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Revue consommation / La consommation des Français en 1964

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(1)

Consommation

ANNALES DU C.R.E.D.O.C.

Sou1966 - 3095 à 3098

1966

*2

(2)

Le Centre de Recherches et de Documentation sur la Consommation, association à but non lucratif régie par la loi de 1901, est un organisme scientifique fonctionnant sous la tutelle du Commissariat Général du Plan d’Équipement et de la Productivité. Son Conseil d’Adminis- tration est présidé par M. Claude GRUSON, Directeur Général de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques. Ses travaux sont orientés par un Conseil Scientifique que dirige le président de son Conseil d’Administration.

Les travaux du C.R.E.D.O.C. se développent dans les cinq lignes suivantes :

— Étude de l’évolution de la consommation globale par produit et par groupe socio­ professionnel.

_Analyse du comportement du consommateur et économétrie de la demande. — Établissement de perspectives de consommation à moyen terme.

— Méthodologie de l’étude de marché des biens de consommation. — Étude du développement urbain.

Les résultats de ces travaux sont en général publiés dans la revue trimestrielle « Consom­ mation ».

Exceptionnellement, ils peuvent paraître sous forme d’articles dans d’autres revues fran­ çaises ou étrangères ou bien faire l’objet de publications séparées, lorsque leur volume dépasse celui d’un article de revue.

Le Centre de Recherches et de Documentation sur la Consommation peut en outre exécuter des études particulières à la demande d’organismes publics ou privés. Ces études ne font qu’exceptionnellement l’objet de publication et seulement avec l’accord de l’organisme qui en a demandé l’exécution.

Président : Claude GRUSON,

Directeur Général de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques. Directeur : G. ROTTIER

Directeur adjoint : E.-A. LISLE

Toute reproduction de textes ou graphiques est autorisée sous réserve de l’indication de la source.

(3)

XIIIe année

N° 2 - Avril-Juin 1966

*

F'o'«-3cjr

Consommation

COMMISSARIAT GÉNÉRAL OU PLAN D’ÉQUIPEMENT ET DE L! PRODUCTIVITÉ

INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES

CENTRE OE RECHERCHES

ET DE DOCUMENTATION SUR LA CONSOMMATION

3 0, rue d ’ A s t o r g — PARIS 8e

DUJXTOD

É D I T E U R

92, rue Bonaparte P A RIS - 6e

Téléphone : DANlon 99-15 C. C. P. PARIS 75-45 France : 42 F - Étranger : 50 F - Le numéro :12 F Nü d’appel Service «Abonnements» 633.52,40

sommaire

ÉTUDES

C.R.E.D.O.C. - I.N.S.E.E.

La consommation des Français en 1964 ... 3 Jean-Yvon CORRE et Agnès PITROU

Étude bibliographique sur l’utilisation des services collectifs... 50

NOTES ET CHRONIQUES

Simone SANDIER

L’influence des facteurs économiques sur la consom­ mation médicale...71 Liliane KARAIMSKY

L’influence de la Sécurité Sociale sur les dépenses médicales des exploitants agricoles... 95

(4)

LA CONSOMMATION DES FRANÇAIS

EN 1964 (l>

Cet article a pour but de faciliter la lecture et l’interprétation des tableaux statistiques qui composent ce numéro et qui décrivent, pour des catégories assez détaillées de produits, l’évolution de la valeur des consommations en 1963 et 1964.

Il comprend deux parties :

Dans la première, on s’efforcera de préciser la nature de la rupture intervenue en 1964 dans la progression des revenus et des consommations des ménages.

Dans la seconde, nous examinerons comment les grandes fonctions de consommation (alimentation, habillement, etc.) ont évolué dans le cadre qui leur était imparti par l’accroissement plus réduit de la consommation totale.

I. — L’INFLÉCHISSEMENT DE LA CONSOMMATION EN 1964

Comme les années 1952 et 1958, l’année 1964 marque une rupture dans le développement de la consommation et du niveau de vie des ménages depuis la dernière guerre. La croissance s’infléchit notablement : pour la consommation totale on passe d’un taux moyen de 6% de 1959 à 1963 au taux annuel de 4,6% de 1963 à 1964 ; pour la consommation par tête, d’un taux moyen de 4,6% de 1959 à 1963, au taux annuel de 3,2% de 1963 à 1964.

Mais cette rupture, pour être interprétée correctement, doit être reliée à une autre de sens inverse survenue en 1962. C’est un couple «accélé­ ration-ralentissement» qu’il faut considérer à la fois à travers les indices exprimant les moyennes annuelles et dans la suite des points d’inflexion qui le constituent de mois en mois ; deux aspects auxquels seront respec­ tivement consacrés les deux paragraphes suivants.

1.1. — LES TAUX ANNUELS

Nous avons rassemblé, dans le tableau ci-après, les principaux indices significatifs de la vie et du calcul économiques des ménages depuis 1959. On y lit nettement le couple «accélération-ralentissement» dont nous venons de parler.

(I) Cet article a été rédigé par Jean ALBERT à partir des travaux d’observation et de mesure statistique de la consommation effectués au C.R.E.D.O.C. et à l’I.N.S.E.E. en vue de l’établissement des Comptes Économiques Nationaux.

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Les prix de détail, les revenus et la consommation depuis I9S9

(Indices : base 100 année précédente)

I960 1961 1962 1963 1964 1965 (P) Population présente... 101,0 101,1 102,0 102,3 101,3 101,1 Revenu nominal disponible :

Total ... 1 1 1,5 107,2 114,0 1 10,8 108,4 106,3 Par tête... 1 10,4 106,0 111,8 108,3 107,0 105,1 Consommation en valeur : Totale ... 109,2 108,8 1 11,5 112,1 108,2 105,7 Par tête... 108,1 107,6 109,3 109,6 106,8 104,5 Prix de détail... 103,6 102,9 104,1 104,8 103,5 102,3 Consommation en volume : Totale ... 105,4 105,7 107,1 106,9 104,5 103,3 Par tête... 104,4 104,5 105,0 104,5 103,2 102,2

Sources — Rapport sur les Comptes de la Nation (I.N.S.E.E.).

— Tableau général de la Consommation (C.R.E.D.O.C.).

a) La population présente en France s’accroissait, avant 1962, à un

rythme annuel très légèrement supérieur à I %, sous l’effet du mouvement naturel de 300 000 à 350 000 personnes par an et d’une immigration importante de travailleurs étrangers (environ 100 000 personnes par an). Le retour en métropole des Français d’Algérie (environ 850 000 personnes), ainsi que celui des militaires (près de 300 000), portent cet accroissement à 2% en 1962 et 2,3 % en 1963. L’année 1964 marque le retour à la pro­ gression antérieure (1,3% en 1964 et 1,1% en 1965).

b) Pour les revenus disponibles une accélération très nette apparaît

en 1962 suivie, dès l’année suivante, d’un ralentissement progressif qui ne s’arrêtera qu’en 1966. En fait, le caractère exceptionnel, à maints égards, des revenus de 1962, conduit à nuancer cette conclusion et à placer l’année 1963 dans la lancée de 1962 pour reporter le véritable ralentisse­ ment en 1964.

Exceptionnelles sont les ressources dont disposent à leur arrivée les rapatriés : avoirs liquides transférés en France, allocations diverses d’as­ sistance destinées à permettre une installation provisoire et l’attente d’une activité rémunérée. Les prestations sociales et l’assistance distribuées à la population résidente font l’objet en 1962 de rajustements qui visent à améliorer, avec quelque retard eu égard à la hausse des prix, les condi­ tions de vie de certaines catégories : familles nombreuses, vieillards, etc. Enfin, les revenus des entrepreneurs individuels présentent un essor très rapide mais qui vient après la stagnation de l’année 1961, année de production agricole médiocre et d’activité industrielle et commerciale hésitante. L’accélération de la masse salariale, effective mais plus modé­ rée, n’a pas ce caractère exceptionnel : les taux de salaires augmentent en période de pénurie de main-d’œuvre et de hausses des prix et l’activité suit la progression plus rapide de la production industrielle.

(6)

Le ralentissement de 1963 provient d’abord de l’arrêt des transferts de fonds en provenance d’Algérie et de la suppression progressive de l’assis­ tance accordée aux rapatriés au fur et à mesure de leur insertion dans la

population active. Il provient également de la plus lente progression des revenus des entrepreneurs individuels, due notamment à l’accroissement des charges salariales. Enfin, les modalités du prélèvement fiscal sur les revenus font porter sur les revenus distribués en 1963, et plus précisément sur l’automne de 1963, les effets de l’accroissement des revenus de 1962, effets aggravés par une progressivité de l’impôt insensible à l’amputation des revenus nominaux par le jeu de la hausse des prix.

Par contre, la masse des salaires s’accroît plus rapidement en 1963 qu’en 1962, cependant que, pour une année encore les prestations sociales poursuivent leur progression au taux voisin de 18% atteint en 1962.

Pour ces deux sources de revenus les plus importantes et les plus directement reliées à la consommation, le ralentissement n’inter­ viendra qu’en 1964 en même temps que se maintient ou s’accentue la

lenteur des progressions de l’ensemble des autres ressources des ménages.

c) L’évolution des dépenses des ménages est traduite par les indices

relatifs à la consommation en valeur. Aussi bien pour la dépense globale que pour la dépense par tête, l’accélération de 1962 et le ralentissement de 1964 apparaissent nettement, bien que l’on remarque une certaine

indépendance de la consommation par rapport aux revenus dis­ tribués. L’accélération de la consommation en 1962 est moins rapide que

celle des revenus, mais elle se poursuit en 1963. Les ménages font porter sur l’épargne les fluctuations de la progression des revenus. L’élasticité apparente de la consommation par rapport au revenu, définie par le rapport des taux d’accroissement par tête, est sensiblement inférieure à l’unité en 1962, supérieure en 1963.

d) La rupture imposée à la hausse des prix par le plan destabilisation

d’octobre 1963 fait également suite à un dérapage qui n’apparaît qu’en 1962 dans les indices annuels, bien qu’il se soit amorcé dès 1961 (comme nous le verrons ci-dessous). La correction apportée par les prix à l’évolu­ tion des revenus et des dépenses nominales conserve, tout en l’atténuant,

le couple « accélération-ralentissement» pour les revenus réels et la con­ sommation en volume. Pendant deux années de suite la progression de la consommation de biens et de services aura été mise sur une pente très rapide atteignant 7%, mais qui se traduit pour la consommation par tête, approximation suffisante du niveau de vie, par la poursuite, pure et

simple, de la progression enregistrée depuis 1959 ou au cours des

expansions antérieures. Pour la seule consommation par tête, il y a un ralentissement en 1964 sans accélération notable en 1962.

