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En 2018, le nombre de places en hospitalisation à temps partiel progresse à un rythme soutenu

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n u m é r o

2 0 1 9

1 1 3 0

OCTOBRE

A

u 3 1   d é c e m b r e 2 0 1 8 ,

3 036 structures hospitalières

disposent de capacités d’accueil

en hospitalisation à temps complet

(comp-tées en lits) ou à temps partiel (comp(comp-tées

en places) en France métropolitaine et dans

les DROM, y compris le service de santé

des armées (SSA). Au total, leurs capacités

d’accueil se composent de 396 000 lits et

de 77 000 places (tableau 1). Ces résultats

sont issus des données administratives de

la statistique annuelle des établissements

de santé (SAE), collectées au 1

er

 semestre

de 2019. Ils sont susceptibles d’être

légère-ment révisés d’ici à la fin de l’année 2019.

Le nombre d’établissements

hospitaliers poursuit son recul

Parmi les 1 356 établissements

géogra-phiques publics coexistent trois types

d’éta-blissements hospitaliers (encadré 1,

défini-tions), dont les missions sont spécifiques.

Les 178 sites de centres hospitaliers

régio-naux (CHR) dispensent les soins les plus

spécialisés à la population de la région ainsi

que les soins courants à la population la

plus proche ; les 943 centres hospitaliers (y

compris les ex-hôpitaux locaux), catégorie

intermédiaire d’établissements, assurent

la majeure partie des prises en charge de

court séjour (médecine, chirurgie,

obsté-trique et odontologie [MCO]) ainsi que la

En 2018, 1 356 hôpitaux publics, 681 établissements privés

à but non lucratif et 999 cliniques privées composent

le paysage hospitalier français. Au total, le nombre

de sites géographiques répertoriés continue de diminuer.

Les capacités d’accueil de ces 3 036 établissements de santé

se partagent entre hospitalisation complète (396 000 lits)

ou à temps partiel (77 000 places). Reflet du développement

de l’hospitalisation partielle à l’œuvre depuis plusieurs

années, le nombre de lits continue de reculer en 2018 (-1,0 %),

tandis que le nombre de places reste dynamique (+2,4 %).

Comme en 2017, la hausse du nombre de places est plus forte

en moyen séjour (+7,6 %) qu’en court séjour (+2,3 %).

L’hospitalisation à domicile constitue une alternative

à l’hospitalisation conventionnelle avec nuitée.

Elle représente une part encore modeste de l’offre de soins,

même si elle progresse sensiblement chaque année. En 2018,

ses capacités de prise en charge poursuivent leur

augmentation (+3,4 %) et représentent 5,5 % de celles

de l’hospitalisation complète en court et moyen séjour

(hors psychiatrie), contre 2,1 % en 2006.

Bénédicte Boisguérin, Aurélie Delaporte,

Gaëlle Gateaud, Juliette Robin (DREES)

En 2018, le nombre de places

en hospitalisation à temps partiel

progresse à un rythme soutenu

Premiers résultats de la statistique annuelle des établissements

de santé (SAE) 2018

(2)

2

En 2018, le nombre de places en hospitalisation à temps partiel progresse à un rythme soutenu

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prise en charge de moyen séjour (soins

de suite et de réadaptation [SSR]) ; les

95 centres hospitaliers sont spécialisés en

psychiatrie (tableau 1). Enfin, les 140 autres

établissements publics correspondent en

majorité à des établissements de soins de

longue durée. Au total, les hôpitaux publics

concentrent 61 % des lits et 55 % des

places en 2018.

Les structures hospitalières privées sont

constituées de deux types

d’établisse-ments. Les établissements du secteur

privé à but non lucratif comprennent les

22 centres de lutte contre le cancer ainsi

que 659 autres établissements privés à but

non lucratif. Ils regroupent 14 % des lits et

18 % des places. Les établissements

pri-vés à but lucratif, aussi appelés cliniques

privées, sont au nombre de 999 et

repré-sentent un quart des lits et des places.

