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La discothèque de Bailleul

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La discothèque de Bailleul

Isabelle Fruchart

To cite this version:

Isabelle Fruchart. La discothèque de Bailleul. Sciences de l’information et de la communication. 1996. �dumas-01627427�

(2)

FRUCHART Isabelle

RAPPORT DE STAGE

LA

DISCOTHEQUE

DE

BAILLEUL

Maître de

stage

:

Mme Annette BEGUIN

Maîtrise SID

Septembre 1996

UFR IDIST

B.U.C.LILLE 3

Université de Lille III

(3)

FRUCHART Isabelle

RAPPORT

DE

STAGE

LA

DISCOTHEQUE

DE BAILLEUL

(4)

SOMMAIRE Sommaire p.2 Introduction p.4 I.

BIBLIOTHEQUE,/

DISCOTHEQUE

p.6

A. Vue d'ensemble p.6 1. Brefhistorique p.6 2. Lepersonnel p.6 3. Lebâtiment p.7 B. La discothèque p.9 1. Quelqueschiffres p.9 2.Modalitésd'inscriptionetde prêt p.10

3.Commentsediriger dansla discothèque p.ll

4.Lapolitique d'acquisitionet le budget p.13

5.Letravailavecl'extérieur p.14

II. LETRAVAIL ENDISCOTHEQUE p.15

A. Le travail du discothécaire auquotidien p.15

1. Laface cachée p.15

(5)

B. Le salon de la musique p.17

1. Lesrecherchespréalables p.17

2. Lesprincipalessources de la recherche p.19

3. Lesprincipauxproblèmes rencontrés p.20

III. L'USAGERDANSLADISCOTHEQUE p.21

A.Mise en placedu questionnaire p.21

1. Supposition dedépart p.21

2. Elaboration duquestionnaire p.21

3. Distribution p.22

4.Recueil des données p.22

5. Dépouillement des questionnaires p.23

B. Résultats p.23

1. Présentationgénérale p.23

2. Fréquentation de la discothèque p.24

3. Recherches dans ladiscothèque p.25

4. Choix d'unecassette oud'unCD p.25

5.L'écoute descassettes etCD p.28

6. Comportement desusagers p.29

7. L'usager-tvpe avantréponduàcequestionnaire p.33

Conclusion p.34

(6)

INTRODUCTION

"Sans lamusique, la vie seraituneerreur"

Force est de constater qu'aujourd'hui plus quejamais, cette citation est d'actualité. En effet, grâce aux médias, mais surtout grâce à l'apparition d'un nouveau support

maniable et fiablequ'est le microsillon, l'écoute de la musique enregistrée a plusque doublé

en 15 ans. Ainsi, au cours des 20 dernières années, la musique est entrée dans une ère de

culture de masse. Un certain nombre de bibliothèques se sont donc conformées aux besoins du public, consacrant une part de leur surface à la musique sous ses différentes formes.

C'est ainsi qu'à Bailleul, une ville d'environ 14 000 habitants située à quelques kilomètres de la frontière belge, une cassetothèque, devenue plus tard discothèque, s'est

peu à peu développée depuis l'année 1985. Bénéficiant d'un quartier plûtot calme, cette

(7)

C'est dans un ancien château, transformé en école, que s'est implantée la bibliothèque voicimaintenant unevingtaine d'années.

Le bâtiment principal, totalement rénové mais ayant toutefois conservé son architecture

flamande, abrite actuellement la bibliothèque/discothèque surtrois étages ( enplus du

rez-de-chaussée) d'une surface totale de 1800m2.

Aucoursd'un staged'une durée totale d'un moiset demi, plusieurstravaux

ontpu être mis enoeuvre afind'aborder quelques uns des différents aspectsdu travail de discothécaire.

Après avoir survolé et participé aux tâches «journalières», un travaif de fonds a été

entrepris dans le but de se familiariser avec différents outils faisant parite

jdu

quotidien du

discothécaire. V__-/

Enfin, unprojet aété réalisé lors de ce stage sur les comportements des usagers inscrits à ladiscothèque.

Mais commençons par une visite rapide de cet endroit qui nous est encore inconnu pour

(8)

I. BIBLIOTHEQUE / DISCOTHEQUE

A. Vue d'ensemble:

1. Brefhistorique

1981, Labibliothèque devient municipale alorsqu'àBailleul les AmicalesLaïques avaient créeunprêtde livres depuis 1946.

1985, Premier agrandissement.

Créationd'un rayondecassettesaudio etdediapositives ainsique d'une "salle du

conte".

1991, Deuxième agrandissement : labibliothèquepassede 400 à 1800m2.

1992, Création d'unrayonde disquescompacts.

2. Lepersonnel

La bibliothèque est gérée par un ensemble de sept personnes employées à

plein-tempsdontquatre

d'entre-elles

sont

titulaires du

CAFB.

La principale responsable, Pascale PAVY, bibliothécaire, est également responsable des

services culturelsde laville.

YvelineBEHAGUE,titulaire du CAFB, est responsablede la discothèque.

Cependant, il est ànoter que même si chacun conserve saspécialité, l'ensemble du personnel est totalement polyvalent, c'est-à-dire que tous sont aptes à travailler dans

n'importe quel secteur, et à assumer chaque tâche. Ceci permet à tous, d'une part, de rendre le travailbeaucoup moinsrépétitifetbeaucoup plus valorisant, et d'autrepart, de ne

(9)

3. Le bâtiment

Labibliothèque se composedequatreniveaux :

Au

rez-de-chaussée, l'usagertraverse la salle d'expositionpour serendre à

labibliothèquepouradultes.

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(10)

* Le

premier étage est réservé en priorité aux enfants avec la bibliothèque

etune sallepourl'heure duconte, mais nous ytrouvonségalement la discothèque.

'Peftiooiaocs DO Cu H £ to . A i

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Aumilieu de chaque section, face à l'entrée setrouve la banque d'accueilet de prêt où sont effectuées toutes les opérations d'inscription, de rentrée et de sortie des livres, de réservationet de suggestion.

D'autre part, un ascenseur est à la disposition des usagers, ainsi qu'un

photocopieur.