Ce commentaire de quelques indices montre que l’année 1964 apporte une modification importante de l’environnement économique des ménages. Cependant, l’observation des moyennes annuelles doit être complétée par un examen, situant d’une manière plus précise, les infléchissements en cours d’année.

1.2. — LES ÉTAPES DE L’ACCÉLÉRATION ET DU FLÉCHISSEMENT

a) Tout d’abord, en ce qui concerne la phase d’accélération, il

convient de distinguer les étapes suivantes :

La hausse des prix commence dès le milieu de 1961. Comme tous les mouvements inflationnistes depuis 1951, celui-ci trouve son origine dans

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demande globale excessive en face d’une offre globale insuffisante.

Les conditions climatiques défavorables provoquent des augmentations considérables pour le prix des fruits et des légumes frais, pour les produits laitiers et les viandes.

Il faut situer au milieu de l’année 1962 « l’emballement» de la demande de biens de consommation qui est le fait aussi bien des ménages résidents que des rapatriés, dont l’arrivée massive se situe justement en juin 1962. Les réponses des ménages résidents aux enquêtes sur les opinions et les intentions d’achats des consommateurs, faites deux fois par an par l’I.N.S.E.E., révèlent un climat psychologique devenu alors excessivement favorable à la consommation. Plus nombreux sont, de semestre en semestre, ceux qui s’attendent à une amélioration de leurs ressources et qui

craignent la poursuite de la hausse des prix. Les indicateurs conjonc­

turels sensibles, tels que les rapports exprimant l’amélioration de la qualité des vins ou de tabac consommés, viennent confirmer cette observation. Notamment, la part des vins d’appellation d’origine contrôlée dans l’en­ semble des vins s’accroît très rapidement à partir du milieu de 1962.

Notons que l’accélération de la consommation en volume porte pres- qu’exclusivement sur la demande de biens manufacturés et qu’elle est le fait aussi bien des rapatriés que des ménages résidents.

L’année 1963 voit se poursuivre pendant les neuf premiers mois le rythme d’accroissement de la demande amorcé en 1962.

b) Un véritable retournement de la consommation va se produire en

1964. Les taux annuels que nous avons commentés précédemment ne le laissent pas entrevoir à cause du haut niveau atteint à la fin de 1963 : malgré une période de diminution en valeur absolue de la consommation, la moyenne annuelle de 1964 se situe nettement au-dessus de la moyenne de 1963. On peut, là encore, distinguer trois phases : /

La fin de 1963 est marquée par trois faits : la demande de certains biens manufacturés, articles d’habillement notamment, s’essoufle spontanément dès l’automne. Le plan de stabilisation parvient à modérer considérable­ ment la hausse des prix qui passe d’un taux de 0,6% par mois à un taux compris entre 0,2 et 0,3%. Enfin, le climat psychologique des ménages commence à devenir beaucoup moins optimiste. Les indicateurs déjà men­ tionnés (qualité des vins et des tabacs) se retournent dès l’été. Les enquêtes sur l’opinion et les intentions d’achats des consommateurs dénotent une nette inflexion entre juin 1963 et février 1964. La proportion des ménages qui croient à la hausse des prix se met à diminuer. Celle des ménages qui craignent une détérioration de leur situation financière augmente. Le plan de stabilisation fait présager une période d’austérité et des menaces semblent peser sur l’emploi.

Au printemps de 1964, on observe un retournement réel de la demande.

En valeur comme en volume, la consommation dans son ensemble se met à diminuer, entraînée par la décroissance très rapide des ventes

d’articles textiles et de gros biens durables, notamment d’automobiles. La contraction des achats dépasse les effets de la décélération que l’on observe alors pour les revenus nominaux et réels. Il semble que les ménages se soient trouvés moins gênés qu’ils ne l’avaient craint.

Ainsi s’expliquerait une troisième phase : celle d’une reprise assez vive des achats à partir de l’été, reprise qui s’amortit en un palier à la fin de l’année et qui ne se renouvellera qu’au printemps de 1965, cette fois d’une manière durable.

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11. _ ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION PAR FONCTION

On retrouve en 1964 les effets des lois qui régissent les rapports des consommations alimentaires et non alimentaires en période de ralentisse­ ment. Celui-ci affecte surtout les dernières, la consommation alimentaire se maintenant assez proche de la pente atteinte dans une période plus favorable.

Il.l. — LES CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES

La consommation alimentaire en 1964 apparaît légèrement surpre­ nante : avec un accroissement moindre des dépenses en valeur nominale (4,8% contre 6,7% l’année précédente), les Français se sont assurés une amélioration plus rapide de la consommation en volume (1,9% contre 0,9%) ceci à cause du ralentissement considérable de la hausse des prix (2,8% contre 5,6%). Cette amélioration de la consommation en volume tient essentiellement aux consommations de fruits et de boissons, cepen­ dant que la consommation de viande reste étale par tête pour la deuxième année consécutive, conséquence, sans doute, des très hauts niveaux de prix atteints pendant les deux dernières années.

Voyons comment se situent les différents produits par rapport à l’ac­ croissement d’ensemble de la consommation alimentaire (1,9% par tête).

a) Pour certains d’entre eux, on note des accroissements nettement plus

faibles.

Ce sont d’abord les légumes pour lesquels on observe une diminution pendant deux années de suite. Les raisons doivent en être recherchées dans les conditions très particulières de l’offre pendant ces deux années : on sait, en effet, que la tendance à l’accroissement de la consommation de légumes frais est une des plus fortes et qu’elle avoisine 3% par an pendant les 15 dernières années. La diminution accidentelle porte sur tous les postes : légumes frais, légumes secs, pommes de terre. L’accroissement considérable des conserves de légumes ne compense cependant pas la diminution de l’ensemble du poste.

La consommation de viande apparaît également stabilisée pour la deuxième année consécutive. La consommation par tête qui depuis 1950 s’accroît d’environ 3,5 % par an, est stable de 1962 à 1963 et de 1963 à 1964. On notera que ce sont les viandes qui subissent les hausses de prix les plus fortes de tous les produits alimentaires. Cependant, pour quelques caté­ gories de viandes (mouton, agneau, cheval), ainsi que pour le jambon, on note des taux d’accroissement en volume supérieurs à 4% jsar tête. La demande de porc, mieux approvisionnée qu’en 1963, s’élève d’un peu plus de 2% par tête.

Mais ces augmentations ne compensent pas la diminution de la consom­ mation de bœuf et de veau, dont les prix se sont accrus d’environ 20% en deux ans.

On observe donc une stabilisation de la ration de viande par tête au niveau atteint en 1962. De faibles compensations interviennent

entre le bœuf et le porc pendant ces deux années. Il est vrai que les con­ sommations de volailles et de poisson se sont accrues de 4% en 1964, mais ces taux sont cependant faibles et ne parviennent guère à atténuer l’impression d’un freinage général de l’alimentation carnée f1).

(I) Ce freinage est provisoire et l’année 1965 voitse redresser les courbes de consommation de viande.

(9)

Les produits à base de céréales constituent un poste hétérogène dont une partie relève de l’alimentation traditionnelle et l’autre de l’alimenta­ tion moderne. Le pain, le riz et les pâtes alimentaires, sont en nette dimi­ nution ; sont par contre en augmentation la pâtisserie, les biscottes, les biscuits et pains d épices et surtout l’ensemble des farines et semoules L amenuisement de la ration de pain ne surprend pas, encore qu’il semblé s etre accéléré depuis quelques années. Plus étonnantes sont les diminu­ tions notées pour le riz et les pâtes : on s’attendrait plutôt à des augmenta- tions faibles, selon les tendances à long terme, renforcées par les effets de la pénurie de légumes. L’accroissement de la pâtisserie se ressent du freinage du revenu. Enfin, un développement très rapide caractérise I ensemble des farines et semoules, trait marquant d’une alimentation qui remet en honneur I entremet, adopte le couscous et recherche les prépa­ rations instantanées : petits déjeuners, aliments pour enfants.

Il reste surprenant que le déficit des légumes n’ait trouvé aucune com­ pensation du cote des produits à base de céréales. Par contre, la stabili­ sation des viandes a entraîné un accroissement de la consommation de co°nïre93's

%

d^950 à 1963? '’eXpliqUe la tendance à lon3 terme : 4,5% La consommation de lait a été marquée en 1964 par l’arrêt de l’appro­ visionnement en lait des centres urbains, pendant environ quatre semaines des mois de septembre et octobre (grève du lait). Cet arrêt a entraîné un’ accroissement de près de 20% de la consommation par tête du lait de conserve ce qui n’a cependant pas compensé tout à fait le déficit qui atteint la lait naturel. Un effet durable de cette grève semble être d’avoir favorisé, chez de nombreux consommateurs, l’usage du lait de conserve.

La consommation de corps gras s’inscrit sans accident sur la tendance décennale en augmentant de 2,5% par tête. Ce taux élevé, compte tenu du faible accroissement de l’ensemble de la consommation alimentaire s explique par la progression rapide des achats d’huile plus forte que celle qui était prévisible : «abondance de salades et chaleur de l’été» disent les professionnels.

Les consommations de crèmes glacées favorisées par un été très chaud, ont beaucoup augmenté. On note des diminutions pour le chocolat

en tablettes, le cacao et les petits déjeuners, mais ces diminutions

venant apres des accroissements exceptionnellement forts l’année précé­ dente, masquent^sans doute des mouvements de stocks au niveau du détail plutôt au elles n’indiquent des à-coups dans les habitudes des consomma­ teurs (1).

b) Les deux principales fonctions alimentaires favorisées par les

ménages en 1964, sont donc uniquement les fruits et les boissons.

La consommation d’agrumes augmente de près de 25 %, priviléqiée par une baisse de prix de 15%. Les achats d’agrumes atteignent

maintenant la moitié de la valeur des fruits frais métropolitains.

Les bananes, cependant favorisées par une baisse de prix importante, diminuent de 2%. On note enfin une forte augmentation (près de 10%) des fruits en conserves. Malgré un très faible accroissement de fruits frais métropolitains, l’augmentation des agrumes suffit à augmenter de 5% la ration des Français pour l’ensemble des fruits frais.

Quant aux boissons leur consommation s’accroît de près de 5% ;

duction*5 renseignemen,s s'obliques concernant ces produits sont fondés sur des statistiques de

(10)

les boissons désaltérantes sont favorisées par un été très chaud, mais une reprise très soutenue apparaît aussi pour la consommation de boissons alcoolisées.

