterbildungsqualität statt Zusatzzertifikate

Luzia Birgit Gisler, Insa Koné, Regula Kronenberg, Julia Laukenmann, Gabriela Rohrer, Manuel Schaub, Deborah Schneider

aus dem Think Tank Politics der Jungen Hausärztinnen und -ärzte Schweiz (JHaS)

In der Schweizerischen Ärztezeitung Nr. 11, 2018, er- schien als Themenschwerpunkt eine Diskussion zum Weiterbildungsprogramm Allgemeine Innere Medizin.

Im ersten Artikel [1] schreibt Herr Dr. Marty, dass sich Assistenzärzte* aus grossen Spitälern oft erst am Schluss der Weiterbildung für eine Praxisassistenz be- werben. Dabei erkennen sie konkrete Defizite in ihren Kompetenzen, die sie nur mit Mühen wettmachen können, so dass sie sich unter Umständen gegen eine Laufbahn als Hausärzte entscheiden. Zudem berichtet Dr. Marty, dass der Weg zum Facharzttitel Allgemeine Innere Medizin für Ärztinnen mit Kleinkindern in der Regel versperrt bleibt trotz guter interdisziplinärer Weiterbildung wegen fehlender Teilzeitarbeitsmög- lichkeiten in A-Kliniken. Im zweiten Diskussionsbei- trag [2] beschreibt Herr Dr. Sorg die Wichtigkeit von Praxisassistenzen und fordert zwei Jahre Praxisassis- tenz zu Beginn der Weiterbildung.

Dr. Sorg [2] und Dr. Heim [3] sorgen sich ausserdem um die Kenntnisse am Bewegungsapparat für eine kompe- tente traumatologische Grundversorgung. Gemäss Dr.  Heim könnten die zunehmende Spezialisierung, das immer grösser werdende Fachspektrum und das fehlende Angebot, diese chirurgischen Tätigkeiten zu erlernen, Gründe dafür sein.

In derselben Ausgabe der Schweizerischen Ärztezeitung gibt der Präsident des Schweizerischen Instituts für ärztliche Weiter- und Fortbildung, Herr Dr. Bauer [4], zu bedenken, dass Ärzte in Weiterbildung immer weni- ger Zeit am Krankenbett und im Gespräch mit den Patien ten verbringen, jedoch immer länger am Com- puter und am Telefon arbeiten. Herr Prof. Bassetti und Herr Dr. Héritier [5] erwähnen in der Replik die Emp- fehlungen der «Arbeitsgruppe Nachwuchsförderung», die unter dem Motto «More action, less administra- tion» auf eine Reduktion von administrativen Tätig- keiten hinzielen.

Wir unterstützen diese Beobachtungen und Voten und fordern entsprechende Massnahmen:

1) Förderung früher Praxisassistenzen zu Beginn der Weiterbildung. Dazu braucht es entsprechende Fi- nanzierung sowie ein gezieltes Coaching der jungen

Ärzte in Weiterbildung. Dadurch wird einerseits früh der Grundstein für den Berufswunsch Haus- arzt gelegt, und andererseits erkennt der Assis- tenzarzt früh, welche Fähigkeiten er sich in seiner Weiterbildung erwerben muss, und kann die Wei- terbildungsstellen entsprechend planen.

2) Einfacherer Zugang zu A-Kliniken inklusive Teil- zeitarbeit. Lehrärzte und Institute für Hausarzt- medizin sollen vermehrt mit A-Kliniken zusammen- arbeiten. Es braucht mehr kombinierte Weiterbil- dungsangebote und Teilzeitstellen, damit sowohl Eltern wie auch Quereinsteiger mit breiter klinischer Erfahrung einfacher zum «A-Jahr» in Innerer Medi- zin kommen. Damit kann viel menschliches Poten- zial, das aktuell noch brachliegt, zugunsten der Hausarztmedizin ausgeschöpft werden.

3) Motivierte, hochstehende Lehrkultur; zurück ans Patientenbett, weg vom PC. Personelle und finan- zielle Ressourcen müssen wieder vermehrt inves- tiert werden in die Begleitung von Assistenzärzten beim Erlernen praktischer Fertigkeiten. Teaching beim Untersuchen, Punktieren, Gipsen usw. stehen aktuell leider zu sehr hinter dem grossen adminis- trativen Aufwand an.