Ces deux étages, bien évidemment accessibles aupublic, sont équipés d'un

mobilier

identique, bien qu'adapté à chaque secteur. Cependant, le coin réservé aux enfants est

agrémenté de peluches et de quelques jouets ainsi que de bacs sur lesquels ils peuvent

s'asseoir, ouytrouver quelques livres.

t

'<

De la

mêmëlaçonTla

décorationest semblablepartout: les tons clairs dominent, avec ça et

là, de nombreusesplantesvertes.

* Les bureaux se trouvent au deuxième

étage, et les réserves sont

placées

autroisième étage.

-* Enfin,

il faut souligner qu'une salle polyvalente de 120 m2, utilisée par de nombreusesassociations, estsous laresponsabilité de labibliothèque.

(11)

B. Ladiscothèque

1. Quelqueschiffres:

* L'ensemble du

rayon se compose de 4 444 supports, dont 944 CD et 3 500

cassettes. Cependant, il faut rappelerque l'ouverture durayon de disques compacts n'aeu

lieuqu'en 1992,ce qui justifie l'étatde ceschiffres.

Voicicomment s'effectue larépartitionàl'intérieur de chaque classe :

-musiques de traditions nationales : 350 supports, dont 91 CD

- variété

française : 695 supports, dont 137CD

-jazz etblues : 444 supports, dont 189CD

- rock

: 1067 supports, dont 267 CD

-musique classique: 801 supports, dont 201 CD

-langagesmusicauxnouveaux : 26 supports,dont 12 CD

-musiques fonctionnelles- divers : 277 supports, dont 39 CD

-phonogrammespourenfants : 530 supports, dont 6 CD

-phonogrammesnonmusicaux: 254 supports, dont 2 CD

Le faible nombre de disques compacts pour les supports réservés aux enfants s'explique naturellementparlefait queceux-cinesontgénéralementpasautorisés parles parentsàse servir decesappareils et ontplus généralement accèsaumagnétophone àcassettes.

Le nombre total d'inscrits atteint actuellement 258 avec une

répartition assez

homogèneentre femmes ethommes, puisqu'ily a 128 femmes et 130 hommes. Cependant,

larépartitionpartranche d'âgeestbeaucoup plus fluctuante :

38inscrits ontmoins de 15 ans

71 ont entre 16 et25 ans

130 ont entre26et 50 ans

12 ontplus de 50 ans

ilenreste 7 dontla date de naissancen'estpas précisée.

(12)

2. Modalitésd'inscriptionetde prêt:

*

Après enquête menée auprès desusagers, voici les horairesquiontétéretenus:

- Mardi

( 16h.-18h.30)

- Mercredi

( 10h.- 12h., 14h.30-18h.30) : public plutôt scolaire.

- Vendredi

( 16h.-19h.30) : cetteplage horaire amèneunpublic

décontracté enfin de semaine, qui discutevolontiers avec le personnel( plusdisponible également).

- Samedi

( 10h.-12h., 14h.-17h.30) :public familial

La bibliothèque reste fermée au public le lundi et le jeudi et après constatation que cette journée était automatiquement beaucoup moins fréquentée. Elle accueille cependant les

scolaireslejeudi, ainsique le mardietlevendredi.

Les horaires ne sont pas les même lors des petites vacances scolaires ni-même lors des

vacancesd'été, labibliothèque étant encespériodesun peumoins souvent ouvertes afin de se consacrerplus spécifiquementàd'autres tâches.

* Les frais d'inscription,

valables pour douze mois, s'élèvent à 95 francs pour les

Bailleulois, et à 191 francs pour les non-Bailleulois. Les usagers peuvent ainsi emprunter

trois cassettes ou CD pour trois semaines maximum sans avoir à payer de frais supplémentaires.

Ce système al'avantage d'alléger la comptabilité, mais il est également moins contraignant pourlesusagers.

* Bien

évidemment, certainesrèglessont indispensablespour lebiendetous :

- Toutretardest sanctionné

par uneamende

- ToutCD

(oucassette)détérioréounonrestitué doit être remboursé

-Chaquecassette empruntée doit être rembobinéeaudébut de la face n° 1

parl'emprunteur

* D'autre

part, ilest possible de réservercassette et CD, ce qui oblige le personnel à rester vigilant lors du retour de chaque cassette / CD afin de laisser les réservations de

côté.

De même, chaque usager a la possibilité d'émettre des suggestions d'achat que les responsables décidentounonde satisfaire ensuite.

(13)

3. Commentse diriger dans la discothèque?

* L'usager:

Au mur, un panneau présente l'ensemble des classifications qu'il est possible de

trouver dans la discothèque. Chaque classe est précédée d'un nombre permettant de

retrouver le genre enquestion dans les différents rayons. Lemode de classementchoisi est

celui que la Ville de Paris avait élaboré en 1985 ( puis modifié au fil des années). Il est

présenté de cette façon:

- 0— : Musiques du monde - 099 : Chanson française - 1-- : Jazz - 110

: Blues, 115 Gospel, 180 Funk-Soul

- 2~

: Rock

- 3— :

Classique

- 4— :

Langagesmusicaux nouveaux

- 5— : Divers

( musiques de films, ambiance...)

- 7—

: Enfants ( chanson, conte, roman...)

t»esOuMon,!.

JsonKrançyis,

l\Nouveaux» ..: Divers(MusiqueDe

Films,Ambiance

.. :Texteset Documents F.nre<y'rèsBB

B(Roman,Histoire,Humour...y'3B 7.. : Enfants(Chanson, Conte,Roman».

(14)

A ces classifications, vient s'en rajouter une autre qui englobe tous les phonogrammesnonmusicauxetqui comprend :

-livres, cassettes et textesenregistréspouradultes

- méthodes

d'apprentissage deslangues

- vie

pratique ( relaxation...) etdocumentairesdivers.

Cependant, après un essai infructueux, les responsables ont décidé de mettre cette classification dans labibliothèque pour adultes. En effet, le public qui emprunte ce genre de phonogrammes s'avère être totalement différent de celui habituellement inscrit en

discothèque.

Malgré cela, siune partie du problème a été résolue de cette façon, un second point reste délicat: l'emprunt deces supportsétant également soumis àune inscriptionendiscothèque,

uncertain nombre d'usagersresteréticent.