La bière, ainsi que les boissons non alcoolisées (eaux minérales, jus de fruits, boissons gazeuses), augmentent de 15%.

Cet accroissement accompagne l’augmentation très importante des ,b0l?s0°"s.a Co°°,isees- Le vin courant. qui avait diminué considérablement de 1962 a 1963, maintient son niveau en 1964. Les achats de vins de cham­ pagne s elevent au rythme de 10% par an depuis de nombreuses années. ■Ja S? o/0n?man 0j d aPéritif!s et de vins de liqueurs augmentent en deux ans j et celle des eaux de vie et liqueurs qui s’était accrue l’an dernier ae 14%, maintient son niveau en 1964 (*).

En résumé, on note une amélioration qualitative plus que quantitative pour le vin, un développement considérable de boissons à fort deqré alcoolique (apéritifs, eaux de vie, liqueurs) un accroissement important — lie surtout a la température— des boissons non alcoolisées et de la bière.

11.2. — LES CONSOMMATIONS NON ALIMENTAIRES

L’ensembie des consommations non alimentaires s’accroît en volume g obai de 5,3% et en dépenses nominales de 9,5%. Ces accroissements étaient respectivement I année précédente de 9,3 % en volume et de 14°/ en valeur ; réduction très nette par conséquent, marquant néanmoins un accroissement sensible en niveau annuel moyen.

J.uCeL';?lentisseme,r]î d,ans la croisscmce provient, avant tout, des dépenses d habillement et d habitation, et dans une moindre mesure des sommes consacrées aux biens et services de loisirs et distractions ou dépensées dans des hotels, cafes, restaurants. Par contre, les dépenses de santé et de transports maintiennent leurs accroissements.

a) Habillement

Les années 1962 et 1963 avaient été marquées par un extraordinaire ^°T.d?S achats d articles textiles, aussi bien pour l’habillement que pour I habitation. Plusieurs facteurs avaient favorisé cet essor : enqouement pour de nouvelles formes d’articles de bonneterie, besoins des rapatriés deux hivers rigoureux (2). Ainsi, explique-t-on les accroissements consi­ derables enregistres en 1962 et 1963 : vêtements principaux 8,4 et 9 4% • bonneterie 16,4 et 20% ; lingerie-chemiserie 5 et 9% ; chaussures

8

et

/O*

Il était normal que soit marquée une pause : il s’agit en effet de biens durables eMtockables. En 1964, c’est l’arrêt brutal : I % d’accroissement pour les vêtements principaux; 5% seulement pour les articles de

bonneterie-lingerie ; diminution pour l’ensemble des tissus au mètre accessoires d habillement. L’évolution des ventes montre qu’un

maximum avait été atteint en septembre-octobre 1963 ; la déqradation du marche s est poursuivie durant toute l’année, à peine interrompue par une courte flambee pendant les mois de septembre et d’octobre 1964 ; ce'^arché1^enC^re ^ Pr'n*emPs pour apercevoir une reprise sur

de^S»/ ,P'l°9resslon «^’apéritifs et d'eaux de vie s'est poursuivie, depuis 1959, au rythme très rapide de 7,5 Ipar an en volume, cependant que la hausse des prix reste très modérée Cette période fait un d0en|aacinsomma,roVn? “""“î '952-'958 P-dan,P|aquelle on obTerve une dfmln^t^n continue

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V

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(11)

Le commerce de détail n’a perçu la crise des achats, amorcée dès I au­ tomne 1963, qu’avec beaucoup de retard. Par ses commandes il a anticipé la poursuite de la progression exceptionnelle des deux années passées. En conséquence, la production s’est vue stimulée par le commerce

au moment même où s’affaiblissait la demande. Le sommet de la

production de la branche des textiles se situe en avril 1964. Bel,exemple des conséquences, pour une branche importante, d’un défaut d informa­ tion conjoncturelle sur les achats des ménages. Des efforts entrepris récemment, notamment la constitution d’un panel de détaillants, sont venus combler cette lacune.

Les achats de chaussures ont suivi la même évolution en vertu des même causes : deux années d’accélération suivies d’un palier.

b) Habitation

La rupture de rythme est ici encore très apparente : l’ensemble des dépenses réservées par les Français à l’ameublement, au confort et à I entre­ tien de leurs logements, passe brutalement d’un taux d accroissement de 10% en volume à un taux exceptionnellement bas pour cette branche de 3,9% : la tendance décennale est comprise entre 5 et 5,5%.

Si l’on excepte les loyers, dont l’accroissement en volume est régulier et traduit l’amélioration quantitative et qualitative du parc du logement, tous les autres postes abandonnent les tendances des deux années passées: les achats de meubles, literies et accessoires passent de 8 à 4% d’accrois­ sement ; ceux de textiles d’ameublement de 8,7 à 2,8% ; l’ensemble du matériel ménager de 16 à 8%; les articles de ménage de 10,6 à 5,7 % ; l’énergie de 13,2 à 2%.

Quelques produits échappent à cette désaffection mais ils sont rares. Citons, parmi les textiles d’ameublement, les tapis; parmi les appareils

ménagers, les réfrigérateurs ainsi que les machines à coudre ; parmi

les articles de ménage, le petit matériel électrique; parmi les combus­ tibles le fuel domestique. Par contre, les appareils de chauffage et de cui­ sine qui s’étaient accrus en 1962 de 10,7 %, en 1963 de 22 %, nés accroissent plus en 1964. Les machines à laver, dont les dépenses à prix constants avaient augmenté de 30% en 1963, voient leur progression se réduire a 10% en 1964. Enfin, le charbon, dont les approvisionnements s étaient accrus de 16% en 1962, de 18% en 1963, diminuent de 16% en 1964.

Toutes ces catégories de dépenses marquent par ce palier un retour à la normale. Les années 1962 et 1963 avaient été exceptionnelles du fait de la conjugaison fortuite de nombreux facteurs : retour des rapatriés d’Algérie, froid, accroissement des ressources de caractère social.

c) Hygiène et Santé

Ces dépenses sont composées de deux ensembles très hétérogènes :

l’hygiène et les soins personnels d’une part, la consommation medi­ cale, d’autre part.

1° Il est quelque peu surprenant que les dépenses d’hygiène et soins personnels aient très peu subi le contre-coup de la modération introduite par les ménages dans leurs dépenses de consommation. Les achats de

parfumerie restent bien établis sur une tendance croissante de 10% par

an : démocratisation des produits de beauté et renouvellement d’un grand nombre de produits classiques (nouveaux conditionnements). L effet « nouvelle génération » qui favorise les achats de disques et de livres, joue

(12)

Parallèlement, les dépenses de coiffeur s’accroissent considérable­ ment en valeur, de 14,5% en un an, contre 9% l’année précédente. Cette vogue du coiffeur, dont témoigne la modernisation des salons de coiffure dans tous les centres urbains, apparaît également surprenante dans un climat de consommation marqué, dans l’ensemble, par la modération.

2° La consommation de produits pharmaceutiques poursuit une

croissance remarquable au taux de 15% l’an en valeur : tendance stable depuis 15 années. Il est très difficile d’isoler, dans ce taux, ce qui est effet de prix et de volume. La stabilité de l’indice du prix signifie seulement que les prix des produits existants restent stables. Mais on sait que de nouveaux produits, ou des formes modifiées de produits anciens, sont constamment lancés sur le marché.

Les dépenses de médecins, d’auxiliaires médicaux et de dentistes s eleven» un peu moins rapidement en 1964. Par contre, les frais d’hospi­

talisation et de cures augmentent en valeur de 20%. Dans l’ensemble,

la consommation de produits et de services liés à la santé, reste très rapi­

dement croissante. r

d) Transports et télécommunications

Les achats de véhicules individuels connaissent une pause. Après une accélération surprenante pendant les années 1961, 1962 et 1963, la courbe mensuelle des immatriculations ne cesse de décroître depuis octobre 1963. Le nombre total d’immatriculations qui avait été de 719 000 en 1961, de 917 000 en 1962, de I 052 000 en 1963, reste à peu près équi­ valent en 1964 (I 053 000). Le parc ne s’en accroît pas moins de I 1,5%.

La stabilisation des immatriculations en 1964 est en grande partie indé­ pendante du freinage des revenus : le renouvellement du parc avait été très rapide pendant les deux années précédentes et le remplacement des véhiculés anciens n a pas été encouragé par l’arrivée de nouveaux modèles.

Par contre, les dépenses d utilisation des véhicules sont fortement ascen­ dantes. Elles sont liées en effet, avant toutes choses, à l’accroissement du parc. La température de I été a par ailleurs favorisé la consommation de carburant, alors que l’année 1963 avait vu le gel bloquer la circulation pendant tout le mois de janvier. La consommation de carburant s’accroît donc de 15% contre 11,5% I année précédente ; celle de pneus de rempla­ cement de 14% contre 8% ; celle de frais de garage et d’entretien de

13% contre environ 8%.

Pour les transports collectifs on ne note pas de mouvement très sensible. Les statistiques de la S.N.C.F. permettent de déceler un léger ralentissement pour les déplacements de vacances et de loisirs, ainsi que pour les déplacements courants. Les transports collectifs routiers inter­ urbains présentent aussi une moindre croissance. La faveur dont jouissent les vacances à l’étranger et les croisières explique le brusque essor des dépenses de transports par avion et par bateau.

e) Loisirs et distractions

J,uCeut.iPnSemble Paraît moins frappé que les dépenses d’habitation et d habillement. Il regroupe, en effet, des dépenses plus diverses : biens

durables, tels que radios, télévisions ; biens non durables, tels que

livres, revues, journaux ; services tels que théâtre et cinéma.

Pour les biens durables de loisirs, nous retrouvons le coup de frein déjà observé pour les biens électro-ménagers. Des taux d’accroissement exceptionnels sont suivis de taux modères, plus faibles que les tendances

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décennales et conduisent ainsi à des pentes plus normales dans l’ensemble. Les appareils de radio se voient consacrer des dépenses en diminution de 6,7%, ce qui, compte tenu d’une baisse de prix de 2%, traduit une dimi­ nution du volume de 5 %. Les achats d’appareils de télévision voient leur taux d’accroissement diminuer de moitié de 26 à 13% en valeur, de 34 à 17% en volume. Les achats d’électrophones qui s’étaient accrus de 20%; l’année précédente ne s’accroissent plus que de 13 %. Seul résiste le marché des appareils de photo, stimulé par la présentation de nouveaux modèles.

L’équipement pour la seconde chaîne des postes de télévision existants explique l’accroissement très rapide des dépenses de réparation.

On notera également l’accélération présentée par les dépenses en maté­ riel de camping et de sports et l’accroissement continu de la dépense de jeux et jouets.