4) Kampf dem Zertifizierungswahn. Die Weiterbil- dungszeit soll nicht verlängert und durch unzählige obligatorische zeit- und kostenintensive Zusatz- kurse und -zertifikate verteuert werden. Die gefrag- ten praktischen Fähigkeiten sollen vielmehr im di- rekten Teaching innerhalb der Weiterbildungszeit erlernt werden können.

Literatur

1 Marty F. Sechs Jahre Weiterbildungsprogramm «Allgemeine In- nere Medizin». Ein Feedback aus der Praxis. Schweiz Ärztezeitung.

2018;99(11):353–5.

2 Sorg B. Defizite in der Ausbildung von Hausärztinnen und Haus- ärzten. Fehlende Kompetenz am Bewegungsapparat.

Schweiz  Ärztezeitung. 2018;99(11):356.

3 Heim D. Replik auf den Beitrag von Dr. B. Sorg. High Noon.

Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(11):359.

4 Bauer W. Reden ist Silber, Handeln wäre Gold … Schweiz Ärzte- zeitung. 2018;99(11):364.

5 Bassetti S, Héritier F. Replik auf die Beiträge von Dr. F. Marty und Dr. B. Sorg. Wir brauchen ein möglichst flexibles Weiterbildungs- programm. Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(11):357–8.

Korrespondenz:

Dr. med. Regula Kronenberg JHaS Think Tank Politics CH-3000 Bern

regula.kronenberg[at]jhas.ch

* In der Folge wird jeweils die männliche Form verwendet, worin die weibliche immer mit eingeschlossen ist.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS JHaS Think Tank Politics 612

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Pas si géniaux ... à l’avenir

Lettre concernant: Grillet JP. L’art médical s’apprend sur le terrain. Bull Méd Suisses. 2018;99(16):510.

On refait le combat des anciens et des mo- dernes! Notre confrère genevois partage une vision manichéenne de la médecine alors que tout médecin compétent sait que «la méde- cine c’est comme dans les livres, et très sou- vent précisément un peu différent à chaque fois». C’est là notre part d’expérience à recon- naître et valoriser, acquise chèrement. Mais décrier tout le travail de formalisation, pré- senté comme rigide, est une vision passéiste, hélas partagée par certains confrères, même excellents cliniciens, à propos des «normes, pro- tocoles, modules destinés à formater TOUTE

l’activité et la pensée» (sic). On a eu le même mouvement pour ANOVA, rejeté quasiment en bloc par «les» médecins comme outil d’ana- lyse du poids des facteurs dans un processus (et cela a bien fait rire les statisticiens!), puis pour EBM, et je ne sais quoi d’autre encore. At- tendez l’IA (intelligence artificielle) qui sera pleinement à l’œuvre dans une ou deux dé- cennies, et je pense que les médecins non seu- lement seront surpris, mais encore plus sur la défensive pour ceux qui verrons qu’ils ne sont plus si «géniaux» que ça. Cela sera-t-il dans

«nos» mains, ou pas, est un souci légitime.

Quelle conséquence en tirera-t-on pour la pratique et notre insertion dans la société?

Soyons un peu plus humbles, et ne mélan- geons pas notre légitime satisfaction d’être

compétents et de bien faire pour nos patients et notre volonté hégémonique de pouvoir décider SEULS.

Dr méd. Virgile Woringer, Lausanne

COURRIER redaction.bms@emh.ch 613

Courrier au BMS

Sujet d’actualité en ligne

www.bullmed.ch/fr/tour-dhorizon

Interview de Franz Immer, directeur de Swisstransplant

«Un registre est source de clarté et de sécurité»

Pourquoi il est désormais temps, en Suisse aussi, de réfléchir à l’intro- duction du consentement présumé au sujet des dons d’organes.

Explosion des coûts? Non, progrès formidables!

La hausse des dépenses de santé est corrélée à d’énormes progrès.

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/publier/remettre- un-courrier-des-lecteurs-remettre/

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Examens de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion du titre de spécialiste en

endocrinologie / diabétologie Lieu: CHUV, Lausanne

Date: 9 novembre 2018 8h30–12h30 examen écrit, 14h00–17h00 examens oraux Délai d’inscription: 27 septembre 2018 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia­

liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Endocrinologie / diabéto­

logie

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion du titre de spécialiste en hématologie Lieu: HUG, Genève (la salle d’examen sera communiquée aux candidats ultérieurement) Date: le lundi 15 octobre 2018,

de 8h00 à 18h00 environ

(selon le nombre de participants, la session pourra s’étendre au mardi 16 octobre 2018) Délai d’inscription: le 31 août 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→  Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → hématologie

Examen de spécialiste Corrigendum (date):

Examen en vue de l’obtention de la formation approfondie en phoniatrie à adjoindre au titre de spécialiste en oto-rhino-laryngologie

Lieu: sera communiqué après le délai d’inscription.