D'autre part, à l'intérieur des rayons, de petites étiquettes dirigent l'usager vers le genre qu'il souhaite consulter. Les cassettes et CD présents dans les bacs face à lui sont ensuiterangésparordrealphabétique dunomdesinterprètes.

L'usager a également à sa disposition les fichiers, les dossiers présentant les nouveautés des trois mois précédents ainsi que les dernières acquisitions faites par la

discothèqueet quisont exposéessurprésentoir.

* Le discothécaire:

Lepersonnel quant àluirange lescassettes et CD selonlacote qui lui estattribuée

lors de l'équipement. La discothèque ayant choisi le classement alphabétique pour l'élaboration de cette cote, voici de quoi elle se compose : le premier élément reprend la classe générale, le second élément se compose des trois premières lettres du nom de l'interprète, puis vient ensuite le reste de l'indice qui permet de préciser la classe. Enfin, la coteesttoujours accompagnée d'un numéro d'inventaire unique.

Ex.: Un albumde Woody HERMANauracomme cote 1HER 30 (suivide son

(15)

D'autre part, afin d'avoir l'ensemble des anthologies ensemble, chacune

d'entre-elle

est

précédée d'unA.

Ex.: uneontologiede Seat Singingenjazzseracotée ainsi : 1.A 20

4.Lapolitique d'acquisitionetle budget :

* Les commandes se font après

une réunion réunissant unepartie du personnel qui proposetour àtourteloutel artiste accompagné de sacritique.

Aprèsconcertation, l'offre estconservéeourejetée.

De la mêmefaçon, chaque suggestion du publicfait l'objetd'une concertation.

Une ultime vérification est indispensable afin de confirmer ou d'infirmer une partie des

choix,selon le budget prévu.

A l'heure actuelle, lors d'une commande, la répartition des achats est de 1/4 de cassettes

pour3/4 de CD.

Ilest vrai que le choix entre la cassette et le CD est assez subjectifet souvent délicat. En

effet, certains genres musicaux exigent la cassette comme support; c'est le cas de la

musique pour enfants ainsi que de la musiquepour adolescents (qui utilisent fréquemment

leballadeur).

A l'inverse, le CD semble indispensable pour la musique classique, ces usagers étant beaucoup plus exigentset plus pointussurle son(etla technique).

* Les commandes sont passées auprès de fournisseurs différents selon les

genres musicaux:

- Les

grandes surfaces (telles que la FNAC) permettent l'achat des nouveautés " grand public " àprix verts,c'est-à-direàprixtrèsavantageux.

- Le

disquaire indépendantrestecependant le principal fournisseur de la discothèque: ce choix, a priori surprenant, permet un contact direct avec le disquaire. Celui-ci est tout-à-fait apte à donner certains conseils quipeuvent s'avérer très précieux pourla discothèque.

Ilpeut égalementdonnersonaviset apporterdes renseignementscapitaux.

A ces avantages viennent s'en rajouter d'autres tels que la "livraison à domicile " qui

(16)

-Enfin, ladiscothèque est parfois obligée de se tourner versdes fournisseurs, spécialisés

dans un domaine particulier. Digital Concept, par exemple, est spécialisé en musique de

l'Europe de l'Est. Cecipermetàla discothèque d'obtenirdes cassettes et des CD qui sont

beaucoupplus difficiles àtrouverpourdes particuliers.

* Le budget de

la discothèque représente environ l/5ème du budget accordé à

l'ensemble de labibliothèque/discothèque.

Afin de n'oublier aucun genre musical, le budget est divisé dès le début de l'année dans

différentes enveloppes (une par genremusical plus une pourles rachats à prévoir en cours

d'année). De ce fait, aucune mauvaise surprise ne se fait ressentir à la fin de l'année, et

l'équilibrenécéssairepour unediscothèqueestrespecté.

De plus, chaque année, un ou deux domaines sont choisis pour effectuer des commandes

de fonds. Cette année par exemple, la musique traditionnelle et la musique de films sont à l'honneur ( lerayonmusique de filmsenCD étantquasiment nul).

5. Letravailavec l'extérieur :

Faute detemps et de personnel, trèspeu d'actions sont menéespar la discothèque

enrelationavec l'extérieur.

Cependant, chaque année, à l'occasion des "journées dupatrimoine ", un groupe est invité

àseproduiredans leslocauxde la bibliothèque.

Par ailleurs, despropositions d'animation musicale avaient été faites par la responsable de

ladiscothèque auprèsdes scolaires.

Cependant, ce projet n'a puaboutir faute de demande: ceci s'explique certainement par le

faitque les scolairesontà leur disposition des intervenantsenmusique.

Enfin, un travail est mené en parallèle avec le salon de la musique organisé par la ville chaque année audébut du mois de février.

C'est ainsi que nousallons maintenant revenir sur les différentes démarches effectuées au

(17)

II. LE TRAVAIL EN DISCOTHEQUE

Le stage d'une durée totale d'un mois et demi s'est déroulé sur trois périodes

différentes dupointdevuedu fonctionnementde ladiscothèque (et la bibliothèque):

- Du 1er au 15

juin, période de fonctionnement "habituel" bien que le taux de

fréquentationsoit assez peuélevé àcausede l'arrivée de la saison d'été.

- Du 15

juillet au 3 août, horaires des vacances d'été: les premiers inventaires sont effectués.

- Du 5 au 10

août, fermeture totale de labibliothèque: période de "grand ménage " dans

touslessens duterme.

Ce stage m'a permis d'une façon générale demettre en oeuvre 3 types de travaux différents quiseront développéstouràtouretquisont:

- le travaildu bibliothécaire

auquotidien

- le travail de fonds - le travail

sur unprojet

A. Le travail dudiscothècaire auquotidien:

1. Laface cachée

* Aborder les

principales tâches qu'a à accomplir le discothècaire,

téLfixtL^n

des

aspectsprincipal dece stage.Dela décision d'un achat à la mise en rayon, de multiples opérations attendent le discothècaire.

Le choix des cassettes et CD se fait lors d'une réunion oùune partie du personnel

exposeet défendseschoix (provenantde sourcesmultiples). Decette réunion découleunbon de commande.

Lors de l'arrivée ducolis, unevérificationest effectuée, suivie dupaiement.