Sous l’effet des réorganisations et des

res-tructurations, le nombre d’entités

géogra-phiques (encadré 1, définitions) de statut

public ou privé a continué de reculer en

2018. Cette évolution est plus marquée

pour les hôpitaux publics : leur nombre est

passé de 1 416 entités géographiques en

2014 à 1 356 en 2018 (-4,2 %). Celui des

cliniques privées a moins reculé, passant

de 1 012 entités en 2014 à 999 en 2018

(-1,3 %), tandis que le nombre des

établis-sements privés à but non lucratif est resté

stable, passant de 683 entités en 2014 à

681 en 2018 (-0,3 %).

Le nombre de lits est en baisse

de 1,0 % et le nombre

de places en hausse de 2,4 %

En 2018, le nombre de lits diminue de

1,0 % (graphique 1). Cette évolution

rejoint le constat de repli observé depuis

plusieurs années, reflet de la volonté de

supprimer des lits excédentaires et de

réorganiser l’offre. Depuis 2013, ce sont

17 500 lits d’hospitalisation complète qui

ont ainsi été fermés, soit une baisse de

4,2 % en cinq ans.

Depuis la seconde moitié des années 1980,

des innovations en matière de technologies

médicales et médicamenteuses,

notam-ment en anesthésie et dans les techniques

chirurgicales, ont en effet transformé les

modes de prise en charge. Un nombre

croissant de procédures se tourne vers

des alternatives à l’hospitalisation à temps

complet. En conséquence, le nombre de

places en hospitalisation partielle

(enca-dré 1, définitions) progresse régulièrement :

depuis 2013, 5 300 places ont été créées,

soit une hausse de 7,4 % en cinq ans.

En 2018, ce mouvement se poursuit et le

nombre de places augmente de 2,4 %.

TABLEAU 1

Nombre d’entités géographiques et capacités d’accueil

en hospitalisation en 2018, par catégorie d’établissement

de santé

Entités

géographiques

Nombre

de lits

de places

Nombre

Secteur public

1 356

243 326

42 798

CHR/CHU

178

70 452

10 591

CH, dont anciens hôpitaux locaux

943

140 758

17 591

CH spécialisés en psychiatrie

95

23 199

14 164

Autres établissements publics

140

8 917

452

Secteur privé à but non lucratif

681

56 274

14 295

CLCC

1

22

2 772

718

Autres établissements

à but non lucratif

659

53 502

13 577

Secteur privé à but lucratif

999

96 093

20 198

Établissements de soins de SSR

348

29 564

4 002

Établissements de SCD

ou pluridisciplinaires

491

52 206

14 256

Établissements de lutte

contre les maladies mentales

151

13 925

1 881

Établissements de SLD

7

333

0

Autres

2

65

59

Ensemble

3 036

395 693

77 291

CHR : centre hospitalier régional ; CHU : centre hospitalier universitaire ; CH : centre hospitalier ;

CLCC : centre de lutte contre le cancer ; SSR : soins de suite et de réadaptation ; SCD : soins de courte durée ; SLD : soins de longue durée.

1. En 2018, les deux sites de l’Institut Gustave Roussy sont comptés chacun comme une entité.

Note • Pour une entité juridique multisite comme l’AP-HP, le décompte retient autant d’entités géographiques

que de sites.

Champ • France métropolitaine et DROM (incluant Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Mayotte), y compris le SSA.

Établissement d’hospitalisation disposant d’au moins un lit (ou d’une place) à temps complet ou partiel. Les centres de dialyse et de radiothérapie ne sont pas comptabilisés.

Source • DREES, SAE 2018 (bases administratives), traitements DREES.

GRAPHIQUE 1

Évolution du nombre de lits et de places de 2013 à 2018

65 000 70 000 75 000 80 000 85 000 90 000 95 000 390 000 395 000 400 000 405 000 410 000 415 000 420 000 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Nombre de lits d’hospitalisation complète

(échelle de gauche) Nombre de places d’hospitalisation partielle(échelle de droite)

Champ • France métropolitaine et DROM (incluant Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Mayotte),

y compris le SSA.