Date: le jeudi 6 décembre 2018, 14h00 Délai d’inscription: 24 août 2018

Vous trouverez de plus amples informa­

tions sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia­

liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Oto­Rhino­Laryngologie

Medizinische Hochschule Hannover (MHH) / Deutsche Hypothekenbank AG Ausschreibung des Johann-Georg-Zimmer- mann-Forschungspreises 2018/2019 sowie der Johann-Georg-Zimmermann-Medaille 2018/2019

Seit mehr als 40 Jahren fördert die Deutsche Hypothekenbank AG mit dem Johann-Georg- Zimmermann-Preis herausragende wissen­

schaftliche Arbeiten auf dem Gebiet der Krebsforschung. In Kooperation mit der Medizinischen Hochschule Hannover (MHH) wurden seither eine Vielzahl deutscher und internationaler Forscher/­innen für beson­

dere Verdienste in der Krebsbekämpfung geehrt. Der Preis zählt zu den höchsten Auszeich nungen Deutschlands im Bereich der Krebsforschung. Seit 2012/2013 erfolgt die Vergabe des Preises durch die Förderstiftung MHH plus. Die Auswahl der Preisträger/­in­

nen erfolgt durch ein wissenschaftliches Ku­

ratorium, dessen Vorsitz Herr Prof. Dr. Mi­

chael P. Manns (MHH) innehat.

Die Auszeichnung wird zweigeteilt. Medizi­

nische Fakultäten und Forschungseinrich­

tungen aus Deutschland, Österreich und der

Schweiz werden gebeten, in ihren Augen besonders herausragende und preiswürdige Wissenschaftler/­innen und Persönlichkeiten in der Krebsforschung zu benennen. Aus die­

sen Vorschlägen wählt das wissenschaftliche Kuratorium die Preisträgerin / den Preisträ­

ger  für den Johann-Georg-Zimmermann-For- schungspreis – dotiert mit 10 000 Euro und ge­

richtet an junge Nachwuchsforscher/­innen (bis 40 Jahre) für ihre aktuelle wissenschaft­

liche Arbeit – und für die Johann-Georg-Zim- mermann-Medaille eine Persönlichkeit, die sich mit besonderem Engagement um die Be­

kämpfung von Krebserkrankungen verdient gemacht hat. Diese Auszeichnung ist mit 2500  Euro dotiert. Von der Empfängerin / dem Empfänger der Medaille wird erwartet, dass sie/er einen Festvortrag hält.

Die Preisverleihung wird voraussichtlich An­

fang Februar 2019 in der MHH stattfinden und wird im Rahmen einer Festveranstaltung gemeinsam vom Vorstandsvorsitzenden der Deutschen Hypothekenbank und dem Prä­

sidenten der Medizinischen Hochschule Han­

nover vorgenommen.

Bewerbungen bzw. Vorschläge für die Ver­

gabe des Forschungspreises und der Medaille sind bis zum 15. August 2018 (Ausschlussfrist) elektronisch unter www.mh­hannover.de/

ausschreibungen.html einzureichen. Benö­

tigt werden dazu ein Votum informativum des Vorschlagenden sowie ein tabellarischer Lebenslauf (bitte mit aktueller Telefonnum­

mer und Bild) und eine Auflistung bisheriger Veröffentlichungen Ihrer Kandidatin / Ihres Kandidaten. Bei Vorschlägen oder Bewerbun­

gen für den Forschungspreis sollte zudem eine aktuelle, in einer namhaften internatio­

nalen Fachzeitschrift publizierte Arbeit ein­

gereicht werden, die den Forschungsschwer­

punkt dokumentiert.

Es werden nur Vorschläge angenommen, die vollständig und in elektronischer Form über das Webformular eingereicht werden. Weitere Auskünfte können Sie gerne bei Dr. Eckhard Schenke, Stabsstelle Fundraising, unter der Tel.­Nr. 0511 532­6549 oder aber per E­Mail:

Schenke.Eckhard[at]mh­hannover.de erhalten.