Chaque cassette ou CD est écouté au moins une fois afin d'en vérifier le bon

fonctionnement, mais également dans le but de connaître un minimum le style général du

disque afin demieux conseillerlesusagers parla suite.

(18)

L'ensemble de ces supports, avant d'être placé en rayon, est rangé sous terpack,

petitesboites de plastique servant d'antivol.

Cependant, ce système prenant énormément de place, les cassettes susceptibles de

sortir

plus rarement sont simplement sous système magnétique (le même système que pour

les

livres).

D'autre part, pour enrayerlenombre devols, la décision delaisser les toilettes fermés à

clé

aétéprise: la clé restedisponible sursimple demande aupersonnel.

2. Lediscothécaireet le public

* L'accueil du

public sefait defaçontoutàfait naturelleetconviviale, surtout avec les enfantspuisque le personnel connait lamajorité desenfants.

* Lorsque

la bibliothèque est ouverte, cinqpersonnes auminimum sont au service dupublic.

Cependant, les périodes de grosse affluence de la bibliothèque restent comprises entre

octobreetmars: ceciestdûprincipalement autempsqui joueunrôleprimordialsurletaux de fréquentation, mais il faut également prendre en compte le rythme

scolaire:

le

mois de

septembre estnécessaire àunemajoritédepersonnes pourmettreenplace cerythme qu'ils

vontgardertoutaulong de l'année.

* Le

système de prêt, totalement manuel, reste cependant très rapide puisque chaque support est photographié avec la carte de l'usager ainsi qu'une fiche numérotée afin d'identifier la semaine où leprêtaété effectué.

Demême,lors d'unretour, le bibliothécaire n'aqu'àenlever la fiche numérotée etàranger

le supportdans lerayoncorrespondant.

Par contre, un travail énorme est demandé par ailleurs: afin de vérifier les retards, il faut

obligatoirement remettre toutes les fiches dans l'ordre des numérotations afin de voir les numéros manquants; ensuite il faut vérifier à la visionneuse (après avoir fait développé le

film) quelles sontlespersonnesquiont duretard.

Enfin, une lettre de rappel est envoyée. Ce système est très lourd à gérer (on constate

qu'unepersonnepourrait être employée àplein-temps pour n'effectuer que cette

tâche)

et

n'est pas fiable à 100%. D'autre part elle n'est pas simultanée: si quelqu'un vient réfuter

unelettre derappel, ilestpratiquement impossibled'établirunevérificationsur le champs.

* Le

personnel doit rester très vigilent lors de chaque retour afin de repérer les

retards, mais également les réservationscar danscesecond casle support reste àla banque de prêt.

(19)

Enfin, chaque usager ayant la possibilité d'écouter CD et cassettes sur place, le

personnel doit être disponible afin de mettre en place ces appareils (non accessibles

directement aupublic).

B.Lesalon de lamusique:

1. Lesrecherchespréalables:

Chaque annéeaumois de février, unsalon de lamusique est organiséparla ville de Bailleul. Ceci est l'occasionpour la discothèque de mener untravail parallèle; un thème est déterminéparlavilleet sertdonc defil conducteur.

Ainsi, si cette année l'humour dans la musique était à l'honneur, en février 1997 un

instrument très populaire sera perpétuellement présent lors de cette manifestation:

l'accordéon.

En prévision de ces salons, la discothèque organise des recherches généralement

assez délicatescomme nouspourronsle constater.

L'objectif finalpour ladiscothèqueest demettre enévidence les supports présents dans la discothèque, ou, le cas échéant, de pouvoir guider l'usager vers une discographie

intéressante surle sujet.

Pourmeneràbienceprojet, il faut prévoir deux directions de travail:

•L'inventaire des

supportsdéjà acquispar ladiscothèque •L'achat denouveautés

permettant de compléterle fonds déjàprésent: ceci entraînant donc des recherches multiples afin de retrouver les oeuvres les plus

intéressantes.

Voici donc brièvement les différentes étapes établies lors de ce stage pour l'ensemble deceprojet:

* Avant de commencer une

quelconque recherche, il faut se documenter sur

l'instrument enquestion, ici l'accordéon: cecinousapprend, parexemple, que lafamille de

l'accordéon contient énormément d'instruments ayantune autreappellation. Ainsi, lorsque l'on sait que le coricertina ou le bandonéon sont des accordéons à part entière, les

(20)

Par ailleurs, cette première mise au point sera explicitée pour l'ensemble des usagers en

introductionausujet présenté sous formede petitdossier.

* Suite à cela, il faut déterminer certaines directions de

travail, indispensables si l'onneveutpas piétiner.

Les recherches de ce qu'a la discothèque se font, bien évidemment, manuellement ce qui

rend letravail trèspesant ettrèspeufiablecommenousleconstaterons.

Ainsi, après un premier survol des supports eux-même, quelques références peuvent déjà êtreretenues.

Même si cette façon de faire est totalement hasardeuse, elle a l'avantage de nous donner

quelques pistes en nous indiquant surtout quelques noms d'interprètes. Cette première

recherche sebase essentiellement sur le titre qui renvoie directement authème, ou encore surl'illustration de lapochette, également sanséquivoque.

Une vérification de l'instrumentation contenue sur les cassettes et compacts disques est

effectuéecarbien évidemment toutcecipeutn'êtrequetromperie.

* Grâce àces

renseignements, nosrecherches vont se faire avec l'aide des fichiers

encommençantparlefichier "sujet".

Malheureusement pour ce premier cas, très peu de sujets ont été élaborés, et quand ils le sont, ils le sont de façon plus que succinte. Cette recherche ne nous sert donc qu'à agrémenterla première liste discographiqueque nous avonsprécédemmenteffectuée. Dans le fichier "titre" nous trouvons quelques oeuvres supplémentaires, grâce aux titres

qui évoquent directement le contenu: de ce fait, cesont surtoutles anthologies qui sont les plus faciles àtrouver.

Enfin, dans le fichier "interprète", il nousfaut reprendre un àun l'ensemble des noms qui

ont été retenus auparavant afin de vérifier, mais également d'augmenter la liste, car la

discothèquepeutparfaitement avoirplusieurs supportspour unmêmeartiste.

Nousvoilà finalement avec une première discographie de la discothèque que nous

laisseronspour l'instant telle qu'elle.