Si nous passons aux biens non durables liés à la culture et aux loisirs, les livres ralentissent légèrement leur progression au profit des revues et journaux ; les disques connaissent un net infléchissement puisque leurs dépenses qui s’étaient accrues de 31 % en 1963, n’augmentent plus que de 15% ; de même les dépenses de films pour les appareils de photo et de cinéma progressent sensiblement moins vite.

La désaffection pour le cinéma semble connaître un peu de répit en 1964, puisqu’à une baisse de 5% en 1963 fait suite une diminution plus réduite de 2%. Il faut noter que l’on assiste à une modification lente du comporte­ ment des spectateurs du fait de l’apparition de films exceptionnels (films sur grand écran). En 1964 le nombre de films en exploitation, pour la première fois, dépassait le niveau de 1951 : il est supérieur de 4,3 % par rapport à celui de 1963. L’augmentation de films en exploitation peut expliquer, en partie, le répit constaté.

Il n’est pas possible dans les statistiques actuelles d’isoler le théâtre des spectacles sportifs. Il est probable que le théâtre maintient tout juste ses positions et que seuls les spectacles sportifs sont à l’origine de l’augmenta­ tion de 3 % environ qui marque la fréquentation de l’ensemble. Notons que l’augmentation avait été de 8% l’année précédente. Les sommes dépensées en jeux de hasard, traditionnellement reprises comme consom­ mation par le C.R.E.D.O.C., augmentent à des taux défiant la prévision; cependant, la modération qui marque les comportements en 1964 ramène

l’augmentation du P.M.U. de 35% en 1963 à 24% l’année suivante. La consommation de tabacs et allumettes enregistre la conséquence de l’augmentation des prix survenue en 1964, ainsi que les effets de publi­ cations sur le pouvoir cancérigène du tabac. A la première de ces deux causes, on attribuera le passage d’un accroissement de la consommation en volume pour l’ensemble des tabacs de 3,4% à 0,5% ; mais la seconde, qui influe également sur ce dernier phénomène, se manifeste aussi par l’accroissement paradoxal de la consommation de cigares et de ciga­ rillos : 9% en 1963, Il % en 1964.

f) Autres consommations

Les dépenses d’hôtels, cafés, restaurants, semblent également mal résister à la conjugaison de plusieurs facteurs défavorables : le goût des vacances à l’étranger, l’insuffisance des équipements hôteliers, une hausse des prix exceptionnellement forte. Pour des dépenses nominales, donc pour des chiffres d’affaires, en accroissement sensiblement identique (environ 12% pendant les deux années), on note un ralentissement de la croissance du volume de service rendu, accroissement qui passe de 5 à 3,7%.

(14)

L’horlogerie continue de connaître une période favorable, mais au

taux d’accroissement exceptionnel de 18% en 1963, fait suite un taux plus modéré de 9% en 1964.

Les achats de bijouterie, objets d’art s’accroissent plus sagement à des taux modérés de 7 % en 1963 et 5 % en 1964 ; cependant, que la maro­

quinerie montre sa liaison étroite avec l’habillement en passant d’une

progression de 11 % en 1963 à une quasi stagnation (1,3%) en 1964. Dans les services divers (mal connus surtout parce que la part des ménages se discerne mal de celle des autres agents économiques) nous remarquons une accélération des dépenses d’assurances entraînée par un recours plus généralisé aux assurances «accidents». Ces dépenses, qui avaient augmenté de 24,4% en 1963, s’accroissent de 18% en valeur nominale en 1964. L’augmentation des tarifs, très forte en 1963, plus faible en 1964, masque une accélération des primes versées à tarif constant : elles passeraient, si l’appréciation des tarifs est exacte, de 7,7 à 13,5 %.

CONCLUSION

Après ce commentaire analytique, il paraît utile, pour conclure, de reprendre du champ. Le mot modération résume bien l’impression que laisse l’examen de la consommation pendant l’année 1964. En effet, la pause observée du début à la fin de l’année amplifie considérablement la simple décélération des revenus réels distribués.

Déjà, pendant l’année 1963, on avait noté une stabilisation de la consom­ mation alimentaire par tête : les ménages avaient donné priorité à l’habil­ lement, au chauffage, à l’équipement de leurs habitations. D’autre part, ils avaient été conduits, par la hausse des prix et les restrictions de crédit, à consacrer à la construction de logements neufs des sommes en très fort accroissement. En un sens, dès 1963, on peut parler d’austérité dans les affectations données aux revenus supplémentaires, bien que la consom­ mation se soit accrue plus rapidement que les ressources.

En 1964, un coup d’arrêt est aussi donné aux consommations non alimentaires. Or, les charges financières des ménages en matière de loge­ ment continuent de s’accélérer. Cette priorité donnée à l’investissement en logement est peut-être l’événement principal de l’année étudiée : elle accompagne et explique partiellement l’hésitation et la prudence dont les Français ont fait preuve en ce qui concerne leurs dépenses de consom­ mation.

(15)

TABLEAUX

Comme chaque année, le C.R.E.D.O.C. et l’I.N.S.E.E. ont procédé, en étroite collaboration, à l’estimation des dépenses des Français en 1963 et 1964. Les résultats obtenus font l’objet des tableaux suivants présentés dans une forme analogue à celle des années précédentes.

Les tableaux récapitulatifs traduisent une évolution de la consom­

mation par grande fonction, revue et corrigée par rapport aux premières estimations publiées dans Consommation 1965, n° I.

Les tableaux détaillés retracent « l’histoire de la consommation»

depuis 15 ans. En effet, leur rigoureuse comparabilité d’une année par rapport à Tautre confère aux séries temporelles ainsi élaborées un très grand intérêt et en font une indispensable base à toute analyse économique. Le lecteur devra porter une attention particulière aux taux d’accroisse­

ment annuels moyens par tête en volume, qui expriment le plus

fidèlement la tendance constatée au cours de la période 1950-1963. La consommation en volume ou « consommation réelle» est calculée à prix constants, donc élimine les variations des prix et reflète deux phénomènes pour chaque bien consommé :

— l’évolution des quantités physiques, — l’évolution de la qualité.

Les taux d’accroissement ont été calculés à partir de l’ajustement d’une droite en coordonnées semi-logarithmiques par la méthode des moindres carrés.

Les tableaux en quantités sont conçus dans un esprit un peu différent car ils répondent moins au souci d’identité dans les méthodes d’évaluation d’une année par rapport à la précédente, qu’à celui de saisir la réalité aussi exactement que possible. Aussi, les séries en quantités ne sont-elles pas, pour certains produits, parfaitement comparables aux séries en valeur. Par ailleurs, de nouvelles sources d’information ou des méthodes d évaluation plus rigoureuses, ont permis d’apporter des modifications valables aux chiffres précédemment publiés. On pourra se reporter avec profit au tableau donnant ces modifications publié page 48 qui contient, en outre, des précisions utiles sur la définition [de chacun des postes considérés.

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Consommation intérieur Évaluations en francs courants

1950 1951 1952 1953 1954 1955

1. ALIMENTATION ET BOISSONS

II. Produits à base de céréales... 4 181 5 183 5 963 5 994 6 025 6 117 12. Légumes ... 2 698 2 656 3 218 3 423 3 611 3 658 13. Fruits... 1 466 1 792 2 089 2 100 2 340 2 487 14. Viandes... 6 710 8 601 10 066 10 694 Il 423 12 203 15. Volailles, œufs, poissons... 3 571 4 345 4 896 4 984 5 000 5 310 16. Lait et fromages... 3 001 3 204 3 443 3 632 3 770 3 724 17. Corps gras... 2 889 3 569 3 430 3 952 3 651 3 736 18. Autres produits alimentaires ... 1 856 2 144 2 381 2 493 2 581 2 675 19. Boissons... 6 456 6 787 7 766 7 879 8 471 8 969 TOTAL ALIMENTATION ET BOISSONS... 32 828 38 281 43 252 45 156 46 872 48 879 2. Habillement ... 10 006 13 076 13 835 14 020 14 261 15 220 3. Habitation... 8 941 Il 910 13 650 14 234 15 665 17 375 4. Hygiène et soins... 3 949 5 104 6 346 7 074 7 737 8510 5. Transports et communications... 3 587 4 856 6 130 6 630 7 183 8015 6. Culture, loisirs, distractions... 4 355 5 430 6 427 6 982 7 461 8 208 7. Hôtels, cafés, restaurants )

(... 3 366 4 466 5 393 5913 6 193 6 770

8. Consommations diverses )

TOTAL DES CONSOMMATIONS

NON ALIMENTAIRES ... 34 204 44 842 51 781 54 853 58 500 64 098

TOTAL ... 67 032 83 123 95 033 100 009 105 372 1 12 977

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ale des particuliers Millions de francs 1956 1957 1958 1959 I960 1961 1962 1963 1964 6418 6 573 7 327 7 742 8 239 8 925 9 680 10 569 Il 134 4 298 4 558 5 518 5 528 5 578 5 571 7 063 7 027 6 573 2 822 3 304 3 593 3 685 3 931 4 432 4 888 5 241 5 688 13 664 14 593 16 894 18 180 19 921 21 950 24 003 26 838 29 293 5 600 5 995 6 655 6 844 7 342 7 700 8 381 9 272 9 296 4 207 4 397 5 052 5 476 5 986 6 257 6 898 7 643 8 164 4 074 4 121 4612 5 045 5 199 5 373 5 700 6 218 6 577 2 901 3 082 3 345 3 605 3 856 4 067 4 449 4 878 5 123 9 604 10 942 14013 14510 15 310 16 135 17 426 18 857 20 570 53 588 57 565 67 009 70 615 75 362 80410 88 488 96 543 102418 16 584 18715 19 230 20 276 22 528 24 488 27 052 30 855 32 405 20 351 23 599 25 905 28 270 30 746 33 664 38 243 43 678 47 029 9 591 Il 224 13 016 14 203 16 233 18 159 20 569 23 948 28 030 8 898 10051 Il 668 12 764 14 234 16 084 18 439 20 798 22 690 9 240 10 924 12 242 13 556 15 058 16 537 18 433 20 682 22 708 7 396 8 157 9 MO 10012 Il 121 12 208 13 448 15 316 17 186 72 060 82 670 91 171 99 081 109 920 121 140 136 184 155 277 170 048 125 648 140 235 158 180 169 696 185 282 201 550 224 672 251 820 272 466

17

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Consommation intérie Évaluations en francs courants