Sources • DREES, SAE 2013-2017 (bases statistiques) et SAE 2018 (bases administratives),

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En 2018, le nombre de places en hospitalisation à temps partiel progresse à un rythme soutenu

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Court et moyen séjour

continuent d’alimenter

l’hospitalisation partielle

en 2018

En médecine, chirurgie, obstétrique et

odontologie (MCO), disciplines de court

séjour, le développement de

l’hospita-lisation partielle est particulièrement

sensible. Le nombre de lits continue de

reculer en 2018 (-1,4 %), tandis que le

nombre de places augmente de 2,3 %

(tableau 2).

Un phénomène analogue se développe

dans les établissements de moyen séjour,

en soins de suite et réadaptation (SSR).

Le nombre de lits y a progressé jusqu’en

2015, pour se stabiliser depuis (-0,2 %

en 2018). La progression soutenue,

depuis dix ans, du nombre de places

d’hospitalisation partielle en SSR se

pour-suit en 2018 (+7,6 %). La dynamique des

capacités d’accueil en hospitalisation

par-tielle en MCO et SSR concourt pour

l’es-sentiel à la progression du nombre total

de places en 2018.

En psychiatrie, les capacités d’accueil

relevant de l’hospitalisation à temps

par-tiel sont plus développées. Ce recours à

l’hospitalisation partielle y est plus ancien,

si bien que la progression du nombre de

places est nettement plus modeste depuis

les années 2000. En 2018, le nombre de

places se stabilise (+0,3 %) et le nombre

de lits de psychiatrie continue de reculer

(-1,1 %).

Les unités de soins de longue durée,

elles, n’offrent que des lits

d’hospitalisa-tion complète. Leur nombre a faiblement

diminué depuis 2013 (-2,4 %) et cette

baisse se poursuit en 2018 (-1,4 %).

Les capacités d’accueil

de l’hospitalisation à domicile

continuent de progresser

Alternative à l’hospitalisation

convention-nelle, l’hospitalisation à domicile (HAD)

poursuit sa croissance. Ses capacités

d’ac-cueil progressent ainsi de 3,4 % en 2018,

pour atteindre 18 100 patients pouvant être

pris en charge simultanément en HAD sur

le territoire.

Après avoir atteint 2,1 % en 2006, cette

forme de prise en charge représente ainsi

5,5 % des capacités de prise en charge en

hospitalisation complète en court et moyen

séjour (hors psychiatrie), en 2018.

Le nombre de salles

d’intervention ou d’exploration

reste à un niveau stable

En 2018, on compte près de 10 800 salles

d’intervention ou d’exploration réparties

dans 1 030 établissements de santé.

Elles regroupent des salles d’intervention

chirurgicale, classique ou ambulatoire, des

salles d’activités interventionnelles sous

imagerie, des salles dédiées aux actes

d’obstétrique (hors salles de travail), ainsi

que celles dédiées aux actes d’endoscopie,

ou à d’autres interventions ou explorations.

720 salles d’intervention ou d’exploration

ont fermé entre 2013 et 2016, soit une

baisse de 6,2 % en trois ans. Cette baisse

s’explique, pour moitié, par la

rationalisa-tion du nombre de salles dans les

établis-sements et, pour l’autre, par les

restruc-turations d’établissements. Depuis 2016,

leur nombre est resté quasiment stable

(graphique 2).

TABLEAU 2

Capacités d’accueil en hospitalisation complète et partielle

en 2018, par discipline d’équipement

2018

Évolution

2017-2018

(en %)

Nombre de lits d’hospitalisation complète

395 693

-1,0

MCO

203 786

-1,4

SSR

105 479

-0,2

Psychiatrie

55 377

-1,1

SLD

31 051

-1,4

Nombre de places d’hospitalisation partielle

77 291

2,4

MCO

33 473

2,3

SSR

14 207

7,6

Psychiatrie

29 611

0,3

Capacités d’accueil en HAD

1

18 082

3,4

MCO : médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie ; SSR : soins de suite et de réadaptation ; SLD : soins de longue durée.