* Dansunsecond

temps, ilnousfauteffectuerdes recherches pluspersonnelles afin

de sélectionner les supports indispensables en ce qui concerne l'accordéon. Ici, les recherches s'avèrent être beaucoup plus délicates, car pratiquement chaque genre musical

(21)

2. Les principales sourcesde larecherche:

Plusieurssources permettentdefaire untourd'horizonassezcomplet:

- Les

magazinesmusicaux (Ecouter/Voir) sont trèsutiles lorsque

le

thème que

l'on

recherche aété abordé (ce quifut lecas pour l'accordéon). Cependant,dans le casprésent,

la discographie s'est avérée être beaucoup trop tournée vers la musique contemporaine, délaissantpratiquementtousles autresgenresmusicaux.

- Les livres de

musique se référant au thème en question sont également très souvent agrémentésd'une petite discographie desoeuvresmajeures.

D'autrepart, les livres spécifiques àungenre musicalpeuvent aussi s'avérer d'une grande

aide.

- Ledictionnaire des

interprètespermetde faire le point un peuplusprécisément: le

nom de l'interprète étant accompagné de quelques notes explicatives, nous savons généralement dansquelgenremusical sesitue celui-ci.

-Enfin, les catalogues discographiques permettent de vérifier, pour tous les

interprètes, quels disques sont disponibles et s'ils sont relativement faciles à acquérir ou

non.

A la suite de ces recherches, il nous faut revenir à notre première discographie

contenant les supports de la discothèque afin de la compléter grâce à toutes les découvertesfaitesparlasuite.

* La discothècaire décide alors

d'acquérir certains supports qui semblent

indispensablesouquicomplètent le fonds de certainsgenresmusicauxassez peufournis.

Suite à cela, un dossier sur l'accordéon sera élaboré: les principaux disques compacts et cassettes de la discothèque y seront présentés et succintement expliqués. Ceux-ci seront mis en valeur et sortis de leur place de rangement habituel afin d'attirer l'attention des usagers.

(22)

3.Lesprincipaux problèmes rencontrés:

Lesproblèmes rencontrés lors decettepréparationontété multiples:

- La

recherche, obligatoirement manuelle, rend les opérations très longues

ettrès difficileslorsque l'on doit chercherunàunchaque interprète, chaque titreparmi les fichiers. De plus, le résultat obtenu est très peu fiable

puisqu'il

n'existe aucun moyen

véritable de vérifier le résultat final.

- Une autre difficultévient du fait

que nous ne sommesjamais sûrs (lorsque

ledomainenous estinconnuau départ) d'avoirretrouvé l'ensemble des oeuvres majeures

,

oude n'avoir mispratiquementquedesoeuvres secondaires.

- De

plus, l'un des gros problèmes est de trouver des oeuvres et des interprètes pour chaque genre musical, mais également ensuite, d'en trouver une discographie intéressante: lorsque nous ne trouvons que le titre d'une oeuvre, il est très parfois difficiled'entrouveruninterprète: nous voyons ici l'importance du fournisseur qui

est capable denous dépanner. Celui-ci est également utile dans les cas inverses où il nous

faut choisir entreplusîëursTntérprètesjouantunemême oeuvre.

Ces recherches sur l'accordéon peuvent bien évidemment s'effectuer à partir

d'autres instruments: l'un des souhaits de la responsable de la discothèque serait ainsi d'effectuer un travail à long terme sur différents sujets afin de pouvoir renseigner les

usagersplusprécisémentet plus rapidement.

Cependant, ce travail de longue haleine demande énqrmém.e.nt d.e temps, et

s'il

seveut

être

efficace, doit être poursuiviet complété peu àpeu au fildes acquisitions. Or, ce travail de

fonds n'étant pas réellement indispensable, il n'avance que très lentement, et est

généralement effectué par certains stagiaires. D'où une évidente difficulté dans la

(23)

m. L'USAGERET LADISCOTHEQUE

A. Mise enplace du questionnaire

1. Supposition de départ

La plupart des discothèques n'ont vu le jour que depuis quelques années: le développement de supports très maniables en est la cause principale. Or, même si le

principe de fonctionnement de ces lieux est généralement identique à celui des

bibliothèques, lesusagers qui les fréquentent ne sont pas forcément les mêmes etn'y vont d'ailleurspasforcémentavecles mêmes objectifs.

Voilà l'une des raisons pour lesquelles donner la parole aux principaux utilisateurs des

discothèques semble être intéressant afin de mieuxcernerleurs motivations.

Le questionnaire ci-présent tente, d'une façon générale, de mettre aujour l'intérêt d'une

discothèque dans unevilletellequeBailleul deparla vision desusagers.

2. Elaboration duquestionnaire

Après avoir défini les principaux objectifs, et suite à l'élaboration d'un premier

questionnaire de base, la discothécaire responsableetmoi-mêmenous sommesréunies afin

de vérifier lacrédibilité de chacune desquestions.

Certains points ont donc été agrémentés de questionnements plus personnels en ce qui

concerne le fonctionnement de la discothèque de Bailleul (jamais un tel projet de questionnaire n'ayant été envisagépar la discothèque).

D'autre part, afin que lesquestionnaires puissent êtreremplis de façon individuelle,

le choix d'insérer àchaque questionunchoix d'alternative (soit "oui", soit "non")asemblé être plus facile afinque l'usager perde le moins de temps possible lors du remplissage du

questionnaire, mais également afin de mieux gérer les réponsesparla suite.

(24)

3.Distribution

Les questionnaires, une fois terminés et photocopiés, ont été distribués de deux façonsdifférentes:

- distribution indirecte

: l'usagerremplitlui-même sonquestionnaire

- distribution directe

La distribution indirecte aété privilégiée (par obligation plus que par véritable choix): les

usagers venant àla discothèque repartaient avec un questionnaire, et le ramenaient rempli lorsde leur visitesuivante, c'est-à-direquelquesjoursplus tard.

D'autre part, et malheureusement, seuls quelques questionnaires ont pu être remplis

directementàladiscothèque.

Il faut quand-même préciser, même si celapeut sembler paradoxal, que la distribution fût l'undespoints lesplusdélicats.

Deuxcausespeuventêtreretenues àce propos:

- Lestranches

horaires, à la fin du mois dejuillet, sont beaucoup moindre.