1950 1951 1952 1953 1954 1955

I. ALIMENTATION ET BOISSONS II. Produits à base de céréales... 12. Légumes ... 13. Fruits ... 14. Viandes... 15. Volailles, œufs, poissons... 16. Lait et fromages... 17. Corps gras... 18. Autres produits alimentaires... 19. Boissons... ENSEMBLE ALIMENTATION ET BOISSONS... 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 124,0 98,4 122,2 128,2 121.7 106.8 123.5 115.5 105,1 116.6 142.6 119.3 142,5 150,0 137,1 1 14,7 118.7 128.3 120.3 131.8 143.4 126,9 143,2 159.4 139.6 121,0 136,8 134.6 122,0 137.6 144.1 133.8 159.6 170.2 140,0 125.6 126,4 139.1 131.2 142.8 146.3 135.6 169.6 181.9 148.7 124.1 129.3 144.1 138.9 148.9 2. Habillement ... 100,0 130,7 138,3 140,1 142,5 152,1 3. Habitation... 100,0 133,2 152,7 159,2 175,2 194,3 4. Hygiène et soins... 100,0 129,2 160,7 179,1 195,9 215,5 5. Transports et communications... 100,0 135,4 170,9 184,8 200,3 223,4 6. Culture, loisirs, distractions... 100,0 124,7 147,6 160,3 171,3 188,5 7. Hôtels, cafés, restaurants \

100,0 132,7 160,2 175,7 184,0 201,1

8. Consommations diverses )

ENSEMBLE DES CONSOMMATIONS

NON ALIMENTAIRES ... 100,0 131,1 151,4 160,4 171,0 187,4

ENSEMBLE DES CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES ET NON ALIMEN­

TAIRES ... 100,0 124,0 141,8 149,2 157,2 168,5

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tale des particuliers Indices base 100 en 1950 1956 1957 1958 1959 I960 1961 1962 1963 1964 153,5 157,2 175,2 185,2 197,1 213,5 231,5 252,8 266,3 159,3 168,9 204,5 204,9 206,7 206,5 261,8 260,5 243,6 192,5 225,4 245,1 251,4 268,1 302,3 333,4 357,5 388,0 203,6 217,5 251,8 270,9 296,9 327,1 357,7 400,0 436,6 156,8 167,9 186,4 191,7 205,6 215,6 234,7 259,6 260,3 140,2 146,5 168,3 182,5 199,5 208,5 229,9 254,7 272,0 141,0 142,6 159,6 174,6 180,0 186,0 197,3 215,2 227,7 156,3 166,1 180,2 194,2 207,8 219,1 239,7 262,8 276,0 148,8 169,5 217,1 224,8 237,1 249,9 269,9 292,1 318,6 163,2 175,4 204,1 215,1 229,6 244,9 269,6 294,1 312,0 165,7 187,0 192,2 202,6 225,1 244,7 270,4 308,4 323,9 227,6 263,9 289,7 316,2 343,9 376,5 427,7 488,5 526,0 242,9 284,2 329,6 359,7 411,1 459,8 520,9 606,4 709,8 248,1 280,2 325,3 355,8 396,8 448,4 514,1 579,8 632,6 212,2 250,8 281,1 311,3 345,8 379,7 423,3 474,9 521,4 219,7 242,3 270,6 297,4 330,4 362,7 399,5 455,0 510,6 210,7 241,7 266,6 289,7 321,4 354,2 398,2 454,0 497,2 187,4 209,2 236,0 253,2 276,4 300,7 335,2 375,7 406,5

19

(20)

Consommation intérieu Évaluations en francs courants

1950 1951 1952 1953 1954 1955

1. ALIMENTATION ET BOISSONS

II. Produits à base de céréales... 6,2 6,2 6,3 6,0 5,7 5,4

12. Légumes ... 4,0 3,2 3,4 3,4 3,4 3,2 13. Fruits... 2,2 2,2 2,2 2,1 2,2 2,2 14. Viandes... 10,0 10,3 10,6 10,7 10,9 10,8

15. Volailles, œufs, poissons... 5,3 5,2 5,1 5,0 4,8 4,7

16. Lait et fromages... 4,5 3,9 3,6 3,6 3,6 3,3 17. Corps gras... 4,3 4,3 3,6 4,0 3,5 3,3

18. Autres produits alimentaires... 2,8 2,6 2,5 2,5 2,4 2,4

19. Boissons... 9,7 8,2 8,2 7,9 8,0 7,9 TOTAL ALIMENTATION ET BOISSONS... 49,0 46,1 45,5 45,2 44,5 43,2 2. Habillement... 14,9 15,8 14,5 14,0 13,5 13,5 3. Habitation... 13,3 14,3 14,4 14,2 14,9 15,4 4. Hygiène et soins... 5,9 6,1 6,7 7,1 7,3 7,5 5. Transports et communications... 5,4 5,8 6,4 6,6 6,8 7,1

6. Culture, loisirs, distractions... 6,5 6,5 6,8 7,0 7,1 7,3

7. Hôtels, cafés, restaurants )

( ... 5,0 5,4 5,7 5,9 5,9 6,0

8. Consommations diverses )

TOTAL DES CONSOMMATIONS

NON ALIMENTAIRES... 51,0 53,9 54,5 54,8 55,5 56,8

TOTAL ... 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

(21)

«taie des particuliers Coefficients budgétaires 1956 1957 1958 1959 I960 1961 1962 1963 1964 5,1 4,7 4,6 4,6 4,4 4,4 4,3 4,2 4,1 3,4 3,2 3,5 3,3 3,0 2,8 3,1 2,8 2,4 2,2 2,4 2,3 2,2 2,1 2,2 2,2 2,1 2,1 10,9 10,4 10,7 10,7 10,8 10,9 10,7 10,7 10,8 4,5 4,3 4,2 4,0 4,0 3,8 3,7 3,7 3,4 3,4 3,1 3,2 3,2 3,2 3,1 3,1 3,0 3,0 3,2 2,9 2,9 3,0 2,8 2,7 2,5 2,5 2,4 2,3 2,2 2,1 2,1 2,1 2,0 2,0 1,9 1,9 7,6 7,8 8,9 8,5 8,3 8,0 7,8 7,4 7,5 42,6 41,0 42,4 41,6 40,7 39,9 39,4 38,3 37,6 13,2 13,4 12,1 11,9 12,1 12,1 12,0 12,3 11,9 16,2 16,8 16,4 16,7 16,6 16,7 17,0 17,3 17,3 7,6 8,0 8,2 8,4 8,8 9,0 9,2 9,5 10,3 7,1 7,2 7,4 7,5 7,7 8,0 8,2 8,3 8,3 7,4 7,8 7,7 8,0 8,1 8,2 8,2 8,2 8,3 5,9 5,8 5,8 5,9 6,0 6,1 6,0 6,1 6,3 57,4 59,0 57,6 58,4 59,3 60,1 60,6 61,7 62,4 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 1 1 100,0 ! 100,0 100,0 100,0

21

(22)

Consommation intérieur Évaluations en francs constants (prix de 1956)

1950 1951 1952 1953 1954 1955

1. ALIMENTATION ET BOISSONS

II. Produits à base de céréales... 5 347 5712 5 686 5 937 6 064 6 082 12. Légumes ... 3 777 3 662 3 785 3 944 4 130 4 307 13. Fruits... 2 288 2 483 2 694 2813 2814 3 021 14. Viandes... 9 558 9 537 10 546 Il 573 12 347 12817 15. Volailles, œufs, poissons... 4 705 4 942 5015 5 182 5 198 5 439 16. Lait et fromages... 3 438 3 492 3 449 3 727 3 997 3913 17. Corps gras... 3 244 3 465 3219 3 756 3 807 3 825 18. Autres produits alimentaires... 2 174 7 2QQ 7 193 1 344 7 47| 2 551 19. Boissons... 8 187 8 701 8 907 9010 9 130 9 445 TOTAL ALIMENTATION ET BOISSONS ... 42718 44 194 45 494 48 286 49 958 51 400 2. Habillement... 12 220 13 361 13 461 13 986 14 408 15 407 3. Habitation... 14 966 15 847 16 116 16 530 17 340 18 642 4. Hygiène et soins... 5 745 6 333 6 859 7 529 8 159 8 764 5. Transports et communications... 5 286 6 046 6 559 6 880 7 324 8 204 6. Culture, loisirs, distractions... 6 275 671 1 6 846 7418 7 815 8 539 7. Hôtels, cafés, restaurants 1

... 4 845 5 688 6 268 6 539 6 597 6914

8. Consommations diverses )

TOTAL DES CONSOMMATIONS

NON ALIMENTAIRES ... 49 337 53 986 56 109 58 882 61 643 66 470

(23)

Kale des particuliers Millions de Francs 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 6418 6 511 6 595 6 575 6 692 6 863 7 177 7 328 7 444 4 298 4 637 4 793 4 664 4 839 4 908 5 098 5210 5 265 2 822 3 209 3 237 3 388 3 620 3 776 3 953 4 136 4 430 13 664 13 940 13 671 14 489 15 175 15 744 16 628 16 980 17214 5 600 5 680 5 896 6 132 6 287 6 547 6 777 6 964 7 160 4 207 4 363 4611 4 460 4 599 4 771 4 974 5 126 5 358 4 074 4 175 4 390 4 381 4 547 4 653 4 794 4 926 5 109 2 901 3 031 2 937 2 958 3 105 3 326 3 557 3 761 3 842 9 604 9 929 9 533 9 783 10 136 10 563 Il 029 Il 669 12 406 53 588 55 475 55 663 56 830 59 000 61 151 63 987 66 100 68 228 16 584 17 991 17 324 17 457 18 605 19 706 21 252 23 388 23 845 20 351 21 886 21 843 22 465 23 558 24 720 26 955 29 327 30 477 9 587 10 716 1 1 391 ! 1 81 1 12612 13 797 15 065 16 559 18 269 8 898 9316 9 780 9 937 10 847 12 030 13 632 15 078 16 219 9 240 10219 10 248 10 299 Il 176 12 127 12 967 14 112 15010 7 396 7 721 7 467 7 503 7 920 8 334 8 809 9 315 9 706 72 056 77 849 78 053 79 472 84718 90 714 98 680 107 779 113 524 125 644 133 324 133 716 136 302 143 718 151 865 162 667 173 879 181 754

23

(24)

Consommation intérieu-É valuations en francs constants (prix de 1956)

1950 1951 1952 1953 1954 1955

1. ALIMENTATION ET BOISSONS

II. Produits à base de céréales... 100,0 106,8 106,3 111,0 113,4 113,7 12. Légumes ... 100,0 97,0 100,2 104,4 109,3 114,0 13. Fruits... 100,0 108,5 1 17,7 122,9 123,0 132,0 14. Viandes... 100,0 99,8 1 10,3 121,1 129,2 134,1 15. Volailles, œufs, poissons... 100,0 105,0 106,6 110,1 110,5 115,6 16. Lait et fromages... 100,0 101,6 100,3 108,4 116,3 113,8 17. Corps gras... 100,0 106,8 99,2 1 15,8 1 17,4 117,9 18. Autres produits alimentaires... 100,0 101,2 100,9 107,8 1 13,7 117,3 19. Boissons... 100,0 106,3 108,8 110,1 111,5 115,4 ENSEMBLE ALIMENTATION ET BOISSONS... 100,0 103,5 106,5 113,0 1 16,9 120,3 2. Habillement ... 100,0 109,3 110,2 1 14,5 1 17,9 126,1 3. Habitation... 100,0 105,9 107,7 1 10,5 1 15,9 124,6 4. Hygiène et soins... 100,0 1 10,2 1 19,4 131,1 142,0 152,5 5. Transports et communications... 100,0 114,4 124,1 130,2 138,6 155,2 6. Culture, loisirs, distractions... 100,0 106,9 109,1 1 18,2 124,5 136,1 7. Hôtels, cafés, restaurants )

( 100,0 117,4 129,4 135,0 136,2 142,7

8. Consommations diverses ) ENSEMBLE DES CONSOMMATIONS

NON ALIMENTAIRES ... !00,0 109,4 113,7 1 19,3 124,9 134,7

ENSEMBLE DES CONSOMMATIONS NON ALIMENTAIRES ET ALI­ MENTAIRES ...

