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I. Quelques rappels. Un vecteur permet de caractériser un déplacement : Il est défini par une direction, un sens sur cette direction et une longueur. !

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

chapitre 3 vecteurs et repérages.

I. Quelques rappels.

Un vecteur permet de caractériser un déplacement :

Il est défini par une direction, un sens sur cette direction et une longueur.

! Il n'est en aucun cas lié à un point de départ ou d'arrivée !

Vocabulaire : Au lieu de parler de la longueur d'un vecteur, on préfère parler de sa norme.

La norme de →u se note || →u ||

Remarque : ||

→

AB || = AB

II. Vecteurs dans le parallélogramme

• Soient A, B, C et D des points du plan.

Si AB = → CD alors ABDC est un parallélogramme. →

Si ABDC est un parallélogramme alors AB = → CD. →

Que l’on peut écrire :

AB = → CD <=> ABDC est un parallélogramme. →

On a aussi : AC = → BD <=> ABDC est un parallélogramme. →

III. ADDITION DE DEUX VECTEURS

Un vecteur étant compris comme un déplacement :

La somme de deux vecteurs est comprise comme la succession de deux déplacements

Remarque : les vecteurs sont « bout à bout » - faire les 4 configurations si besoin ( 2 correctes)

L'opposé d'un vecteur est le déplacement en sens inverse (même direction et même norme)

La différence de deux vecteurs est la somme du premier avec l'opposé du second

• Somme de deux vecteurs : OM + → ON = → OR si et seulement si OMRN est un →

parallélogramme.

A

B

AB →

(ça "donne" un parallélogramme !)

A

B

C

u

v

u +

v

Aller de A vers B puis de B vers C, "revient" à aller de A vers C :

AB + → BC = → AC (relation de Chasles)→

u

u

v

u −

v

v

u −

v =

u + (−

v )

p 276 : 2, 10 puis : 6 ; 9 ; 13

u

→u

→u + (−→u ) =

0 Donc -

→

AB =

→

BA

C

A B

D

(2)

IV. Multiplication d’un vecteur par un réel.

1) Intuitivement

A B C D

u

→

CD =

u donc

→

BD = 2

u

→

AB = 1 2

u

→

CA = - 3 2

u 2) Définition :

soit un vecteur →u non nul.

soit k un nombre réel.

on appelle produit du vecteur →u par le nombre k. le vecteur noté k→u tel que :

si k > 0 alors le vecteur k→u a même direction, même sens que →u et a pour longueur k. || →u ||

→u

k→u

si k < 0 alors le vecteur k→u a même direction, et de sens contraire à →u et a pour longueur -k || →u ||

→u

k→u

si k = 0 alors le vecteur k→u est le vecteur →0 .

remarques :

si k = -1 alors k→u = - →u est le vecteur opposé à →u . si →u = →0 alors pour tout réel k, k→u = →0 .

3) Propriété :

quels que soient les nombres réels a et b et les vecteurs →u et →v non nuls.

a) a→u + b→u = (a + b)→u

ex: 2→u + 3→u = (2 + 3)→u = 5→u b) a(b→u ) = (ab)→u

ex: 3(5→u ) = (3x5)→u = 15→u c) a(→u + →v ) = a→u + a→v

ex : 3(→u + →v ) = 3→u + 3→v

4) Colinéarité définition :

Ex : 17, 19 ; 21 en + : 18 ;20

(3)

deux vecteurs non nuls →u et →v sont colinéaires s’il existe un réel k non nul tel que : →u = k→v . exemple : soient →u ,→v et →w trois vecteurs non nuls tels que :

→v = 3→u et →w = -5→u

on a que →u et →v sont colinéaires et que →u et →w sont colinéaires.

→u

→v

→w

Remarque pour plus de précision ( pour vecteurs nuls et colinéarité ) :

On dit que →u est colinéaire à →v lorsqu'il existe un réel k tel que →u = k →v Donc

• Le vecteur nul est colinéaire à tout vecteur →u car quelque soit →v on a :

0 = 0 × →v par contre aucun vecteur non nul n'est colinéaire au vecteur nul : →u = ? ×

→ 0

• Dans le cas où →u et →v sont non nuls et où →u est colinéaire à →v : Le réel k tel que →u = k →v est alors non-nul, on peut donc écrire →v = 1

k

→

u et →v est donc aussi colinéaire à →u .

On dit alors que "→u et →v sont colinéaires" (l'un à l'autre) conséquences :

deux vecteurs colinéaires ont même direction.

Applications :

1) I est le milieu de [AB]

→IA +

→

IB =

0

→AI = 1 2

→

AB

→AB = 2

→

AI

→AI =

→

IB

2) Parallélisme Théorème :

deux droites (AB) et (MN) sont parallèles <=> les vecteurs AB et → MN sont colinéaires. →

Exemple : démonstration de la droite des milieux :

Dans un triangle ABC, soit I le milieux de [AB] et J le milieu de [AC]

Montrons que

→

BC = 2

→

IJ

→

AB = 2

→

AI donc -

→

AB = - 2

→

AI soit

→

BA = 2

→

IA de plus

→

AC = 2

→

AJ .