- Le

taux de fréquentation est très faible, d'autant plus plus que ce sont généralement les mêmesusagers qui fréquentent ladiscothèque tout au long des vacances:

ceciexpliquepourquoi les usagers sollicités à l'intérieur de la discothèque avaient, pourla

plupart, déjà répondueux-mêmesauquestionnaire.

4. Recueil des données

Après un mois d'interruption de stage, l'ensemble des questionnaires étaient

revenus, et après quelques questionnaires de plus (remplis en ma présence), seuls 24

(25)

Cependant, cette étude a été maitenue : la responsable de la discothèque ayant estimé que l'ensemble des questionnaires étaient extrêmement représentatifs des usagers

fréquentant la discothèque, il a semblé intéressant d'en tirer un certain nombre de

conclusionspouvant (onnon) s'avérer utilespourl'avenir deladiscothèque.

5. Dépouillement des questionnaires

Chaque questionnaire a d'abord été survolé afin d'éliminer ceux qui n'avaient absolumentaucunintérêt( ce quifut lecas pourdeux des 26 questionnaires du

départ).

Suite à ce premier survol, la décision a été prise de se diriger vers trois

directions

différentes, mais cependant parallèles: les questionnaires ont donc d'abord été regroupés

par sexes, puis par tranches d'âges; et enfin, tous les

questionnaires

ont été

étudiés

indifféremment afin de déterminerunusager-type encequiconcerne cettediscothèque.

De là ont été effectués quelques graphiques comparatifs afin de mettre en évidence les résultats lesplus intéressants.

B.Résultats

1. Présentationgénérale

258 personnes autotalsontactuellement inscrites àladiscothèque de

Bailleul.

Larépartitionentre les sexess'effectue ainsi: 48% defemmeset 52% d'hommes.

En ce qui concerne les questionnaires, un léger décallage est constaté puisque 42% de

femmes ontrempliunquestionnairepour58% d'hommes.

De la même façon, voici la répartition par tranches d'âges pour

l'ensemble des

personnesinscrites: moinsde 15 ans entre 16 et25 ans entre 26 et 50ans 14,7% 27,5% 50,3%

(26)

Encequiconcerne les questionnaires, envoici larépartition:

12,5% 45,8% 33,3% 8,3%

Onconstatedonc undécallage relativementimportant pourles 16/25 ansetles 26/50 ans.

2. Fréquentation de ladiscothèque

* D'une

façon générale, la discothèqueest fréquentée soitune fois parsemaine, soitune foistoutes les trois semaines.

Dans lepremier cas, ce sont surtoutdes hommes entre 16 et25 ans: pour eux, une visite à ladiscothèque estune activité qui fait partie de l'emploi dutempsde lasemaine.

Dans le second cas, ce sont surtout des femmes dont les différences d'âge sont beaucoup

plus étendues.

La différence de fréquentation s'explique peut-être par le fait que les jeunes (et donc iciplus particulièrement les jeunes hommes) ontun peuplusdetemps pourvenirplus souvent, mais également par le fait que lesjeunes ont des goûts beaucoup plus fluctuants

puisqu'ils sont généralement beaucoup plus ouverts sur l'actualité musicale en constant renouvellement chez lesjeunes.

Une autre explication semble possible par le fait que l'on constate également que

les femmes empruntent plus généralement pour toute la famille alors que les hommes empruntentplus volontiers pour eux-même. Ceci justifie donc que les femmes fréquentent

moins souvent la discothèque puisque, dans le second cas, il faut que les cassettes et CD fassent letour de lafamille afin depouvoir les rendre ensuite.

* La durée d'une visite est très variable selon les

personnes. Cependant, en général, celles-ci ont tendance à rester le même laps de temps lors de chacune de leurs

visites

Ladurée moyenne d'une visite se situe entre 15 et30 minutes. Ici l'âge parait n'avoiraucune incidence.

Enfin, et d'une façon assez logique, les usagers qui viennent une fois toutes les trois semainesyrestent 30minutesouplus: c'est lecas pour25%d'entre-eux.

Al'inverse, les visites plus fréquentes entraînent des duréesunpeuplus courtes.

moins ae io ans

entre 16 et25 ans

entre 26 et50 ans

(27)

D'autrepart,plus de 70% desusagersempruntent le maximum de supports(c'est-à-dire 3)

àchaqueemprunt: la majorité estcomposé d'hommes de n'importe quel âge, cependant les

femmes elles aussiont tendance àenprendre le maximum.

3. Recherches dans la discothèque

L'usager, une fois entré dans la discothèque, aà sa disposition plusieursoutils afin

detrouver leoulessupportsqu'il désire emprunter.

Ace propos, de grandes différences sont àconstater entreles hommesetles femmes:

Très peu d'hommes utilisent les fichiers et les dossiers mis à leur disposition alors qu'une majorité de ceux-ci se dirigent grâce aux panneaux d'affichages et, surtout, grâce au(x)

discothécaire(s) présent(s).

Par ailleurs, les dossiersprésentant les nouveautés ne semblent pas utiles à la majorité des femmes, et de la même façon 4 femmes sur 9 seulement trouvent une aide auprès des

discothécaires. Pour elles, en revanche, les fichiers sont .très utiles puisque seule une

femme surhuitn'ytrouveaucunintérêt. —"

Undernierconstatpeut être relevé puisqu'il semble assezflagrant: les 16/25 ansn'utilisent

pas les dossiers présentant les nouveautés ( 9sur 11 n'envoientpasl'utilité ).

Pourterminer, il semble intéressant depréciser, en ce quiconcerne ces chiffres, que presque 71% desusagerstrouventfacilement les supportsrecherchés. Cecipermeteneffet derelativiser les besoins d'aide dont nousparlons ici.

4.Choix d'unecassette oud'un CD

*

L'usagerquiarrive dans ladiscothèque etquiseretrouve devant les bacs n'a plus qu'à choisir ce qu'il souhaiteemmener. Si cela semble facile, les choix, selon les usagers,

vont s'effectuer defaçonmultiples. Deux états d'esprit existentdès le départ:

(28)

Làencore, desdifférencessont perceptiblesentre lesindividus: tiomte t>e p£HH£S î t ; 6 t u î % ■ A

Soifit*. Publ.'ut* flcKiaiih inki-iulK hoatKei

Pûécss a. ,1 —I

t**f>iA/fif

Co^rtw.