1 1

100,0 106,7 1 10,4 1 16,4 121,2 128,0

(25)

itale des particuliers Indices base 100 en 1950 1 ' 1956 I 1957 1958 1959 I960 1961 1962 1963 1964 120,0 121,8 123,3 123,0 125,2 128,4 134,2 137,0 139,2 113,8 122,8 126,9 123,5 128,1 129,9 135,0 137,9 139,4 123,3 140,3 141,5 148,1 158,2 165,0 172,8 180,8 193,6 143,0 1 145,8 143,0 151,6 158,8 164,7 174,0 177,7 180,1 J 119,0 120,7 125,3 130,3 133,6 139,1 144,0 148,0 152,2 122,4 126,9 134,1 129,7 133,8 138,8 144,7 149,1 155,8 125,6 128,7 135,3 135,0 140,2 143,4 147,8 151,8 157,5 133,4 139,4 135,1 136,1 142,8 153,0 163,6 173,0 176,7 117,3 121,3 116,4 119,5 123,8 129,0 134,7 142,5 151,5 125,4 129,9 130,3 133,0 138,1 143,2 149,8 154,7 159,7 135,7 147,2 141,8 142,9 152,3 161,3 173,9 191,4 195,1 136,0 146,2 146,0 150,1 157,4 165,2 180,1 196,0 203,6 166,9 186,5 198,3 205,6 219,5 240,2 262,2 288,2 318,0 168,3 176,2 185,0 188,0 205,2 227,6 257,9 285,2 306,8 147,3 162,9 163,3 164,1 178,1 193,3 206,6 224,9 239,2 152,7 159,4 154,1 154,9 163,5 172,0 181,8 192,3 200,3 146,0 157,8 158,2 161,1 171,7 183,9 200,0 218,5 230,1 136,5 144,8 145,3 148,1 156,1 165,0 176,7 188,9 197,4

25

(26)

Consommation intérieun

Évaluations en francs constants (prix de 1956)

1950 1951 1952 1953 1954 1955

1. ALIMENTATION ET BOISSONS

II. Produits à base de céréales... 5,8 5,8 5,6 5,6 5,4 5,2

12. Légumes ... 4,1 3,7 3,7 3,7 3,7 3,6 13. Fruits... 2,5 2,5 2,6 2,6 2,5 2,6 14. Viandes... 10,4 9,8 10,4 10,8 11,1 10,9

15. Volailles, œufs, poissons... 5,1 5,0 4,9 4,8 4,7 4,6

16. Lait et fromages... 3,7 3,6 3,4 3,5 3,6 3,3 17. Corps gras... 3,5 3,5 3,2 3,5 3,4 3,2

18. Autres produits alimentaires... 2,4 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2

19. Boissons... 8,9 8,9 8,8 8,4 8,2 8,0 TOTAL ALIMENTATION ET BOISSONS ... 46,4 45,0 44,8 45,1 44,8 43,6 13,3 13,6 13,2 13,1 12,9 13,1 3. Habitation... 16,3 16,1 15,9 15,4 15,5 15,8 4. Hygiène et soins... 6,2 6,5 6,7 7,0 7,3 7,4 5. Transports et communications... 5,7 6,2 6,5 6,4 6,6 7,0

6. Culture, loisirs, distractions... 6,8 6,8 6,7 6,9 7,0 7,2

7. Hôtels, cafés, restaurants )

!... 5,3 5,8 6,2 6,1 5,9 5,9

8. Consommations diverses )

TOTAL DES CONSOMMATIONS

NON ALIMENTAIRES ... 53,6 55,0 55,2 54,9 55,2 56,4

(27)

ale des particuliers Coefficients budgétaires 1956 1957 1958 1959 I960 1961 1962 1963 1964 5,1 4,9 4,9 4,8 4,7 4,5 4,4 4,2 4,1 3,4 3,4 3,6 3,4 3,4 3,2 3,1 3,0 2,9 2,2 2,4 2,4 2,5 2,4 2,5 2,4 2,4 2,4 10,9 10,5 10,2 10,6 10,5 10,4 10,2 9,8 9,5 4,5 4,3 4,4 4,5 4,4 4,3 4,2 4,0 3,9 3,4 3,3 3,5 3,3 3,2 3,1 3,1 2,9 3,0 3,2 3,1 3,3 3,2 3,2 3,1 2,9 2,8 2,8 2,3 2,3 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,1 7,7 7,4 7,1 7,2 7,1 7,0 6,8 6,7 6,8 42,7 41,6 41,6 41,7 41,1 40,3 39,3 38,0 37,5 13,2 13,5 13,0 12,8 12,9 12,9 13,1 13,5 13,1 16,2 16,4 16,3 16,5 16,4 16,3 16,5 16,8 16,8 7,6 8,0 8,5 8,7 8,8 9,1 9,3 9,5 10,1 7,1 7,0 7,3 7,3 7,5 7,9 8,4 8,7 8,9 7,3 7,7 7,7 7,5 7,8 8,0 8,0 8,1 8,3 5,9 5,8 5,6 5,5 5,5 5,5 5,4 5,4 5,3 57,3 58,4 58,4 58,3 58,9 59,7 60,7 62,0 62,5 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

(28)

Indices des prix de la consommât'

1950 1951 1952 1953 1954 1955

I. ALIMENTATION ET BOISSONS II. Produits à base de céréales... 12. Légumes ... 13. Fruits... 14. Viandes... 15. Volailles, œufs, poissons... 16. Lait et fromages... 17. Corps gras... 18. Autres produits alimentaires... 19. Boissons... ENSEMBLE ALIMENTATION ET BOISSONS... 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 116,1 101.4 112,6 128.5 115,9 105.1 1 15,6 114.1 98,9 112,7 134.1 1 19,1 121.1 136,0 128,6 114,4 119.7 127,2 110,6 123.8 129,2 121,6 116.5 131.6 126,8 11 1,6 118,1 124,9 110,8 121,8 127.1 122,4 129,8 131.7 126.7 108,0 107.7 122,3 117.7 122.2 128,7 118,9 128.5 135.6 128.6 109,1 109.7 122.8 120,4 123,8 2. Habillement... 100,0 119,6 125,5 122,4 120,9 120,6 3. Habitation... 100,0 125,8 141,8 144,1 151,2 155,9 4. Hygiène et soins... 100,0 1 17,2 134,6 136,6 138,0 141,3 5. Transports et communications... 100,0 1 18,4 137,7 141,9 144,5 143,9 6. Culture, loisirs, distractions... 100,0 1 16,7 135,3 135,6 137,6 138,5 7. Hôtels, cafés, restaurants \

100,0 113,0 123,8 130,1 135,1 140,9

8. Consommations diverses )

ENSEMBLE DES CONSOMMATIONS

NON ALIMENTAIRES ... 100,0 119,8 133,2 134,5 136,9 139,1

ENSEMBLE DES CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES ET NON ALI­

(29)

■érieure totale des particuliers Indices base 100 en 1950 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 127,9 129,1 142,1 150,6 157,4 166,3 172,5 184,5 191,3 140,0 137,5 161,2 165,9 161,4 159,0 193,9 188,9 174,7 156,1 160,7 173,2 169,8 169,5 183,2 192,9 197,7 200,4 142,4 149,2 176,1 178,7 187,0 198,6 205,6 225,1 242,4 131,8 139,1 148,8 147,1 153,9 155,0 163,0 175,4 171,0 114,5 115,4 125,5 140,7 149,1 150,2 158,9 170,8 174,6 112,3 110,8 1 18,0 129,3 128,4 129,7 133,5 141,8 144,6 117,2 119,2 133,4 142,7 145,5 143,2 146,5 151,9 156,2 126,9 139,7 186,5 188,1 191,5 193,7 200,4 205,0 210,3 130,1 135,0 156,6 161,7 166,3 171,0 180,0 190,1 195,4 122,1 127,0 135,5 141,8 147,8 151,7 155,5 161,1 166,0 167,4 180,5 198,4 210,7 218,5 227,9 237,5 249,2 258,3 145,5 152,4 166,2 175,0 187,3 191,4 198,7 210,4 223,2 147,4 159,0 175,8 189,3 193,4 197,0 199,3 203,3 206,1 144,1 154,0 172,1 189,7 194,2 196,4 204,9 21 1,2 218,0 143,9 152,0 175,6 192,0 202,1 210,9 219,7 236,6 254,9 144,3 153,2 168,5 179,8 187,2 192,6 199,1 207,8 216,1 137,3 144,5 162,4 171,0 177,1 182,2 189,7 198,9 205,9

29

(30)

La consommation de 1962 à 1964

INDICES TAUX D’ACCROISSEMENT ANNUELS

ÉVALUATIONS Base 1950 = 100 (%)