1. Les capacités de prise en charge en hospitalisation à domicile (HAD) sont mesurées par le nombre de patients pouvant être pris en charge simultanément par les établissements d’HAD. Le terme « places », utilisé auparavant pour désigner les capacités d’accueil, a été abandonné pour ne pas le confondre avec les places des services d’hospitalisation conventionnelle.

Champ • France métropolitaine et DROM (incluant Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Mayotte), y compris le SSA. Sources • DREES, SAE 2017 (bases statistiques) et SAE 2018 (bases administratives), traitements DREES.

GRAPHIQUE 2

Évolution du nombre de salles d’intervention ou d’exploration

de 2013 à 2018

10 000 10 500 11 000 11 500 12 000 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Nombre de salles

Champ • France métropolitaine et DROM (incluant Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Mayotte), y compris le SSA. Sources • DREES, SAE 2013-2017 (bases statistiques) et SAE 2018 (bases administratives),

(4)

4

Les destinataires de cette publication sont informés de l’existence à la DREES d’un traitement de données à caractère personnel les concernant. Ce traitement, sous la responsabilité du directeur de la publication, a pour objet la diffusion de la publication de la DREES. Les données utilisées sont l’identité, la profession, l’adresse postale personnelle ou professionnelle. Conformément aux dispositions de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, les destinataires disposent d’un droit d’accès et de rectification aux données les concernant ainsi qu’un droit d’opposition à figurer dans ce traitement. Ils peuvent exercer ces droits en écrivant à : DREES - Bureau des Publications et de la Communication - 14 avenue Duquesne - 75 350 Paris 07 SP ou en envoyant un courriel à : drees-infos@sante.gouv.fr

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Composition et mise en pages : Stéphane Jeandet

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ISSN électronique 1146-9129 • AIP 0001384

La DREES fait partie

du Service statistique public

piloté par l’Insee.

En 2018, le nombre de places en hospitalisation à temps partiel progresse à un rythme soutenu

OCTOBRE

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numéro

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POUR EN SAVOIR

PLUS

Charavel, C., Mauro, L., Seimandi, T. (2018, novembre). Les soins de suite et de réadaptation entre 2008 et 2016 : forte progression de l’activité, en réponse au

vieillisse-ment de la population. DREES : Les Dossiers de la DREES, 30.

Kervasdoué, (de), J. (2015). L’Hôpital. Paris, France : PUF, coll. Que sais-je ? 5

e

édition.

Mauro, L. (2017, décembre). Dix ans d’hospitalisation à domicile (2006-2016) : un essor en deux temps. DREES, Les Dossiers de la DREES, 23.

Toutlemonde, F. (dir) (2019, juillet). Les établissements de santé - édition 2019. Paris, France : DREES, coll. Panoramas de la DREES-santé.

ENCADRÉ 1

Champ, source et définitions

Champ

Le champ retenu porte sur la France métropolitaine et les DROM (incluant Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Mayotte), y compris le ser-vice de santé des armées (SSA). Il comprend les établissements d’hos-pitalisation disposant d’au moins un lit (ou d’une place) à temps com-plet ou partiel. Sont exclus les établissements de santé qui dispensent des soins dans le cadre d’une autorisation, mais sans capacité d’accueil en hospitalisation à temps complet ou partiel (centres de dialyse, de radiothérapie et établissements faisant uniquement de l’hospitalisation à domicile [HAD]).