Présentation de lafaçondont s'effectuentles choix descassettesetCD chez les femmes

Les femmes choisissent ce qu'elles vont emprunter avant d'arriver, puisqu'elles

choisissenttrès souventgrâce auxpublicités faitesàla télévisionouà laradio.

tJOHOilx £' HoMKdi IO-} t 6 ■ s-k 3 i A ïnfeApÀtît £ Réfuté tconu eru^'k.

Présentation de lafaçon donts'effectuent les choix descassettes etCDchezles hommes ftr u

» J(<V\pruitï

Les hommes, par contre, choisissent sur place, puisqu'ils préfèrent connaître des

(29)

L'une des explications vient du fait que les femmes empruntent plus souvent pour

l'ensemble de lafamille, ellesont donc trèscertainement certaines suggestionsde la famille

à satisfaire.

D'autrepart, l'âge sembleêtre égalementunfacteurqui joue dans le choix:

Lesjeunesde 16 à 25 anschoisissent leurscassettes et CD grâceaubouche à

oreille (9

sur

U)-A l'inverse, les 26/50 ans choisissenten fonction des nouveautés dans la discothèque (sur présentoir).

Ces derniers résultats peuvent peut-être s'expliquer par le fait que les jeunes, étant

plus

souvent à l'écoute desdernières nouveautés (radios ou entourage), ils n'ont pas besoin de

se diriger vers le présentoir des nouveautés acquises: très souvent attiré par un ou deux

genres musicaux, ils se dirigent machinalement vers l'endroit où, habituellement, ils

trouventce qu'ils aiment.

Donc d'une façon générale, le choix d'une cassetteou d'un CD se fait soit dans le

but de nfieu?s,connaîtreuninterprète déjàconnu, soitparlebouche àoreille. A

l'inversé^

ils^ie

se

basent

pas sur

les

conseils des discothécaires (qui

sont

là plutôt

pour

diriger les usagerscomme nous l'avonsvuprécédemment),nisurlesrevuesmusicales.

Enfin, le hasard semble avoir une grande importance ayant malheureusement été oublié d'être mentionné dans le questionnaire, 4 personnes l'ont rajouté spontanément, or

il semble que le hasard soit un facteur majeur puisqu'il s'agit de la seule autre suggestion

quiaété mentionnée..

Les usagers inscrits dans une discothèque y trouvent une certaine sécurité

pour^pSeçtuer

leurs choix: si le CD ou la cassette ne leur plait pas, cela n'a aucune répercutionYcar aucune dépense inutile n'a été faite. Donc le droit à l'erreurest iciacceptable, puîSqtTesans aucuneincidence malheureuse.

* La

discothèque de Bailleul offre la possibilité à leurs usagers d'écouter les

cassettes et CD surplace. Or seules deuxpersonnessur 23 disententrouverl'utilité.

Généralementen effet, excepté ceuxqui cherchentquelque chose de précis pourtravailler,

les gens n'ayant, comme nous l'avons vu, aucun risque à se tromperdans leurs choix, ils

préfèrentemmenerlessupports sansécoutepréalable.

Or ce phénomène se confirme lorsqu'ils nous expliquent quel est le but de leur emprunt (cf graphique ci-dessous) : écouter de la musique est, pour tous les usagers intérrogés, un

véritableplaisir; D'autre part,pour une majorité d'entre-eux, écouter de lamusique est une aide à la relaxation.

(30)

tionktc

P'uîAâtRS

T}^

d<-___ _____ , — —— l fyV) '1^

Je îïcJanex 5 xï

Présentation des raisons pourlesquelles les usagersempruntentlessupports

Ainsi, lamusique est-elle ressentiecomme un véritable loisir, donc être inscrit dans

une discothèque n'est pas une obligation puisque, même du point de vue culturel, la musique peutêtreunplus, mais n'estpasvéritablement indispensable.

5. L'écoute descassettes etCD

* Plus de 65% des

personnes interrogées écoutent la totalité des CD qu'ils

empruntent.

De plus, les femmes écoutent plus volontiers l'ensemble du CD même quand le début ne leur plait pas. Les avis sont beaucoup plus partagés en ce qui concerne les hommes, et pour eux, plus de 54% ne prennent pas lapeine de continuer l'écoute lorsque le début ne leurconvient pas.

D'autrepart, les moins de 15 ansécoutentautomatiquement tousles CD qu'ilsempruntent

en entier (ce qui est un peu étonnant lorsque l'on connaît leur impatience). C'est le cas

(31)

* Quand les

gens empruntent des CD (ou des cassettes), ceux-ci deviennent leurs écoutesprincipalespour les 2/3 d'entre-eux. C'estexactement le mêmecomportementque lorsque l'on vient d'acheterunCD: pendant quelques jours voire quelques semaines,

celui-ciestmis àl'honneur. Ilsemble parailleurs queles plus jeunesonttendance à écouterplus souventleursemprunts.

* La

majorité des inscrits enregistrent généralement quelques morceaux des

supports empruntés tout en sachant que ceci est interdit, et la raison pour laquelle c'est interdit: ceciest vraiquelque soit l'âgeetlesexede lapersonne.

Pourtant, plus de 91% d'entre-eux n'hésitent pas à emprunter plusieurs fois une même

cassetteou unmême CD,ce qui semble quelquepeucontradictoire.

Par ailleurs, les 2/3 empruntent leurs CD (ou cassette) dans le but d'enregistrer, c'est-à-dire que lorsqu'ils empruntent (et même avant d'emprunter), ils ont l'intention d'enregistrer auminimum quelquesmorceaux.

Cependant, un usager expliquait que, lors de son inscription à la discothèque, il avait la ferme intention d'enregistrer tout ce qui lui plaisait. Mais après quelques emprunts, il a

trouvé absurded'enregistrer alors qu'il lui était possible de reprendre le même CD quand il le désirait.

6. Comportement desusagers

Un usagernouvellement inscrit dansune discothèque setrouve tout-à-coup devant un nombre important de genres musicaux qui lui sont plus ou moins inconnus et qu'il est

maintenant totalement libre de choisir sans qu'il n'y ait aucune conséquence. Or c'est la

raisonpourlaquelle ilest interressant de savoir si celui-cienprofite réellement.