Millions de F

Valeur Prix Volume Valeur Prix

Vol urne

global par tête

1962 1963 1962 1963 1962 1963 1963 1950

1963 1964 1963 1964 1963 1964 1963 1964 à à à à à à à à

1963 1964 1963 1964 1963 1964 1964 1963

1. ALIMENTATION ET BOIS-SONS

II. PRODUITS A BASE DE CÉRÉALES Pain :

Achats... 4 930 5 042 197,5 202,0 184,9 190,4 106,8 106,1 + 7,8 + 2,3 + 8,2 + 3,0 — 0,4 — 0,7 — 2,0 — 0,5 Autoconsommation... 262 257 136,1 133,7 221,0 227,4 61,6 58,8 + 2,3 — 1,7 + 7,7 + 2,9 — 5,0 — 4,5 — 5,7 — 4,6 Biscottes, biscuits, pain d’épices .... 1 349 1 452 281,6 303,1 148,3 151,4 189,9 200,2 + 9,4 + 7,6 + 4,8 + 2,1 4- 4,4 + 5,4 4- 4,0 4- 3,5 Farines, semoules, maïzena, couscous 318 365 363,9 417,8 155,2 158,5 234,5 263,6 + 13,5 + 14,8 + 2,7 + 2,1 4- 10,5 4- 12,4 4- 10,9 4- 5,1 Riz... 219 207 225,3 213,3 148,1 143,8 152,1 148,3 + 10,7 — 5,3 — 0,7 — 2,9 4- 11,5 — 2,5 — 3,8 4- 2,6 Pâtes alimentaires... 727 715 201,6 198,2 151,1 150,0 133,4 132,1 + 2,1 — 1,7 + 3,2 — 0,7 — 1,1 — 1,0 — 2,3 + 1,9 Pâtisserie ... 2 764 3 096 593,1 664,1 225,0 242,3 263,6 274,1 + 14,0 + 12,0 + 7,5 + 7,7 4- 6,0 4- 4,0 4- 2,7 4- 5,1 TOTAL... 10 569 Il 134 252,8 266,3 184,5 191,3 137,0 139,2 + 9,2 + 5,3 4- 7,0 + 3,7 4- 2,1 4- 1,6 4- 0,3 + 1,2 12. LÉGUMES. Légumes frais : Achats... 4 105 3 825 389,2 362,5 252,4 234,2 154,2 154,8 + 4,9 — 6,8 + 4,9 — 7,2 4- 0,4 — 0,9 4- 3,0 Autoconsommation... 566 505 236,2 210,8 255,4 230,1 92,5 91,6 + 3,2 — 10,8 + 4,2 — 9,9 — 1,0 — 1,0 — 2,3 — 1,5 Légumes secs : Achats... 290 252 238,4 207,6 220,7 217,6 108,0 95,4 + 35,7 — 12,9 + 21,2 — 1,4 + 12,0 — 11,7 — 12,8 — 1,4 Autoconsommation... 80 55 158,2 109,7 181,0 130,7 87,4 83,9 + 23,6 — 30,7 + 21,2 — 27,8 4- 2,0 — 4,0 — 5,2 — 2,2 Pommes de terre : Achats... 1 063 943 121,7 107,9 107,7 94,0 113,0 1 14,8 — 20,6 — 11,3 — 24,0 — 12,7 + 4,5 4- 1,6 4- 0,3 4- 0,2 Autoconsommation... 231 198 131,1 112,1 152,8 136,1 85,8 82,4 — 38,7 — 14,5 — 39,9 — 10,9 4- 2,0 — 4,0— 5,2 — 2,5 Conserves de légumes... 692 795 380,0 436,6 151,7 158,4 250,5 275,6 + 14,2 + 14,8 + 3,8 + 4,4 4- 10,0 4- 10,0 4- 8,6 4- 6,3

(31)

13. FRUITS Fruits frais :

Agrumes... 1 224 1 291 325,7 343,7 206,0 174,3 158,1 197,2 + 15,4 + 5,5 + 16,4 — 15,4 — 0,9 + 24,7 + 23,1 + 1,7 Bananes ... 587 544 304,6 282,4 177,7 168,3 171,4 167,8 + 2,9 — 7,3 + 8,3 — 5,3 — 5,0 — 2,1 — 3,4 + 3,2 Autres fruits frais :

Achats... 2 269 2 582 446,8 508,5 209,0 233,7 213,8 217,6 + 2,9 + 13,8 — 6,5 + 11,8 + 10,1 + 1,8 + 0,5 + 4,6 Autoconsommation... 140 144 148,9 153,4 141,7 147,5 105,1 104,0 — 6,2 + 3,1 — 9,8 + 4,1 + 4,0 — 1,0 — 2,3 — 2,1 Ensemble fruits frais... 4 220 4 561 360,4 389,5 197,4 199,6 182,6 195,1 + 5,9 + 8,1 + 1,4 + U + 4,5 + 6,8 + 5,4 + 3,1 Fruits secs et séchés... 307 340 388,1 430,0 215,6 236,5 180,0 181,8 + 3,4 + 10,8 + 6,3 + 9,7 — 2,7 + 1,0 — 0,3 + 2,2 Conserves de fruits et confitures .... 714 787 330,3 364,0 195,1 193,7 169,3 187,9 + 17,8 + 10,2 + 7,8 — 0,7 + 9,3 + 11,0 + 9,6 + 4,4 TOTAL ... 5 241 5 688 357,5 388,0 197,7 200,4 180,8 193,6 + 7,2 + 8,5 + 2,5 + 1,4 + 4,6 + 7,1 + 5,7 + 3,2 14. VIANDES Bœuf... 8 771 9 421 436,6 468,9 248,5 266,6 175,7 175,9 + 12,4 + 7,4 + 8,1 + 7,3 + 4,0 + 0,1 _ 1,2 + 2,9 Veau... 4 149 4518 372,3 405,5 258,9 296,4 143,8 136,8 + 15,3 + 8,9 + 13,3 + 14,5 + 1,8 — 4,9 — 6,1 + 2,1 Mouton, agneau... 1 302 1 452 334,1 372,6 274,1 287,5 121,9 129,6 + 6,0 + 11,5 + 13,0 + 4,9 — 6,2 + 6,3 + 4,9 + 0,6 Cheval... 648 745 407,2 467,7 238,8 258,1 170,5 181,2 + 1 1,0 + 14,9 + 7,1 + 8,1 + 3,6 + 6,3 + 4,9 + 2,9 Porc frais : Achats... 2 424 2 742 563,3 637,2 252,7 276,2 222,9 230,7 + 13,9 + 13,1 + 13,3 + 9,3 + 0,5 + 3,5 + 2,2 + 5,5 Autoconsommation... 893 800 156,5 140,1 196,3 185,1 79,7 75,7 + 20,7 — 10,4 + 28,5 — 5,7 — 6,1 — 5,0 — 6,2 — 2,6

Total (viandes de boucherie et

porc frais)... 18 187 19 678 389,4 421,4 247,7 268,4 157,2 157,0 + 13,1 + 8,2 + 11,3 + 8,4 + 1,6 — 0,1 — 1,4 + 2,4 Jambon... 2 539 2 783 442,9 485,3 183,7 191,0 241,1 254,1 + 12,0 + 9,6 + 4,6 + 4,0 + 7,1 + 5,4 + 4,0 + 5,8 Charcuterie, plats cuisinés et

con-serves de viande... 5 548 6214 423,9 475,0 183,2 197,9 231,4 240,0 4- 8,1 + 12,0 + 6,6 + 8,0 + 1,4 + 3,7 + 2,4 + 6,2 Triperie, abats... 564 618 356,7 390,7 221,7 242,5 160,9 161,1 + 7,7 + 9,5 + 5,3 + 9,4 + 2,3 + 0,1 — 1,2 + 2,5 TOTAL ... 26 838 29 293 400,0 436,6 225,1 242,4 177,7 180,1 + 11,8 + 9,1 + 9,5 + 7,7 + 2,1 + 1,4 + 0,1 + 3,5

(32)

La consommation de 1962 à 1964

ÉVALUATIONS

INDICES Base 1950 = 100

TAUX D’ACCROISSEMENT ANNUELS (%)

Millions de F Valeur

Prix Vol urne Valeur Prix

Vol urne

globa par tête

1962 1963 1962 1963 1962 1963 1963 1950

1963 1964 1963 1964 1963 1964 1963 1964 à à à à à à à à

1963 1 964 1963 1964 1 963 1964 1964 1963 1. ALIMENTATION

ET BOISSONS (suite) IS. VOLAILLES, ŒUFS, POISSONS Volailles, lapins, gibiers :

Achats... 2216 2 389 255,8 275,9 141,9 145,2 180,3 190,0 + 12,7 + 7,8 + 5,4 + 2,3 + 6,9 + 5,4 + 4,0 + 3,7 Autoconsommation... 1 192 1 208 169,4 171,7 146,7 150,2 115,5 114,3 + 0,4 + 1,4 + 2,6 + 2,4 2,1 1,0 2,3 + 0,3 Œufs :

Achats... 1 553 1 335 276,9 237,9 188,1 158,0 147,2 150,6 + 20,5 _ 14,1 + 17,3

_

16,0 + 2,7 + 2,3 + 1,0 4-2,1 Autoconsommation... 560 404 212,1 152,9 185,7 135,2 114,2 113,1 + 14,1 — 27,9 + 16,4 _ 27,2 2,0 1,0 2,3 4- 0,1 Poissons, crustacés, coquillages .... 2 925 3 129 350,2 374,5 248,0 251,2 14!,2 149,1 + 8,1 + 7,0 + 8,4 + 1,3

_

0,3 + 5,6 + 4,2 + 1.6 Conserves de poisson... 826 831 242,9 244,3 122,6 124,2 198,1 196,7 + 11,5 + 0,6 + IJ + 1,3 + 10,3 0,7 2,0 + 3,4 TOTAL ... 9 272 9 296 259,6 260,3 175,4 171,0 148,0 152,2 + 10,6 + 0,3 + 7,6 — 2,5 + 2,8 + 2,84- 1,5 4- 2,0

(33)

16. LAIT ET FROMAGES Lait frais :

Achats... Autoconsommafion... Laits condensé et en poudre ... Fromages : Achats... Autoconsommation... TOTAL ... 2418 438 405 4 252 130 7 643 2416 440 495 4 683 130 8 164 217,9 141.1 323,3 307.2 186,0 254,7 217,6 141,5 394,8 338.3 185.4 272,0 175,2 158,9 140,4 172,0 195.8 170.8 174.1 162,7 141.2 178,9 199,1 174,6 124,4 88,8 230,3 178,6 95,0 149,1 125,0 87,0 279,6 189.1 93.1 155,8 + 9,8 + 5,4 + 11,0 + 12,1 + 7,8 + 10,8 — 0,1 + 0,4 + 22,1 + 10,1 — 0,3 + 6,8 + 6,3 + 7,5 + 2,8 + 8,8 + 10,0 + 7,5 — 0,6 + 2,4 + 0,6 + 4,0 + 1,7 + 2,2 + 3,3 — 2,0 + 8,0 + 3,0 — 2,0 + 3,0 + 0,5 — 2,0 + 21,4 + 5,9 — 2,0 + 4,5 — 0,8 — 3,3 + 19,8 + 4,5 — 3,3 + 3,1 + 0,6 — 1,8 + 5,7 + 3,8 - M + 2,3 17. CORPS GRAS Beurre : Achats... Autoconsommation... Crème fraîche... Huiles... Margarine, autres graisses végétales Saindoux et graisses animales...