Source

La statistique annuelle des établissements (SAE) de la DREES décrit l’activité des établissements de santé (séjours et journées en hospita-lisation complète et hospitahospita-lisation partielle, séances, etc.) et les fac-teurs de production associés (lits, places, équipements, personnel). L’intégralité des données collectées par la SAE est mise à disposition du public sur internet, sous la forme de deux jeux de données. • La base dite « administrative » contient les données déclarées et validées par les établissements. Elle est mise à disposition, chaque année, aux formats SAS et CSV fin juillet sur le site open data de la DREES1. Elle est consultable dès le 31 août sur le site de diffusion de

la SAE2.

• La base dite « statistique », destinée aux études, contient des don-nées redressées par la DREES à partir des dondon-nées déclarées. Cette base est diffusée sur le site open data de la DREES1 au début du mois

de novembre.

Les indicateurs présentés ici sont calculés à partir de la base adminis-trative de la SAE 2018. Ces données sont provisoires et pourront être modifiées lors de la création de la base statistique de la SAE 2018, qui devrait être mise à disposition le 31 octobre 2019.

L’ouvrage de la DREES Les établissements de santé - édition 2019 de la collection Panoramas s’appuie sur les données de la base statistique de la SAE 2017. La prochaine édition, portant sur les données de l’an-née 2018, sera publiée fin juin 2020.

Définitions

Le terme d’établissement de santé recouvre dans un même concept deux notions différentes :

• Entité géographique (EG) : elle correspond en général au site de production, mais aussi éventuellement au site porteur du budget.

Chaque EG dépend d’une unique entité juridique et une même entité juridique peut donner lieu à plusieurs EG, à condition qu’ils aient des implantations géographiques ou des budgets différents.

• Entité juridique (EJ) : elle correspond à la définition de l’entité institutionnelle de la comptabilité publique. Elle possède un conseil d’administration ou un conseil de surveillance, une direction, et elle est maîtresse de sa décision. Elle exerce une activité indépendante, perçoit des ressources et gère un patrimoine. L’EJ peut regrouper plu-sieurs EG, notamment dans le secteur public. C’est le cas par exemple de l’entité juridique Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui regroupe plusieurs EG sur différents sites, parfois relativement éloignés. Dans le secteur privé, l’EJ représente la société d’exploita-tion (particulier ou société) et reste encore très souvent rattachée à une seule EG, malgré le développement de regroupements. Dans cette publication, le nombre de structures hospitalières résulte du décompte du nombre d’entités géographiques distinctes dispo-sant de capacités d’accueil (au moins un lit ou une place renseigné dans la SAE 2018). Les capacités d’accueil des établissements de santé sont classées selon l’autorisation rattachée à l’unité d’hospita-lisation à laquelle elles appartiennent :

• Hospitalisation complète : se définit selon la nature de l’unité d’ac-cueil. II s’agit d’unités hébergeant des patients pour une durée géné-ralement supérieure à une journée. Elle comprend également, dans les données présentées, les unités fermées le week-end (hospitalisa-tion dite « de semaine »).

• Hospitalisation partielle : concerne l’accueil de jour ou de nuit et les unités ayant des activités d’anesthésie, de chirurgie ambulatoire ou de médecine ambulatoire. Elle fait partie, avec l’HAD, des alternatives à l’hospitalisation à temps complet. En MCO, le séjour est inférieur à 24 h, en psychiatrie et en SSR, il comporte plusieurs journées ou nuitées de moins de 24 h.

• Capacités d’accueil des établissements de santé : elles sont comptabilisées en nombre de lits (dont les berceaux et les couveuses agréés) pour l’hospitalisation complète et en nombre de places pour l’hospitalisation partielle (celui-ci est égal au nombre de patients pou-vant être accueillis en même temps). Il s’agit des lits et des places installés au 31 décembre 2018, c’est-à-dire en état d’accueillir des malades. Ceux fermés temporairement pour cause de travaux sont inclus. Ces chiffres peuvent différer du nombre de lits ou de places autorisés, ces derniers n’étant pas nécessairement créés.

1. http://www.data.drees.sante.gouv.fr.

Références

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