Examen en vue de l’obtention de la formation approfondie en onco- hématologie pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie Lieu: Hôpital Cantonal d’Aarau, Clinique pour enfants et adolescents, Tellstrasse 25, 5001 Aarau

Date: mercredi 14 novembre 2018 (à prévoir toute la journée)

Délai d’inscription: 30 juin 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia­

liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pédiatrie

COMMUNICATIONS 614

Communications

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Geschäftsbericht 2017 der

FMH Services Genossenschaft

2017 haben wir intensiv daran gearbeitet, unsere beste­

henden Angebote weiter zu verfeinern und auszu­

bauen. Mit verstärkter juristischer Beratung, die auf eigenen Spezialisten sowie ergänzend auf einem schweizweiten Netzwerk mit auf die Ärzteschaft spe­

zialisierten Juristen basiert, decken wir ein aktuelles Bedürfnis ab. Die bereits in der Startphase erreichte hohe Zahl der durchgeführten Rechtsberatungen ist erfreulich. Intensiviert haben wir auch unsere Präsenz für Beratungen in der Westschweiz: Seit anfangs 2018 ist FMH Services (Consulting) in Lausanne mit einer eigenen Vertretung präsent und damit auch räumlich näher bei unseren französischsprachigen Kundinnen und Kunden.

Das Geschäftsergebnis 2017 der FMH Services Genossen­

schaft ist geprägt durch eine erfreuliche Entwicklung der Erträge bei den Finanzanlagen. Auch dank budget­

konformen Aufwänden ist das Gesamtergebnis sehr positiv. Die Bilanz der FMH Services Genossenschaft weist weiterhin eine solide Struktur aus, welche bei gu­

ter Gelegenheit auch weitere Möglichkeiten zum Aus­

bau der Geschäftstätigkeit zum Nutzen unserer Genos­

senschafterinnen und Genossenschafter zulässt. Der Geschäftsbericht 2017 kann auf unserer Website (www.

fmhservices.ch) abgerufen werden.

Ich danke allen Beteiligten in unserer Organisation, darin eingeschlossen sämtliche Mitglieder unseres engmaschigen Partnernetzes, für ihre erfolgreiche Tä­

tigkeit im vergangenen Jahr.

Ihnen, liebe Genossenschafterinnen und Genossen­

schafter, danke ich für Ihre Treue und Kundschaft. Wir werden weiter daran arbeiten, Sie bei der nachhaltigen und erfolgreichen Planung und Gestaltung Ihrer Zu­

kunft zu unterstützen.

Dr. med. Beat Bumbacher, MLaw Präsident der Verwaltung FMH Services Genossenschaft

Dr méd. Beat Bumbacher, MLaw Président du conseil d’administration de la coopérative FMH Services

Rapport de gestion 2017

de la coopérative FMH Services

En 2017, nous avons intensifié nos efforts pour affiner et élargir nos prestations: avec un service de conseil juri dique renforcé, qui s’appuie sur nos propres spécia­

listes et un réseau suisse de juristes spécialisés dans le domaine médical, nous couvrons les besoins actuels.

Le nombre élevé de conseils effectués dans la phase de démarrage est réjouissant. Nos efforts se sont aussi concentrés sur notre présence en Suisse romande:

depuis début 2018, FMH Services (Consulting) s’est ins­

tallée à Lausanne, ce qui assure une plus grande proxi­

mité géographique avec nos clients francophones.

Le résultat d’exploitation 2017 de la coopérative FMH Services est marqué par une évolution réjouissante des produits des placements financiers. Avec une évo­

lution des dépenses conforme au budget, le résultat

global de la coopérative est très positif. Le bilan de la coopérative FMH Services reste solide, ce qui permet­

tra, le cas échéant, d’élargir l’activité commerciale à l’avantage de nos sociétaires. Notre rapport de gestion 2017 peut être téléchargé sur notre site internet (www.

fmhservices.ch).

Je tiens à remercier ici toutes les parties prenantes dans notre organisation, ainsi que tous les membres de notre réseau de partenaires pour leur engagement tout au long de l’année.

Chers Sociétaires, je vous remercie de votre fidélité et de votre confiance. Nous continuerons d’œuvrer pour que notre offre de prestations puisse aussi à l’avenir satisfaire à vos attentes.

FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical 616 Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

(17)

Encath AG

Neuengasse 5, 2502 Biel

Tel. 032 560 39 10 - Fax 032 560 39 11

mail@fmhfactoring.ch - www.fmhfactoring.ch

Seit Jahren bin ich jeden Tag pünktlich. Warum dürfen meine Zahlungseingänge nicht auch mal pünktlich sein?