Ex : 22 ; 24 ; 26 ;27 28 ;

en + : 30 ; 31 ; 32

A

I B

(4)

Or

→

BC =

→

BA +

→

AC = 2

→

IA + 2

→

AJ = 2 (

→

IA +

→

AJ ) = 2

→

IJ 3) Alignement

Théorème :

trois points distincts A, B et C alignés sont alignés <=> les vecteurs AB et → AC sont colinéaires. →

Exemple :

• G est le centre de gravité du triangle ABC

→AG = 2 3

→

AA’ (A' étant le milieu de [BC])

Exercice supplémentaire : démontrer que G appartient aux autres médianes.

V. Repérage d’un point

a) repérage sur une droite

Choisir un repère sur une droite ∆, c’est se donner deux points distincts O et I de ∆, pris dans cet ordre. O est l’origine du repère. Posons alors →OI = →i .

Le vecteur →i est appelé vecteur de base. Le repère sera noté (O ;→i ).

Définition : L’abscisse du point M de ∆ dans le repère (O ;→i ) est le réel x tel que OM =x→ →i . Exemple : OM = → 7

2

→i signifie que M a pour abscisse 7

2 dans le repère (O ;→i ).

N a pour abscisse -2,3 dans le repère (O ;→i ) signifie que ON = -2,3→ →i .

O I M

0 i 1 7

2 N

-2,3

b) repérage dans le plan

Définition : (O ;→i ,→j ) est un repère du plan. Il est constitué d’un point O appelé origine du repère et d’une base (→i ,→j ), c’est à dire deux vecteurs non colinéaires.

Remarque :

- Lorsque les directions des vecteurs →i et →j sont perpendiculaires, la base (→i ,→j ) est orthogonale.

- Une unité de longueur étant choisie, si →i et →j ont des directions perpendiculaires et ont pour longueur 1, alors la base (→i ,→j ) est orthonormale ou orthonormée.

Coordonnées d’un point dans un repère

Soit M un point du plan muni du repère (O ;→i ,→j ).

En traçant la parallèle à chaque axe passant par M, on obtient deux points H et K.

Il existe un unique réel x et un unique réel y tels que OH = x→ →i et OK = y→ →j .

On a alors OM = → OH + → OK, →

c’est à dire OM = x→ →i + y→j .

On dit que (x ; y) est le couple des coordonnées du point M dans le repère (O ;→i ,→j ).

Exemple : Dans le repère (O ;

i ,

j ) , M a pour coordonnées (2 ;1)

A

C B

G

A'

O 1i 1j

M O

M

H K

i

j

(5)

VI. Coordonnées de vecteurs

Dans ce paragraphe, un repère (O ;→i ,→j ) du plan est fixé.

a) Généralités

→u est un vecteur donné ; M est le point tel que OM = → →u . Notons (x ; y) les coordonnées du point M.

Alors OM = x→ →i + y→j . Donc →u = x→i + y→j .

Ainsi tout vecteur du plan peut s’écrire sous la forme : →u = x→i + y→j . Définition : Dire que le vecteur →u a pour

coordonnées 



 x

y dans le repère (O ;→i ,→j ) signifie que →u = x→i + y→j . On note →u 



 x y . Propriété : Dire que les vecteurs →u 



 x

y et →v 



 x'

y' sont égaux équivaut à dire que leurs coordonnées respectives sont égales: x = x’ et y = y’.

b) règles de calcul sur les coordonnées Propriétés : →u 

 x

y et →v 

 x'

y' sont deux vecteurs et k est un réel quelconque,

• Le vecteur →u + →v a pour coordonnées 



 x + x' y + y' ;

• Le vecteur k→u a pour coordonnées 



 kx ky .

En effet →u = x→i + y→j et →v = x’→i + y’→j , on a alors →u + →v = (x + x’)→i + (y + y’)→j .

Calcul des coordonnées de AB : →

A(xA ; yA) et B(xB ; yB) sont deux points.

Le vecteur AB a pour coordonnées → 



 xB – xA yB – yA . Démonstration :

D’après la relation de Chasles, AB = → AO + → OB →

et AO = - → OA. De plus → OA = x→ A

→i + yA

→j

et OB = x→ B→i + yB→j . On obtient alors AB = (x→ B – xA)→i + (yB – yA)→j .

Exercice : Dans un repère (O ;→i ,→j ), on donne le point A(-1 ; 2) et le vecteur →u 



 3 -1 .

→u =

→

AB .

Calculer les coordonnées de B.

Solution : On note (xB ; yB) les coordonnées du point B.

→u = AB. Les coordonnées de ces deux vecteurs sont donc égales. →

On en déduit : xB – (-1) = 3 et yB – 2 = -1

d’où xB = 2 et yB = 1 Donc B(2 ; 1).