TOTAL ... 3 908 593 208 1 122 298 89 6218 4 158 578 218 1 210 315 98 6 577 246.6 149.7 270.1 175,0 263.7 116,5 215.2 262,4 146,0 283,1 188,9 278,3 128.7 227.7 155,9 157.6 148.1 106.6 116.1 139,0 141,8 159,6 158.4 152,2 107.5 119,0 155,0 144.6 158.2 95.0 182,4 164.2 227,1 83.8 151.8 164.4 92,2 186,0 175,7 233,9 83,0 157.5 + 10,5 + 9,5 + 7,2 + 4,9 + 4,7 + 9,1 + 6,4 — 2,5 + 4,9 + 7,9 + 5,6 + 10,4 + 5,8 + 6,4 + M,7 + 4,3 + 4,4 + 0,9 + 4,7 + 6,2 + 2,4 + 0,5 + 2,8 + 0,8 + 2,5 + 11,5 + 2,0 + 3,9 — 2,0 — 4,1 + 2,7 + 4,0 + 2,7 + 3,9 - 3,0 + 2,0 + 7,0 + 3,0 — 1,0 + 3,8 + 2,6 - 4,3 + 0,7 + 5,6 + 1.7 — 2,3 + 2,5 + 2,4 - M + 3,9 + 3,7 + 5,7 -2,9 + 2,3 18. AUTRES PRODUITS ALIMENTAIRES Sucre ... Chocolat en tablettes... Cacao, petits déjeuners ... Confiserie, miel ... Glaces et crèmes glacées... Potages... Sel... \ Tapioca, vinaigre, épices |...

condiments, sauces ... ) TOTAL ... 1 205 571 160 1 510 676 252 504 4 878 1 199 591 166 1 621 767 245 534 5 123 184.2 225,0 290.8 341.3 515,5 671.4 179.4 262.8 183.2 232.9 302,5 366.3 585.1 653.9 190.2 276,0 124,9 173.5 176.8 175,1 169,0 182.5 137,4 151.9 126.5 179,7 182,1 181.6 174.4 187.1 141.4 156.2 147.5 129,7 164.5 194.9 305,0 367.9 130.6 173,0 144,8 129.6 166,1 201.7 335.5 349.5 134.5 176.7 + 6,9 + 15,1 + 9,0 + 9,7 + 9,5 + 17,3 + 7,3 + 9,6 - 0,5 + 3,5 + 4,0 + 7,3 + 13,5 — 2,6 + 6,0 + 5,0 + 4,8 + 0,6 + 2,2 + 4,9 + 2,3 + 4,7 + 3,3 + 3,7 + 1.3 + 3,6 + 3,0 + 3,7 + 3,2 + 2,5 + 2,9 + 2,8 + 2,0 + 14,4 + 6,7 + 4,6 + 7,0 + 12,0 + 3,9 + 5,7 - 1.8 — 0,1 + 1,0 + 3,5 + 10,0 — 5,0 + 3,0 + 2,1 — 3,1 — 1,4 — 0,3 4- 2,2 + 8,6 — 6,2 + 1.7 + 0,8 + 2,0 + 1,9 + 4,2 + 4,3 + 7,0 + 7,8 + U + 3,4

(34)

La consommation de 1962 à 1964 I. ALIMENTATION ET BOISSONS (fin) 19. BOISSONS Vins : Achats : Vins courants ... Vins de champagne... Vins doux naturels ... Vins d’appellation contrôlée

Autoconsommation...

Total (vins) ... Apéritifs et vins de liqueurs .... Eaux de vie et liqueurs :

Achats... Autoconsommation... Bière... Cidre : Achats... Autoconsommation... Café, thé... Boissons non alcoolisées...

ÉVALUATIONS INDICES Base 1950 = 100 Millions de F Valeur Prix 1963 1964 1963 1964 1963 1964 6 347 6 681 238,8 251,4 208,7 215,6 522 594 519,5 591,0 224,8 230,4 342 367 831,7 891,8 268,2 274,4 2 475 2 595 575,8 603,7 240,3 246,8 676 695 169,1 173,9 175,2 178,5 10 362 10 932 285,8 301,6 212,0 218,2 1 602 1 905 272,0 323,4 260,8 270,2 1 287 1 361 240,9 254,6 213,6 225,1 35 35 88,9 89,3 142,9 143,5 1 850 2 165 569,8 666,5 224,5 227,4 137 158 100,9 116,2 185,4 202,1 175 162 146,8 135,9 214,6 233,9 2 093 2 321 242,2 268,6 157,1 164,0 1 316 1 531 594,4 691,8 172,4 174,0 Volume 1963 114,4 231.1 310.1 239,6 96.5 134.8 104,3 112.8 62,2 253.8 54.4 68.4 154.2 344.8 1964 116,6 256.5 325,0 244.6 97.4 138,2 119.7 113.1 62,2 293.1 57.5 58,1 163.8 397,6

TAUX D’ACCROISSEMENT ANNUELS

(%) Valeur 1962 à 1963 + 0,3 + 17,3 + 10,5 + 14,5 + 8,4 + 5,0 + 15,4 + 18,7 + 6,5 + 5,9

+

1,8 + 19,1 + 10,9 + 15,8 1963 à 1964 + 5,3 + 13,8 + 7,2 4,9 Prix 1962 1963 à à 1963 1964 + 3.3 + 6,4 + 2,5 + 6,5 + 2,3 + 7,8 + 2,7 — 6,6 + 1,9 + 1,6 + 2,9 + 2.7 + 3,6 + 4,5 + 5,4 + 1,4 + 0,4 + 4,5 + 1,3 + 1,4 + 9,0 + 5,9 + 9,0 + 4,4 + 4,4 + 3,9 + 0,9 Volume

global par tête

1962 1963 1963 1950 à à à à 1963 1964 1964 1963 + 0,3 + 1,9 + 0,6 + 0,2 + 10,2 + 11,0 + 9,6 + 5,8 + 3,8 + 4,8 + 3,4 + 8,5 + 6,2 + 2,1 + 0,8 + 4,0 + 16,1 + 0,9 — 0,4 — 4,1 + 3,4 + 2,5 + 1.2 + 0,8 + 12,4 + 14,8 + 13,3 -2,0 + 13,6 + 0,3 — 1,0 — 1,8 + 5,0 — — 1,3 — 5,4 + 1,3 + 15,5 + 14,0 + 7,5 + 0,4 + 5,7 + 4,3 — 6,6 + 12,5 — 15,0 — 16,1 — 5,6 + 6,2 + 6,2 + 4,8 + 2,2 + 11,5 + 15,3 + 13,8 + 7,7

(35)

2. HABILLEMENT 21. VÊTEMENTS... 13 799 14 406 334,0 348,8 167,0 172,7 22. BONNETERIE, LINGERIE Bonneterie, layette... Lingerie, chemiserie ... TOTAL ... 4 176 3 352 7 528 4 548 3 556 8 104 381,7 411,0 145,4 148,8 23. ACCESSOIRES D’HABILLEMENT, TISSUS, FOURNITURES

Chapeaux, gants, accessoires... 544 531 244,1 238,2 143,6 148,9 Mercerie et laine à tricoter ... 904 896 183,9 182,3 152,2 161,0 Tissus pour vêtements et lingerie .. 1 311 1 387 163,8 173,2 147,7 150,2 TOTAL ... 2 759 2814 182,1 185,7 148,4 153,5 24. ENTRETIEN ET RÉPARATION

DES ARTICLES D’HABILLEMENT Travaux à façon et réparations de

vêtements... 971 1 040 242,7 259,9 220,2 231,2 Blanchissage, teinturerie ... 1 216 1 301 317,5 339,5 205,8 221,2 TOTAL... 2 187 2 341 279,3 299,0 212,1 225,7 25. CHAUSSURES ET ARTICLES CHAUSSANTS Achats... 4 100 4 227 282,8 291,7 160,7 163,3 Réparations... 482 513 313,0 332,9 203,4 214,2 TOTAL ... 4 582 4 740 285,6 295,3 164,3 167,6 TOTAL HABILLEMENT... 30 855 32 405 308,4 323,9 161,1 166,0 200,0 202,0 + 14,0 + 4,4 + 4,2 + 3,4 + 9,4 + 1,0 — 0,3 + 3,8 + 23,0 + 8,9 + 2,4 + 2,3 + 20,1 + 6,5 + 5,1 + 11,5 + 6,1 + 2,3 + 2,4 + 9,0 + 3,6 + 2,3 — 262,5 276,2 + 17,6 + 7,7 + 2,3 + 2,4 + 14,9 + 5,2 + 3,8 + 5,5 170,0 160,0 + 12,1 — 2,4 + 4,8 + 3,7 + 7,0 — 5,9 — 7,1 + 2,3 120,8 113,2 + 17,7 — 0,9 + 7,8 + 5,8 + 9,2 — 6,3 — 7,5 + 1,4 110,9 115,3 + 13,2 + 5,8 + 5,0 + 1,7 + 7,8 + 4,0 + 2,7 122,7 121,0 + 14,4 + 2,0 + 5,7 + 3,4 + 8,2 — 1,4 — 2,7 + 0,8 110,2 112,4 + 10,8 + 7,1 + 6,0 + 5,0 + 4,5 + 2,0 + 0,7 + 0,7 154,3 153,5 + 11,0 + 7,0 + 9,1 + 7,5 + 1,7 — 0,5 — 1,8 + 2,6 131,7 132,5 + 10,8 + 7,0 + 7,7 + 6,4 + 2,9 + 0,6 — 0,7 + 1,7 176,0 178,6 + 10,3 + 3,1 + 1,7 + 1,6 + 8,5 + 1,5 + 0,2 + 3,0 153,9 155,4 + 8,3 + 6,4 + 6,2 + 5,3 + 2,0 + 1,0 -0,3 + 2,0 173,8 176,2 + 10,1 + 3,4 + 1,9 + 2,0 + 8,0 + 1,4 + 0,1 + 2,9 191,4 195,1 + 14,1 + 5,0 + 3,6 + 3,0 + 10,1 + 1,9 + 0,6 + 3,6

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