INKASSODIENSTLEISTUNGEN &

HONORARABRECHNUNG FÜR ÄRZTE

Bitte senden Sie mir unverbindlich und kostenlos Unterlagen über das komplette Leistungspaket von:

FMH Services (Inkasso)

FMH Services (Factoring): Honorarabrechnung, inklusive Zahlungsgarantie und Übernahme des Verlustrisikos Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie mich an:

Telefon ________________________________________________________________________

Beste Anrufzeit ________________________________________________________________________

Name der Praxis ________________________________________________________________________

Ansprechpartner ________________________________________________________________________

Adresse/Stempel ________________________________________________________________________

Encath AG

Postfach 624, 2501 Biel

Tel. 032 344 39 69 - Fax 032 344 39 66 mail@fmhinkasso.ch - www.fmhinkasso.ch

Die Encath AG ist ein von der FMH Services Genossenschaft empfohlenes, rechtlich und wirtschaftlich selbstständiges Inkasso- und Factoringunternehmen.

19–20/18

FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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Hochspezialisierte Viszeralchirurgie in regionalen Spitälern

Nicht das Kind mit dem Bade ausschütten

Radu Tutuiana, Werner Inauenb

a Prof. Dr. med., Chefarzt Gastroenterologie, Klinik für Gastroenterologie und Hepatologie, Spital Tiefenau, Inselgruppe AG, Bern

b Prof. Dr. med., Chefarzt Gastroenterologie, GastroZentrum Solothurn AG, Bürgerspital Solothurn

Die Interkantonale Vereinbarung über die hochspezialisierte Medizin (IVHSM) berei­

tet die Liste der Spitäler vor, welche den Leistungsauftrag in den Bereichen der hoch­

spezialisierten Viszeralchirurgie (Ösophagusresektion, Pankreasresektion, tiefe Rek­

tumresektion, Leberresektion und komplexe bariatrische Chirurgie) erhalten sollen.

Die minimale Fallzahl wird gerne als Qualitätsgarant dargestellt, die Nichterrei­

chung dieser Fallzahl hat dann zur Folge, dass das Spital den Leistungsauftrag in dem Bereich nicht mehr erhält. Dieser Artikel präsentiert die in der Schweiz erhobenen Daten zum Pankreaskarzinom aus einer anderen Perspektive. Einer Perspektive, wel­

che hinterfragt, ob Minimalfallzahlen als «Killerkriterium» sinnvoll sind.

Seit Anfang dieses Jahres gab es Meinungs­ und Me­

dienartikel zur hochspezialisierten Viszeralchirurgie (HSM VISZ), in denen sich Mitglieder des Fachorgans der Interkantonalen Vereinbarung für hochspeziali­

sierte Medizin (IVHSM) für die Umsetzung der von ihr vorgeschlagenen Liste und der Kriterien in den fünf Bereichen der HSM VISZ vehement einsetzen. Neben grossen internationalen Studien [1] wird auch eine erste schweizerische Studie zu diesem Thema ins Argu­

mentarium eingebracht [2]. Anstehende Gegenargu­

mente und Kritik werden bereits vor der Formulierung der definitiven Empfehlungen des Fachorgans an das Beschlussorgan in den Medien kleingemacht: «Spitäler buhlen um Prestigeeingriffe», «Es geht um gerade ein­

mal ein Prozent aller Eingriffe in der Bauchchirurgie»,

«… es handelt sich um die hohe Schule der Viszeral­

chirurgie» [3].

Résumé

Médecine hautement spécialisée: ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain La Convention intercantonale relative à la médecine hautement spécia lisée (CIMHS) signée en janvier 2009 par les directeurs cantonaux de la santé a pour but de régler dans le cadre d’un mandat légal la pratique d’interven- tions de chirurgie viscérale considérées comme rares et spécialement exi- geantes (résections œsophagiennes, pancréatiques, hépatiques, rectales basses, ainsi que la chirurgie bariatrique complexe). Un comité d’experts fixe les critères et établit la liste des institutions hospitalières habilitées à pratiquer telle ou telle intervention. Certains membres de ce comité se sont récemment exprimés avec véhémence pour une mise en place sans conces- sion de cette régulation, se basant presque exclusivement sur le case load, faisant état d’études internationales ainsi que d’une étude nationale concer- nant la chirurgie du pancréas. Les auteurs plaident pour une lecture de cette dernière étude sous un autre angle. Ils soulignent la relative minceur des différences statistiques entre les types de centres, leur faible portée en ma- tière de survie, et mettent en doute la valeur éducative de cette extrême concentration pour les futurs chirurgiens viscéraux. Ils demandent à l’or- gane de décision de reconsidérer la création de réseaux de traitement axés sur grands centres plutôt que la solution choisie jusqu’ici qui exclut défini- tivement les hôpitaux à case load bas.