Coordonnées du milieu d’un segment

Soient A(xA ; yA) et B(xB ; yB) deux points du plan muni d’un repère (O ;→i ,→j ), alors le milieu I du segment [AB] a pour coordonnéesxA + xB

2 ; yA + yB

2 .

En effet, I est le milieu de [AB] se traduit par →AI = 1 2

AB →

(6)

et →AI



 xI – xA

yI – yA ; AB→



 xB – xA

yB – yA . On obtient alors les égalités : xI – xA = 1

2(xB – xA) d’où xI = xA + xB

2

et yI – yA = 1

2(yB – yA) d’où yI = yA + yB 2 .

c) condition de colinéarité 1) Intuitivement

Compléter le tableau ci-dessous :

1s 1t 1u 1v w 1 abscisse

ordonnée

Les vecteurs ci-contre sont colinéaires. Que remarque-t-on concernant leurs coordonnées ?

2) Critère de colinéarité

1u est colinéaire à 1v ⇔ il existe un réel k tel que

→ u = k 1v

⇔ il existe un réel k tel que



 x1u = k x1v y1u = k y1v

Pour exprimer que les coordonnées de deux vecteurs colinéaires sont proportionnelles, nous retiendrons le critère suivant : (1v ≠20)

exemples :

• si →u 



 2

-3 et →v

 

 

 

 

2 5 - 3

5

, alors

v = 1 5

u Donc →u et →v sont colinéaires.

• si →u

 

 

 

 

- 2 15 2 5

et →v







 - 4

3 5

, alors xy’ – x’y =- 2 15× 5 –



 - 4

3 ×2 5 = - 10

15 + 8 15 = - 2

15≠ 0 Donc →u et →v ne sont pas colinéaires.

Exercice : Le plan est muni d’un repère (O ;→i ,→j ).

On considère les points A(-2 ; 3), B(4 ; -1) et C(1 ; 4).

Déterminer les points D(4 ; y) et M(x ; 2) tels que : 1s 1t

1 u 1 v

1 w

1i 1j

u est colinéaire à 1v x1u y1v − x1v y1u = 0 x1u x1v

Le tableau ci-contre est un tableau

de proportionnalité y1u y1v

(7)

ABCD est un trapèze, de bases parallèles [AB] et [CD], et M est un point de la droite (AB).

Solution : • (AB) et (CD) sont parallèles signifie que les vecteurs AB et → CD sont colinéaires. →

AB→



 xB – xA

yB – yA ; AB→



 4 – (-2)

-1 – 3 ; AB→



 6 -4 et CD→



 xD – xC

yD – yC ; CD→



 4 – 1

y – 4 ; CD→



 3 y – 4

AB et → CD sont colinéaires signifie que 6 → × (y – 4) – 3 × (-4) = 0

6y – 12 = 0 donc y = 2 et D(4 ; 2).

• M est un point de (AB) signifie que les points M, A et B sont alignés et donc que les vecteurs AB et → AM sont colinéaires. →

AB→



 6

-4 et AM→



 xM – xA

yM – yA ; AM→



 x – (-2)

2 – 3 ; AM→



 x + 2

→ -1

AB et AM sont colinéaires signifie que →

6 × (-1) – (-4) × (x + 2) = 0 2 + 4x = 0 donc x = - 1

2 et M(-1 2 ; 2).

Exercice : Dans la figure ci-contre : ABCD est un parallélogramme, le point P est le milieu du segment [AD], le point R est le symétrique de B par rapport à D et le point Q est tel que AQ = → 1

3 AB. →

On veut montrer que les points P, Q et R sont alignés.

Solution : On pose →i = AB et → →j = AD →

Dans le repère (A ;→i ,→j ), B(1 ; 0), D(0 ; 1), Q(1

3 ; 0) car AQ = → 1 3

AB →

et P(0 ; 1

2) car P est le milieu de [AD].

R(xR ; yR) est le symétrique de B par rapport à D, D est alors le milieu de [BR].

On obtient alors xD = xB + xR

2 et yD = yB + yR

2 .

D’où 2xD = xB + xR c’est à dire 0 = 1 + xR et xR = -1

2yD = yB + yR c’est à dire 2 = 0 + yR et yR = 2 donc R(-1 ; 2).

On obtient alors QP→



 xP – xQ yP – yQ ; QP→

 

 

 

 

0 – 1 3 1 2 – 0

; QP→

 

 

 

 

- 1 3 1 2

et QR→

 xR – xQ

yR – yQ ; QR→







 -1 – 1

3 2 – 0

; QR→







 -4

3 2

On a alors QR = 4 → QP. →

Les vecteurs QR et → QP sont colinéaires, donc les points Q, P et R sont alignés. →

d) Distance entre deux points

Propriété : A(xA ; yA) et B(xB ; yB) sont deux points d’un repère orthonormal (O ;→i ,→j ).

La distance de A à B est donnée par : AB = (xB – xA)² + (yB – yA

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