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VEILLE INTERNET

Documentation gratuite en ligne

Julie Godin

De Boeck Supérieur | Mondes en développement

2013/1 - n°161 pages 161 à 162

ISSN 0302-3052

Article disponible en ligne à l'adresse:

---http://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement-2013-1-page-161.htm

---Pour citer cet article :

---Godin Julie, « Veille Internet » Documentation gratuite en ligne ,

Mondes en développement, 2013/1 n°161, p. 161-162. DOI : 10.3917/med.161.0161

---Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur. © De Boeck Supérieur. Tous droits réservés pour tous pays.

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Mondes en Développement Vol.41-2013/1-n°161 161

Veille Internet

Documentation gratuite en ligne

Julie GODIN

(Universités de Liège et Paris I Panthéon-Sorbonne, UMR 8209)

Thématique : La participation citoyenne à la coopération internationale Des initiatives d’appui/conseil aux porteurs de projets

• Un exemple de soutien aux initiatives populaires de solidarité internationale (IPSI) et autres organisations non professionnelles actives en solidarité internationale (syndicats, mutuelles, écoles, etc.) se retrouve dans les efforts conjoints des organisations gouvernementales et des ONG instituées, en Flandre (Steunpunt Vierde Pijler : http://www.4depijler.be/) et aux Pays-Bas (LINKIS : http://www.linkis.nl/), qui ont créé un espace où ces acteurs peuvent se faire connaître du public et participer à un processus de formation. • La Cellule d’appui pour la solidarité internationale wallonne (CASIW,

http://www.casiw.be), créée fin 2003 à l’initiative du Gouvernement wallon, est un service de proximité de Wallonie-Bruxelles International, qui a pour principales missions d’apporter un appui-conseil aux acteurs de la coopération qui la sollicitent et de favoriser les synergies et les partenariats à l’échelon local.

• L’Agence des micro-projets (http://microprojets.la-guilde.org/) est un programme de la Guilde européenne du raid destiné à soutenir les petites et moyennes organisations françaises dans leurs initiatives de solidarité internationale. Elle a développé une expertise aujourd’hui reconnue par les institutions publiques comme par les acteurs privés de solidarité internationale.

• Le dispositif Agir à l’international (http://www.agiralinternational.fr) a été mis en place à l’initiative de la région française Nord-Pas-de-Calais et s’adresse à toute personne, tout groupe, toute organisation de la région qui souhaite s’investir dans une action de solidarité internationale ici et là-bas. Ce dispositif régional oriente les différents porteurs de projets dans l’appui/conseil qu’ils peuvent obtenir sur le territoire et a également pour objectif de favoriser les synergies et les partenariats au niveau local.

Des médias qui questionnent les pratiques des acteurs non gouvernementaux

• « Là-Bas » (http://www.labas-mag.fr/) est un nouveau mensuel apparu dans le paysage français, dont le slogan « Ils aident là-bas, on en parle ici » témoigne de la volonté de « parler librement du monde des ONG et de l’humanitaire ». Dans ce magazine qui s’adresse au grand public, tout en réservant une dizaine de pages aux professionnels, on retrouve un certain nombre d’articles traitant de l’action des nouveaux acteurs, du volontariat, de la place des ONG comme de celle de chaque citoyen. Voir, par exemple, cet

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Mondes en Développement Vol.41-2013/1-n°161

article, en date du 6 avril 2012, « Les petites mains du développement » : http://www.revue21.fr/Les-petites-mains-du-developpement.

• « Good intentions are not enough » (http://goodintents.org/) questionne l’efficacité de l’aide lorsqu’elle repose sur de bonnes intentions mais qu’elle manque de “professionnalisme”. Saundra Schimmelpfennig procure aux donateurs les connaissances, outils et ressources nécessaires pour choisir les organisations qu’ils soutiendront, afin que ces dernières rencontrent leurs propres intentions. Elle souhaite réduire le soutien de donateurs - bien intentionnés, mais mal informés - à de “mauvais” projets de développement.

Un exemple de recherches menées par une ONG de développement

• Le COTA (Méthodologies et technologies pour un développement durable, http://www.cota.be), ONG de développement agréée par la Direction générale de la coopération au développement belge, a pour objectif le renforcement des acteurs, au Nord et au Sud, qui interviennent dans les processus du développement, à travers divers services d’information, de formation, d’étude, de conseil et de mise en relation de personnes. Il publie un trimestriel, « Les Echos du COTA », qui fournit des réflexions sur diverses thématiques en lien avec l’actualité des technologies, méthodologies et politiques du développement. Le numéro de juin 2012 traite de l’innovation dans les organisations de solidarité internationale (comment la soutenir ?, qu’est-ce qui motive l’innovation ? etc.). Le COTA mène des études-recherches (disponibles sur le site), dont une des dernières en date, « Recherche sur les collaborations entre acteurs belges de la solidarité internationale », est particulièrement intéressante pour la thématique abordée dans ce numéro.

Des évènements multi-acteurs fédérateurs

• « Convergences » (http://www.convergences2015.org/) est « la première plateforme de réflexion en Europe destinée à établir de nouvelles convergences entre acteurs publics, privés et solidaires pour promouvoir les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et lutter contre la pauvreté et la précarité dans les pays du Nord et du Sud ». Ce think tank ambitionne de décloisonner les métiers et les secteurs, de favoriser les échanges, la co-construction et les partenariats entre les différents acteurs. • En France, tous les deux ans, le Centre de recherche et d’information pour le

développement (CRID, www.crid.asso.fr/) coordonne au niveau national l’organisation de l’Université d’été de la solidarité internationale (http://www.universite-si.org) et est appuyé, pour la coordination locale, par un collectif en région. En 2012 à Lyon, les participants ont échangé sur le thème « Citoyen-ne-s et solidaires, réinventons le monde ». Ainsi, les acteurs investis de près ou de loin dans la solidarité internationale se retrouvent lors de cet événement pour renforcer leurs connaissances, échanger autour de leurs analyses et de leurs expériences respectives et créer des synergies entre acteurs du Nord comme du Sud.

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