Abbildung 1: Aus ihrer Perspektive betrachtet haben beide Beobachter recht.

TRIBUNE Point de vue 628

(19)

Im Januar 2018 präsentierte Prof. Martin Fey in der

«Tribüne» der Schweizerischen Ärztezeitung seine Argu­

mente für die Zentralisierung der HSM VISZ [4]. Da ein Zylinder je nach Sichtpunkt des Betrachters wie ein Kreis bzw. wie ein Rechteck aussehen kann (Abb. 1), fin­

den wir es opportun, die Situation anhand der Daten­

lage um die Chirurgie des Pankreaskarzinoms aus einem anderen Winkel darzustellen.

Weder Prof. Fey (als Onkologe) noch wir (als Gastro­

enterologen) operieren am Pankreas, sind aber in der interdisziplinären Betreuung dieser Patienten invol­

viert. Die Prognose dieser Patienten ist schlecht: Nur einer von zwölf wird in fünf Jahren am Leben sein (Abb. 2).

Nun zu den Daten aus der Schweiz, die Güller et al. aus der Datenbank des Bundesamtes für Statistik extra­

hiert und zusammengefasst haben [2]. In Tabelle 3 der Publikation fällt bereits in der ersten Zeile auf, dass die

«hochvolumigen» Zentren (i.e. >20 OPs pro Jahr) ledig­

lich 7,5% (201 von 2668) der Patienten operiert haben und in statistisch hochsignifikantem Ausmass die weniger komplexen Operationen durchführten (par­

tielle Pankreatektomie: «hochvolumige» Zentren 65%

vs. «niedrigvolumige» Zentren 49%; p <0,001). Dazu kommt noch, dass in dieser Gruppe nur Daten aus den letzten 5–6 Jahren der untersuchten Periode (i.e. 2007–

2012) eingeschlossen wurden.

In den «niedrigvolumigen» Zentren wurden hingegen 92,5% (2467 von 2668) der eingeschlossenen Patienten operiert, und die 30­Tage­Überlebensrate betrug 95%;

in den «hochvolumigen» Zentren betrug die 30­Tage­

Überlebensrate 98% (p = 0,034). Wenn man die Morta­

litätsdaten der schweizerischen und der amerikani­

schen Spitäler vergleicht (Abb. 3), fällt auf, dass die Mortalitätsrate der «niedrigvolumigen» Spitäler in der Schweiz ähnlich tief liegt wie in den amerikanischen Spitälern mit mehr als 16 Operationen pro Jahr.

Ein interessanter Aspekt ist auch, wie diese Zahlen zu­

stande kommen. Eine 10%­Mortalität in einem Spital, welches 20 Operationen pro Jahr durchführt, lässt sich leicht errechnen: Zwei der 20 Patienten sind in diesem Spital nach der Operation gestorben. Die Mortalität von 4,1% bei drei Operationen pro Jahr scheint im ers­

ten Moment verwirrend, lässt sich aber durch die Zu­

sammenlegung der Daten von mehreren Spitälern (die nur drei Operationen pro Jahr durchgeführt haben) bzw. über mehrere Jahre erklären. Die 4,1% bedeuten, dass einer von 24 Patienten in diesem Spital / diesen Spitälern gestorben ist; d.h., wenn ein Spital pro Jahr nur drei Operationen durchgeführt hat, ist in einer Periode von acht Jahren nur ein Patient verstorben oder, wenn acht Spitäler nur drei Operationen pro Jahr durchführen, ist in einem Spital ein Patient verstor­

ben, in den anderen sieben Spitälern keiner. Diese Da­

ten können auch so interpretiert werden, dass sich die

«niedrigvolumigen» Spitäler ihrer Einschränkungen Abbildung 2: Relative Überlebensprognose bei Pankreaskarzinom. Daten des nordamerikanischen National Cancer Institute (NCI) (https://seer.cancer.gov/statfacts/html/pancreas.html, letzter Zugriff 16.2.2018).

Abbildung 3: Paralleldarstellung der US- und CH-Mortalitätsdaten (angepasst aus Ref. 1 und Ref. 2).

TRIBUNE Point de vue 629

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