Voici doncunclassementprésentant, parordre de préférence, les genresmusicaux queles

usagers préféraient avant leur inscription à la discothèque, suivi du nombre d'usagers qui

ontfait cesdifférentschoix.

Rock

Variété française Jazz/Blues

Musique classique Musiques fonctionnelles Musique pour enfants Musique traditionnelle 18 17 7 5 5 3 2

(32)

NOH5K.C Ii, ■ If II. 13 II.. II I» i t 1 i s i< i i A <SeiJ«es MoSÏ CAUX Ipex vrtA-FA5É. 3AXII ®U>« rtoî. CU3»S- Hui-fo*JCT -rtuvPa cwr. ►<os. lAAt).

Présentation des genres musicaux que les usagers préféraient écouter avant leur

inscriptionà la discothèque

Lapremière constatation simple à faire est la prédominance incontestable de deux genres musicaux qui sont le rock et la variété française. Ces deux catégories se

retrouvent entête quelque soit le sexeet l'âge, excepté pourlesplus de 50 ans pour qui le

rockest unpeu enretrait.

Les autres genres musicaux sont tous beaucoup moins appréciés, ou tout au moins

beaucoup moinsconnus.

L'intérêt principal de cespremiers résultats est surtout lié aux résultats de cette deuxième

question qui était de savoir quels genres musicaux étaient les plus appréciés après l'inscriptionendiscothèque.

Voici donc commentles usagers yontrépondu:

Variété française 17 Rock 14 Jazz/Blues 11 Musique traditionnelle 6 Musique classique 4 Musiques fonctionnelles 4

(33)

NOM<5 te J)'oSAû£« MoCx VAU-Cave. Za\H Plues r(x)>-Cc«il. Hoj. fôucS. tius- A £e*tC. &eu£tS ^oSxOiu x Ht;s. tgftq .

Présentation des genres musicaux que les usagers écoutent volontiers après une inscriptionen discothèque

Le rocket la variété française sont toujours en tête, avec une inversion entre ces deux catégories. Cependant, les avis sont beaucoup moins catégoriques puisque le

jazz/blues, même s'il ne se place encore en tête, réussit quand-même à se faire une place

tout-à-fait convenable.

D'autre part, la musique traditionnelle attire également de nouveaux adeptes, enmajorité âgésde 16 à 25 ans etde sexemasculin.

Lesfemmes, quantàelles, s'ouvrentplus volontiers aujazz/blues.

Ceschangementsencequi concernel'écoute musicale confirment l'un des objectifs

de l'existence de ladiscothèque. En effet, cela justifie que les usagers s'ouvrent peu à peu à des univers qui leur étaient inconnus et qui, grâce à cette possibilité qui leur est offerte, leur offre d'autres horizons.

Une autre remarque concernant la musique classique semble utile ici : la place

qu'occupe la musique classique parmi ces chiffres justifie la disparité des inscriptions à la discothèque : en effet, si la bibliothèquea eu beaucoup de mal àse séparerde sonimage de

(34)

* Le

comportement des usagers nous amène à une constatation plutôt positive, même si elle ne sebasequesurquelques personnes.

En effet, pour l'ensemble des personnes ayant répondu au questionnaire, le

fait

d'être

inscrit à ladiscothèque n'a absolumentpas freiné leurs achats de cassettes et de CD : ceci

estvraipour 79% d'entre-eux.

Par ailleurs, et afin d'atténuer cet élan d'optimisme, il faut rajouter que 72% de ceux-ci n'ont pas pourautantaugmenté leurnombre d'achats decassettesoude CD.

rsonece D'osf»6c«S u <*■ n M 13 ■ 12 U IO' J' !• V b 5 M 3 5' our NOrV feeiN Avt ACHATJ Momisiu S'JSA&EAS a 13 12 U I© > I b S k 3 1 A OUI ri OH Ao&M Ag

Nombred'usagersestimantque l'inscription à la discothèque

afreiné leurs achats audio

Nombre d'usagersestimantque

l'inscriptionàla discothèque

aaugmenté leurs achatsaudio

Curieusement, de grandes différences se font ressentir entre les femmes et les

(35)

Pour 50%desfemmes, être inscrit à ladiscothèque n'apasfreiné leurs achats.

Parcontre, pour75% d'entre-elles, ceci n'apas entraînénonplus d'augmentation.

Pour les hommes, 100% affirment ne pasavoir réduit leurnombre d'achats de cassettes et

CD

D'autrepart, 71,4%d'entre-eux n'ontpas pourautantaugmentéleur nombred'achats.

Enfin, pour les moins de 15 ans, être inscrit à la discothèque a incontestablement augmenté leurs achats.

Les 26/50 ans quant à eux, estiment quecela n'a absolument freiné leurs achats, même si

celane les apas nonplus augmenté.

7. L'usager-typeayant répondu àcequestionnaire

L'usager-type est défini par rapport à l'ensemble des chiffres majoritairement présents à chacunes desquestions.

Il s'agit d'un homme âgé de 16 à 25 ans, venant à ladiscothèque pour une durée moyennede 30 minutes etquiempruntepourl'ensemble de safamille.

N'ayant généralementpas de mal àtrouverce qu'il recherche, il demande de l'aide

au discothécaire présent lorsqu'un problème surgit. Il repart chez lui avec 3 CD (ou cassettes) qu'il lui arrive d'avoir déjà emprunté auparavant.

Ses choixse font soit parle bouche à oreille, soitafin deconnaître d'autres oeuvres

d'uninterprète qu'il connaît déjà,et cecidans le but de se faire plaisir.

Chez lui, il écoute souvent la totalité des cassettes et CD qu'il a emprunté même lorsque le débutnelui plaitpas

Illui arrive régulièrement d'enregistrer quelques morceauxqui luiont plu, bien qu'il sache

quecelaest interdit, etpourquoi c'est interdit.

Enfin, si le rock était son genre musical de prédilection avant de s'inscrire à la

discothèque, c'est surtout la variété française qui retient maintenant son attention. D'autre

part, son inscription à la discothèque n'a ni freiné, ni augmenté ses achats de cassettes et

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